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BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.

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MessageSujet: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyDim 18 Déc - 1:38

BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  Tumblr_lltul0tQJI1qfb5cjo1_500
« BESOIN DE RIEN ENVIE DE TOOOOOI AH AH. » Aspen déboula dans la chambre de son ainé, tel un ouragan et sauta sur le lit de ce dernier, à plat ventre. La tête enfouie dans les coussins, elle gesticulait dans tous les sens, et émettait des bruits étouffés. C'était un spectacle assez spécial qu'elle offrait à voir, et on aurait dit qu'elle se débattait parce qu'elle était attaquée par une quelconque force obscure possédant le lit. Ses cris eux, faisaient penser à des cochons qu'on égorgeait. Bref, c'était assez drôle et cela eut pour effet de faire partir notre chanteuse du dimanche dans une crise de fou rire. Il était rare de voir la blonde dans un tel état. Avant toute chose il est indispensable de préciser qu'elle n'avait ingurgité aucune substance illicite ni consommé d'alcool ou toute autre chose pouvant la transporter dans cet état d'euphorie. « COMME JAMAIS ENVIE DE PERSOOOO OH OH OH NE. » chanta t-elle tout en continuant de remuer les fesses. C'était Noël et elle était heureuse. Noël était son moment favori de l'année, et en cette période elle se trouvait changée. Plus sociable, plus zen, plus souriante. Plus vivable quoi. Elle passait presque tout son temps avec ses frères et sœurs, chose impensable le reste de l'année. Mais le vingt cinq décembre était une fête vraiment familiale, et elle ne se voyait déroger à la règle pour rien au monde. Le reste du temps elle passait une fois par semaine minimum. Rarement plus. Elle avait eu beaucoup de reproches de leur part, mais ils avaient tous finis par s'y faire. La (belle?) vie à Silverthorne étaient terminée, et ils n'avaient plus à partager leur immense maison. Enfin ça n'avait pas forcément était un mal pour tout le monde, mais l’intéressée en avait vite eut marre. Si bien avant de partir pour la grande ville, elle avait été d'accord pour continuer à vivre avec tout le monde, deux semaines avant, elle avait changé d'avis. Elle avait trouvé par chance un appartement pas trop loin de Columbia. C'était plus fort qu'elle, son calme et sa solitude, elle y tenait, et elle n'avait plus envie de subir cette omniprésence de tant de personnes sur son dos. Elle était bien dans sa petite chambre, entourée de son petit salon et de sa petite salle de bain. Puis pour le peu de temps qu'elle y passait... Ça aurait été pareil remarquez, si elle était restée vivre avec tout le monde. Elle aurait continué de partager son temps entre sa maison, ses cours, son travail chez Starbucks, la bibliothèque universitaire et le van de Denva. Elle se sentait moins coupable grâce à cette excuse (même si elle ne ressentait de la culpabilité que très rarement.) D'un seul coup, elle fit volte face et se retrouva allongée sur le dos. Après quoi, elle se releva doucement jusqu'à se retrouver en position assise. Son frère devait la prendre pour une folle. Folle étant un euphémisme évidemment. « Je t'aime, je t'aime, tu m'as manqué, je t'aime. » dit-elle toute enthousiaste. Mais où diable était passée la véritable Aspen?



Dernière édition par Aspen McDaniels le Mar 21 Aoû - 3:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyLun 19 Déc - 23:41


Phoenix cessa subitement de siffloter. Une espèce de furie débarqua dans sa chambre, chantant très fort et très faux aussi. Cette furie, c'était Aspen, sa chère et tendre sœur, qu'il affectionnait tout particulièrement. Ou du moins, il le croyait. Jusqu'à ce qu'elle se jette sur son lit. Mais qui était cette fille ? Il cligna plusieurs fois des yeux, totalement déconcerté par le spectacle qui s'offrait à lui. Il dévisagea la blonde qui se déchaînait sur son lit, perplexe. C'est à ce moment là qu'Aspen se mit à pousser des cris grotesques, des cris d'animaux qui ressemblaient plutôt à des grognements. Phoenix pouffa, et Aspen, elle, explosa de rire. Son frère haussa les sourcils sans détourner le regard. Comment regarder autre chose qu'une espèce de malade mentale en train de faire une crise d'hystérie ? « COMME JAMAIS ENVIE DE PERSOOOO OH OH OH NE. » C'en était trop. Phoenix se mit à rire de plus belle, et se leva de la chaise où il était installé jusqu'à lors. Il avait entrepris de faire quelques retouches de photos qu'il avait prises d'un ami, jusqu'à ce qu'une folle jeune femme débarque dans sa chambre. Il se dirigea vers son lit, baissant les yeux vers la jeune fille.

Il la regarda attentivement. C'était Aspen, sans aucun doute. Du moins, c'était le corps d'Aspen. Il en était certain. Il fronça les sourcils, car elle avait cessé de bouger l'espace d'une seconde. Inquiet, il avança très lentement sa main vers le dos de la jeune fille, envisageant ainsi de voir si elle était toujours en vie. C'est à ce moment précis qu'elle se retourna d'un coup, dévoilant son visage possédé par le démon. Phoenix fut si surpris qu'il fit un bond de quinze mètres, et se cogna le genou contre sa table de nuit. Il riait et grimaçait en même temps. Reprenant ses esprits, il posa son regard sur Aspen qui s'était assise. « Je t'aime, je t'aime, tu m'as manqué, je t'aime. » Phoenix cessa de rire, se laissant tomber à ses côtés, et là, il lui fit un très large sourire. Et puis il fronça les sourcils. Il passa sa main sur son menton, se grattant machinalement la barbe pour montrer son étonnement. « Vraiment, je suis sûr que je n'ai rien fumé du tout aujourd'hui, et rien bu non plus. Alors … » Profitant du fait qu'elle était immobile, il attrapa le visage d'Aspen entre ses mains et l'amena tout près du sien, puis il tourna son visage dans tous les sens comme s'il examinait attentivement. Au bout de quelques secondes il la lâcha. Il attendit encore quelques secondes avant de parler, les sourcils fronçés. « Qui-êtes vous pour avoir pris possession du corps de ma sœur ? Sortez de là tout de suite ! » Pour illustrer ses paroles, il donna deux gifles à la jeune fille, puis lui pinca le nez, tout en prenant soin bien sûr de ne pas y aller trop fort car il connaissait sa force même s'il avait parfois du mal à la maîtriser.



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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyMar 20 Déc - 23:04

Aspen s'amusait de voir quel point son frère était déconcerté. Il fallait cela dit avouer qu'elle offrait un spectacle étonnant et pour le moins inhabituel. D'habitude si discrète, réservée et dans son coin, ne participant jamais aux effusions de joie collective de la fratrie, elle s'était totalement lâchée, comme si elle laissait sortir, exploser même, toute l'énergie qu'elle avait retenu prisonnière en elle. C'était la même démarche que quand on refoulait de mauvaises choses, des choses qui nous faisaient mal au point d'en être dévoré de l'intérieur. Il fallait bien que ça sorte un jour. C'était exactement ce qui était entrain de se passer pour Aspen : un des côtés de sa personnalité, le joyeux, celui qui se défoulait, aimait les marques d'affections, aimait les gens tout court, était entrain de consumer et de prendre le dessus sur la partie d'Aspen que tout le monde aimait ou n'aimait pas et connaissait. C'était peut-être le dragibus qu'elle avait englouti plus tôt dans la journée? Ou c'était peut-être dû à son énervement après sa journée de travail? Elle n'aurait pu l'expliquer. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle avait besoin de tout laisser sortir et de se défouler.

Phoenix s'était laissé tomber vers elle. Son sourire fit sourire Aspen de plus belle. Un peu mieux et elle se serait encore mise à rire, à voir son frère aussi perplexe. « Vraiment, je suis sûr que je n'ai rien fumé du tout aujourd'hui, et rien bu non plus. Alors … » Ah ses frères et les substances illicites/rendant euphorique... Denver et Phoenix étaient des spécialistes en la matière. Ils s'étaient trouvé des stratagèmes depuis le temps, pour sortir fumer en toute tranquillité sans éveiller les soupçons. Aspen les avait capté depuis bien longtemps, évidemment. Comme pour son jumeau, la jeune femme avait fait la morale à son ainé, jusqu'à qu'elle s'aperçoive que ça ne servait à rien. Elle avait donc cessé, en espérant qu'un jour il revienne sur le droit chemin. Par contre, si elle tolérait ça, elle n'acceptait pas qu'ils fument devant elle. L'odeur lui était insupportable et ils étaient presque pitoyable à voir quand ils étaient vraiment high. « Ça alors! Une première! » dit elle en le fixant dans les yeux.

C'est alors que Phoenix lui attrapa le visage et la tourna dans tous les sens. Il était entrain de l'examiner de près, et c'était assez désgréable. Mais bon, c'était compréhensible en même temps. Aspen n'agissait jamais comme ça et il était légitime pour lui de vérifier toutes les hypothèse quant au pourquoi du comment de ce comportement. « Qui-êtes vous pour avoir pris possession du corps de ma sœur ? Sortez de là tout de suite ! » Aspen soupira et haussa les épaules. « Tu n'es pas content de me voir joyeuse? Ou de me voir tout court? » Elle prit un air vexé. Tout le monde se plaignait tout le temps qu'elle n'était pas affectueuse, or là, elle l'était. Personne n'était jamais content dans cette maison. Elle reçut ensuite deux gifles de la part de son grand frère, et un pincement de nez en plus. Voilà comment elle était remerciée! Par de la torture. En guise de réponse à cette violence non méritée, elle donna un grand coup dans l'épaule de Phoenix. « Héééé! » Elle se leva ensuite, fusillant son frère du regard. « Si c'est une manière de me prouver ton amour et bien tu t'y prends très mal. Je ne suis pas vraiment portée sur le sadomasochisme. »



Dernière édition par Aspen McDaniels le Mar 21 Aoû - 3:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyMer 21 Déc - 18:36


« Tu n'es pas content de me voir joyeuse? Ou de me voir tout court? » Phœnix roula des yeux. Bien sûr qu’il était content. Il était même terriblement heureux ! Il était content de la voir, sa chère sœur qui avait déserté la résidence familiale depuis un moment déjà, et qu’il voyait peu, ou du moins, pas assez à son goût. Aspen passait son temps à étudier, ou à étudier, ou bien encore à étudier. Phœnix n’avait rien contre les études, il trouvait même ça plutôt honorable … Et il n’avait rien contre Aspen non plus à vrai dire. Il en avait contre le fait qu’elle se donne corps et âme à ses études, au détriment de sa famille. Les moments passés avec Aspen devenait plus rares, et pourtant, dieu seul sait à quel point Phœnix les appréciait. Phœnix se rappelait le temps passé, quand encore ils vivaient sous le même toit … Il se rappelait à quel point il était insupportable, désagréable avec elle, il ne pouvait pas oublier le plaisir qu’il avait à la voir s’énerver. Il songea que certaines fois, il aurait pu, et dû, profiter davantage des moments où elle était là pour partager quelque chose avec elle, quelque chose qui les lie un peu plus. Rien qu’un peu. Il s’égara un instant, regardant sa sœur avec affection. Et puis il fut interrompu par un violent coup dans l’épaule auquel il répondit par un cri grave. « Si c'est une manière de me prouver ton amour et bien tu t'y prends très mal. Je ne suis pas vraiment portée sur le sadomasochisme. » Aspen était levée à présent, et elle le dévisageait avec toute la haine du monde. Phœnix pouffa, tenta de retenir son rire mais n’y parvint pas. Il se leva alors, juste devant elle, et plongea son regard dans le sien avec arrogance, redevenant subitement très sérieux. Après une longue minute où il la défia du regard, il brisa le silence « Je te prouve mon amour comme je veux espèce de guenon. T’es complètement timbrée, tu le sais ça ? »

Il s’empara de ses poignets sans qu’elle ait le temps de réagir, et il la fit basculer sur le lit, se jeta sur elle en grognant tel un animal, comme Aspen l’avait fait un peu plus tôt. Il lui ébouriffa les cheveux et coinça ses bras pour ne pas qu’elle se débatte, puis il lui souffla dans le cou car il savait qu’elle était très sensible à ce genre de chatouille. Au bout de quelques minutes il s’arrêta, l’air rieur, et contempla sa sœur qui ne ressemblait plus à grand-chose. « C’est comme ça que je t’aime, moi, Aspen. » Il lui lâcha les poignets, attendit un instant puis lui déposa un baiser sur le front. « Tu m’as manquée aussi. » Il lui fit une grimace, puis bascula à côté d’elle et décida de s’asseoir. Il était un peu essoufflé, et il prit une inspiration tout en tirant sur son t-shirt froissé pour lui redonner un peu d’allure. Il jeta un regard à Aspen, et constata que quoi qu’il arrive, il aurait toujours plus d’allure qu’elle à cet instant précis. Un large sourire illumina son visage. Il était vraiment heureux qu’elle soit venue. Il ne l’avait pas vue rire de la sorte depuis … Depuis la guerre de Sécession, au moins. Il se demanda ce qui avait bien pu lui donner envie de venir ici, elle qui, d’ordinaire, évitait soigneusement toutes les démonstrations affectives ou les rituels familiaux. N’attendant pas d’explications pour le moment il se contenta de garder le sourire, ancrant dans sa mémoire ce moment privilégié qu’il avait longtemps attendu.




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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyMar 27 Déc - 21:26

De tels moments entre Aspen et Phoenix étaient rares, bien trop rares malheureusement. Même du temps où ils vivaient sous le même toit, à Silverthorne, elle n'avait que peu de souvenirs en tête concernant des moments passés à eux deux. Ce qui était triste en y réfléchissant. Tout le comportement de la jeune femme vis à des marques d'affection était triste. Comme si elle y était allergique, elle fuyait quand elle sentait un câlin ou un bisou affectueux arriver. Elle ne savait pas l'expliquait ; ça la gênait un point c'est. Elle ne trouvait pas ça naturel, elle n'arrivait pas à se laisser aller aux étreintes. Elle avait toujours cet air étrange, comme si elle est prisonnière, qu'elle vivait le plus horrible des cauchemars. Même petite elle n'était pas très câlins. Surtout pas avec sa mère, un peu plus avec son père. Même avec son jumeau, c'est pour dire. Ils ont pourtant partagé beaucoup, à commencer par le ventre de leur mère pendant neuf mois! Disons plutôt qu'elle considère plus les injures comme des surnoms affectueux, ou les coups dans les épaules, ou autre part, comme des marques de son amour. Même son psychologue de père n'a pas su l'expliquer. Peut-être avait-elle un réel problème? En tout cas, au fond, fin fond d'elle-même, elle savait qu'elle aimait ses frères et soeurs et espérait fort qu'elle puisse leur rendre leur affection. Elle le faisait à sa façon cependant, mais d'une façon maladroite. Toujours debout à côté du lit, elle redonna un coup dans l'épaule de Phoenix qui s'effondra de plus belle. « C'est toi la guenon oui! » Elle s'arrêta un instant, prit son menton de la main droite, fit mine de réfléchir très sérieusement. « Quoi que non avec ton aspect de fillette, tu es plutôt un petit, tout petit, riquiqui, bébé chimpanzé. Ou une coccinelle. Ouais t'es une coccinelle. »

Après ça, le brun lui attrapa les poignets sans prévenir. Et sans qu'elle ne s'en rende compte non plus, elle atterrit sur le lit, allongée sur le dos. Son idiot de frère se jeta sur elle en grognant tel un animal bizarre, auquel elle n'aurait pu donner un nom. Un espèce de mélange entre le sanglier et le corbeau. Il lui coinça ensuite les bras, et se mit à lui souffler dans le cou, chose dont elle avait horreur, soit dit en passant. Elle ne pouvait rien faire ainsi, et battait des pieds tant bien que mal. Ses coups n’atteignaient même pas le jeune homme qui continuait à la malmener. On aurait dit en bébé chien essayant de nager, sur le dos, et l'eau en moins. Quand il s'arrêta enfin, la pauvre ne ressemblait plus à rien. Ses cheveux blonds partaient dans tous les sens, et elle n'y voyait pas grand chose. Elle distinguait à peine l'air rieur de Phoenix tant le voile blond était imposant. C'était qu'elle en avait une belle, de tignasse. Elle soupira, faisant ainsi voler les cheveux qui recouvraient son visage. « Aime moi moins fort alors? Je suis sure que je vais avoir plein de bleus demain. » Et un regard de chien battu, un. Sa lèvre inférieur s’avança légèrement, et se mit à trembler. Il n'avait aucune chance de résister avec ça. Si Aspen ne s'en servait jamais, elle avait tout de même quelques atouts pour elle.

La manière que Phoenix avait de lui prouver son amour était quelque peu semblable à la sienne après tout. Elle se releva tant bien que mal, et resta appuyée sur ses coudes. Elle regardait Phoenix dans les yeux. Celui ci vint s'asseoir à ses côtés, lui fit un baiser sur le front, ainsi qu'une grimace. Elle eut d'abord un mouvement de recul, puis la tira la langue. Il savait qu'elle n'aimait pas ça non plus, mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait s'empêcher de lui faire subir les choses qu'elle ne supportait pas. « Pourquoi tu souris bêtement? T'as l'air de l'idiot du village. » Un parfait exemple de sa propre définition de mot d'amour.

Ah ça lui avait manqué de se lâcher de cette façon, et de passer du temps avec son frère. Pourquoi n'aimait elle pas ça déjà? Elle ne s'en souvenait plus vraiment. Après des années à se dire qu'elle ne le supportait pas, elle avait oublié le pourquoi, ce qui était ridicule en soi. Peut-être était ce l'idée qui lui paraissait désagréable, pas le fait. De toute façon après ça, son fou rire et ce moment bénéfique, elle n'allait pas attendre bien longtemps avant de recommencer. Ca ferait une bonne résolution pour la nouvelle année tiens. Il n'est jamais trop tard pour changer. « C'est bizarre de dire ça, mais tu m'as manqué aussi. Beaucoup. » Un peu mieux et elle le prendrait dans ses bras, mais bon faut pas trop pousser non plus. Elle continua sur la lancée "remise en question et émotions"« Et je suis désolée d'être aussi distante, de ne jamais venir vous voir. En fait je pense, et ça doit paraitre aussi bizarre qu'à toi de dire ça, que je consacre trop de temps à mon travail. Je ne le fais pas exprès, c'est ma nature, et j'en ai besoin, mais il faut que j'apprenne à partager mon temps. Dorénavant tu m'auras beaucoup plus souvent sur le dos. » Puis peut-être même qu'elle pourrait laisser son appartement un temps et venir "camper" dans la maison familiale ici, à Staten Island. Enfin ça elle se retiendrait de le dire pour le moment.


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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyDim 1 Jan - 23:31


Une coccinelle. Une coccinelle, sérieusement ? Phoenix avait arqué les sourcils d'un air estomaqué. Il n'avait pas cherché longtemps pour comprendre qu'il n'avait aucun point commun avec une coccinelle, et d'ailleurs, c'était le dernier animal auquel on pouvait comparer Phoenix. Il était loin de pouvoir voler, il n'était pas minuscule et encore moins tacheté de points noirs. Phoenix préféra considérer cette comparaison comme l'illustration de la folie de sa soeur. Aspen était vraiment, réellement, indéniablement timbrée. Il ne s'était pas trompé là-dessus. Elle n'avait peut être pas la carrure d'une guenon, mais elle en avait l'intelligence. Phoenix s'inquiétait d'avoir une famille pareille.Et plutôt que de faire allusions aux neurones de sa soeur, le jeune homme avait préféré lui déclarer la guerre en la poussant sur le lit. L'instinct animal, peut être ? Ce genre de truc était dans leurs gênes. La bataille avait été acharné, mais comme toujours Phoenix avait triomphé, laissant sa cadette dans un piteux états. Dommage pour le brushing ! Une fois la tempête passée, Aspen s'était risquée à dire « Aime moi moins fort alors? Je suis sure que je vais avoir plein de bleus demain. » Ponctuant cela d'une tête de chien battu, Phoenix avait d'abord été attendri, avant de finalement fronçer les sourcils et dire « Tu ne ressembles plus à une guenon avec cette tête, t'es pas drôle ! » Il soupira, regardant longuement sa soeur, puis lança « Et puis pour tes bleus, t'inquiètes pas Aspichou. Y a de la crème dans la salle de bains. » Phoenix leva les yeux, en pleine refléxion. Son sourire s'effaça subitement. « Je crois qu'elle est périmée. » Phoenix fit un sourire malicieux tout en haussant les épaules d'un air faussement désolé.

« Pourquoi tu souris bêtement? T'as l'air de l'idiot du village. » Phoenix roula des yeux. Il ne pouvait même plus lui montrer son amour sans se faire rembarrer ! Il répondit en ronchonnant « Rooooh dis donc c'est que t'es chiante toi quand tu t'y mets ! Je souris si je veux ! » Et pour illustrer ses dires il lui fit un sourire encore plus niais, se rapprocha d'elle et lui donna des coups de cheveux ( oui, ça existe ) pour l'énerver. Phoenix avait oublié à quel point il aimait l'énerver. Finalement, c'était d'autant plus drôle quand elle ripostait, car à vrai dire, Phoenix se lassait de plus en plus d'essayer d'attirer son attention lorsqu'elle ne daignait pas lever la tête de ses bouquins. Si seulement il avait su qu'Aspen viendrait vers lui, comme ça, à l'improviste ! Elle lui avait tellement manquée. Cette fois, il ne contrôla pas tellement son sourire niais. Des tas de souvenirs lui vinrent à l'esprit, parfois dénués d'intérêts, parfois symboliques. Il n'avait jamais douté de l'intensité de leur lien, mais ces derniers temps, la distance qui les séparait avait effrayé Phoenix. Il avait subitement eut peur que leur attachemment devienne de moins en moins fort, et qu'ils finissent pas s'y faire. Non, maintenant qu'il la regardait, il ne pouvait pas s'y faire. Il savait qu'il ne tolèrerait pas la voir loin de lui trop longtemps. C'était sa petite soeur après tout, au diable les études, la vie active, au diable les conformités, Phoenix aimait quand Aspen et lui redevenaient simplement ce qu'ils étaient, des frères et soeurs, heureux et puérils. « C'est bizarre de dire ça, mais tu m'as manqué aussi. Beaucoup. » Le jeune homme regarda Aspen, dans les yeux, et un sourire qu'il ne contrôla pas vint se dessiner sur ses lèvres. Il sentit son coeur se serrer parce qu'il voyait qu'elle était sincère, et il l'avait rarement vue aussi vraie dans ses propos. Il sentait son amour, là, venir droit dans son coeur, et bizarrement sa gorge se serra. Phoenix n'était pas du genre très porté sur les sentiments et tout le tralala. Mais là, à regarder Aspen, il aurait presque pu l'attraper et la serrer de toutes ses forces. Il n'en fit rien. Il n'était pas sûr que ce soit nécessaire pour ce moment, à vrai dire ses paroles suffisaient amplement, bien plus que les gestes. « Et je suis désolée d'être aussi distante, de ne jamais venir vous voir. En fait je pense, et ça doit paraitre aussi bizarre qu'à toi de dire ça, que je consacre trop de temps à mon travail. Je ne le fais pas exprès, c'est ma nature, et j'en ai besoin, mais il faut que j'apprenne à partager mon temps. Dorénavant tu m'auras beaucoup plus souvent sur le dos.. » « Je comprends. » Phoenix pouffa, amusé parce qu'il venait de faire. C'était à peine si elle avait eu le temps de finir sa phrase. Avec confusion, il poursuivit « Je veux dire, je comprends ... Je comprends pour tes études, je l'ai toujours compris. Et je suis vraiment fier de toi tu sais. » Il attrapa sa main sans lui demander son avis, et posa ses yeux sur celle-ci. Quelques secondes passèrent avant qu'il reprenne, levant les yeux vers elle « Mais je serais ravi, vraiment ravi que tu viennes plus souvent. Me traiter de coccinelle. Même si je n'ai rien d'une coccinelle ! » Il fit un sourire « Je suis désolé Aspen, je passe mon temps à te casser les pieds. Si tu prends la résolution de partager mieux ton temps, alors je prends celle d'être moins chiant. » Phoenix avait l'impression de se trouver à la fin d'un conte pour enfant. Tous les problèmes qui se résolvaient facilement, tous les coups de gueules, les disputes, oubliés. Phoenix se mit à ricanier à cette idée « Bon, tant qu'on est dans l'était d'esprit bisounours ... Viens là ! » Il ouvrit grand ses bras pour qu'elle y vienne ( de préférence ) et lui fit un large sourire sincère. Il devait avoir les yeux brillants d'un imbécile heureux mais ça lui était égal.



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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptySam 4 Fév - 0:06

Aspen soupira et fit la grimace en pensant à corps tout couvert de bleus. Qu'est ce qu'elle allait être sexy... Enfin, c'était pas comme si beaucoup avaient l'honneur de voir son corps. La jeune femme jeta un regard noir à son frère quand celui ci haussa les épaules. Il semblait n'en avoir vraiment rien à faire. « Ouais et bah tu sais quoi, tu prends ta voiture, ou ton skate, ou t'y vas à pieds j'en ai rien à foutre, mais tu me ramènes un truc qui va me guérir. OH et essaye encore m’appeler Aspichou... c'est pas des bleus que tu vas avoir. Je pense que je préfère encore que tu m'appelles Guenon. » Elle mit ensuite sa main sur son front d'un air faussement dramatique. « Je souffre tellement. TELLEMENT. » dit-elle tout en insistant bien sur le dernier mot, tant dans l'intonation de sa voix qu'avec son regard.

Le problème avec Aspen, c'était que vous aviez beau lui montrer tout l'amour dont vous disposiez à son égard, elle ne recevait pas les mêmes signaux que les gens normaux. Comprenez par gens normaux les personnes qui n'avaient aucun problème avec les marques d'affection et les démonstrations d'amour. Sans aller jusqu'à là, elle prenait presque ça comme une injure, ou quelque chose de négatif plutôt. Elle n'aimait pas ça, ça lui procurait des sensations bizarres, un gêne dans le corps, quelque chose qu'elle ne souhaitait pas particulièrement vivre. Ça ne voulait pas dire qu'elle n'aimait pas les personnes qui faisaient ça, elle avait juste une manière différente de le montrer. Par exemple appeler son frère une coccinelle (et encore ça c'était plus gentil) était un parfait exemple de ce qu'elle appelait un compliment.

Phoenix lui offrit un sourire encore plus niais que le précédent, pour l'agacer sans aucun doute. Aspen se voulait sérieuse, boudeuse, et essaya tant bien que mal de ne pas sourire à son tour. Elle se mit même à rire. Il avait peut-être l'air idiot, mais pour le coup ce n'était pas si grave. Après tout il n'y avait qu'elle avec lui, et il était habitué à ce qu'elle le traite d'idiot. C'était même devenu son deuxième ou troisième prénom à force. En tout cas, il avait énormément de patience. C'était peut-être ça l'amour fraternel? Supporter son frère ou sa sœur et ne jamais laisser tomber, même si celui-ci faisait tout pour vous repousser. Aspen n'était pas facile à vivre, et pourtant aucun ne lui avait tourné le dos. Enfin en même temps... Tous les enfants McDaniels étaient un peu perturbés, chacun à leur façon, et c'était ces originalités qui les rapprochaient et les maintenaient soudés. Elle ne lui répondit pas, et le regarda lui donner des coups de cheveux. (i don't even know what it means BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  1656269883) Après quoi, il lui sourit de plus belle, et ils partagèrent un moment un peu moins léger, plein de sincérité et d'amour. Ça devait être beau à voir comme scène, s'ils avaient été dans un film sur que les spectateurs qui riaient sans doute aux larmes depuis le début avaient à présent des larmes d'émotion aux yeux.

S'en vient ensuite le moment émotion par excellence. Celui où le pardon arrivait, ainsi que les solutions à tous les problèmes, les remises en questions, tout ça quoi. Savoir que Phoenix était fière d'elle et ne lui en voulait finalement pas pour toute l'indifférence dont elle avait pu faire preuve depuis toujours, et encore plus depuis qu'elle était à New York et qu'elle avait commencé a étudier à l'université, lui enleva une once de culpabilité. S'il approuvait et comprenait, cela ne pourrait que la pousser à faire des efforts. C'était déjà en bonne voie. Quand il prit sa main, elle ne bougea pas. Ça c'était du self control! Avant elle aurait simplement retiré sa main d'un geste brusque, avec un regard noir en prime si elle était en grande forme. « Tu sais ça me touche beaucoup ce que tu me dis là. Je pensais que vous ne compreniez pas... Enfin c'est pas ça qui m'empêche de travailler de toute façon, mais c'est toujours encourageant de savoir que quelqu'un croit en nous. T'es une gentille coccinelle. » Elle se mit à sourire de plus belle. « Je t'interdis d'arrêter de me casser les pieds. C'est drôle, et puis ça constitue nos seuls moments d'interactions. Qu'est ce qu'on ferait à part ça? Ca me plait de te rembarrer, de te frapper, de mal te parler. T'es un peu mon défouloir. Grâce à toi on va dire que j'évacue la pression et ça fait du bien aussi. Donc s'il te plait, n'arrête pas. » Quand il prononça le mot bisounours, Aspen sentit que la suite n'allait pas spécialement lui plaire. Et elle avait raison. Son frère ouvrit les bras pour qu'elle vienne lui faire un câlin. Elle retint une grimace, puis s'avança, les bras ouverts également. Elle avait promis de faire des efforts, elle ne pouvait pas ne pas le faire et s'arrêter en si bon chemin. Elle posa sa tête sur l'épaule de son ainé. Ce n'était pas si horrible que ça en fait. Peut-être que finalement, c'était l'idée qu'elle s'était toujours faite des câlins qui lui déplaisaient, et non pas le câlin en lui-même. « T'as conscience qu'on est tombé en plein mélo hein? » dit-elle tout en se reculant.



Dernière édition par Aspen McDaniels le Mar 21 Aoû - 3:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyLun 20 Fév - 22:07


« Ouais et bah tu sais quoi, tu prends ta voiture, ou ton skate, ou t'y vas à pieds j'en ai rien à foutre, mais tu me ramènes un truc qui va me guérir. OH et essaye encore m’appeler Aspichou... c'est pas des bleus que tu vas avoir. Je pense que je préfère encore que tu m'appelles Guenon. » Phoenix leva les yeux au ciel, puis soupira tout en regardant sa sœur avec un brin de malice dans les yeux « Le meilleur remède c’est de manger des carottes. Je t’assure, ça marche ! Et en plus ça te rendra aimable... » Et puis Aspen prit un air de pauvre fille martyr, ce qui fit sourire Phoenix. Sa sœur était vraiment douée pour ce genre de plaintes pas du tout exagérées ! « Je souffre tellement. TELLEMENT. » Cette fois Phoenix se mit à rire de bon cœur, sans détacher son regard du visage de sa sœur qui semblait faire une grimace ou un truc du genre pour exprimer sa douleur. Drama queen. Il tapota l’épaule d’Aspen avec compassion, voulut s’arrêter de rire mais ne fit que pouffer de plus belle. Aspen était tellement drôle quand elle se la jouait victime ! Il songea que c’était sûrement pour cela qu’il passait son temps à la frapper ou à l’énerver. Il n’y avait rien de mieux que de voir le regard furieux d’Aspen McDaniels. Il devrait le prendre en photo, un de ces jours.

Après l’épisode des coups de cheveux, les deux McDaniels semblèrent se calmer, et ce fut le moment émotion, le genre de scène avec la musique de violons qui fait chialer les grand-mères. « Tu sais ça me touche beaucoup ce que tu me dis là. Je pensais que vous ne compreniez pas... Enfin c'est pas ça qui m'empêche de travailler de toute façon, mais c'est toujours encourageant de savoir que quelqu'un croit en nous. T'es une gentille coccinelle. » Aspen lui lança un large sourire auquel Phoenix répondit sans vraiment s’en rendre compte. Spontanément. C’était son cœur qui contrôlait « Je t'interdis d'arrêter de me casser les pieds. C'est drôle, et puis ça constitue nos seuls moments d'interactions. Qu'est ce qu'on ferait à part ça? Ca me plait de te rembarrer, de te frapper, de mal te parler. T'es un peu mon défouloir. Grâce à toi on va dire que j'évacue la pression et ça fait du bien aussi. Donc s'il te plait, n'arrête pas. » Phoenix laissa échapper un petit soupir amusé, puis haussa les sourcils « Très flatteur, Aspichou ! Un défouloir… Vraiment t’as de la chance que je sois un frère parfait et que je fasse comme si c’était un compliment, parce que normalement ça mériterait une baffe ! » Mais au lieu d’une baffe il lui ouvrit les bras comme jamais, sentant que c’était le moment ou jamais de partager un peu d’affection. Il s’attendait à ce qu’elle lui tape dans la main, ou bien à ce qu’elle lui foute le pire rateau de l’histoire, mais elle n’en fit rien. Elle se laissa aller et vint étreindre son frère avec un peu d’hésitation, mais c’était déjà ça. Phoenix la serra un peu plus fort, avec un peu plus d’assurance qu’il n’en avait eu auparavant avec elle. Il voulait être sûr qu’elle était là, et qu’elle ne partirait pas. Et à sa plus grande surprise elle ne le dégagea pas. Pourtant, dieu seul sait à quel point Aspen détestait ce genre de gestes ! Finalement elle dessera leur étreinte, et Phoenix poussa un soupir, le sourire aux lèvres « T'as conscience qu'on est tombé en plein mélo hein? » Phoenix la regarda un moment, puis répondit « Mais chut,fallait pas le dire ! J’étais sur le point de verser une larme là, t’as gaché tout ! » Il fit mine d’être déçu, détournant le regard. Il n’était pas très doué pour bouder et il s’en rendit compte rapidement, retrouvant une mine amusée « Puis c’est pas si mal comme mélodrame ! Tu t’en sors plutôt bien je trouve, pour quelqu’un qui ne donne que dans la comédie… » Il lui fit un large sourire et lui pinca la joue. Elle avait vraiment une tête de taupe comme ça.

Phoenix fit un bond sur le lit, puis se mit à parler très fort comme s’il venait d’avoir une illumination « Oh tu sais quoi Aspichou ? On devrait se faire un ééénormeee goûter ! On va se faire des frites ? Ah et Ruth a aussi racheté des Kinders délice rien que pour toi ! Ca va être le repas du siècle sis’ ! » Phoenix se leva en furie, empoigna la main de sa sœur et la tira hors de la chambre sans faire attention à ce qu’il faisait, si bien qu’il marcha sur un t-shirt de Madi qui trainait par terre. Ils dévalèrent l’escalier sans se casser quoi que ce soit, et atteignirent rapidement la cuisine. Phoe lâcha enfin la main d’Aspen, puis commença à ouvrir les placards et à sortir tout un tas de trucs. Ensuite il attrapa un paquet de frites et sortit la friteuse. Un large sourire aux lèvres il se tourna vers sa sœur, et l’habilla d’un tablier vert et rose fluo qui appartenait à Ruth. « Très sexy. Tu vas faire des ravages comme ça ! »



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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyDim 26 Fév - 12:34

Aspen n’était pas très à l’aise avec ce genre de moments d’émotions, plein d’affection, d’amour, de câlins. Elle avait toujours refusé de partager de tels contacts avec ses frères et sœurs ou tout simplement ses proches même si ces gestes auraient été des choses normales entre personnes de la même famille. La jeune femme avait donc pris sur elle pour offrir ça à son ainé qui avait dû être sacrément surpris. Elle avait même la sensation d’avoir fourni l’effort du siècle et de mériter une récompense. Enfin ça elle n’allait pas le dire, même un robot comme elle savait qu’elle ne devait pas gâcher une telle scène. Elle se contenta alors de sourire tout en haussant les épaules comme si ce qu’elle venait de faire était anodin, no big deal.

Phoenix se mit ensuite à s’agiter soudainement, brisant le silence et l’émotion, ce qu’Aspen n’avait pas osé faire. Elle arqua un sourcil, se demandant ce qu’il lui arrivait – Etait-il fou ? Une force supérieure venait-elle de le posséder ? Ah non, c’était simplement son estomac qui semblait crier famine. « Des frites ? » Aspen fit une grimace en pensant à l’odeur d’huile et de graisse qui s’emparerait très vite de la maison. Elle se laissa cependant entrainer par son ainé, faisant attention à ne pas se payer un mur ou une porte qui se mettait sur son chemin tandis qu’elle courait presque derrière lui. Les escaliers arrivèrent bien vite sous ses pieds, et plusieurs fois elle manqua de louper une marche. C’était un miracle qu’ils n’aient pas fait de roulé boulé et qu’ils n’aient pas terminés leur course les quatre fers en l’air, aux pieds des escaliers. Contente d’être arrivée saine et sauve en bas, elle souffla. L’appel de la nourriture était trop fort pour Phoenix, il était donc naturellement excusé.

Arrivés dans la cuisine, Aspen s’arrêta dans l’encadrement de la porte et laissa faire son frère. Elle le vit sortir la friteuse et un paquet de frites. Ils n’avaient semble-t-il pas la même conception du gouter où pour la jeune femme devaient régner sucreries et autres aliment ultra-caloriques que les mannequins taille zero osaient à peine regarder de peur de prendre du poids rien que par cette simple action. Elle lui rendit tout de même son sourire et ne put retenir une remarque. « Fais attention à ne pas te faire mal avec la friteuse, c’est lourd les appareils ménagers ! » Elle se mit ensuite à rire. Rire qui se stoppa net quand Phoenix vint l’habiller d’un affreux tablier rose et vert fluo – le genre de truc qu’elle aurait pu sans problème mettre la nuit à vélo, sur une route non éclairée. Cette chose appartenait à Ruth, leur mère, et si elle n’avait pas son mot à dire quant aux choix vestimentaires de sa mère, elle ne les cautionnait pas toujours. « Ouais, et il ne me manque plus qu’un sac en carton à mettre sur ma être et sois sur que je serais mariée dans l’année ! » Cette pensée la fit pouffer : Aspen mariée ? Surement une des choses qui pourraient engendrer l’apocalypse.

La jeune femme alla ensuite s’emparer d’un Kinder Delice – ses préférés, que personne n’aimait, étrangement – puis pris appui sur un des meubles de la cuisine, regardant son frère s’affairer à la friteuse. Elle n’avait pas ôté le tablier immonde qu’elle portait. Après elle ne se trouvait qu’avec Phoenix, il avait eu l’occasion, au cours de ces vingt et une dernières années de la voir dans de pires positions. Entre deux bouchées, la bouche à moitié pleine, elle évoqua une idée qu’elle venait d’avoir. « Tu sais ce qu’il faut pour que ce gouter soit réussi ? Des cookies ! Des cookies maisons. Veux-tu être mon apprenti ? » Cuisiner serait sympa. C’était une activité que la jeune femme pratiquait quelques fois. C’était reposant, et puis il n’y avait rien de mieux que de manger de la pâte à biscuit ou que de gouter le plat avant tout le monde sans se sentir coupable. Puis elle aurait une excuse pour salir la chose immonde qu’elle portait


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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptySam 7 Avr - 21:52


Phoenix n’était pas vraiment doué pour la cuisine, mais lorsqu’il s’agissait de frites, il était imbattable. Il mit la friteuse en marche et attrapa une bouteille d’huile dans un placard. « Fais attention à ne pas te faire mal avec la friteuse, c’est lourd les appareils ménagers ! » Phoenix la regarda du coin de l’œil, moqueur. Très drôle. Il était peut-être un peu empoté sur les bords, mais pas au point de se blesser avec une friteuse ! Pour punir sa sœur de l’avoir sous-estimé, il la déguisa d’un affreux tablier qui n’était autre que le tablier favori de leur mère. « Ouais, et il ne me manque plus qu’un sac en carton à mettre sur ma être et sois sur que je serais mariée dans l’année ! » Phoenix se mit à rire, imaginant sa sœur dans une situation de ce genre. « Impossible de ne pas te remarquer avec ça ! Ca te met tellement en valeur ! » s’écria-t-il, amusé. Il était ravi de pouvoir embêter sa sœur à nouveau, car c’était l’une de choses qui lui avait le plus manqué ces derniers jours. Maintenant qu’elle était là, il n’était pas prêt de la lâcher, et toute occasion serait propice à la moquerie. Il lui fit un sourire malicieux, puis termina ses préparatifs et déversa l’intégralité de son paquet de frites dans la friteuse, déjà terriblement impatient de tout dévorer.

Aspen semblait elle aussi affamée, engloutissant un Kinder Délice, et Phoenix fit la grimace devant ce spectacle. S’il y avait bien une chose qu’il détestait c’était les Kinder Délice, et entre des frites et une barre au chocolat écœurante, il faisait très vite son choix. Phoenix eut une vision affreuse d’un monde où il n’y aurait plus que des Kinder Délices pour toute nourriture, et cela lui donna envie de vomir. Il frôla le haut de cœur quand Aspen prit la parole « Tu sais ce qu’il faut pour que ce gouter soit réussi ? Des cookies ! Des cookies maisons. Veux-tu être mon apprenti ? » Phoenix arqua un sourcil, pas très sûr de vouloir se lancer dans un truc pareil. Mais c’était bien connu, Phoenix ne refusait aucun défi, et il tapa dans la main d’Aspen en s’exclamant « Avec plaisir ! Nos cookies vont être une tuerie et les gens se battront pour en manger ! » Il se frotta les mains, puis lança un regard interrogateur à Aspen. Il trépignait d’impatience à l’idée de se lancer dans une recette de le sorte, mais en même temps il n’avait aucune idée de la façon dont on faisait des cookies. Il fouilla dans le placard et sortit de la farine, du chocolat, de la levure, du sucre, et tous les saladiers et moules qu’il trouvait. « Bon et maintenant ? Il faut mélanger tout ça ensemble et ensuite on met à cuire ? » Il se demanda si cela formerait vraiment des cookies, ou bien un truc immangeable. Un éclair de génie lui traversa les yeux. « Ah nan, j’ai oublié les œufs ! » Sortant les œufs du frigo, il posa ses deux mains sur ses hanches d’un air satisfait. Il n’y avait plus qu’à trouver quoi faire de ces ingrédients. Et pour ça, il préférait compter sur l’expérience d’Aspen, plutôt que sur son instinct douteux.





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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyDim 8 Avr - 20:31

Si son frère continuait à se moquer, elle allait finir par l’attaquer. Gentiment. En le frappant avec un paquet de frites surgelées. C’était un homme fort et un grand garçon, il saurait s’en remettre vite sans pleurer ni se plaindre. Aspen savait que ces moqueries n’étaient que d’énièmes preuves d’amour de la part de son ainé – d’un an à peine qu’elle considérait parfois être plus jeune qu’elle – et elle le lui rendait bien. Si un jour elle se faisait agresser dans la rue, elle saurait qui remercier pour ses grandes facultés dans l’art du combat rapproché. Son frère avait été un excellent professeur en la mettant souvent en « situation ». Quand elle serait décorée de la médaille du courage, c’était lui qu’elle remercierait en premier pour sûr. Poings sur les hanches, la jeune femme arqua un sourcil, quelque peu dubitative face à la quantité de frites qui se retrouvait engloutie dans la machine. « Tu comptes manger tout ça tout seul ? Je ne suis pas Denver hein. » Son jumeau et son ainé avaient le même régime alimentaire : bouffe de fast food, sucreries et bières. Pour faire court. Aspen était parfois dégoutée quand elle les voyait manger, et était loin d’aimer les mêmes choses qu’eux – à trop forte dose en tout cas. Un petit hamburger de temps en temps ne faisait pas de mal par exemple.

Son truc à elle, c’était plutôt le chocolat. Sous toutes ses formes : brownies, cookies, Kinder délice – tous les Kinder sauf les barres au lait là, c’était bien trop écœurant – ou Nutella, elle en raffolait. Ravie de voir que son frère acceptait de l’aider, elle empoigna un second tablier, celui de son père – Edward cuisinait assez souvent – sur lequel était représenté un torse d’homme assez musclé accompagné de la phrase « Je suis le cuisinier le plus sexy du monde. » C’était assez perturbant d’imaginer son père comme étant « sexy ». Brrr. Un frisson la parcourut à cette pensée, et elle secoua la tête pour enlever l’image de son père cuisinant avec de son esprit. Ruth faisait parfois des cadeaux bizarres. Mais en même temps si elle avait choisi d’épouser Ed, c’était bien parce qu’il était à son gout. « Tiens met ça. Je préfère ne pas être ridicule toute seule. Puis ce serait dommage de tâcher ton si beau t-shirt. » Phoenix fit ensuite une allusion que la jeune femme ne comprit pas : leurs cookies allaient avoir du succès auprès des autres ? Mais pourquoi ? Il ne comptait pas les manger ? « Bon bah c’est dommage pour ces gens alors, parce que moi je compte pas leur en laisser perso. »

Voyant son frère hésiter devant les différents ingrédients disposés sur le plan de travail, Aspen se demanda si elle avait eu une si bonne idée que ça. Phoenix n’avait pas beaucoup d’expérience en gastronomie… Et si elle ne prenait pas très vite les choses en mains, ils seraient bientôt forcés d’appeler les pompiers et le centre antipoison. « Je suis contente de voir que tu es enthousiaste, mais maintenant il n’est plus l’heure de jouer. Laisse faire les grandes personnes. » Sur ces mots, elle resserra son tablier et écarta son frère d’une main. Elle n’avait pas souvent fait de cookies non plus, mais elle avait quand même un peu plus d’expérience en pâtisserie que son singe de frère. Une fois que tous les ingrédients avaient trouvé leur place dans le saladier, elle tendit un fouet à son frère, qu’elle poussa de nouveau devant le plan de travail. « Remue. Ça fait mal au bras, et comme t’es un homme t’as plus de force que moi. »




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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyJeu 19 Avr - 18:19


Phoenix sentit le regard de sa sœur posé sur lui, alors qu'il était en pleine préparation de son goûter. Il jeta un bref coup d'œil vers elle, un sourire en coin. Elle allait dire quelque chose, il le sentait. « Tu comptes manger tout ça tout seul ? Je ne suis pas Denver hein. » Phoenix ricana, terminant sa préparation, avant de répondre « Je pensais que tu me connaissais mieux que ça ! Un paquet de frites, ça ne me fait pas peur, loin de là. Et puis, ce ne sera pas perdu dans tous les cas, Denver flaire les frites à 10 km.» Il haussa les épaules, montrant clairement que cela ne lui posait aucun problème de préparer autant de nourriture pour un simple goûter. Pour lui, il n'y avait rien d'alarmant à cela, et il connaissait suffisamment son estomac pour affirmer que ce plat de frites serait englouti coûte que coûte. Phoenix surveilla avec précaution sa préparation, sentant l'odeur de la friture lui envahir les narines. Il fallait qu'il trouve autre chose à faire, car à rester planté ainsi devant la friteuse, il avait finir par baver comme un mendiant. Heureusement, Aspen lui sauva la mise en lui tendant un splendide tablier appartenant à Edward, leur père. Sur le devant était représenté un torse musclé avec une phrase humoristique. Phoenix avait toujours trouvé cela drôle, et il se rappela de la fois où Ruth avait offert ce tablier à son père, et surtout de la tête de ce dernier qui avait manqué de faire un infarctus. Ruth avait parfois des goûts plutôt spéciaux et même après tant d'années de vie commune, Edward demeurait toujours très surpris. Depuis, il évitait de porter ce tablier car cela lui attirait les moqueries de ses enfants. Surtout Phoenix, qui ne manquait pas une occasion de le taquiner avec ça. « Tiens met ça. Je préfère ne pas être ridicule toute seule. Puis ce serait dommage de tâcher ton si beau t-shirt. » Phoenix s'exécuta, admirant son nouveau tablier avec un sourire satisfait. « C'est sûr que c'est ridicule quand papa porte ça mais tu sais … Avec un torse de rêve comme le mien, j'aurais pu me passer du tablier » déclara-t-il avec arrogance et fierté, même si cela n'avait rien de sérieux. Il était loin de devoir se plaindre de son corps, mais il n'était pas non plus le genre de gars à aller montrer ses abdos à tous les coins de rues.

« Bon bah c’est dommage pour ces gens alors, parce que moi je compte pas leur en laisser perso. » lança Aspen, peu convaincue par ce qu'il avait dit un peu plus tôt. « Et après c'est moi le goinfre ! » lança-t-il sur un ton ironique. S'il était un fervent mangeur de frites et d'aliments salés, Aspen, elle, était plus sensible au chocolat et à ses dérivés. Au moins ils se complétaient là dessus. Maintenant qu'il avait organisé tout les ingrédient, Phoenix n'attendait que le signal de départ pour commencer la préparation. Mais Aspen l'écarta en le priant de la laisser faire. Il fronça les sourcils, mécontent. Il ne comptait pas jouer le commis durant toute la préparation ! Il avait envie de mettre la main à la pâte pour une fois, pour montrer qu'il n'était tout de même pas aussi empoté. Il regarda chaque geste d'Aspen, curieux. D'ordinaire il ne s'intéressait pas vraiment à ce que faisait sa sœur. A dire vrai, ils ne partageaient pas les mêmes centres d'intérêts et Phoenix avait du mal à s'intéresser à ses cours, car il n'y comprenait absolument rien et avait la sensation d'être un triple idiot à côté d'elle. Mais pour une fois, il se sentait capable de faire quelque chose avec sa sœur sans être totalement à la ramasse. Aspen se mit à fouetter le contenu de son saladier, puis se tourna vers lui « Remue. Ça fait mal au bras, et comme t’es un homme t’as plus de force que moi. » Il attrapa le saladier et entreprit d'exécuter le même geste qu'elle. Ca avait l'air facile, vu comme ça. Mais concrètement, c'était plus difficile. Aspen avait la technique, mais lui avait tendance à en foutre partout. Il fouettait trop fort et le contenu du saladier volait de tous les côtés. Il calma un peu ses gestes, tirant la langue pour s'appliquer et ne pas gâcher toute cette préparation. Il voulait qu'Aspen soit fière de lui. Une fois qu'il eut prit la main, il se tourna vers sa sœur et dit « Et maintenant chef ? » Il lui lança un sourire, amusé et étonné des rôles qu'ils avaient pris. Ce n'était pas dans leur coutume de partager une chose pareille, et bizarrement Phoenix se plaisait bien à suivre les ordres de sa sœur. C'était bien le seul domaine dans lequel il était prêt à faire un tel compromis. Il ajouta « Je pourrais lécher le plat dis ? »






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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyLun 2 Juil - 14:17

Aspen se conduisait en véritable petite dictatrice. Elle donnait des ordres à son frère et il s’exécutait sans un broncher. C’était plaisant d’avoir un peu d’autorité et d’avoir le pouvoir. Un sourire étira ses lèvres lorsqu’elle vit son frère s’exécuter. Il se mit à remuer comme elle le lui avait demandé, d’abord en en mettant partout. De la pâte s’échappait de tous les côtés du saladier. La jeune femme ne dit rien, mais ce n’était pas elle qui allait nettoyer… même si c’était en partie de sa faute puisque les cookies étaient son idée et que c’était elle qui avait demandé à Phoenix de remuer alors qu’elle savait qu’il n’était pas très expérimenté et qu’il ne faisait jamais attention à ce qu’il faisait. Elle n’eut rien à dire de toute façon puisqu’il se reprit tout seul et se mit à remuer un peu plus doucement, s’appliquant en tirant même la langue, comme le ferait un enfant qu’il voulait faire les choses bien pour rendre ses parents fiers. De là à ce qu’Aspen se sente comme une maman toute fière… Elle était quand même contente que son ainé suive ses ordres. Ils ne partageaient pas souvent de tels moments, et Aspen n’était presque jamais celle qui décidait. En fait, dans son souvenir, elle ne l’avait même jamais été.

Dès que Phoenix eut fini, il se tourna vers elle et demanda quelle serait la suite des opérations. « Eh bien maintenant je pense qu’il faut faire des petit tas sur la plaque, en forme de cookie quoi… » Elle alla chercher une plaque à cuisson dans un placard et la posa sur le plan de travail. Après ça, elle s’empara du saladier et… s’arrêta net. En fait, elle n’avait aucune idée de comment elle devait procéder à présent. Est-ce qu’ils devaient prendre des petites cuillères pour former les cookies ? Ou bien une spatule ? Faire ça avec les mains ? C’était une bonne question. Mais comme depuis qu’ils avaient commencé elle avait fait celle qui savait faire et qui avait agi de manière très assurée, elle ne pouvait pas flancher maintenant. Elle posa donc le saladier à côté de la plaque et pris de la pâte avec les mains, pâte qu’elle posa sur la plaque. Après quelques retouches, elle contempla son travail. « Ca ressemble à un cookie pour toi ? » demanda-t-elle à son frère. Son soi-disant cookie avait quand même une forme bizarre. Tant pis. Elle retenta l’expérience. Elle fut plus concluante que la précédente. « C’est mieux là, non ? » Puis elle s’écarta du plan de travail. « Vas-y, à toi, essaye. »

L’odeur de friture était de plus en plus insupportable. Aspen arrêta d’observer un instant pour aller ouvrir la fenêtre. Un peu d’air frais ne leur ferait pas de mal. Puis elle alla vérifier que les frites étaient prêtes. Ca faisait un moment qu’elles cuisaient quand même, et aucun des deux n’avait pensé à aller vérifier qu’elles n’avaient pas cramé. De la vapeur s’échappa lorsque la jeune femme ouvrit la friteuse et elle toussota, la chassant de devant elle. Les frites étaient parfaitement dorées, prêtes à être mangées. Aspen sortit les frites, les laissant gouter pour ne pas qu’elles soient trop huileuses, et retourna calmement vers son frère, qui s’appliquait toujours à faire disposer la pâte et à faire de beaux cookies. Arrivée à sa hauteur, elle se pencha vers lui. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » Elle se mordit la lèvre. « La bonne c’est que tes cookies sont parfaits, la mauvaise c’est que tes frites sont foutues. »





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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyVen 13 Juil - 14:45


« Eh bien maintenant je pense qu’il faut faire des petit tas sur la plaque, en forme de cookie quoi… » En effet, ça semblait logique. Phoenix était surpris que ce soit si simple que ça, d'ailleurs. Enfin du moins, jusqu'à lors, ça l'était. Mais dès lors qu'Aspen commença à disposer la pâte pour former des cookies, il se rendit compte que ça n'allait pas être aussi facile que cela. Il connaissait Aspen et savait qu'elle s'en sortait plutôt bien en cuisine, pourtant … Là, elle avait l'air de galérer un peu. Phoenix pouffa en l'observant, sans faire de remarque cependant. Il était attentif et préférait ne pas se moquer ouvertement, parce qu'il savait pertinemment que s'il le faisait, elle le défierait de faire de même après. Et il n'avait pas très confiance en ses talents de cuisiniers. L'idéal aurait été d'avoir un genre de moule pour faire une forme ronde parfaite, sauf que, apparemment, Ruth n'avait pas jugé nécessaire d'investir dans ce genre d'objet. A dire vrai, Phoenix s'en foutait un peu, il avait toujours préféré le goût à l'esthétique, alors, tant que ça avait le goût de cookie …« Ca ressemble à un cookie pour toi ? » lança Aspen, ayant terminé son premier cookie. Phoenix regarda le résultat, se mordant sévèrement la lèvre, car ne ressemblait vraiment, vraiment pas à un cookie. Finalement il ne put s'empêcher de rire, déclarant « Ah oui, totalement, ça c'est sûr ! » Pas besoin de préciser qu'il était ironique. Mais Aspen ne se découragea pas, et retenta l'expérience. C'était déjà nettement mieux. Il hocha la tête à sa question, puis Aspen se recula du plan de travail. Visiblement elle n'avait plus envie de s'occuper de ça. « Vas-y, à toi, essaye. » ordonna-t-elle à son frère. Il fallait s'y attendre. Phoenix s'exécuta, prenant un peu de pâte entre ses mains en essayant de reproduire la tâche de sa sœur. Pendant ce temps, cette dernière alla jeter un œil à la friteuse, que Phoenix avait alors complètement oublié. Comprenez bien, c'était prenant, la préparation de cookies, surtout avec un chef comme Aspen. Il n'avait pas eu une seconde de répit, bien trop appliqué à sa tâche. Mais visiblement il était beaucoup moins doué pour former des cookies que pour battre la pâte. C'était un désastre, il fallait le dire. Il recommença plusieurs fois, sans pouvoir dire s'il s'était amélioré ou bien si le résultat avait empiré. Tout ce qu'il savait c'était que ça s'approchait plus de l'hexagone que du carré. Il était plus doué en géométrie qu'il ne l'aurait pensé. A ce rythme là, il allait pouvoir faire des triangles équilatéraux les doigts dans le nez.

Aspen revint finalement vers lui, jetant un bref coup d'œil à ses cookies. Mais avait l'air préoccupée. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » Phoenix arqua un sourcil, faussement inquiet. Son ton n'était pas très sérieux, alors il s'imaginait mal prendre une expression de terreur. Il fit tout de même semblant de s'attendre à la révélation du siècle, plutôt amusé par la situation. « La bonne c’est que tes cookies sont parfaits, la mauvaise c’est que tes frites sont foutues. » Déjà, ses cookies étaient un désastre total. Mais ses frites ? Foutues ? Ca, c'était inacceptable. Phoenix lâcha la pâte qu'il avait entre les mains, fonçant les sourcils « Quoi, tu rigoles ? Ah non mais c'est pas possible, gâcher des frites ? C'est de ta faute ça je suis sûr !» Il avait volontairement haussé le ton, exagérant un peu certes, mais à dire vrai il était quand même un peu énervé. Les frites avaient une place spéciale dans son cœur et un tel gâchis le faisait profondément souffrir. Il quitta le plan de travail pour se diriger vers la friteuse en courant presque, et, constatant que les frites étaient parfaitement cuites, son sang ne fit qu'un tour. Il tourna lentement ses yeux vers Aspen, déclarant froidement « Alors toi … » Il n'attendit pas une seconde de plus pour courir vers elle, et il la coinca contre le plan de travail, puis sans aucune hésitation il colla ses mains plein de pâte sur ses joues, son nez et sa bouche, l'étalant grossièrement sur sa peau avec un sourire sadique.
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MessageSujet: Re: BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH. BESOIN DE RIEN, ENVIE DE TOI, ENVIE DE TOI AAAAH.  EmptyJeu 19 Juil - 3:11

Aspen avait laissé Phœnix faire la tâche la plus chiante et difficile pendant qu’elle ne ferait que l’observer. Après tout il allait en manger aussi des cookies, il fallait qu’il travaille pour les mériter. Bon, il avait exécuté l’autre partie difficile, à savoir celle de mélanger la pâte, chose qui demandait des muscles et trop d’efforts pour la demoiselle. En fait elle n’avait pas fait grand-chose à part donner des ordres à son frère et mit les ingrédients dans le saladier. Il avait fait le plus gros. Boarf, c’était elle la chef aujourd’hui, c’était ce que faisaient tous les chefs après tout, s’il n’était pas content il n’aurait qu’à se plaindre, sans toutefois que ce soit certain qu’elle le prenne en compte. Pendant qu’elle l’avait laissé à la formation des cookies, elle était allée vérifier les frites, qui cuisaient depuis tout à l’heure. Evidemment, comme toujours lorsqu’elle était chef des opérations – surtout que ce n’était pas son initiative à la base – les frites étaient parfaitement cuites. Seulement, elle avait jugé bon de faire croire à son frère que ce n’était pas le cas et qu’elles étaient totalement foutues. Elle n’aurait pas dû parce tout ce qui était nourriture, Phœnix y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Grave erreur, donc ! Elle le comprit bien vite quand elle vit revenir en courant vers elle après qu’il ait constaté que ses chères frites étaient saines et sauves et parfaitement dorées. Elle s’était retenue de rire pendant tout ce temps mais en voyant l’expression de son frère, qui était passé à l’attaque, bizarrement, elle en perdit l’envie. Sa seule pensée fut d’essayer de s’échapper parce qu’elle savait que d’une manière ou d’une autre, et à un plus ou moins grand degré, elle allait souffrir. Phœnix la rattrapa avant qu’elle ne puisse dépasser le plan de travail, et il la coinça là, contre le meuble. Elle poussa un cri et ferma les yeux, s’attendant au pire.

« Non ! » Ses protestations n’eurent aucun effet, son frère était déjà en train de lui étaler de la pâte à cookie partout sur le visage : le front, le nez, les joues. Elle était défigurée. Il semblait fier de lui en plus ! Aspen le repoussa de toutes ses forces et réussit à se dégager de lui. « Ma vengeance sera terrible… » dit-elle en essayant de prendre un air menaçant. Elle avait malheureusement plus l’air d’un petit chiot plutôt que d’un méchant qu’on voyait dans les films d’actions. C’était Phœnix qu’elle menaçait en plus, comme s’il allait la prendre au sérieux. « Puis franchement, les cookies quoi ! T’avais pas le droit de gâcher de la pâte à cookie. » Ses cheveux étant détachés, avait pleine de pâte dedans. C’était dégoutant. Et c’était ça qui la faisait plus chier au fond, ça allait être impossible à faire partir tellement c’était collant. La jeune femme remarqua le paquet de farine resté ouvert sur la plan de travail. Elle courut le plus vite possible pour s’en emparer avant que son frère ne le remarque et fonça ensuite sur lui. Elle ne savait pas comment elle avait fait pour le maitriser, peut-être qu’il c’était laissé faire, qu’en savait-elle, mais elle réussit à renverser le contenu du paquet sur lui. Jugeant qu'il n'en avait pas eu assez, elle s'empara du verre d'eau qu'elle s'était servi un peu plus tôt et auquel elle n'avait pas touché pour en renverser le contenu sur son frère. Là, c'était parfait. Un large sourire se dessina ensuite sur ses lèvres, elle était satisfaite de sa pseudo-vengeance, puis se frotta les mains. S’il attaquait une nouvelle fois, c’était décidé, elle s’attaquerait aux frites.





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