Sujet: ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs Lun 31 Déc - 9:50
Ma tête commençait sérieusement à me gratter avec cette perruque mais la jubilation d’avoir une nouvelle fois échappé à la surveillance obsessionnelle de mon ainé m’empêchait d’en tenir compte. Habillé en un vieux clochard, je passais inaperçu dans les rues de New York du moins jusqu’à ce que cette créature de l’enfer ne décide de m’offrir le thé. Quelle personne étrange tout de même : accepter un étranger dans sa maison, lui offrir un repas pour aucun remerciement en retour ? Etrange si bien que j’avais fini par vouloir connaître sa réaction quant à ma réelle identité. Et voilà qu’à présent, je croupissais dans une prison en attendant que je veuille bien payer la caution ou du moins que j’accepte de faire appel à quelqu’un. Toutefois, il était hors de question que je me rabaisse à appeler mon frère au secours. Il serait fichu de vouloir que je m’installe dans son appartement. Non, je préférais largement rester avec les personnes enfermées avec moi. Il y avait là un florilège intéressant de cas sociaux. Peut-être pourrais-je même trouver cette inspiration qui me fait tant défaut depuis mon arrivée dans cette ville maudite. Ainsi, n’avais-je pas enlevé mon déguisement si ce n’est recollé un peu mieux ma fausse barbe. Ma joue se souvenait encore de la gifle de cette femme. J’ai toujours dit d’ailleurs que les femmes étaient des êtres dénués de toute logique ! La preuve, me voilà enfermé pour être un pervers alors que je n’ai fait que suivre une invitation. Les mortels étaient tellement emplis d’incohérence que cela en devenait pathétique. Heureusement pour moi, mon cerveau me prémunit contre ce genre de délire mental.
Non, j’étais bien au-dessus de la moyenne, de tout ! Mon intelligence me conférait une logique et un raisonnement dénué de toute folie et de sentimentalité barbante. J’étais comme j’aimais me définir un sociopathe de haut niveau. La femme de mon frère avait plutôt tendance à m’appeler le psychopathe. Je me demande lequel des deux étaient le plus fou. Elle assurément. C’était une femme après tout. Un policier arriva sur ces entre fait, faisant entrer une nouvelle personne. Je l’observais comme à mon habitude. Elle semblait un peu moins pathétique que les autres. Peut-être arriverais-je à me tirer de cet ennui qui était hautement nuisible à mon quotient intellectuel. Oui ! En attendant, je sortis un petit calepin de mon manteau et un stylo que j’avais réussi à dissimuler aux yeux des policiers et commença à en faire le croquis, lui jetant de courts regards ici et là, scrutant le moindre trait pour en retirer l’essence même de son existence regrettable.
Dernière édition par Dastan G. McKellen le Dim 6 Jan - 16:39, édité 1 fois
Sujet: Re: ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs Dim 6 Jan - 15:44
Quoi?! J'allais péter un câble. Je n'avais rien fait, moi. Quand ils m'avaient passé les menottes, je n'y avais pas cru. C'était un rêve, et j'allais me réveiller. Mais la douleur aiguë du fer contre ma peau glacée m'avait servie de douche froide. Ils s'en prenaient à moi alors que c'était plutôt mon voisin qui avait besoin d'une sérieuse correction. Un mac doublé d'un dealeur puis triplé d'un vendeur d'armes de guerre, n'était-ce pas beau, tout ça ? Mais sérieusement, qu'est-ce qu'ils avaient dans leur tête quand ils m'ont vu ? Ils n'ont pas pensé qu'une fille comme moi était incapable de telles horreurs ? Et j'avais beau eu leur faire ma tête de petit chien battu, ça n'avait pas marché. J'avais envie de vomir. De pleurer aussi. J'aurais voulu défoncer la vitre de cette maudite voiture et égorger ces putains de flics avec les bouts de verre. Ça allait se savoir et j'allais me faire tuer. S'ils s'étaient vraiment trompé de porte, j'allais taper un scandale et les traîner en justice. Quand ils se rendront compte de leur erreur, ce sera eux, qui iront pourrir dans une cellule miteuse, infestée de microbes tous plus dégueulasses les uns que les autres. On n'accuse pas une fille Kennedy.
Enfin, le seul point positif c'était qu'ils m'avaient retiré ces menottes. Je crois bien que j'allais passer les heures restantes à examiner mes poignets pour voir s'ils n'avaient rien. Ben quoi ? Je passais ma vie à écrire, ils se devaient d'être parfaits. Et s'ils me les avaient abîmés, j'allais les traîner en justice aussi. Le pire c'était qu'avec cette tempête et le trafic perturbé, on se gelait dans cette cellule mal isolée. Je sentais l'air passer sous ma veste et j'avais beau la resserrer autour de moi, rien n'y faisait. Je n'étais pas prête de retourner chez moi si cette neige ne cessait pas de tomber. Il y avait bien quelqu'un avec moi dans cette cellule, mais je me voyais mal lui faire la causette : "tiens, salut! t'as fais quoi pour te retrouver ici?". Pfff, fallait pas rêver. Il aurait certainement pu compatir. Oui, en le regardant discrètement, lui non plus n'avait pas l'être d'être l'un de ses psychopathes traînant ici depuis des mois. Enfin, on ne sait jamais. Parfois, les apparences sont trompeuses...
Sujet: Re: ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs Dim 6 Jan - 16:37
Cela faisait bientôt deux heures que j’étais enfermé dans cette cellule et pas une trace de mon frère. Je fronçais les sourcils car j’étais certain qu’il devait savoir où je me trouvais mais il semblerait que ce dernier ai décidé de ne pas intervenir. Comme d’habitude, il m’abandonnait quand j’en avais le plus besoin. C’était une habitude chez lui de camoufler sa lâcheté sous des airs moralisateurs et donneurs de leçons. Le problème, c’est que je commençais à m’ennuyer et mon cerveau allait s’appauvrir d’être parmi cette foule méprisante. Je voulais sortir ! Maintenant. En fait non, qu’on m’y laisse. Cette créature qui venait d’entrer m’inspira tout d’un coup. Elle devait être belle selon les critères de la populace et je lui reconnaissais une certaine beauté artistique. Légèrement intrigué par ce personnage fantasque qui venait de débouler dans ma cellule, je commençai à la dessiner rapidement sur mon calepin. Je ne m’en séparais jamais. Ni même de mon téléphone portable mais ces rustres, ces misérables, ces cloportes me l’avaient sauvagement arraché. Les Imbéciles ! Grattant ma joue où la fausse barbe se décollait par endroit, je savourais mon déguisement de petit vieux qui me tenait au chaud. Les budgets de la ville ne semblaient pas prendre en compte le chauffage dans ce maudit endroit. Où était mon frère ?! Je m’ennuyais ! Et quand je m’ennuie, il faut que je m’occupe et Myrcella n’était pas là pour s’en charger. Je soupirais et rangeais mon croquis. J’avais fait le tour de cette créature fulminante et elle n’avait artistiquement plus aucun secret pour moi à moins qu’elle ne cache d’autre chose sous son visage de femme. « Je veux que vous posiez nue pour moi. Maintenant. Déshabillez-vous je n’ai pas que ça à faire » lui demandais-je sans sourciller comme s’il était naturel pour les gens d’ordonner ce genre de chose. Pour moi, ça l’était ! Je ne connaissais pas le sens du mot pudeur ni celui de la retenue. J’étais du genre à aller droit au but ce qui m’attirait beaucoup d’ennuis de la part de cette population si peu ouverte. « Vous êtes encore habillée ? Peut-être que vous ne parlez pas ma langue à moins que vous ne soyez une femme de peu d’intelligence. C’est dérangeant ça, je veux vous croquer » marmonnais-je en commençant à faire les cents pas dans la cellule. Si elle était idiote –du moins plus que les femmes en général, cela allait me compliquer la tâche. Je commençais donc par ressortir mon calepin et mon crayon, dessinant la cellule et cette femme au beau milieu de reliquat de la rue puis, frustré de ne pas la voir obéir, je me séparais de ma barbe vieillissante et de ma perruque de cheveux gris, reprenant mon habituelle apparence. Je conservais néanmoins le vieux manteau miteux puisqu’il me tenait chaud. Je n’aimais pas être malade car dans ces cas-là mon cerveau redevenait celui d’un homme lambda. « Alors, j’attends, je n’ai pas le temps à perdre ! » marmonnais-je en me plantant devant elle, les bras croisés dans un signe de mécontentement évident.
Sujet: Re: ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs Dim 6 Jan - 17:33
J'étais toujours plongée dans mes pensées et je ne voulais que personne ne me dérange. J'attendais que ces foutus policiers se rendent compte de leur erreur pour leur servir le discours enflammé que j'avais imaginé. J'allais prendre un plaisir malsain à me venger. Si seulement ils savaient l'ampleur de la rage que je laissais couver en moi en ce moment même, ils se dépêcheraient de venir. Mais l'individu qui se trouvait avec moi dans cette cellule commença à s'agiter. Ne pouvait-il pas se tenir tranquille? Rien que de l'entendre remuer dans tous les sens ne faisait qu’aggraver mon état. J'avais envie de l'attacher au sol pour qu'il cesse de jouer au ver de terre dans cette cellule, aussi petite soit-elle. J'essayais vaguement de me concentrer sur quelque chose pour dissiper mon agacement mais rien n'y faisait. Comme pour en rajouter une couche, il prit la parole. Au début, je demeurais muette, tentant de comprendre où il voulait en venir. Et puis non, je n'avais pas rêvé, ce malotru me demandait bien de me mettre nue devant lui. Ça, c'était la meilleure. J'avais envie d'éclater de rire mais mon expression demeurait inchangée. Moi qui croyait être tombée avec quelqu'un d'à peu près normal, je m'étais largement trompée sur son compte. Et ça m'énervait encore plus. "Non mais ça va pas? Pour qui me prenez-vous? Je ne suis pas celle qui est là pour satisfaire le moindre de vos désirs soit-disant artistiques !" finis-je par lui lancer. En plus de ça, il m'avait dessinée ! Non, je rêvais encore. Ce n'était pas possible que de telle personne existe sur cette terre. Il était évident que je n'allais pas me dévoiler sous ses yeux, peut-être s'agissait-il d'un pervers, et me faire violer dans cette cellule était loin de m'enchanter.
J'espérais qu'il allait renoncer. Sinon j'allais devoir lui hurler qu'il était fou et appeler la sécurité. Il aurait bien pu être capable de me sauter dessus. Mais non, il ne semblait pas comprendre que c'était un non catégorique et continuait à me donner des ordres. Je détestais ça. "Il faudrait peut-être vous mettre à la page ! Nous sommes au XXI éme siècle et les hommes n'ont plus droit de supériorité sur les femmes ! Alors allez dessiner l'une de ces pauvres bêtes qui vit dans cette cellule au lieu de vous acharner sur moi. Et mettez vous dans la tête que vous ne me dessinerez pas nue." ajoutai-je. Encore me l'aurait-il demander avec politesse et courtoisie, je n'aurais peut-être pas refuser et je l'aurais sûrement fait pour emmerder tous ces flics mais là... son ton suffisant me mettait hors de moi. J’espérais qu'il allait vite tracer son chemin hors de cette pièce.
Sujet: Re: ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs Dim 6 Jan - 17:38
J'étais toujours plongée dans mes pensées et je ne voulais que personne ne me dérange. J'attendais que ces foutus policiers se rendent compte de leur erreur pour leur servir le discours enflammé que j'avais imaginé. J'allais prendre un plaisir malsain à me venger. Si seulement ils savaient l'ampleur de la rage que je laissais couver en moi en ce moment même, ils se dépêcheraient de venir. Mais l'individu qui se trouvait avec moi dans cette cellule commença à s'agiter. Ne pouvait-il pas se tenir tranquille? Rien que de l'entendre remuer dans tous les sens ne faisait qu’aggraver mon état. J'avais envie de l'attacher au sol pour qu'il cesse de jouer au ver de terre dans cette cellule, aussi petite soit-elle. J'essayais vaguement de me concentrer sur quelque chose pour dissiper mon agacement mais rien n'y faisait. Comme pour en rajouter une couche, il prit la parole. Au début, je demeurais muette, tentant de comprendre où il voulait en venir. Et puis non, je n'avais pas rêvé, ce malotru me demandait bien de me mettre nue devant lui. Ça, c'était la meilleure. J'avais envie d'éclater de rire mais mon expression demeurait inchangée. Moi qui croyait être tombée avec quelqu'un d'à peu près normal, je m'étais largement trompée sur son compte. Et ça m'énervait encore plus. "Non mais ça va pas? Pour qui me prenez-vous? Je ne suis pas celle qui est là pour satisfaire le moindre de vos désirs soit-disant artistiques !" finis-je par lui lancer. En plus de ça, il m'avait dessinée ! Non, je rêvais encore. Ce n'était pas possible que de telle personne existe sur cette terre. Il était évident que je n'allais pas me dévoiler sous ses yeux, peut-être s'agissait-il d'un pervers, et me faire violer dans cette cellule était loin de m'enchanter.
J'espérais qu'il allait renoncer. Sinon j'allais devoir lui hurler qu'il était fou et appeler la sécurité. Il aurait bien pu être capable de me sauter dessus. Mais non, il ne semblait pas comprendre que c'était un non catégorique et continuait à me donner des ordres. Je détestais ça. "Il faudrait peut-être vous mettre à la page ! Nous sommes au XXI éme siècle et les hommes n'ont plus droit de supériorité sur les femmes ! Alors allez dessiner l'une de ces pauvres bêtes qui vit dans cette cellule au lieu de vous acharner sur moi. Et mettez vous dans la tête que vous ne me dessinerez pas nue." ajoutai-je. Encore me l'aurait-il demander avec politesse et courtoisie, je n'aurais peut-être pas refuser et je l'aurais sûrement fait pour emmerder tous ces flics mais là... son ton suffisant me mettait hors de moi. J’espérais qu'il allait vite tracer son chemin hors de cette pièce.
Sujet: Re: ◤Lindsay&Dastan◥ Une affaire de moeurs Lun 7 Jan - 15:05
"Il faudrait peut-être vous mettre à la page ! Nous sommes au XXI éme siècle et les hommes n'ont plus droit de supériorité sur les femmes ! Alors allez dessiner l'une de ces pauvres bêtes qui vit dans cette cellule au lieu de vous acharner sur moi. Et mettez-vous dans la tête que vous ne me dessinerez pas nue." contre-attaqua cette créature me faisant froncer les sourcils d’incompréhension. C’était une des femmes hystériques dont je n’aimais pas la compagnie. Franchement, je ne comprenais pas son refus et de quel droit pouvait-elle me dire qui je devais dessiner ou pas ?! Elle devrait se sentir honorée que moi, l’illustre Lord Dastan McKellen l’ais choisi comme muse le temps de quelques heures. Décidément ces femmes ne méritaient pas son attention, c’était fou ce qu’elles étaient folles et inintéressantes même si je devais bien reconnaitre à cette furieuse que sa colère sublimait son regard le rendant très intéressant pour le peintre que j’étais. « Continuez d’être en colère, voilà comme ça ! Et arrêtez de gigoter, j’ai du mal à saisir votre expression » lui ordonnais-je sans prendre réellement en compte son injonction précédente. De tout de manière, je faisais toujours ce que je voulais sans prendre en compte l’avis ou le ressenti des autres. Pour ainsi dire, j’évoluais dans mon propre monde et il en était mieux ainsi. Sourd à ses protestations, je continuais à la dessiner jusqu’à ce que satisfait, je referme mon calepin et retourne m’asseoir mes doigts transis de froid. On commençait sérieusement à avoir froid dans cette cellule à croire que les policiers avaient tous filés à l’anglaise en nous oubliant ici. Je soufflais donc sur mes doigts pour les réchauffer avant de les fourrer dans les poches de mon long et chaud manteau. « Il n’empêche que vous auriez fait une muse intéressante si vous aviez dit oui pour poser nue » marmonnais-je à son attention d’un ton boudeur qui devait sans doute rappeler celui d’un enfant n’ayant pas eu ce qu’il voulait comme jouet. En plus, j’allais rapidement m’ennuyer sans occupation et je sentais qu’elle ne ferait rien pour m’aider à changer cet état de fait. « Puis-je au moins connaitre la raison de votre enfermement ? » lui demandais-je par curiosité. Dans le fond, elle m’intriguait avec ses airs de tigresse colérique. Oui, elle pouvait être intéressante à sa manière si on était enfermé dans une cellule avec rien d’autre à faire que passer le temps. Mon ventre se mit à gargouiller et je fis la grimace. Je commençais à avoir faim. « J’ai faim » dis-je avec mon flegme habituel. En temps normal, ma logeuse m’aurait apporté à manger mais là, personne à mon service. Regrettable et emmerdant !
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