It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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La stupidité des sentiments.

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MessageSujet: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyMar 6 Mar - 18:27

La stupidité des sentiments.  Tumblr_lzp9eby1mi1r41rqw
❝ Formidable error ❞

Aaron & Skye









Étendue dans le lit j'ouvris les yeux puis fit la grimace face à la lumière qui m'éblouit. La pièce toute entière était baignée dans ce bain de lumière, elle paraissait même dégager quelque chose de joyeux pour une fois. Après m'être habituée à toute cette effusion de rayons, je regardais la pièce, enfin le côté que je pouvais voir en tout cas. Les habits que je portais hier trainaient par terre, comme si une tornade était passée par là. Cette vision me fit remémorer de suite la soirée que j'avais passé. Par reflex je me retournais dans la lit pour voir s'il était là. Je ne fus pas plus surprise que ça, dans ce lit il n'y avait plus que moi, bien que la présence d'un garçon à côté de moi était toujours suggérée. Je posais ma main sur le creux qu'avait fait sa tête sur l'oreiller, avec un léger sentiment de déception. En général me voir seule le lendemain chez moi, ne me faisait strictement rien, et ma vie reprenait son court. Aujourd'hui, je me sentais mélancolique. Le tissu était encore chaud. Avec un semblant d'espoir je regardais par terre pour tenter d'apercevoir, ses vêtements, une petite trace de sa présence. J'avais la curieuse envie de me lever et faire le tour de l'appart pour voir s'il n'était pas quelque part à siroter un café. Mais je savais que je me faisais du tort en imaginant ceci. Je reposais ma tête contre mon oreiller, fermais les yeux, et humais le doux parfum du matin, mélanger à un parfum masculin. Je poussais un léger soupire avant de me remettre en cause. Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? L'envie qu'il soit à mes côtés à mon réveil semblait tant me tenir. J'essayais de faire le vide pour en pas y penser mais c'était très difficile. Dans un élan je me mise debout sur mon lit, le corps dénudé, puis je fis un grand étirement. Après tout j'étais seule dans ma chambre, et si quelqu'un regardais en direction de ma fenêtre il pourra bien se rincer l'oeil, c'est bien loin de me déranger. Non pas que je sois une pure allumeuse, mais j'ai bien le droit de faire ce que je veux dans un lieu qui m'appartient ? Je fis quelques pas sur la lit avec des descendre et prendre la direction de la salle de bain.

Une fois devant le miroir je regardais le visage que j'offrais, j'avais les yeux noirs de maquillage, mais cela ne changeait pas de d'habitude. J'effleurais de l'index mes lèvres, les mains pourtant glaciales, je ressentais pourtant une sensation de chaleur et de réconfort, comme un souvenir. J'arrêtais ce contact puis je me fixais, me trouvant totalement idiote de réagir comme cela. Après avoir secoué la tête pour évacuer certaines images qui me revenaient en mémoire, je mis les pieds dans la douche afin d'ouvrir l'eau. Je me sentais quelque peu poisseuse, surement dû à la transpiration. L'eau qui coulait était froide et je ne voulais pas toucher au bouton pour régler sa température. Je m'imprégnais totalement de cette fraicheur, des goutes perlées et mes cheveux étaient totalement immergés. Les idées s'en allaient peu à peu, bien qu'en caressant ma peau avec le savon j'avais la sensation que ce n'était pas mes mains. Puis j'arrivais à penser à autre chose. Une fois la douche prise, je mis une serviette autour de ma taille, une fois sèche, puis retournais dans la chambre. Je pris les affaires éparpillées sur le sol pour les mettre dans un bac à linge sale. Je me dirigeais vers mon armoire afin de choisir une tenue. Tout était facile à trouver pour moi, j'avais l'habitude et l'expérience dans ce domaine. J'enfilais la tenue, puis attachais mes cheveux en un gros bun, au vu de la densité qu'ils prenaient, de flemme de les sécher. Puis pris un sac par défaut, enfilais des chaussures puis ferma la porte.

Je me baladais dans Manhattan dans un matinée plutôt fraiche écouteurs dans les oreilles. Je prêtais à peine attention aux autres qui foulaient la trottoir et à l'endroit où j'allais. En passant devant un starbuck, je me remis en tête que je n'avais rien avalé avant de sortir. Je passais la porte fis la queue puis passa commande. Tout en reprenant ma route dans les rues, je sirotais un bon café brulant, qui me semblait froid. Puis je me retrouvais sur la Grand Army Plaza, j'avais fait pas mal de marche et je m'en étais à peine rendu compte. Je jetais mon gobelet dans une poubelle après avoir pris une dernière gorgée que je sentais descendre doucement. Je me posais sur un banc le soleil chauffant le côté droit de mon visage puis je fermais les yeux. Quand je les ré-ouvris je vis une silhouette familière postée de dos juste en face de moi. Un homme qui marchait là tranquillement en passant. J'eus comme une sensation âpre. Je me mise debout, sans vraiment réfléchir puis marcha en sa direction. Une fois juste dernière lui, j'eus une petite hésitation avant de lui prendre l'épaule. Il n'eut même pas le temps de se retourner que je lui avais déjà dis : « Je pensais quoi toi tu serais resté... » je ne savais pas vraiment ce qui me prenait et pourquoi je lui avais dis ça, en général je ne suis pas du tout comme cela, mais j'avais l'impression que ce n'était plus moi qui guidait mes propres pas. Je le défiais du regard et au fond je me sentais entièrement vulnérable. La sensation d'une carapace s'effaçait peu à peu. Mais je faisais en sorte qu'il ne voit pas cela, pour en pas passer pour une petite fille. Je ne le suis pas, et je suis loin de l'être. Je dégageais quand même une assurance. Mais j'avais l'angoisse de ce qui allait suivre, ce qui allait se dire. Pourquoi je m'étais lancé là-dedans ?



Dernière édition par Skye M. O'Conell le Sam 24 Mar - 18:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyMar 6 Mar - 21:21

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      La stupidité des sentiments
      aaron&skye
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Assis dans le canapé et emmitouflé dans la couette - que j'ai accessoirement trainé de la chambre jusque dans le salon - je regarde Bob l'éponge tout en avalant à grandes cuillerées les céréales présentes dans mon bol. J'ai une de ces dégaines le matin je vous assure. Les cheveux en bataille et un T-shirt troué sur le dos. Bref, j'ai autant d'allure que la mamie du dessus qui a plus de soixante-dix piges. Et si je me bougeais un peu d'ailleurs ? Arf, non j'ai vraiment trop la flemme de bouger mes fesses pour le moment. Surtout que Rex, mon chat est allongé de tout son poids sur moi. Etonnant que je ne me sois pas encore incrusté dans le canapé tient. Et puis j'ai encore un peu de temps, je ne commence le travail qu'à quatorze heures. Oui j'avais pris une bonne résolution depuis ma rupture avec Apollinaria hormis le fait de passer ma vie en soirée : aller au boulot tout les jours. Et il est exactement...TREIZE HEURES TRENTE ?! Soudain, j'envoie valser la couette, faisant sursauter mon chat qui commence à me miauler dessus parce que je l'ai réveillé, et laisse trainer le bol sur la table de salon. Tant pis, je ferais la vaisselle plus tard. Sans perdre d'avantage de temps, je cours vers la salle de bain, balançant au passage le peu de vêtement que j'ai sur moi, avant de me faufiler sous le jet d'eau, non pas chaud mais glacé. Je pousse un hurlement et fait un bon hors de la cabine de douche. Génial, j'avais oublié qu'ils faisaient des travaux dans les canalisations à partir de dix heures ce matin. La prochaine fois, je mettrais le réveil à sonner. « Quand faut y aller, faut y aller... » je me dis à moi-même, prenant mon courage à deux mains pour aller sous l'eau froide. C'est officiel, je n'ai jamais été aussi rapide à prendre ma douche. Comme quoi c'est un mal pour un bien, puisque je sors de la salle de bain au bout d'à peine un quart d'heure. Je fouille un peu dans l'armoire de la chambre et enfile le premier jean et le premier T-shirt me passant sous la main. De toute façon, je ne vais pas à la Fashion Week, mais simplement à la concession. Les cheveux encore trempés et la serviette dans une main – que j'envoie d'ailleurs valser un peu plus loin – je me dirige dans le salon afin de ranger rapidement tout le bordel qui traine. Merde. Il est treize heures cinquante. J'suis à la bourre. Arf, ca ne changera pas vraiment de d'habitude de toute façon. J'enfile une paire de chaussures, attrape ma malette et file hors de l'appartement direction la concession.

« Eh bien monsieur Williams puis-je vous suggérer de vous acheter une montre avant la semaine prochaine ? » me lance mon père en croisant les bras. Je grimace et lui rétorque « J'en ai déjà une. » Je secoue ma superbe montre. « Et bien dans ce cas servez-vous en pour la prochaine fois. » Je l'ai regardé. Il s'attendait surement à ce que je réponde quelque chose, mais je me suis contenté de faire demi tour afin de quitter le hall plein à craquer. Connard. Connard de père. Si je pouvais lui faire bouffer son pognon à celui-là ! Je soupire et m'arrête à mon bureau afin d'y déposer quelques affaires. Bon, je vais faire quoi moi maintenant. Je claque la porte métallique de mon bureau et déambule comme une ame en peine dans les couloirs des bureaux. C'est fou à quel point on peut s'ennuyer pendant les heures de creux. Dehors il fait un vrai temps de chien alors je ne peux même pas aller poser mes fesses dans l'herbe afin de me fumer tranquillement et à l'abris des regards. Quelques fois je m'arrête et regarde par la vitre de porte de certains bureaux. Les pauvres, ils ont tellement l'air de se faire chier. Je hausse les épaules et reprends ma route en chantant dans les couloirs silencieux de l'établissement. «I've been around the world, I've seen a million girls,The girl's got rhythm, She's got the backseat rhythm, The girl's got rhythm.» Je suis alors arrivé dans la salle de pause en fredonnant quelques paroles de mon groupe préféré qu'est AC/DC, sous les yeux agacés de deux autres personnes présents dans la salle. « Quoi ? Y'a un problème ? » Je m'exclame en levant un sourcil. Les deux gas en questions ne protestèrent pas et quittèrent la salle en claquant la porte. Mon ventre se métant soudainement à gargouiller, je me suis alors dirigé vers le distributeur afin de trouver de quoi me remplir l'estomac. Un paquet de M&M'S en main, je fis demi tour avant de me diriger vers à l'extérieur, j'allais donc passer mon après-midi à faire les magasins. Rapidement j'ouvre mon paquet de bonbons et en lance un en l'air afin qu'il retombe dans ma bouche. Manque de pot, le bonbon attérit tout droit dans la poubelle d'à côté. Mais la deuxième tentative fut la bonne. Avec Apollinaria il nous arrivait de faire des concours de celui qui rattraperait le plus de bonbon avec sa bouche lorsque nous étions encore ensemble. Soudain une personne m'attrapa l'épaule en pleine rue. Je pensais que toi tu serais resté... Relevant les yeux vers cet intrut, j'affiche un sourire qui se veut largement agréable. Toujours mon paquet de M&M's dans les mains je lui souris et lui dis avec mon humour d'abruti comme d'habitude Oh ce n'est pas mon genre, faut t'y habituer. je lui fis un clin d'oeil et repris de suite Je plaisante. J'devais aller au boulot, mais mon père m'a dégager donc J'ai oublier de vous dire qui était cette personne mince alors... Et bas vous ne saurez pas, j'délire. C'est Skye, une fille avec qui j'avais une aventure. Elle semblait le prendre au sérieux, moi je ne suis pas très sur de mes sentiments. Vous qui me connaissez, savez que pour moi l'amour n'existe plus. Je tiens à elle, c'est certains. Qu'est-ce que tu fais là alors? Tu m'accompagnes faire les magasins? je lui tendis ma main, tout en lui souriant
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyJeu 8 Mar - 0:19











Aaron sur le coup avait vraiment le don de m'exaspérer, il était totalement contradictoire. À quoi bon dire qu'il plaisantait ? Sa première phrase suffisait amplement, je me serais simplement sentie complètement idiote d'avoir réagi comme ça. Il m'aurait vu comme une petite fille qui croyait éperdument qu'il allait rester avec un cas, je serais partie et j'aurais oublié, en pensant que j'étais excessive. Mais, non au lieu de ça, il rajoutait qu'il plaisantait, comme s'il devait y avoir une suite. Je l'ai cherché en première, mais je ne la désirais pas. Lui continuait, comme si passer du temps avec moi devait être agréable. Je le regardais avec un mélange de mépris, mais en même temps de satisfaction. Après ses mots, tous était retombé. Je me demandais bien pourquoi je m'étais prise la tête toute la matinée pour lui. Commençais à me faire des films, me mettre dans tous ses états, même moi j'avais du mal à me reconnaître. Au fond je le connaissais à peine, qui est-il ? Ce qu'il fait,... La quasi-totalité. Je m'en foutais ? Je ne sais pas. Avais-je envie d'en savoir plus ? Tout me semblait confus, mais je sentais bien que je me prenais beaucoup trop la tête. Je reprenais peu à peu confiance en moi, comme si tout était oublié. Je fis un léger soupire avant d'afficher un petit sourire, le même sourire en coin que je faisais habituellement. Aaron était loin d'être un garçon avec lequel je traînais en temps normal. Pour un coup, comme ce qui a été fait, mais pour sortir, ou je ne sais quoi se rapprochant plus de l'appréciation d'une personne, non. En général les personnes qui partagent la même vison que moi du monde sont toujours les bienvenues, et les autres, eux préfèrent nous regarder de haut. Ce qui est plutôt amusant je dois avouer. Car, si les gens, daignent avoir ce genre de réactions, c'est bien parce qu'ils pensent être menacés ? Il faut bien trouver une place sur un pied d'estale dans leur monde. Aaron, avait un semblant de ressemblance avec ces personnes, de part son physique, mais qu'en savais-je ?

« Tu travailles avec ton père ? » lui dis-je avec une pointe d'étonnement. Il travaille avec son père, pour son père,... ? Il y avait plusieurs possibilités, mais elles allaient toutes dans la même direction. C'est qu'on ne venait pas vraiment du même monde. Je voyais mal une boite de plombier père & fils, vu la carrure d'Aaron. Plutôt la grande firme familiale, avec une bonne rentrée d'argent,... Cela ne me surprenait pas, je me demandais juste, dans quoi je m'étais embarqué. Non pas que c'est mal, mais c'est si... nouveau. Les riches, ou toutes les personnes dans ce genre, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Sur le coup j'espère vraiment me tromper. Ou alors, c'est que les apparences sont trompeuses. Je regardais Aaron perplexe ne sachant plus vraiment quoi penser. En y repensant, à Ottawa, ce n'étais pas le même topo. On est bien loin de New York. Les gens n'y sont pas aussi huppés. Bien qu'il y en aie partout, j'ai remarqué que ce n'était pas autant. Mais il est vrai que si quelqu'un vous propose New York et le met en concurrence avec Ottawa, ils vont tout de suite imaginer le froid la neige, ... du Canada. Bien que New York ne nous offre pas un climat digne de Miami, ils vont avoir tendance à partir là-bas. Il y a aussi sa part de rêve américain, ou rien que le nom, car qui ne connait pas New York ? Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais amplement voulu rester au Canada, peut-être pas dans la même ville mais l'état me plait. Mais bon pour s'élancer dans la vie on ne passe pas toujours par où l'on voudrait.

« Et bien écoutes je prenais l'air, c'est mal ? Ce n'est pas de ma faute si l'on se croise souvent sans le vouloir si ? » Une pointe d'énervement commençait à m'envahir, un sentiment qui n'était pas rare chez moi, mais habituel, pour une fois que j'avais une réaction qui me paraissait bizarre face à Aaron. Il est vrai que depuis notre première rencontre, on n'a fait que de se croiser quasi continuellement à New York, pour une si grande ville je me demandais bien pourquoi on était voué à cela. « Faire les magasins avec toi ? Quoique, tu en aurais bien besoin... » lui dis-je en regardant sa tenue. Pour moi c'était un énorme déjà-vu quelqu'un qui a ouvert son armoire et a pris les premiers trucs qui traine. Non pas que ça ne fonctionne pas, mais c'est un peu négligé. Quand il me tendit la main je louchais presque dessus, dois-je la lui prendre ? Moi qui n'ai jamais tenu la main de mon premier amour... Pour moi, tenir la main de quelqu'un c'est quelque chose que l'on fait lord d'une relation amoureuse, ou entre bons amis, à la rigueur, mais je n'ai jamais vraiment compris ce geste. Pourquoi devoir avoir tant de petits attentions quand le sentiment y est. Je mis ma main sur la sienne avant d'enlever tout de suite ce contact. Dans la foulée je fis quelques pas le dépassant. En farfouillant dans mon sac, je sortis un paquet de clope. J'en coincaisune entre mes lèvres puis l'allumé. Après une longue inspiration, je rejetais la fumée dans un fin filet. La première de la journée est toujours la meilleure, j'étais surprise de l'avoir prise aussi tard, il faut avouer que je n'étais pas non plus dans mon état ordinaire. Je lui tendis le paquet et le briquet. « T'en veux une ? » Puis tout en continuant de marcher je lui demandais : « Bon tu veux aller où ? » sur un air presque de dépit en baissant les épaules.


Dernière édition par Skye M. O'Conell le Mar 13 Mar - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyJeu 8 Mar - 16:23

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      La stupidité des sentiments
      aaron&skye
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Il paraît qu'à l'age adulte, on apprend de ses erreurs et que cela nous permet de ne pas les répéter. Et il semblerait que j'étais la preuve vivante que ce n'était pas le cas, bien au contraire. Si il m'était arrivé de m'échapper de situations que j'avais déja connu auparavant et que j'étais donc apte à éviter, mais ce moment me prouvait qu'il y avait un point sur lequel je n'avais rien retenu du tout, bien au contraire. Avoir été avec Apollinaria avait été une des plus grandes erreurs de ma vie, nous n'étions pas fait l'un pour l'autre, c'était d'une évidence rare et pourtant, j'étais prêt à lui passer la bague au doigt, lui promettre un amour éternel qui me rongerait de l'intérieur. Notre rupture, je l'avais mal vécu, après tout, qui l'aurait bien vécu, de se rendre compte qu'on aimait sincèrement quelqu'un mais que celle ci a préféré nous quitter, qu'elle avait choisie de partir plutôt que de rester à mes côtés. J'avais mal vécu notre ruptureet c'était cela qui fit déborder un vase déja bien rempli, je ne croyais plus en l'amour, depuis. J'avais appris à ne pas regarder derrière moi, ne pas sans cesse remuer le passé, y penser sans arrêt, à ce que j'aurais pu faire, à ce que j'aurais du faire. Je préfère m'amuser, et ne pas m'attacher. Et Sky est la seule femme à qui je suis attaché, très attaché. C'est mauvais signe, mais elle est si parfaite.

« Tu travailles avec ton père ? » Elle ignorait ce point là de ma vie. Ce connard de père qui me gâche la vie dès qu'il en a l'occasion. C'est sa une relation père fils? Je n'en ai aucune idée, mais celle que j'entretiens avec mon père est loin d'être parfaite. C'est un cauchemar de travailler avec lui, mais si je lui disais un jour que je lâche Mercedes, il fairait tout pour me pourir la vie davatange. « Effectivement. Le rêve n'est-ce pas? » Levant les yeux au ciel, pour lui faire comprendre que je plaisantai. Un bon nombre de personnes auraient été émerveillés de travailler avec un de leurs parents, mais pour moi c'est l'horreur justement. Malheureusement. « Et bien écoutes je prenais l'air, c'est mal ? Ce n'est pas de ma faute si l'on se croise souvent sans le vouloir si ? » Elle me cherchait, que ce soit de ses mots ou de son regard. Je suis un grand joueur, elle l'ignore sûrement. Tout compte fait, elle ignore tout de moi. Elle ne sait pas que je suis riche, que j'ai hérité d'une grosse fortune, que je gère une des plus grande concessions -nomée Mercedes-, que j'ai étais malheureux en amour plus d'une fois, que je refuse d'être en couple un jour. « Calme chérie, j'tai pas disputer rolalala. Tu m'aimes tellement, que tu as ce don de me voir partout héhé. Génial. » Je lui lançais ces quelques mots accompagnés d'un regard amusé.

« Faire les magasins avec toi ? Quoique, tu en aurais bien besoin... » C'est dingue, à chaque mot que je sortais, Skye trouvait toujours quelque chose à dire pour me taquiner. Je l'a regardais de bat en haut et répliqua « On en aura besoin tout les deux. Allez, en avant! » lui dis-je en souriant.

Quelques rapides flashs, une impression plutôt spéciale et inattendu, une sensation de déja-vu, qui semblait improbable il y a quelques temps et qui pourrait rapidement ne plus l'être autant. J'avais connu un grand, un très grand nombre de femmes dans ma vie et je n'avais plus l'habitude de recevoir quelques frissons à la seule action que les doigts de celle ci se posent sur ma main, mais bizarrement, la demoiselle arrivait à ce que j'attrape la chair de poule, du dos jusqu'aux bras. Un simple toucher, une simple pression de ses minces doigts sur ma main permettait à nos corps d'être comme, connectés l'un à l'autre. Je me demandais comment j'avais pu oublier la sensation d'aimer une personne,si tel était le cas. J'avais du boire assez pour tout oublier et avais du finir à deux doigts du coma éthylique. Ce qui était aussi étonnant, c'est qu'elle agissait comme si cela était notre premier 'rendez-vous' si l'on pouvait appeler cela ainsi, et dieu sait que j'étais inoubliable, j'avais beau être le plus gros des connards idiots de la ville, ma réputation au lit n'était plus à faire, et il n'était pas difficile de trouver une demoiselle pour le confirmer. Ce moment passé avec elle allait me permettre de mieux la connaître, car à-vrai-dire nous ne nous connaissons que très peu. Elle retira ma main la sienne pour sortir une clope. Romantique me direz-vous? Complètement. Elle me tendit le paquet, accompagné du briquet en disant « T'en veux une ? » Moi refuser une cigarette? Vous me direz que je suis plutôt le genre de gas qui fume, qui s'arrête jamais. Pourquoi? Parce que les gosses de riches ont cette habitude de fumer c'est vrai. Mais pas moi. « Non merci, je ne fume pas. Et une fille est toujours moins jolie quand elle fume, tu devrais le savoir.» lui lançais-je en rigolant. Je plaisantais évidemment, si elle me connaissait bien elle le saurait au moment où je lui avais dis. Allez voir comment elle allait réagir?

« Bon tu veux aller où ? » Allez où? C'était une excellente question. Je n'en avais aucune idée à-vrai-dire. Oh est puis, finalement si je sais. « On a cas aller boir un café non? »


Dernière édition par Aaron D. Williams le Jeu 8 Mar - 23:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyJeu 8 Mar - 22:29

La stupidité des sentiments.  12030808455644083
❝I'm Picky ❞


Aaron & Skye









Travailler avec son père, dans certaines circonstances ça devait être une véritable horreur. Il y a des personnes qui doivent adorer ça le fait est qu'ils n'ont pas un père trop exigent, ou que le travail qui leur est demandé leur plait. S'il n'y a pas trop de charges à supporter ça doit aller, mais dans ces cas-là on travaille plus pour aider la paternel qu'en ayant un véritable boulot bien stable. Sinon il y a ceux qui ont un véritable travail et qui le font avec leur père, et s'entendent bien avec leur père. Si l'entreprise est familiale, il n'y a plus vraiment de crainte pour l'avenir, sauf pour les futures générations. Et puis il y a le cas d'Aaron, qui doit surement plus subir ce qu'il fait qu'autre chose. Travailler avec son père relèverait plus d'un défi quotidien qu'autre chose. Être pris pour un incapable qui ne serait pas capable de reprendre un jour les rennes, il y a de quoi stresser pour l'avenir. En ce qui me concerne, j'ai déjà travaillé pour mon père, mais ce n'était pas la même chose. Mes parents étant tous deux musiciens, j'apportais juste mon aide, pour l'installation, le déroulement, le bouche à oreilles, les affiches, les invitations,... Et tout le blabla de l'organisation. Je ne faisais pas cela à chaque fois, car j'ai toujours été libre de faire ce que bon me plaisait. En général ils ne me demandaient même pas mon aide, je la proposais comme une gentille fille, mais pas que. Je le faisais, car je savais que le mois n'avait pas était bon pour eux, et oui exercer le métier de musicien, ce n'est pas ce qui assure le maximum d'argent et une bonne régularité de vie. Comme mes grands parents paternels ont décidé des couper les vivres avec mon père, il ne peut même pas leur demander de l'argent. Une fois il était sur le point de craquer et voulait leur en demander. C'était déstabilisant de le voir comme ça. Alors,je les aidais pour ça, pour qu'il n'ait pas à payer un organisateur. Ce n'était peut-être pas grand-chose, mais c'était déjà ça. N'étant pas une fille très difficile, tant que j'avais un lieu ou être sûr de dormir, et un pour manger, j'étais loin de demander la lune. Mes journées se résumaient aux cours, à mes amis et souvent aux garçons. Souvent le lit que j'occupais chez mes parents était seul pour la nuit... Vivre avec moi pour mes parents, c'est comme s'ils vivaient seuls. Ça ne les dérangeait pas plus que ça. Il ne m'avait pas cherchés non plus, mais sont quand même heureux de ma venue. On s'aime à notre manière, en ne montrant aucune affection, difficile d'être autrement avec quelqu'un quand on a toujours été comme ça. C'est ce qui me gênait aujourd'hui même, ici avec Aaron. On a couché ensemble, on n'a fait que de se croiser depuis, on remet cela et nous voilà aujourd'hui là tous les deux, j'ai l'impression de ne plus être la même...

Je le regardais avec un regard semi-compatissent, je ne voulais pas en rajouter plus à ce sujet, bien que je voulais savoir ce qu'il faisait,... je voyais bien que c'était un sujet, fâcheux. Ma curiosité ne prendrait pas le dessus cette fois-ci, une victoire personnelle ? Pour ce qui s'en suivait j'eus l'envie de rire, mais pas non plus jusqu'à exploser. Bien heureusement il n'était sérieux, sinon cela aurait été un sérieux problème. « C'est ça tu as tout compris. À chaque fois que je vais quelque part tu es là, mais c'est mon don. » lui rétorquais-je sur le même ton amusé. En général le surnom 'chérie' a le don de me débecter au plus haut point. Sur le coup il sonnait bien, mais je trouvais cela étrange... En règle général je me mettais à dire 'Chérie c'est quoi ça chérie ? C'est pas comme cela que je m'appelle en tout cas !', mais là il sonnait plutôt bien, même si quelque chose d'autre, moins cucul aurait été plus apprécié. Quand il fit un rapide bilan de ma tenue, je ne pus m'empêcher de faire de même, c'était bien le problème. Toutes les tenues je les passe en revue, ça devient presque obsessionnel. Je ne peux m'empêcher de critiquer, ou d'aduler, même si c'est souvent une discussion avec moi-même, bien que parfois je ne peux m'éviter de rire. Et oui je suis comme cela et c'est bien le problème. Surtout que je suis bien la première que les gens regardent pour mon style un peu punk. Évidemment que je me trouvais bien sapé, mais le brun en face de moi ne devait pas partager cet avis si lui avait une certaine fortune, et mes tatouages ne font qu'empirer les choses. Mon style on l'aime, on l'aime pas, mais je ne reste pas pour le moins normale. « Tu m'as l'air bien déterminé. »

Je continuais à entamer peu à peu ma clope. Soufflant la délicate fumée qui émanée de ma bouche. Je rangeais le briquet et le paquet dans mon sac suite au refus d'Aaron. « Comme tu voudras, mais sache que je me fous d'être belle ou non. » Je savourais chaque instant, chaque inspiration. La première est toujours la meilleure dit-on, et je suis tout à fait d'accord avec. En général je la prends sur mon balcon avec l'air frais de la matinée, mais ce matin je n'avais tout simplement pas pris le temps de le faire, ça m'était comme sorti de la tête, ce qui est très rare voir improbable chez moi... C'était tout de même étonnant qu'il ne fumait, j'aurais presque parié le contraire. Serait-il sain ? Je me rendais compte peu à peu que nous étions vraiment très différents. Je m'interrogeais même sur le fait qu'on soit aujourd'hui tous les deux. Mais au fond je n'avais pas envie de partir, comme si quelque chose me l'empêchait. Je pouvais tout à fait faire demi-tour, ou le laisser là tout seul, après tout c'est comme ça. Bien qu'on soit amené à se revoir, vu qu'il est impossible qu'on ne se croise pas quand on est de sortie. Pourquoi une fille serait-elle moins jolie quand elle fume ? C'est vrai que maintenant, la 'mode' de la parfaite petite fille à caser et de se faire passer pour vierge et totalement clean. En quoi c'est excitent une fille sans cervelle et qui n'a aucune expérience ? Je n'en avais pas la moindre idée, mais cela avait l'air de fonctionner... ce que je jugeais de vraiment débile. Je ne dis pas que pour avoir une vie réussie, ou complète, il faut tout le temps se déchirer parce que c'est l'extase, comme beaucoup le croient, mais il ne faut pas non plus en jouer. Moi je suis comme cela et oui l'éducation y joue beaucoup, mais ce n'est pas pour me déplaire. Un café ? Oui pourquoi pas bonne idée, je marchais à ses côtés dans la rue ne sachant plus vraiment où je me trouvais, j'avais perdu mon orientation. Je fis vite fait l'inspection du coin avant de me perdre, je me sentirais vraiment gourde sinon. « Oui pourquoi pas, tu connais un endroit sympa dans le coin ? » lui demandais-je sur un ton voulant être sûr, mais qui sonnait un peu trop faux à mon goût. Les stéréotypes sur le mauvais sens de l'orientation de la femme me tuaient un peu, mais parfois ils n'avaient pas tort, bien qu'ils ne valaient pas parfois.


(Au fait c'est Skye pas Sky, sinon on va le prendre pour la célébrité x) )


Dernière édition par Skye M. O'Conell le Sam 24 Mar - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyVen 9 Mar - 15:43

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      La stupidité des sentiments
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Tout allait bien. J'avais une belle vie, j'avais réussi à éviter Apollinaria depuis des jours, j'étais aller au boulot, et mieux que ça, j'excellais dans ces derniers. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. J'étais en forme, je ne me laissais déranger par rien ni personne. En fait, tout cela n'était que mensonge, mais mon visage brillait de confiance et de joie. C'était tout ce qui importait. Comment pourrais-je être bien alors que je me bornais à longer les murs et vérifier chaque croisement avant de passer afin de m'assurer que je ne tomberais pas par mégarde sur celle dont j'avais pourrie la vie, et qui attendait sans aucun doute des explications. De quel genre ? J'ai balancer ta vie privée à la presse, je suis un connard. Je me donnais envie de vomir mes trippes sur le sol, j'étais écoeurant et pourtant j'étais là, tout souriant, comme si la vie m'offrait une chance magnifique de réussir. C'était plus simple lorsque j'étais à Stuttgart, il n'y avait pas de prises de tête, juste ma famille et moi. Et voilà que mon esprit vagabondait une nouvelle fois ailleurs, comme si je ne pouvais même pas contrôler ça. Blasant, fatiguant. Mais plutôt que de lutter, je me laissai aller à ces souvenirs douleureux, où je n'étais que l'ombre de moi-même et où je subissais simplement, sans dire un mot. Et bizarrement, ça ne m'avait jamais dérangé, je me complaisais dans cette relation chaotique qui régnait entre nous. Je me vidais de ma frustration en lui balançant à la gueule tout ce qui me tombait sous la main. Je n'étais personne avec elle, rien qu'un objet qui la libérait de je ne sais quel sentiment. J'étais son bourreau, elle ma victime. Et j'en redemandais toujours un peu plus, parce que, malgré tout, je tenais à elle et à cette façon qu'elle avait de me montrer que la réciproque était vraie. Elle ne cherchait pas à me comprendre, ni même à me connaître, elle ne voulait pas savoir ce qu'il m'était arrivé pour que j'atterisse ici, elle ne se posait pas de questions sur la raison de mon départ d'Allemagne. Elle s'en foutait royalement, tant que j'étais là le lendemain pour qu'elle puisse passer ses nerfs sur quelque chose. Mon père, pendant ce temps, croyait que j'étais passé à autre chose, que j'avais une relation saine avec quelqu'un de sain qui m'aiderait à oublier mes erreurs passés. Il avait tord sur toute la ligne. J'avais oublier Apollinaria, ça c'était certains. Mais pas question de me relancer dans une histoire amoureuse un jour. Mais Skye me tordait les idées. C'est ELLE, la seule qui arrivait à me faire penser fois dix millions.

« C'est ça tu as tout compris. À chaque fois que je vais quelque part tu es là, mais c'est mon don. » On rigolait, comme deux enfants. Il faut avouer que notre humour est plutôt spécial lorsque nous sommes ensemble. J'ai toujours eu un humour spécial, et Skye arrivait à le détecter. « Et ouais, sayez tu peux plus te passer de moi. Quel dommage n'est-ce pas? » Tout en la regardant, je n'arrêtais pas de me dire pourquoi est-ce que je me trouvais encore frustré. Peut être parce que je venais -une fois de plus- de me faire dégager de la concession. « Tu m'as l'air bien déterminé. » C'est vrai que Skye a une style vestimentaire hors du commun, mais ça ne me déplaît pas loin de là. Ce que j'aime dans notre relation, c'est le fait qu'elle ne connaisse presque rien, de ma vie. Elle ne sait pas que je suis riche, que j'ai des milliards des mes poches. Elle ne connaît que Aaron, pas l'homme riche bourré de pognon. La plupart des femmes que j'ai connu ont toutes était intéressées par mon argent rien de plus, et pour se remettre d'une histoire amoureuse passée ça ne m'a pas aider. Sans répondre, je lui adresse un sourire en coin.

« Comme tu voudras, mais sache que je me fous d'être belle ou non. » Un trait de personnalité que je venais de découvrir. Rare une femme qui se foue d'être belle ou laide. Dans tous les cas, elle était magnifique donc pas la peine de se poser la question. Sa chevelure blonde, son style vestimentaire déjanté, une vraie personnalité ce qui m'attire, comme toujours. Les blondasses, pouffes, mini-jupe, c'est pas du tout mon genre. « T'as pas à t'en faire, t'es jolie comme tout. » Je lui fis un clin d'oeil, et nous continuâmes à marcher en direction du café, que je connais bien. Ce café au coin de la rue, je ne m'y suis jamais rendu très souvent mais pourquoi pas commencer à y prendre mes habitudes? « Oui pourquoi pas, tu connais un endroit sympa dans le coin ? » Effectivement , j'en connaissais un. « Le café au coin de la rue, à moins que tu veuilles aller un petit peu plus loin? Là où les prix sont les plus chers. » lui dis-je en rigolant. J'enchaîna « Toute façon t'as pas le choix, allez, go. »
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyVen 9 Mar - 18:36

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❝Memory ❞


Aaron & Skye








Le pire, c'est que j'avais tout plaqué pour venir ici. Qu'est-ce que je connais de New York d'ailleurs ? Bon certes depuis le temps j'avais réussi à m'habituer à la ville, à me repérer dans les coins les plus connus, à bien m'intégrer dans le magasin où je faisais mon stage, bien que ça ne soit pas trop le cas au niveau de mes études. Et oui une bande de newyorkais tous quasiment similaire sans aucun goût ça devenait franchement agacent. Enfin newyorkais, newyorkaise plutôt. Les garçons à part leur égo susmentionnée je n'avais rien à leur reprocher je restais égal à moi-même. Un petit un coup un soir et c'est fini. C'est beau de profiter de la vie, enfin de ce que peu nous offrir cette vie. Après tout ce n'est pas le fait de m'entendre avec tout le monde qui me dérangeais. Je me contentais des amis fidèles que je m'étais fait ici. Je me sentais plus comprise avec eux, je suis une fille attachante dit-on, mais je ne m'attache pas du tout. Enfin ce n'est pas que je ne suis pas attachée à une personne bien au contraire, disons plus que je ne suis pas démonstrative. Qui a dit que pour aimer il faut toujours le montrer ? Des petites attentions, certes cela ne fait pas de mal, mais continuellement, ce n'est pas ma tasse de thé. Les câlins, les bisous, et tout le tralala qui va avec très peu pour moi, merci. Au fond qui a vraiment besoin de ça ? Ce que j'apprécie avec mon stage, c'est qu'il est tout à fait à mon image. La marque,... mais par-dessus tout, les collègues, à présents devenus amis. D'un autre côté il est vrai qu'on ce ressemble tous, les mêmes goûts, même passion, même vision,... Mais c'est simplement de l'amitié, rien de plus. On est trois, y compris le gérant, mais se sont véritablement des personnes adorables si je puis dire. On est bien loin des câlinous bisounours, mais on aime bien se balancer des piques de temps en temps afin de ce taquiner. Ça peut vous paraître bizarre, mais pour moi c'est bien plus beau que cela. C'est toujours quelque chose en plus, d'être comprise, et de ne pas être seule à partager une vision du monde différente d'une majorité. À Ottawa il y en avait aussi, mais bon seulement deux sortaient du lot pour moi, ce n'est pas pour rien qu'on faisait les quatre cents coups. Même les jours où on pétais carrément les plombs, mon dieu j'ai bien cru que cela allait avoir des conséquences. C'est ça que de faire les cons dans un lieu où l'on est pas vraiment les bienvenus.

« On ne peut en dire moins de toi. » Lui me suit, mais non c'est moi qui le suit. On fond qui suit vraiment l'autre ? Aucun des deux c'est vraiment des stupides coïncidences, mais pendant un moment il y avait de quoi douter. Peut-être qu'avant même notre toute première rencontre on ce croisé tout le temps, mais une fois qu'on connait un visage on le repère plus facilement dans une foule, ou même dans la rue. Quand tout les jours on le voit, il y a de quoi se poser des questions, c'est bien cela qui a amené notre deuxième rencontre, pour arriver jusqu'à aujourd'hui même, dans la rue en plein New York. Je pensais que trop au début que c'était une si grande ville que personne ne pourrait se voir au hasard sans le vouloir vraiment, et bien je pouvais m'incliner. Je lui retournais un sourire, petit, mais un sourire quand même. Je le regardais dans les yeux et je me sentais en confiance, comme si je le connaissais depuis un certain temps, comme si ce n'était pas pareil. Bien qu'au fond il était un mystère pour moi. Comment rester avec lui alors que je ne le connaissais que là et dans un lit. Mon dieu ça deviendrait presque frustrant. Même si je ne le connaissais pas, même si je ne lui avais parlé que peu de fois, je me sentais bien, j'avais cette vilaine envie de sourire, et pas un sourire moqueur, un vrai sourire débile, qui te monte à la tête alors que tu n'en as pas du tout envie. C'est quoi ce sentiment. Je n'ai pas envie de me lancer dans quoi que ce soit. En général je ne suis pas proche des personnes comme Aaron, bien que j'aime son caractère qui ressemble au mien, physiquement il ne rentre pas dans mon moule habituel. 'avais vraiment envie de déceler le pourquoi du comment. Ce que je pensais, ce que je vivais et au fond ce qu'il pouvais bien se passer.

Il venait de dire que j'étais jolie, jolie, c'est bien ça ? Un mot qu'on ne m'avait pas dit depuis,... depuis ma dernière véritable histoire, la seule en fait. Je sais que je ne suis pas moche, parce qu'il ne faut pas non plus abuser, mais qu'on me le dise c'était presque une nouvelle. En règle général on le sait mais on ne se le dit pas, à quoi bon. Pourquoi toujours devoir dire ce que l'on pense, quand cela va dans se sens. Mais il n'empêche que je ne fus pas insensible à ce mot. Mon coeur fit un bon, ne voulant pas rester figer sur place je continuais à avancer comme si de rien n'était. Je ne voulais rien ajouter, que pourrais-je ajouter d'ailleurs ? 'Toi aussi c'est plutôt pas mal dans ton genre.' ou 'Merci c'est gentil ça ma fait plaisir.' La deuxième, jamais, car ça serait de la vanité et je ne suis pas vaniteuse. La deuxième non plus, car je pense qu'il sait très bien qu'il est séduisant et je n'ai pas besoin d'en rajouter sur ce sujet. Il m'indiqua alors le lieu de notre prochaine entrée, un petit café non loin. Il précisa que si on en cherchait un plus loin les pris seraient plus sévères, il m'avait l'air bien renseigné, certains de mes soupçons se confirmer, mais sans preuves que peut-on faire, ou même dire. « Tu m'as l'air bien informé dis-moi. » Celle-là m'échappa, je ne voulais pas lui dire, mais trop tard elle était déjà sortie. Je lui fis un petit sourire. Après avoir marché jusqu'au coin de cette rue, je jetais ma clope totalement consumé dans un cendrier qui se trouvait dans la rue. Une fois au coin on entra tous les deux dans le bar et on s'installa machinalement sur une table l'un en face de l'autre. Ce qui était assez déstabilisant. Un serveur ne mit que quelques secondes avant de prendre la commande, ce qui me permettait de regarder autre chose que les yeux d'Aaron. « Je vous sers ? » « Je vais prendre un expresso s'il vous plait. » Il le nota sur son petit cahier.« Très bien et pour monsieur ? »


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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyVen 9 Mar - 19:21

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      La stupidité des sentiments
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Je me doutais bien que dans ma vie, j'avais du oublié un nombre incalculable de choses avec toutes les soirées bien trop alcoolisées auxquels j'avais participé, cela semblait être évident. Des filles avec qui j'avais couché, je ne me souvenais pas de la moitié, des conneries que j'avais fait, beaucoup devait échapper à ma mémoire, qui se trouvait bien déficiente. Mais apparemment, rien de bien grave durant tout ce temps, quelques coups oubliés mais rien d'irréparable. Malgré cela, j'avais bien l'impression d'oublier quelque chose à ce moment là, en face de mademoiselle Skye, j'avais l'impression que quelque chose m'échappait, et c'était bien cela qui me dérangeait tout de suite, j'avais bien l'impression qu'il y avait quelque chose que je devrais savoir à son propos, au notre peut-être, mais je n'en avais aucune idée pour le moment, et cela me gênait grandement, cela m'irritait même. Réfléchis Aaron, réfléchis, au plus profond de ta mémoire, même si tu la connais depuis un petit moment, il est certain qu'elle ne te laisse pas cette impression pour aucune raison, c'est évident qu'il a du se passer quelque chose de fort, quelque chose d'important peut-être, ou pas, qui sait.

Néanmoins, j'en revenais à ma on ne peut plus charmante cavalière, Skye, long cheveux descendant sur ses épaules, un visage magnifique, et des jambes, ses jambes qui n'en finissaient pas. Elle était le stéréotype de la femme parfaite, au moins sur la plan physique. Je ne pouvais en dire autant sur le plan psychologique, je ne connaissais pas assez la blonde pour m'autoriser à le faire. Je devais bien avouer que j'étais sorti assez souvent avec des brunes, plus qu'avec des blondes. Mais n'ayant pas de réel femme parfaite sur le plan physique, j'étais ouvert à toute demoiselle ayant les prétentions de mon coeur si celle ci les méritait, je ne pouvais dire que j'étais insensible au charme de la jeune femme, qui était une parfaite harmonie du bout des cheveux aux doigts de pieds et un plaisir pour les yeux, tout simplement. « On ne peut en dire moins de toi. » Qu'insinuait-elle? Que je ne peux pas me passer d'elle. Réfléchis Aaron, tu pourrais te passer d'elle? A vrai dire, malheureusement non. C'est vrai un réel attachement était né et je ne pouvais faire autrement. « Tu crois vraiment que je ne peux pas me passer de toi? Hum. A voir. » Je disais ça pour la taquiner rien de plus. Et c'était marrant de voir à quel point certains de mes mots arrivaient à la faire sourire et d'autre à la faire enrager. « Tu m'as l'air bien informé dis-moi. » C'est vrai quoi, je connais tout les endroits publiques de la ville. Les endroits où se déroule les meilleures soirées, ou défilent les plus belles filles. Elle ignore tout de moi, ne sait pas que je suis riche, populaire, et encore tellement de choses. « Et oui. D'après toi pourquoi je connais si bien tout ça? » Je la regardais d'une regard amusé en attendant sa réponse.

Nous sommes rentrés à l'intérieur du café, nous nous sommes installés à une table l'un en face de l'autre. Elle me fixait de regard, je la voyais me dévorer des yeux. C'était plutôt flatteur pour moi évidemment. Le serveur se poste devant notre table et nous demande ce que l'ont souhaite boir. « Je vais prendre un expresso s'il vous plait. » Un expresso. La plupart des gens prennent ça, dont moi. « La même chose, merci bien. » le serveur se mit à me sourir et répondit « Pas de soucis monsieur Williams, nous faisons vite. » c'est certain que les petits gosses comme ça n'étaient pas habitués à voir une telle célébrité dans leur petit café. Alors dès qu'il y en avait qui s'installait à une table, c'était tout un spectacle qui s'offrait. « Ca ne devrait pas être très long. Raconte moi ton histoire, ton enfance. Je veux tout savoir de toi. »

C'est assez court. J'espère que ça te gêne pas. I love you
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptySam 10 Mar - 0:33

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❝ Tell me... ❞


Aaron & Skye









C'était il y a environ un an et démi, cette période était surement la plus belle de ma vie. Je me sentais bien, mais si bien que j'avais presque l'impression de changer, d'être plus gentille, mais je gardais quand même mes habitudes. D'où venait ce changement ? Et bien c'est la faute d'un homme, tout simplement. Ils peuvent nous rendre heureuse et vous briser le coeur, parfois les filles font de même, mais quel homme oserait vraiment l'avouer ? L'amour est vraiment un sentiment imprévisible. Il nous tombe dessus comme ça, et nous on ne peut y échapper. On peut lutter, mais rien que de voir la dite personne en face de nous, on n'a qu'une envie pouvoir l'embrasser. Puis après, on se lance dans une période pleine de promesses, enfin toujours d'une manière punk, dans mon monde... On cherche, on est heureux, on se sent tout bizarre. Comment évoquer les sensations que l'amour procure à une personne, même moi j'ai du mal. Je me souviens d'un frisson, d'une fraîcheur soudaine, mais en même temps d'une chaleur permanente, la sensation d'être enfin comblée et comprise, cette petite étincelle qui fait vibrer nos vies. J'étais vraiment amoureuse et je le savais, enfin. Longtemps avant j'ai cru savoir ce que c'était que ce sentiment, mais il n'est rien tant que nous l'avons pas vécu au moins une fois. Je me sentais toute conne à longueur de journée, je souriais même bêtement au tout début dans la relation, quand j'ai enfin compris que c'était LUI. Celui qui me faisais vibrer au plus profond de mon être. Comment ne pas oublier cette lumière. Mais... aussi comment ne pas oublier ses larmes qui m'embrouillèrent la vue quand tout fut fini. Le coeur en miette, vraiment détruit. Comme si les neuf mois qui avaient précédé ne comptaient plus. C'était déchirant, je n'en pouvais plus. Je pleurais peu ou même pas, c'était la première fois que je montrais une petite vulnérabilité, quelque chose de nouveau au monde. Une carapace qui s'effaçait, mais qui revient plus dure encore quand on se sens guéri. Plus froide, plus distante, mais au fond toujours la même. Avec peut-être une différence, le sentiment de ne jamais pouvoir croire en l'amour, encore une fois et à jamais. Trop dur trop lourd et qui ne nous dit rien qui vaille. C'est bien ce que je pensais, mais au fond, je ne sais plus ce qui m'arrivait en ce moment même, je voyais bien qu'au fond je tenais à Aaron même si je le connaissais peu, et que c'est bien la première fois qu'on passe un long moment ensemble. Bon dieu c'est quoi cette sensation bizarre à la fin ?

« J'en suis même persuadée. » Je lui disais comme pour le défier. Voir comment il réagirait, s'il allait vraiment le faire ou non. Au fond qu'attendais-je vraiment. Je pense que je serais extrêmement déçu si ça ne tenait pas, c'était inexpliquable, mais c'était comme ça. « Tu connais tout cela parce que... Tu vis à New York depuis longtemps et tu as eu le temps de déceler de bons endroits, enfin si faire la tournée des bars et ta passion... » C'était tout à fait plausible après tout. Moi je ne cherchais jamais bien loin. Une fois débarquée ici, j'avais fait mon repère de bonnes adresses grâce au bouche à oreille, et aux conseils de mes connaissances, c'est souvent comme cela que ça marche. Quand on trouve un nouvel endroit sympa, on veut toujours y emmener nos amis non. Je n'en n'avait trouvé aucune de mon plein grès pour le moment, mais j'aime bien ma routine. Les seules adresses que je trouvais seule sont celles où je peux trouver de quoi m'apprêter. Après tout c'est un peu mon domaine, je veux devenir styliste et non, gérante d'un bar. Après tout ce n'était qu'une supposition que j'émettais. Mais au moins elle tenait vraiment la route. Pour une fois que je disais quelque chose qui me paraissait sensé.

Il ne mit pas longtemps à passer commande après moi, pour me copie sur mon chois bateau. Je venais à peine de prendre un café juste avant de le voir, et je ne voulais pas finir complètement hystérique sous l'emprise de la caféine. Bon et ce n'est que une tasse et une autre, ça ne devrait vraiment pas me faire de mal. Le vendeur semblait bien me connaître, un habitué. Williams ? Williams, Williams,... Ce nom ne m'était pas inconnu, je pensais à plusieurs choses des grands noms évidemment, mais il est vrai que c'est un nom de famille très connu alors je devais surement me planter royalement en cherchant de quel grand nom il pouvait venir. Mais je voulais tout de même en avoir le coeur net, ça y est la curiosité a pris le dessus. J'eus à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'il m'avait déjà interrogé sur ma vie, mon passé, il voulait tout savoir. Était-il sérieux ? Il semblait pourtant je le voyais dans ses yeux. Je fermais la bouche avant de baisser la tête ne sachant pas vraiment quoi dire. Bon dieu, mais... Que veut-il savoir... Tout, oui tout, mais c'est long tout et il y aurait tellement à dire, mais c'était loin d'être mon genre d'étaler ma vie comme ça. En bégayant légèrement au début, je finis d'un ton assuré ma phrase. « Heu... Je viens... d'Ottawa. Mes parents sont musicos et ma vie et loin d'être, passionnante je n'ai vraiment rien à dire. Mais attends ! Williams, un nom courant hein ? Tu n'es pas le descendant d'une grande famille rassure-moi ? » J'avais besoin d'être rassurée sur le sujet, je ne sais pas. Quand je pensais le voir comme un homme riche tout à l'heure je le pensais et rigolant, qu'il soit riche, bon d'accord ils sont beaucoup à New York, mais un hériter, c'est une horreur pour moi. Enfin,... non une nouvelle plutôt. En général on est dans deux mondes différents et personne ne s'intéresse à l'autre. À part si cela est un canular. Mais je préférais attendre qu'il me dise non, pour pouvoir respirer normalement et éloigner tout soupçons.

Ce n'est pas la taille qui m'importe c'est le contenu x) puis c'est toujours long pour moi...


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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptySam 10 Mar - 18:51

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Avant, j'étais un garçon sensible et qui n'avait pas peur de montrer ma vraie personnalité. Celle du gas tendre, affectueux, avec un grand coeur prêt à apporter de l'aide à ceux qui en avait besoin. Mais depuis que je m'étais fait briser le coeur, plus rien de tout ça n'était d'actualité. Toute la population me connaissait comme le mec sûr de lui, prétentieux, sans coeur, le connard que toutes les filles préfèrent fuirs même si au fond, elles restent. Toute ma vie, les femmes ont étaient attirées par mon argent. Bien que mon physique soit avantageux aussi, j'aurais été un gros lard aux cheveux gras, habillé d'une façon ringarde, c'était fini pour moi. Mon père à souvent était jaloux de ma popularité par rapport à la gent féminine. Pas plus tard que la semaine dernière, un repart d'affaire avec mon celui-ci. J'avais intéressé la serveuse -ce qui se voyait à dix kilomètres d'ailleurs-, mon père l'avait envoyé balader en disant « C'est un méchant garçon, allez! Du balai, merci. » La demoiselle était partie en me regardant avec des yeux ronds. Elle avait dû penser que c'était mon père qui menait ma vie sentimentale. N'importe quoi, et encore heureux. Il mène déjà ma vie financière, c'est déjà bien assez. Bien que, il ait voulu me caser avec plusieurs filles de ses amis. Un vrai connard, c'est le cas de le dire.

Retour au présent qui était beaucoup moins dramatique. Et aussi plus plaisant. « J'en suis même persuadée. » Je ne pris pas la peine de lui répondre, à quoi ça nous mènerait? À rien effectivement. En guise de réponse, je me contentais d'un sourire. La jolie Skye enchaîna « Tu connais tout cela parce que... Tu vis à New York depuis longtemps et tu as eu le temps de déceler de bons endroits, enfin si faire la tournée des bars et ta passion... » Si elle savait. Il est certain que je connais beaucoup de bars, lorsque je n'ai rien à faire de mes soirées il faut bien que je me trouve une occupation non? Si elle savait combien de messages d'invitations à aller boir un verre s'enchaînaient sur mon portable elle en deviendrait folle. C'est vrai que des fois, ça devient lassant. Surtout lorsque c'est toujours les mêmes personnes. Une fois de temps en temps avec quelqu'un c'est toujours plus plaisant. « Je suis, presque tous les soirs invité à faire la teuf à droite à gauche, dans plein de bars différents. À force je connais tous les bars de la ville.» Lèvres retroussées en un sourire quelque peu moqueur, œil pétillant d’une malice contenue. J’étais le tableau typé du mauvais garnement qui fier ne ce qu'il fait, le crie au grand jour. Le prétentieux Aaron est toujours là, comme vous pouvez le constater. Nous parlions ensemble, comme si plus rien autour de nous n'avait d'importance. Nous étions dans notre petite bulle, et à cet instant précis, personne n'aurait pu nous en sortir.

C'est vrai que je venais d'avoir une façon bien à moi de lui demander de me raconter sa vie, je m'en rendis compte juste après avoir parler. Elle me répondit, hésitante « Heu... Je viens... d'Ottawa. Mes parents sont musicos et ma vie et loin d'être, passionnante je n'ai vraiment rien à dire. Mais attend ! Williams, un nom courant hein . Tu n'es pas le descendant d'une grande famille rassure-moi ? » Euh oui, certainement ! J’avais encore un peu de mal à en parler, je n’étais pas à l’aise avec l'idée qu'elle sait ce point de moi, elle me prendait pour un gosse de riches qui n'a rien à faire avec elle. Peu désireux de m’attarder sur ma vie, il fallait bien qu'elle découvre ça un jour ou l'autre. « Une vie paisible donc. Me concernant, demande au serveur qui je suis, tu verras. » Le serveur était posté devant notre table à ce moment pour nous servir les deux expressos que nous avions commandés. Sans même que Skye ne lui pose la question le serveur se mit à raconter tout ce qu'il savait de moi. « Que dire de vous monsieur Williams? Que vous êtes l'héritier de Mercedes, que vous êtes très riche, que vous faites jalouser beaucoup de personnes. Vous êtes un homme bien, qui a toute la gente féminine à ses pieds.» tout était dit. Il aurait pût s'abstenir concernant les femmes à mes pieds, ruuuhm. J'attendais la réaction de Skye en souriant même si au fond j'avais une peur bleue par rapport à la façon dont elle allait réagir.
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptySam 10 Mar - 22:14











Faire la fête tous les soirs, vivre sa vie à fond quoi de plus beau que la jeunesse. Quand je vois mes parents je me dis qu'ils se sont toujours bien débrouillé. Au fond j'ai toujours voulu leur ressembler, eux qui ne se prennent jamais la tête sur leur vie. Qui vivent au jour le jour comme si la vie était belle. Enfin, belle à leur manière. Je ne les ai jamais vraiment vu avoir des coups de vieux. Physiquement ils n'ont jamais fait leur âge et mentalement, ils sont égaux à eux-mêmes. Ils aiment ce qu'ils font et sont follement amoureux. Je les ai toujours enviés, je m'étais dit qu'un jour je ferais de même. Je trouverais quelqu'un dans mon genre, un peu comme mon père, et on vivrait une vie semblable, bien que différente parce que je suis loin d'être pareille qu'eux. Bon après, ils sont comme tous les parents ils ont une part de ringard, même si leur groupe et génial. Au début j'étais une très grande fan et puis au fur et à mesure, on préfère s'éloigner de la famille. Je me suis toujours dit que ce que je vivais avec mes parents était unique et tellement différent des autres. Quand j'entendais, étant petite, les histoires des autres sur leur vie familiale, cela me semblait bateau. Je me sentais toujours dans ma bulle un peu en retrait face aux autres filles. Il est vrai que quand on est môme ça blesse, mais aujourd'hui je suis bien contente d'être celle que je suis aujourd'hui.

Le fait qu'Aaron soit un véritable fêtard était loin de m'étonner. Après tout j'étais pareil. Un peu moins rendez-vous, mais il ne faut pas croire que je suis une petite fille innocente, loin de là. Je voyais très bien le genre. Il semblait limite fier de ce qu'il faisait je le regardais en lui faisant un petit sourire, pas très satisfaite. Et c'est en gardant le silence que je mettais fin à cette discussion. Que pouvais-je ajouter de plus. Parfois le silence en dit beaucoup plus que les mots eux-mêmes. Au moins je me retrouvais un peu en ce brun. Il semblait bien profiter de la vie et ça me plaisait assez. Il ne se prenait pas trop au sérieux, et nos conversations ressemblaient plus à un jeu d'autre chose. Au moins on avait un certain humour, à notre manière. Et aussi une vision similaire sur certains points. Je croyais connaître ça, mais c'est vraiment quand on vit la chose à fond qu'on voit bien que nos souvenirs étaient différents. Au fond je sentais que je pouvais lui parler plus sincèrement en apprendre plus sur lui. Mais tout ce fait à un certain rythme. On ne peut pas tout déballer comme ça, comme si on lisait le livre de notre vie. On apprend à se connaître au fil des sorties, ou même sans le vouloir. C'est ça que j'aimais pour le moment, on se connaissait peu, mais on s'appréciait quand même.

Je venais à peine de lui poser la question et j'étais loin d'être... sereine. Il me répondit, pas vraiment à mes questions puise que ce n'est pas lui qui m'éclairais sur la réponse, mais plutôt le serveur qui venait justement d'arriver nos expresso sur un plateau. Je fus un peu abasourdie de sa réponse, mais au fond elle ne m'étonnait pas. Vu la tête que je faisais le serveur me fit un petit sourire avant de retourner voir d'autre client. Je me posais lourdement contre le dossier de ma chaise bouche bée. Je regardais Aaron qui semblait me sourire bêtement. J'étais énervée, ça rimait à quoi. Voilà je pensais qu'il était riche, bon ça peu passer, mais qu'il soit un héritier c'était au-dessus de mes pensées. J'avais certes, beaucoup de clichés en tête, mais je restais tout de même lucide, bien qu'un souvenir me revint tout de suite en tête. Il ne me concernait pas, mais concerné ma meilleure amie. On a toujours était semblable toutes les deux. Puis du jour au lendemain elle a commencé à flirter avec un jeune homme semblable à Aaron. Un hérité d'une grande boite canadienne. Je n'étais pas vraiment pour, oui, mais elle était si heureuse avec lui, on le voyait de suite, elle resplendissait plus que d'habitude. Et je le trouvais mignons ensemble bien que je pouvais à peine le supporter. Ils sont restés assez longtemps ensemble. Puis un jour elle m'a dit qu'elle l'aimait vraiment, qu'elle était amoureuse, et qu'elle tenait à lui plus que tout. Elle devenait presque plus ordinaire, je lui disais tout le temps qu'elle changeait, que ça me plaisait gère. Mais à quoi bon elle était restée têtue comme une mule. Au bout d'un moment il y a eu une cassure entre nous deux, comme des hauts et des bas, sauf que celui-ci semblait définitif. Elle me répétait que j'avais vécu cela et que j'avais aussi changé, alors pourquoi elle ne pouvait pas le vivre, je lui disais que je ne sentais pas vraiment son bel apollon. Et puis, une chose en amenant on a fini par ne plus vouloir se voir. Peu longtemps après elle m'appela en larme, je m'y attendais presque. Mais ce qu'elle me dit, me fit tout oublier de notre dispute. Elle était abattue, plus que moi quand j'avais le coeur brisé. Ce mec avait eu le culot de lui dire qu'il ne l'avait jamais aimé, que tout était un jeu pour lui et sa bande de friqués. Il voulait voir s'il était assez bête pour tomber dans le panneau, et comme cela avait très bien marché il voulait continuer plus loin pour vraiment l'abattre. Je n'avais jamais été plus énervé que ce jour-là, j'avais vraiment envie de massacrer ce type. Mais le pire c'est que j'arrivais à peine à la consoler. Mais avec le temps ça s'est passé, bien qu'en le voyant de temps en temps ils nous riaient au nez, j'avais envie de les provoquer, mais il y avait toujours quelqu'un pour m'en empêcher. Je me demande jusqu'où je serais allée si j'avais été seule un jour.

Je me demandais alors si Aaron était pareil, après tout cela commençait de la même façon. Après tout il y a des personnes qui ne sont pas faites pour s'entendre. Je fis un long soupire avant de prendre une gorgée de café, et celle-ci me semblait vraiment âpre, plus que d'habitude. Je fermais les yeux avant de les rouvrir. Je regardais Aaron je ne savais plus vraiment quoi penser. Je détournais mon regard puis pris mon sucre avant de le tourner avec ma main, comme un tic quand je ne sais plus vraiment quoi faire ni dire. On restait là silencieux, il avait toujours un léger sourire, sur le coup cela avait le don de m'exaspérer. J'eus un autre soupire, incontrôlable, avant de me redresser sur ma chaise avant de briser ce silence infernale. « Dis-moi simplement si c'est un jeu ou pas ? » Je pense qu'il pouvait tout à fait comprendre le message à moins qu'il ne soit absolument ignare.


Dernière édition par Skye M. O'Conell le Mar 13 Mar - 20:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyDim 11 Mar - 1:08

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Dans ma petite enfance, j'ai toujours été le petit garçon jaloux par rapport à mes copains. Lorsqu'il me racontait la relation qu'ils entretenaient avec leurs parents, je restais bouche bée. Ma situation n'était pas du tout comparable avec la plupart de mes copains, et ça me donnait une impression étrange, l'impression que nous ne vivions pas dans le même monde. Eux étaient de simples gens, ayant des moyens raisonnables. Comme quoi le fait d'être riche changeait les personnes. Mon père était un gros prétentieux qui faisait tout pour avoir davantage d'argent, il a souvent été impliqué dans des affaires judiciaires étranges. J'étais petit que je voyais déjà les policiers, enfilant leurs menottes aux mains de mon père. Celui-ci me disait «ne t'inquiètes pas Aaron, je reviens vite. » Il passait sa main dans mes cheveux et je le voyais s'en aller, les policiers l'embarquant dans leur voiture. Ma mère passait ses soirées à pleurer, j'ignorais pourquoi. Mais en y réfléchissant, je pense que beaucoup d'argent leur avait été enlevé par rapport à ses affaires. Vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça? C'est simple, Skye était là face à moi, bouche bée en venant d'apprendre que j'étais l'héritier de Mercedes. Limite, on aurait pu croire que le serveur venait de lui annoncer que j'étais un tueur en série.La jeune femme semblait dégoutée, c'était une situation gênante. J'attendais une réponse de sa part, la seule chose qu'elle eût réussie à me dire était « dis-moi simplement si c'est un jeu ou pas . » Comment pouvait-elle penser? À travers mes mots, mes expressions, je pensais qu'elle avait compris à quel point je tenais à elle. Ces quelques mots venaient de me perturber, le sourire installé sur mon visage venait de laisser place à un regard sérieux. « Tu crois que je me fous de toi? C'est la meilleure celle-là! Je vois pas pourquoi tu penses ça. J'suis pas un salaud, j'ai passer l'âge, merci hein! » J'étais dégouté, c'est le cas de le dire. Limite énervé, j'avais l'impression d'être trahi. Ce qui m'importait le plus, c'était ce qu'elle pensait de moi. Et en apprenant que j'étais riche, hériter d'une célèbre marque venait de changer l'image qu'elle avait de moi. J'aurais peut-être dû attendre un peu pour le lui annoncer. Je commençais à regretter mes choix, comme d'habitude, la même chanson.

J'avalais une gorgée de mon expresso et soudain, un texto de la part de mon père m'interpella , il me demandait d'aller prendre une nouvelle secrétaire, la fille apparemment d'un gros magnat de la presse russe qui voulait travailler au sein de la concession. Je confirmais donc ma venue. Je remettais mon téléphone dans ma poche et enchaînais sur un ton froid « Je pensais pas qu'en apprenant que j'suis un héritier tu réagirais de la sorte. Je tiens à toi, j'essaye de te le faire comprendre et toi tu crois que je joue avec toi. Je e suis déjà fait briser le coeur par une princesse, alors aucune envie de jouer avec des sentiments, merci bien. » Merde. Je venais de faire une gaffe, je venais de prononcer le mot "sentiment", en espérant qu'elle n'avait rien remarquer. '-' Je posais mes deux bras de chaque côté de sa tête postant mon visage seulement à quelques centimètres du sien « Je ne joue pas avec toi, c'est clair? »
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyDim 11 Mar - 18:33










Le sourire qu'affichait Aaron ne mit pas longtemps avant de disparaître. Je savais tout à fait pourquoi je lui avais dit ça, je sis bornée, voilà tout. J'ai des idées déjà toute faites et je ne peux m'en débarrasser sauf si je suis sûre à cent pour-cent du contraire. Pour moi, on vit dans deux mondes totalement opposés, en général on se parle à peine et quand on se parle c'est pour se lancer de jolis noms, ou alors jouer des sales coups. C'était comme ça à Ottawa, pourquoi donc ? Et bien c'est comme ça c'est tout, les gosses de riche croient diriger le monde et nous sommes la cible de ses imbéciles. Je ne dis pas qu'ils sont tous comme cela, mais chercher celui qui ne l'est pas c'est assez compliqué et en général on ne va même pas chercher, à quoi bon. Laisser tomber, passer à autre chose, est toujours la bonne solution, même si au fond on a envie de faire un carnage. « Tu crois que je me fous de toi ? C'est la meilleure celle-là ! Je vois pas pourquoi tu penses ça. J'suis pas un salaud, j'ai passé l'âge, merci hein ! » Je restais silencieuse, il semblait vraiment sérieux et moi je m'en voulais. J'avais toujours le don de faire foirer pas mal de relation et celle-là qui me tenait à coeur, j'arrivais encore une fois à tout faire échouer. Que pouvais-je lui dire. Que j'ai pensé ça parce que c'est le vécu de ma meilleure amie, à quoi bon... Il penserait que je me fis à quelque chose que lui n'a jamais fait, ou encore que je n'aurais pas dû penser ça de lui, enfin bref... Je me sentais conne et petite. Je pris à nouveau une gorgée de café toute silencieuse, le regard fixe en direction d'une table voisine. Deux types en costard qui semblait joyeux près à reprendre du travail. Et dire qu'au début on aurait simplement dû faire les magasins, j'aurais peut-être évité de lui dire cette connerie. Mais c'est tout de suite l'épisode qui m'est revenu en tête quand le serveur m'a parlé. Et moi, encore une fois je gaffe. Tout aurait été plus simple si je ne l'avais jamais rencontré. On aurait été quoi, deux inconnus, vivant chacun dans leur monde, beau non ?

Il sortit son téléphone pour regarder un message qu'il venait de recevoir. Je regardais toujours dans le vide, la tête tournée vers l'extérieur, en pensant comment tout aurait été si cette journée n'avait jamais eu lieu d'être. Je ne voulais rien ajouter, plus rien dire, tout oublier. Et puis je n'avais rien qui me venait en tête. J'étais totalement désorienté, je n'avais plus qu'une envie c'est de quitter le bar et tout oublier. Mais je passerais pour quoi, une fugueuse ? « Je ne pensais pas qu'en apprenant que j'suis un héritier tu réagirais de la sorte. Je tiens à toi, j'essaye de te le faire comprendre et toi tu crois que je joue avec toi. Je me suis déjà fait briser le coeur par une princesse, alors aucune envie de jouer avec des sentiments, merci bien. » Sur ses mots je me retournais pour le voir, il semblait si sincère et venais quand même de faire un aveu sur lui. Encore un point commun, on avait tous les deux eu le coeur brisé par une personne, sauf que dans mon cas, il était loin d'être un véritable prince. Réagir de la sorte, pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Tout simplement parce que ça me paraissait impossible, voilà tout. Je me sentais mal à ses mots, ça m'avait touché et il avait quand même insinué qu'il tenait à moi et qu'il n'était pas indifférent. Je le regardais toujours muette en encaissant ses paroles, dans ma tête des millions de questions défilaient, mais j'étais concentrée sur son visage, il était sincère, je pouvais réellement lui faire confiance, et moi je faisais vraiment n'importe quoi. Il approcha son visage du mien, juste après avoir placé ses bras de chaque côté de mon visage. Tout semblait s'arrêter. « Je ne joue pas avec toi, c'est clair ? » Je le voyais droit dans les yeux, je me sentais bizarre j'avais le coeur qui battait de plus en plus vite. Je me sentais comme dans un cocon où il n'a que nous deux, pas de bar, pas de serveur, pas d'autre client. Je n'avais même plus l'impression qu'il y avait une table qui nous séparait. J'étais totalement perdue, je ne voyais que lui son visage, ses yeux remplis de sincérité. Pour me faire réagir comme ça, moi aussi je ne devais pas être indifférente. Je sentais un léger frisson parcourir mon corps. J'avais le souffle régulier et lui semblait si serein. Je baissais une nouvelle fois les yeux avant de lui dire. « Je suis désolée ... »


Dernière édition par Skye M. O'Conell le Sam 24 Mar - 18:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyJeu 15 Mar - 21:53

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« L'amour, l'amour, l'amour, l'amour, Tout l'monde en veut, tout l'monde en manque. L'amour, l'amour, l'amour, l'amour, Tout l'monde en parle, l'amour nous hante.» La définition de l'amour dit que cela correspond au sentiment d'affection ou d'attachement, physique spirituelle ou imaginaire; envers une personne ou une chose. Pour Aaron David Williams, l'amour tel qu'il était évoqué et montré dans les films était quelque chose qui intrinsèquement ne pouvait exister, voir un complet bad boy devenir d'une niaiserie à en faire pâlir Roméo et Juliette, pour lui, c'était quelque chose de tout bonnement impossible, ni plus ni moins. On pouvait lui donner toutes les explications, tous les arguments et toutes les preuves que l'on voulait, il n'y croirait point. C'était à peu près du même accabit que sa croyance ou non à dieu, à quelqu'un régirait l'humanité ; il était ce genre de personnes qui ne croit qu'en ce qu'il voit. Tel Dom Juan, il croyait seulement que deux et deux sont quatre et que quatre et quatre sont huit. D'une croyance assez faible et d'une crédulité encore moindre, le jeune homme ne croirait en l'amour que le jour où il le rencontrerait, et où on lui prouverait vraiment qu'on tient à lui. Si il avait connu une relation qui lui avait pas mal appris finalement, autant sur la vie en couple que sur les femmes, avec Apollinaria, pour ne citer qu'elle seule, il pouvait prétendre avoir ressenti ou connu l'amour, tel qu'il est décrit dans les livres ou dans les films, c'était quelque chose qu'il ne pouvait nier. Si son coeur avait souvent battu la chamade pour cette demoiselle, c'était pour les actions qu'elle faisaient, qui pouvaient le surprendre sans pour autant l'émerveiller, et lui donner raison de sortir avec elle. Le le jour où tu tomberas amoureux, tu le sauras lui paraissait être une réelle connerie, une chose que l'on dit pour faire espérer les gens et faire descendre le taux de suicide, et aussi pour faire un peu plus d'argent pour la fête la plus commerciale jamais inventée, la Saint-Valentin. Oh je vais acheter des fleurs, je vais acheter une bague, je vais acheter des chocolats. Faire de l'argent, encore et toujours. Bref, il n'est pas vraiment question de ça là.

« Je suis désolée ... » Sourire enfantin -et très rare chez le jeune homme, il faut le souligner- et rire franc de mise, il devait bien avouer qu'au contact de la demoiselle, il ne ressemblait plus tant que ça au diable. A ses côtés, il était presque la version gentille de Roméo, tendre et voluptueux, pas avare de compliments pour deux sous pour une si jolie blonde. Si il la suivait ? A ce qu'il sache, non ce n'était pas vraiment le cas, ou alors il le faisait inconsciemment, qui sait. Résister, un mot bien étrange aux oreilles du jeune homme, il est vrai que le jeune homme avait toujours eu un mal extrême à résister aux femmes qui réussissaient à lui faire tourner la tête, et encore plus de mal à résister à la Skye tant leur lien était devenu spécial. Si elle lui avait manqué ? Il n'était pas homme à ressentir le manque d'une femme, mais, disons qu'elle n'était pas simplement une femme, donc oui elle lui avait manqué. Buvant une gorgée de son café, sourire aux lèvres, il réfléchit un instant. « Je préfère ça.» Prenant le visage de la jeune femme, il vint offrir un baiser sur la joue de la blonde, surement bien trop près de ses lèvres mais ainsi soit-il.

Un miroir était accroché au mur face à lui, Aaron prit le temps de s'y admirer « Avoue que j'suis parfait.» Le jeune homme n'était pas homme à trouver de nombreuses qualités à l'homme en général, et pas beaucoup plus à l'humanité en elle même, alors cette phrase était ironique, mais tout ça était fait pour détendre l'atmosphère
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyDim 18 Mar - 16:09





❝ I Wanna see you. And hug you.

And make you smile. And make you

laugh. And just lie on the couch

next too you. And then just fall

asleep beside you. It'd be nice






« C'est beau non ? - De quoi ? - Les étoiles. - Des étoiles quoi... - Tu n'es pas très romantique toi. - C'est maintenant que tu t'en rends compte ? - Non. - Bah alors ? » Le passé c'est beau, mais en même temps douloureux, insipide, lointain, tourmentant, fastidieux,... Le passé c'est une antithèse en fait. On aime on aime pas, et ce n'est que va et vient entre les deux. Il nous blesse, il nous hante et on ne peut jamais l'oublier, ni le cacher. Car au fond tout éclate un jour ou l'autre. Comment fait-il pour toujours nous rattraper ? Peu importe les efforts que nous faisons il ne traine jamais loin. Bizarrement ce principe de la mémoire affective peut devenir vraiment déstabilisant. Un parfum, une sensation, un toucher, une situation, tout peut nous revenir en tête sans même que l'on le demande. Je me demande pourquoi je pense souvent à la même chose en ce moment. Au même garçon, mais à différents moments. Les bons, les mauvais, tout le long de notre relation. Il est toujours difficile de repenser au passé, de voir notre évolution de se dire qu'avant tout était mieux, mais en même temps moins bien. Au fond est-on vraiment heureux toute une vie ? Les contes de fées n'existent qu'à la télévision et n'ont jamais vraiment fait partie de ma vie. Tout rose, tout beau, avec une joie débordante... Pourquoi montrer toujours cette image totalement erronée de la réalité ? Est-il vraiment juste de faire rêver les gens ? Ils vont regarder cela et se dire qu'un jour ça leur arrivera, tous les jours vont espérer. Même si un jour le prince charmant va leur tomber dessus, on ne sera jamais heureux dans l'intégralité d'une vie. Je vais finir par devenir nostalgique avec ça. Bien sûr qu'il faut croire, mais il ne faut pas non plus en devenir accroc.

Surprise ? Oui je pense que j'étais surprise je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il me fasse ce petit sourire, un tantinet enfantin. Je me sentais étrangement mieux, plus sereine. C'était plutôt étrange comme sensation, il y avait bien longtemps que j'y avais perdu goût. J'étais soulagée qu'il ne m'en veuille pas, car il aurait pu très bien m'en vouloir, et je l'aurais tout à fait compris. Il était doux. Pas au niveau tactile, mais plutôt par ses gestes. Quand il déposa un baiser sur ma joue, j'eus le réflexe de fermer mes yeux et de les rouvrir après. Je fermais les yeux, mais je ne savais pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'en les fermant on se concentre plus sur nos autres sens, et surtout le toucher. Je m'attendais à m'attendais plus à autre chose, mais j'avais trouvé cela agréable et je sentais comme une sensation de chaleur au niveau de mes joues. J'espérais juste que je n'étais pas en train de virer au vermeil pour ça. J'étais pardonnée et je pouvais commencer à oublier ce que j'avais dit et ce qui me tourmentait. Ce ne sont que ses mots, oui, mais pour moi il était sincère et sans trop pourvoir l'expliquer je lui faisais confiance et j'avais peu de doute. On ne se connaissait pas depuis longtemps, mais pourtant il me semblait le contraire. Je veux simplement paraître simple et éviter les faux pas, ce qui était un de mes plus grands défaut malgré moi.

« Avoue que j'suis parfait. » Je le regardais avec de grands yeux après sa phrase. Avant de voir qu'il préférait ce relooker dans le miroir qui se trouvait derrière moi. Je ne pus m'empêcher de sourire bêtement en évitant de rire. Non pas qu'il soit moche physiquement, bien au contraire. Mais de là à me demander s'il était parfait... Je voyais bien qu'il n'était pas sérieux et qu'il voulait plus détendre l'atmosphère, mais il avait une façon étrange de la faire. « Et tes chevilles ? Si tu ne le savais pas encore, personne n'est parfait. » Je disais ça sur le ton de la rigolade bien évidemment. Je finissais lentement la tasse de café qui se trouvait devant moi, sur la table.
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyLun 9 Avr - 17:05

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Rien n’est facile dans la vie, surtout pas comprendre les autres, il y a toujours un point de compréhension possible, ou plusieurs, mais entre de personnes qui ne s’entendent jamais, il y a surement un seul point pour se comprendre. Skye et moi nous nous entendons bien, mais toujours cette peur de l'engagement qui venait me prendre la tête. Je l’aime bien, et je comprends le gêne qu’elle a en sachant que je suis un riche héritier, sinon elle n'aurait pas était si choquée, et elle en a beaucoup à dire sur le cœur, j'attendrais le temps qu'il faut pour savoir ce quelle ressent. Je n’ai plus de colère, à part une colère envers moi-même, mais cette colère je ne veux pas la partager, elle serait bien trop destructrice, bien trop instable à gérer, et je ne veux pas être comparé à un fou, car au fond de moi, je sais bien que je ne veux pas être vu comme ça, que j’ai peur de moi-même. Lâche. Ce mot, encore est toujours, je n'ai même pas oser lui dire que j'étais riche.

En ce moment, dans ma vie, il m’en faut peu pour être sur les nerfs. Ces moment où un rien vous énerve et vous ne savez pas pourquoi vous vous énervez si facilement, ce qui a le don de vous énervez encore plus et de vous placer dans une spirale sans fin. Normalement, dans ce cas de colère brut j’aurais appelé une amie, ou plus qu’une amie, ou je ne sais ce qui nous lie, mais je sais que c’est fort, et que nous pouvions nous libérés de nos soucis temporairement lorsque nous étions ensemble. Mais dans un effort sur moi-même j’avais essayé de ne pas l’appeler, surtout qu’il ne fait pas beau. Mais le hazard m'avait bien vite rattrapé, je l'ai croisé dans la rue. Nous sommes peut-être faits l'un pour l'autre, dieu seul sait. Je m'admirais dans le miroir face à moi et en lui demande si j'étais parfait Skye me répondit « Et tes chevilles ? Si tu ne le savais pas encore, personne n'est parfait. » L'humour de la demoiselle, est une chose qui fait son charme propre à elle, à Skye. A peine arrivée qu’elle commence déjà, et ça ne peut m’arracher qu’un sourire, certains ne rigoleront sûrement pas, mais moi, j’ai l’habitude de la demoiselle. Elle qui n’a peur de rien, ni de personne, au fond je sais qu’elle a des peurs qu’elle n’avouera jamais, tout simplement par fierté et par son égo. J’ai connu ça et je le reconnais en elle, mais je ne vais rien dire, elle le fera d’elle-même si l’envie lui prend, un jour. Il est bien vrai que j'ai confiance en moi, je sais que je suis beau. Et alors? Il faut bien de l'amour propre à chaque être humain non? J'en ai, peut-être un peu trop mais j'assume complètement.Je lançais sur un ton plaisantin « Oh, laisse moi rêver veux-tu? Dans tous les cas, tu sais que je suis LE plus beau. J'ai raison n'est-ce pas?» Skye n’est pas une fille comme les autres, et jamais ô grand jamais elle ne le sera. Le lien qui nous unis est complexe tout en étant simple à décrire, nous nous défoulons l’un sur l’autre, pour ne pas craquer devant les autres, pour que nos faiblesses reste dans un même tiroir, nous-mêmes, l’un pour l’autre. Des tiroirs où l’on y range ses secrets, ses colères, et tout ce qui nous rend faible à nos yeux et aux yeux des autres, mais jamais nous le sommes l’un pour l’autre, nous nous sentons égales l’un face à l’autre, et surtout mieux après ça, nous retrouvons la part d’humanité qui manque à nos interaction avec les autres parfois, un simple câlin, une simple engueulade, une guerre de mots.. . Un amour sans être amélioré -pour l'instant-, sans vraiment être un amour, mais quelque chose brille entre nous, c'est certains. Mon regard dans celui de Skye, il ne change jamais, toujours à attendre ce qu’elle va me déverser, que ce soit moi ou autre chose, avec elle je m’attends à tout, et j’encaisse absolument tout. Alors quelle boît une gorgée, je fais de même. « Hm tu sais ce que je suis? » Dis-je avec un sourire enfantin. J'enchaînais, attirant les regards curieux des gens autour de nous qui m'avait sûrement entendu « Je suis le grand méchant loup qui va te piquer ton coeur. » L’amour, c’est ce qui me fait avancer jour après jour, pas après pas. L’amour pour ma famille malgré tout, et l’amour pour une seule et jolie fille. Aujourd’hui, enfin, depuis un moment, j’ai libéré mon cœur de cet amour si fort qui m’empêchait de réellement vivre, de prendre mon pied. Et aujourd’hui, je suis beaucoup plus épanoui et sur de moi qu’auparavant, ainsi est la vie, elle est faite de pleins de changements. Un changement va avoir lieu en ce jour,je suis heureux, de passer un moment avec celle qui en ce moment hante mes pensées. De ma nature réel, je ne suis pas comme ça, mais comme tout le temps, il faut évoluer, et en faisant la connaissance de Skye, mon évolution a tout de suite accélérer, et tous les projets que j’avais en tête ont disparus pour laisser place à Skye dans ma vie, du moins j'y pense même si tout est loin d'être sur, et aujourd’hui me voilà ici, à New York, à passer un moment avec la demoiselle. « Je tiens à préciser, je suis con oui, mais je sais être sérieux. J'suis pas un beau mec sans cervelle. » Après ces mots, j'éclatais de rire ce qui attira de nouveau le regard des personnes assises autour de nous.
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MessageSujet: Re: La stupidité des sentiments. La stupidité des sentiments.  EmptyDim 15 Avr - 17:31

La stupidité des sentiments.  Tumblr_m24eloDoNk1r6r1abo1_500

❝ I need to remind myself, if it's supposed to happen it will ❞

Dans le fond, je me suis toujours demandée pourquoi il y avait des différences partout, des classes, un niveau, une supériorité... La diversité c'est bien, mais l'idée de podium... Il y en a que cela amuse, il y a en qui perdent leurs moyens. Pour moi c'est la connerie humaine, il n'y a que ça. Dans le fond j'en fait partie à ma façon. Ce n'est pas un choix qu'on prend, il nous est imposé dès la naissance. Pour certain l'argent fait le bonheur, pour moi, je trouve le bonheur sans utiliser de billets verts. Il suffit de s'en donner vraiment le moyen et de savoir faire la part des choses. Après tout, qui a vraiment besoin de l'argent. Surtout quand on se retrouve fauché, qu'a-t-on après ? Presque rien, tout est perdu, parce que les amis qu'on avait, ils n'étaient avec nous que part intérêt, t'es ruiné, ils n'ont plus rien à faire avec toi. C'est peut-être injuste, mais c'est 'humain'. On peut tout justifier d'une telle facilitée, cela en deviendrait presque déroutant. Là c'était différent, on ne peut pas dire que je traînait avec Aaron par intérêt, étant donné que je venais à peine de découvrir qu'il était l'héritier de Mercedes. Et moi je réagis, vraiment, comme... une imbécile. Parfois je me demande comment je peux être une fille qui n'est pas vraiment moi. Je perds mes moyens, d'où cela vient ? Surement de la personne qui est assise juste en face de moi. C'est bizarre de se sentir comme ça, il me ferait presque paraître banale, bien que je suis loin d'être banale.

« Oh, laisse moi rêver veux-tu? Dans tous les cas, tu sais que je suis LE plus beau. J'ai raison n'est-ce pas ? » Il avait cette facilitée de me faire sourire, et même rire. Il avait aussi ce petit côté étriqué, qui faisait bien son charme. Oui c'est vrai qu'il était beau, et doté d'un certain charme, je voyais très bien les filles se retourner sur son passage, mais est-ce peut-être parce que son visage doit leur être connu, vu son statut. « Hum... J'ai vu beaucoup mieux tu sais, mais pour te faire plaisir, je vais simplement dire que tu es beau. » C'était comme un petit jeu qui c'était installé. Depuis qu'on était là on arrêtait pas. Amusant quoi qu'un peu déroutant. Les personnes qui étaient dans le bar nous regardaient, assez bizarrement je trouve. Enfin, différent de la façon dont on me regarde d'habitude. En général, on va plutôt me qualifier de 'fille bizarre' ou encore 'à éviter'. Le look d'une personne en dit beaucoup pour les gens, mais je trouve que ce n'est pas une raison. Et puis en face il y avait Aaron, ce beau brun, que tout le monde connaissait, à par moi évidemment, enfin je le connaissais à ma manière. Je ne savais pas si les personnes était dérouté de nous voir tous les deux. Surement, d'ailleurs, avons qu'on nous formons pour ces personnes un 'couple' quelque peu inattendu. « Hm tu sais ce que je suis ? » Me dit-il avec un petit sourire enfantin avant d'enchainer « Je suis le grand méchant loup qui va te piquer ton coeur. » ... Je devais avouer, là je ne m'y attendais pas du tout, mais vraiment pas. C'est bien la première que quelqu'un me disait cela. Au moins Aaron venait de me montrer qu'il pouvait-être surprenant. Je restais béa face à ses mots. Déjà, car j'étais surprise de ses paroles, mais aussi parce que je ne pue m'empêcher de penser à ma seule véritable histoire de coeur.

C'est bizarre, mais c'est la seule personne qui fait renaître en moi ses sensations, ce passé que j'essaye éperdument d'oublier. En général, les autres hommes ne me font aucunement remémorer ses souvenirs. Peut-être est-ce simplement Aaron, ou est-ce parce que dernière, je sentais bien qu'il devait y avoir plus. Je ne voulais plus goûter à ce sentiment, mais je ne pouvais pas non plus résister. Je m'étais promise de ne jamais recommencer, mais quand bien même, c'est incontrôlable. Je veux tellement dire non, mais pourtant, Aaron, bien qu'il ne soit pas du même 'monde' que moi, et bien là face à moi, et s'attarde quand même à trainer avec une fille comme moi. Étant un peu perdu, je semblais avec le regard vide, cherchant à comprendre ce qu'il se passait vraiment je fixais Aaron, et pourtant je souriais bêtement. Ça ne peut pas recommencer ? ... « Je tiens à préciser, je suis con oui, mais je sais être sérieux. J'suis pas un beau mec sans cervelle. » J'aimais bien sa franchise, et il avait toujours ce don pour me faire sourire. Tout de même encore perturbé par mes pensées je lui dis : « Au moins tu es franc et sûr de toi, c'est une belle qualité, bien qu'un petit peu égocentrique sur les bords... » Le connaissant il n'allait pas le prendre mal, le jeu continuait, et je savais bien qu'il finirait pas s'arrêter, mais pas maintenant, j'ai envie de profiter. Une fois que les deux tasses contenant nos expresso étaient vide, je me levais bien assurée. Puis tout en lui souriant je lui dis : « On y va ? »

THE END
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La stupidité des sentiments.

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