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soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞

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MessageSujet: soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ EmptyDim 16 Sep - 15:38

❝ soren and. kayla ❞


    Un chien qui vous renifle les pieds, c’est assez banal quand on y pense. Mais pour Soren, c’était une grande première… non pas qu’il n’ait jamais touché un chien de sa vie, mais en trouver un au beau milieu d’un parc alors qu’il ne savait pas lui-même où se trouvait, c’était étrange. Surtout que l’animal avec une laisse, un collier et tout la panoplie allant avec. Il avait probablement une maîtresse ou un maître à sa recherche, mais loin de lui l’envie d’aller retrouver qui que ce soit : il semblait aussi intrigué par le russe que Soren s’en trouvait intrigué par lui. Mieux, il voyait en cet animal une presque bénédiction : peut-être serait-il en mesure de l’aider à retrouver son chemin ? Ce matin, le jeune homme s’était réveillé dans un noir quasi complet, et ce bien qu’il ait eu les yeux grands ouverts. La baisse de sa vue avait considérablement empirée et son désespoir grandissait de jour en jour. Au moins, cela lui permettait de relativiser. « Bah alors mon gros, t’as perdu ta maîtresse ? Je parie que tu t’es barré parce que t’as eu la trouille qu’elle te foute un manteau de fourrure made by ridicule land… » Le chien lui léchouillait joyeusement la main tandis que Soren tâchait de connaître le nom de l’animal. Impossible, la plaque n’était pas suffisamment en relief et Soren ne connaissait pas encore tous les réflexes des aveugles non plus. Il se saisit donc de la laisse, réflexe tout à fait logique lorsqu’on y pense, mais il ne s’attendait pas à ce que le chien se mette à foncer dans le tas, tout joyeux sans doute à l’idée de pouvoir sortir quelqu’un de la merde. Il ne devait pas avoir tant l’occasion que ça car il courait comme si sa vie de brave toutou en dépendait… « Hey l’ami, attends ! » criait le russe tout en suivant la cadence, s’accrochant fermement à la laisse pour ne surtout pas perdre le seul être au monde au courant de sa future cécité, et incapable de s’en moquer en retour ou même de trahir son secret. Mais bientôt, ils parvinrent tous deux à la sortie du parc et l’animal s’arrêta brusquement pour se mettre à marcher plus calmement, aux pieds de Soren, tout en ne le lâchant pas d’une semelle. A croire qu’il se soit définitivement attaché au jeune journaliste, et n’ait plus aucune envie de le quitter. Ce serait presque touchant pour Soren si seulement il voulait s’amuser à se laisser aller à une quelconque sensiblerie. Chose qui n’était aucunement le cas, bien qu’il se soit occupé de caresser longuement la tête du chien pour le remercier de son aide.

    « J’te dois une fière chandelle, mon gros pépère. Vraiment, une fière chandelle ! » Combien de temps aurait-il tourné en rond avant de devoir s’asseoir sur sa fierté et demander de l’aide à un passant ? Qui l’aurait probablement considéré comme une pauvre petite chose fragile à manier avec précaution… rien que l’idée lui donnait une intense envie de rendre son petit déjeuner. Une chance que les animaux aient un peu plus de classe dans le genre, puisque au moins, il lui avait rendu service sans même qu’il n’ait à le demander… comme s’il l’avait lu sa détresse rien qu’en le reniflant. Puissant, n’est-ce pas ? « Hey, pourquoi tu t’arrêtes ? » Soren avait continué sa marche pendant quelques centimètres alors que le chien s’était arrêté, bousculant donc la raison de son arrêt : la maîtresse de l’animal. Le russe s’était arrêté aussitôt et retourné brusquement, le regard marqué par la surprise tandis qu’il ne lâchait pas la laisse. Si c’était son chien, il allait falloir qu’elle le lui prouve. « Oui, c’est pourquoi ? » demanda-t-il sans l’ombre d’un ton aimable. Il ne faut pas déconner, elle interrompait une passionnante promenade sûre avec son nouveau pote !
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MessageSujet: Re: soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ EmptyLun 17 Sep - 23:53

S’il y en avait un qui comprenait Kayla, qui l’écoutait et qui SURTOUT ne la contredisait jamais, c’était bien son chien Barney. Et c’est d’ailleurs pour toutes ces raisons qu’il était rapidement devenu son compagnon le plus fidèle, bien loin des conquêtes qu’elle enchainait soir après soir dans le seul et unique but de vider leur portefeuille. C’est ensuite avec une certaine fierté non-dissimulée que la belle racontait ses mésaventures à son chien, qui ne manquait pas de ronchonner en s’étalant à côté d’elle sur le canapé. Elle le soupçonnait parfois de se moquer d’elle, mais quoi qu’il fasse, il restait indéniablement l’être à qui elle faisait le plus confiance sur Terre. En face de Barney, Kayla ne jouait aucun jeu, elle était tout simplement elle-même et dans la vie de tous les jours, peu de gens avaient l’honneur de la voir sous cet angle-là. En bref, ce chien était une sorte de petit privilégié, qui pouvait se targuer de connaître la jeune femme mieux que personne, et même mieux que ses propres parents.

Autant dire que pour lui, Kayla ne reculait devant rien. Pas même devant le fait de devoir aller le promener assez régulièrement en ville, alors que son boulot et ses petites affaires personnelles lui prenaient déjà une certaine masse de temps. Et c’est donc dans cette optique que la jeune barmaid quitta son appartement, suivant avec une certaine nonchalance son chien qui tirait de toutes ses forces à l’autre bout de sa laisse. Bien plus préoccupée par ce qu’il se passait sur son téléphone portable que devant elle, Kayla laissa échapper par mégarde ladite laisse, rendant du même coup sa liberté à Barney qui en profita pour détaler, trop content de pouvoir courir à sa guise sans avoir besoin de trainer sa maitresse comme un fardeau. « HE ! REVIENS ICI, BARNEY !! QU’EST-CE QUE TU… » Mais elle avait beau pester et l’appeler du plus fort qu’elle le pouvait, a voix était couverte par les bruits des voitures alentour. L’animal n’eut donc aucun scrupule à la quitter, et à filer vers une destination inconnue. C’était bien sa veine… Elle qui croyait en finir rapidement avec cette stupide balade se voyait contrainte de partir à la recherche de son chien.

Mais fort heureusement, Kayla savait où Barney voulait la trainer à chacune de leurs sorties. Non loin de chez elle se trouvait un parc dans lequel il adorait courir et jouer, et c’est donc sans trop d’hésitation que la jeune femme se dirigea vers cet endroit où elle avait toutes les chances de le retrouver… s’il ne s’était pas fait écrasé avant d’y arriver. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsque, après plusieurs minutes de recherches, elle tomba nez-à-nez avec son chien… tenu en laisse par un inconnu. En la voyant, Barney stoppa sa petite balade improvisée en compagnie de son nouveau maître qui ne sembla pas réaliser ce qu’il se passait. « Oui, c’est pourquoi ? » Non mais quel culot il avait celui-là pour lui poser une telle question ! « C’est pour quoi ? » répéta-t-elle en restant un pu bouche bée. « Qu’est-ce que vous foutez avec mon chien ?! Vous comptiez aller jusqu’où comme ça ? » Kayla aurait pu penser que cet homme voulait lui ramener Barney, mais le ton qu’il avait adopté ne lui laissait que très peu d’espoir là-dessus. Et puis… quelque chose clochait avec lui. Ses yeux étaient bel et bien dirigés vers elle, mais la jeune femme avait l’impression que son regard la transpercer pour aller se poser au loin, comme si elle était inexistante. Cette sensation était pour le moins perturbante mais comme à son habitude, elle ne se laissa pas démonter et décida de soutenir le regard de l’inconnu.
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MessageSujet: Re: soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ EmptyMar 25 Sep - 21:18

❝ soren and. kayla ❞


    C’est drôle, mais Soren se serait bien vu rester des heures en compagnie de ce chien compréhensif et manifestement prêt à lui montrer son chemin. Un compagnon de marque ! Jamais le journaliste n’aurait demandé son chemin à quelqu’un, ou même à ce que quelqu’un ne lui prenne la main pour le faire sortir de ce parc immense semblable à un labyrinthe. Aussi, lorsqu’il se heurta à moitié avec une jeune femme dont il distinguait à peine la silhouette dans la brume new yorkaise, il ne put que se montrer odieux ; réaction logique et défensive lorsque l’on est dans sa position, et n’importe qui avec son caractère aurait probablement agit de même. Mais plutôt que de répliquer du tac au tac, chose qu’il aurait pourtant faire en temps normal, Soren se contenta de hausser les épaules avant de la laisser parler, ne ponctuant ses paroles acerbes que d’un bref soulèvement de sourcil. Il préparait une réponse on ne peut plus incisives, qui, il en était sûr, allait s’occuper de rebattre définitivement le caquet de cette mégère en puissance qu’il ne supportait déjà plus au bout de quelques secondes à peine. Si seulement il avait pu appeler leur altercation une conversation… mais ce n’était même pas cela : le jeune homme ne parlait pas, feignant de la regarder dans les yeux alors qu’il n’en n’était malheureusement déjà plus capable. Sa pathologie était un véritable calvaire, et s’il voulait préserver sa fierté, il devait mettre de nombreux artifices en place, lui demandant hélas un effort considérable, pas toujours réalisable cependant. Ceci étant, la demoiselle, qui qu’elle soit –et il s’en moquait comme de son premier caleçon–, lui avait posé une question et sa maman lui avait appris à être poli… il comptait donc répondre, sans faire pour cela le moindre effort de politesse ou mettre en place le plus petit artifice afin de laisser penser qu’elle n’était pas désagréable comme s’il venait de marcher sur un cactus. Il adopta dans un premier temps un sourire narquois et hautement moqueur, avant que sa voix aiguisée et pénétrante ne prenne le relais : « Si je vous dis que j’avais prévu l’objectif lune, ce ne sera pas crédible, aussi vais-je conserver un silence d’église. Comme ça vous serez emmerdée et on pourra peut-être laisser votre chien décider. Vous savez que c’est un être vivant avec un cerveau et une pensée propre ? » Ne jamais rabaisser un animal, c’est dangereux. Non pas que Soren ait sa carte de défenseur primaire de la race animale, mais il appréciait les « amis les bêtes » et entendait même s’acheter un chien prochainement. Souvent, ils se trouvaient capables de le comprendre alors que les humains étaient piètres comédiens en la matière. Mais pour la première fois depuis des lustres, et afin de faire valoir le pourquoi du comment de son comportement, il sortit sa canne blanche pliée de sa sacoche en bandoulière avant de la déplier d’un coup sec. Si cette jeune femme n’avait pas compris, c’est qu’elle était vraiment stupide dans le genre. « Si vous voulez bien m’excuser, je ne suis pas en avance et j’ai autre chose à faire que d’écouter votre diarrhée verbale particulièrement agressante à mes tendres oreilles. » Le fait est que Soren palliait son sens se meurtrissant petit à petit par son ouïe et son toucher… ouïe agressée par le ton accusateur de cette parfaite inconnue. Alors certes, il la devança histoire de s’en éloigner, mais plus étonnant : ce bon Barney lui dictait le chemin !
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MessageSujet: Re: soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ EmptyLun 1 Oct - 12:27

Kayla n’en revenait définitivement pas. Elle était soufflée de voir son propre chien en présence d’un inconnu, agissant comme s’ils ‘étaient toujours connus et comme si elle n’avait jamais existé. Sans qu’elle ne puisse réellement se l’avouer, la jeune femme était bel et bien blessée dans son ego. La seule « personne » à qui elle faisait entièrement confiance et en face de laquelle elle osait se confier venait de lui faire faux bon. Et malgré son regard de chien battu (et c’était le cas de le dire), Kayla ne put s’empêcher de détester Barney l’espace d’un instant. Mais sa colère se retourna bien vite vers le jeune homme qui le tenait en laisse comme s’il se l’était approprié, et elle déversa sur lui toute son âpreté sans aucun ménagement. Cependant, elle fut rapidement interpellée par le regard de son interlocuteur, si l‘on pouvait encore appeler ça un regard d’ailleurs… Malgré la carapace qu’elle voulait bien se donner, la jeune serveuse était profondément perturbée par cet individu. Elle avait à la fois l’impression qu’il la fixait, et celle d’être totalement transparente. Mais elle poursuivit néanmoins son discours en forme d’agression. Quoi qu’il en soit, ce gars lui avait piqué son chien, son plus fidèle compagnon, et elle n’entendait pas le laisser filer sans broncher.

A première vue, Kayla ne l’avait pas soupçonné mais il se trouva que le jeune homme avait de la répartie. Au fond, c’était bien plus intéressant comme ça ! En effet, la jolie blonde trouvait les garçons timides d’un ennui terrifiant, et quitte à s’engueuler avec le premier venu, elle préférait ça. Le fait qu’on lui tienne tête avait le pouvoir de la mettre hors d’elle mais également de l’intéresser au plus haut point. Contrariez-la et vous serez certains d’attirer son attention. Mais alors qu’elle allait une nouvelle fois répliquer amèrement, un évènement vint la couper dans son élan. Sans qu’elle ne voit venir quoi que ce soit, le jeune homme avait dégainé une canne blanche de son sac et la lui avait dépliée sous le nez. Immédiatement, Kayla se figea. Tout s’expliquait… Ce regard qui la transperçait, ces yeux qui se posaient sur elle sans vraiment le faire… La jeune femme déglutit en fronçant les sourcils. Certes, il avait une sacrée circonstance atténuante, mais ça ne lui donnait pas pour autant le droit de partir avec Barney. Elle s’efforça donc de ne pas se montrer déstabilisée, et empoigna fermement la laisse de son chien alors que le jeune homme reprenait déjà son chemin. «Non mais… Vous croyez vraiment que je vais vous laisser partir avec mon chien là ?! Je me fous de savoir si vous êtes pressé ou non ! Je n’ai pas l’intention de vous le laisser. Je sais exactement où il va comme ça, et je n’ai pas spécialement envie de vous retrouver sur le pas de ma porte vous voyez… »

Bien sûr, un minuscule sentiment de culpabilité traversa l’esprit de la jeune serveuse, mais elle le chassa rapidement. Kayla n’avait pas pour habitude de se laisser envahir par ce genre de broutilles, et cet homme-là, aussi aveugle soit-il, n’allait pas faire office d’exception. Les passants autour d’eux commençaient à la regarder de travers, mais elle n’en avait que faire. Au contraire, elle répliqua sèchement : « Lâchez-le »
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MessageSujet: Re: soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ soren&kayla ❝ i have zero patience with that shit ❞ EmptyMar 2 Oct - 19:33

❝ soren and. kayla ❞


    En théorie, Soren n’était pas de ceux à qui l’on pouvait dire non. Il se débrouillait toujours pour tourner son discours de telle façon qu’il était presque impossible de répondre par la négative. Certes, il n’avait pas s’empresser de dérober le chien de cette demoiselle, mais s’il pouvait la faire criser quelques minutes supplémentaires, il considèrerait avoir gagné sa journée. Après tout, à force d’être agressif, on ne donne pas nécessairement envie à l’autre de nous rendre service ou de nous tendre la main. Il était prêt à se buter jusqu’à ce qu’elle n’essaye de lui prendre la laisse des mains, quitte à ce que la rue entière ne les regarde avec des yeux ronds d’incompréhension. Soren n’était plus à une scène près et de toute évidence, il était impossible de faire la relation entre ce rédacteur presque romantique de carnet blanc et ce grand jeune homme insupportable… et accessoirement presque aveugle. Vraiment, il maniait l’art de la manipulation avec un brio tel que cela aurait presque mérité un Oscar. Mais il devait reconnaître que son interlocutrice, quelque soit son nom –et bien que la chose ne l’intéresse en aucune façon–, ne se dépatouillait pas trop mal. Hélas, la chute qu’elle donna à son discours lui arracha un sourire d’autant plus narquois, comme s’il l’imaginait oppressée par les regards de tous ces gens instigateurs prêts à lui faire sa fête tout simplement parce qu’elle ôtait à un –presque– aveugle un moyen plus sûr de se rendre à la rue suivante. Vraiment, l’imagination des gens serait toujours à la fois son gagne pain et une formidable façon de mener autrui par le bout du nez… c’était presque trop facile d’obtenir gain de cause dans ces conditions ! « Sinon quoi, demoiselle au ton absolument horripilant ? Vous allez agresser encore un brin mes tympans déjà perforés ? » Répondre à la provocation par de la provocation restait typique, évidemment. Soren rentrant dans ses plus grands classiques et histoire de marquer la chose, il se permit de croiser légèrement ses bras contre son torse, sans lâcher la laisse du chien qui s’était sagement assit juste à son côté. Il aurait pu rester de longues minutes pour asseoir sa suprématie, mais il était hélas attendu. Manque de chance… mais ça, son interlocutrice n’était pas nécessairement censée le savoir. « Au pire, vous allez subir le regard des autres si vous me menacez encore. Mais à ce que je vois, votre chien n’a pas la moindre envie d’aller vers vous… peut-être qu’il subit un trop plein de jérémiades de votre part ? » Et toc ! Soren en avait sorti une petite dernière pour la route, histoire de faire bonne mesure. Juste avant de changer littéralement de stratégie…

    « Je vais vous empêcher de faire une connerie, après tout, ce serait stupide de gâcher une journée pareille… » commença-t-il tout en décroisant ses bras. Son air malicieux ne laissait strictement rien présager de bon mais ça, c’était évidemment une autre histoire. Soren n’était pas si déchiffrable que cela, bien au contraire… « Et si vous m’accompagniez à destination ? On va éviter de s’envoyer des piques pendant des heures, ça m’évite de me prendre une bagnole sur le coin de la tronche et… vous récupérez votre chien dès que je suis à bon port. Chez moi, on appelle ça un échange de bons procédés. » Et pour la peine, Soren avait légèrement accentué son accent russe, pour bien lui faire comprendre qu’il n’était pas d’ici mais que ses manières n’en restaient pas moins courtoises dès que l’on baissait d’un ton avec lui. Restait à savoir si elle allait accepter ou le pousser à réellement marcher en compagnie de son chien sans tenir compte d’elle une seconde. « Alors ? » permit-il d’insister.
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