It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞

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MessageSujet: tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ EmptySam 26 Jan - 18:43


tallulah & enzo

❝ whenever you might need me ❞


Enzo était encore complètement épuisé lorsque les secousses de l'avion dans lequel il se trouvait le réveillèrent et l'avertirent qu'il venait de toucher le sol américain. Le jeune homme se frotta les yeux et ouvrit le hublot resté clos pendant presque toute la durée du voyage : New York. Il n'avait pas vu cette ville depuis plusieurs mois, alors qu'il avait décidé de s'y installer de son propre chef, et aujourd'hui ce n'était clairement pas seulement de son propre chef qu'il retournait dans la Grosse Pomme. Techniquement, sa tournée aurait pu continuer encore longtemps, même si ses proches lui manquaient il appréciait de n'avoir plus que sa musique à se préoccuper, partageant le quotidien de gens qui avaient le même objectif que lui et avec qui il passait son temps à rire, mais Tallulah avait eu besoin de lui. Et peu importe où il pouvait être, ce qu'il pouvait faire, il ne comptait pas laisser la jeune femme seule si elle avait besoin de lui. Alors, il avait tout simplement tout arrêté, sans que ses musiciens ne s'en prennent à lui, et ils allaient se débrouiller durant les prochaines dates pour faire oublier l'absence de l'hispano-américain en chantant à sa place – ensuite, s'il s'avérait qu'il devait rester encore plus longtemps à New York, ses musiciens le rejoindraient sûrement & ils décideraient d'un plan à ce moment-là. Quoiqu'il en soit, pour Enzo, c'était bien évidemment sa meilleure amie et son bien-être qui étaient la priorité.

Le jeune homme descendit bien vite d'avion et, après un petit voyage en bus, suivit la foule pour voir ses papiers contrôlés avant d'arriver enfin au point de récupérer ses valises. Le jeune homme, bien qu'étant en réalité brésilien, profitait du statut d'américain par son père adoptif. Même si désormais, ses parents adoptifs et toute sa famille savait que le jeune homme avait retrouvé son frère jumeau – dont il n'avait en réalité aucune idée de l'existence – mais Enzo, toujours en train de digérer la chose, n'avait pas pensé un seul instant à reprendre le nom ou la nationalité qu'il aurait dû avoir à la naissance. Du coup, il n'avait pas dû à attendre trop longtemps avant de pouvoir récupérer les quelques sacs et la guitare qu'il traînait partout avec lui depuis qu'il avait quitté son domicile, quelques mois auparavant. Il jeta un œil à l'heure sur son portable et réalisa qu'il était toujours en mode avion, qu'il retira promptement. Jetant un regard à la salle dans laquelle il était, il ne tarda pas à trouver la sortie et traversa encore quelques couloirs avant d'atteindre le hall principal de l'aéroport John F. Kennedy.

Le musicien, sa guitare et ses sacs accumulés autour de ses bras et dans son dos, resta quelques instants indécis face à la foule qui se présentait devant lui. Il devait y avoir des centaines de personnes ici, entre ceux qui partaient, ceux qui revenaient, ceux qui les emmenaient & venaient les accueillir, le personnel de l'aéroport, les membres d'équipages... Pourtant, il ne lui fallut que quelques secondes pour repérer une chevelure blonde dans la foule qui lui paraissait bien familière. Il traversa l'espace qui les séparaient, et un large sourire apparut sur les lèvres du jeune homme lorsqu'il reconnut sa meilleure amie, qui semblait toujours être en train de le chercher dans la foule. Sans prélude, le jeune homme laissa tomber ses sacs près d'elle, attirant son attention juste à temps avant de fondre sur elle pour l'enlacer avec force. « Arh, tu m'as tellement manqué ! » s'exclama-t-il dans ses cheveux en la portant pendant quelques instants avant de laisser ses pieds toucher de nouveau le sol. Soudainement, en présence de Tallulah, sa fatigue se faisait nettement moins ressentir.



Dernière édition par Enzo T. Donovan le Mar 26 Fév - 2:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ EmptyMar 5 Fév - 11:41


tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ 431215tumblrm1lggpwa4a1qfmj0mo1500
Si Enzo était épuisé, Tallulah pour sa part ne savait pas comment ses jambes pouvaient encore la porter. Cela faisait près d'un mois que ses nuits se montraient agitées et la nuit dernière, elle l'avait passée à moitié errant à l'hôpital et l'autre moitié à étouffer ses larmes dans ses mains pour ne pas réveiller sa meilleure amie. Et pour cause : depuis quelques temps, William la faisait complètement tourner en bourrique. Elle s'était rapprochée de lui, dangereusement, lorsqu'Andrea l'avait abandonnée, et elle avait fini par se brûler les ailes lorsqu'il l'avait repoussée pour des raisons qui étaient encore floues à ses yeux, malgré le fait qu'il se soit platement excusé. Par la suite, elle avait passé un mois long et pénible, à se plonger dans son travail en évitant tout contact avec ses proches, sachant pertinemment que sa souffrance ne passerait pas inaperçue. Et par-dessus tout, elle avait passé des semaines à l’éviter lui, jusqu’à le croiser par hasard dans un bar réputé de l’Upper East Side. Et là, tout était allé tellement vite : elle était venue lui pourrir sa soirée qu’il était en train de passer en compagnie d’une charmante jeune femme, lui était venu la voir pour lui balancer des atrocités à la figure, elle l’avait giflé et avait fui le bar, au bord des larmes, avant qu’il ne la rattrape pour lui dire qu’il avait des sentiments pour elle. Et la soirée c’était terminée de la pire manière qu’il soit ! Il avait fini par s’effondrer devant elle, atteint d’une crise cardiaque, et elle l’avait accompagné à l’hôpital avant d’appeler Sora à l’aide et de finir par se rendre chez elle pour tenter de dormir un minimum. Que nenni, elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit et s’était éclipsée de l’appartement dès que les premiers rayons de soleil étaient venus chatouiller New York pour retourner au Lenox Hill de sorte à rester près de William.

Durant les quelques heures qu’elle avait passées à tourner en rond dans le hall principal de l’hôpital, la sud-africaine avait cédé à la panique et avait fini par appeler Enzo. Son meilleur ami avait quitté la Big Apple depuis plusieurs mois, de sorte à parcourir le monde pour faire entendre sa musique et récolter des fonds pour l’association de sa meilleure amie. Tous les deux se contactaient régulièrement, évidemment. Mais la jeune femme avait omis de transmettre l’état dans lequel elle se trouvait depuis plusieurs semaines. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’elle connaissait l’hispano-américain par cœur et qu’elle savait qu’il aurait sauté dans le premier avion en direction de New York dès l’instant où elle lui aurait avoué traverser une période difficile. Mais là, elle n’avait pu retenir sa peine et avait été poussée par un élan refoulé, appelant Enzo pour lui demander indirectement de rentrer. Elle avait besoin de lui, plus que jamais. Son absence n’était pas facile à vivre, mais avec ce qu’il venait de se passer, elle ne pouvait pas supporter l’idée de devoir affronter ça sans la présence de son meilleur ami. Alors oui, elle avait cédé, l’avait appelé, et à la simple entente de sa voix brisée, Enzo avait compris que quelque chose n’allait pas. Et il n’avait fallu que quelques mots échangés pour qu’il assure à la blondinette qu’il rentrait le plus rapidement possible. Et il avait tenu parole : alors que Tallulah était au chevet de l’américain encore endormi, elle avait reçu un sms lui annonçant que son meilleur ami arrivait à New York dans l’après-midi. Ni une ni moins, la demoiselle resta quelques instants avec William lorsque celui-ci se réveilla et décida de le laisser se reposer, quittant alors les lieux pour se rendre à l’aéroport John F. Kennedy.

Debout dans la masse de personnes présentes dans le hall de débarquement de l’aéroport, Tallulah avait couvert le haut de sa tête par un bonnet gris assorti à son pull et masquait une partie de son visage à l’aide de lunettes de soleil. Accessoire parfaitement inutile à l’intérieur, mais nécessaire si elle voulait passer inaperçue. Après tout, elle avait une certaine notoriété qui faisait que beaucoup de personnes la reconnaissaient, et elle n’était pas en mesure de sentir les regards se poser sur elle ou d’accueillir ceux qui désireraient l’approcher pour une photo ou un autographe. Se fondant alors au mieux dans la foule, elle garda ses yeux rougis par les larmes qu’elle avait versées fixés en direction de des portes coulissantes qui laissaient sortir les passagers arrivant dans la Big Apple. Cherchant son meilleur ami du regard, elle s’arma de patience et finit par le reconnaître alors qu’il venait de lâcher ses affaires près d’elle avant d’évincer le peu de mètre qui les séparaient pour l’enlacer. Immédiatement, l’emprise de ses bras autour d’elle la rassura, comme si ce simple geste était en mesure d’effacer tous les événements qu’elle avait traversé, et elle ne se fit pas prier pour se coller à lui en passant ses bras autour de sa nuque. « Arh, tu m'as tellement manqué ! » déclara-t-il en la portant quelques secondes jusqu’à la laisser retrouver appui sur le sol. Tout bonnement incapable de se détacher de lui, Tallulah sentit le sel de ses larmes menacer à nouveau sa vue. Alors elle alla nicher son visage dans le cou de son meilleur ami et lui glissa un « Tu m'as manqué aussi... » sincère au creux de l’oreille alors qu’elle fermait les yeux pour tenter de se retenir de pleurer. Elle resta encore quelques instants accrochée à lui, le temps de se rendre compte qu’il était finalement rentré, qu’il était à nouveau là, près d’elle, puis elle desserra son étreinte pour se décaler légèrement, plongeant ses yeux larmoyants dans les siens. Elle parvint tout de même à lui sourire, le bonheur de le retrouver étant pour l’instant plus fort que sa peine. « Désolée d'avoir écourté ton voyage... mais je suis contente que tu sois rentré... » ajouta-t-elle avant de s’humidifier les lèvres rapidement. Elle était consciente qu’il était rentré par sa faute, alors qu’il aurait certainement voulu voyager plus longtemps. Mais Tallulah n’avait pas su tenir plus longtemps que ces quelques mois sans lui. Elle avait besoin de lui pour avancer et lutter seule était devenu beaucoup trop difficile.
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MessageSujet: Re: tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ tallulah & enzo ❝ whenever you might need me ❞ EmptyJeu 7 Fév - 23:47


Enzo aurait pu rester bien plus longtemps que ça dans son cocon ; à voyager, sans se préoccuper d'autre chose que de l'endroit où il allait dormir la nuit suivante ou l'accord sur lequel commençait sa prochaine chanson, il était loin de tous les ennuis que lui avaient apporté New York. Loin de son triangle amoureux, des sentiments qu'il se sentait incapable de contrôler, des nouvelles qui lui coupaient le souffle... Loin de tout ça, il avait eu plus de facilité à y penser – et à vrai dire, ça lui avait fait le plus grand bien. C'était en effet aussi la première fois que le jeune homme avait le temps de réfléchir au fait qu'il avait enfin retrouvé ses origines, qu'il avait désormais un frère jumeau. Concilier cette nouvelle famille et celle qui l'avait élevée était plutôt étrange – devait-il aimer plutôt Djal que Danjel, parce qu'ils avaient été élevés ensemble ? Pouvait-il faire cohabiter ces deux parties désormais intégrantes de sa vie ? Pouvait-il présenter Danjel à ses parents, ses frères, ses sœurs ? Mais en même temps, il ne pouvait pas nier non plus qu'il avait aimé vivre dans la Grosse Pomme. Près de ses meilleurs amis, Tallulah et Edwin, il avait apprécié la musique & l'amitié – même si ses sentiments pour Imen lui faisaient peur, il mentirait s'il disait que ça ne lui faisait pas non plus du bien, qu'il n'était pas non plus heureux à l'idée de retrouver la jeune femme, et profondément inquiet de la voir embourbée dans des ennuis. Retrouver son frère avait aussi des points positifs, en plus du simple fait qu'il ai un frère – même s'il avait toujours dit ne pas être intéressé par la recherche de ses origines, et même s'il avait été profondément attristé d'apprendre la mort de ses parents biologiques, le jeune homme était tout de même content de savoir enfin d'où il venait, même s'il se sentait toujours un Donovan dans l'âme & qu'il n'avait pas considéré changer son nom en apprenant la nouvelle. Quoiqu'il en soit, il se ferait au fait qu'il retournait à New York, et pour cause, il avait une bonne raison pour se poser de nouveau sur son sol, et celle-ci se trouvait actuellement dans ses bras, à le serrer de toutes ses forces. « Tu m'as manqué aussi... » murmura Tallulah dans le creux de son oreille, faisant sourire le jeune homme qui la prota encore un instant avant de se détacher enfin d'elle pour l'admirer ; le visage à moitié dissimulé par des artifices destinés à la rendre anonyme, Enzo aurait tout de même été capable de la reconnaître entre 1000 comme elle. Lorsqu'elle se détacha enfin de lui, il put remarquer quelques reflets témoignant d'yeux larmoyants au travers de ses lunettes, et il adressa un sourire compatissant à la jeune femme, retenant ses propres larmes en homme qu'il était. « Désolée d'avoir écourté ton voyage... mais je suis contente que tu sois rentré... » Enzo secoua doucement la tête immédiatement, pour rassurer la jeune femme. « T'en fais pas, je devais bien rentrer à un moment ou à un autre, hein ! » déclara-t-il d'abord avec neutralité en entraînant la jeune femme vers l'extérieur de l'aéroport, slalomant entre les voyageurs. « Et puis, tu sais bien... Si tu as besoin de moi, je serais toujours là. » déclara-t-il en glissant son sac sur son autre épaule pour pouvoir entourer de son bras valide l'épaule de la jeune femme, débosant un bref baiser sur son bonnet avant de la relâcher en souriant. Il ne voulait pas aller droit au but, mais il était clair qu'ils ne se quitteraient pas sans que Tallulah ne lui dise pourquoi elle l'avait appelé, en larmes, de l'hôpital, la veille.

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