En ce jour, Kate Shelton était conviait chez sa demi-sœur Veronica E. Lander. Cette dernière avait aperçu la brunette avec un homme pas très recommandable à première vue. La jeune femme était inquiète pour sa sœur. Avait-elle des soucis? Pourquoi trainait-elle avec ce genre de personnage? La journaliste cherchait des explications. La magnifique Kate possédait une bonté hors du commun. Elle exerçait la profession de médecin généraliste, aider les autres était son crédo. Elle avait des airs de Melinda, la mère décédée de Veronica. La génitrice de la blonde savait y faire dans son domaine mais sa grande compréhension l’avait amené dans le couloir de la mort. Lander avait peur pour sa frangine et s’il se produisait la même chose? Le doc bossait avec des gens lucides et raisonnés, pas des fous comme Melinda avait pu le faire en tant que psychologue de renom. Veronica angoissait pour ses proches. Elle était désarmée face à tout cela. La belle se terrait dans un silence monstre. Ses frustrations et ses inquiétudes tapissaient les murs de sa maison. Elle ne sortait pas beaucoup. D’ailleurs, heureusement que sa femme de ménage était passée sinon Kate aurait du subir le désordre dans lequel sa sœur se complaisait. La femme de ménage avait même préparé des cookies et du café pour Shelton car elle l’aimait bien. Aussi, elle avait conscience que Veronica ne faisait plus ce genre de choses. Tout le monde pensait que la mort de sa mère l’avait anéanti. Les gens n’avaient pas tord. De plus, la belle ne se remettait pas du meurtre qu’elle avait causé. Elle était la seule au courant. Son attitude un peu renfermée s’était donc accentuée face à ses remords. Elle devenait une ombre surplombant un corps afin de le diriger dans des directions acceptables. Elle pouvait flancher. Or, cette période était révolue. Avant l’arrivée de Kate, Lander retira quelques photos de Melinda pour éviter de montrer son manque inconsidérable de cette présence. Elle retourna le seul miroir dans le salon pour faire les choses normalement, elle ne pensa pas aux autres pièces. Vero ne se supportait plus, surtout son image. Elle la bannissait depuis sa vengeance. Devant les autres, elle devait cacher ces détails. Une fois cette tâche effectuée, elle attendit sa sœur qui n’allait plus tarder. Elle brillait toujours par sa ponctualité.