Andrea enchainait les rendez vous aujourd’hui. Cette perspective de journée ne l’enchantait guère. Il aimait pouvoir faire de nouvelles choses et pour se faire il devait avoir des rendez vous et il aimait parler mais pour lui c’était toujours une étape à passer car il finissait toujours par être moins attentif et ou de bien moins bonne humeur. Les gens qui passaient donc le matin avaient de la chance, il était encore assez attentif mais ils avaient aussi un poids qui reposait sur leurs épaules : faire en sorte que leurs entretiens se passent bien pour le mettre de bonne humeur pour la fin de la journée. Ce n’était pas gagné ce matin puisqu’Andrea s’était levé de très mauvaise humeur. Il avait en effet passé une nuit à se tourner et se retourner et ne pas trouver le sommeil, il avait donc au final très peu dormi ce qui ne lui réussissait pas, pas du tout. Une fois arrivée au bureau à neuf heures, sa secrétaire l’avait cependant intriguée. Elle lui avait dit qu’il n’avait pas de rendez vous avant dix heures mais que ce rendez vous là était un peu particulier sans lui en dire plus. Il détestait bien sur les surprises mais sa secrétaire ne voulait pas lui en dire plus, elle lui laissait l’agréable surprise…Oui bon, la surprise était agréable alors c’était déjà une bonne chose mais quand même, il était pressé que l’heure passe pour voir ce qu’était ce fameux rendez vous. Il se mit donc à traiter plusieurs dossiers, plusieurs demandes de recherche sur de nouveaux médicaments pour des maladies. C’était sa spécialité. Il aimait soigner les gens mais surtout il aimait tenter de trouver une solution aux maladies les plus graves ce qu’il avait réussi à faire dernièrement et qui était une grande fierté pour lui-même si la guérison des gens atteints de la maladie passait bien avant sa fierté. Le nez dans les dossiers, le jeune homme ne vit pas l’heure tournée et le téléphone de son bureau sonna pour lui signaler que son rendez vous était arrivé. Le sourire aux lèvres Andrea accueillit le jeune homme qu’il devait recevoir. La ressemblance qu’il avait avec cet homme était frappante mais Andrea ne se laissa pas désarmer par cela et sera la main de l’homme qui se tenait en face de lui avant de l’inviter à s’assoir et qu’il se mette à table. « Andrea Romanov enchanté de faire votre connaissance. » Les formalités de présentation accomplissent le jeune homme entra dans le vif du sujet et un sourire plus franc et sincère s’afficha sur son visage. « Une donation ? Comment ça ? Je n’ai fait que mon métier et sauver une vie est la plus belle des choses, il n’y a aucun remerciement à avoir c’est moi qui vous remercie de bien avoir voulu tester mon médicament sur votre neveu ce qui l’a sauvé ! » Andrea pouvait être un parfait couyon mais lorsqu’il s’agissait de sauver des vies il ne se trouvait aucun mérite, il faisait son métier et ce que tout le monde ferait s’il le pouvait. C’était assez difficile à expliquer mais voilà, accepter une donation c’était se sentir fort alors que ce n’était pas son état d’esprit, pour lui ce qu’il avait fait était normal c’était cette famille qui avait eu le mérite de lui faire confiance !

Andrea n’était pas le genre de type à avoir le cœur sur la main en temps normal non Cléa était la première à pouvoir le dire. Il était le plus souvent froid et fermé. Mais lorsque cela concernait son métier, il aimait aider. Encore plus lorsque cela concernait des enfants car lui-même en avait un même s’il n’avait jamais été présent pour lui et il ferait tout ce qu’il pouvait faire pour l’aider s’il le pouvait. Les enfants étaient une de ses belles motivations, une motivation qui était née en lui il y a peu de temps mais qui faisait déjà des heureux en plus de lui. Il y a peu, Andrea était donc venu en aide à un petit garçon qui avait besoin d’un certain médicament pour que sa maladie soit guérie, grâce aux nombreux moyens dont il disposait, et à plusieurs heures de travail, il était parvenu à trouver le remède miracle en un temps record ! Cela avait sauvé la vie de l’enfant et la famille en était maintenant reconnaissante, assez reconnaissante pour avoir envie de venir le remercier en personne dans son bureau. C’était un geste qu’il appréciait mais il ne voulait surtout pas que cette famille se sente reconnaissante à un point de lui faire une donation assez importante. Et pourtant c’était ce pourquoi un jeune homme était là dans son bureau en face de lui. Il avait la ferme intention de ne repartir que lorsqu’il aurait pu aider à financer d’autres projets pour sauver d’autres enfants et ça Andrea l’avait bien compris. Il était vraiment content de voir ce geste venant des gens mais il était tout de même gêné et voulait vraiment faire comprendre au représentant de la famille qu’ils n’étaient vraiment pas obligés de faire cela. « C’est un très beau geste que vous avez décidé de faire là ! Nous finançons nos recherches grâce à de grands groupes qui se sentent investis dans ses causes mais aussi grâce aux dons de particuliers ! Je comprends votre besoin de faire un geste, ce geste sera utilisé à bon escient mais ne vous en sentez vraiment pas obligé, les plus d’enfants possibles seront sauvés à leur tour quoi qu’il arrive ! » Andrea était un beau parleur mais il savait que cette donation lui permettrait aussi d’intégrer de nouvelles maladies à sa recherches ce qu’il ne manqua pas de mentionner. « Nous pourrions cependant nous attaquer à de nouvelles maladies… Avez-vous une maladie particulière qui peut toucher vous ou votre famille de près ou de loin ? » Si il faisait une donation, Andrea voulait tout de même qu’il puisse avoir le choix du domaine dans lequel il voulait la faire, c’est bien pour cela qu’il lui demandait en personne.

Aider les autres était tout à l’honneur d’Andrea. Après tout, il avait une compagnie qui pouvait le faire. Heureusement pour le neveu de Jonah. Ce dernier n’aurait pas pû supporter la mort de son neveu, tout comme les autres membres de sa famille. Andrea avait soigné le petit garçon et grâce à un de ses médicaments, il était en vie aujourd’hui. Etant là pour le remercier, il lui proposa un don plus que généreux, mais l’autre homme semblait surprit. A ne devait pas arriver tous les jours. En l’écoutant parler, il fronça doucement les sourcils. Il acceptait l’argent s’il pouvait le mettre dans une branche en particulier. Celle qui pourrait lui tenir à cœur. Malheureusement Jonah n’avait pas de maladie lui-même, ni sa fille. Il ne connaissait pas vraiment tout cela. Il était loin de la médecine et des pharmacies, donc il n’avait pas la moindre idée de comment s’y prendre.

Je ne me sens absolument pas obligé. Avec ma famille nous avons pensé que c’était la meilleure façon de vous remercier.

C’est vrai que ça n’était pas du tout une obligation. Ils auraient pû ne rien faire du tout, mais ça n’était pas leur façon de faire. Ils étaient du genre généreux.

Aucune maladie qui touche ma famille de près ou de loin. Nous sommes tous en bonne santé. En général, ce qui nous affaiblit niveau santé, c’est le rhume ou une bronchite. Mais rien de vraiment sérieux ou mortelle.

C’est vrai qu’il n’avait pas de références de ce côté-là.

Je n’y connais absolument rien en médecine et encore moins en médicaments. Je ne peux donc pas vous conseiller une maladie plus qu’une autre. Je peux vous faire un chèque, mais ça sera à vous de voir où vous pouvez mettre cet argent et où il pourrait servir. Vous avez des maladies qui demandent plus de moins que d’autres ? Peut-être que vous manquez de fonds pour certaines maladies et que cet argent pourra vous aider ?

Tout n’était qu’hypothèse pour Jonah. N’étant pas du tout du même milieu, il ne pouvait que supposer et c’est pour cela qu’il voulait que Andrea soit sûr de savoir où mettre cet argent.

Combien vous faudrait-il ?