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the absence of your company

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MessageSujet: the absence of your company the absence of your company EmptyMar 8 Mar - 4:11

Pierre-Emmanuel venait tout juste de descendre d'un taxi qui venait de l'aéroport. Ca faisait déjà quelques heures qu'il était arrivé à New York, en avion. Mais le jeune homme était nouveau dans cette ville et il était loin d'imaginer que pour se procurer un taxi, il fallait qu'il court pour être le plus rapide, et également s'imposer. Le monde grouillait à l'aéroport et tous voulait un taxi pour se retrouver dans le cœur de New York, car il n'était pas facile d'avoir soit même une voiture dans ce genre de ville. En sortant de la voiture, le jeune blond fut surpris par la vue que lui offrait le paysage. C'était si grand. Ça changeait de Paris. Oh, Paris aussi était grand, mais les immeubles qui s'y trouvaient n'était pas des buildings. L'environnement était donc très changeant pour lui. Pour le moment, ça ne le gênait pas et il pense pouvoir vivre avec. Ils se trouvait dans la 5th avenue, une avenue très connue en Amérique, et particulièrement à New York. Elle s'étendait sur des kilomètres. Si il était venue à pieds jusque ici, il se serait rapidement perdu. Pierre-Emmanuel se trouvait devant un immeuble, mais pas n'importe lequel. C'était dans cet immeuble que sa demi sœur Ambre vivait. Cela allait faire quelques années qu'il n'avait pas eu de nouvelles de sa part et il ne savait pas comment elle allait le recevoir. En fait, il n'avait eu des nouvelles que lorsque son père fut décédé, mais il n'avait pas put aller à l'enterrement de ce dernier. Il voulait se rattraper auprès d'elle et la rupture qu'il venait de vivre était une bonne étape pour tourner la page et faire de nouvelles choses. Il sera dirigea vers le coffre du taxi afin d'y récupérer ses affaires. Il en sorti deux valises. Juste pour ses vêtements. Il ne s'était pas embêté à prendre d'autres choses. Après tout, sa venue était peut être que temporaire. Il ne savait pas trop pour le moment. Une chose était sure, c'est qu'il voulait changer d'air. Il se dépêcha d'aller payer le conducteur en dollars. Non, il n'avait pas oublié d'échanger sa monnaie, même si il avait sa carte de crédit. Une fois que le taxi fut parti, Pierre-Emmanuel sorti son portable de sa veste. Il avait promis à son père de lui envoyer un sms des qu'il serait arrivé. Après en avoir écrit un long, le jeune homme bugua devant le téléphone. Il ne savait pas quel numéro il fallait mettre à la place de 06. Il était vraiment nouveau. Il allait vite se perdre si il ne trouvait pas quelqu'un pour le guider. Il soupira et se résigna à ranger son téléphone mobile. Le jeune français pris ses deux valises, une dans chaque main, bien décidé à rentrer dans l'immeuble. Une fois qu'il devant le numéro six, il posa ses valises pour vérifier un bout de papier dans sa poche. Non, il n'avait pas perdu le papier où étaient notées les coordonnées de la jeune fille. Une fois qu'il fut sure, il sonna. Il était un peu nerveux. Et si elle avait changé ? Si elle avait grossi ? Comment il réagirait par un tel changement ? Ou si elle avait l'air d'une junkie ? Oh god.. Dans tous les cas, il serait là pour elle, mais il ne fallait pas qu'elle soit froissée par sa réaction de surprise, s'il y a.

hj : bon le titre, je fais toujours par un titre aléatoire qui passe dans mon itunes (a)
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MessageSujet: Re: the absence of your company the absence of your company EmptyMar 8 Mar - 21:03

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Des pleurs, encore des pleurs, toujours des pleurs. C'était devenu habituel, quotidien. Anastasia, la petite princesse d'ordinaire si douce, ne cessait de pleurer ces temps. En même temps, elle approchait des cinq mois et demi, elle en aurait six à la fin du mois, c'était la période des dents. Ah ce que ça devait faire mal! Ambre n'avait aucun souvenir personnel de ce moment mais à en juger par les cris de douleur de sa fille, ça ne devait pas être une partie de plaisir. Ca lui faisait mal au coeur d'entendre sa fille avoir si mal et si elle pouvait, elle prendrait toute la douleur pour elle. Mais bon il fallait que ça se fasse alors elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour la réconforter et la soulager. Ah les dents! Ca fait mal quand ça pousse, ça fait quand c'est en place et ça fait mal quand ça tombe! Pas de grasse matinée pour Ambre aujourd'hui donc. Sept heures était quand même une heure plutôt raisonnable si on prenait en compte le fait qu'elle était allée dormir tôt. Il y avait eu un film avec Brad Pitt à la télé la vieille et la jeune française s'était calée dans son lit bien au chaud et n'avait pas bougé de la soirée. Elle n'était donc heureusement pas de trop mauvaise humeur. La matinée avait été plutôt tranquille, en oubliant les pleurs de la petite. Mère et filles étaient allées faire une promenade, leur promenade habituelle avec Elvis et vu le froid ambiant étaient restées bien au chaud depuis leur retour. Ambre avait eu droit à une période encore plus calme durant une heure, temps de la sieste qu'avait duré la sieste d'Ana en fait.

Et voilà qu'on sonna à la porte. Immédiatement, des pleurs se firent entendre. C'était surement une coincidence. Aller ouvrir la porte ou réconforter sa fille? Ambre ne mit pas longtemps à faire son choix : sa fille évidemment. Elle passerait toujours avant tout, quoi que ce soit. La personne derrière la porte pourrait bien attendre. Ambre prit Ana dans ses bras, et commenca à chanter sa berceuse tout en la berçant. La petit avait un peu de mal à se calmer, mais comme Ambre était douce et marchait doucement, elle s'apaisa tout de même un peu. Et c'est avec sa fille dans les bras qu'Ambre alla ouvrir la porte. « OH MON DIEU PIERROT!!!!!!!" Ambre cria tellement fort que la petite, surement prise de peur, s'arrêta de pleurer. Elle eut du mal à se retenir de lui sauter au cou. Au lieu de ça, elle s'approcha de lui et posa sa tête sur son épaule, sa main restée libre sur le dos de son frère. Elle n'avait pas vu Pierre-Emmanuel, son Pierrot depuis plus de deux ans, depuis qu'elle était venue rejoindre son père aux USA en fait. Elle n'avait pas eu de nouvelles non plus, pour des raisons étranges. Mais il était là aujourd'hui et c'était le plus important. Quelle bonne surprise! « Mais qu'est ce que tu fais là? Pas que je suis pas contente hein, au contraire! » Elle l'invita à entrer. « Tu m'as manqué! On a plein de choses à se dire.» Il devait être très étonné de la voir avec un enfant. Remarquez, il pouvait penser que ce n'était pas le sien. Puis il ne savait pas non plus qu'elle avait un petit ami et qu'elle s'était découvert une soeur. Ambre s'étonna également de voir qu'il n'était pas venu avec sa petite amie. Ils semblaient tellement amoureux. « Tu n'es pas avec Elyzabeth? »
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MessageSujet: Re: the absence of your company the absence of your company EmptyMer 9 Mar - 5:15

La jeune femme avait décidé de se faire désirer apparemment. Pendant un instant il s'était demandé si il ne s'était pas trompé d'appartement ou si elle était tout simplement pas là. Puis, la porte s'ouvrit, ce qui rassura le jeune homme. Eh bien non, elle n'avait pas changé. Enfin si, un petit peu dans le sens où elle faisait plus âgée, plus femme. Mais elle était toujours aussi belle. Pierre-Emmanuel sourit à cet accueil et se contenta de l'étreindre. Il aurait voulu la serrer plus fort dans ses bras, car tout de même deux années, ce fut long, mais un petit être se logeait dans ses bras. Surement du babysitting. Il ne put résister à l'envie de donner une petite pichenette sur le nez de l'enfant. En tout cas, une chose était sûr, c'est qu'Ambre avait réussi à lui percer les oreilles, mais ça faisait toujours plaisir à entendre.

He he, salut !


C'est qu'après être entré dans l'appartement que le jeune homme lui répondit.

Oh tu sais, je passais juste dans le coin … Puis, j'espère bien que tu sois contente, car bon, des milliers de kilomètres pour venir te voir, ce n'est pas rien. Et toi aussi tu m'as manquer.

Il traina les deux valises derrière lui et les posa dans un coin, le temps qu'il discute et ainsi éviter de déranger. Si ils avaient des choses à se raconter ? Oh, ça oui. Enfin, surement plus du côté d'Ambre, car lui, à part sa rupture, il n'avait rien à signaler à part le fait qu'elle lui manquait terriblement et que par conséquence, parfois, il s'ennuyait. Puis, elle, elle avait déménagé, elle avait dut surmonter le décès de son père, et Pierre n'avait jamais sut si elle avait seule ou non pour surmonter ça. Il jeta un coup d'œil à la petite qu'elle tenait, tout en souriant.

Oui, enfin, je suppose que tu as plus de choses à dire que moi.

Puis, elle évoqua le sujet sensible. Elyzabeth. Son ancienne copine. La raison de sa venue à New York en quelque sorte. A sa question, le cœur du jeune français se serra. Peut être que finalement il ne voulait pas en parler maintenant, surtout que elle, elle semblait heureuse, puis il avait affaire à des retrouvailles, donc il ne voulait pas trop plomber l'ambiance. Il allait se contenter de quelques mots, tout en restant vague.

Oh … Juste … fini.

Il n'en dit pas plus. Il reporta son attention sur le bébé qui était présenté devant lui.

Donc, tu baby-sites ? C'est un bébé américain ?

Pour s'amuser en quelque sorte, il poka le bras d'Anastasia, un sourire niais sur le visage et curieux en même temps. Jamais il n'avait envisagé que le jeune blonde venait d'avoir un enfant. Il n'avait pas reçu de carte de naissance, et aucun de sa famille ne l'avait prévenu. En fait, Pierre-Emmanuel ne connaissait rien de la nouvelle vie d'Ambre. Puis, d'une certaine façon, pour lui, sa petite sœur était encore vierge, hein. Ah ah, non peut être pas à ce point, enfin il espérait pour elle, mais il la connaissait raisonnable, donc elle savait quelles étaient les protections et autre chose. Enfin, il ne pensait pas qu'elle voudrait d'un enfant maintenant. Mais d'un côté pourquoi elle garderait un enfant ? Elle venait d'hériter de la fortune Leroy. Elle était riche, et n'avait donc pas vraiment besoin de gagner de l'argent de cette façon. Ou alors c'était l'enfant d'une de ses amies. Ouais, ça devait être ça. Il se pencha vers elle pour la chatouiller doucement, puis se redressa pour adresser un sourire sincèrement à sa demi sœur. Puis, il opta pour une grimace.

J'espère que je ne te dérange pas … et que je ne l'ai pas réveillé ...

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MessageSujet: Re: the absence of your company the absence of your company EmptyMer 9 Mar - 11:49

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Ambre était tellement heureuse de voir son frère qu'elle aurait pu crier encore et sauter partout comme une gamine. Pierre lui avait tellement manqué... Il avait longtemps été son seul confident, elle lui racontait même plus de chose qu'à sa meilleure amie Alysson. Quand elle était partie, elle lui avait juste dit au revoir en pensant qu'elle le reverrait assez vite. Mais allez savoir pourquoi, elle n'avait donné aucune nouvelles. Il fallait dire aussi que sa vie avait été assez chargée durant ces deux dernières années et pas qu'elle ait eu d'autres chats à fouetter, c'est juste qu'elle avait autre chose en tête. Peut-être qu'il aurait été d'un grand soutien, c'était même indéniable. Elle chassa bien vite ses regrets de sa tête : il était là à présent et tous deux allaient pouvoir rattraper le temps perdu. « Juste de passage? Tu comptes rester combien de temps? » Elle déduit qu'il n'allait pas rester que quelques jours. Comme il l'avait justement souligné, des milliers de kilomètres séparaient la France des Etats-Unis, et ce n'était pas rien donc autant en profiter hein? De toute façon il pourrait rester le temps qu'il voudrait, Fee et Pedro n'y verraient certainement pas d'inconvénients. Il pourrait très bien dormir dans l'ancienne chambre de Lena, ou bien dans la chambre d'amis. La maison était très grande donc. Ambre sourit à son frère. « De toute façon on a pas mal de place ici, donc tu peux rester tant que tu veux. Faut que t'aimes les bébés par contre... » Elle se doutait bien que cette phrase allait intriguer son frère, mais elle ne jugea pas essentiel de développer sa pensée.

Oh ça oui elle en avait des choses à dire. Tellement qu'elle avait peur d'en oublier. Mais les explications viendraient en temps et en heure. Le sujet Elyzabeth était apparemment un sujet fâcheux. Pas que Pierre ait donné un signe quelconque pouvant le prouvé, mais Ambre pouvait le sentir avant même qu'il n'ouvre la bouche. Il avait l'air... mal. Ce qu'il dit ensuite ne vint que confirmer sa crainte. Elle s'assit sur le canapé, entrainant en quelque sorte son frère et posa sa main sur la sienne dans un geste de réconfort. « Oh... Je suis désolée. Je voulais pas... » Pour avoir expérimenté ça l'année passée, Ambre savait à quel point une rupture pouvait être douloureuse. Surtout entre Pierre et Elyzabeth! Elle pensait qu'ils se marieraient et auraient beaucoup d'enfants, s'aimant jusqu'à la fin de leurs jours. Elle s'était apparemment trompée. Puis elle se sentit un peu coupable sur le coup, elle était heureuse, elle avait une famille, alors que lui était à présent seul. Elle qui habituellement avait des coeurs plein les yeux en parlant de Luke allait certainement rester évasive sur le sujet, de ne pas en faire trop. Elle était curieuse de savoir ce qui avait bien pu se passer mais ne voulait pas le blesser un peu plus. Elle se risqua quand même à lui poser la question. « Qu'est ce qui s'est passé? » Heureusement pour elle, le sujet se rapporta vite sur Ana. Ambre laissa échapper un rire quand elle entendit la remarque suivante de son frère. Alors lui aussi n'imaginait pas qu'elle pouvait être maman? Remarquez c'était normal, il ne l'avait pas vu depuis deux ans et demi et il n'avait pu constater l'évolution de la jeune femme. « C'est ma fille Pierrot! Et oui, on peut dire qu'elle est américaine. Son père est américain. » Elle laissa passer un petit instant, laissant le temps à son frère de bien digérer la nouvelle. « Tu t'y attendais pas hein? » En tout cas son frère avait l'air d'avoir déjà adopté la petite. Vu la façon avec laquelle il s'amusait et faisait des grimaces, c'était bon signe. Bien vite elle regretta de ne pas l'avoir mis au courant plus tôt, il aurait fait un bon parrain. Elle tendit la petite vers son frère : « Tu veux la prendre? Elle s'appelle Anastasia, mais elle est plus connue sous le nom de princesse. » Enfin, Ambre sourit à sa dernière question. « Tsss bien sur que non tu déranges pas! Jamais! Et non, tu ne l'as pas réveillé. Elle dort très mal en ce moment. »
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