Kennedy

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Calliopé

Celui faisait une demi-heure que Kennedy essayait en vain de faire craquer à ce foutu ordinateur la page qu’il refuser d’afficher. Avec la chaleur plus qu’étouffante dans les rues de New-York, la jeune femme avait prit la décision de partir un peu pour le Canada histoire de revoir sa famille, se ressourcer. Elle était certaine que là-bas il ferait moins chaud. Bon l’idée d’acheter directement un vol pour l’antarctique lui avait traversé l’idée mais Kenny avait besoin d’un minimum de soleil, c’était dans son caractère. L’été s’annonçait chaud et dans un sens tant mieux, mais elle avait tout de même besoin de retourner un peu dans son pays natal. L’année scolaire 2012-2013 avait été forte en émotion surtout côté sentimentale et retourner dans le cocon familial lui ferait le plus grand bien. Elle avait prévu de partir en Août parce qu’il lui restait quelque petit détail administratif à régler.

Tout d’abord sa réinscription à la fac de Columbia. La Canadienne avait reçu ses notes de partiel et elle passait en deuxième année de criminologie. Etant donné ses résultats, elle était confortée dans sa décision d’abandonner ses études de droit en Septembre 2012. La Kerrigan avait toujours dans l’idée d’intégrer le F.B.I a la fin de ses études et son entourage était loin de s’éloigner de cette voix, au contraire. Si on omettait son père qui en faisait déjà partie, sa mère agent à la C.I.A et son parrain qui était un ancien de l’armée, Kenny avait su également s’entouré de personne unique en son genre. Tout d’abord il y avait Lynn, agent au F.B.I  qui avec son caractère bien trempé lui ressemblé beaucoup et avec qui elle était amie. Quand on sait qu’elles ont un ex en commun – Caine McDouglas – on ne peut en effet pas nier le fait qu’elles partagent aussi les mêmes gouts. Ensuite il y avait Kyle McDouglas, petit frère de Caine avec qui elle partageait une amie commune, Lexie Anderson, lui même agent du F.B.I. On pourrait facilement que Kennedy le faisait exprès, mais même pas. Un jour elle serait elle même agent au F.B.I, elle le savait...

La deuxième chose qu’elle devait régler avant de penser à ses vacances était l’appartement. Si elle n’avait pas déménagé suite au départ précipité de Calliopé, c’était seulement parce que sa blondinette de colocataire fantôme lui envoyer de l’argent chaque mois. Bien pratique car cela avait parmi à Kennedy de ne pas cherché un appart à la va vite en pleine année scolaire. Mais maintenant que celle-ci était finie, elle comptait bien déménager. L’appart était trop grand pour elle tout seule et à moins de proposer à Lexie de vivre avec elle et de délaisser Kyle – Ce qu’elle ne ferait jamais ! -  elle n’avait pas d’autre solution. Les papiers pour le propriétaire trainé sur le bureau, Kennedy n’avait plus qu’à les remplir.

Stressé à cause de l’ordi et n’attendant personne, Kennedy sursauta en attendant la porte d’entrée s’ouvrit. L’idée qu’un voleur soit entré lui traversa immédiatement l’esprit. Méfiante, Kennedy ouvrit le tiroir de son bureau et attrapa le taser qui se trouvait à l’intérieur. Oui certain utilise un couteau ou un déodorant pour se défendre, Kenny elle avait un taser, que voulait vous ! Elle se cacha derrière la porte, taser en main, attendant avec appréhension le voleur. La Kerrigan s’empressa de taser l’intrus, lui administrant ainsi une décharge électrique. Ce ne fût que trop tard qu’elle réalisa qu’il s’agissait seulement de Calliopé Evans... «  Mais qu’est-ce que tu fais là ??? » demanda-t-elle des plus surprises.

Calliopé appréhendait de revoir Kennedy. La façon dont elles s'étaient quitté ne présageait rien de bon quant à leur relation future. Et pour cause, elles ne s'étaient pas quitté du tout, puisque Calliopé avait fuit, telle une voleuse. Ce n'était pas le comportement adéquat à adopter avec sa colocataire. Même si leurs rapports n'avaient pas toujours été bons, elles avaient peu à peu réussit à les pacifier.Et aujourd'hui, elles devraient tout recommencer depuis le début, Calli le savait. Son départ avait surement énervé Kennedy, et elle savait que la hache de guerre était à présent déterrée.

Ainsi, en faisant de tout de petit pas, la blondinette osa s'aventurer dans l'appartement qui était jadis le sien, et qu'elle adorait, même si elle l'avait détesté au premier abord. Dans cette appartement, elle se sentait bien, elle se sentait chez elle. Et quand on était une globe-trotteuse comme elle, il était difficile de se sentir chez soi, et ce dans n'importe quel endroit. Pourtant, cet endroit était l'exception. Surement parce qu'il abritait Kennedy, et qu'elle inspirait, pour Calliopé il y a encore quelques mois, de la sérénité et un peu de bonheur.

Aujourd'hui, elle rêvait de revoir sa colocataire, malgré sa peur et son noeud dans la gorge qui s’accroîtrait tandis qu'elle s'aventurait dans l'appartement. Enfin, elle aperçut la brunette qui brandissait un appareil noir. Avant que Calliopé n'ait eu le temps de dire "ouf", elle sentit une décharge électrique traverser tout son corps, de la tête aux pieds. Elle ne connaissait que trop bien cette sensation : le taser. Elle avait déjà été tasée une fois, il y a un an, lors d'une fête pour le 4 Juillet, par une mamie complètement folle. Aussi, elle se sentit rapidement trembler, son coeur se mit à s'accélérer et tous ses membres se raidissaient. Finalement, au bout de quelques minutes, cette sensation s'estompa, et Calliopé réalisa alors qu'elle était tombé à terre. La main sur le coeur, encore chamboulée par ce qui venait de lui arriver - elle était donc décidément destinée à être tasée tous les étés - elle osa regarder Kennedy qui semblait surprise de la voir là. Le coeur battant à tout rompre, la blondinette la scruta.

" Je sais que je n'aurai pas du partir comme ça, mais quand même, tu as la rancune tenace! Un taser, vraiment ?"

La blondinette se sentait encore fébrile, et elle n'osait pas se relever de peur de flancher, tant ses jambes tremblaient. Décidément,elle avait des raisons d'appréhender ses retrouvailles avec Kennedy. Elle avait tout planifié dans sa tête, mais le taser n'était pas au programme.

Kennedy

&

Calliopé

Kennedy ne s’était pas attendu à se que ce soit Calliopé qui se prenne la décharge du Taser. Bien sûr elle n’avait pas oublié son ancienne colocataire mais elle ne pensait vraiment pas la revoir un jour. La pauvre était tremblante à cause de la décharge électrique. Kennedy ne pouvait rien faire pour l’instant à part la regarder avec surprise et culpabilité. Elle avait porté ses mains à sa bouche et nul doute qu’elle ne se réjouissait pas du sort de Calliopé, malgré le fait qu’elle lui en voulait.

«  Je sais que je n'aurai pas du partir comme ça, mais quand même, tu as la rancune tenace! Un taser, vraiment ? » «  Désolé » lui dit-elle en grimaçant, réalisant qu’en effet elle n’aurait pas dût «  Pour ma défense ça fait des mois que j’vis seule alors quand j’entends du bruit alors que j’attends personne c’est normal que j’pense qu’il s’agit d’un voleur. Puis j’te rappelleque j’ai été élevé par deux flics donc... » Elle lui tendit la main pour qu’elle se relève. «  Ça va ? » lui demanda-t-elle quand même. «  La prochaine fois : préviens ! »

Kennedy tira la chaise de son bureau. «  Assis-toi » lui conseilla-t-elle avant d’attraper une bouteille d’eau qui trainer dans la chambre et de lui servir un verre qu’elle lui tendit. «  Qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu es bien la dernière personne que j’pensais revoir. » Kennedy n’avait jamais été du genre à mâcher ses mots et à cacher se qu’elle pensait. Tant pis si Calliopé en était vexer, ce n’était pas dans son habitude de passer de la pommade. Puis la blonde l’avait lâchement abandonné alors qu’elle avait rompu avec Dylan donc elle n’avait pas vraiment envie de l’épargner. Elle lui en voulait ? Oui et c’était tout à fait normal dans un sens ! Entre les deux filles ça avait commencé bizarrement. Calliopé avait couché avec William, le meilleur ami de Kennedy mais il ne l’avait jamais rappelé. La Canadienne c’était alors retrouver être le souffre douleur de la blonde avant qu’elles ne deviennent amies. Enfin c’est ce que Kenny pensait... Elles ne devaient pas être si amies que ça puisqu’elle était partit du jour au lendemain...