It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Ooh La La La — Sweva

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MessageSujet: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyJeu 22 Mar - 23:05

Luis descendit rapidement de sa moto et alla la garer. Rain lui avait dit ce matin que Monsieur Pingou était malade avec beaucoup d’insistance, il en avait conclu qu'il allait devoir acheter une rose pour Monsieur Pingou, le pingouin de la petite. Il secoua ses cheveux pour les remettre un minimum en ordre et il prit sa guitare sur son dos. Il ne quittait jamais sa guitare, c'était son gagne pain officiel après tout et c'était le seul objet auquel il accordait un peu de valeur.

Il se dirigea vers le magasin de fleur qu'il avait repéré en roulant et il entendit le petit carillon lorsqu'il franchit la porte. Il n'y avait personne dans la boutique et la proprio devait sans doute être dans l'arrière boutique ou un truc du genre... Luis haussa les épaules avec indifférence et partit aussi tôt à la recherche de roses. Depuis qu'il était petit, il avait pris l'habitude d'amener des roses aux malades... sauf qu'avant ce jour, ça avait toujours été pour des personnes humaines. Qu'est-ce que sa nièce ne lui ferait pas faire ?! Il poussa un soupir avant d'avoir une moue un peu dépité. Il ne savait pas réellement par où chercher & surtout où trouver ses roses ! Finalement, il entendit des pas derrière lui & il se tourna à moitié tout en offrant un sourire particulièrement avenant. « Pardon excusez-moi, est-ce que par hasard vous auriez des... Sweva ? » s'interrompit-il en plein milieu de sa phrase en reconnaissant la prostituée. Il cligna des yeux avant de se les frotter pour voir si elle ne disparaissait pas une fois son action faite... il se pinça juste pour le principe et quand il sentit une douleur se répandre dans son bras il eut une drôle de moue, il s'approcha de son amie et la regarda de façon un peu suspicieuse... « Je suis bien dans un magasin de fleur hein ? Je suis pas dans... tu sais... genre, c'est pas la couverture d'un bordel ? » murmura-t-il un peu confus. Il ne savait pas comment il faisait pour délirer autant, cette fille ne pouvait pas être Sweva. Sweva était loin, elle était au Pérou. Et cette femme qui ressemblait à sa pute d'amie (véritable pute, pas une insulte hein) allait sans doute lui retourner une baffe. Ce qu'il pouvait tout à fait comprendre.
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyMer 28 Mar - 23:44

Elle cherchait depuis plusieurs minutes déjà mais rien y faisait, elle ne trouvait plus la cisaille. Elle avait bien des ciseaux mais ils étaient pas assez costauds – ou n'avaient pas assez mangé d'épinard ? - pour couper les grosses tiges. Elle se trouvait dans l'arrière boutique, mettant sans dessus dessous ce qui n'était déjà pas très bien rangé. Sa collègue avait du les ranger quelque part, mais trop bien justement parce qu'elle n'arrivait plus à mettre la main dessus. Énervée, elle retourna dans la boutique pour chercher près du comptoir mais elle s'arrêta de surprise à peine avait-elle fait un pas à l'intérieur. Il y avait quelqu'un dans la boutique et n'ayant pas entendu la clochette sonnée, elle ne s'était pas attendue à voir qui que ce soit. En bonne commerçante, elle s'approcha alors pour demander si le jeune homme qui était là avait besoin d'aide, mais il l'interrompit avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoique ce soit : « Pardon excusez-moi, est-ce que par hasard vous auriez des... Sweva ? » Luis... « Luis ? » Qu'est ce qu'il faisait là ? Surprise elle resta un moment sans réagir, la bouche entrouverte, figée. Un revenant. Et il venait de loin celui là. S'il y avait bien une personne qu'elle ne se serait pas attendue à voir un jour dans sa boutique c'était lui. Elle ne pensait pas le recroiser tout court à vrai dire. Elle porta une main devant sa bouche pour éviter qu'une mouche rentre dedans et parce qu'elle était encore sous le choc. Elle la rabaissa au bout de quelques instants, yeux plissés, sourcils froncés, s'approchant pour mieux le dévisager. C'était lui. La guitare, la barbe, le visage, tout. En voilà une drôle de surprise. « Je suis bien dans un magasin de fleur hein ? Je suis pas dans... tu sais... genre, c'est pas la couverture d'un bordel ? » Elle ouvrit la bouche sans qu'aucun son n'en sorte, littéralement sans voix. Il n'avait pas changé au moins. Elle finit par éclater de rire tant l'idée qu'elle puisse tenir un bordel était ridicule. Quoique ce serait une excellente couverture... mais elle avait arrêté de gagner sa vie en écartant les jambes depuis quelques années déjà et ne comptait pas s'y remettre, et encore moins faire du proxénétisme... Elle fronça ensuite les sourcils, un sourire sur le visage, secouant la tête. « Dios mio ! » Elle ne rêvait pas, il était là. Il n'avait pas changé et si elle ne s'était pas trouvée dans sa boutique, elle aurait sûrement cru qu'elle avait fait un retour vers le passé sans s'en rendre compte. Mais elle n'avait pas de Delorean, et ne croyait pas à la magie comme Minnie Arrow . « Si justement, tu cherches du travail ou quoi ? finit-elle par répondre sur le ton de la plaisanterie. Non mais, elle lui donna un coup sur l'épaule, pas très fort, juste pour la forme, qu'est ce que tu fous ici ? » Et elle posait cette question au sens large du terme. Que faisait-il aux états-unis, à New York, ici, alors qu'ils s'étaient quittés dans un autre pays et dans des circonstances bien différentes de celles d'aujoud'hui...


Dernière édition par Sweva Scorza le Sam 21 Avr - 12:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyMar 3 Avr - 3:17

Luis avait l'impression d'avoir fait un bond dans le temps. Dans son coin. Fin, pas le Chili mais le Pérou pour la peine. Il avait accompagné une femme une fois jusque ce pays, il était son sex toy du moment. Il s'en fichait de n'être qu'un objet sexuel aux yeux de cette femme, elle l'avait bien payé. Et il avait rencontré Sweva entre autres, puis dans le fond, ça restait un voyage gratuit tout frais payé à ses yeux donc bon... il s'en fichait. A l'époque de leur rencontre, il était tout de suite tombé sous le charme de la jeune femme. Enfin, pas dans le sens amoureux mais... La jeune femme le comprenait mieux que quiconque. Après tout, ils avaient fait de leurs corps leur gagne pain. Même s'il ne connaissait pas exactement les détails de pourquoi Sweva était devenue une pute, au final, leur boulot était le même, alors il avait aussi tôt éprouvé une certaine sympathie pour elle. Et comme c'était une femme, elle n'attirait pas du tout sa clientèle, c'était un plus, il ne supportait pas qu'on vienne voler ses proies sur son terrain de chasse. Cela dit, il ne voulait pas vraiment savoir comment la brune s'était retrouvé à devoir se prostituer. En général, quand on en arrivait à ce genre d'extrémité jeune, c'était pour se sortir de situation assez déplorable. Le parcours qui l'avait conduit à ça le prouvait après tout.

Il lui posa alors une question idiote. Comment un endroit rempli de fleur pourrait être un bordel après tout ? Mais c'était la première chose qui lui était passé par la tête. « Si justement, tu cherches du travail ou quoi ? Non mais, qu'est ce que tu fous ici ? » il prit le temps de réfléchir, juste pour l'embêter un peu & la faire patienter, il trouvait ça trop amusant pour ne pas en profiter ne serait-ce qu'un peu. « Tu me payerais combien pour être gigolo chez toi ? » demanda-t-il avec un grand sourire sur les lèvres. Il savait qu'elle avait plaisanté mais il n'avait pu s'empêcher de le dire, il trouvait juste ça hilarant. Lui bosser pour quelqu'un... c'était drôle. Parce qu'il avait toujours été indépendant. « En fait, je suis venu acheter des fleurs. Monsieur Pingou est malade. La grippe un truc du genre, donc je dois lui acheter des fleurs pour qu'il se rétablisse » énonça-t-il tout en haussant les épaules, il n'avait fait que répéter les paroles de sa nièce. Il fit un tour de tête circulaire sur l'endroit, c'était lumineux, ça sentait bon, on sentait l'application que la jeune femme avait eu pour avoir un lieu si... agréable. Il reporta ensuite son attention sur Sweva, c'était étrange de la voir... ici. « Tu es... fleuriste ? ça change » finit-il par dire les yeux pétillant de malice. « Tu devenais trop vieille pour le métier ? Les gens voulaient te payer au rabais ? Ou c'est un choix ? » finit-il par demander tout en désignant de la main l'endroit où ils se trouvaient, il était réellement intéressé de savoir et de comprendre pourquoi cette ancienne pute s'était mise à vendre des fleurs... cela dit, il devait admettre que c'était une couverture assez drôle. Tout à faire du genre de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyDim 22 Avr - 13:08

Elle avait du mal à réaliser. Retour en arrière, passé qu'elle préférait oublié, qu'elle rejetait carrément dans un coin très profond de sa tête. Ici, à New York, personne ne savait. Sauf Luis maintenant qu'il était là. Elle se demandait ce que penseraient ses amis si elle leur disait... Elle avait plusieurs bons amis ici mais était-ce au point de leur confier un jour son passé ? Elle n'était pas encore prête, elle préférait repousser le plus possible, puis étaient-ils vraiment obligés de savoir ? C'était du passé, elle n'aurait pas à recommencer, à moins de finir à nouveau à la rue, ce qui était peu probable pour le moment. Du moins elle espérait. Elle avait des papiers, un travail, un appartement, elle n'avait aucune raison de s'inquiéter. Elle n'avait aucune raison de leur raconter. « Tu me payerais combien pour être gigolo chez toi ? » Elle fit mine de réfléchir quelques instants, comme si elle songeait sérieusement à la question. « Ça dépendrait du nombre de cliente que tu ramènerais. Comme t'es un ami, t'aurais le droit à un pourcentage en plus mais comme tu es aussi un petit impertinent, tu aurais un gros pourcentage en moins. » Répondit-elle, un sourire malicieux étirant son visage. N'empêche qu'un hasard pareil, c'était carrément fou. Il devait peut-être y avoir plus d'une centaine de fleuriste dans New York et il venait dans la boutique de Sweva. Plutôt incroyable, totalement inimaginable. « En fait, je suis venu acheter des fleurs. Monsieur Pingou est malade. La grippe un truc du genre, donc je dois lui acheter des fleurs pour qu'il se rétablisse » Elle haussa un sourcil. Monsieur Pingou ? « Oui bien sûr, Monsieur Pingou... C'est comme ça que t'appelles tes clientes ? Enfin client apparemment... dit-elle en hochant la tête avant d'ajouter : Mais oui bien sûr qu'est ce que tu veux ? Je suis à ton service.» Liant le geste à la parole, elle fit une petite révérence en rigolant. Et à vrai dire elle se doutait que ce n'était pas pour une cliente, il n'était pas du style à faire ce genre d'attention, à moins qu'il ne soit payé pour. Elle l'imaginait mal faire la cour à une jeune femme, s'il couchait, il devait être payé. A moins qu'il n'ait changé depuis le temps, mais elle en doutait fortement.
« Tu es... fleuriste ? ça change » C'était le cas de le dire. Il n'y avait pas vraiment de point commun avec son dernier métier – si on pouvait appeler ça un métier. A part peut-être le fait qu'il fallait séduire le client, mais ce n'était pas tout à fait la même méthode... Et elle était bien plus heureuse en étant fleuriste. « Tu devenais trop vieille pour le métier ? Les gens voulaient te payer au rabais ? Ou c'est un choix ? » Elle leva les yeux au plafond, ouvrant ensuite la bouche faussement choquée. « Avec un corps comme le mien tu crois qu'on me paierait au rabais ? J'étais au top de mon... art... euh carrière. Douce ironie quand tu nous tiens. Certes, elle avait eu beaucoup de clients mais elle n'avait jamais fait ça avec plaisir. Elle avait bien pris son pied plusieurs fois mais ce n'était qu'une question de survie. Travailler pour ne pas mourir de faim dans une rue. Tu es plus vieux que moi en plus, c'est toi qui doit commencer à défraîchir. On doit commencer à se plaindre de tes performances, non ? Pas besoin de la petite pilule bleue ? J'ai juste eu envie de changer. Je commençais à me lasser tu comprends mais toi toujours pas apparemment. » Elle banalisait son changement de carrière mais quand on lui avait proposé ce travail de fleuriste, elle avait cru à un miracle. Un miracle qui avait clairement sauvé sa vie.
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyVen 8 Juin - 17:58

Revoir une vieille amie était surprenant quelque part et ça faisait du bien à Luis, une sorte de retour aux sources, avec Sweva, il laissait son accent ressortir sans aucune gêne, elle était comme lui après tout : une étrangère qui tentait de se faire une place. Elle avait son nouveau job et lui dans les lits des femmes esseulées et en mal d'amour et de sexe. « Ça dépendrait du nombre de cliente que tu ramènerais. Comme t'es un ami, t'aurais le droit à un pourcentage en plus mais comme tu es aussi un petit impertinent, tu aurais un gros pourcentage en moins. » Luis rigola à gorge déployée. « Ouais bon, en résumé, je me fais baiser quoi » banalisa-t-il tout en haussant les épaules. Il avait l'habitude qu'on essaye de l'arnaquer après tout, mais le jeune homme savait se défendre et utiliser des bonnes armes pour le faire. Après tout, aucune femmes n'étaient jamais sorties insatisfaites de ses "séances payantes", il avait un doigté et un coup de langue très... expert.

Il parla ensuite de Monsieur Pingou avec une certaine décontraction, il se doutait que Sweva n'allait pas comprendre et cela le faisait rire quelque part. « Oui bien sûr, Monsieur Pingou... C'est comme ça que t'appelles tes clientes ? Enfin client apparemment... Mais oui bien sûr qu'est ce que tu veux ? Je suis à ton service. » Luis eut un sourire énigmatique sur les lèvres avant de rouler des yeux, une lueur malicieuse brillait dans ses yeux bruns. « Monsieur Pingou est la peluche de ma nièce. » finit-il par avouer, il ne voulait pas qu'elle croit qu'il était assez désespéré pour se taper des mecs aussi. Vendre son corps était déjà très dur à faire et à assumer totalement... mais là, s'il allait aussi loin, il n'était pas sûr de pouvoir un jour se regarder dans la glace. Il avait ses limites après tout, il n'était pas mieux qu'un autre. Mais évidemment, comme à chaque fois qu'il parlait un peu trop de lui, il bifurqua le sujet, parler de sa nièce était facile à faire, mais fallait pas non plus trop l'interroger sur elle. « A mon service c'est ça ? Tu fais ce que je veux ? » dit-il en haussant un sourcil de façon suggestive et en se rapprochant imperceptiblement. Il déposa sans aucune hésitation sa main sur la hanche de Sweva avant de se pencher vers son oreille. « Tes phrases d'un boulot à l'autre non pas tellement changées en fait. » la taquina-t-il avant de se reculer légèrement, il n'avait pas non plus envie de se prendre un coup, il tenait à son visage et au reste de son corps, c'était une grosse partie de son gagne pain après tout.

Il lui posa alors des questions sur sa nouvelle vie, c'était vraiment très étrange à ses yeux cette reconversion assez inattendue. « Avec un corps comme le mien tu crois qu'on me paierait au rabais ? J'étais au top de mon... art... euh carrière. Tu es plus vieux que moi en plus, c'est toi qui doit commencer à défraîchir. On doit commencer à se plaindre de tes performances, non ? Pas besoin de la petite pilule bleue ? J'ai juste eu envie de changer. Je commençais à me lasser tu comprends mais toi toujours pas apparemment. » il haussa les épaules avec indifférence, il faisait ça depuis tellement longtemps que l'idée d'arrêter ne lui avait jamais frôlé l'esprit. Rain avait besoin d'argent pour se scolariser. Il n'avait jamais fini l'école et la musique était un univers trop cruel, il n'avait pas vraiment le choix donc il faisait ce qu'il pouvait avec ce qu'il avait à porté de main. Gigolo était un boulot comme un autre. « Tu veux tester pour voir si j'ai besoin d'une pilule bleu ? » la provoqua-t-il alors en plissant le nez, légèrement vexé tout de même. « Je veux bien te faire un prix d'amis. » lâcha-t-il sans ironie pour une fois. Dès qu'il était question d'argents, Luis était toujours très sérieux. Il se passa la main dans les cheveux et prit le temps de réfléchir avant de répondre à la dernière question de la brune. « C'est pas une question de ma lasser ou pas. J'ai besoin d'argent et c'est un boulot qui paye très bien, je ne vois pas trop pourquoi je devrais tout stopper. Je fais pas ça par besoin mais par choix, c'est le métier que j'ai choisi » soupira-t-il avant de se pencher vers une rose rouge et de humer l'odeur. « J'en veux bien trois des comme ça ! » annonça-t-il alors en pointant les roses rouges.
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyVen 22 Juin - 0:00

Monsieur Pingou était une peluche, tout s'éclairait. Pas vraiment à vrai dire mais si la peluche voulait des fleurs, elle allait lui en donner, pas de discrimination. « A mon service c'est ça ? Tu fais ce que je veux ? » Il n'en ratait jamais une. C'est ce qui lui plaisait en même temps chez lui, cette franchise et spontanéité qu'il était rare de rencontrer partout. Puis son accent qui la ramenait instantanément dans son pays natal. Ça ne lui manquait pas vraiment mais ça faisait plaisir de renouer un peu avec le passé, même si ça ne ramenait pas que de bons souvenirs... Mais avec Luis, elle n'en avait pas de mauvais, ils s'étaient très vite bien entendues et elle avait apprécié chaque moment passé en sa compagnie. Il était rare qu'elle ne rigole pas quand il était là. Et dire qu'elle n'aurait jamais pensé le revoir... « Tant que ça concerne les fleurs, oui. ajouta-t-elle donc, pour bien préciser les choses. » Il s'approcha ensuite pour lui glisser à l'oreille : « Tes phrases d'un boulot à l'autre non pas tellement changées en fait. » ce qui la fit rire une nouvelle fois. Il n'avait pas tort d'un côté. « C'est un commerce. Il s'agit toujours de vendre. Sauf que ce n'est pas mon corps... » Elle n'employait pas vraiment les mêmes techniques de vente... Et ne mettait pas les mêmes vêtements, voire sous-vêtements...
Sweva aimait bien taquiner le jeune homme. Elle taquinait toujours tout le monde à vrai dire. Et bref, parler de l'impuissance à un homme, ça ne leur faisait jamais plaisir mais ça la faisait toujours sourire. « Tu veux tester pour voir si j'ai besoin d'une pilule bleu ? » Elle l'avait cherché en même temps. Il ajouta ensuite qu'il était prêt à lui faire un prix d'ami, et elle se retint d'éclater de rire. Le jour où elle paierait pour coucher avec quelqu'un n'était pas arrivé. Elle savait ce que c'était que de travailler là dedans et si Luis le faisait par choix, beaucoup comme Sweva ne l'avait pas eu. Puis elle n'avait pas besoin de payer pour se trouver des mecs. Il y avait bien assez de monde à New York, puis il fallait avouer qu'avec son physique de déesse grecque, elle n'avait aucun mal à en trouver... En toute modestie bien sûr. Elle fit la moue comme si elle était déçue, portant sa main sur sa poitrine en un geste théâtral. « Vraiment tu me ferais payer ? Moi ? Alors que je t'en apprendrais sûrement plus que ce que tu sais déjà ! Tu devrais plutôt me payer. » Elle plissa alors les yeux avec malice. Elle était très modeste de nature. Puis c'était dit sur le ton de la plaisanterie. Enfin. Elle pensait vraiment ce qu'elle disait...
Elle lui avait demandé par la suite s'il ne commençait pas à en avoir marre de ce travail et il prit le temps de la réflexion avant de lui répondre :« C'est pas une question de ma lasser ou pas. J'ai besoin d'argent et c'est un boulot qui paye très bien, je ne vois pas trop pourquoi je devrais tout stopper. Je fais pas ça par besoin mais par choix, c'est le métier que j'ai choisi » Elle comprenait son point de vue. Voilà la principale différence qu'il y avait entre eux. Luis avait choisi de faire ce métier, Sweva n'avait pas eu le choix. Du moins pas vraiment, même si elle n'hésiterait pas à le refaire une seule seconde. « Si ça te plaît et que ça paye bien, c'est le principal. Je suis mal placée pour juger qui que ce soit... » Elle laissa couler son regard sur le côté avant de le porter sur les fleurs qu'il avait choisi. « J'en veux bien trois des comme ça ! » Un sourire égailla aussitôt le visage de la jeune femme qui s'approcha. « Trois pour monsieur Pingou, trois ! s'exclama-t-elle alors. » Elle sélectionna donc trois roses avant de faire le tour de son comptoir. Un coup de ciseau pour couper les pointes puis elle commença à retirer les épines de chacune des fleurs. Elle leva les yeux sur Luis tout en travaillant pour lui demander : « Alors la clientèle New Yorkaise est bonne ? Meilleure que dans le Sud ? »
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyVen 22 Juin - 2:00

« Tant que ça concerne les fleurs, oui. » précisa alors Sweva ce qui fit sourire Luis. Évidemment, il n'en avait pas douter, il voulait juste la provoquer. Et elle semblait rentrer dans son jeu. Quelque part, ça ne l'étonnait pas vraiment, ils connaissaient les "limites" à ne pas franchir. Des années d'expérience derrière eux pour savoir faire la différence entre un client et un ami après tout. Il poussa le vice un peu plus loin juste pour l'ennuyer un peu. Il trouvait ça drôle et amusant. Enfin, le plus drôle à ses yeux serait de réussir à la faire rougir, ça se serait du genre très plaisant, réussir à gêner une ancienne prostituée. « C'est un commerce. Il s'agit toujours de vendre. Sauf que ce n'est pas mon corps... » Luis prit aussi tôt une mine déçue. « Mince, je viens au moment où tu es lancé dans le mauvais boulot, j'aurais dû venir plus tôt ! » soupira-t-il de façon trop dramatique pour que ses paroles soient sincère. Pour prouver son amusement, il éclata aussi tôt de rire sans pouvoir s'en empêcher avant d'ébouriffer les cheveux de la brune comme il l'aurait fait à un petit enfant.

Cela dit, elle se vengea en parlant de sa virilité. Le sujet lui plaisait nettement moins tout d'un coup. Il avait envie de rouler des yeux et de prier Santa Maria. Pff, la pilule bleu ! Comme si ! Il était beaucoup trop en forme pour user de ce genre de stratagème de couille molle. Il n'était pas comme ça ! Il menait une vie saine, il mangeait de la viande rouge, il ne buvait pas et faisait du sport, en somme, il menait une vie parfaite pour satisfaire les femmes sans avoir besoin "d'énergie". « Vraiment tu me ferais payer ? Moi ? Alors que je t'en apprendrais sûrement plus que ce que tu sais déjà ! Tu devrais plutôt me payer. » il haussa un sourcil de façon curieuse. « Donc tu n'as pas vraiment arrêté ? » la questionna-t-il de façon un peu perplexe, peut-être qu'elle le faisait marcher en fait, il ne savait plus vraiment dire. « Et sincèrement, je me prostitue depuis mes 14 ans, on n'a pas grand chose à m'apprendre sur mon boulot. Par contre toi... enfin, t'as quand même vite parlé de pilule bleu tu sais... si tes clients en ont beaucoup usé... gosh, je n'ose imaginer leur "talent" » dit-il en mimant les guillemets avec ses doigts. « Je compatis pour toi désormais ! Mais tu sais, si jamais tu veux tester un produit jeune, en bonne santé et en forme, je suis disponible ! Et bon, ok, comme on se connait depuis un moment... disons que je peux te montrer comme mes doigts de musiciens peuvent être utile ! » sourit-il en bougeant ses doigts devant son visage avec un sourire de gamin. Gosh, il ne s'était jamais aussi mal vendu de toute sa vie. Mais c'était aussi la première fois que ça l'amusait autant.

Cela dit, ils finirent par parler comme des adultes, ça arrivait parfois au bout d'un moment, ils reprenaient des visages plus sérieux, des voix plus graves et se lançaient des regards lourds de sens. « Si ça te plaît et que ça paye bien, c'est le principal. Je suis mal placée pour juger qui que ce soit... » le regard de Luis se fit curieux, ça ne lui plaisait pas. C'était juste sa vie et il l'acceptait. C'était ce métier qui lui avait permis de manger autre chose que dans les poubelles. Alors oui, c'était dur, oui, c'était dégradant... mais pas plus que de vivre dans la rue, que de se sentir tout le temps sale parce que les douches n'existent pas sous les ponts, que de se jeter sur des restes comme un chien. Plus jamais il ne voulait recommencer ça. Et vendre son corps ça lui permettait d'être loin de ce passé pesant. Alors il serrait les dents, souriait et continuait ce boulot. En guise de réponse, il finit simplement par hausser les épaules. Mais les pensées trop noires, il préféra parler du pingouin de sa nièce, ça lui éclaircissait les pensées au moins. Sweva fit alors son boulot et s'occupa de couper les épines de façon experte, Luis était impressionné pour la peine. « Alors la clientèle New Yorkaise est bonne ? Meilleure que dans le Sud ? » il cligna des yeux quelques secondes, un peu confus qu'elle revienne sur le sujet mais se dépêcha tout de même de répondre. « Elles me trouvent exotique. Donc elles ont tendance à plus payer. J'ai pas vraiment à me plaindre au niveau du fric. Par contre... » il grimaça sans pouvoir s'en empêcher. « Elles sont vraiment plus perverses. » finit-il par dire tout en se passant la main dans les cheveux histoire de se décoiffer un peu plus.
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptySam 7 Juil - 14:47

« Mince, je viens au moment où tu es lancé dans le mauvais boulot, j'aurais dû venir plus tôt ! » Oh oui quel dommage... Ou pas. C'était le seul à avoir connu les deux Sweva. Enfin dans le fond elle restait toujours la même. Cette jeune femme un peu excentrique qui aimait faire la fête, rire et profiter de la vie. Elle était plus heureuse qu'à l'époque. Elle n'avait plus à angoisser à l'idée de ne pas pouvoir manger ou trouver un coin pour dormir – si ce n'était pas dans le lit d'un homme prêt à payer. Beaucoup plus sereine. Toujours aussi taquine. Elle venait de lui dire que si d'aventure ils couchaient ensembles, ce serait plutôt lui aurait à payer. « Donc tu n'as pas vraiment arrêté ? » Plutôt deux fois qu'une. Il ne comprenait rien décidément. « Mais si que j'ai arrêté. Ce serait plus comme un don de ta part pour t'avoir éclairé de mes connaissances. Puis ça gagne pas beaucoup une fleuriste... » Presque tout son salaire partait dans l'appartement et la bouffe. Puis les sorties. Pourquoi l'alcool coûtait-il si cher ? Ou les entrées en boîte ? Il devrait y avoir une remise pour les gens qui sortaient souvent. Bon, Sweva en avait régulièrement, elle connaissait les barmans et comme elle était trop sexy on lui offrait souvent des verres. Finalement, elle ne s'en sortait peut-être pas si mal... « Et sincèrement, je me prostitue depuis mes 14 ans, on n'a pas grand chose à m'apprendre sur mon boulot. Par contre toi... enfin, t'as quand même vite parlé de pilule bleu tu sais... si tes clients en ont beaucoup usé... gosh, je n'ose imaginer leur "talent" » Elle éclata de rire avant de lui donner un coup de poing, mais sans vraiment forcer, sur l'épaule. « Ne fais pas le malin, tu pourrais être surpris je suis sûre. » Elle eut un petit sourire énigmatique. Il était vraiment incorrigible n'empêche. Sa franchise à couper aux couteaux. Enfin pour le coup il avait tort ou alors ses clients avaient usé de la pilule magique sans qu'elle le sache. Certains auraient été assez vieux pour le faire. Elle eut un frisson en repensant à certains avant de se forcer à penser à autre chose. C'était du passé. Elle ne le ferait plus. Elle n'était pas le genre de femme à coucher avec des hommes beaucoup plus vieux volontairement (ça me fait penser à quelqu'un...). Il n'y avait pas eu que des vieux, beaucoup de jeunes ou d'homme d'âge moyen. Ça avait été varié, puis elle n'avait pas eu le luxe de refuser qui que ce soit. Le moindre centime lui avait sauvé la vie. « Je compatis pour toi désormais ! Mais tu sais, si jamais tu veux tester un produit jeune, en bonne santé et en forme, je suis disponible ! Et bon, ok, comme on se connaît depuis un moment... disons que je peux te montrer comme mes doigts de musiciens peuvent être utile ! » Elle avait été perdu dans ses pensées et l'entendre dire ça lui fit lever les yeux au plafond, avant de rire et de répondre : « Je tâcherais de m'en souvenir si un jour je me sens seule... mais c'est loin d'être le cas pour le moment. » Ce serait trop bizarre de coucher avec lui de toute manière.
Elle avait fini de s'occuper des roses et découpa un morceau de ruban pour les attacher. Elle s'appliqua à faire un joli petit nœud avant de les tendre à Luis. « Voilà pour toi. » Par simple curiosité, elle lui avait ensuite demandé comment était les femmes à New York. « Elles me trouvent exotique. Donc elles ont tendance à plus payer. J'ai pas vraiment à me plaindre au niveau du fric. Par contre... Elles sont vraiment plus perverses. » Elle haussa un sourcil avant de lâcher : « Ça ne m'étonne pas tellement... » Il y avait tellement de tordu dans cette ville... Ça lui faisait bizarre de reparler de tout ça. Elle avait tout enfoui dans un coin de sa tête en espérant ne pas avoir à ressortir tout ces souvenirs un jour. Elle baissa ses yeux sur le comptoir et se mit à tapoter de la main dessus. « Tu sais... Personne ne sait ici... pour mon "passé" agité... » Ce n'était pas le genre de choses qu'on criait sur tous les toits en même temps. Et comme Sweva n'était pas du genre à se confier...
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptySam 7 Juil - 18:32

« Mais si que j'ai arrêté. Ce serait plus comme un don de ta part pour t'avoir éclairé de mes connaissances. Puis ça gagne pas beaucoup une fleuriste... » Luis haussa un sourcil avant de secouer négativement la tête, il prit un air narquois « Fais pas écrit charité sur mon front. » lui rappela-t-il simplement. L'argent était tellement important à ses yeux qu'il le dépensait toujours avec parcimonie. Il était méfiant et prudent pour tout ce qui concernait ses économies. Il se moqua alors des clients que la jeune péruvienne avait pu avoir et elle ne semblait pas très satisfaite de ça et se défendit du mieux qu'elle put. « Ne fais pas le malin, tu pourrais être surpris je suis sûre. » elle le frappa ! La salope ! « Je veux rien savoir, je suis pas gay ! » dit-il en se bouchant les oreilles. C'était juste dégoûtant d'imaginer les compétences d'autres mecs. Ew quoi. Double ew même !

Ils continuèrent de parler en toute légèreté avant que Sweva lui fasse une confession intéressante. « Je tâcherais de m'en souvenir si un jour je me sens seule... mais c'est loin d'être le cas pour le moment. » Luis plissa le regard un peu perplexe avant de regarder Sweva avec curiosité, les sourcils légèrement froncé. « Tu sors avec quelqu'un ? » c'était tellement étrange à ses yeux, dans leur boulot, il était toujours déconseillé d'avoir des relations, ils devaient toujours faire croire qu'ils étaient "libres". Mais vu qu'elle avait quitté le milieu, c'était normale, elle pouvait se permettre d'être amoureuse. Même si Diego Luis avait du mal à y croire, il avait vu passé entre ses cuisses tellement de femmes mariés que pour lui, le principe était juste dépassé et personne ne le respectait réellement.

Finalement, Sweva lui offrit son petit bouquet. Rien d'exceptionnelle mais ça allait faire plaisir à Rain et c'était ce qui comptait au final. Elle lui demanda alors comment était les femmes ici et Luis se montra franc, il n'allait pas lui mentir après tout, il n'en tirerait aucun intérêt. « Ça ne m'étonne pas tellement... Tu sais... Personne ne sait ici... pour mon "passé" agité... » « Oh... » il se gratta la tempe à l'inde de son index un peu ennuyé pour la peine. « Donc t'as plus trop envie qu'on se voit c'est ça ? 'fin, parce que je te rappelle ton passé ? T'as peur que ma présence ne te pose des problèmes ? » demanda-t-il par prudence, il ne savait pas trop quoi dire pour la peine. Mais il avait besoin d'une réponse claire afin de savoir comment agir la prochaine fois.

Je mets le css tout à l'heure, je vais bosser là 63 ciao 28
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyJeu 26 Juil - 15:46

« Je veux rien savoir, je suis pas gay ! » Elle éclata de rire. Il faisait son prude tout à coup ? Mais en même temps, Sweva n'avait pas particulièrement envie d'en parler non plus... Ça ne serait peut-être pas très professionnel de parler de sexe alors qu'un client pouvait entrer à n'importe quel moment et entendre leur conversation. Elle repensa à cette fois où elle avait couché avec Pablo dans le magasin. Elle avait l'impression que c'était il y a une éternité alors que ça faisait peut-être un an seulement, peut-être un peu plus. Mais le magasin était fermé et il n'y avait eu aucun risque qu'on les surprenne. Puis là c'était Luis, ils ne faisaient que parler gentiment... « Tu sors avec quelqu'un ? » Mais elle n'était pas sûre d'apprécier le changement de conversation. Ne pas en parler. Ne pas y penser. C'était quoi déjà la question ? « Euh... Non pas vraiment. Dit-elle en haussant les épaules avec nonchalance. Juste un petit coup de temps en temps... Rien de sérieux. » C'était le cas après tout. Absolument pas sérieux, complètement fou. Elle n'arrivait plus à se le sortir de la tête, elle ne comprenait rien, tout était embrouillé. Le mieux était encore de tout nier et de faire comme s'il ne se passait strictement rien. Ainsi il n'y avait aucun problème. Elle ne pensait pas s'être trahie. Peut-être avait-elle un peu rougi mais elle espérait que ses cheveux cachaient son visage.
Elle prévint ensuite Luis que ses amis n'étaient pas vraiment au courant pour son passé de prostituée. Ce n'était pas le genre de chose qu'on pouvait raconter facilement... Paradoxalement, plus elle devenait amie avec quelqu'un, moins elle avait envie de le faire. Elle n'aimait pas se rappeler son passé et après tout, ils n'étaient pas obligés de le connaître. Elle n'était plus vraiment la même depuis, c'était derrière elle, très loin, et ils n'étaient pas obligés de savoir. « Oh... Donc t'as plus trop envie qu'on se voit c'est ça ? 'fin, parce que je te rappelle ton passé ? T'as peur que ma présence ne te pose des problèmes ? » Elle hocha aussitôt la tête de gauche à droite. « Non non non ça m'a fait plaisir de te revoir. Vraiment. Même si ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas croisés, elle le considérait toujours comme un bon ami. Il faudra juste ne pas parler de ce genre de choses quand il y a du monde autour. » Elle se demandait comment réagirait ses amis si elle leur annonçait. Peut-être qu'elle le raconterait un jour. Ou pas. Dans tous les cas, elle ne voulait pas s'éloigner de Luis pour ça. Elle était trop contente de le retrouver lui et son franc parler qui la faisait toujours autant rire. « Évite de le crier dans la rue quoi, ça serait un peu gênant... Juste un peu. J'ai une image à conserver tu vois, je ne voudrais pas décevoir mes fans , ajouta-t-elle pour plaisanter, prenant un faux air pompeux. »
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptyLun 30 Juil - 1:47

Luis n'aimait pas imaginer des personnes autres que lui le faire. C'était déplaisant et un peu dégoûtant. Sans oublier pervers. Bref, c'était pas le genre de conversation qui lui plaisait, mec ou pas, il avait quelques principes. Pas qu'il était prude, c'était juste par respect surtout. Puis le sexe n'avait jamais eu un but agréable pour lui, c'était plus une sale besogne, c'était son boulot, pas quelque chose dont il profitait pleinement, mais ça plus qu'une autre Sweva devait le comprendre. Il fut heureux alors de changer de conversation en lui demandant si elle avait quelqu'un. Sa réponse voulait vraiment tout dire. « Euh... Non pas vraiment. Juste un petit coup de temps en temps... Rien de sérieux. » Luis haussa les sourcils avant de pousser l'épaule de Sweva. « Sweva es enamorada ! » se moqua alors Luis en reprenant l'espagnol de façon naturelle. « C'est mignon, tu couches avec un seul type et t'ose pas dire que c'est sérieux. » ricana-t-il sans pouvoir s'en empêcher. « C'est bien, je suis content pour toi tu sais, tu refais bien ta vie ! » finit-il par dire avec honnêteté. ça faisait plaisir de voir que la brune avait pu s'en sortir et elle semblait clairement plus épanouie maintenant. C'était tout ce qui comptait réellement.

Sweva finit alors par dire qu'elle n'avait pas vraiment parlé de son passé aux autres. C'était logique quelque part, ça aurait donné des débuts de conversations cocasses "salut, je suis Sweva, je suis fleuriste mais avant je vendais mon corps pour un peu d'argent, tu veux être mon ami ?", il n'avait pas fait d'étude mais il n'était pas con, il se doutait que le regard des gens devaient changer au moment où elle parlait de ça. Enfin, lui le sentait, à l'instant où les gens comprenaient qu'il était gigolo, il était traité comme une sorte d'objet (un vibro-masseur grandeur nature en fait) et il comprenait que ça ne devait pas être agréable surtout quand on avait claqué la porte sur le métier. C'est pour ça qu'il était prêt à ne plus la revoir. Il n'avait pas envie de l'embarrasser. « Non non non ça m'a fait plaisir de te revoir. Vraiment. Il faudra juste ne pas parler de ce genre de choses quand il y a du monde autour. Évite de le crier dans la rue quoi, ça serait un peu gênant... J'ai une image à conserver tu vois, je ne voudrais pas décevoir mes fans » « Pff, moi qui avait l'intention de te présenter comme ça : "Voici Sweva, elle & moi on s'est connu lorsqu'elle était pute et moi gigolo, alors, on se le prend cet apéro !" ça gâche toute ma mise en scène tu sais ! » dit-il d'une voix dramatique et bouleversée... avant que son visage n'exprime son amusement et qu'il finisse par éclater de rire. Il lui fit alors une pichenette sur le front. « Je sais être sage tu sauras ! Je passerai encore alors, tu sais, pour te montrer à quel point ma personne est géniale etc... et pour te rappeler le corps que tu n'auras jamais, c'est dommage parce que je suis genre parfait tu sais... mais bon, t'es fleuriste, c'pas facile d'avoir de l'argent. » finit-il par dire en rajoutant un clin d'oeil, pour montrer qu'il plaisantait.
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptySam 25 Aoû - 1:42

« Sweva es enamorada ! » Elle ouvrit grand la bouche comme pour protester mais ne dit rien du tout. « C'est mignon, tu couches avec un seul type et t'ose pas dire que c'est sérieux. » Comment il savait ? …Ah même après tout ce temps il la connaissait toujours aussi bien. C'était un peu affligeant. Ou effrayant. Était-il si facile de lire en elle ? Elle était toujours aussi confuse alors elle voyait mal comment la réponse pouvait s'afficher clairement sur son visage. Elle espérait dans tous les cas ne pas avoir trop rougi, elle croisa les bras pour se redonner une contenance et leva le menton en l'air, l'air un peu hautaine. « N'exagère pas voyons, c'est pas sérieux. C'est... Je sais pas ce que c'est. Comment tu... Elle plissa les yeux un instant puis finit par sourire. Tu te serais pas lancé dans l'espionnage par hasard ? Ou bien tu lis juste dans les pensées ? » Elle plaisantait juste mais il la connaissait si bien que ça en était perturbant. Elle avait oublié ce que c'était que d'avoir Luis à ses côtés. « C'est bien, je suis content pour toi tu sais, tu refais bien ta vie ! » Elle lui sourit avec affection. « Si seulement c'était aussi simple... Mais crois moi c'est pas sérieux, je le déteste. » Elle hocha la tête comme pour mettre plus de conviction dans ses propos.
Dès que Luis avait émis l'idée de ne plus la voir sous prétexte qu'il pourrait exposer le passé de la jeune femme aux autres, Sweva s'empressa de le détromper. Elle ne voulait pas perdre Luis alors qu'elle venait juste de le retrouver. Ça lui ferait du bien d'avoir quelqu'un qui connaissait son passé, le comprenait et surtout l'acceptait – en même temps il aurait été bien mal placé pour le critiquer. « Pff, moi qui avait l'intention de te présenter comme ça : "Voici Sweva, elle & moi on s'est connu lorsqu'elle était pute et moi gigolo, alors, on se le prend cet apéro !" ça gâche toute ma mise en scène tu sais ! » Elle laissa échapper un petit rire amusé avant de prendre une mine faussement désolée. « Oh mince c'est bête. Ça rimait en plus... Tu peux toujours me présenter comme 'Sweva, la plus sexy de toutes les nanas.' » Sweva ne mentait jamais et seule la vérité vraie sortait de sa bouche. Toujours. « Je sais être sage tu sauras ! Je passerai encore alors, tu sais, pour te montrer à quel point ma personne est géniale etc... et pour te rappeler le corps que tu n'auras jamais, c'est dommage parce que je suis genre parfait tu sais... mais bon, t'es fleuriste, c'pas facile d'avoir de l'argent. » Elle éclata de rire avant de sourire malicieusement. « Je te fais confiance, même si vraiment je ne devrais pas. Tant que tu continues à venir me voir, ça me va. Que je puisse voir encore ce corps que tu dis si parfait. Il me manquerait trop sinon. » Elle porta ensuite une main au niveau de son coeur, faisant semblant de regarder avec envie le torse du jeune homme. « Enfin tu me manquerais sûrement aussi un petit peu, même si tu es bien trop perspicace. ajouta-t-elle quelques secondes après, faisant allusion à la conversation d'avant. »
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MessageSujet: Re: Ooh La La La — Sweva Ooh La La La — Sweva EmptySam 25 Aoû - 12:27

Luis était de nature observatrice, c'était toujours plus facile en tant que gigolo. Il pouvait directement repérer celles qui mettraient beaucoup plus de $ à la fin de leur nuit. C'était quelque chose qu'il ne fallait pas négligé, après tout, quand on était rendu à ce métier, c'était pour l'argent et rien d'autre, autant être réaliste et honnête. C'est pour ça qu'il devinait facilement toutes les expressions qui passaient sur le visage d'une femme. Il était l'homme qui lisait les femmes comme un livre ouvert... et sincèrement, parfois il en jouait grandement. Parfois, le problème était que certaines manquaient d'expressions au visage, avec celle-là il avait du mal... mais pas Sweva en l'occurrence, il ne put s'empêcher de penser que les hommes qui l'avaient payée avaient sans doute dû aimer sa spontanéité, quoi de mieux que de croire qu'on pouvait faire gémir ou réagir une femme d'un coup de rein sans pour autant penser à tous ceux qui étaient passés par là avant sois-même. « N'exagère pas voyons, c'est pas sérieux. C'est... Je sais pas ce que c'est. Comment tu... Tu te serais pas lancé dans l'espionnage par hasard ? Ou bien tu lis juste dans les pensées ? » Luis prit un air mystérieux avant d'attraper une mèche de cheveux de Sweva. « C'est mon secret tu sais, si je t'en parle, je vais être obligé de tuer après, et j'aime bien les fleurs qu'il y a ici, elles sont jolies, ma fille... heu nièce, va aimer » dit-il tout en clignant des yeux de surprise face à son erreur, comment avait-il pu dévoiler son secret ainsi ? Il secoua la tête, certes, il avait appris à accepter que Rain était sa fille... mais dans son coeur, à force de se convaincre qu'elle était la fille d'Ilwen... il avait juste omis la première information et n'en parlait tout simplement jamais. Mais là, le fait d'être si détendu avait fait délier sa langue et il n'aimait vraiment pas ça. Rain n'avait pas besoin d'être la fille d'un pauvre gigolo, il préférait qu'elle pense être la fille de sa grande soeur, c'était... préférable pour une si jeune petite fille.

Et comme à chaque fois que quelque chose dérapait, Luis se repliait en changeant de conversation. La meilleure défense était de faire comme si de rien n'était. Donc il parla de sa joie de la voir si épanouie et de la voir refaire sa vie avec un homme. « Si seulement c'était aussi simple... Mais crois moi c'est pas sérieux, je le déteste. » il haussa un sourcil peu convaincue mais ne dis absolument rien... elle finirait par accepter la vérité qu'il lisait déjà dans son visage. Car la lueur douce dans son regard démontrait ses propos.

Par la suite, Luis sut faire étalage de tout son humeur un peu décalé, il aimait assez bien se moquer aux dépends des gens à vrai dire, et il aimait bien taquiner Sweva, c'était une distraction assez amusante en fait. Donc il en rajoutait une couche, comme quoi il aurait tant aimé se présenter comme gigolo à tous ceux que connaissaient Sweva. C'était la première idée qui lui était venue en tête, il adorait tellement se présenter comme gigolo devant les connaissances de ses potes, pas awkward du tout ! « Oh mince c'est bête. Ça rimait en plus... Tu peux toujours me présenter comme 'Sweva, la plus sexy de toutes les nanas.' » il opina la tête. « Ou Sweva la chevaucheuse de lama. So sexy » ironisa-t-il avec un sourire en coin. Connaître le passé de Sweva avait ça de bon qu'il savait encore quelques petites choses que personne d'autre ne savait. Et c'était assez bon ça. « Je te fais confiance, même si vraiment je ne devrais pas. Tant que tu continues à venir me voir, ça me va. Que je puisse voir encore ce corps que tu dis si parfait. Il me manquerait trop sinon. » « Comment ça tu ne devrais pas me faire confiance ! » s'offusqua le chilien. Il émit un sifflement et prit aussi tôt une mine boudeuse, il aurait pu ressembler à un petit enfant frustré s'il avait encore une tête d'enfant. « Mais bon, la seconde partie de ta phrase rattrape le reste, j'aime entendre parler de la perfection de mon corps. » « Enfin tu me manquerais sûrement aussi un petit peu, même si tu es bien trop perspicace. » Luis leva un regard interrogateur avant qu'une lumière ne s'allume dans son esprit. « Oh, tu parles de tout à l'heure ? Sweva, ma douce petite chica, as-tu oublié ce que j'étais ? Tu n'es plus dans le métier mais moi si. Et la première qualité pour être gigolo, enfin, sans parler du physique évidemment, c'est qu'il faut être observateur. Et toi ma douce, tu as le visage très expressif » lui dit-il en toute honnêteté.
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