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les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre}

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MessageSujet: les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} EmptySam 8 Aoû - 20:11

Je m'observais une dernière fois dans la glace en pied de ma chambre, et me demandait si cette tenue conviendrait. C’était peut-être un peu exagéré de m’habiller ainsi, mais je n’allais jamais à la bibliothèque et je ne savais donc pas comment m’habiller pour l’une des rares fois où j’allais y mettre les pieds. Bon, ce n’est pas tout à fait vrai, je vais à la bibliothèque pour y trouver des reccueils de pièce de théâtre, mais généralement je me dirige vers des boutiques plus petites, plus spécialisées dans ce domaine. Là, je devais retrouver Céleste à la New-York Public Library, une des plus grandes bibliothèques américaines. A vrai dire, mettre les pieds dans un endroit aussi vaste me fait un peu peur ; j’ai peur de me perdre, vous savez, comme dans les rêves où vous courrez dans un immense dédale de couloirs sans jamais pouvoir trouver la sortie ? Honnêtement, je ne pense pas que cela m’arrivera un jour, mais je n’ai jamais possédé un très grand sens de l’orientation. Avec Céleste, nous devions continuer les recherches sur son père ; cette escale à la bibliothèque était une de mes initiatives personnelles. Nous y lirons des registres et autres choses utiles pour savoir si son père se trouve bien à New-York, comme elle le prétend, et nous continuerons à chercher jusqu’à retrouver définitivement sa trace. Je l’ai promis à Céleste, et je tiens toujours mes promesses. Pour cette escapade à la bibiothèque, je ne savais donc pas trop comment m’habiller. Je suis, d’ordinaire, une personne qui s’habille bien et à la mode, mais je ne suis pas non plus très classe et très élégante. J’ignorais du tout au tout de la façon dont je devais me vêtir ; normalement, avec un jean et un simple débardeur, ou au contraire telle une femme d’affaire redoutable ? J’imaginais, donc cette grande bibliothèque impressionante, des femmes en tailleur et des hommes en costume, qui me jaugeraient du regard, moi et mon jean délavé. J’arrêtai donc mon choix sur une très belle jupe crayon noire, un chemisier à manches courtes blancs aux boutons argentés et une paire d’escarpins noirs Christian Louboutin très « femme d’affaire ». J’attachai mes cheveux en un chignon et prenai dans mes bras, outre mon sac à main en cuir Vuitton, une pochette contenant quelques documents sur le père de Céleste. Je regardai l’heure sur ma montre avant d’héler un taxi dans la rue : parfait. Avec Céleste, nous avions convenu que l’on se retrouveraient à quinze heures devant la bibliothèque. Il était quatorze heures trente, j’avais donc le temps d’y arriver. A quinze heures trois, le taxi me déposa devant l’entrée de la bibliothèque. Bon, trois minutes de retard, ce n’est rien. Je tirai un peu sur les pans de mon chemisier, et levait les yeux pour contempler l’imposant édifice ancien faisant lieu de bibliothèque. Le bâtiment était en pierre, sculpté avec des statues de part et d’autres de la façade. Bien vite, étourdie par tant de hauteur et de grandeur, je baissai mon regard pour le concentrer sur les personne présentes dans la rue, plus précisemment devant l’entrée de la bibliothèque. Mon regard fit rapidemment la mise au point sur Céleste, qui m'attendait sûrement, le dos tournée. Je fis un petit sourire coquin en coin, et m'approcha à pas de loups pour qu'elle ne remarque pas ma présence, avant de lui murmurer à l'oreille, en prenant la voix sombre et grave de Dark Vador.

« Je suuuis, ton pèèèèère... Roootchhhh... Roootchhhh... »

Blague de très mauvais goût qui fit sursauter Céleste. J'éclatai d'un rire discret - ironie, bien entendu, qu'est le mien, et lui faisai un grand sourire alors qu'elle me dévisageai.

« Alors, Céleste, comment ça va ? Pas trop stressée à l’idée de découvrir le lieu où se cache ton père ? Ca se trouve, il est là-dedans ! »

J’essayai de détendre l’atmosphère en faisant quelques blagues, mais le tout était souvent très tendu. Céleste se montrait plus réservée quand on évoquait son père et refusait que l’on plaisante trop sur sa « disparition ». La chose n’était pas drôle et la brunette avait drôlement souffert du brusque départ de son paternel. Je décidai alors brusquement de lui montrer ma pochette en plastique rouge qui laissait transparaitre la présence de quelques papiers blancs en son intérieur.

« Quelques papiers sur ton père, pour nous aider durant notre recherche. Ce que tu sais de lui, les trucs dont on a parlé la dernière fois. »

Quand on se voit, avec Céleste, c’est plus pour parler de son père. Nous sommes de bonnes amies et nous nous comprenons bien – toutes deux avons perdues notre père à un moment où un autre, mais notre priorité reste de tenter de retrouver son père. Nos rencontres sont toujours assez sérieuses et formelles, même s’il nous arrive de rigoler parfois et de sortir en dehors des recherches.
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MessageSujet: Re: les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} EmptyMar 11 Aoû - 15:53

Céleste était plantée devant la baie vitrée du salon, regardant par la fenêtre les gens qui passaient dans la rue, ou encore les voitures qui défilaient , défiant la limite de vitesse autorisée. Après cinq bonnes minutes a scruter les environs, comme elle le faisait souvent lorsqu'elle réfléchissait, céleste reprit ses esprits . Elle poussa un court soupir puis se dirigea vers la salle de bain. Elle se fit couler un bon bain chaud, puis s'y plongea avant de fermer les yeux pour s'évader dans ses pensées. Céleste est une jeune femme très pensive. Si elle ne se confit quasiment jamais et que certaines personnes pensent qu'elle ne réfléchit pas et qu'elle ne ressent rien, c'est tout a fait le contraire . Elle garde ses pensées pour elle, et refoule ses émotions ,ce qui fait d'elle une personne complexe. Elle sortit de son bain après un bon quart d'heure, puis se blotti dans son peignoir avant de se diriger vers la cuisine pour se faire une salade. Elle prit son temps pour la manger, car c'est bien connu, quand on mange trop vite sa fait grossir. Céleste faisait très attention a sa ligne, et veillai toujours a ne pas dépasser le nombre de calories recommandés . Elle avait souvent recourt a des mesures draconiennes pour garder la ligne, ce qui en fin de compte, montrait a quel point c'était une fille mal dans sa peau. Une autre raison pour laquelle Céleste n'était pas bien, c'était la disparition de son père. Alors qu'elle portait en elle une grande admiration pour lui, il disparaissait du jour en lendemain, laissant sa fille bien aimée derrière lui. Céleste avait tout mis en œuvre pour regagner les U.S.A, avec l'espoir d'y trouver son paternel. Par chance, elle avait trouvé à NYC des gens géniaux, qui pouvaient la comprendre, et parmi eux figurait Jaelynn. Elle aussi savait a quel point le manque d'un père est terrible, et se portait volontaire pour aider Céleste dans ses recherches.
Céleste enfila une petite robe noire, légère, et des escarpins blancs. Elle se para de son collier en argent porte bonheur puis enfila ses bijoux habituels. Elle se munis enfin de son sac a main Chanel, avant de quitter son appartement, en prenant soin de le fermer à clé . Comme sa voiture était actuellement chez le garagiste, Céleste dut prendre un taxi. Une de ces voiturettes jaunes s'arrêta devant la jeune femme et l'embarqua. Elle indiqua l'endroit où elle voulait se rendre au chauffeur qui s'exécuta. la jeune femme c'était toujours dis que jamais elle ne ferait un tel métier. d'abord parce qu'elle ne respectait pas vraiment les règles de la conduite, et ensuite parce que souvent les clients n'étaient pas polis avec leur chauffeur, comme elle en fait . L'homme était rondouillard et portait une vulgaire moustache sous son nez de travers. Avec son béret façon "papi du dimanche", il était a pleurer. Il s'arrêta devant l'endroit que la brunette lui avait indiqué, "New York public Library", avant de se retourner face a la jeune femme tout en souriant. céleste sortit de la voiturette sans même remercier le chauffeur puis lui tendit la somme exacte du montant de la course avant de se retourner sans même lui adresser un mot. La jeune femme était tendue, elle avait hâte de retrouver son père.
Céleste se se planta en haut des marches de la bibliothèque, levant le nez pour observer le bâtiment. Elle avait l'espoir de trouver quelque chose qui la mènerait sur les traces de son père, mais une part d'elle-même lui disait d'arrêter d'espérer car en fin de compte, il pouvait se trouver n'importe où . La jeune femme sentit une présence derrière elle, mais n'y accorda aucune importance, du moins jusqu'à ce qu'elle entende ces bruits bizarres, puis reconnaisse la voix de son amie Jaelynn. la jeune blonde ne cessait de parler, pour tenter de rassurer Céleste, mais la brunette n'en était pas moins stressée.

Si seulement ce que tu dis pouvait s'affirmer réel - dit elle en soupirant .

jaelynn lui fit voir qu'elle était en possession des papiers qu'elles avaient écrits la dernière foi qu'elles s'étaient vues pour parler de la disparition de son père, ce qui fit sourire intérieurement Céleste, car elle voyait a quel point Jaelynn s'investissait . La brunette lui esquissa un sourire .

-Et si on entrait ? -proposa t-elle , impatiente et nerveuse a la foi.



HJ:: désolé, j'ai mis du temps a répondre .
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MessageSujet: Re: les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} EmptyMer 12 Aoû - 12:44

Ce matin-là, avant de me rendre à la bibliothèque, lieu de rendez-vous que nous avions convenu, avec Céleste, j’avais beaucoup réfléchi au père de cette dernière, aux chances que nous avions de le retrouver, et par la même occasion, j’avais également pensé à mon père, même si cela n’était pas chose courrante. Je savais que Céleste avait énormémment souffert du départ de son père ; même si elle ne parlait pas beaucoup de cette blessure, préférant la laisser enfoncée à l’intérieur d’elle-même, comme pour l’oublier, je savais que, même si à l’extérieur elle était une fille souriante, son intérieur et son cœur étaient tout simplement dévastés. Céleste avait seize ans quand son père avait pris ses clics et ses clacs et, pour une raison inconnu, était parti de la maison sans un mot. Même si deux ans avaient passé, la brunette ne s’était toujours pas remise de ce choc émotionnel important : son père avait été tout pour elle, un modèle, un meilleur ami, un homme merveilleux, et je savais que si c’était sa mère qui était partie un beau matin, le choc n’aurait pas été aussi rude. Céleste ne m’avait pas beaucoup parlé de son père et de ce qu’elle ressentait. Pour la connaître depuis quelques mois, je savais qu’elle était une fille secrète qui refoulait ses émotions et les enfouissait au plus profond d’elle-même. De nombreuses fois, je lui avais conseillé de se confier à moi, de faire ressortir ses peurs et ses peines ; cela lui ferait un bien fou, lui avais-je dit. Je lui avais même conseillée la visite chez un psychologue, dans l’espoir que cela lui ferait du bien et l’aiderait à faire son deuil. Pourtant, Céleste n’avait rien voulu entendre et faisait la sourde oreille dès que je lui en parlais. Au final, j’avais fini par ne plus insister et laisser couler. Rien ne servait de l’énerver en la bassinant nuit et jours de paroles dont elle n’avait que faire. Même si cela me faisait mal de la voir ainsi, si malheureuse, je n’y pouvais rien. La seule chose qui pourrait lui rendre le sourire, était, je le savais, des retrouvailles avec son père. Sur ce point, je dois vous l’avouer, je n’étais pas très confiante. D’après une source inconnue, Céleste savait, ou plutôt, sentait, que son père se trouvait en amérique. Nous travaillions à l’aveugle, sans aucun faits sûrs et confirmés. Je passais de nombreuses heures à faire des recherches, en tappant le nom de cet homme sur Internet, mais il n’y avait aucun résultats de concluant. Comme si cet homme avait tout fait pour ne pas qu’on le retrouve. De nombreuses fois, je m’étais interrogée sur ce qu’il avait pu devenir ; s’était-il enfui avec une autre femme, et avait-il fondé une nouvelle famille ? Découvrirons-nous, un jour, trois autres têtes blondes et une épouse charmante, comme étant les demi-sœurs et frères, ainsi que la belle-mère de Céleste ? L’homme était-il impliqué dans un scandale, un meurtre, un trafique de drogue, un fait horrible, qui l’avait poussé à fuir ? Nul ne le savait, mais j’espèrais de tout cœur que, pour le bien et le bon équilibre mental de Céleste, nos recherches arriveraient à bouts, et que nous détiendrions enfin les clés de la vérité.

J’étais à présent aux côtés de Céleste, sur les marches de pierre de la grande bibliothèque de New-York. Je la dévisageai discrètement, et constatai que sa tenue, bien qu’élégante, tenait plus d’une tenue de mode d’un grand magazine que d’une tenue de femme d’affaire sévère. Tanpis, j’avais choisi cette tenue seule, et je devrais la porter pour le reste de l’après-midi. Je n’avais malheureusement pas de baguette magique qui me permettait de changer ma tenue d’un simple claquement de doigts, pour me permettre d’échanger mon chemisier et ma jupe contre une robe plus près du corps et plus sexy. De toute manière, j’aimais bien cette tenue. Certes, elle faisait un peu « pète-sec », mais en déboutonnant deux ou trois boutons du haut de mon chemisier, le tout serait déjà mieux. Discrètement, faisant mine d’observer la rue, je procédai aux changements de mon apparence. Et si, l’air de rien, je retirai l’élastique de mes cheveux ? Non, mieux valait m’en abstenir. Mes cheveux, bien coiffés jusqu’à lors, retomberai en broussaille sur ma tête, et au lieu d’avoir l’air classe et sexy, j’aurais l’air de sortir tout droit de Fear Factor. Tanpis, oublie. Je me retournai de nouveau, et observai le visage de Céleste, qui laissait passer sa nervosité. Bien sûr qu’elle était nerveuse, elle allait peut-être découvrir des informations cruciales sur son père.

« Si seulement ce que tu pouvais affirmer est réel. »
« J’espère vraiment que ce le sera bientôt, tu sais. »


J’esquissai un sourire. Je pensai vraiment ce que je venais dire, j’espérai réellement que Céleste finirait par retrouver son père. Seulement, il ne fallait pas se leurrer, ce n’était pas une chose facile.

« Et si on entrait ? »

Avant de rentrer dans la bibliothèque, j’interceptai Céleste, qui avait déjà la main sur la poignée dorée de la porte. Je tenai à la mettre en garde.

« Céleste… surtout, si on ne trouve rien sur ton père… Ou si au contraire, on trouve des choses… pas très bien sur lui, ne sois pas trop déçue, d’accord ? On ne sait pas où tout cela va nous mener. Je faisais une courte pause. Et si on trouve des choses, justement, de bonnes choses… ne te réjouis pas trop vite. Ca ne veut pas dire que ton père va nous être servi sur un plateau d’argent, d’accord ? »

Je savais mon discours un peu rabat-joie, mais je me devais d’être réaliste. Je ne voulais donner à Céleste de faux-espoirs, en lui montrant de bonnes choses sur son père. De même, je ne voulais pas qu’elle soit déçue et se renferme sur elle-même si on ne trouvait rien, ou si l’on trouvait sur lui des choses pas très… respectables. Nous ne savions pas ce que nous réservait cette bibliothèque. Peut-être des bonnes ou des mauvaises surprises. Je lâchai la main de Céleste, qui enfoncait la poignée de porte. Nous rentrâmes dans l’immense bibliothèque, en espèrant y trouver des réponses.
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MessageSujet: Re: les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} EmptyMer 12 Aoû - 15:08

Céleste était concentrée sur a façade de la bibliothèque. Elle était sombre et avait l'air ancienne. Il y avait beaucoup de détails sculptés, et avait ce petit côté authentique. Céleste ne put s'empêcher de songer au fait qu'elle ne devait pas être la première fille, seule et sans repères, a venir faire des recherches sur son père qu'elle ne trouvait plus. Elle avait envi de croire au fait qu'à la sortie de ce bâtiment, après avoir passé de longues heures a travailler et a chercher, Jaelynn et elle auraient enfin retrouvé la trace de son père. Elle ne demandait pas la lune quand même, la seule chose qu'elle voulait c'était une petite piste, un quelconque indice...Enfin.
Son amie lui prit la main, ce qui fit réagir la brunette qui avait déjà la main posée sur la poignée aux couleurs d'or. Céleste se tourna face a Jaelynn et la fixa le regard vide, sans expressions, se demandant pourquoi cette dernière tenait a retarder le moment de leur entrée .

« Céleste… surtout, si on ne trouve rien sur ton père… Ou si au contraire, on trouve des choses… pas très bien sur lui, ne sois pas trop déçue, d’accord ? On ne sait pas où tout cela va nous mener. ... . Et si on trouve des choses, justement, de bonnes choses… ne te réjouis pas trop vite. Ca ne veut pas dire que ton père va nous être servi sur un plateau d’argent, d’accord ? »

Si les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées dans d'autres circonstances, si elles ne se connaissaient pas comme elles se connaissaient, ou bien si elles n'avaient pas cette relation si spéciale, Céleste l'aurait certainement envoyée bouler, ou bien pire encore. Mais elle ne fit rien. Elle lui adressa seulement un sourire en guise de réponse . Cette foi était la bonne, elles allaient enfin pénétrer dans le lieu qui allait peut être permettre a Céleste de retrouver son père. Pour n'importe qui, tourner une poignée et entrer dans un endroit comme une bibliothèque était une chose ridiculement facile, mais pour Céleste, c'était peut être son avenir qui se jouait, ce qui l'a fit paniquer. Elle avait la main sur la poignée, mais n'osai pas la tourner. Alors qu'elle se préparait mentalement a ouvrir cette porte, un homme, grand et costaud arriva derrière elle, disant poliment "escusez moi", en d'autres thermes; il voulait entrer, et Céleste lui barrait le passage. Céleste se recula , sortant de ses pensées, l'air confus.

-Ho pardon. - dit elle discrètement.

L'homme lui sourit et poussa la porte. Une foi entré il la retint en regardant céleste et jaelynn, leur faisant signe d'entrer. la Blondinette prit Céleste par le bras en souriant en l'entrainant dans le bâtiment. Elles remercièrent rapidement l'homme mystérieux avant de s'engouffrer dans la pénombre, ou autrement dit "entre les étagères comblées de livres". Céleste partit dans une direction, Jaelynn dans une autre. Elles avaient prévu de se retrouver sur une des tables situées au centre de cette pièce immense, dès qu'elles auraient trouvé quelque chose qui aurait pu les aider un minimum .

HJ:: pas vraiment d'inspi sorry .
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MessageSujet: Re: les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} EmptySam 15 Aoû - 13:16

Céleste ne répondit pas à ma tirade. Je ne savais pas vraiment si le fait qu’elle reste muette constituait une bonne chose ou pas. Cependant, je savais bien que mon monologue n’avait pas spécialement du lui plaire. Céleste ne demandait qu’une chose, retrouver son père. Je ne voulais pas jouer ma rabat-joie, mais je restais une personne terre-à-terre et je ne souhaitais pas que Céleste se fasse des idées et s’enthousiasme pour rien. La connaissant, son obsession envers son père était telle que le simple fait de lire le nom de celui-ci dans un vieux journal new-yorkais aurait pu lui arracher des hurlements de joie et des cris pendant une bonne demi-heure. Sauf qu’un nom dans un journal ne signifie rien, strictement rien. Connaissant Céleste, elle pouvait avoir deux réactions différentes. La première, ne rien dire, préférer enfouir les commentaires désagréables en elle et continuer sa route comme si de rien n’était. Me faire un petit sourire, comme il venait de se produire, mais souffrir de l’intérieur et de ne pas tenir compte de mes remarques. En disant ces dernières, parfois pas très bonnes à entendre, je souhaitais protéger Céleste. Je ne voulais pas assener un nouveau coup à son cœur déjà meurtri, ou la faire sauter de joie et se réjouir pour une broutille. La seconde réaction de Céleste était une réaction défensive, destinée à resserer un peu plus sa carapace. Se mettre à hurler, entrer dans une colère noire, une phase d’hystérie totale et me crier des choses mauvaises enfouies au fond d’elle, des paroles tranchantes comme des lames de rasoirs « laisse-moi tranquille, fiche-moi la paix, tu ne sais rien de ma vie, va-t’en et retourne acheter des sacs Vuitton hyper chers au lieu de te préoccuper de moi ». J’ai déjà eu droit à ce genre de discours. Comme si Céleste doutait de ma confiance. Comme si elle doutait que je l’aide pour toujours, comme si elle avait peur que je la laisse tomber au détour d’une rue. Pourtant, ces « crises », dirons-nous, n’ont jamais eu d’effet sur moi. Je n’ai pas continué dans son sens, en claquant la porte et en me mettant à hurler à mon tour. Je suis toujours restée calme, car je connais son mal-être. Céleste est une fille qui a beaucoup souffert, et qui se protège, parfois derrière des sourires timides, parfois derrière des paroles dures.

La voix grave d’un homme s’éleva derrière nous, et nous firent toutes deux volte-face, tandis que la main de Céleste était toujours sur la poignée. Une petite voix intérieure me criait de lui dire « Eh bien, ouvre cette porte, qu’est-ce que tu attends, bon sang ? », mais je résistais pour ne pas brusquer Céleste. Autant la laisser aller à son rythme. Céleste se déporta sur la droite pour laisser entrer l’homme, et celui-ci nous retint la porte en nous adressant un sourire bienveillant. Je pensais à ma chemise déboutonnée. Bah, ce n’était sûrement pas pour lui que j’avais voulu la déboutonner. Je retins un rire qui se transforma en un léger gloussement, et je m’éclaircis la gorge. L’homme n’avait visiblement rien remarqué, et Céleste était déjà entrée dans la bibliothèque. Je m’empressai de la rejoindre, pour la voir plus loin, ayant déjà disparu parmis les étagères. Je levai les yeux, une nouvelle fois impréssionnée par l’immensité de l’endroit. Des rangées et des rangées de rayons remplis de livres s’étendaient devant mes yeux ébahis, et je ne savais pas vraiment par où commencer. L’endroit était si vaste. Je me dirigeai dans une direction opposée à celle qu’avait prise Céleste, et repérai une bibliothécaire adossée à un bureau de bois foncé. Je me dirigeai vers elle, jaugeant son regard froid et ses lèvres pincées. Visiblement, elle n’était pas très heureuse d’être là. Eh bien, tanpis pour elle.

« Excusez-moi, commençais-je, tentant d’être la plus aimable possible devant cette femme n’aspirant aucune sympathie, où se trouvent les livres de registres et les autres trucs comme ça ? »
« Parlez moins fort ! m’assena-t-elle d’un chuchotement sec. Nous sommes dans une bi-bli-o-thèque. »
« Oh, pardon, vraiment. Je me croyais dans un hall de gare. » C’était vrai, j’avais parlé un peu fort, mais je n’avais pas l’habitude d’être dans une bibliothèque. J’avais répondu à l'employée avec toute l'ironie du monde, certes, mais elle m'avait cherché.
« Les registres sont par là. » Et elle m’indiqua une direction.

Je la remerciai d’un sourire ironique des plus forcés, et me dirigeai vers l’endroit indiqué. Puis, je commençai à fouiller parmis les rayonnages à la recherche de livres intérressants pour les recherches. « Registre New-Yorkais 2001 ». Ce livre était trop vieux pour m’intéresser, mais en cherchant mieux, je trouvai le même registre en 2007 et 2008. Je pris les livres, et m’installai à une table pour feuilleter les ouvrages et rechercher le nom de Burroughts.
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MessageSujet: Re: les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} les registres peuvent parler... ou non {Céleste & Libre} EmptyMer 23 Sep - 16:28

A l'instant même où Céleste se perdit entre l'allée 302 où reposaient les livres en rapport avec la seconde guerre mondiale et l'allée 301 où on pouvait voir des vieux bouquins poussiéreux que seul les membres appartenant au club du troisième âge venaient feuilleter, elle décida qu'elle détestait les bibliothèques . Déjà, celle-ci était bien trop grande . Et puis l'ambiance y était si froide que ça en devenait presque morbide . la moyenne d'âge était dépassait les 60 ans et de voir tout ces visages ridés commençait à la déprimer, alors qu'elle venait de rentrer . Céleste était vraiment nulle en ce qui concernait l'orientation. Elle avait du mal a se repérer dans les rayons de supermarchés, se perdait dans les rues de new-yok et là, ne savait plus qu'elle direction prendre pour sortir de cet enfer . La jeune femme poussa un long soupire, ce qui attira le regard de deux ou trois vieux grincheux, les yeux froncés en guise de parole . "mais chut voyons . Oh ces jeunes d'aujourd'hui, aucun respect pour la culture et pour nous" . ils pensaient certainement à ça . Et céleste n'en avait rien à faire, elle ne voulait qu'une chose, retrouver son père et sortir d'ici . C'était là un peu égoïste pour sa part, mais elle n'avait jamais vraiment été compatissante . Elle se tourna dans un sens puis dans l'autre avant de se diriger vers la gauche en espérant trouver la sorti de se qui lui paraissait être un vrai labyrinthe . Après avoir passé 5 bonnes minutes à zig-zaguer entre les étagères, Céleste arriva au centre du bâtiment, le cœur de la bibliothèque, là où se trouvaient les tables . Elle s'installa à l'une d'elles, la plus proche et y déposa ses affaires .
La jeune femme tira la chaise vers elle asse bruillamment, ce qui attira l'attention de quelques personnes . Toujours se regard froid, sans vie et méchant . Ces personnes ne devaient rien avoir à faire d'autre à part venir ici, lire toute la journée et rentrer chez eux, attendre que la nuit passe avant de revenir le lendemain continuer leur lecture, entamer d'autres ouvrages , se cultiver, apprendre, s'ennuyer ... Le regard dans le vague, Céleste fit une petite grimace en pensant à ça . Elle se fit alors la promesse de ne jamais devenir comme ça . Ne jamais passer son temps libre dans cette bibliothèque tellement grande qu'on pourrait y passer une vie entière , ne jamais se couper du monde juste pour la lecture ou la simple soif d'apprendre , ne jamais attendre que le temps passe sans rien faire ... Elle se fit également la promesse de retrouver son père.. Elle l'attendait impatiemment . Et si elle se trompait ? et s'il n'était pas à N-Y mais à Vegas ? Et si ce qu'elle était en trin de faire ne servait a rien ? Heureusement que céleste n'était pas émotive car sinon elle aurait certainement versé une petite larme . Son père c'était son point sensible, son talon d'Achille, la chose dont il ne fallait pas lui parler si on n'était pas bien informé des circonstances ...
Le regard de la jeune femme s'arrêta sur un homme. il était posé sur une chaise, à part . Lunettes posées au bout de son nez, livre de poche usé en main, il semblait être passionné par sa lecture . Céleste ne put s'empêcher de le fixer. C'était impoli, biensur ça elle le savait, mais il lui rappelait son père . Elle aurait aimé sauter de sa chaise et aller lui parler, le questionner et lui demander qui il était . C'est alors que céleste baissa les yeux, pensant que cet acte serait totalement fou et inutile, ça n'était pas lui, c'était impossible . Au moment de relever la tête, l'homme avait disparu . La chaise était vide, plus rien n'ornait la table ronde , plus aucunes traces de l'homme aux lunettes . La brunette cru à un hallucination, elle décolla de sa chaise en douceur, faisant attention de bien mettre un pieds devant l'autre et s'avança jusqu'à la table du mystérieux individu . personne. Elle jeta un coup d'œil dans les rayons voisins et ne vit que des "vieux croutons" . Elle baissa les yeux en retournant à sa place.Elle prit son sac et tenta de retrouver la sortie . Elle se dirigea vers l'entrée dans l'espoir que quelqu'un puisse lui indiquer où se trouvait précisément l'allée des registres new-yorkais .Elle tomba sur une vielle femme au visage défraichi, une bibliothécaire peu aimable qui avait les yeux rivés sur son livre aussi usé qu'elle .
céleste s'appuya sur le bureau de la vielle femme en attendant que cette dernière veuille bien lui accorder son attention . voyant qu'elle ne bougeait pas, la brunette se mit a faire des petits signes en direction de la femme . ne réagissant toujours pas, Céleste perdit patient .

-Vous le faites exprès ou quoi? hé !ho, je suis là -dit elle énervée .

La bibliothécaire, agacée, leva enfin les yeux face à la brunette, le regard mauvais . Alors que la vielle dame s'apprêtait à riposter, certainement pour lui dire de parler moins fort, que des gens aiment être au calme et que nous ne sommes pas sur le marché ou la place publique, Céleste s'empressa de continuer, sans faire attention au volume du son de sa voix .

- Merci bien cher madame. je voudrais savoir où se trouve le rayon des registres!

La femme roula des yeux et lui indiqua où se trouvaient ces fameux registres en pointant du doigt une allée sombre . Céleste lui adressa un grand sourire hypocrite qui s'effaça dès que la bibliothécaire replongea son nez dans ce fichu livre . La brunette pénétra dans l'allée, cherchant du doigt quelque chose qui pourrait bien l'intéresser . Elle sentit la présence de quelqu'un à côté d'elle mais n'y prêta aucune attention avant de constater qu'il s'agissait de Jaelynn . Elle posa une main sur l'épaule de son amie , histoire que la blondinette sache que céleste se trouvait également ici . Elle souri, tentant de cacher son malaise après l'histoire de l'homme qui ressemblait terriblement a son paternel .
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