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She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA

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MessageSujet: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyMar 19 Fév - 10:12

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La Saint-Valentin venait tout juste de passer et Apollinaria pouvait respirer à nouveau. Elle détestait par dessus tout cette fête stupide et, même quand elle était en couple à cette période de l'année, elle ne la fêtait jamais. Ca tombait bien, puisque Alexandr n'appréciait pas non plus cette célébration d'une bêtise sans nom. C'était en plus le moment pour voir des couples s'embrasser dans la rue, perdant toute décence et, surtout, lui rappelant ce qui se passait dans sa vie actuellement, ce dont elle n'avait nullement besoin. Une fille dans sa promotion avait même osé prendre sur elle pour lui demander d'une toute petite voix, à la fin du cours de gouvernance, si elle fêtait la Saint-Valentin cette année et si ce n'était pas trop dur de revivre ce moment si romantique alors que son mari était mort. Enfin, elle supposa que c'était la fin de sa phrase puisqu'elle ne put pas finir, empêchée par un regard des plus glacial à son égard. La jeune Luxembourgeoise savait se retenir mais ce genre de choses l'agaçait au plus haut point. Encore heureux qu'elle eût tant de travail à faire, elle ne se rendit pas compte que c'était le 14 février et elle ne dut pas sortir trop de chez elle, où elle aurait été obligée de rencontrer toutes sortes de couples. Sans doute que Kat et Chris fêtait cette abominable fête commerciale, eux. Qu'est-ce qui lui prenait de penser tant à ça ? Elle s'était donc enfermée dans son luxueux appartement et s'était persuadée qu'il fallait qu'elle travaille beaucoup pour avoir son année. Ou, du moins, une mention. Son année, elle était sûre de l'avoir, elle en était persuadée. Elle possédait une certaine confiance en elle qui lui permettait de s'autopersuader qu'elle finirait majeure de promo. Comment pourrait-il en être autrement ? Elle ne supporterait jamais d'être médiocre et d'être deuxième. Qui oserait, de toute façon, lui tenir tête de cette façon ? Personne, elle en était certaine.

C'était donc le 15 février et un de ses amis la pressait depuis une semaine pour qu'elle vienne à la soirée qu'il organisait en l'honneur de son diplôme de médecine qu'il avait brillamment obtenu. Il arguait qu'il fallait qu'il mette un point d'orgue à sa propension à sortir puisqu'il allait devenir quelqu'un de respectable et de mature, un job de médecin dans une clinique privée à la clé. Rien que pour cela, la jeune femme avait décidé d'y aller. Quelqu'un qui décidait de tout jeter le dernier soir était quelque chose à ne pas louper, sous aucun prétexte. Elle se prépara donc lorsqu'elle vit que neuf heures sonnait. Elle enfila une robe plutôt courte et se fit belle. Ca faisait longtemps qu'elle n'était pas sortie de cette façon et elle ressentait une sorte d'excitation à son approche. Elle avait décidé de s'amuser ce soir et il fallait qu'elle s'y tienne. Elle appela son chauffeur avant de sortir de chez elle et de s'engouffrer dans la voiture. Il habitait un penthouse dans Murray Hill que ses parents lui avaient offert pour son diplôme et elle ne l'avait toujours pas vu et brûlait d'impatience de le découvrir. Elle sortit alors de la voiture et se dirigea vers l'immeuble, où le portier la laissa entrer sans plus d'explications. Elle marcha alors jusqu'à l'ascenseur, attendant qu'il s'ouvre. Alors qu'elle appuyait sur le bouton, elle sentit une présence se rapprocher d'elle mais elle n'y fit guère attention. Alors que les portes s'ouvraient, des gens en sortait. Elle les laissa passer avant d'entrer à son tour dans la cabine d'ascenseur. C'est quand elle se retourna pour appuyer sur le bouton de l'étage le plus haut qu'elle se rendit compte que la présence qu'elle avait ressenti était en réalité une personne qu'elle connaissait très bien. Surtout ces derniers temps... Elle se figea un peu, surprise qu'il soit là. Elle lâcha, sans pouvoir le retenir « Oh. »

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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyMar 19 Fév - 21:52

Jamais je n’aurais imaginé finir dans le même ascenseur qu’Apollinaria. A vrai dire, jamais je n’aurais pensé me retrouver avec elle à cette fête. C’était vraiment fou à quel point le monde était petit, et à quel point Apo et moi connaissions beaucoup de monde en commun. Peut-être l’avantage d’être Prince ? Nous devions nous retrouver à tellement de fêtes, tellement de cérémonies officielles et j’en pense, qu’on finit forcément par sympathiser avec des gens, et encore plus quand ses personnes sont des jeunes héritiers comme nous. Quoi qu’il en soit, un ami qui venait tout juste d’avoir son diplôme de médecine faisait une petite fête et il m’avait demandé de venir, histoire de profiter de ses dernières soirées de fiesta avant de devenir un médecin respectable qui ne passera plus ses soirées à s’amuser, mais à sauver des vies. En tout cas, je l’enviais d’avoir fini ses études, car j’avais un peu hâte d’avoir mon diplôme moi aussi. J’adorais ce que je faisais, mais comme j’en avais déjà parlé à Apo et à Nora, j’avais parfois l’impression de faire des études et de bosser comme un malade pour rien. Parce que j’allais pouvoir exercer mon métier combien de temps, avant de devoir endosser mes responsabilités de Grand-Duc du Luxembourg ? Car quand ça arriverait, c’était certain que je n’aurais plus le temps d’avoir un métier, car j’allais devoir tout gérer et être partout. En fait, le diplôme était un peu une tapisserie, il était là pour faire beau, pour montrer que j’en avais dans la tête, mais c’était tout. Et ça me désespérait quand je voyais la tonne de travail que j’avais à la fac, et le nombre d’heures que je passais à travailler mes cours en sachant qu’au final, ça ne servirait pas à grand-chose, ou du moins, pas longtemps.

Je m’étais donc habillé assez simplement, avec un jean et une chemise écrue au-dessus de laquelle j’avais enfilé un manteau chaud : nous étions en Février, et j’avais l’impression qu’il faisait -30 dehors. Bon, j’avais toujours été très frileux et Alex se moquait très souvent de moi l’hiver, car j’étais toujours celui qui était planté devant la grande cheminée sur salon au château du Luxembourg. Je descendais de l’immeuble où je vivais, et une voiture vint me chercher. Je lui donnais l’adresse de chez le jeune homme et une dizaine de minutes plus tard, je me trouvais dans le hall à attendre l’ascenseur. Je regardais l’heure, me rendant compte que j’avais un peu de retard et je soupirais quand les gens qui sortaient de l’ascenseur me bousculèrent pour sortir. J’entrais en même temps qu’une jeune femme, glissant mes mains dans mes poches quand tout à coup, la fameuse jeune femme se tourna pour appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Apo. C’était une blague ? « Oh. », lança-t-elle alors que j’étouffais un nouveau soupire, levant les yeux au ciel. Je me tournais pour être dos à elle et face aux portent qui se refermèrent rapidement, laissant l’ascenseur commencer à gravir les étages. « Le destin devrait vraiment se calmer », lançais-je presque en murmurant dans ma barbe quand tout à coup, l’ascenseur s’arrêta et les lumières s’éteignirent. Je fronçais les sourcils et je me tournais vers Apo que je voyais, sans la distinguer parfaitement. « Qu’est-ce qui se passe ? » Je m’approchais du petit boitier de la cabine, constatant que même les numéros des étages n’étaient plus illuminés. Je soupirais et je sortais mon téléphone, « Pas de réseau… » J’appuyais sur le bouton d’urgence : une fois, deux fois, trois fois. Je commençais à m’impatienter. « Rah et ce bouton ne marche pas ! » J’espérais que c’était une panne temporaire, vraiment.







[Désolée c'est pourris 72 ]
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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyVen 22 Fév - 11:37

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Apollinaria croyait de plus en plus que le destin avait une conception très particulière pour s'amuser. Il semblait prendre un malin plaisir à les faire se rencontrer pour que ça fasse encore des étincelles et dieu sait dans quel sens, tout pouvait arriver avec eux deux. Il devait certainement s'être posé à les regarder, un paquet de pop-corn à la main. Oh oui, elle l'imaginait parfaitement comme ça. Après tout, leur vie n'était-elle tracée sous la plume d'une seule personne ? Si c'était vraiment le cas, il allait falloir qu'on lui explique quel était son rôle parce qu'elle était un peu perdue sur ce coup-là. Mais après tout, peut-être qu'il n'allait pas au même étage ? Ca ferait un peu trop si, en plus, ils avaient les mêmes amis. Là, franchement, ça serait trop. Mais il n'appuya sur aucune touche après elle et elle ne put que se rendre à l'évidence. Ils allaient être obligés de faire semblant que tout allait bien, c'est-à-dire qu'ils s'étendaient comme deux gens de la même famille à toute une soirée où elle n'avait qu'une envie : celle de s'amuser. Pour une fois qu'elle avait cette envie, il fallait qu'il vienne dans les parages ! Quand est-ce que ça allait finir cette histoire ? Ils ne s'étaient plus revus depuis leur soirée avortée et ratée qu'il avait tenté de faire et il fallait avouer que ça n'arrangeait pas les choses. Ca les rendait encore plus bizarres et étranges qu'elles ne l'étaient déjà. Où ils en étaient ? Aucune idée mais elle n'était pas sûre de vouloir le savoir non plus, à la différence de Nathan qui ne semblait avoir qu'une idée en tête, enfin, la dernière fois qu'ils s'étaient vus, celle de savoir ce qu'ils faisaient, où ils allaient. Apollinaria s'était mariée jeune et avait rompu avec une partie de sa jeunesse en prenant beaucoup de responsabilités d'un coup, puis avec la mort d'Alexandr. Elle avait le sentiment que tout commençait seulement à s'apaiser et qu'elle pouvait tenter de vivre, un tant soit peu et en adéquation avec sa condition, comme elle le voulait, c'est-à-dire sans trop se poser de questions. Pour une fois.

Elle jeta un rapide regard vers son beau-frère mais elle réussit à récupérer beaucoup d'informations. Il était habillé chaudement et, surtout, elle ne put s'empêcher de retenir un léger pincement au coeur. Il était très séduisant et elle venait de s'en rendre compte. Ca aussi, c'était très bizarre. Elle avait l'impression de ressentir ce genre d'attirance juste quand ils étaient en froid ou quand ils s'engueulaient. Elle ne devait être pas normale. Elle détourna alors rapidement le regard et s'appuya contre une paroi de l'ascenseur, croisant les jambes et laissant alors entrevoir ses jambes nues qui s'échappaient du manteau qu'elle portait. Elle s'obligea à penser que tout allait bien se passer. Après tout, c'était une grande soirée, ils n'étaient pas obligés de se voir tout le temps, non ? « Le destin devrait vraiment se calmer » Si la situation n'avait pas été aussi peu drôle, elle aurait rit. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle n'allait tout de même pas lui donner du crédit en riant non ? Elle s'obligea alors presque à lever les yeux au ciel et à se taire. L'ascenseur grimpait vite mais elle se demanda combien de temps encore ça allait durer. Les espaces exigus vous menaient toujours à faire certaines choses que l'on ne ferait pas autrement et qui sait ce qui pouvait se passer précisément ici... Soudainement, l'ascenseur s'arrêta dans un fracas et elle se retint de justesse pour ne pas tomber. La lumière se fit plus ténue et le silence prit place. « Qu’est-ce qui se passe ? » La jeune femme soupira et répondit d'un ton sarcastique « Il me semble que l'ascenseur fait une pause au stand, la fatigue... » avant de lever une fois de plus les yeux au ciel. « Pas de réseau… » Pendant ce temps-là, Apollinaria, qui avait également sorti son téléphone ajouta « Moi non plus... » Elle soupira avant de se rapprocher de Nathan et de l'éclairer alors qui tentait de voir le boîtier de l'ascenseur. Il appuya sur le bouton d'urgence plusieurs fois sans que ça n'y fasse rien. « Rah et ce bouton ne marche pas ! » Légèrement désespérée, la Luxembourgeoise s'exclama « Ce n'est pas comme ça que ça va marcher, tu vas le casser et on aura l'air malins... » Elle réfléchit quelques secondes et rajouta, à peine convaincue elle-même « On est dans un grand complexe, ils vont bien s'en rendre compte... » Puis, elle se tourna rapidement vers son beau-frère qu'elle voyait de façon un peu floue grâce aux lumières des portables et lui demanda « Tu n'es pas claustrophobe, rassure moi ? » Sa voix se fit plus basse et moins forte sans qu'elle ne sache pourquoi « Tu ne vas pas faire des choses stupides, n'est-ce pas ? »

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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyVen 22 Fév - 17:31




Je n’étais pas sûr de croire au destin. Du moins, je n’avais pas envie d’y croire. Est-ce que notre vie était réellement toute tracée ? Je trouvais cette idée totalement déprimante, d’imaginer que nous n’étions pas maîtres de notre vie. Que nous n’étions que des petites poupées qui n’avions pas le choix. C’était juste impensable. Rien que la pensée que j’étais destiné et presque obligé de suivre le chemin de mon père m’exaspérait au plus haut point, alors imaginer que ma vie entière n’était pas sous mon contrôle pourrait me rendre fou. J’étais persuadé que nous récoltions ce que nous semions, et que nous étions maître de notre destin. Alors pourquoi est-ce qu’il fallait que je croise toujours Apollinaria quand je n’en ai vraiment pas envie ? Toute cette histoire avait commencée sur notre rencontre hasardeuse dans une ruelle de magasins au Luxembourg, car c’était à ce moment-là que nous avions décidé de s’allier contre mes parents. C’était après cette rencontre que nous avions commencé à avoir cette relation encore plus bizarre et compliquée qu’elle ne l’était déjà. Et aujourd’hui, nous nous retrouvions dans le même ascenseur alors que la ville devait en possédé des milliers et des milliers : il avait fallu que nous nous retrouvions dans LE même ascenseur. Comment ne pas croire que le destin s’acharnait sur nous ?

Je n’avais maintenant plus qu’une seule envie : que l’ascenseur entame son ascension et que nous puissions monter à cette fête, chacun de notre côté et vaguer à nos occupations sans avoir à entamer une discussion pénible sur la nature de nos sentiments et tout ce blabla qui me fatiguait déjà à l’avance. Sauf que l’ascenseur ne semblait pas être de cet avis puisqu’il s’arrêta d’un coup dans un bruit sourd. Je fronçais les sourcils, et je demandais ce qui se passer alors qu’Apo me répondit sarcastiquement. Je décidais de ne pas faire attention, sortant mon téléphone pour voir si on ne pouvait pas appeler quelqu’un pour nous aider, mais pas de réseau. « Moi non plus... » Je soupirais et j’espérais que ça n’était qu’une petite panne qui ne durerait que quelques minutes. « Peut-être une panne de courant générale ? », murmurais-je alors que je m’approchais du petit boitier qu’Apollinaria éclaira avec la lumière de son téléphone. J’osais espérer que le problème ne venait pas que de l’ascenseur et aussi égoïste que ça puisse paraître, j’espérais que c’était une panne générale de tout New-York. Je m’énervais sur le bouton d’urgence, mais celui-ci ne semblait soit pas fonctionner, soit il n’y avait encore personne pour répondre à notre appel. « Ce n'est pas comme ça que ça va marcher, tu vas le casser et on aura l'air malins... » Je soupirais et j’arrêtais de m’acharner dessus, même si je ne comptais pas lui avouer à haute voix, elle avait raison, pas la peine de casser le bouton et qu’on se retrouve des heures ici. « On est dans un grand complexe, ils vont bien s'en rendre compte... » J’hochais la tête, « Oui enfin…justement, on est dans un grand complexe plein d’ascenseurs alors si il n’y a que le nôtre qui ne marche pas… » Je soupirais et je remis mon téléphone dans ma poche alors qu’Apo gardait le sien pour illuminer légèrement l’ascenseur et je desserrais l’écharpe autour de mon cou, car si il faisait froid dehors, à l’intérieur, il fait vraiment chaud. « Tu n'es pas claustrophobe, rassure moi ? » J’haussais les épaules et je regardais la jeune femme, « Non, je crève juste de chaud mais ça va.. » Je souris légèrement, bizarrement, être dans le noir comme ça, donnait une atmosphère…différente, et je me sentais moins agacé d’être ici et qui plus est, d’être ici avec elle. « Tu ne vas pas faire des choses stupides, n'est-ce pas ? » Je gardais mon regard plongé dans le sien quelques instants en silence sans comprendre ce qu’elle voulait dire, puis après avoir ouvert mon manteau, je posais mes mains sur mes hanches en lui lançant d’un air taquin, « Ça dépend de quel genre de choses stupides tu parles… si tu crois que je vais jouer le héros et que je vais monter au-dessus de cet ascenseur et escalader le câble jusqu’au prochain étage, tu rêves ma chère » Je ris légèrement : c’était le genre de trucs qu’ils faisaient dans les films, non ? Je levais le regard vers le plafond de l’ascenseur et j’haussais les épaules, « Dommage, il n’y a même pas de trappe… » Je souris et je baissais le regard vers Apo puis j’ajoutais doucement, « Si tu parles de t’embrasser, je ne le ferai pas, rassure toi… » Je plaquais mon dos contre la paroi de l’ascenseur, ajoutant, « …sauf si tu me le demandes. » Je cachais un petit sourire, franchement, je ne voyais pas quel genre de choses stupides je pouvais faire, et je la taquinais pour le baiser…ou pas.


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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyMar 26 Fév - 16:25

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En fait, Apollinaria avait toujours pensé que les pannes d'ascenseur n'arrivaient jamais. Ca ne pouvait arriver que dans les films un peu douteux ou dans les BD, certainement pas dans la vraie vie et encore moins dans un immeuble chic de Murray Hill. Tout aurait du fonctionner parfaitement. Oui, mais voilà, ça serait beaucoup trop simple et c'était bien mieux de tout compliquer et de rendre un peu amusante la situation. S'ils voulaient ne pas avoir à se parler, c'était peine perdue. Ils allaient devoir s'adresser la parole et trouver un moyen de sortir de là sans trop de dégâts, ce qui n'était pas gagné encore. Vu la façon dont ils s'étaient quittés la dernière fois, il fallait se rendre à l'évidence : ils n'avaient pas avancé mais plutôt reculé sur cette histoire de mariage et, en plus, se pommaient eux-mêmes dans cet imbroglio. Comment s'en sortir était la question principale d'ordinaire mais il allait falloir la remanier pour la situation présente et se demander comment sortir de là. Les boutons pour appeler à l'aide ne semblaient pas fonctionner et l'ascenseur était désormais dans une sorte de pénombre seulement éclairée par la lumière faiblarde du portable d'Apollinaria. Cette faible lumière donnait un côté assez atypique au moment, il fallait l'avouer. Elle devait faire un effort pour voir où était exactement Nathan et pour en distinguer les traits. Malgré tout, quand il eut fini de bouger, elle n'eut pas à plisser des yeux pour le voir. Et ça n'arrangeait pas les choses. Elle allait vraiment arriver à penser que leur relation, si on pouvait en parler ainsi, ne pouvait avoir lieu que dans des situations particulières ou lorsqu'ils se montraient que l'autre l'importunait.

« Oui enfin…justement, on est dans un grand complexe plein d’ascenseurs alors si il n’y a que le nôtre qui ne marche pas… » Apollinaria souffla avant de regarder tout autour d'elle. Si ça n'arrivait que dans les films, que faisaient-ils pour s'en sortir ? Ils ne se regardaient certainement pas dans le blanc des yeux, se retenant de lâcher le premier les hostilités. Enfin, pas dans ceux qu'elle avait vu récemment du moins mais bon, il fallait innover un jour ou l'autre, non ? Apollinaria voulut se rassurer en lui demandant s'il n'était pas claustrophobe ce qui aurait pu considérablement envenimer les choses qui n'étaient déjà pas des plus simples. « Non, je crève juste de chaud mais ça va.. » Elle hocha la tête. C'est vrai qu'il faisait chaud dans cette boîte alors qu'il faisait un froid de canard dehors. Le monde ne tourne vraiment pas rond eut le temps de penser la jeune femme avant de demander à Nathan s'il n'allait pas faire de choses stupides. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment à quoi elle pensait en disant ça mais après tout, il valait mieux prévenir que guérir et demander. Il eût l'air interloqué pendant quelques instants avant de lui répondre « Ça dépend de quel genre de choses stupides tu parles… si tu crois que je vais jouer le héros et que je vais monter au-dessus de cet ascenseur et escalader le câble jusqu’au prochain étage, tu rêves ma chère » La jeune femme fit la moue et répondit, faussement déçue « Dommage, je t'imaginais assez bien en Clark Kent... » Elle se mordit la lèvre avant de faire volte face et de se poser en face de Nathan, appuyée contre la cloison. « Dommage, il n’y a même pas de trappe… » Elle eut un petit rire tout en déboutonnant également son manteau, laissant apparaître sa jolie robe. « Si tu parles de t’embrasser, je ne le ferai pas, rassure toi… » Apo releva la tête, l'oeil amusé. Ils ne pouvaient s'en empêcher, n'est-ce pas ? Ca l'amusait beaucoup alors qu'il y a quelques secondes, elle aurait donné n'importe quoi pour que l'ascenseur aille plus vite. Etrange vous dites ? « …sauf si tu me le demandes. » Décidément amusée par la situation, Apollinaria eut un petit sourire en coin et croisa les bras et les jambes avant de répondre d'un air taquin « Le problème avec toi, c'est que tu demandes toujours la permission... Il n'y a rien de spontané... » Elle fit semblant de réfléchir avant de reprendre, plongeant ses yeux dans les siens « Dommage... »

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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyMar 26 Fév - 18:58



J’essayais de poser le moins possible mon regard sur la princesse : malgré que je sois en colère contre elle, malgré que je sois agacé par son comportement, je n’en restais pas moins être un homme. Et je n’étais pas aveugle, j’avais bien vu ses jambes nues qui dépassaient de son manteau, laissant deviner qu’elle devait porter une robe courte ou du moins, une robe au-dessus des genoux. Apollinaria avait toujours été une très belle femme à mes yeux, et ça plus tout ce qui s’était passé ses derniers temps…disons que ça n’aidait pas tellement. Je n’avais en tout cas qu’une seule idée en tête : que nous sortions d'ici le plus rapidement possible. J’avais beau essayer de me rappeler comment les gens arrivaient à se tirer de ce genre de situation dans les films – car bien sûr, ce genre de situation n’arrivait habituellement que dans les films – mais pas moyen de trouver quoi que ce soit à part : attendre. Bien entendu, dans les fictions, être coincé dans un ascenseur laissait place à de grandes discussions, et c’était ce qui me faisait le plus peur. Encore, si j’avais été coincé ici avec des inconnus, ça n’était rien, mais avec Apo…sachant comment notre dernier tête à tête avait tourné, je laissais présager le pire. Surtout que là, personne ne pouvait s’échapper ou partir en courant : il n’y avait aucune possibilité de fuir. Tout ce que j’arrivais à fuir à ce moment-là, c’était son regard. Bizarrement, elle semblait…plutôt calme ce soir. Enfin, calme dans le sens qu’elle ne m’avait pas encore balancé de vacherie digne de ce nom, et ça m’étonnait.

C’est pour cela que je me suis permis cette petite blague, lui disant que si elle espérait que je remonterai le câble de l’ascenseur pour nous sortir de là, un peu comme dans les films d’action, elle pouvait rêver. Ce qui fit même sourire la jeune femme, qui me lança alors, « Dommage, je t'imaginais assez bien en Clark Kent... » Je souris légèrement et je regardais le plafond de la cage d’ascenseur, constatant qu’il n’y avait de toute manière pas possibilité de me la jouer à la Clark Kent. Et sans savoir pourquoi, je me suis mis à lui parler de l’embrasser. Pile quand mes yeux se posèrent sur elle, qui déboutonnait son manteau à son tour, laissant apparaître la robe qu’elle portait par-dessous. Est-ce que j’avais parlé de ça par provocation ? Très certainement, c’était bien mon genre et encore plus en sa présence. Chose, qui avait l’air d’amuser beaucoup la demoiselle qui me lança un sourire amusé, s’appuyant contre la paroi de l’ascenseur sans me quitter du regard alors qu’elle annonçait, « Le problème avec toi, c'est que tu demandes toujours la permission... Il n'y a rien de spontané... » J’haussais les sourcils en croisant à mon tour mes bras, rien de spontané ? Est-ce qu’elle m’incitait à le faire ? Non… non, je ne devais pas craquer : j’étais parti dans l’optique que rien ne se passerait plus jamais entre elle et moi. Jamais. Ça ne pouvait pas marcher ! Nous étions beaucoup trop différents, et nous ne pouvions pas nous empêcher de toujours nous chercher, toujours pousser l’autre à bout, chose qui n’était pas tellement adéquat dans un couple, ou même dans une relation amoureuse tout court. Mais je crois que c’est le « Dommage... » qu’elle ajouta juste après qui me fit réagir. Je relevais le regard vers elle, sans savoir pour autant comment réagir. Un léger sourire se dessina sur mon visage, et je murmurais alors, « Tu sais, si c’est ta manière de me dire que tu veux que je t’embrasse, tu pourrais le dire plus clairement… » J’haussais les épaules, gardant ce petit sourire en coin alors que je fis un pas vers elle, puis un deuxième. Je posais alors ma main sur la paroi contre laquelle elle était appuyée, plongeant mon regard dans le sien alors que je me penchais pour approcher mon visage dangereusement du sien. Etrangement, la première pensée que j’eus à l’approche de nos lèvres fut qu’elle sentait terriblement bon, et qu’elle portait le même parfum que la dernière fois, lorsqu’elle était venu manger chez moi. Je m’arrêtais alors à quelques centimètres de ses lèvres, continuant de la regarder en disant doucement, « Dans un sens, tant mieux… cette panne t’empêchera de t’enfuir cette fois… » Je cachais un petit sourire avant d’attraper ses lèvres doucement, puis avec fougue alors qu’une de mes mains se posait sur sa hanche sous son manteau. Oui, finalement, cette panne n’était peut-être pas une plaie : aucun de nous ne pouvait fuir.


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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyMar 5 Mar - 19:48

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La tension commençait progressivement à prendre place dans la place exigüe de l'ascenseur mais ce n'était pas cette fois-ci en prévision d'une engueulade. C'était d'ailleurs assez étrange la façon dont l'atmosphère avait changé en peu de temps, passant de deux personnes qui tentent de s'éviter bien qu'elles soient dans le même espace à deux personnes qui s'amusaient follement dans leurs travers, c'est-à-dire, à se chercher et à se titiller. Apollinaria ne fonctionne que de cette façon. Elle avait déjà compris qu'elle n'était pas faite pour les relations "pépères" et sans problèmes. Le genre d'histoires qui continuent leur cours sans qu'il ne se passe quoi que ce soit. Il lui fallait de l'action, de l'attraction-répulsion et Nathan en faisait les frais. Sans doute ne s'était pas imaginé ça d'elle mais elle avait cela au plus profond d'elle. Les histoires plan plan finissaient toujours par la lasser, c'est ce qui s'était passé avec Milo par exemple. Il lui fallait des hommes qui sachent prendre les devants et c'est précisément ce qu'elle était en train d'expliquer actuellement à son beau-frère. Et la preuve était là. Alors qu'elle pensait à comment l'éviter dans les prochaines heures à cette fête, la voilà à le pousser à l'embrasser. C'était le comble mais c'est ce qui ajoutait une note plutôt agréable et instable dans leur relation. Peut-on appeler ça une relation ? Sans doute, sans qu'on sache pour autant la définir réellement, il se passait quelque chose entre eux. Et, plus la surprise était au rendez-vous, plus ça plaisait à la jeune femme qui ne demandait que ça. Ca l'amusait beaucoup et il fallait croire que c'était également le cas pour Nathan puisqu'il semblait s'être calmé depuis tout à l'heure et semblait voir également d'un autre oeil cette panne d'ascenseur...

La jeune native d'Odessa laissa échapper un "Dommage" rempli de sous-entendus, le regard planté dans celui de Nathan. Elle n'avait pas froid aux yeux et, maintenant qu'ils étaient tous les deux fixés sur l'attirance qu'ils avaient l'un pour l'autre, autant y aller franco et jouer franc jeu. Il parut un peu déstabilisé par cette dernière phrase, elle sentit le dernier rempart tomber et elle pensa un quart de seconde que ça avait été bien facile. Malgré tout, elle était ravie de voir que son charme agissait toujours autant et que, malgré le foirage total de leur dernier rendez-vous, elle n'avait perdu aucun pouvoir de séduction, si on pouvait appeler ça de cette façon. Elle sentit qu'il se demandait ce qu'il devait faire, s'il devait agir ou bien feindre l'indifférence mais elle savait bien qu'il ne tiendrait pas bien longtemps si jamais il choisissait la deuxième solution. Un léger sourire vint prendre place sur les lèvres du jeune homme et elle songea qu'il avait intérêt de se dépêcher car elle mourrait d'envie d'y déposer un baiser. Elle remarquait ces derniers temps que les lèvres de Nathan étaient des plus désirables et, surtout, qu'elles embrassaient bien. Enfin, ça, elle voulait en être sûre en confirmant. Il faut toujours une confirmation quand on doute, n'est-ce pas ? « Tu sais, si c’est ta manière de me dire que tu veux que je t’embrasse, tu pourrais le dire plus clairement… » finit-il par murmurer. Apollinaria fit de faire la moue et semblant de réfléchir avant de répondre, négligemment « Pas drôle... » Et c'était bien vrai. Un léger sourire prit place sur ses lèvres à elle aussi tandis qu'elle le voyait se décoller de son côté de mur pour faire les quelques pas qui les séparait. Plus il se rapprochait plus elle se rendait compte à quel point elle avait occulté la beauté de son beau-frère. Il était terriblement séduisant et sexy ce soir et ça n'allait certainement pas aider. Au point où elle en était, de toute façon... Il s'appuya contre sa paroi et déclara tandis que Apollinaria le dévisageait « Dans un sens, tant mieux… cette panne t’empêchera de t’enfuir cette fois… » Elle eut à peine le temps d'esquisser un petit sourire qu'il se penchait vers elle pour l'embrasser. Il emprisonna ses lèvres dans un baiser d'abord doux puis plus passionné, qu'elle lui rendit sans se poser de question. Il attrapa sa hanche tandis qu'elle faisait glisser une main dans son dos et que l'autre, par sa position dans le cou, obligeait Nathan à réprimer le dernier espace entre deux. C'était terrible car elle savait qu'elle ne pourrait pas s'arrêter et c'était un délice puisqu'elle confirma qu'il embrassait très bien. Elle sépara leurs lèvres quelques instants afin de reprendre son souffle avant de repartir à la conquête de la bouche du jeune homme. Sa main fourragea ses cheveux pendant que ses narines s'emplissait de l'odeur désormais si reconnaissable de Nathan. Puis, d'un coup, la lumière revint. Etonnée, Apollinaria rompit le baiser pour regarder autour d'elle, comme si elle avait oublié où ils étaient et où ils allaient. Il y eut une légère secousse et l'ascenseur reprit la montée. Elle se tourna vers Nathan, l'air sidéré. Sidéré que tout soit allé aussi vite, qu'il refonctionne maintenant précisément. Elle toussa alors légèrement, pour se donner de la contenance avant de demander, tout doucement « Tu tiens à aller à cette soirée ? »


GOSH, une semaine déjà, sorry !
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MessageSujet: Re: She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA EmptyMer 6 Mar - 16:37




C’est sûr qu’on ne pouvait mettre aucun mot sur ma relation avec Apollinaria. Comment croire que quelques mois plus tôt, nous ne pouvions pas rester dans la même pièce sans être à la limite d’en venir aux mains ? Et aujourd’hui, nous ne faisions que nous chercher pour voir qui craquera le premier. Et je venais à la conclusion que je devais vraiment être faible, car j’étais toujours le premier à craquer. Mais en même temps, comment réagiriez-vous à ma place ? Apollinaria avait toujours été la femme inaccessible que je n’avais pas pu avoir il y a quelques années. Elle représentait à elle seule, à mes yeux, la perfection d’une femme. Elle était belle, voire même magnifique. Elle avait de l’allure, une prestance et beaucoup de classe. Mais ça n’était pas parce qu’elle était belle qu’elle en était moins intelligente. Oh non, elle faisait des études de sciences politiques et relations internationales à Colombia, qui était une université réputée pour ne pas prendre n’importe qui. Et puis, elle avait de la répartie, et j’adorais ça chez les femmes. De la répartie, et du caractère. C’est peut-être pour ça, que je n’arrivais pas à résister. Parce que je m’étais promis de ne plus l’approcher, je m’étais promis de ne plus lui courir après tant qu’elle ne mettrait pas des mots définitifs sur la nature de notre relation. Et puis, notre dernier rendez-vous avait été une catastrophe, et ça m’avait beaucoup déçu. J’avais mis du temps à tout préparer, et j’avais pensé à tout pour que ça soit parfait. A croire qu’elle et moi n’étions pas faits pour que ça soit parfait, comme si c’était toujours l’imperfection du moment qui nous attirait l’un vers l’autre. Lors de la fête donnée en l’honneur de mon frère, sur le toit et aujourd’hui, dans cet ascenseur.

Car elle venait de me tendre une perche, et pas une petite avec son « dommage ». Je voyais bien qu’elle jouait, je pouvais le lire dans ses yeux et sur le petit sourire qu’elle affichait en coin en me voyant réfléchir, satisfaite de constater qu’elle pouvait encore me déstabiliser malgré le ratage de notre rendez-vous. « Pas drôle... », murmura-t-elle comme une petite fille fâchée contre ses parents. Pas drôle ? Pourtant c’était un sourire que j’arrivais à voir sur ses lèvres alors que je m’approchais d’elle. Bizarrement, j’eus l’impression que son regard était différent tout à coup, alors que je m’approchais encore pour lui dire que dans un sens, c’était bien, car cette fois elle ne pourrait pas s’enfuir. Nous étions bloqués dans cet ascenseur, pour un certain temps et nous allions recommencer nos conneries. Sans même attendre une réaction de sa part, je m’emparais de ses lèvres d’abord doucement, puis avec fougue alors qu’une de mes mains se glissait sur sa hanche sous son manteau ouvert. Je rapprochais mon corps du sien en sentant ses mains s’agripper à moi, dans mon cou et dans mon dos. Nous séparions nos lèvres pour reprendre notre souffle, puis sans aucun mot, elles furent à nouveau attirées l’une vers l’autre, comme deux aimants trop proches pour pouvoir résister à l’attraction qui les lies. Je passais ma deuxième main sur son autre hanche, glissais ms doigts jusque dans le bas de son dos alors que les baisaient s’enchainaient, plus passionnés les uns que les autres. J’étais même en train de descendre ma main de sa hanche jusqu’à la limite de sa robe quand tout à coup, la lumière se ralluma et une secousse vint nous faire revenir à la réalité. Cessant le baiser, je regardais autour de moi en constatant que l’ascenseur avait bel et bien redémarré. Je me mordais alors la lèvre, et je me décollais d’Apollinaria en retirant mes mains alors qu’elle me demanda doucement, « Tu tiens à aller à cette soirée ? » Je fronçais les sourcils et je tournais mon regard vers elle, étonné : j’étais persuadé qu’elle profiterait de cette remise en service pour se défiler une nouvelle fois, mais apparemment, non. Je regardais alors les étages qui défilaient : il fallait se décider vite. Je secouais alors la tête, « Je pense qu’on a mieux à faire », déclarais-je alors que j’appuyais sur l’arrêt d’urgence de l’ascenseur. J’aurais pu tout simplement faire redescendre l’ascenseur, mais j’avais l’impression que ça ne marcherait pas. Le temps que nous descendions et que nous allions ailleurs, l’excitation de folie du moment serait repartie, et ça allait encore une fois tout faire tomber à l’eau. Une fois l’ascenseur stoppé, je me tournais vers elle, un léger sourire sur les lèvres. « Où est-ce que nous en étions déjà ? », demandais-je en m’approchant d’elle. Je glissais à nouveau mes mains à ses hanches avant d’attraper ses lèvres une nouvelle fois, avec autant de passion et de fougue que les précédents baisers. Je lâchais ses hanches le temps de défaire mon écharpe entièrement, laissant tomber au passage mon manteau à terre. Je descendais mes lèvres à sa mâchoire, jusque dans son cou alors que mes mains se baladaient sur son corps.



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She will be loved ~ NATHAN&APOLLINARIA

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