Oksana finissait de ranger ses cours, elle avait facilement réussi son année et elle avait décidé de mettre dans l'ordre dans son bureau, c'était une chose si normale à faire que ça lui fit légèrement bizarre. Elle avait lu attentivement ses résultats scolaire, c'était vraiment bien mais elle n'allait pas vraiment pouvoir partager la nouvelle, dans le fond, ce qu'elle faisait de sa couverture n'intéressait personne. La petite arriva avec un plateau, et elle servit un thé à sa mère qui la regarda avec douceur. « Вы отравляли ее ? » (Est-ce que tu l'as empoisonnée) la petite opina vigoureusement de la tête et Oksana pouffa de rire avant de passer sa main dans les cheveux de sa bâtarde, elle attrapa alors la petite sous les bras et la souleva pour la mettre sur ses genoux, elle se mit à son bureau pour lui apprendre le russe, à le lire, le parler et l'écrire. Elle avait du mal à sa voir si son enseignement payait ou non vu que Luyba refusait toujours de lui adresser la parole. Pourtant, d'après son directeur, c'était une petite très sociable qui avait beaucoup d'amis à l'école. Enfin, ici avec les vacances, Oksana allait devoir lui trouver une garderie... elle déposa ses lèvres sur le front de la petite avant de lui montrer les photo de tous les membres de leur clan. « Ton cousin Nikolas est un gland » expliqua alors Oksana en montrant la photo de son neveu. Elle attrapa une photo de Feliks « Lui c'est un abruti » la petite pouffait de rire avant de pointer son doigt sur l'image de Nadia. Le visage d'Oksana s'adoucit. « C'est ta tante Nadia, elle est la tueuse la plus aguerrie de notre clan... mais elle est malade... » expliqua simplement la jeune russe. Elle pointa ensuite l'image d'Aleksei et Oksana renifla avec mépris. « C'est ton oncle Aleksei, un crétin fini, il est en prison, il va mourir là » clama-t-elle avec un grand sourire aux lèvres. Cela dit, avant que la leçon ne puisse continuer la porte du bureau s'ouvrit sur Elizaveta. Oksana l'observa quelques secondes avant de se mettre à parler. « C'est Elizaveta, ta petite cousine, ne lui tourne jamais  le dos, elle déteste les bâtards » sourit le Pakhan avant d'obliger Luyba à se lever. « Va nous faire du thé sans l'empoisonner » ordonna alors Oksana avant de pousser le petit corps de sa fille vers la sortie. « Tu veux me parler ? » demanda curieusement Oksana l'air ironique.

Elizaveta étudiait toujours son billet d’avion. Son père n’avait pas pris de chance et avait débourser lui-même le prix du billet électronique. Elle savait que si elle n’était pas à l’aéroport demain, des hommes viendraient la chercher. Tant pis. De toute façon, elle n’avait pas l’intention de partir sans se battre un peu. Elle était encore blessée par contre et elle devait dissimuler une grimace de douleur avec chaque nouveau pas. Se sentir faible la mettait en colère et quand elle était en colère, elle laissait généralement une trainer de corps derrière elle. Elle avait passé le matin a pieufiner son poison, celui qu’elle réservait pour son père. Elle le sentait prêt, mais elle avait trouvé plusieurs rats de laboratoire pour tester les différents effets, selon la taille et le poids… Elle avait été satisfaite quand un homme de la carrure de son géniteur c’était tordue de douleurs pendant plus d’une heure, incapable de faire un son, avec du sang qui lui sortaient des yeux, des oreilles et de la bouche, puis était finalement mort, les muscles raides. Puis elle était allée régler quelques dossiers. Tuer des rats, attraper des taupes, le quotidien et sa dernière visite s’arrêtait chez Oksana. Que sa grande tante est essayée de la tuée ne l’étonnait pas vraiment, elle s’y attendait même. Elle était juste curieuse des raisons. « C'est Elizaveta, ta petite cousine, ne lui tourne jamais  le dos, elle déteste les bâtards » La jeune sovietnik sourie doucement. Ça ne servait à rien de nier. Enfin, pas qu’elle a quelques choses contre la petite personellement. C’était elle qui l’avait trouver dans la maison après tout, elle n’en avait rien à faire. « и жили они долго и счастливо.. » Elle se glissa dans la pièce et viens s’assoir en face d’Oksana, sans la quitté du regard un moment. « Va nous faire du thé sans l'empoisonner » Misha eu un sourire en coin. Pas vraiment étonner des progrès de la petite. « Tu veux me parler ? » La Russe haussa les épaules non-achelement. « Well, I had to gave you your dagger back, before stepping on the plane, right ? » Elle sortit le couteau de son sac, celui qu’elle s’était retiré du ventre l’autre soir. « Did you plane the ambush yourself, or was it just an happy coincidence. »

« и жили они долго и счастливо.. » Oksana ne put s'empêcher de sourire en entendant Elizaveta parler de la sorte, la brune passa sa main dans les cheveux de sa fille, faisant preuve de tendresse à son égard. Elizaveta se faufila dans la pièce mais Oksana ne lui prêtait guère d'attention, trop occupée à câliner sa fille. Elle avait toujours trouver son frère pitoyable avec ses enfants, et si elle ne faisait pas attention, elle allait finir pareille... elle fronça aussi tôt les sourcils en ayant cette pensée et repoussa la petite fille, l'envoyant loin d'elle. Elle tourna enfin son attention sur sa petite-nièce qui ne semblait pas au mieux, mais elle avait déjà vu pire et connu pire après tout. « Well, I had to gave you your dagger back, before stepping on the plane, right ? » Oksana récupéra aussi tôt son arme et eut un sourire satisfait en la voyant, elle la frotta avec sa manche pour la faire reluire, c'était son trésor, et désormais coulait un nouveau sang dessus, elle était satisfaite. Cela dit, en se concentrant sur les propos d'Elizaveta, elle comprit que quelque chose l'ennuyait. « Quel avion ? » demanda-t-elle agacée, elle n'aimait pas quand ses soldats s'envolait au loin, elle préférait les avoir sous sa coupe. « Did you plane the ambush yourself, or was it just an happy coincidence. » elle pencha la tête sur le côté. « Tout était planifié évidemment, ta survie également. » avoua-t-elle sans trop d'hésitation alors que la petite revenait avec un thé qu'elle servit à sa petite-cousine, Oksana fronça aussi tôt les sourcils. « Et moi ? » réclama alors Oksana, légèrement vexée, la petite se tourna à moitié vers sa mère et lui offrit un sourire ironique avant de hausser les épaules en toute indifférence. La brune poussa un soupir ennuyé, cet enfant ne méritait pas de rester en vie ! Quelle insolente ! Mais une lueur fière passa dans son regard, une petite Mikhailov en devenir. Peut-être qu'elle allait dépasser les 10 ans finalement, elle ne lui avait pas pronostiquée une longue vie jusqu'à présent, mais plus elle voyait la petite grandir, et plus elle se disait qu'elle aurait sans doute une minuscule chance... « Est-ce que mon soldat est mort ? » demanda alors Oksana en ayant une pensée pour Max. Elle l'aimait bien en plus.

Elizaveta n’était pas une traite. Elle n’irait pas voir son grand-père ou personne pour parler de comment Oksana l’avait trahi en premier lieu. C’était sa grande tante elle-même avec qui elle allait faire affaire et personne d’autre. C’était comme ça qu’on réglait les choses dans la famille, si on ne voulait pas creuser sa propre tombe. « Quel avion ? » La blonde leva les yeux vers le ciel. Elle ne savait pas si Oksana était vraiment dans le noir ou bien faisait seulement semblant de ne pas savoir, mais les deux options étaient vraiment énervantes. « They want me back to Russia. I’m not your toy anymore.» Elle n’avait pas parlé à personne. Son père n’avait même pas daigné de la contacter elle, mais tous les ordres étaient passés par Koschei. Elizaveta pouvait que présumer qu’une fois de retour dans sa terre natale, elle allait être garder dans la maison familiale jusqu’à ce qu’elle soit de nouveau marié. Et c’était tout comme, ils allaient tous s’arranger pour qu’elle ne rencontre pas son mari avant la cérémonie, de façon qu’aucun ‘accident’ ne soit possible.  Mais peu importe, elle était là pour régler d’autre chose. « Tout était planifié évidemment, ta survie également. » Misha eu un tousottement dégouter. Évidemment, tiens. Et puis quoi encore. Elle serait morte si Mikhail ne l’avait pas trouver attend et ramener à Karina. Rien à voir avec Oksana. « And may I know why or ? » Non parce que bon. La raison l’intéressait quand même un peu. La petite que Misha avait trouvée lors d’un Raid et qu’Oksana avait gardée revient avec une tasse de thé pour elle et la Russe la prit entre ses doigts un moment sans la boire. « Et moi ? » La blonde fit tourner le liquide quelques fois et se pencha pour sentir le mixte. Oksana pouvait bien prendre cette tasse si elle n’était pas contente, Elizaveta n’en boirait pas une goutte. Elle la redéposa sur le plateau et tapota la tête de l’enfant légèrement. « She’s good. » Mais pas encore assez. « Est-ce que mon soldat est mort ? » « Not yet. » Elle avait commencé à la retracer et tout le reste. Elle avait juste besoin de reprendre ses forces avant de foncer sur elle une dernière fois.

« They want me back to Russia. I’m not your toy anymore.» Oksana garda le silence quelques longues secondes, ça, elle ne l'avait pas vu venir, elle tenta de ne pas grimacer, ce coup de pute... elle poussa un soupire. "Voir large" lui répétait sa soeur... elle devait se détacher un maximum pour voir le plan d'ensemble, la partie était ardue mais elle n'allait pas combattre sans y mettre tout son coeur, peu importait si elle perdait, tant qu'elle aurait... bien fait chier son monde entre temps, il ne lui fallait pas plus pour être heureuse. Mais le départ d'Elizaveta... c'était comme perdre sa Reine et la partie n'était pas assez avancée pour perdre une pièce d'une si grande importance. « And may I know why or ? » Oksana se rappela alors la présence de sa petite-nièce, elle avait répondu de manière automatique jusqu'à présent... elle prit le temps cette fois-ci de la regarder dans les yeux avant de se lever jusqu'à un meuble dont elle ouvrit le tiroir, elle sortit une enveloppe qu'elle avait fermée. Elle la déposa devant la blonde en se remettant dans son fauteuil, elle n'avait pas besoin de regarder les photo, elle les connaissait par coeur. Elle de beaucoup trop près, elle chez elle... elle qui conduisait sa fille à l'école... elle avec le reste de sa famille. Des plans trop proches, des plans que seuls ses soldats russes avaient pu prendre. Et ils n'obéissaient qu'à un clan, le leur... « Max devait me tuer à la base, on lui envoyait des photo de moi avec des menaces sur sa fille si elle ne m'exécutait pas » expliqua simplement Oksana sans lâcher Elizaveta des yeux. L'attaque contre la blonde n'était qu'une menace dans le fond. Elle n'aurait pas pu faire la même chose avec Dimitri & Koschei, ils étaient des héritiers, on lui aurait coupé la tête avant la fin de l'attaque... mais avec Elizaveta, c'était plus une mise en garde pour ceux en haut. Si on l'attaquait elle ou sa fille, elle pouvait facilement s'en prendre à quelqu'un de leur clan, et elle avait choisi Elizaveta, parce que Sergueï n'aurait pas supporter que sa chère Karina soit blessée, parce que Nikolas l'aurait tuée d'avoir abimé son héritier... parce que Dimitri avait trop de valeur aux yeux de son frère... la solution la plus prudente pour faire passer son message était la blonde. Mais s'ils la rappelaient... ce n'était pas prévu. Elle grogna. Mais sa fille revint et se donna en spectacle. Peste. Oksana la détestait, parfois elle l'aimait, elle ne savait pas trop dire, c'était compliqué. « She’s good. » lui fit remarquer Elizaveta. « Assez pour dépasser les 5 ans maximum, si tu ne fais pas plus d'effort tu n'auras pas le temps de souffler ta 6ème bougie, bâtarde » se moqua Oksana en observant sa fille avec dureté. La petite redressa la tête avant de tourner le dos. Elle était vexée et c'était tant mieux. Plus vite elle deviendrait forte, plus elle aurait une infime chance de survie. Oksana demanda après son nouveau soldat, elle voulait s'assurer sa survie et elle lui demanda directement si elle était morte « Not yet. » good. « Ne la tue pas, pour une raison étrange, notre famille s'adresse à elle pour m'exécuter, je veux savoir qui. Personne n'a affaire avec les latino dans notre clan... je veux savoir qui avant que tu ne me l'arraches » exigea alors Oksana avant de se lever et de regarder par la fenêtre. « ça m'ennuie de te perdre, on travaillait bien ensemble... » et quelque part, Oksana savait que c'était aussi pour ça qu'elle était rappelée en Russie, elles se complétaient trop bien. Elles avaient été dressée par Nadia et ça se sentait, des similitudes... et ça n'avait jamais plu à personne que des Mikhailov s'apprécient ne serait-ce qu'un peu, leur haine était entretenue, leur éloignement aussi...

Elle n’avait jamais voulu venir à New York. Vraiment. Elle adorait la Russie, l’hiver vivait dans ses veines en permanence. Mais son grand-père avait ordonnée et elle avait traverser l’océan à contrecœur. Elle n’était pas tombée amoureuse de la ville, elle avait toujours cette rancœur envers l’Amérique et son système, comme chaque Russe digne de ce nom. Elle trouvait New York bruyant et sale… Mais partir lui donnait l’impression de se rendre vers l’échafaud. Et une partie d’elle pensait même que ça pourrait être le cas, littéralement. Elle avait plusieurs idées de ce qui l’attendait en Russie. Un mari, une prison, une mort presque certaine, peu importe. On la punirait pour s’être montrée si distante, on la punirait pour ne pas avoir été aussi obéissante que son père et son grand-père l’aurait désiré. On la questionnerait sur Oksana et les autres. C’était un piège et elle le voyait venir. Elle en voulait donc à sa grande tante, pas vraiment d’avoir essayé de la tuer, mais de un, de ne pas l’avoir fait elle-même et deux, de donner une chance aux hommes de leurs familles de reprendre son emprise sur elle. Mais comme toute réponse, Oksana déposa une pile de photo devant elle. La blonde les prit doucement, Oksana était sur chacune d’entre elles, parfois seule, d’autre avec sa bâtarde. « Max devait me tuer à la base, on lui envoyait des photos de moi avec des menaces sur sa fille si elle ne m'exécutait pas » Typique. La Russe leva les yeux doucement et soutient le regard de sa grand-tante. Elle ne savait pas si elle essayait d’insinuer quelque chose ou pas. « Well it wasn’t me. And I don’t know anything about that. » Elle reposa les photos sur le bureau avec dédain, quelques choses lui disaient qu’elle avait été usée, une fois de plus et elle détestait ça. La petite revient avec du thé pour elle et sa ‘mère’, Misha prit la tasse pour l’examiner et refusa de la boire. Évidemment. Lubya se faisait entrainer et la petite apprenait vite. Elle allait probablement tuer Oksana dans son sommeil un jour. « Assez pour dépasser les 5 ans maximums, si tu ne fais pas plus d'effort tu n'auras pas le temps de souffler ta 6ème bougie, bâtarde » Le regard de Misha s’éternise sur l’enfant pendant un moment. Elle se revoyait à cet age, si les menaces n’avaient jamais été dites aussi clairement, on les avait tout de même sous-entendue. « She should be the one training Karina when I’m gone. Lesson of humility for her and patience for the little one. » Elle ne savait pas vraiment laquelle des deux enfants était la plus difficile. « Ne la tue pas, pour une raison étrange, notre famille s'adresse à elle pour m'exécuter, je veux savoir qui. Personne n'a affaire avec les latino dans notre clan... je veux savoir qui avant que tu ne me l'arraches » La blonde fit une grimace agacée. « Fine. But I will kill her. That’s for sure. » Personne qui la laissait pour morte n’avait le droit de survivre très longtemps. « You should ask the one who are in charge of importing and exporting. Drug, organes… Everything goes by South America. Lots of money are made there. » Et quelqu’un avait juste été un peu trop greedy. « ça m'ennuie de te perdre, on travaillait bien ensemble... » Elizaveta eut un petit sourire en coin. « Don’t get sentimental. » Mais elle comprenait ce qu’elle voulait dire et tout ça lui laissait autant plus un gout amer dans la bouche.  « But I must admit, that if I had too chose between working for you or my grand-father… Well. » Elle pencha la tête avant d’avoir un rictus. « It’s not like they are calling me back to put me to work anyway. »

Qu'on cherche à la tuer ne l'étonnait pas, c'était le quotidien d'Oksana, que ce soit orchestré par une personne de sa famille c'était un coup classique, rien d'étonnant non plus... que ce soit une latino utilisée... quelque chose clochait, elle savait que c'était sa famille mais... Max n'avait rien à voir avec eux, rien du tout et c'était ça qui agaçait Oksana, comment sa famille avait-elle réussi à l'utiliser ? A la sortir de son trou en connaissant un de ses secrets ? Elle serra des dents, quelqu'un tirait des ficelles de loin, et Oksana n'avait jamais aimé jouer aux échecs face à un adversaire caché, elle voulait... elle ne savait pas trop dire, elle voulait juste savoir qui avait réussi ce coup de maître ! Elle avait sous-estimé sa famille, du moins une personne de son clan... si c'était sa bâtarde de soeur... gosh, elle n'avait plutôt pas intérêt à se remettre dans son chemin, elle avait épargné cette "soeur" uniquement parce qu'elle servait les héritiers avec respect, mais elle cachait peut-être son jeu, elle n'était peut-être pas aussi docile... après tout, elle était une des seules bâtardes à avoir du sang Mikhailov dans les veines... « Well it wasn’t me. And I don’t know anything about that. » Oksana observa Elizaveta avec un sourire ironique. « Je sais parfaitement que ce n'est pas toi, c'est un coup beaucoup trop réfléchi pour que ce soit toi » répondit Oksana. Sa petite-nièce était plus directe, elle avait un caractère de feu et de chien, elle faisait tout dans l'exubérance, même ses exécutions, du coup, c'était trop discret et réfléchit et posé pour quelqu'un comme la blonde. La petite fit un petit spectacle, elle était tellement "gentille" que ce fut directement suspect, cet enfant voulait "blesser" sans vraiment chercher à être discrète... elle l'exaspérait un peu pour le coup. « She should be the one training Karina when I’m gone. Lesson of humility for her and patience for the little one. » Oksana observa un instant le plafond avec intérêt. « C'est prévu. Karina s'occupera de l'entrainement de Lubya. » expliqua la brune d'un ton indifférent, c'était juste logique, Karina était la seule qui serait incapable de tuer la bâtarde, et elle était aussi la seule qui une fois attachée ferait en sorte que la petite survive.

Elizaveta désira tuer Max, parce qu'elle estimait que c'était de la faute de la latino si elle était blessée. Typique. « Fine. But I will kill her. That’s for sure. You should ask the one who are in charge of importing and exporting. Drug, organes… Everything goes by South America. Lots of money are made there. » « Pas l'argent des Mikhailov » lui fit remarquer Oksana avec froideur, elle avait réfléchi évidemment, mais pour l'instant le mystère restait complet. Mais même si toute cette histoire l'intéressait... elle devait tout de même admettre que perdre Elizaveta dans ses rangs était un coup dur. Elle n'aimait vraiment pas ça. « Don’t get sentimental. But I must admit, that if I had too chose between working for you or my grand-father… Well. It’s not like they are calling me back to put me to work anyway. » Oksana pesa un instant les propos de la blonde, elle n'était pas une tête brûlée, tout ce qu'elle faisait était toujours calculé froidement, elle estimait pouvoir mieux se baser sur ses sentiments ou ses instincts quand elle gardait la tête froide. « Reste alors, sois mon bras droit et ... fuck them, fuck them all ! » cracha-t-elle froidement. « Ils voulaient juste qu'on se plante, ils voulaient juste qu'on meurt en se déchirant... gardons New York pour nous et continuons de gagner du pouvoir sans rien leur devoir ! Ils sont... mou, ils sont doux, j'aspire à mieux, j'aspire à plus de grandeur que d'être à leur ordre toute ma vie » expliqua-t-elle en se redressant un maximum dans son fauteuil, son regarde brillait d'une haine non contenue.

Elizaveta dévisagea sa patronne. Elle savait qu’elle avait été que le pion dans l’affaire. Et elle se vengerait pour ça. Elle n’avait jamais voulu être celle de son père ou son grand-père, elle ne se laisserait pas si facilement faire par Oksana. Surtout qu’elle quittait New York, et qu’un prix était sur sa tête. Qui sait ce qui pouvait lui arriver. « Je sais parfaitement que ce n'est pas toi, c'est un coup beaucoup trop réfléchi pour que ce soit toi » La blonde fronça ses sourcils. Elle était loin d’être irréfléchie quand même. Elle était sans doute celle qui pensait le plus longtemps à ses coups. Elle aimait bien être dramatique et faire un effet, elle planait tout à la perfection, elle ne serait jamais autre chose qu’imparfaite. Oksana la connaissait terriblement mal. Ou bien elle prenait juste plaisir à prendre l’opposé de ce qu’elle disait, parce quand elle continua a parlé, la brune lui répondit à l’envers. « C'est prévu. Karina s'occupera de l'entrainement de Lubya. » Misha pencha la tête, mais décida de ne pas contredire. La petite allait vite s’ennuyer et surpasser Karina quand elle serait avec elle, mais bon. Ça lui dérangeait peu en somme, elle voulait tout simplement se venger. Si elle ne pouvait pas le faire maintenant sur Oksana, elle voulait au moins avec Max. Mais encore, sa patronne, lui refusa, prétextant qu’elle avait encore besoin d’elle pour savoir de qui le message venait. « Pas l'argent des Mikhailov » Elizaveta éclata de rire. « Of course it does. » Elle avait toujours eu un don pour les échanges en tout de sorte et pouvait nommé à peu près le prix de tout sur le marcher noir. Elle connaissait ses clients. « We do it all the time in Russia and I even had some cargo send to New-York and back. » Cocaïne, prostituée, organes, elle variait ses sources et ses hommes. Elle n’aimait pas rester à la même place trop longtemps. Elle aimait s’occuper de ce genre de chose et comme Koschei avait toujours été celui qui s’occupait de l’argent, à Moscou ou ici, elle avait toujours un œil sur les transactions de tout le monde. Elle finit par mettre Oksana au courant de son prochain déménagement et la brune ne réagit pas vraiment comme elle s’y attendait. « Reste alors, sois mon bras droit et ... fuck them, fuck them all ! Ils voulaient juste qu'on se plante, ils voulaient juste qu'on meurt en se déchirant... gardons New York pour nous et continuons de gagner du pouvoir sans rien leur devoir ! Ils sont... mou, ils sont doux, j'aspire à mieux, j'aspire à plus de grandeur que d'être à leur ordre toute ma vie. » Misha se releva les épaules et soutient le regard de sa grand-tante pendant quelques secondes. Elle aimait l’idée de tourner le dos a la Russie, moins celle que son frère passe après la brune. Mais en même temps, si elle avait une chance de passer devant Koschei. « If I say yes, you better not have me get hurt a second time. I’m not your toys. You said it, if I stay, I’m your right hand. »

« Of course it does. We do it all the time in Russia and I even had some cargo send to New-York and back. » Oksana se frotta le front, parler du marcher d'Amérique du Sud la rendait légèrement nerveuse, elle était sur la défensive sur ce sujet. Et Elizaveta en parlant de l'argent que les Mikhailov se faisait sur le continent des amérindiens ne lui faisait pas vraiment plaisir. « Aucun Mikhailov n'a l'Amérique du Sud » du moins pour l'instant, elle voulait le sud, elle laisserait le nord à qui le veut quand le temps serait venu, ça avait toujours été son plan.

Mais son plan avait été repoussé, plus le temps passait et plus la Russie l'ennuyait, les ordres de là-bas, leur façon de les surveiller à chaque fois, puis ils lui mettaient des bâtons dans les roues, elle n'était pas tombée, mais sérieusement, elle s'attendait à tout moment à se prendre un coup plus violent et à être achevée, elle n'avait pas peur de mourir, elle était préparée à cette éventualité. Mais elle ne voulait mourir sous les ordres de personne, même pas son frère. C'est pour ça que l'idée de détacher leur petite faction de New York ne lui faisait plus tellement peur. Et comme ils avaient rappelés Elizaveta en Russie, elle se doutait que c'était l'occasion de proposer à la blonde de se joindre à elle. « If I say yes, you better not have me get hurt a second time. I’m not your toys. You said it, if I stay, I’m your right hand. » Oksana observa sa petite-nièce avant de tendre la main droite en avant. « Fine, ça me va, mais on va en baver, et ils nous envoyer des gens pour nous détruire... et il n'est pas sûr que Karina, Irina, Dimitri et ton frère décident de rester avec nous » lui fit-elle réaliser sans tourner autour du pot, parce qu'elle ne se voilait pas la face, ils étaient une famille mais de là à dire qu'ils s'appréciaient assez pour se rebeller contre leur père/grand-père/oncle ce n'était pas sûr.

Elizaveta avait été éduquée par ses grandes tantes. Koschei avait eu un entrainement en force et comment s’occuper de la ‘buisness’ des hommes. Misha s’était fait montrer les politiques, les règles non écrites et tout ce qui se passait en dessous. Quand ses tantes avaient arrêté de lui apprendre, elle avait continué son apprentissage seule et avait démontré ses talents d’espions. Elle avait des hommes un peu partout sur le globe et gardait un rapport précis des mouvements de sa famille sur la planète. Elle avait beaucoup plus peur d’eux que de leurs ennemies. « Aucun Mikhailov n'a l'Amérique du Sud » « Of course not. » Les Mikhailov contraillaient vraiment que la Russie et même là, leurs positions étaient précaire. « But we needs drugs and people. They need gun and VISA. Plus it’s important to have friends. I mean, you had friend in Asia when you needed them. » Elle haussa les épaules, c’était du pareil au même, ce n’était pas comme s’ils pouvaient prétende contrôler l’Asie. Elizaveta était de plus en plus frustré à propos de comment sa famille, sa légacie, était gérer. Elle allait retourner en Russie que pour les regarder s’effondrer et puis voir la famille de son futur marie déjà choisis, se retourner contre elle et la tuer dans son someil, probablement. Elle ne fit pas trop difficille à convaincre quand Oksana lui proposa de rester et de l’aider à se détacher complètement du clan de son grand-père. Elle avait plus confiance en la brune qu’au reste de sa famille, ormis son frère, et bon, si le tout était dangereux, elle préférais mourir en faisant ce qu’elle voulait qu’en était emprisoner dans une vie qui ne lui disais rien du tout. Après quelques seconde à peine elle tendis sa mains vers celle d’Oksana pour lui serrer les doigts. « Fine, ça me va, mais on va en baver, et ils nous envoyer des gens pour nous détruire... et il n'est pas sûr que Karina, Irina, Dimitri et ton frère décident de rester avec nous » Elle hocha la tête. « We need money. Money will get us men and protection. » Leur argent venait presque tout de Moscou. Chacun avait leurs compte personelle, mais les profits que la famille générait était tous relier a celui de la famille. « I’ll take care of my brother. Karina is a done deal too. I don’t trust Irina, she already turn her back twice. And the bastard can die for all I care. »

« Of course not. But we needs drugs and people. They need gun and VISA. Plus it’s important to have friends. I mean, you had friend in Asia when you needed them. » Oksana hocha la tête, attentive à la remarque de sa petite-nièce, elle pouvait l'admettre ça. Quoiqu'il en soit, cela ne changeait rien au fait qu'Elizaveta n'avait pas envie de rentrer en Russie, et Oksana en profita pour mettre carte sur table, il était temps qu'ils se détachent, et là sonnait leur envole. Ils avaient tous besoin de liberté, et se battre pour leur guerre et non celles de son frère. Après, la brune était consciente des risques, et elle savait que c'était pareille pour la blonde, elles évaluaient les risques sans trop de soucis... mais mieux valait cette vie qu'une vie de soumission. Elles conclurent leur histoire en se serrant la main, elles étaient d'accord sur le fond, Oksana restait la face de cette nouvelle branche libre, Elizaveta devenait son bras droit par choix et non par obligation cette fois-ci, c'était mieux ainsi, la confiance n'allait tout de même pas venir très tôt... mais c'était déjà un début après tout. Après, la russe ne savait pas trop la décision que prendrait les autres. « We need money. Money will get us men and protection. » Oksana ne dit rien, elle avait plus d'argent qu'elle ne le disait, et le casino de la famille marchait relativement bien. « On va aller prendre l'argent là où on peut alors. Autant légalement qu'illégalement... » jouer à la bourse... c'était peut-être le moment de se lancer dans les affaires, elle savait le faire, ses soeurs le lui avaient appris. « I’ll take care of my brother. Karina is a done deal too. I don’t trust Irina, she already turn her back twice. And the bastard can die for all I care. » Oksana ne dit rien pendant quelques secondes, elle sortit un couteau de sa poche spéciale et elle passa un doigt sur la lame d'un air distrait. « Pour Irina... on peut la faire surveiller... voir ce qu'elle fait de son temps libre, je suis sûre qu'on pourra lui trouver un point faible ou l'autre... et pour le reste oui... » elle restait sceptique, mais elle pouvait faire un effort, elle leur faisait beaucoup moins confiance à tous... mais il fallait voir... peut-être qu'en échange d'une liberté, ils allaient être plus dévoués... « J'ai besoin d'une vue d'ensemble de nos finances, on doit savoir ce qui rapporte le plus et faire en sorte que notre marché ne s'effondre pas. » lança-t-elle pensivement avec une voix grave.

« On va aller prendre l'argent là où on peut alors. Autant légalement qu'illégalement... » Misha leva les yeux vers Oksana. Ils étaient une bande de gamins de 20 ans. Les banques ne perdraient pas de temps à les laisser jouer légalement. Il fallait être réaliste aussi. « I hope you are not suggesting that you and I are taking part time job at forever 21, because that’s a no. » Elle était prête à faire beaucoup de choses, mais elle avait ses limites. « I do have some clear cash. From buisness aside, in a different bank account than the rest, but I can’t promise I’d be able to move it without the family noticing. » Elle ne savait pas qui gardait un œil sur ses finances, mais elle ne faisait pas confiance à son banquier du tout. Il travaillait pour son grand-père depuis tellement longtemps. « Pour Irina... on peut la faire surveiller... voir ce qu'elle fait de son temps libre, je suis sûre qu'on pourra lui trouver un point faible ou l'autre... et pour le reste oui... » La blonde acquiesça, dédaigneuse. Elle n’avait pas trop le choix en même temps, mais disons que la brune n’aurait jamais sa confiance, nouvelle équipe ou pas. « I have a few men that are faithful to me. But the rest of them are my grandfather’s. Should I just… sent them back? » Leurs têtes dans un sac avec un ruban? « J'ai besoin d'une vue d'ensemble de nos finances, on doit savoir ce qui rapporte le plus et faire en sorte que notre marché ne s'effondre pas. » Elle hocha la tête encore. « I can get you that. » C’était Koschei qui s’occupait de l’argent et Misha savait que son frère ne la laisserait pas tomber. Il verrait qu’ils n’avaient plus d’autre choix de toute façon. Il l’écouterait, il n’aurait pas le choix. En pensant à son frère, elle leva la tête vers Oksana et l’étudia un moment. « Won’t you miss your sisters? » Elle savait qu’elles n’avaient pas une famille parfaite, mais elle savait aussi que bon, ce qu’elles avaient, elle le chérissaient… À leurs manières.

« I hope you are not suggesting that you and I are taking part time job at forever 21, because that’s a no. » Oksana grimaça aussi tôt et lança une oeillade outrée à sa petite-nièce. « On vaut mieux que Dimitri ! On va faire des placements en bourse. On va investir, la technologie peut toujours être intéressante à avoir en main... » et c'était un domaine ou aucun de ses frères et soeurs n'excellaient, dépassés et vieux jeu, elle pouvait avoir l'avantage sur eux tous là-dessus en mettant de l'argent là où elle était sûre que ça allait lui servir. Ses yeux se mirent à briller d'excitation, soudain, cette partie lui semblait être d'un nouvel attrait et elle avait hâte de constituer elle-même ses pions. « I do have some clear cash. From buisness aside, in a different bank account than the rest, but I can’t promise I’d be able to move it without the family noticing. » elle hocha la tête. « Vois ce que tu peux faire, je suis l'héritière de mes soeurs, leur argent a toujours été mise à l'écart de mes frères. » elles l'avaient protégées à leur manière, ne souhaitant pas leur vie à leur petite soeur, elle avait toujours eu du mal à saisir l'affection qu'elles avaient eu pour elle, dans le fond, n'était-elle pas une nouvelle rivale ? Pourquoi s'efforcer à tant la défendre et à tout lui apprendre ? Sans doute pour cet instant, l'instant où elle serait libérée et où elles les libéreraient en échange... une boule se forma dans son ventre, elle n'était pas véritablement redevable, elle n'avait rien demandé... mais pourtant elle se sentait de la sorte... et pire que tout, derrière tout son mépris à leur égard elle les aimait toute les deux... à sa manière un peu atypique... mais c'était ainsi que s'aimait tous les Mikhailov dans le fond... de façon particulièrement inconventionnelle. « I have a few men that are faithful to me. But the rest of them are my grandfather’s. Should I just… sent them back? » elle fit mine de réfléchir... elle pesait les pour et les contre, comme à son habitude. « Oui, mais on va en garder trois, ils seront les yeux et les oreilles de mon frère sur notre business, je veux qu'il sente qu'on ne plaisante pas, qu'on ne va pas le ménager et surtout je veux qu'il voit qu'on est capable de se débrouiller sans lui » elle avait tellement hâte d'entendre ses hommes encore là-bas lui rapporter la crise que Sergueï allait à tous les coups faire, il était si... prévisible. Mais elle avait plus urgent à faire là tout de suite, elle devait à tout prix savoir le budget de leur famille, elle donnerait sa feuille de compte à Elizaveta histoire qu'elle ait une réelle vue d'ensemble. « I can get you that. » bien, elle savait qu'elle pouvait compter sur la blonde, du moins... assez. « Won’t you miss your sisters? » elle plissa le nez quelques secondes. « Ce n'est pas important ça. Elles sont adultes, si elles veulent leur liberté elles n'avaient qu'à la prendre avant » indiqua-t-elle tout en haussant les épaules, elle ne voulait pas trop s'évertuer sur le terrain. Admettre qu'on "appréciait" quelqu'un tout en étant un Mikhailov c'était presque se flinguer le pied de son propre chef.

Pendant un bref instant, elle eut peur qu’Oksana ait perdue la tête et tente de la pousser dans le service à la clientèle. « On vaut mieux que Dimitri ! On va faire des placements en bourse. On va investir, la technologie peut toujours être intéressante à avoir en main... » « I see. » Elle réfléchit un instant. Elle n’aimait pas beaucoup jouer avec les chiffres, mais elle savait comment les autres opéraient. « The italians have the constructions site. The Irish got the bars and the docks… We need something too. A cover…. Something to wash out our money. » Elle pencha la tête. « Something that could be usefull… for us and others… Liiiike….. A truck compagny. We buy a few trucks, some drivers. We go here and there to take some places. Knocking off the competition. And voilà. In and out of every states, maybe in Canada, without any problem. » Il y avait beaucoup d’opportunité là dedans et elle certaines qu’à eux seuls, ils seraient suffisants pour trouver quelque contrat et plusieurs travailleurs dans les environs. Ça lui semblait plus sécurisé que de se concentrer que sur les investiments. Elle le ferait, mais bon, son compte en banque était sans doute surveillé. « Vois ce que tu peux faire, je suis l'héritière de mes soeurs, leur argent a toujours été mise à l'écart de mes frères. » Elle hocha la tête. Koschei avait la plus grande part de leur héritage. Elle avait pratiquement besoin que son père signe pour retirer de l’argent. « Oui, mais on va en garder trois, ils seront les yeux et les oreilles de mon frère sur notre business, je veux qu'il sente qu'on ne plaisante pas, qu'on ne va pas le ménager et surtout je veux qu'il voie qu'on est capable de se débrouiller sans lui » « I’ll find our most loyals… » Pour être certains qu’ils ne partagent pas toutes les informations tout de même. Mais tout ça poussa les pensées de la blonde sur ceux qui étaient restés en Russie. Elle éprouvait que de la haine pour son père et grand-père, mais sa tante lui avait tout appris… Elle avait du mal à la voir avec les autres. « Ce n'est pas important ça. Elles sont adultes, si elles veulent leur liberté elles n'avaient qu'à la prendre avant » « You’re right.»C’était un sacrifice à faire pour ne pas finir comme elles.