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foolish.

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MessageSujet: foolish. foolish. EmptyMer 4 Juil - 10:11

Maria était installée à cette fichue table depuis une bonne demi-heure. Entre temps, elle avait eu le temps de se commander un cocktail, de virer deux mecs lourds qui voulaient s’incruster à sa table et surtout pu consulter une centaine de fois son téléphone portable. Soupir de la part de la jeune femme. Et c’est alors, comme un miracle du saint Esprit, son téléphone se mit à vibrer. Un nouveau message. Elle s’empressa de le lire. Soupir. Gros soupir. C’était un message de la part de son amie, Kristina. Cette dernière mentionnait dans son message qu’elle devait annuler leur soirée. Les raisons ? Bien entendu, elle ne les donna pas. Cette salope me le paiera, songea la jeune femme. Maria avait donc deux solutions. La première : rester ici, dans ce bar, quitte à devoir passer la soirée avec un relou de première classe. La seconde étant seule de partir et de rentrer. Bien entendu, ce fut cette seconde solution que Maria allait choisir. Elle n’allait tout de même pas passer sa soirée avec n’importe qui, il ne fallait pas abuser. Alors elle rangea son téléphone dans son petit sac à main, et se leva. Ce fut la plus courte soirée de toute sa vie. A vrai dire, la soirée n’avait jamais commencé…

Elle sortit alors du bar, constatant avec peu de surprise qu’il faisait quasi-nuit dehors. Les lampadaires commencèrent à éclairer les quelques rues. Alors, elle prit la première à droite, comptant bien rentrer au plus vite chez-elle. Kali sera, d’ailleurs, bien surprise de voir Maria rentrer si tôt. Maria aurait pu prendre un taxi, afin d’éviter de se taper un long trajet à pied, mais elle voulait faire une partie de son chemin à pieds. Oh et puis les taxis, c’est pour les fainéants ça. Après quelques longues minutes, sa silencieuse marche fut stoppée soudainement. « Hé mamzelle ! Tu prends combien ? » s’exclama le quidam, un peu saoul. Elle se tourna furtivement, arquant un sourcil. Qu’est-ce qu’il lui voulait ce ringard ? Il l’a prit pour une tapin ou quoi ? Maria ne prit pas la peine de lui répondre et continua sa marche. « Hé mamzelle ! ‘asy, je suis prêt à mettre le prix… hé mamzelle, t’es trop bonne. ». Maria tenta d’accélérer le pas tant bien que mal, malgré cet effort, le looser s’était mis à courir derrière elle. Et dans cette triste rue des « hé mamzelle » résonnait à tue-tête. Mais ta gueule, songea fortement Maria. Le quidam était arrivé à sa hauteur cette fois-ci. « Je vais te le dire gentiment, mon gars... Lâche-moi. » rétorqua-t-elle.
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MessageSujet: Re: foolish. foolish. EmptyJeu 5 Juil - 21:30



✖MARIA & IVAN✖
« Le monde est irréel, sauf quand il est chiant. »


Ce soir-là, Ivan était de permanence. C'était calme, il pensait donc qu'il allait passer la soirée tranquille. Abattu sur son fauteuil, il fit quelques recherches sur le fichier de quoi s'avancer en quelque sorte dans ses affaires. Mais s'il y a bien quelque chose que le jeune homme déteste par dessus tout, c'est de resté cloîtrer derrière un bureau. Agacé de ne rien faire, il décide de se lever et de faire un petit tour dans le commissariat de quoi tomber sur quelque chose voir même quelqu'un. En empruntant le couloir principal, son patron vient vers lui et l'accoste sans qu'il ne puisse demander quoique ce soit: «Hé Ivan! T'es bien de permanence ce soir? Prends moi donc un bleu et va me faire une patrouille dans L'Inwood. Ils ont besoin de sortir et de se former sur le terrain.. Je peux compter sur toi? ». Il lui répondit d'un "pas de soucis j'y vais !" pour lui montrer qu'il était partant même si au fond ça l’agaçait. Une tape amicale sur l'épaule en guise de remerciement et il disparu. Mais Ivan sait qu'il n'a pas à se plaindre, c'est un bon patron. Quoiqu'il en soit il devait prendre un bleu sous ses ordres. N'ayant pas d'affinité particulière avec l'un d'entre eux, son choix fut le premier qu'il a pu croiser. Un p'tit blond d'un vingtaine d'années.

Tout excité, le bleu s'est mit à lui raconter sa vie sur tout le trajet. Pourquoi il a voulu rentrer dans la police, ce qu'il lui fait vivre sa petite amie etc.. Mais c'est pas vrai, ils sont tous comme ça? pensa le lieutenant. Ne voulant pas paraître désagréable, il fit mine d'être dans la conversation et d'y assister un minimum. Sortis pour manger un truc vite fait dans un fast food situé au fin-fond d'un boulevard, les deux hommes entendirent une conversation qui allait mal tourner. Ils décidèrent de se taire et puis de se préparer à intervenir. Ivan étant à l'avant, croit reconnaître une voix familière.. En s'approchant de plus en plus, ses doutes se confirment.. Oui parce qu'il ne s'agissait ni plus ni moins de Maria. Ce n'est pas les meilleurs amis du monde, mais Ivan de supporte pas de voir de jeunes femmes dans ce genre de situation. Concentré, le jeune homme sert les poings et compresse la mâchoire. La colère commençait à le submerger. Il fut soudain interrompu par le jeune policier tellement impatient de rentrer dans l'action: «Alors on y va?!». «Mais chuuuut!» lui rétorqua le jeune russe. En fait il attendait juste le bon moment. Peu de temps après sans était trop, les deux jeunes policiers sautèrent dans le tas. Ivan prit les devant est intervenu: «Oh mais qu'est-ce qu'il se passe là?!» la belle brune reconnu immédiatement Ivan, ce qui de suite, la rassura. Au coeur de l'attention de l'individu envahissant, face à lui et auprès de Maria, Ivan lui adressa quelque mots droit dans les yeux: «T'as pas entendu? Dégage mec, sinon je t'embarque. » il n'a donc pas résisté et à quitter les lieux dans la seconde qui suit. Ivan l'a suivi du regard jusqu'à ce que l'imposteur ne se fait plus apercevoir. Le lieutenant sait qu'il peut-être intimidant quand il veut et n'a pas besoin de se servir de son badge voir de son arme pour se faire comprendre. Il se retourne et pouvait voir une jeune femme apeurée et rassurée qu'il soit arrivé. Il envoya le bleu retourner dans la voiture et s'adressa à Maria: «Ca va? Faut pas traîner ici, c'est pas un coin pour toi tu sais !» accompagné d'un petit sourire de coin. Il voulait juste se montrer sympa avec la jeune femme.

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MessageSujet: Re: foolish. foolish. EmptyVen 6 Juil - 18:49

Un détail que Maria avait omis, ce genre d’énergumène avait cette pathologie du sourd sélectif. Ils n’entendaient que ce qu’ils voulaient. Vous aviez beau leur dire tel ou tel chose, leur cerveau semblait si sélectif avec les phonèmes. Elle lui avait pourtant dit d’une manière assez gentille qu’il la lâche. Ca ne semblait pourtant pas si difficile à comprendre. Cela voulait juste dire qu’il devait l’oublier, partir et aller quelque part… quelque part loin d’elle. Evidemment, il semblait être sourd. Il n’y avait qu’une explication à cela, soit il était sourd, soit totalement débile, soit c’était un psychopathe débile. Maria opta pour cette troisième option. Enfin si elle avait eu le temps de réfléchir. Sans même qu’elle ait le temps de répliquer quelque chose, la quidam venait de lui attraper fortement le bras et tenta de la plaquer contre le mur. Maria n’était pas si frêle et candide que cela. Avec peine, elle tenta de se débattre. Avant de se mettre à jurer de colère en espagnol. Et tel un lama, Maria eut voulu lui cracher à la figure. A croire qu’être élevée au sein d’un élevage de lamas, ça donnait des idées pour se défendre… Dans cet élan salivaire, elle n’eut même pas le temps de se défendre qu’une voix soudaine retentit dans la rue. « Oh mais qu'est-ce qu'il se passe là ? ».En temps normal, Maria aurait levé les yeux face à la crédulité de la réplique. Qu’est-ce qu’il se passait. Soit le gars qui était à présent là était idiot, soit il l’était vraiment. Dans tous les cas, il ne faisait pas preuve d’intelligence. L’avantage de cette intervention était que ce gars, celui qui était entrain de l’agresser, avait lâché Maria. Elle souffla de soulagement. Elle se tourna vers le nouveau venu. Elle arqua un sourcil, pensant reconnaitre le jeune homme. Ivan. C’était le prénom qui lui était venu à l’esprit. Ivan, elle pensait l’avoir reconnu. Il venait de s’approcher à hauteur de l’agresseur de Maria. « T'as pas entendu? Dégage mec, sinon je t'embarque. ». L’autorité et une pseudo-rage se faisait entendre dans cette voix. Une chose était certaine, aussitôt qu’il venait de le dire, aussitôt que le perturbateur disparaissait peu à peu. Maria s’efforça de reprendre son calme. Elle posa, soucieuse, son regard sur l’homme en uniforme de police. Elle n’avait à présent plus de doute. C’était bel et bien Ivan dans ce déguisement. Elle ouvrit la bouche, un brin offusquée, mais rien ne sortit de sa bouche. Elle aurait pu le remercier. Mais elle était certaine qu’il lui réponde que de toute façon il faisait son travail. Pauvre con. Oui, dans un côté, il faisait son travail… D’ailleurs, heureusement qu’il fut arrivé sur les lieux à temps. Heureusement oui, car Maria ne savait pas comment elle aurait pu faire pour s’échapper des griffes de ce fou. Elle regarda un peu autour d’elle. Avant de remarquer qu’Ivan n’était pas seul, il était accompagné d’un jeune homme. Sûrement un novice dans le métier. Enfin, cet inconnu disparut vite à son tour du champ de vision de Maria. « Ca va? Faut pas traîner ici, c'est pas un coin pour toi tu sais ! ». Elle leva les yeux en l’air, un soupir s’échappa de sa bouche. Elle hocha la tête pour affirmer qu’elle allait bien. « Oui, oui. dit-elle dans un chuchotement, avant de marquer une brève pause. Pas un coin pour moi ? Et c’est quoi un « coin pour moi » d’après toi ? Et puis depuis quand tu sais quels endroits sont bons ou non pour moi ? » reprit-elle, un brin agacée. Sûrement il se voulait se montrer gentil ou agréable, qu’importe. Maria ne comprenait pas pourquoi il venait de lui dire cela, comme s’il la connaissait ou bien voulait-il la protéger. Peu importe quelle était la raison, cela agaçait éperdument Maria. Constatant qu’elle devait sûrement se montrer un brin vexante, elle chercha malgré tout à se rattraper. « Merci quand même… ». Enfin, elle venait de lui dire. Un sourire sincère se dessina sur ses lèvres. Alors qu’un petit vent frais venait de souffler dans la rue, elle tenta tant bien que mal de s’emmitoufler dans sa petite veste. Elle n’était pas de nature frileuse, mais elle n’avait pas envie d’attraper bêtement un rhume.
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