It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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    єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg

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    MessageSujet: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptySam 3 Mar - 19:30




    Homecoming


    La journée allait s'annoncer longue. Très longue, oh ça oui. J'avais envie de partir, de me casser. Pas du pays, non. J'avais besoin de réconfort. Oh oui, un grand réconfort. J'avais besoin de tout balancer, de tout dire... Quelque chose m'angoissait. Mais je n'avais pas grand monde à qui je pouvais dire. Ma meilleure amie était en voyage... Je ne pouvais pas le dire à William, puisque ça le concernait. Bref, bonjour la galère. Il me fallait quelqu'un que je connaissais bien? Mais dans la grande pomme, je ne connaissais pas grand monde à part mes élèves. Je ne vais tout de même pas leur raconter que je m'angoisse pour mon frère, car il a rencontré une fille et que j'ai peur que ça refasse comme avec Tamsin. Non mais elle...

    À la fin du cours, il fallait que je calme mes angoisses. J'essayais d'être la plus naturelle possible fasse à mes élèves. Il ne fallait pas qu'ils se posent des questions. Heureusement qu'on était vendredi, et que le lendemain était le weekend pour eux -et pour moi. J'en avais vraiment besoin de ce weekend, pour réfléchir. Je sais ! je vais m'isoler dans ma chambre, ça va bien énerver Will, ça... Mais bon, je m'isole rarement, et il va soupçonner quelque chose... Tout cela tournait au cauchemar. La sonnerie me tire de mes pensées, tandis que les élèves rangent leurs affaires. Je réalise enfin où je suis. Derrière mon bureau, en classe. Je laisse mes élèves sortir de la classe tranquillement. Une fois tous sortis, je m'avachis totalement sur mon bureau. Quelle classe...

    Je sortis rapidement de ma classe, fermant le tout au passage, saluant rapidement mes collègues. Prenant ma voiture, je me rendis au Starbuck. Celui que je préférais. C'était celui où j'avais rencontré Elias... Oh, mon doux Elias. Je me rappelle encore la première fois où nous nous sommes rencontrés... Dans ce Starbuck. Mais bon. Poussant al porte du café, je pris place et commanda. Ma boisson habituelle. C'est stupide, mais je n'aime pas le café, donc je reste droguée au chocolat chaud. Lorsque ma commande fut arrivée, je bus et j'eus l'impression que toutes mes angoisses s'envolaient grâce à ma boisson. C'est fou, ein !

    La porte du café s'ouvrit. Un jeune homme au visage particulièrement familier pénétra dans le magasin. Mes souvenirs devinrent peu à peu clairs, ma mémoire se souvenant de pensées heureuses. Elias. Quelle surprise, ça alors ! C'est dingue ! Ça fait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu ! Bien sûr, les longs mails n'étaient que te la correspondance, mais le voir en vrai était beaucoup mieux. Je le héla. Je lui adressai alors un beau sourire.


    Dernière édition par Aileas Borthwick le Dim 17 Juin - 10:11, édité 4 fois
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyDim 4 Mar - 13:46

    Elias Van Santen & Aileas Borthwick
    « Eli ! Tu fais quoi ? ». La danse du ventre fut la première réponse qui lui vint à l’esprit, mais qu’il préféra taire, ce n’était vraiment pas le moment de se montrer désagréable d’autant plus qu’il était de bonne humeur. Seulement, Elias était derrière son bureau depuis … et bien depuis des heures, le jeune homme ne savait même pas depuis combien de temps exactement il s’y trouvait, l’important était que ça faisait un bout de temps. Comme tous les matins, il s’était réveillé assez tôt alors que la nuit recouvrait encore tout New York et que la plupart des personnes dormaient encore bien paisiblement dans leur lit, au chaud. Lui, il était réveillé et étrangement motivé à l’idée d’aller travailler alors que le jeune homme adorait traîner au lit et ce depuis des années. Néanmoins, aujourd’hui semblait être une journée différente et cela dès le réveil. Pourtant, il ne changea pas ses habitudes, traînant les pieds jusqu’à la salle de bain sans faire un détour par la cuisine puisqu’il avait toujours autant la flemme de faire un effort pour se servir un café, pas si tôt le matin. Elias manqua de s’endormir à plusieurs reprises sous le jet d’eau chaude qui lui faisait l’effet contraire de celui qu’il espérait soit le réveiller. Puis, une fois qu’il eut trouvé la force de sortir de sous la douche et surtout de la salle de bain, il s’était rendu une nouvelle fois dans sa chambre et attrapa les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main sans chercher à savoir si tout irait ensemble, à vrai dire il s’en moquait un peu. En avance pour une fois, Elias quitta néanmoins l’appartement pour rejoindre sa voiture de fonction afin de se rendre sur son lieu de travail tout en faisant un petit détour par le Starbuck afin d’avoir sa dose de caféine pour le matin et de préférence de la caféine meilleure que le jus de chaussette du bureau. Et le reste de sa journée et bien il ne la vit pas passer. Il se concentra uniquement sur les derniers dossiers dont il devait s’occuper avant le prochain procès afin d’être sûr d’être près à temps et de ne pas décevoir ses clients. Cette concentration il en usa donc toute la journée et Elias en oublia même la pause du midi et ce même si son ventre criait famine, le jeune homme se contenta de le faire taire en avalant tasse de café sur tasse de café, de quoi le rendre hyper actif en un rien de temps.

    Les bureaux de l’étage se vidaient et se remplissaient sans qu’il ne s’en rende compte, bien trop occupé à surligner des phrases ou des mots ici et là, feuilletant de temps à autre les différents codes pour ensuite gribouiller quelques phrases qu’il soulignait ou non selon l’importance sur son bloc notes. Elias avait toujours été extrêmement minutieux lorsqu’il travaillait, c’était un fait incontestable et que personne ne mettait en doute. Malgré son mauvais caractère qui faisait souvent surface, malgré les problèmes qu’il avait pu avoir par le passé – principalement sa seule et unique arrestation pour avoir vendu de la drogue illégalement – Elias s’était toujours appliqué dans ses cours et aujourd’hui dans son travail. De plus, avec toute la caféine qu’il avait avalée depuis le matin, depuis qu’il était arrivé, il n’aurait pas senti la fatigue même si cette dernière avait été très importante. Lunettes sur le bout du nez pour éviter d’avoir une migraine insupportable le soir venu et également pour ne pas avoir à forcer sur ses yeux pour rien, Elias continua sa petite journée en répétant encore et toujours les mêmes gestes pour ensuite poser le dossier terminé sur une pile différente de celle sur laquelle il l’avait pris. Et lorsqu’il se rendit compte que la lumière du jour commençait à faiblir, qu’il commençait à avoir besoin de sa lampe de bureau, son regard dévia sur son Blackberry sur lequel il appuya afin de voir l’heure. Le jeune homme se laissa tomber en arrière contre son fauteuil tout en étirant ses bras vers le haut pour ensuite masser doucement sa nuque qui commençait à être douloureuse à force de rester pencher au-dessus de son bureau aussi longtemps. Maintenant qu’il était sorti de son travail et qu’il venait de remettre les pieds dans le monde réel, Elias avait plus que jamais besoin de s’aérer, de faire un tour dans le monde extérieur et surtout d’avaler quelque chose pour éviter une syncope. Ce fut donc la raison pour laquelle il s’accorda le droit de quitter son bureau, droit qui – apparemment – surpris un de ses collègues qu’il croisa alors qu’il se dirigeait vers l’un des ascenseurs. Arrêté en plein dans sa marche, Elias fit taire sa réplique loin d’être drôle et fit face au jeune homme.

    « Prendre un peu l’air … oh ! et tu peux dire à Thom qu’il peut prendre le dossier des Jefferson, j’ai terminé de m’occuper des derniers arrangements pour le procès de demain. ». Sur ce il lui adressa un léger sourire qui lui fut rendu et quitta une bonne fois pour toute le niveau et le bâtiment en lui-même. Les mains dans les poches de sa veste et la tête levée pour éviter de rentrer dans la première personne qui croiserait sa route ou le premier poteau, Elias marcha tranquillement parmi la foule new yorkaise et les quelques touristes qui s’y trouvaient également jusqu’à arriver devant la façade de sa chaîne de café favorite : Starbuck. Malgré le monde qui semblait se trouver à l’intérieur, le jeune homme ne se découragea pas et entra, balayant rapidement la salle du regard jusqu’à ce que ce dernier s’arrête sur une personne qui était loin de lui être inconnue et à qui il adressa un large sourire. Elias fit un rapide détour pour la saluer et après avoir posé sa veste sur le dos de la chaise il rejoignit la file d’attente jusqu’à commander son latte, payer et rejoindre enfin Aileas, prenant place face à elle. « Désolé de te le dire, mais tu as presque une mine affreuse … tu vas bien ? ». En un peu plus de six ans, Elias avait eu le temps d’apprendre à connaître diverses personnes à New York comme Mia ou comme Aileas qui était actuellement face à lui. Avec cette dernière il y avait eu plus que de l’amitié, un lien sincère s’était noué entre eux au point d’avoir eu une relation sérieuse avant de se rendre compte qu’au final ils étaient bien trop proches pour être en couple. Elias la connaissait bien depuis tout ce temps et surtout grâce à ce grand rapprochement qu’il devait à leur courte vie de couple et pour cela il arrivait à deviner lorsque quelque chose ne semblait pas aller, au-delà de la fatigue évidemment. Elias était assez observateur et analyser les personnes qui lui étaient proches était d’un jeu d’enfant pour lui. « Tes élèves te mènent la vie dure ? ».
    Désolée c'est pas terrible >.<


    Dernière édition par Elias J. Van Santen le Mer 4 Avr - 13:10, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyMer 7 Mar - 13:05

    Elias alla commander son café habituel, et revint rapidement près de moi. Il me scruta. Il pouvait tout lire sur mon visage, nous étions si proches l'un de l'autres. Puis, après cela, il me dit : « Désolé de te le dire, mais tu as presque une mine affreuse … tu vas bien ? ». En plus, il avait raison. Je devais vraiment avoir une mine affreuse, à force de ne pas savoir. Être une boule de feu vivante ne m'empêchait pas d'être curieuse. Le silence de William me révoltait totalement. Nous nous étions jurés de ne pas TROP nous dire de secrets... mais pourtant, il s'agissait bien autour de cela que je m'inquiétais. « Tes élèves te mènent la vie dure ? ». Je soupirais. Un peu de cela, mais une infime partie. J'avais tellement de problèmes à régler, que je pourrais faire une liste faisant la taille du café. Au moins, je saurais à qui parler, puisque Elias, de sa bonne compagnie, m'aiderais et m'écouterais, même si je lui racontais qu'un éléphant rose avait sauté de mon balcon.

    « Pfff. Il y a un peu de cela, mais... c'est Will qui m'inquiète surtout. » Le morceau craché, je me sentais libérée d'un poids énorme -genre comme un éléphant rose. Je pris une gorgée de mon chocolat chaud, espérant qu'il me remonterait le moral, même si ce n'était qu'un chocolat... Mais je savais que le Hollandais allait rapidement me remonter le moral. D'ailleurs, je me demandais justement comment il allait. Oui, tout bêtement. Il était parti à Hamsterdam récemment et nos mails s'allongeaient au fur et à mesure du temps qui s'écoulait. Mais le voir en vrai était dix fois mieux. Will n'avait pas bronché, lorsque je lui avait dit que j'étais avec Elias, il a même trouvé cela très bien que je me soit "fait" un mec, car depuis mon arrivée à la grande pomme, je n'avais eu que le contact avec mes collègues.

    Je me souviens de la fois où j'avais dit à Will...
    « Will ? » « Ouip ? » « Je peux te parler deux secondes, s'il te plaît ? » « Absolument. » Assis autour d'une table, nous voilà enfin prêts. Je vais enfin lui dire que je suis avec Elias, celui que j'ai rencontré au Starbuck. Il ne se doute de rien, vu que j'ai une capacité à mentir inouïe. « Voilà... Ben, j'ai rencontré quelqu'un... Et... je sors avec lui. » Un formulation un peu spéciale, mais tout de même, on pouvait comprendre. Will resta silencieux un moment, tête entre les mains. Il devait certainement avoir peur pour moi, vu comme cela c'est passé avec lui et Tamsin, il a eu peur que cela termine comme pour lui. Pourtant, j'étais sereine sur ce point. « Ben, c'est cool ! Je suis super content pour toi ! Tu vas pouvoir sortir de la classe en étant tranquille ! » Sur ce, il se leva et m'embrassa sur la joue, avant de reprends ses activités.
    Je dois avouer que... Au début j'avais pas bien capté le brusque changement de comportement de Will. Mais dès qu'il m'a vu heureuse, il fut aussi heureux. Après tout, comment ne pas être heureuse ?


    Tes longs messages me donnent envie d'en écrire plus ! Merkii deden


    Dernière édition par Aileas Borthwick le Mer 4 Avr - 14:30, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyDim 11 Mar - 12:58

    Elias Van Santen & Aileas Borthwick
    En six années, il avait eu le temps de faire des rencontres. Certaines s’étaient révélées plus importantes que d’autres. Il avait choyé les amitiés naissantes qui avaient fait leur apparition dans sa vie et il avait haït toutes les personnes qu’il n’avait pas pu ou su apprécier. Il était humain après tout et le jeune homme ne pouvait décemment pas apprécier tout le monde, il le savait pertinemment. Pourtant, il avait toujours fait un effort pour ne jamais juger une personne sans avoir pris le temps de la connaitre, néanmoins il arrivait toujours un moment, un jour, une personne qui dérogeait à cette règle qui s’était imposé lui-même. Il ne pouvait pas apprécier tout le monde et par moment il jugeait plus vite qu’il ne le devait, mais il continuait de bien le vivre, même s’il était parfois déçu de lui-même, de ne pas avoir fait d’effort, pis encore de faire en sorte de nourrir la haine qu’il pouvait éprouver pour une personne sans raison particulière. Par chance, il n’avait pas tellement à se plaindre, il faisait si souvent l’effort d’être agréable – et ce même au cours d’une mauvaise journée – qu’il était parvenu à limiter le nombre de ses ennemis même s’il en avait tout de même un petit groupe qui, s’ils se mettaient ensemble, sauraient parfaitement l’éliminer, il n’en avait aucun doute. De plus, être avocat n’apportait pas que des amis, Elias l’avait parfaitement su lorsqu’il s’était engagé dans le Droit une fois à l’université. Dans n’importe quel métier et surtout dans le sien, on ne pouvait pas se faire que des amis et l’avocat ne doutait pas du fait que quelque part dans les rues de New York une personne devait avoir une dent contre lui pour lui avoir fait perdre son procès. Cependant, s’il devait prendre peur à chaque fois qu’il se faisait un ennemi, Elias aurait passé le reste de sa vie enfermé dans sa chambre et encore il doutait que ça soit bien suffisant.

    Toutefois, Aileas ne rentrait pas dans cette catégorie, loin de là. Elle était une personne qu’il chérissait et à qui il tenait, pas seulement parce qu’ils avaient été ensemble, mais aussi parce qu’il l’avait très rapidement apprécié au point de se donner comme mission de la protéger ou tout du moins d’être aussi présent que possible dans la vie de la jeune femme lorsque cette dernière en aurait besoin. Bien sûr, le fait d’avoir été à Amsterdam, le fait d’avoir quitté les Etats-Unis pendant plusieurs mois l’avait empêché d’être autant auprès d’elle qu’il le souhaitait, de passer du temps avec la jeune femme et de la retrouver régulièrement dans ce Starbuck qui était le lieu où tout avait commencé entre eux, le lieu où ils s’étaient rencontrés pour la première, un endroit qu’il aimait d’autant plus pour cette raison. Mais Elias comptait bien se rattraper, à présent qu’il était de retour à New York il allait faire en sorte de rattraper le temps perdu, de se rattraper tout court car au final il avait l’impression d’avoir déçu bien du monde en quittant le pays. Pourtant, contrairement à Aladiah, Aileas avait eu régulièrement de ses nouvelles, mais l’avocat jugeait que ce n’était pas assez et puisqu’il souhaitait se rattraper auprès de toutes les personnes qui pouvaient lui en vouloir, il allait en faire de même avec elle et ce même si elle n’en demandait rien. Cependant, en venant dans ce Starbuck, en prenant une pause bien méritée, Elias ne s’était pas attendu à retrouver la jeune femme assise dans le café, bien qu’il en fût très heureux, raison pour laquelle il comptait bien s’attarder ici surtout lorsqu’il la vit perdu dans ses pensées.

    Aileas et lui avaient été en couple pendant quelques mois avant de se rendre compte que l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre allait bien au-delà d’une relation de couple, raison pour laquelle ils s’étaient finalement séparés. Mais c’était aussi une des raisons pour laquelle le jeune homme savait lire en elle aussi facilement. Il la décryptait avec une facilité quelque peu déconcertante, mais c’était ce qui lui permettait d’être aussi avenant avec elle, d’être aussi présent et de toujours faire de son mieux pour l’aider lorsque cela se révélait nécessaire. Alors remarquer que quelque chose semblait la tracasser à cet instant précis ne fut pas bien difficile bien que Elias fut incapable de savoir la raison précise ce qui expliquait le fait qu’il avait tenté de commencer par ses élèves. L’avocat ne les détestait pas, à vrai dire il ignorait même s’il était capable de gérer un enfant n’ayant jamais eu affaire à eux, mais il savait tout de même que ces petits pouvaient se révéler être des monstres, il n’y avait qu’à voir ceux que Mia pouvait garder bien que ces enfants – tous issu de familles riche – étaient bien trop gâtés pour être agréables. Souvent, il bénissait le fait de n’avoir jamais été comme eux. Bien sûr, il avait souvent profité de son nom et de la richesse de ses parents, mais le jeune homme avait été assez bien élevé pour comprendre assez tôt que malgré la richesse la vie n’était pas facile et surtout ses parents avaient tenu à lui faire comprendre qu’il n’obtiendrait pas tous les objets de ses désirs en claquant des doigts, au moins une chose qu’ils avaient bien su faire.

    « Pfff. Il y a un peu de cela, mais... c'est Will qui m'inquiète surtout. ». Aussitôt, le jeune homme sorti de ses pensées et posa son regard sur Aileas. Ses sourcils blonds étaient légèrement arqués, signe qu’il cherchait à savoir où elle voulait en venir. Elias prit néanmoins le temps de porter son gobelet à ses lèvres et d’avaler une rapide gorgée de sa boisson avant que celle-ci ne refroidisse. « Hm … qu’est-ce qui se passe ? ». Le jeune homme pencha doucement sa tête en avant pour tenter de plonger son regard dans celui de la jeune femme juste en face de lui de sorte à capter toute son attention et ainsi lui faire comprendre qu’il était là pour l’écouter. Evidemment, il savait qu’elle s’en doutait. Le jeune homme avait toujours tenu à l’aider lorsque ça n’allait pas et ce même s’il fallait décrocher son téléphone au bout milieu de la nuit ou prendre sa voiture alors qu’il dormait paisiblement. Pour ses proches, Elias avait toujours été près à tout, vraiment.
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyMer 4 Avr - 14:45

    Elias était l'une des personnes qui comptaient le plus pour moi. J'ai rarement eu d'amis, pour cause de mes déménagements et tout le reste, mais lui... Nous étions tellement amis. Je savais que l'avocat n'avais lui même pas énormément d'amis, mais il entretenait surtout des relations avec ses collègues et ses clients. Elias reste tout de même une personne difficile à déchiffrer et il peu s'avérer assez insociable quand il le désire. Pourtant, j'avais trouvé dans ce jeune homme un bon coeur et des qualités.Comme tut le monde, il avait des défauts, mais personne ne peut échapper à Dame Nature, même moi y suit passée, mais je pense toujours que Elias est un de mes meilleurs amis. « Hm … qu’est-ce qui se passe ? » Il me toisa longuement, signe qu'il était tout ouï. A vrai dire, sa présense m'offrait un peu une sortie de secours. Tout lui raconter me ferrais du bien et ma conscience serait plus tranquille après cela. Je le savais. Et lui aussi. Alors, je me lançais. « Voilà. Bon, tu te souviens de Tamsin ? Je t'en avais parlé. L'ex de mon frère qui l'avait plaqué pour de raison assez obscures. Ben, elle avait brisé le coeur de William et je lui avais promis et lui aussi, qu'il ferrais plus gaffe à la prochaine personne » Je regardais le jeune homme deux secondes, afin de voir s'il suivait et enchaînais. « Et donc, en ce moment, William se comporte assez bizarrement, et je parie que c'est à cause de cette fille... » Je me rappelle alors de notre discussion dans le parc, avec mon frère, où il avait eu l'air tellement gêné que je lui parle de sa nouvelle petite amie, Lexie, qu'il avait bu comme un trou toute l'eau.

    Ces enchaînements de choses étranges me laissaient particulièrement septique et j'avais hâte de revoir la jeune femme autrement qu'en lui rentrant dedans. Oui, en réalité, je l'avais vue une fois, sa Lexie chérie. J'étais allée faire des courses et des emplettes pour un atelier d'arts plastiques avec mes élèves (il en faut de l'imagination pour ces petites choses) et je l'avait percutée. Le jeune femme m'avais alors invitée à boire un café (sauf que je n'aime pas le café) et elle avait trouvé mon nom familier. Certainement William que avait dût lui parler de moi. Pour parler du reste, j'avais invité William à un petit pique-nique vers Central-Park et nous en avions parlé. Génial, quoi.


    Excuse moi, c'est court et je suis vraiment désolée du retard, j'avais un ordi... en mises à jours.
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyMar 17 Avr - 23:14

    Être altruiste faisait partie de lui. C’était l’une de ces qualités qui étaient innées en lui, une qualité qui faisait de lui une personne appréciable malgré tous les défauts qu’il pouvait avoir et autant dire qu’il en avait un bon nombre même s’il se passait bien de l’avouer. S’inquiéter pour les autres, passer au second plan, c’était quelque chose qu’il savait parfaitement faire, depuis toujours d’ailleurs. Certaines personnes considéraient cela comme de la naïveté parce qu’il avait cette tendance à tout le temps vouloir aider son prochain, tout du moins lorsqu’il connaissait un tant soit peu cette personne, et encore … Il était comme ça, il avait cette fâcheuse tendance à se préoccuper de la vie des autres plus que de la sienne ce qui pourrait le mener à sa perte si jamais il n’y prenait pas un peu plus garde, mais il aimait ça. C’était sans doute cette raison qui l’avait poussé à être avocat : rendre justice et aider son prochain. C’était cette raison qui le rendait différent des autres avocats du petit cabinet privé où il travaillait encore aujourd’hui – à son grand regret. Lui ne prenait pas des affaires en faisant attention à la somme qu’il empocherait à la fin. L’avocat s’intéressait plus à l’histoire de l’affaire, à ce qu’il y avait de bon à sauver et même si ses collègues n’approuvaient pas tellement cette méthode ils ne pouvaient pas nier qu’il était doué dans ce qu’il faisait et que la plupart des affaires qu’il avait décidé de traiter il les avait remporté. Ce n’était pas un bon samaritain, Elias ne prétendait pas du tout l’être mais il avait néanmoins conscience du fait qu’il s’investissait toujours bien plus dans les problèmes des autres que dans les siens. Sans doute était-ce une façon bien à lui de ne pas faire face au fait que sur bien des points sa vie était ratée, qu’il y avait beaucoup d’ombres au tableau et que tout n’était pas aussi parfait qu’il voulait bien le croire ou qu’il voulait bien le laisser entendre. Oui, Elias était ainsi et même si cette altruiste pouvait être considéré comme un défaut pour certain, lui voyait ceci comme une qualité, une preuve de la sincérité de ses gestes, une preuve de sa sincérité tout court et de l’intérêt qu’il pouvait avoir pour les autres. Alors, bien évidemment dès lors qu’il s’agissait de l’un de ses proches cet altruisme se faisait d’autant plus présent. L’avocat en oubliait ses propres problèmes, il oubliait toutes les mauvaises choses qui avaient pu gâcher sa journée pour se concentrer seulement et uniquement sur la personne qui n’allait pas bien, faire en sorte qu’elle retrouve le sourire et c’était bien ce qu’il comptait faire avec la jeune femme, dans la mesure du possible évidemment.

    Encore une fois, Elias était loin de parfait. Le jeune homme avait même l’impression d’être la personne la plus maudite de cette planète, la personne avec le pire caractère qui eut été donné, mais il se connaissait des bons côtés aussi rares soient-ils dans son esprit. Deviner que quelque chose tracassait Aileas ne fut pas bien difficile et ce pas uniquement parce qu’elle était l’une de ses plus proches amis, mais aussi parce que tous les deux avaient un passé ensemble, une histoire qui faisait qu’aujourd’hui il la connaissait si bien. Des conquêtes, des relations qu’il avait pu avoir par le passé, celle avec Aileas était l’une de celles dont il gardait le meilleur souvenir et surtout l’une des rares à s’être bien terminée puisque, contrairement aux autres, ils s’étaient séparés d’un commun accord ce qui, sincèrement, aidait beaucoup. Toutefois, il ne prétendait pas la connaître par cœur, il était seulement capable de deviner lorsque quelque chose n’allait pas, qu’elle était plus perdue dans ses pensées que d’habitude ce qui, par conséquent, éveillait aussitôt sa curiosité et son inquiétude. « Voilà. Bon, tu te souviens de Tamsin ? Je t'en avais parlé. L'ex de mon frère qui l'avait plaqué pour de raison assez obscures. Ben, elle avait brisé le cœur de William et je lui avais promis et lui aussi, qu'il ferrais plus gaffe à la prochaine personne. ». À l’évocation du prénom de Tamsin ses mains se crispèrent automatiquement autour du gobelet de café qu’il buvait à petite gorgée pour le faire durer le plus longtemps possible. Il n’avait rien contre cette charmante jeune femme blonde, au contraire elle l’avait supporté à l’hôpital alors qu’il avait été quelque peu insupportable et c’était une personne qu’il appréciait beaucoup cependant son départ pour Amsterdam et son silence radio avait eu pour conséquence d’éveiller une certaine colère chez la jeune femme contre lui. Elias se souvenait également d’avoir entendu Aileas lui en parler par le passé, lui parler de cette relation que Tamsin avait eu avec William et surtout de la fin de cette dernière qui – encore aujourd’hui – avait tendance à énerver au plus haut point la jeune femme face à lui. Oui, il se souvenait parfaitement d’elle, difficile de l’oublier de toute manière puisqu’elle faisait partie des rares personnes que le jeune homme appréciait sincèrement et en guise de toute réponse il opina du chef et planta son regard dans celui de la demoiselle pour écouter la suite qu’elle ne tarda pas à prononcer.

    « Et donc, en ce moment, William se comporte assez bizarrement, et je parie que c'est à cause de cette fille ... ». Prenant conscience du fait qu’elle venait de terminer l’explication de ce qui n’allait pas dernièrement, Elias redescendit sur terre pour se concentrer sur ce qu’il allait dire. Ce n’était pas qu’il n’était pas très doué mais sa franchise avait tendance à être vexante par moment, soit c’était ça, soit il oubliait de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler et regrettait bien vite ce qu’il avait pu prononcer. L’avocat se racla doucement la gorge tout en gardant ses mains autour de son gobelet afin de capturer la chaleur qui s’en dégageait et la propager dans tout le reste de son corps. « Hm … Tamsin n’a peut-être rien à voir dans tout ça, enfin si tu parle bien d’elle. Ton frère a peut-être juste l’esprit ailleurs dernièrement mais il préfère ne pas t’inquiéter et se garde de t’en parler. Je suis certain que ce n’est rien de bien grave. ». Elias lui adressa un léger sourire comme pour assurer ses dernières paroles. « Pense à toi Aileas, à trop te préoccuper des autres tu vas t’oublier et te perdre, ça serait dommage. ». Il pouvait parler… Elias n’était pas mieux à tout le temps s’occuper des problèmes des autres plutôt que des siens, mais n’était-il pas plus simple de régler les affaires d’autrui plutôt que les siennes ? Il était toujours plus simple de conseiller les autres que de suivre soi-même ces conseils et même si le jeune homme le savait parfaitement il ne parvenait pas à agir autrement sans doute parce que le bien-être de ses proches importait bien plus que le sien.
    mon dieu désolée pour le retard et la nullité de cette réponse, j'ai du mal en ce moment T_____T
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyLun 7 Mai - 13:07

    Elias est ce genre de personne auxquelles on s'attache facilement. Certes, on voit surtout ses défauts mais on sait aussi qu'il a de grandes qualités. C'est ce qu'a bien comprit Aileas. L'esprit assez vif d'Elias reflétait de grandes choses. Oui. Ils avaient apprit à se connaitre, et au fil du temps, la jeune femme le connaissait presque aussi bien que son frère. Deux personnes qu'elle aime le plus, certainement. C'est probablement la certitude de ses sentiment qui les a fait s'éloigner, elle et l'avocat. Une personne regorge de surprises, et ils les avaient toutes eues, ce qui les a fait se séparer sur un accord commun bien évidement. Malgré tout, les soucis recommençaient, à commencer par l'être qu'elle aime certainement le plus au monde : William. Son cher frère qu'elle a déjà faillit perdre plus d'une fois, et pour cause. Le perdre à nouveau serait presque irréparable, même avec la volonté de tous ses proches. Elle et lui sont tellement proche ! Déjà séparés par leur père, lors des études de son frère et ensuite il s'est un peu enfermé à sa rupture de Tamsin. La belle brune s'est alors jurée que cela ne recommencerait plus. « Hm … Tamsin n’a peut-être rien à voir dans tout ça, enfin si tu parle bien d’elle. Ton frère a peut-être juste l’esprit ailleurs dernièrement mais il préfère ne pas t’inquiéter et se garde de t’en parler. Je suis certain que ce n’est rien de bien grave. » Ses paroles la réconfortèrent. Elias savait vraiment parler et elle savait très bien pourquoi il avait voulut devenir avocat ! Il afficha alors un sourire assuré, pour encore la réconforte et les muscles de celle-ci se détendirent peu à peu. « Pense à toi Aileas, à trop te préoccuper des autres tu vas t’oublier et te perdre, ça serait dommage. » Aileas regarda l'avocat avec des yeux ronds et un large sourire aux lèvres. C'est lui qui disait ça ? Très drôle. Aussitôt, elle pensa au dicton : "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais". Exactement la définition des paroles du jeune homme. Aileas se demanda si il avait dit cela pour détendre l'ambiance ou bien si il le pensait vraiment. Mais, lorsqu'elle scruta son visage, elle comprit qu'il parlait sérieusement et son sourire s'effaça. « Tu as raison, je me fais trop de soucis pour William. Je vais attendre et on verra bien !, ajouta-t-elle en souriant. » Elle se mit à se préoccuper de sa tasse de chocolat chaud, qui avait certainement dût refroidir, le temps de leur discussion. Hésitante, elle la prit et but deux gorgées. A sa grande surprise, le liquide était à une très bonne température et pas froid du tout. Elle reposa ensuite le récipient sur son socle et s'intéressa un peu plus de son interlocuteur. « On a parlé de moi, maintenant à toi ! » Aileas aime bien qu'on lui pose des questions, sur sa santé, sa famille, ses amis, ses soucis et tout le reste, mais le fait de ne parler que d'elle tout le temps, au bout d'un moment la stresse, et elle est quasiment certaine qu'Elias avait anticipé ce retournement de situation, étant donné qu'il la connaissait parfaitement. « Fais pas le timide, dis moi ce que tu fais en ce moment, ce que as fait..., insista-t-elle joyeusement » D'humeur très taquine en ce moment la petite tanzanienne ! Aileas avait du peps, de la joie de vivre et elle dégageait une certaine humeur positive. Un peu son charisme en fait. Non, en fait s'était son charisme. Elle avait ce contact et elle engageait directement la conversation. Énorme en un mot. Pas en rondeur, bien évidement. Mais cette chose particulière qu'elle dégage est très agréable. C'est certainement grâce à cela qu'elle a "direct" le lien avec ses élèves.
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyLun 14 Mai - 21:39

    Il la savait très proche de son frère … peut-être parfois un peu trop mais qui était-il pour la juger ? Il avait grandi en tant que fils unique, il n’avait jamais connu toutes ces histoires de liens fraternels, il n’en avait pas même eu un avant-goût. Le jeune homme ignorait totalement ce que cela pouvait être et même si à plusieurs reprises il avait espéré qu’un jour ou l’autre ses parents lui annonceraient qu’il ne serait plus leur seul enfant ça n’avait jamais été le cas et avec le recul l’avocat ne cessait de penser que ce n’était pas plus mal. Il avait déjà eu beaucoup de mal à se protéger lui-même contre l’absence répétée de ses parents alors protéger une tierce personne, un petit frère ou une petite sœur contre cela aurait été très difficile. Au fond et avec le temps, il avait fini par se faire à l’idée qu’il valait mieux qu’il soit fils unique même si rien ne garantissait que ce second enfant qu’auraient pu avoir ses parents subisse les mêmes difficultés que lui-même. Qu’est-ce qui pouvait lui prouver que son père et sa mère n’allaient pas préférer leur deuxième enfant et qu’ils n’allaient pas le considérer lui comme une erreur ? Le jeune homme n’avait pas la moindre preuve et il ne cherchait pas spécialement à en avoir. Le simple fait de penser cela lui faisait du mal et lui rappelait à quel point il avait pu souffrir par le passé même si c’était un détail dont il ne parlait à personne … à vrai dire la seule personne à être au courant de sa souffrance passée n’était autre qu’Aladiah ce qui était parfaitement normal tant ils étaient proches depuis des années. Longtemps il avait pensé avoir été une erreur pour la famille Van Santen et ses parents n’avaient rien fait pour lui ôter cette idée de l’esprit hormis lorsqu’il était retourné à Amsterdam quelques mois plus tôt et qu’il avait croisé ces derniers. Pour que son père le considère enfin comme son fils il avait fallu qu’il réussisse dans la vie, qu’il devienne un bon avocat et non pas le dealer que son paternel pouvait avoir gardé comme image de lui en tête. Seulement, si son père était prêt à lui pardonner ce n’était pas son cas à lui et l’avocat avait été très explicite sur ce point lorsque ses parents avaient tenté de renouer avec lui et il était loin de regretter son choix. Aujourd’hui, il avançait persuadé de ne plus avoir de parents depuis ses quatorze ans et de n’avoir pour famille que les personnes que lui-même avait choisies. Alors, il ne pouvait pas réellement juger la proximité entre William et Aileas puisque lui-même n’avait jamais eu de frère ou de sœur. Peut-être était-ce normal ? Après tout les liens entre deux personnes n’étaient-ils pas tous différents ? Lui-même appréciait plusieurs personnes mais à des niveaux différents sans forcément faire de préférence ou alors il le faisait sans se rendre compte.

    Cependant, même s’il appréciait William, actuellement c’était pour Aileas qu’il s’inquiétait. Il ne voulait pas qu’elle s’oublie et qu’elle se concentre uniquement sur la vie de son frère aîné car elle aussi en avait une et elle devait vivre cette vie encore longtemps. C’était une jeune femme qu’il appréciait vraiment beaucoup et leur relation passée parlait pour lui. Il aimait la protéger et s’assurer qu’elle allait bien. Elias montrait rarement ses bons côtés sans véritablement savoir pourquoi. Sans doute était-ce une façon quelque peu idiote de se protéger. Il n’aimait pas passer pour un petit gosse de riche incapable de voir plus loin que le bout de son nez mais c’était pourtant l’image qu’il renvoyait assez souvent aux personnes qui ne le connaissaient pas et autant dire que son impulsivité n’arrangeait rien à tout cela. Toutefois, il y avait quelques rares personnes qui connaissaient son véritable caractère, qui avaient eu la chance – ou non – de faire face au véritable Elias et d’apprendre à l’apprécier et il aimait à croire que c’était le cas d’Aileas. Il était toujours aussi naturel et prévenant que possible en sa compagnie. L’avocat s’était toujours assuré de son bien-être sans forcément le montrer mais c’était malgré tout le cas. Ils avaient été un couple un petit moment avant de se séparer sur un commun accord et cette relation leur avait permis de mieux se connaitre et surtout de devenir plus proches qu’ils avaient pu l’être auparavant. Elias la connaissait bien à présent, il avait pris le temps de mieux la cerner afin d’être toujours plus à même de la soutenir et de la conseiller lorsqu’elle en aurait besoin un peu comme à cet instant où le jeune homme n’avait pas pu s’empêcher de lui conseiller de penser un peu à elle. Bien sûr il comprenait tout de même l’inquiétude qui la gagnait, William était son frère après tout et comme lui cherchait à la protéger, Aileas en faisait de même avec sa famille ce qui était tout à fait compréhensible. De plus, ce n’était jamais qu’un conseil, une recommandation qu’elle pouvait ou non prendre en considération et qu’il tenait à dire même s’il n’avait pas spécialement réfléchi avant de parler. Le jeune homme s’intéressa alors à sa boisson. Il porta son gobelet à ses lèvres et bu quelques gorgés du liquide chaud qu’il contenait et qui en un rien de temps lui donna un coup de fouet, de quoi être capable de tenir encore plusieurs heures voir de ne pas dormir de la nuit même si ce n’était pas ce qu’il cherchait à faire.

    « Tu as raison, je me fais trop de soucis pour William. Je vais attendre et on verra bien ! ». Elias ne put s’empêcher de lui rendre son sourire, son gobelet toujours au niveau de ses lèvres afin d’en boire une nouvelle gorgée. Ce qu’il pouvait aimer le Starbuck et les cafés qui y étaient servis. Cet endroit était l’un de ses favoris et ce dans n’importe quelle ville où se trouvait cette enseigne. Il aimait s’y rendre pour boire un café et y manger ces délicieux muffins qu’il aimait tant mais aussi afin de réfléchir, de penser en toute tranquillité et sans craindre d’être dérangé par qui que ce soit et par là l’avocat pensait à ses collègues. Un soupire lui échappa en pensant à ces deniers, vraiment il aimait son travail pour rester là-bas alors qu’il ne supportait pas les trois quarts des employés si ce n’était pas tous. Plusieurs fois on lui avait répété de se mettre à son compte et même s’il fallait avouer que ça lui faisait plutôt peur de se lancer dans l’inconnu, Elias savait également qu’il y avait quelque chose d’autre, qu’il commençait à se poser des questions vis-à-vis du métier qu’il avait choisi d’exercer. « On a parlé de moi, maintenant à toi ! ». Sortie de ses pensées par la voix d’Aileas, le jeune homme posa les yeux sur elle, sourcils quelque peu froncés tandis qu’il répétait sa phrase dans sa tête pour en saisir le sens, bien trop occupé à réfléchir pour la comprendre du premier coup. « Fais pas le timide, dis-moi ce que tu fais en ce moment, ce que as fait ... ». Ravi qu’elle insiste – ce qui lui permit de mieux comprendre – Elias sentit un sourire gêné étirer le coin de ses lèvres. Il n’aimait pas spécialement parler de lui, enfin ce n’était pas non plus comme si ça allait le tuer mais en règle générale l’avocat évitait soigneusement qu’on se focalise trop longtemps sur sa personne et il faisait toujours de son mieux pour dévier la conversation sur un tout autre sujet. Seulement il savait qu’Aileas n’allait pas le laisser s’en tirer facilement et le fait qu’elle insiste en était la preuve alors dans un soupire il se résolu à parler tout en posant à nouveau son café sur la table devant laquelle ils étaient assis.

    « En ce moment ? Je prends un café avec toi … ». Il se doutait que ce n’était pas du tout la réponse que la jeune femme attendait mais son humour restait son humour, ce n’était pas le meilleur du monde – loin de là d’ailleurs – mais il fallait toujours qu’il se mette à plaisanter, un moyen de défense comme un autre selon lui. Elias reprit malgré tout son sérieux. Il ôta le couvercle de son gobelet et attrapa la petite touillette en bois qu’il fit tourner dans son café pour de nouveau poser les yeux sur Aileas. « Pas grand-chose en réalité … C’est toujours le travail, le travail et le travail. Même à Amsterdam je passais mon temps le nez plongé dans mes dossiers au moins ça passe le temps et du coup disons que je suis loin d’avoir une vie réellement passionnante. ». Et c’était peu dire. Depuis qu’il était de retour à New York sa routine avait repris sa place dans sa vie et même s’il avait bien envie de la casser il ne voyait pas comment faire. Ses habitudes s’étaient bien ancrées en lui et il était incapable d’innover un peu aussi lamentable que ça pouvait lui sembler. Autant dire que l’avocat était persuadé qu’Aileas avait sans aucun doute une vie bien plus passionnante que la sienne et avec ses élèves ce n’était même pas surprenant. « Oh ! En fait si, il y a juste quelque chose qui change … je suis en pleine réflexion depuis un moment. Je n’arrête pas de me demander si j’ai bien fait de suivre des études de droit. J’aime mon travail, aider les autres mais je me demande si c’est vraiment ce qui est fait pour moi, si je ne suis pas en train de gâcher certaines de mes … capacités … ». Elias continua de touiller nerveusement son café faisant ainsi disparaitre toute la crème qu’il y avait au-dessus et qu’il aimait pourtant beaucoup. C’était assez étrange d’exprimer sa pensée à voix haute ou plus exactement c’était étrange d’en faire part à quelqu’un. Jusqu’à présent il s’était contenté de garder ça pour lui, d’y penser lorsqu’il était seul ou lorsqu’il n’avait rien de bien intéressant à faire, c’était une première pour lui. Toutefois, il ne pouvait pas nier le fait qu’en parler à une autre personne que lui-même – non pas qu’il soit schizophrène – lui donnait la sensation agréable de s’être libéré d’un poids. Le regard toujours posé sur Aileas, l’avocat lui adressa un nouveau petit sourire et porta une énième fois son gobelet à ses lèvres et le vida de son contenu.
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyJeu 24 Mai - 18:35

    S'il y avait bien une seule chose que Aileas ne comprendra jamais chez le jeune homme, était certainement le fait de ne pas avoir eu de frère ou de soeur. Certes, on pourrait rejeter la faute sur les parents, mais Elias n'aimait pas en parler. Son enfance restait floue. Malgré tout, elle savait qu'il n'avait pas connu comme elle les joies de la fraternité. Cela expliquait peut-être ses défauts. Et aussi le fait qu'il n'aimait tout simplement pas parler de lui. De toute façon, Aileas avait abandonné depuis longtemps ses interrogations sur les parents et tout ce qui pouvait concerner l'entourage de son ami. A quoi bon l'interroger, de toute manière il ne lui dirait pas un mot de plus sur ce qu'elle ne savait pas encore. C'était une des rares occasions pour lesquelles la Tanzanienne a perdu espoir, d'habitude si tenace... A vrai dire, elle aussi avait eu quelques soucis avec sa famille dans le passé. Tout d'abord, c'est la demi soeur de William, mais ils sont tellement proches qu'ils se considèrent comme des frères et soeurs normaux. Ensuite, le père (ou, c'est pas le père) a toujours préféré la jeune brune pour cause du très mauvais souvenir de l'accouchement de son ex-femme lors de l'accouchement de William, étant donné qu'elle y a perdu la vie. En fait, la mère du jeune Tanzanien avait décidé de faire une surprise à Noël pour son tendre mari, et lorsque dans la nuit elle sentit les contractions se faire, elle s'enferma à doubles tours dans la salle de bains et accoucha en silence. Au petit matin, lorsque le Borthwick fut réveillé, il alla dans a salle de bain, toujours fermée. Dès la porte ouverte peu de temps après, il vit alors son épouse sur le carrelage dans un bain de sang, avec le bébé toujours vivant relié au cordon ombilical. Aileas sait que c'est cette image qui a traumatisé son père...

    La voix de l'avocat la remit dans le présent. « En ce moment ? Je prends un café avec toi … » On pourrait croire que l'humour du jeune homme ne fait rire personne, mais il arrive que Aileas rigole à certaines blagues venant de lui. Elle se tut un instant en le regardant ouvrir son gobelet et et touiller le breuvage. A force de le connaître, elle savait qu'il allait parler d'autre chose. Forcément. « Pas grand-chose en réalité … C’est toujours le travail, le travail et le travail. Même à Amsterdam je passais mon temps le nez plongé dans mes dossiers au moins ça passe le temps et du coup disons que je suis loin d’avoir une vie réellement passionnante. » Voilà qui est mieux. A côté de la vie de Aileas, la vie de Elias doit être vraiment monotone. Les élèves de la jeune femme lui donnent du fil à retordre! Être avocat ne doit pas être une mince affaire non plus, mais elle ne sait pas vraiment ce que c'est d'avoir cette profession. ne sachant que répondre à cela, elle attendit qu'il enchaîne encore une fois. Pendant ce temps, elle passa rapidement son regard sur la salle. Des gens faisaient la queue pour avoir une boisson, d'autres discutaient joyeusement. En fait, ils étaient les plus calmes. Penser cela fit sourire Aileas, d'habitude si énergique. Mais étant donné que tout était contre elle hormis son ami, cela ne la surpris gère. Elle se mit à tripoter sa petite boucle d'oreille tout en retournant son regard sur son ami. « Oh ! En fait si, il y a juste quelque chose qui change … je suis en pleine réflexion depuis un moment. Je n’arrête pas de me demander si j’ai bien fait de suivre des études de droit. J’aime mon travail, aider les autres mais je me demande si c’est vraiment ce qui est fait pour moi, si je ne suis pas en train de gâcher certaines de mes … capacités … » Sa déclaration fit froncer les sourcils de la Tanzanienne. Elle ne s'attendait pas vraiment à cela. Elle réfléchit alors bien à ce qu'elle dit par la suite. Ce genre de choses n'est pas à prendre à la légère... Elias était d'ailleurs nerveux, vu sa façon de touiller son café, mais elle n'y fit pas attention. « Mmh... Je dois avouer que là...» Le nombre de fois qu'il l'avait aidé... Il fallait bien qu'elle l'aide un jour ! Elle continua donc. « Ce n'est pas vraiment une décision que tu dois prendre à la légère, c'est sur et certain. Pour ce qui est de tes... capacités, je dois t'avouer que je pense que pour te pour changer, tu pourrais effectivement te tourner vers un domaine qui correspondrait plus à tes attentes. » Avec le néerlandais, elle avait plutôt tendance à être franche. Après, c'est à Elias de juger ses paroles !

    J'me rends compte à quel point Joseph est orgasmique 28
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    MessageSujet: Re: єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg єℓιαs&αιℓєαs → нσмє¢σмιиg EmptyVen 25 Mai - 11:52

    Le jeune homme n’aimait pas cette sensation de doute qui s’emparait de lui dernièrement. Il aimait son travail bien plus que ce qu’il pouvait laisser sous-entendre ou que ce qu’il pouvait laisser paraître. Il était celui qui avait choisi de se diriger vers le Droit alors que plusieurs portes s’étaient ouvertes à lui puisqu’il s’était décidé à travailler correctement. En réalité, il n’avait pas vraiment eu le choix et même s’il n’avait pas spécialement été un mauvais élève jusqu’à ses quatorze ans, une fois sous le toit des Hemingway il s’était donné d’autant plus dans ses études afin de prouver qu’il valait la peine d’avoir eu le droit à une chance avec eux. Ses études s’étaient donc plutôt bien passées et l’avocat aurait pu choisir entre plusieurs voies différentes et pourtant c’était le Droit sur lequel son choix s’était porté. Il ne le regrettait pas, du moins pas totalement. Il aimait le fait de se plonger corps et âme dans des affaires qui parfois le touchaient sincèrement. Il aimait aider les autres même si par moment c’était quelque peu difficile à croire. Le jeune homme appréciait la tranquillité que lui offrait l’image qu’il renvoyait le plus souvent. Il était vrai que par moment il pouvait réellement être un jeune homme égocentrique et particulièrement agaçant toutefois il était bien plus dans le fond. Il savait néanmoins qu’il était tranquille ainsi et que les personnes qu’il n’appréciait guère ne viendraient pas lui chercher des ennuis, préférant de loin éviter son ego qui, par moment, pouvait vraiment prendre de la place dans une pièce. Cependant, dans son travail il avait toujours été appliqué et même si parfois il prenait beaucoup de temps sur un dossier il ne s’en plaignait jamais. L’avocat aimait les choses bien faites et surtout il appréciait que ses clients n’aient pas à se plaindre de lui à la fin d’un procès – si procès il y avait, bien sûr. Mais plus y réfléchissait au choix qu’il avait fait quelques années auparavant et plus il en venait à se demander s’il avait été le plus judicieux. Le jeune homme avait cette sensation d’avoir été poussé sur cette voie, sur celle du Droit, dans l’espoir de récupérer sa famille, de récupérer ses parents et de faire la fierté de son père. Au fond, il y avait fort à parier que c’était le cas, que d’une manière inconsciente il avait tenu à continuer d’être la fierté de ses parents bien que ces derniers l’aient rejeté alors qu’il n’était qu’un adolescent. C’était sans doute très idiot de sa part et légèrement hypocrite pour une personne qui affirmait haïr ses parents et qui avait été jusqu’à leur dire récemment qu’il ne voulait plus le revoir de toute sa vie mais n’était-il pas un être humain comme tous les autres ? Comme beaucoup de personnes, il lui arrivait d’être contradictoire, à la fois dans sa façon d’agir comme dans ses pensées. Il disait quelque chose mais pensait tout à fait autrement et même s’il ne voulait pas l’avouer et se l’avouer, au plus profond de lui-même il savait que la véritable raison qui l’avait poussé sur le chemin du Droit était son père, cet homme qu’il voulait rendre fier malgré toute la colère qu’il avait à son égard.

    Elias n’était pas certain de vouloir changer de travail. A vrai dire, il était un peu effrayé à l’idée de casser sa routine même si par moment il en avait sacrément envie. Toutefois, il était habitué à cette dernière et même si elle n’était pas des plus parfaite il vivait très bien avec elle. Peut-être était-il tout simplement temps de changer d’employeur et non pas entièrement de métier – ce qui lui demanderait sans doute de refaire des études. Après tout, le jeune homme savait qu’il ne se plaisait pas dans son environnement actuel de travail. Ses collègues l’insupportaient et il préférait ne même pas penser à ses supérieurs. Tous ne vivaient que pour l’argent qu’ils pouvaient gagner à la fin d’une affaire. Ce qui comptait le plus à leurs yeux était ce que contenait le porte-monnaie de tel ou tel client et Elias était bien différent de ces derniers. Certes, il n’était pas malheureux pour ce qui était de l’argent mais ce n’était pas pour autant qu’il était obsédé par ce dernier, au contraire. Il savait que trop bien ce que l’argent pouvait faire, il savait comment une personne pouvait devenir à cause de lui et le jeune homme en avait assez souffert par le passé et il refusait d’avoir à devenir comme son paternel, cette simple pensée le rendait malade. Il s’évertuait à prendre un dossier pour l’histoire que contenait ce dernier. Il préférait lire attentivement une affaire et prendre celle qui le touchait le plus, celle qui semblait la plus importante à ses yeux et qui avait un grand besoin d’être traitée. Bien sûr, puisqu’il dépendait d’un cabinet privé, les prix ce n’était pas lui qui les fixait et pour cette raison, ses clients n‘étaient pas des personnes particulièrement pauvres. A de nombreuses reprises déjà il avait pensé à prendre en charge des affaires qui ne dépendaient pas du cabinet où il travaillait cependant Elias doutait que ça soit très bien vu et jusqu’à preuve du contraire, il n’en avait pas même le droit. En réalité, c’était ceci qui le dérangeait le plus, c’était l’endroit où il travaillait, les personnes avec qui il travaillait et cette histoire commençait sincèrement à le travailler. Lorsqu’il avait été à Amsterdam, lorsqu’il avait eu à travailler ses dossiers – parce qu’il tenait que ça soit lui et personne d’autre même s’il ne venait pas au procès – il avait été bien plus détendu car son environnement de travail était tout autre. Il se moquait de la pression, il pouvait la gérer, ce qu’il n’aimait pas c’était ces petites allusions que faisaient ses collègues quant au choix qu’il pouvait faire pour telle ou telle affaire. Au fond, c’était comme se trouver encore au lycée. Peu importait l’endroit où il se trouvait et l’âge qu’il pouvait avoir, les mentalités restaient les mêmes, à croire que certaines personnes refusaient tout simplement de grandir et préféraient rester enfermer dans leur esprit puéril continuant d’être d’éternel adolescent.

    Le jeune homme ne se considérait pas comme parfait, il était vraiment bien loin de l’être, pourtant dès qu’il s’agissait de son travail il était bien plus mature que les trois quarts des personnes qui travaillaient avec lui. Finalement, à bien y réfléchir ce n’était sûrement pas son métier qu’il devait changer mais l’environnement au sein duquel il travaillait. Cependant, Elias savait tout de même que certaines de ses qualités étaient bien souvent mises de côté, en particulier son instinct et sa capacité à lire en quelqu’un comme dans un livre ouvert mais peut-être n’était-il pas plus mal que cela reste ainsi ? Qu’il garde ceci pour lui comme une sorte d’arme secrète pour certaines affaires bien qu’il pouvait l’employer que pour manipuler d’une façon particulièrement subtile un témoin qu’il serait en train d’interroger. A vrai dire il n’en savait rien, tout était bien trop embrouillé dans son esprit et il commençait à sentir la fatigue de cette journée le tirailler et pourtant il allait encore devoir travailler une fois rentré chez lui. Ce n’était sans doute pas le bon moment pour penser à des sujets pareils même s’il appréciait la présence d’Aileas pour l’aider à éclaircir ses pensées puisque la jeune femme faisait toujours preuve de franchise avec lui. « Mmh ... Je dois avouer que là ... Ce n'est pas vraiment une décision que tu dois prendre à la légère, c'est sûr et certain. Pour ce qui est de tes ... capacités, je dois t'avouer que je pense que pour te pour changer, tu pourrais effectivement te tourner vers un domaine qui correspondrait plus à tes attentes. ». Il était vrai qu’Elias lui posait légèrement une colle d’autant plus qu’elle ne connaissait pas tous les détails que lui avait en tête. Certes, leur histoire passée et leur amitié actuelle faisaient qu’elle savait tout de même ce qu’il pensait de tous ses collègues et de son travail mais de là à savoir quoi lui dire pour l’aider dans cette interrogation qui s’emparait de lui c’était une toute autre affaire. Néanmoins, Elias lui adressa un sourire suite à sa réponse. Le jeune homme appréciait sa tentative de l’aider comme elle le pouvait. Il acquiesça légèrement et s’enfonça un peu plus dans la chaise sur laquelle il était assis depuis un petit moment à présent.

    « Quand je disais que ma vie était loin d’être passionnante … Enfin j’apprécie toujours autant le fait que tu m’écoutes mais je vais réfléchir à tout ça une fois posé dans mon lit, je serais bien plus au calme et à même de faire le point. C’est sûrement la fatigue qui me fait me poser tout un tas de questions … ça et le fait que je suis entouré de crétins. ». Ce qui n’était pas une nouvelle d’ailleurs. Elias se mit alors à jouer avec le gobelet de son café qui était à présent vide. Le jeune homme regarda autour de lui les personnes qui continuaient d’affluer dans le Starbuck. C’était un endroit très apprécié de beaucoup de personnes que ces dernières soient des New Yorkaises ou de simples touristes. De mémoire, l’avocat n’avait pas trouvé une chaîne de café qui arrivait à la cheville du Starbuck Coffee, à part peut-être le Coffee Shop à Amsterdam où il aimait se rendre à chaque fin d’après-midi pour se détendre, se vider l’esprit et être tranquille. C’était là qu’il s’était réfugié pour réfléchir principalement à sa stupidité et à l’erreur qu’il avait fiat en partant du jour au lendemain sans prévenir Aladiah. Non, Elias était bien loin d’être parfait toutefois il parvenait à vivre avec ses défauts et savait tout de même user de ses qualités pour être apprécier des autres et il allait user de ces dernières afin de se faire pardonner et de se rattraper et ce même s’il passait sa vie à le faire car c’était son erreur et c’était à lui de la réparer. Le jeune homme chassa cette pensée bien rapidement de son esprit, ce n’était pas du tout le moment de penser à ça, il avait bien assez de temps seul dans chacune de ses journées pour y réfléchir, nullement besoin de le faire en présence d’Aileas.
    Oh ouuui il l'est *O* Bon c'est pas terrible comme réponse, j'ai quasiment pas dormi aussi XD Je te propose soit de conclure avec ma réponse soit avec ta prochaine parce que je sens qu'on va tourner en rond sinon ...
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