It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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I'll be right beside you - Alec

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MessageSujet: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptyDim 1 Juil - 19:02

Ana n’en croyait pas ses yeux : un lézard portant une couronne, tenant un sceptre avec une sorte d’aubergine au bout était assis face à elle, sur un trône infundibuliforme, et se proclamait roi des cucurbitacées. Elle était en plein milieu de la jungle. Elle ne se souvenait absolument pas de comment elle était arrivée là et pourquoi elle voyait un lézard. La seule chose qu’elle savait, c’était que le lézard en question était en train de lui parler et la traiter de cornegidouille et de palsambleu. Elle n’avait aucune idée de ce que ces deux mots pouvaient bien signifier, mais vu l’air féroce qui s’était emparé du visage de l’animal, elle comprit bien vite que ce n’étaient pas des mots d’amour. Très vite, des dizaines de petits lézards se mirent à courir dans sa direction. Ils faisaient peur eux aussi. Sans réfléchir, elle se mit à courir également, pour leur échapper, parce qu’elle sentait que ça ne sentait justement pas bon pour elle. Elle courait, courait puis… finit par se réveiller, essoufflée dans son lit. Elle ne réalisa pas tout de suite qu’elle se trouvait dans sa chambre. Elle se redressa sur ses coudes, puis regarda autour. La jeune femme se souvenait d’un chemin de terre, puis du vide… L’instant d’après, elle se réveillait parfaitement vivante, dans son lit. Il y avait bien longtemps qu’elle n’avait fait de rêve aussi abracadabrantesque. Elle avait dû trop abuser sur le sucre avant de s’endormir.

Son réveil indiquait sept heures trente. Ca non plus ça ne lui était pas arrivé depuis un bon moment. Comme elle ne travaillait plus, elle avait tendance à vivre la nuit et à dormir le jour. Elle se leva tout de même, bien trop effrayée à l’idée de se rendormir et de retomber sur ce lézard psychopathe. A neuf heures, elle était douchée, habillée, elle avait mangé et était toute fraiche pour sortir. Elle enfourcha sa moto et partit dans New York. Elle ne savait pas où elle allait, se laissant guider au gré de ses envies, tournant à gauche comme son esprit lui disait de tourner à gauche. Bien vite, elle arriva dans le quartier de Noho à Greenwich Village. Elle s’y rendait souvent. Mais cette fois, elle ne l’avait pas prévu. C’était son inconscient qui l’avait conduit là. Son inconscient qui désirait surement de voir son vieil ami Alec. Cette idée l’enchanta. Il y avait un petit moment qu’elle ne l’avait pas vu en y réfléchissant. Pourtant, elle appréciait beaucoup sa compagnie, puis ils s’entendaient si bien… Elle avait soudainement très envie de passer un peu de temps avec lui et de prendre de ses nouvelles. Ana gara donc sa moto à l’entrée de son immeuble et y entra, profitant du passage d’une vieille dame qui allait promener son chien. Elle s’engagea dans les escaliers casque sous le bras, préférant éviter l’ascenseur. La dernière fois qu’elle en avait pris un, il avait eu une panne et elle s’était retrouvée coincée avec quatre inconnus. Ce n’était pas son meilleur souvenir. La jeune femme arriva bien vite devant l’appartement de son ami, et avec sa tendresse légendaire, frappa plusieurs grands coups sur la porte histoire de bien le réveiller s’il dormait encore. « Aleeeeec réveille-toi ! Ici ton plus grand rêve, dépêche-toi de venir avant qu’il ne t’échappe ! » On ne faisait pas attendre Ana Leroy sur un palier plus de cinq minutes.
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MessageSujet: Re: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptyMar 3 Juil - 15:52

Le premier choc arrive bien trop tôt à mon goût. Un bruit, très lointain au départ semble se rapprocher dangereusement, mais mon esprit est encore tellement brouillé par la fatigue et surtout, par les restes d'alcool d'hier soir -et ceux de ce matin- que je suis incapable d'ouvrir un oeil. Vous connaissez ce sentiment, quand vous dormez si profondément, que vous entendez quelque chose mais que vous ne pouvez plus bouger parce que votre sommeil est ... peu importe en fait. Tout ce que je sais c'est que mon nombre de cuites à augmenter depuis la mort de Julian et du coup, le nombre de réveil difficile aussi. Celui là en est définitivement un. Putain c'est quoi ce bruit ? Malgré tout, je reste étalé sur mon lit, étendu de tout mon long avec l'oreiller entre mes bras. C'est comme un combat intérieur pour me réveiller en fait mais plus les minutes passent plus je sors de ma torpeur ensommeillée. Soudain j'ai compris. Un malade mental est en train de frapper à ma porte. J'ai ouvert un premier oeil au prix de mille et un efforts. Impression d'être envahi par le brouillard. Une chose seule chose en ressort, m'aveuglant presque. L'heure sur mon réveil. J'ai fixé l'objet quelques instants pour savoir si ce n'était pas une blague mais non. Quelqu'un est en train de frapper à ma porte à même pas neuf heures trente du matin ?! C 'est quoi ce bordel. Deuxième oeil a fini par se pointer. « Aleeeeec réveille-toi ! Ici ton plus grand rêve, dépêche-toi de venir avant qu’il ne t’échappe ! » crie soudain une voix. Ma chambre n'est pas loin de l'entrée. Pourquoi ma chambre n'est pas loin de l'entrée déjà ? Un grognement est sorti de ma bouche, parce que bien sûr j'ai reconnu la voix en question. Naturellement, il n'y a qu'Anastasia Leroy pour venir frapper à ma porte à MÊME PAS NEUF HEURES TRENTE DU MATIN ! Mon premier réflexe est d'enfouir ma tête sous l'oreiller. P't-être que si je viens pas lui ouvrir, elle finira par partir ... Mais ça, se serait vraiment mal la connaître. Plusieurs secondes passent mais même malgré l'oreiller, je l'entends toujours frapper à ma porte. Comme si elle savait que je dormais, d'ailleurs elle sait très bien que c'est ce que je fais à une heure pareille.

De mauvaise grâce, ne supportant plus de l'entendre frapper à ma porte comme si la troisième guerre mondiale attendait derrière, je pousse un nouveau gémissement comme pour me prouver à moi même que tout ceci se passe sans mon accord ... Ce qui est complètement crétin je vous l'accorde. Je me fais l'effet d'un zombie qui marche durant les premières secondes ou mes pieds touchent le sol, ensuite, c'est comme s'ils trouvaient tout seuls le chemin vers l'entrée. Mon esprit se vide du brouillard peu à peu et j'arrive devant la porte, d'un pas quand même très ralenti. La pauvre, elle qui déteste attendre devant chez quelqu'un ... Mmm je peux considérer ça comme ma revanche en fait. Cette idée me fait sourire tandis que j'ouvre la porte. C'est bien Ana qui se tient derrière. Encore fatiguée par mon réveil imprévu je me suis appuyé contre le seuil de la porte, bras croisé. « Si t'étais vraiment mon plus grand rêve, tu serais montée avec ta moto ... De ce fait je t'ai ouvert uniquement parce que je supportais plus de t'entendre essayer de défoncer ma porte. » ai-je dit avec un sourire et un air endormi en prime. Ah merde, je suis en caleçon d'ailleurs. Bof, on s'en fout. Et puis qu'est ce que je raconte comme connerie moi ? Je laisse Ana entrer et une fois cela fait, referme la porte derrière elle. « Tu sais que les gens normaux dorment à cette heure là ? Tu fais chier ... T'es tombée du lit ou quoi ? »
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MessageSujet: Re: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptyJeu 5 Juil - 2:37

Ana n’aimait pas attendre. C’était un fait. Du coup elle faisait tout son possible pour qu’Alec vienne lui ouvrir. Elle n’avait pas conscience qu’il était encore tôt et qu’il pouvait très bien être en train de dormir, que le monde entier ne se réveillait pas forcément au même moment qu’elle. Allez lui expliquer ça, tiens, pour voir. Elle frappait, frappait encore, sans vouloir s’arrêter. Elle s’était prise au jeu et ça devait être insupportable aussi bien pour Alec que pour ses voisins. La jeune femme se stoppa néanmoins pour coller sa tête contre la porte et ainsi voir s’il y avait de la vie de l’appartement. Elle n’entendit rien mais décida de laisser un peu de répit au jeune homme. Elle commença à compter dans sa tête. Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois deux… Elle arma son bras pour recommencer à frapper quand la porte s’ouvrit. Juste au bon moment, c’était ce qu’on appelait du timing. Ana afficha son plus grand sourire à Alec. « Je voulais voir si elle était résistante, si jamais quelqu’un venait à essayer de te cambrioler… Je voulais juste rendre service. » dit-elle d’un air innocent et d’une petite voix. Elle entra dans l’appartement lorsqu’il l’y invita et lui tapota la joue lorsqu’elle passa à côté de lui. « Tu sais que la nuit ça sert à dormir hein, rassure moi ? C’est en général le moment où on recharge les batteries or là on dirait que t’as pas fait le plein depuis des jours. » observa-t-elle après avoir constaté qu’il n’était pas tout frais. Le contraste était grand entre les deux : elle débordait d’énergie et ne demandait qu’à la dépenser alors que lui faisait penser à un zombie. Elle eut un sourire compatissant. Ana n’était vraiment pas un cadeau. « Désolée de t’avoir réveillé, je n’avais pas réalisé qu’il n’était que neuf heures trente. » Elle se mordit la lèvre et prit un air de chien battu pour qu’il la pardonne.

Ana se laissa tomber dans le canapé en soupirant. « Je pensais que tu commençais à me connaitre Alec. Tu sais très bien que je ne fais jamais rien comme les gens normaux, c’est d’un commun. » Elle haussa ensuite les épaules et observa un peu mieux le jeune homme. Son état semblait pire que ce qu’elle avait jugé un peu plus tôt. Non seulement il semblait ne pas avoir beaucoup dormi mais en plus de ça il semblait avoir une belle gueule de bois. C’est là qu’elle prit conscience à quel point elle n’avait pas été tendre avec lui. Elle n’avait aucun moyen de le savoir même si elle aurait pu y penser : elle savait que c’était dur pour lui en ce moment et que l’un des seuls moyens qu’il avait trouvé pour aller mieux était de trop boire. Ana essayait de l’aider du mieux qu’elle le pouvait mais elle n’avait pas les solutions à tout malheureusement. Elle décida de lui laisser un peu de répit et de ne pas s’engager dans cette voie… Ce serait bien trop douloureux pour lui comme pour elle et elle ne voulait pas que toute sa bonne humeur disparaisse. Elle espérait juste que cette dernière soit contagieuse. « Je me suis faite attaquer par un lézard psychopathe si tu veux tout savoir. » dit-elle pour essayer de détendre l’atmosphère. La jeune femme regarda son ami avec insistance et tapota la place à côté d’elle pour qu’il vienne s’asseoir et qu’elle puisse tout lui raconter. « Et ce n’est pas la peine de rire, je te vois déjà venir : je ne suis pas folle. J’ai vraiment failli y rester, et il faisait très peur. Du coup j’ai eu peur de me rendormir. T’aurais fait quoi toi, à ma place, hein ?»
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MessageSujet: Re: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptyLun 9 Juil - 19:07

Bah, je me dis que les voisins me détestent déjà donc un peu plus ou un peu moins. Qu'est ce que j'en ai à battre de toute façon ? C'est juste que sur ce coup là, me réveiller aussi tôt ça m'emmerde royalement mais allez expliquer ça à Ana. C'est pour ça que j'ai préféré la faire attendre un peu, juste assez pour l'embêter sans qu'elle se remette à frapper comme une demeurée contre ma pauvre porte d'entrée qui ne lui a rien fait. Ouais Ana est une cruelle dans l'âme, mais je la connais plutôt pas mal depuis le temps ... d'où le timing parfait car quand j'ai ouvert la porte, elle s'apprêtait à recommencer à frapper. « Je voulais voir si elle était résistante, si jamais quelqu’un venait à essayer de te cambrioler… Je voulais juste rendre service. » dit-elle avec un sourire avec sa tête de sainte tandis que je l'invite à entrer. Je n'ai pas pu m'empêcher de lever les yeux au ciel devant son explication et je suis rentré dans son jeux. « C'est trop aimable. Promis la prochaine fois je t'engage comme chien de garde, ta simple présence fera fuir tous les cambrioleurs du monde, c'est sûr. » ai-je plaisanté en faisant mine d'être sérieux. En entrant, elle me tapote la joue au passage. Ce geste me ferait halluciner d'une autre personne mais c'est Ana donc ça va. Et puis je dois avouer que je ne suis pas très réactif donc elle peut bien me faire ce qu'elle veut ... Non je blague, faut quand même pas exagérer. Quoique, j'étais sérieux quand je parlais de sa moto. Je crois que je fais une fixette sur les filles à moto depuis que j'ai rencontré Ana. Tu m'étonnes que mon frère ait craqué pour elle. Elle se tourne vers moi et m'observe/m'analyse en un coup d'oeil. « Tu sais que la nuit ça sert à dormir hein, rassure moi ? C’est en général le moment où on recharge les batteries or là on dirait que t’as pas fait le plein depuis des jours. » J'ai haussé les épaules avant de sourire à nouveau, histoire de limiter la casse niveau apparence de zombie. « J'ai une vie très mouvementée tu sais, je suis quelqu'un de très demandé ... » ai-je dit pas sérieux. En même temps elle a pas tort, et son réveil spécial ne va sûrement pas arranger les choses. Depuis la fin des cours, j'ai tendance à vive en décalé. Fête tous les deux soirs ou presque, en tout cas, sorties même si je dois voir un ou deux trucs pour les études, mais c'est le cadet de mes soucis actuellement. J'ai repensé un instant à Nora et aux fiançailles avant d'arrêter, il est encore trop tôt pour penser à ce genre de choses. Mais je sais pas réellement plaisanté sur le fait que j'étais très demandé en soirée, Ana sait très bien pourquoi depuis quelques mois, je cherche souvent à me bourrer la gueule en soirée. C'est ça qui est un peu l'avantage avec elle, même si ça me fait peur, je sais que parfois, je peux me montrer tel que je suis en sa compagnie. « Désolée de t’avoir réveillé, je n’avais pas réalisé qu’il n’était que neuf heures trente. » a-t-elle fait avec sa mine de chien battu. J'ai esquissé un sourire. Elle sait vraiment comment s'y prendre. « Te pardonner ... c'est possible oui ... mais attends toi à ma terrible vengeance. » ai-je répondu on ne peut plus sérieux. Juste que va falloir que je trouve et que je n'oublie pas surtout.

Et puis faut que je me souvienne que je suis en caleçon aussi. Pas que ça me gêne particulièrement mais ... Ana a quand même été la copine de Julian. Je la regarde s'écrouler sur le canapé avec sa délicatesse décidément, légendaire ce matin. « Je pensais que tu commençais à me connaitre Alec. Tu sais très bien que je ne fais jamais rien comme les gens normaux, c’est d’un commun. » Je l'ai regardé, amusé. « Bien sûr, suis-je bête, t'es Anastasia Leroy après tout. » ai-je fait sans que le sourire ne quitte mes lèvres. Je sais qu'elle déteste qu'on l'appelle par son prénom et non par son diminutif. Depuis que je sais ce détail, je passe mon temps à l'emmerder avec ça. C'est de bonne guerre. A nouveau, je la sens m'observer attentivement. Elle veut savoir à quel point mon état est grave ou pas. J'ai bien envie de lui répondre oui mais je n'ai pas tellement envie d'en parler. Je crois qu'en fait, je préfère continuer sur le ton de la plaisanterie, voie sur laquelle on est déjà lancer. « Tu m'attends deux secondes ? Je vais aller enfiler un truc. » Sur ces mots, je retourne rapidement dans ma chambre pour prendre le premier jean qui me tombe sous la main puis un t-shirt tout ce qui a de plus normal. Plus à l'aise, je retourne dans le salon. Elle est toujours assise sur le canapé et me regarde avec l'air le plus sérieux du monde. « Je me suis faite attaquer par un lézard psychopathe si tu veux tout savoir. » J'ai haussé les sourcils en écoutant sa déclaration. Un lézard psychopathe ? Bien ... de mieux en mieux. Non je n'ai pas éclaté de rire, je juste souri, faisant mine de prendre ça aussi très sérieusement. Elle m'invite à m'asseoir à côté d'elle, ce que je finis par faire, prêt à entendre le récit de ses aventures. « Et ce n’est pas la peine de rire, je te vois déjà venir : je ne suis pas folle. J’ai vraiment failli y rester, et il faisait très peur. Du coup j’ai eu peur de me rendormir. T’aurais fait quoi toi, à ma place, hein ? » Mmmm voyons voir un lézard géant psychopathe. J'ai fait mine de réfléchir très intensément. « Là tu me poses une colle ... » ai-je fait avant de faire comme si j'avais la révélation suprême. « Ah bah oui ... je serai venue cogner à ta porte à neuf heures du matin sans relâche jusqu'à ce que tu ouvres en réveillant tous tes voisins par la même occasion. » Ce qui me fait penser que je vais finir par devoir changer d'appartement si ça continue comme ça. « D'ailleurs, va falloir que t'ailles présenter tes excuses à ma porte, t'as vraiment été cruelle avec elle, moi je peux te pardonner mais elle ... elle est très susceptible » ai-je poursuivi très sérieusement.
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BIG BROTHER
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I'll be right beside you - Alec Empty
MessageSujet: Re: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptyVen 20 Juil - 19:37


BIG BROTHER

A CHOISI VOTRE AVENIR

Quelqu'un frappe à la porte, vous ouvrez et une bande de gros bras à l'air pas commode entre et commence à sortir les meubles de chez vous. L'un d'eux s'approche d'Alec pour lui dire qu'il est expulsé de chez lui.
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MessageSujet: Re: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptyVen 27 Juil - 22:49

« J'ai une vie très mouvementée tu sais, je suis quelqu'un de très demandé ... » Ana venait de remarquer qu’Alec n’avait pas l’air dans son assiette et qu’il ne devait pas avoir dormi plus de quelques heures au mieux, une ou deux plus vraisemblablement. C’était ce qu’il lui avait répondu, sur un ton loin d’être sérieux. Elle esquissa un sourire un peu triste. Elle savait très bien pourquoi il ne dormait pas les nuits, pourquoi il ne dormait plus. Et ce n’était pas à cause de conquêtes féminines comme il l’avait insinué que ces nuits étaient mouvementées. Tout cela remontait à la mort de Julian. Ana savait qu’il n’arrivait à trouver du réconfort que dans l’alcool pratiquement, mais elle ne disait rien. Pouvait-elle vraiment le blâmer ? Elle essayait de lui parler et de l’aider autant qu’elle le pouvait, mais ce n’était pas si simple. Elle ne pouvait pas atténuer sa peine et encore moins la faire disparaitre. C’était encore trop frais et vu comme Alec et son frère étaient proches, elle doutait que la peine puisse un jour s’atténuer. Mais elle se devait d’essayer. Elle ne pouvait pas le laisser tomber, parce qu’elle était impliquée dans tout ça, d’une certaine façon. Julian avait été son petit ami, elle avait souffert de sa mort elle aussi, peut-être pas autant qu’Alec, mais ça l’avait profondément marquée. Voilà pourquoi elle devait l’aider, parce qu’elle comprenait ce qu’il ressentait. Et que c’était son ami. Soucieuse de ne pas descendre sur cette pente dangereuse qui les plongerait tous les deux dans le mal-être, elle décida de rester sur le ton léger qu’elle avait adopté dès son arrivée dans l’appartement. « Oh oui, c’est vrai, excusez-moi monsieur le tombeur, cela m’avait échappé. J’y penserais la prochaine fois au lieu de venir vous réveiller à une heure aussi peu convenable. » Elle lui tira ensuite la langue après quoi elle s’excusa à nouveau de l’avoir réveillé si tôt. « Te pardonner ... c'est possible oui ... mais attends toi à ma terrible vengeance. » Il avait cédé. Il acceptait de lui pardonner. Un sourire un peu plus franc, victorieux étira les lèvres de la jeune femme. Aucune surprise là-dedans, personne ne lui résistait jamais. C’était comme ça depuis qu’elle était gamine, on lui cédait pratiquement tout. Elle n’acceptait jamais non comme une réponse valable et bataillait toujours jusqu’à ce qu’on aille dans son sens quand ce n’était pas le cas. Imaginer Alec se venger sur elle était assez drôle. Elle ne voyait pas ce qu’il pouvait bien faire… La réveiller aussi tôt qu’elle l’avait réveillé lui ne suffirait pas à lui faire « payer », selon elle. Mais bon elle avait bien mérité un petite revanche, c’était de bonne guerre. Elle ne lui en voudrait pas, quoi qu’il fasse. « Très bien, venge-toi si tu le souhaites mais je serais prête pour me défendre ! Et je suis toujours dans l’équipe gagnante. »

Ana s’était ensuite délicatement laissée tomber sur le canapé de son ami. Là, elle annonça qu’elle n’était pas comme les gens normaux parce que c’était trop normal, banal justement, et qu’elle valait beaucoup mieux que ça. « Bien sûr, suis-je bête, t'es Anastasia Leroy après tout. » C’est ce qu’Alec répondit. La jeune femme leva les yeux au ciel quand elle l’entendit l’appeler par son prénom en entier. Personne ne l’appelait jamais Anastasia, sauf pour les rares fois où ses parents la grondaient petite. Elle ne se présentait jamais sous ce premier. Elle était Ana pour tout le monde, et elle avait beau apprécier son prénom, elle préférait Ana. C’était comme ça, elle ne savait pas expliquer pourquoi, mais ça l’avait toujours été. Alec était le seul à oser la « défier » et à l’appeler ainsi. Elle avait grincé des dents au début, mais elle avait fini par s’y habituer. Elle n’avait pas vraiment le choix de toute façon, elle savait qu’Alec n’arrêterait pas. Autant jouer la carte de l’indifférence, peut-être qu’il finirait par se lasser. En tout cas, quand il le faisait, elle n’était plus vraiment agacée. Elle le faisait pour la forme, c’était devenu un jeu. « Tu m'attends deux secondes ? Je vais aller enfiler un truc. » La jeune femme hocha la tête. En soit, voir Alec en caleçon ne la dérangeait pas. Mais elle comprenait que cela puisse être bizarre. Il était le frère de Julian et… ouais, c’était bizarre. Elle le regarda s’engouffrer dans sa chambre. Il n’en ressortit pas longtemps après, vêtu d’un jean et d’un t-shirt. Leur discussion reprit rapidement. Ah, l’histoire du lézard psychopathe, son cauchemar étrange et effrayant qui l’a menée ici si tôt. C’était lui qu’il fallait blâmer, pas elle. Elle s’employa donc à raconter toute l’histoire à Alec, le plus sérieusement du monde, tout en luttant pour ne pas rire tant tout ceci était absurde. « Là tu me poses une colle ... Ah bah oui ... je serai venue cogner à ta porte à neuf heures du matin sans relâche jusqu'à ce que tu ouvres en réveillant tous tes voisins par la même occasion. » Elle plissa le nez et les yeux, lui tira la langue. Il ne la prenait pas au sérieux et c’était compréhensible. En même temps, comment rester de marbre devant une telle excuse ? « Ah bah tu vois ! Si tu l’avais fait je ne t’en aurais pas voulu, moi. » Retour à l’envoyeur. « C’est ce que tout le monde aurait fait, donc tu ne peux pas m’en vouloir, et tu ne peux pas te venger du coup. » ajouta-t-elle ne haussant les épaules avec un air faussement désolé, plutôt moqueur. Elle n’était même pas désolée pour les voisins.


« D'ailleurs, va falloir que t'ailles présenter tes excuses à ma porte, t'as vraiment été cruelle avec elle, moi je peux te pardonner mais elle ... elle est très susceptible » continua-t-il. Ana arqua un sourcil. Présenter des excuses à une porte… Challenge accepted. Ils étaient dans le léger et dans l’absurde depuis tout à l’heure, autant continuer sur cette lancée ! C’était toujours plus agréable que de broyer du noir. La jeune femme se leva d’un bond, un air de défi sur le visage, la démarche déterminée. Elle savait que depuis le canapé, Alec pouvait l’entendre et la voir. Elle posa une main sur la porte pour commencer, puis se mis à la « caresser ». Elle dut se mordre la lèvre pour ne pas rire tant c’était absurde mais elle réussit à prendre la parole. « Très chère porte… Je tenais à m’excuser pour le mal que je t’ai fait. » Elle se pencha ensuite vers la dite porte et posa sa tête contre le bois, tout en continuant de frotter dessus avec sa main. « Je n’aurais pas dû te marteler de coups de poing de cette façon et si longtemps petite porte. Je suis vraiment, sincèrement, entièrement désolée et je te présente mes plus plates et sincères excuses. On est toujours amies ? » D’un coup, la porte trembla, et Ana entendit un bruit sourd qui venait de l’autre côté. Ah cette fois, elle n’y était pour rien ! Les gens s’étaient donnés le mot pour maltraiter cette pauvre porte ou quoi ? Elle se tourna vers Alec, lui lançant un regard interrogateur. Dehors, on continuait de frapper. La jeune femme lui fit signe qu’elle pouvait ouvrir, ce qu’elle fit. Deux gros bras apparurent derrière la porte. Ils étaient impressionnants. Ana s’écarta pour les laisser passer, ils ne faisaient même pas attention à elle. Ils se dirigèrent tout droit sur Alec. « Vous êtes bien Alec Carter ? » L’un des deux gorilles tendit un papier au jeune homme. « Vous êtes expulsé de chez vous, vous devez quitter les lieux immédiatement. » La jeune s’était rapprochée, et avait assisté à la scène, médusée. Elle fronça les sourcils, interdite. Comment, ça il était expulsé de chez lui ? Sans le temps à Alec de réagir, les deux hommes commencèrent à déplacer les meubles pour les sortir de chez lui. D’autres arrivaient en renfort. Ana se posta sur le chemin de l’entrée, souhaitant les empêcher de passer. « C’est quoi cette blague ?! Vous n’avez pas le droit de le virer comme ça, il aurait du avoir un préavis, il devrait avoir le temps de quitter les lieux correctement, de mettre ses affaires en ordre, de trouver un autre endroit où vivre, deux semaines, un mois !» Elle était déterminée à ne pas les laisser faire mais avec sa frêle silhouette cela faisait plus penser à une petite souris qui se battait contre des éléphants.

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MessageSujet: Re: I'll be right beside you - Alec I'll be right beside you - Alec EmptySam 22 Sep - 17:53

Elle fait partie de ce groupe de personnes devant qui je ne peux pas essayer d'être un autre. Ils sont très peu et pourtant, je pense qu'elle en fait vraiment fait parti. Je l'ai appelée "belle-soeur" pendant un certain temps, avant que mon frère et elle ne se séparent. Je l'ai toujours bien aimée et j'ai traité Julian de crétin pour se séparer d'une fille pareille. S'il était encore vivant je le ferais encore, même si réflexion faite, ils se sont quittés pour des raisons bien à eux. Si Julian était toujours là, Ana et moi on ne se serait pas rapprochés comme maintenant. Même si sa présence me rappelle mon frère à chaque fois, elle m'apaise aussi. Elle n'était pas aussi attachée à Julian qu'à moi forcément mais je sais qu'elle me comprend parce qu'elle tenait à lui, même encore après leur séparation. C'est pour cette raison que parfois, quand on se voit ça peut être un peu larmoyant sur les bords, mais dans l'ensemble, ça ressemble plutôt à ce qu'il se passe actuellement. C'est-à-dire qu'on se taquine et qu'on se soutient mutuellement ... avec des discussions sans queue ni tête. « Oh oui, c’est vrai, excusez-moi monsieur le tombeur, cela m’avait échappé. J’y penserais la prochaine fois au lieu de venir vous réveiller à une heure aussi peu convenable. » répond Ana ironiquement quand je lui parle de mon agenda très chargé. Non sans me tirer la langue bien évidemment, geste qui me fait légèrement rire quand on sait qu'elle a le même âge que moi. Bon, je devrais pouvoir survivre au fait qu'elle m'est réveillé aussi tôt un lendemain de fête mais autant continuer dans cette voie là. « Je vous remercie très chère, vous serez bien aimable. » ai-je répondu avec un sourire exagéré. C'est vrai que je lui en serai reconnaissant, mais comme dirait Kara, mon petit doigt me dit qu'elle va continuer tout de même. Surtout si je me venge ensuite. Vengeance dont je n'ai aucune idée pour le moment mais vraiment, j'y tiens, elle n'y échappera pas. Faut juste que je trouve quelque chose. « Très bien, venge-toi si tu le souhaites mais je serais prête pour me défendre ! Et je suis toujours dans l’équipe gagnante. » Elle semble très amusée par la situation, tout comme moi. Sans revanche, ça ne serait pas drôle et elle le sait très bien. Entre nous c'est comme ça ces derniers temps. C'est de bonne guerre, ça nous occupe. « Mmm ça va être intéressant parce que c'est moi qui suis toujours dans l'équipe gagnante d'habitude. » ai-je fait avec un sourire en coin. A partir de ce constat, qui est dans l'équipe perdante hein ?

On se cherche un peu. Je l'appelle par son prénom en entier et non pas par son diminutif. Je sais qu'elle déteste. Réaction attendue, elle lève les yeux au ciel, toujours assise sur son canapé. J'ai toujours adoré l'appeler Anastasia depuis qu'on se connaît. Au début elle ne supportait pas mais c'est à croire qu'elle a fini par s'y habituer. Quand Julian était là, il me réprimandait sans cesse en me demandant d'arrêter d'embêter sa copine. Heureusement qu'elle et moi nous sommes toujours bien entendus. J'imagine que d'autres personnes se sont risqués à l'appeler comme ça et s'en sont mordues les doigts. Mais moi ça ne m'a jamais fait peur, j'aime le danger et au final ça me donne toujours une occasion de la taquiner facilement. Elle a compris que quoi qu'elle dirait, ça ne m'arrêterait pas. Ana ne répond pas à cette "attaque", comme je m'y attends et j'en profite donc pour aller enfiler quelque chose d'autre qu'un simple caleçon, ce qui sera sans doute mieux pour parler. En revenant dans le salon, je la rejoins sur le canapé et elle commence à m'expliquer la raison de sa venue si matinale chez moi, à savoir qu'elle s'est faite attaquer par un lézard géant. En rêve. Dubitatif, j'ai cherché un moment quoi lui répondre avant de trouver. « Ah bah tu vois ! Si tu l’avais fait je ne t’en aurais pas voulu, moi. » Là, c'est à mon tour de lever les yeux au ciel. Moi, ne pas la prendre au sérieux ? Sans blague ! Heureusement que c'est Ana d'ailleurs parce qu'être réveillé pour ça quand même. Elle ne m'en aurait pas voulu ? Mouais, à d'autres ... enfin à vérifier. « C’est ce que tout le monde aurait fait, donc tu ne peux pas m’en vouloir, et tu ne peux pas te venger du coup. » poursuit-elle convaincue de sa théorie. C'est limite si elle a pas dit CQFD à la fin. « Laisse tomber la théorie, tu n'échapperas pas à ma terrible vengeance, point final. » ai-je fait très sérieux avec néanmoins un sourire en coin.

Vient ensuite le moment où j'explique de façon très sérieuse à ma camarade qu'il va falloir qu'elle s'excuse à ma porte qu'elle a durement mal traité en arrivant. Le fait qu'elle se lève tout de suite après et se dirige d'un pas décidé vers la dite porte, ne me surprend pas du tout. « Très chère porte… Je tenais à m’excuser pour le mal que je t’ai fait. » commence-t-elle en prenant soin de la "caresser". Je secoue lentement la tête en me disant que c'est pas possible et me retiens d'éclater de rire. « Je n’aurais pas dû te marteler de coups de poing de cette façon et si longtemps petite porte. Je suis vraiment, sincèrement, entièrement désolée et je te présente mes plus plates et sincères excuses. On est toujours amies ? » Alors là ... Je l'ai regardée faire son petit discours sans essayer de cacher que la situation me fait bien rire. Je veux lui dire que c'est bon, c'est suffisant quand la porte lui répond. Enfin pas exactement. Il y a eu un grand bruit. Un nouveau coup. Je fronce les sourcils. C'est quoi encore ça ? Ana me regarde sans comprendre non plus. On frappe à nouveau, encore et encore. Tout le monde a envie de me faire chier ou quoi ce matin ? Exaspéré, j'indique à Ana qu'elle peut ouvrir. Aussitôt, deux montagnes franchissent le seuil de ma porte et se dirige droit vers moi. « Vous êtes bien Alec Carter ? » interroge l'un d'entre eux. J'aurais mieux fait de rester au lit. Sur la défensive, je réponds un peu agressivement : « J'en sais rien, ça dépend de la personne qui le demande. » La montagne lève les yeux au ciel et me tend un papier. « Vous êtes expulsé de chez vous, vous devez quitter les lieux immédiatement. » Mon sang ne fait qu'un tour. Hein ? Sous le choc, ma bouche est restée grande ouverte. Expulsé de chez moi ? Comment ça expulsé de chez moi ? Aussitôt les deux types commencent à aller chercher mes meubles. D'autres montagnes viennent les aider. Je reste quelques secondes, hébété, en froissant leur maudit papier dans mes mains. « C’est quoi cette blague ?! Vous n’avez pas le droit de le virer comme ça, il aurait du avoir un préavis, il devrait avoir le temps de quitter les lieux correctement, de mettre ses affaires en ordre, de trouver un autre endroit où vivre, deux semaines, un mois ! » fait soudain Ana en bloquant la porte. Okay, on se calme. « Écoutez les gars, visiblement vous vous êtes trompés d'adresse parce que vraiment j'ai rien à me reprocher. » ai-je commence d'un ton qui se veut contrôler. Le chef des montagnes me regarde tandis que ses sbires sont en train d'amener mes meubles jusqu'à l'entrée. « Écoute "mec", t'es bien Alec Carter non ? Alors il n'y a PAS d'erreur. On fait que notre boulot mon gars, si t'as un problème, vois ça avec nos responsables. Bonne journée. » Sur ces mots, il fait demi-tour pour aller aider ses collègues. Putain le con ! Il se fout de ma gueule en plus ! « Tu vas voir si je vais l'appeler ton responsable ! A la fin il va tellement te pourrir que tu viendras me manger dans la main pour demander mon pardon ! » ai-je crié hors de moi. Okay c'est violent mais il le cherche bien. Personne ne m'expulse de chez moi ! Sans aucune raison en plus ! J'ai beau chercher je ne vois vraiment pas. Je devrais peut-être appeler mon avocat. Soudain, deux des montagnes qui transportent tant bien que mal le meuble de la salle à manger se retrouvent à vouloir sortir. Ils soupirent en y arrivant car Ana bloque le passage. « Mademoiselle, poussez-vous s'il vous plaît.. »

encore pardon pour tout ce retard 63
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I'll be right beside you - Alec

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