L’hôpital n’est pas l’endroit rêvé pour la plupart des gens. Mais Chrysalde lui avait décidé d’y passer sa vie. De sauver des gens, voilà ce qu’il le motivait tous les matins pour se rendre à son travail. Il savait qu’il allait servir à quelque chose sur cette terre. Faire quelque chose de bien, alors que tout le monde la démoli. Mais certaines journées ne sont pas toujours heureuse. Aujourd’hui en particulier était une de ses journées noirs, où la vie part, alors que l’on fait tout pour qu’elle réside dans la personne. Defois, le monde tourne à l’envers, pour remonter le temps, et rattraper des vies, qu’il n’a pas eu dans le passé.
Ce jour-là, Chrysalde avait perdu un patient. Mais pas n’importe quel patient. C’était une petite fille nommée Anna, cela faisait plus de deux ans qu’il l’a suivait pour un problème cardiaque. Et aujourd’hui, elle n’a pas tenu, et est décédée sur la table d’opération, après un arrêt cardiaque. Ils n’ont rien pu faire. Ce fut la formule, que Galloway du présenter aux parents. C’est le pire moment dans la vie d’un médecin de dire à des parents que leur enfant de trois ans est décédé.
Depuis la naissance de sa fille, Chrysalde avait encore plus de mal avec ce genre de situation, car la seule personne qui occupait ses pensées dans ses moments précis, était sa fille Meghan. Il ne pourrait pas vivre sans elle. C’est ces moments d’horreur, qui lui font comprendre que il doit profiter au maximum de sa fille, maintenant. Car l’on ne sait jamais quand la fatalité arrive.
Chrysalde était dans son bureau, en train de faire son rapport sur le décès de la petite Anna. Car dans moins d’un mois, il y aurait la réunion pour voir les statistiques de l’hôpital, et de son service. Savoir les erreurs qu’il a commis, et se faire tuer par une trentaine de vieux croûtons qui n’opère plus depuis la nuit des temps.
Il consulta l’horloge sur son bureau, il était 5h30, il avait encore le temps avant les visites des patients de fin de journée. Aujourd’hui, il n’aurait pas d’interne boutonneux pour le suivre. Il en avait marre de ces nouveaux internes qui se prenait déjà pour des dieux de la médecines. Le jour où ils arriveront à la cheville d’une des médecins de l’hôpital, ils pourront s’estimer heureux d’être arrivé jusqu’ici!
Eric, lui était partit depuis plus d’une heure, après une garde de 34heures. Il méritait bien de se reposer. Mais c’est peut-être égoïste de la part du médecin, mais il avait besoin de quelqu’un à qui parlé. Mais bon!
Il enchaînait les lignes sur son écran d’ordinateur sur le rapport. Il n’aimait pas faire ça, mais en écrivant son rapport, il se rendit compte, qu’il n’aurait rien pu faire. Le seul moyen pour sauver cette jeune fille aurait été de faire une greffe du cœur. Mais la liste d’attente est tellement longue, que elle n’aurait pas survécut de toute façon. C’est horrible de parler ainsi, mais c’et la réalité. La vie est injuste. La logique des choses est que les parents partent avant leurs enfants. Mais defois, la roue tourne dans un autre sens.
***
18h. C’est l’heure des visites. Chrysalde sortit de son bureau pour prendre la direction des plus récents patients. Pourquoi eux? Car c’est une habitude qu’il a prit, et préfère les rassurer, car les premiers jours, les patients ont souvent la crainte de cet endroit.
Chrysalde enchaînait les chambres, ils rassuraient les parents des enfants, mais le coeur n’y était pas aujourd’hui. Quand on perd une vie, une partie de nous part avec cet enfant. Et c’est quand on est pu nous même, que l’on arrête notre carrière.
Ce jour-là, Chrysalde voulait finir par une patiente particulière, Mei Li. Une petite asiatique de Chinatown. Elle souffrait d’un problème au poumon depuis sa naissance, mais il y a deux semaines, la petite fut opéré par Chrysalde. Maintenant, elle est or de danger, mais doit suivre un lourd traitement encore pendant deux mois. Mais la jeune fille survivra!
Le médecin prit la direction de la chambre D204, celle de la dénommée Mei Li. Arrivé devant la porte, il remarqua que celle-ci était entre ouverte. Deux personnes parlait en mandarin. Il connaît cette langue, mais était tellement nul qu’il se planta à son examen au lycée.
Il poussa la porte, et passa la tête la première. Et là, il reconnut Mayalla, une amie à lui, et employée de l’hôpital, qui se retourna brusquement, se provoquant un tour de rein. Le médecin qu’il était le reconnut directement. Des vieilles habitudes! La douleur se lisait sur son visage.
Chrysalde entra dans la chambre, et s’approcha de deux jeunes femmes.
« Bonjour Mei Li! Comment vas-tu aujourd’hui? "« Bonjour Docteur! Sa va bien! »« Très bien! Bonjour Maya, tu devrais aller voir un médecin pour ton dos. Je sais que tu ne les aimes pas, mais quand même. Un jour, tu seras bloquée! »En prononçant un sourire coquin se lisait sur son visage. Il regarda la jeune Mei Li, qui souriait de toutes ses dents. Il y avait peu de temps, elle avait perdu ses deux incisives. Il prit au pied du lit le bloc du suivi du patient pour voir les soin de la journée. Mais il n’était pas concentré sur la paperasse, mais sur Mayalla. En la voyant, il avait oublié sa peine de la journée. Il lui avait redonner le sourire, l’envie du bonheur. Il ne savait comment cette femme faisait, mais il adorait être en sa présence. Voyant qu’il observait un peu trop la jeune femme, il retourna dans la contemplation du dossier de la jeune patiente.