Ce n’était pas tant que C’ian soit particulièrement à l’aise avec le fait de se rendre à la brigade criminelle, surtout à une heure aussi tardive de la soirée mais maintenant qu’elle avait appris que son père adoptif, l’ambassadeur Maeda, comptait s’établir quelques temps à New York dans le but unique de la surveiller, elle balisait… et son premier réflexe fut de se tourner vers le seul qui ne la décevrait pas : Leonard Weatherfield, son père biologique. Sans même se rendre compte de l’heure, la jolie blonde s’était rendue après une séance de photos dirigée par nul autre que son associé privilégié, Monsieur Hüssel, un suisse particulièrement connu dans le domaine de la mode et qui avait en un rien de temps boosté sa carrière… avant de découvrir avec horreur que son père n’était malheureusement pas là. C’ian serait sûrement partie, surtout en se rendant compte de l’heure, si elle n’avait pas vu de la lumière dans le bureau de ce chez lieutenant McNamara, qui l’avait presque fuie pendant toute la réception donnée par Léo et Quinn afin d’annoncer à leurs proches qu’ils auraient très bientôt une petite fille… qu’ils prénommeraient Rose. « Bonsoir… » lança-t-elle doucement non sans frapper à la porte pour signaler sa présence. Oh il allait très certainement l’envoyer péter, mais C’ian était curieuse de savoir pourquoi il la fuyait au juste. C’était ridicule, il ne la connaissait même pas et d’après ce qu’elle avait compris, il s’entendait très bien avec son père… « Je sais, mon père n’est pas là mais je voudrais l’attendre, avec votre permission. Comme ça, vous aurez tout le temps et tout le bonheur de me dire ce que j’ai fait et qui vous a déplu pour que vous me fuyiez comme la peste ? » Couillue, la petite demoiselle… le portrait craché de son paternel !

« Techniquement parlant je ne vouvoie pas mon père… il n’est pas japonais et je ne le crains pas, mais je dois admettre que tu n'es pas un vieux machin » précisa-t-elle dans un petit sourire mutin. Sans même savoir pourquoi, quelque chose l’amusait chez Jeremiah. Sûrement était-ce parce qu’il n’avait rien du policier lambda et qu’il forçait son respect de par cette espèce de prestance qu’il dégageait ? Ce n’était pas faute que son père l’ait mise en garde sur la vilenie des hommes, sous le regard à la fois amusé et attendri de Quinn, mais C’ian était aussi pure qu’un ange et aussi vive qu’un poisson dans de l’eau de source. Impossible de prédire quelle connerie elle pouvait bien avoir en tête, pour la simple et bonne raison qu’on ne pouvait que lui donner le bon dieu sans confession. Mais depuis quelques semaines, alors que sa maladie n’avait fait que s’aggraver et qu’elle s’était retrouvée à passer des jours et des jours enfermées dans une chambre d’hôpital, la jolie blonde avait fini par relativiser le sens de son existence. Depuis trop longtemps on l’enfermait dans un carcan et il était plus que temps qu’elle ne s’en libère… aussi n’hésita-t-elle pas à s’asseoir sur une chaise en face du bureau de Jeremiah, sans y avoir forcément été invitée, non sans poursuivre avec son petit sourire à la fois mutin et adorable. Impossible de lui dire non dans de telles conditions… ou presque. « Garderie ? Loin de moi cette idée ! Enfin… tout dépend à vrai dire. Si mon père revient bientôt, je peux aller l’attendre dans son bureau mais je risquerais d’être poussée par ma curiosité, de dérégler des choses et… il te blâmera pour ne pas m’avoir surveillée. Mais je peux y aller si tu préfères ! »

« Oh je ne doute pas du reste, je vais juste éviter d’aller vérifier, si tu ne souhaites pas voir cette pleine jeunesse rapidement écourtée ! » C’ian esquissa un petit sourire car sa très, très légèrement manipulation lui permettait de ne pas attendre dans le froid du couloir, où elle avait tout le temps d’attraper la mort, mais bien dans le bureau du lieutenant, au chaud, à l’abri des microbes ou presque. « Un chocolat c’est parfait, merci beaucoup… et non je n’aime pas l’alcool à la base, au niveau du goût mais aussi de l’effet… et puis je n’y ai pas le droit en prime » expliqua-t-elle sans vraiment lui cacher d’information, sans pour autant lui en dire trop. La jolie blonde restait une petite oie blanche : vierge, sans démons ou presque, et surtout sans aucun vice. Voilà pourquoi Léo tenait tant à la préserver de tout ce qui pourrait la pervertir ! « Et puis je m’en voudrais de te priver de ton verre, aussi » reprit-elle tout en restant soigneusement vissée à la chaise, droite comme un i, sans quitter Jeremiah du regard. Elle perdit très légèrement son sourire face à la question pourtant logique du lieutenant, tout en sachant qu’elle n’échapperait pas de toute façon à un interrogatoire en bonne et due forme de la part de son père et qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre à en parler avec lui en premier… « Disons que je suis sortie un peu précipitamment de l’hôpital et qu’il me fallait une signature d’un représentant légal. Sauf que je n’ai pas vraiment envie d’aller voir l’ambassadeur Maeda… je sais trop bien ce qui se passerait. Je sais, je vais probablement passer un sale quart d’heure avec mon père mais ce sera moins pire. »

« Mais je n’ai jamais dit que je voulais postuler ! 1. Pas mon genre d’attirer des ennuis à quelqu’un ; 2. Je trouve ça ignoble de payer pour ça ; 3. Vous ne sauriez pas me satisfaire vous n'êtes pas câlin » reprit-elle avec un culot extraordinaire avant d’éclater de rire au bout de deux minutes. Ce n’était absolument pas la vérité bien sûr, C’ian n’ayant jamais fait l’amour avec un homme de sa vie, mais elle aimait cette joute verbale et ne trouvait pas qu’il s’agisse d’un manque de respect : après tout, il avait largement de quoi établir sa propre défense, non ? Et puis elle restait une gamine à ses yeux… aucun risque d’en avoir un pleurant à cause de l’autre, ou alors elle avait vraiment bien mal lu entre les lignes. Ceci étant, C’ian ne bougea pas d’un pouce et conserva son regard sur ses mains glacées, ne faisant preuve d’aucune curiosité mal placée ni manque de respect particulier. Elle fut sage comme une image avant de ne le remercier d’un beau et franc sourire lorsqu’il revint et lui déposer un chocolat chaud qui réchauffa aussitôt ses doigts tremblants. « Jolie métaphore » reprit-elle entre deux gorgées, le liquide lui faisant plus de bien que n’importe quelle morphine lui donnant l’impression d’être à l’ouest les trois quart du temps. « L’idée m’est venue comme ça, ça ne veut pas dire que c’était la bonne. Je ne suis pas à l’aise dans ce genre d’établissement et j’y suis trop souvent pour les supporter maintenant. Au pire des cas, je vais me prendre une belle soufflante en plein visage et puis… demain je serai alerte pour mon photoshoot prévu, voilà tout. »

« Bah, un câlin ça demande pas une relation enfin ! » s’exclama-t-elle, amusée, avant de ne se lever pour lui prouver son point de vue, se penchant pour le serrer quelques secondes contre elle avant de ne partir se rasseoir quelques secondes après. « Tu vois ? Rien de bien sorcier et en prime tu n’as pas eu besoin de payer pour ça… peut-être ai-je même envie de dire que c’est tout bénéfice ! Mais je n’ai pas l’intention de me faire enfermer dans un couvent toute ma vie… d’une part parce qu’il n’en n’aura sûrement pas besoin et parce que je ne pense pas être totalement une écervelée. Ceci étant… Seraphina va se marier, ils sont amoureux, je ne vois pas sincèrement où est le mal. » C’ian défendait sa jumelle par principe même si elle savait qu’il ne lui arriverait jamais la même chose. On ne se retournait par sur la douceur et la fragilité de la jolie blonde, on préférait l’assurance et le côté piquant de Sera. Ce n’était pas de la jalousie mais plutôt une constatation pure et simple. « Mais de rien ! Je vais éviter de demander comment cela se fait que tu aies vue Quinn en sous-vêtements mais le fait est que c’est ma meilleure cliente. Sauf que mon père ne le sait pas, alors… motus et bouche cousue ! » Même si sans savoir réellement pourquoi, elle imaginait d’ici Jeremiah incapable de tenir sa langue. Bah, au pire Quinn allait lui « remonter les bretelles » bien qu’elle ne l’ait jamais vue en colère jusqu’ici… « Eh bien… je dessine depuis toute petite mais au départ j’étais davantage pour les robes de mariée. Jusqu’au moment où je suis effectivement allée à un mariage et que je me suis dit : mon dieu, des dessous noirs sous une robe blanche… ce n’est pas possible, c’est criminel ! Alors j’ai commencé à dessiner de nombreuses collections, puis je suis passée à la confection. Dans le plus grand secret de mon père adoptif je suis allée présenter mes modèles moi-même à un salon de la lingerie à Bâle, en Suisse, et mon principal associé, Monsieur Hüssel, m’y a remarquée. Mais souvent il veut que ce soit moi qui présente mes modèles, à vrai dire. »

C’ian esquissa un petit sourire d’autant plus mutin en sentant comme une gêne outrepasser la carapace de Jeremiah, même si c’était extrêmement fugace et qu’elle ne pouvait donc pas en être non plus certaine. « Oh mais c’était juste un test et puis j’avais froid, alors… » reprit-elle pour sa défense avant de ne lever les mains en signe de reddition. « Je ne juge pas ce que fait ma sœur, cela ne me regarde pas. J’aime bien les potins mais là c’est un peu trop personnel à mon goût » avoua-t-elle d’un ton étonnement sérieux car Sera faisait bien ce qu’elle voulait après tout… elle n’avait pas vraiment de comptes à rendre puisque justement, elle avait atteint la majorité sexuelle. Quelque chose disait juste à la jolie blonde qu’elle risquait d’être d’autant plus surveillée par Léo à cause de la grossesse de sa jumelle et de sa récente installation avec son fiancé. « Je ne vois pas pourquoi je fantasmerais alors que je ne suis pas attirée par les femmes… mais je te remercie de ces précisions, imaginer que mon père a dû hurler des heures durant à la suite de cet incident est particulièrement instructif… mission du soir bonsoir : renforcer les boutons de toutes mes chemises, sait-on jamais, que je puisse éviter d’avoir les tympans mis hors jeu. » Après avoir but une nouvelle gorgée de chocolat, qu’elle tenait toujours entre ses mains glacées, elle émit un petit rire en guise de première réponse aux paroles de Jeremiah. « A dire vrai non. Je me fais mes propres sous-vêtements car c’est ce qui paye le mieux, et je ne ferais ma robe que si je trouve un jour le bon cavalier. Je n’aime pas faire de choses dépourvues de sens et je n’ai pas envie de me porter la poisse. »

« Et bien, un câlin ça n’est pas grand-chose et en général un radiateur ne fonctionne pas sur moi » expliqua-t-elle avec un sérieux presque scientifique. Mais le fait est : C’ian avait un très léger problème de circulation sanguine dans les extrémités, aussi peu grave que peu l’être une toute petite coupure à un doigt par exemple, mais qui la rendait littéralement gelée en deux coups de cuillère à pot les trois quart du temps, là où tout le monde bouillonnait de chaleur. « Qu… quoi ?! Mais je ne t’ai pas violé, tu plaisantes !! » s’exclama-t-elle, une légère panique dans le regard qui manqua de lui faire renverser son chocolat du reste. Mais rapidement, elle se reprit, prenant une grande inspiration avant qu’un petit sourire amusé ne reprenne possession de ses lèvres. « A vrai dire… si je suis ton raisonnement, je pense que je serais mille fois plus crédible que toi. Qui soupçonnerait une petite blondinette sans défense face à un grand gaillard comme toi ? Hypothétiquement bien sûr… » Tout en buvant une nouvelle gorgée, elle éclata singulièrement de rire, tout en sachant que contrairement à Jeremiah jamais elle ne serait capable de balancer de telles rumeurs, qu’elles soient crues ou pas. Elle était bien trop gentille et innocente pour cela, sans doute… « Tu sais qu’il y a de l’idée ? Je vais suggérer ça à mon associé… non je plaisante, mon père risquerait fortement de me tuer et potentiellement de te tuer aussi s’il apprend que tu es derrière l’idée ! Et je crois que je suis la créatrice de lingerie la plus célibataire de tous les USA. Pratique pour défiler justement, puisque cela évite les jalousies, et cela réjouit mon père d’après ce que j’ai compris… même si c’est lourd à porter parfois. »

« Je sais, je suis d’une maladresse affreuse ! » s’excusa C’ian alors qu’elle s’était renversé elle-même son chocolat sur les cheveux. Allez comprendre comment elle avait fait son affaire, mais il n’en demeure pas moins qu’elle fut envoyée directement dans les douches par nul autre que son père, avec qui elle était en pleine discussion pourtant. Sauf que la jolie blonde sortait d’un entraînement de plusieurs heures en tennis et que dans un élan de bêtise, elle se trompa, se dirigeant vers les douches masculines au lieu d’aller vers les féminines, comme n’importe quelle damoiselle l’aurait fait à sa place. Elle ne prêta pas d’attention à la personne qui chantonnait dans la cabine d’à côté, ne fermant d’ailleurs même pas le verrou de la cabine – qui oserait venir zyeuter la fille du capitaine en pleine douche, hein ? C’ian s’était à peine déshabillée et shampouiné les cheveux qu’elle entendit la porte s’ouvrir… son palpitant se mit à faire des bonds de cabri lorsque deux puissantes mains se refermèrent sur sa poitrine. Mais le pire, ce n’était pas tant que quelqu’un lui fasse « pouet pouet » mais plutôt que ce ne soit nul autre que Jeremiah ! Il avait l’air aussi surpris qu’elle voire même davantage, au final… « Heu non ce n’est ni Caine ni Quinn… » bafouilla-t-elle, les yeux exorbités, les joues aussi rouges que des tomates. C’ian ne pouvait pas être plus gênée et plus… frissonnante en même temps. Pourquoi diable avait-elle l’impression que les deux mains puissantes de Jeremiah sur sa poitrine ne l’avaient pas gênées mais qu’elle trouvait ça plutôt agréable ? Sans doute était-ce la raison pour laquelle elle n’avait pas crié, du reste… « Heu… pas de panique, je ne dirais rien ! Vous avez trouvé ça désagréable ?? »

« Je me suis trompée de douche, ça arrive !! A toi aussi je te signale puisque techniquement parlant tu es venu dans la mienne… » C’ian essayait de fermer les yeux pour oublier qu’une large vague de chaleur lui envahissait actuellement son corps frissonnant. Non, non, ce n’était pas raisonnable que de penser ainsi car après tout le lieutenant McNamara était bien plus âgé qu’elle et pire, il ne s’intéresserait jamais à une gamine comme elle, c’était tout bonnement impensable… « Donc tu as trouvé ça agréable ? » tenta-t-elle d’une voix douce, après s’être occupée de vérifier qu’il n’y avait toujours personne dans les douches à par eux. « Il n’y a personne à moi tu peux me le dire… je ne suis pas une cafteuse et je te signale que je serais sûrement aussi embêtée que toi, pour la simple et bonne raison que mon père a dans l’idée de me mettre dans un couvent pour que je préserve ma virginité ! Loin de moi l’idée de lui en parler, tu peux dormir tranquille… » lui expliqua-t-elle d’une voix particulièrement assurée, chose qui la surprit, comme si elle voulait à tout prix lui prouver par a+b qu’il n’était pas question qu’elle le trahisse. C’ian savait garder un secret, même sous la torture ! « Dis-moi, je peux te poser une question ? Si je n’étais pas la fille du capitaine… je pourrais tenter quelque chose ? Je veux dire… je sais que c’était qu’un accident mais je n’ai pas envie de rester vierge toute ma vie et pire, je n’ai pas envie de passer l’arme à gauche en étant vierge. Tu vas sûrement hurler mais j’ai frissonné quand tu m’as touchée. »

C’ian prit une grande inspiration. « Oui, c’est bien ce que j’ose te demander ! » répondit-elle sans trop y réfléchir car après tout… pourquoi pas ? Il était effectivement mille fois plus expérimenté qu’elle ne le serait jamais et puis merde, il n’y avait aucune convention de Genève l’empêchant de coucher avec qui elle voulait, surtout qu’elle avait atteint la majorité sexuelle. « Charmante l’image du caleçon ! » protesta-t-elle avant d’attraper une serviette – courte mais non moins existante – pour mieux pénétrer dans la cabine de Jeremiah, refusant de se démonter juste parce qu’il émettait des réserves. C’est bien ce qu’il émettait, n’est-ce pas ? C’ian n’avait entendu aucun « non » catégorique et qui n’aurait souffert aucune réplique, donc il y avait encore un espoir. La jolie blonde avait décidé que ce serait lui et aussi vrai qu’elle savait très bien être le portrait craché de son père, une fois l’idée dans la tête, elle ne pouvait pas l’avoir autre part. « Il n’empêche que si tu n’appliques pas l’image que tu m’as mise en tête il n’empêche que tu prends une douche froide ! Donc tu n’es pas insensible à ce qui s’est passé et donc je ne vois pas pourquoi ce serait ridicule. Je me fiche que tu sois un enfoiré ou quelqu’un de supra romantique… ça n’est pas un détail qui compte pour moi. Alors je sais, c’est complètement ahurissant et je peux paraître désespérée mais les types de mon âge m’ennuient profondément et je n’ai pas le temps pour en choisir un qui pourrait à la rigueur aller. » C’ian poussa une espèce de grognement avant de ne tourner le robinet sur eau plus chaude, se foutant de mouiller légèrement sa serviette au passage. « Quant au fait que tu es le meilleur ami de mon père… il n’est pas obligé de le savoir. Ne vas pas me faire croire que tu ne lui a jamais menti ! Je ne te croirais pas… »

Le problème avec C’ian, c’est qu’autant elle savait être la gentillesse et l’innocence incarnées, autant elle pouvait être tellement bornée que cela devrait être puni par la loi. Forcément elle entendait les propos de Jeremiah, mais seulement d’une oreille parce qu’ils n’étaient pas la bonne réponse. Surtout pas alors qu’elle supposait qu’elle ne lui était pas indifférente ! L’âge n’avait rien à voir là dedans et ce n’était qu’une pirouette pour qu’il s’en sorte et ça, ce n’était pas acceptable une seconde à ses yeux. Ce fut pourquoi elle croisa ses bras contre sa poitrine justement, sans même se rendre compte que cela ne la rendait que plus attrayante pour un regard masculin, avant de soupirer. « Je ne vois pas ce que l’âge a à voir là dedans ! J’ai la majorité sexuelle, d’un point de vue légal puisque c’est ton argument il n’y a aucune loi qui m’interdise de coucher avec qui je veux. Et je ne suis pas nymphomane, puisque je ne l’ai jamais fait… où est le mal ? Sincèrement je ne le vois pas ! Tu préfèrerais peut-être que j’aille trouver le premier venu, qui ne saura même pas utiliser une protection convenablement, qui risque de me faire mal parce qu’il ne saura même pas bien s’y prendre pour que je passe la nuit la plus désastreuse de ma vie ? Non merci… et puis je ne hurle pas ! C’est toi qui en a l’impression je pense… » C’ian n’avait pas envie de lâcher le morceau à moins qu’il ne lui donne une raison valable, chose qui risquait d’être complexe. « Je ne suis pas une gamine ! Ce n’est qu’un prétexte pour ne pas dire oui ! Je… je ne te plais pas c’est ça ? Mais pourtant tu as complimenté mon derrière la dernière fois ! Si tu ne me désires pas dis-le, arrête de te cacher derrière de faibles excuses… » fit-elle tout en fronçant les sourcils. « Je ne vois pas où est le mal que de vouloir le faire avec quelqu’un qui saura vraiment me faire l’amour en me montrant la chose comme il faut ! Je ne demande rien d’autre. »