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Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus]

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MessageSujet: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyLun 31 Mar - 20:51



Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Klaus-glanceup-smirk_imagesia-com_huxr_large


Il est seize heures passées quand je sors de chez moi  et grimpe dans la voiture pour rejoindre le cinquième avenue. J'ai pris un peu de retard. Pas que ce soit dans mes habitudes mais disons que j'ai pris tout mon temps juste pour embêter ma styliste attitrée avec laquelle j'étais censé avoir rendez-vous à seize heures pile. Matthias, mon fils, a été confié à la garde de ma sœur car à partir de maintenant, je dois me rendre à mon rendez-vous pour essayer quelques tenues prévues pour l'évènement de ce soir qui se déroule au Marriott Marquis Hotel situé en plein Times Square. En effet, pas mal de personnalités de la ville ainsi que de grands noms littéraires ou rattachés à divers types d'art y sont conviés ce soir pour une soirée dansante à je ne sais plus quel but lucratif. Et comme je me plais à le faire depuis quelques temps déjà, c'est accompagné de ma styliste que je compte m'y rendre, et pas sous n'importe quel statut puisque je la fait passer ni plus ni moins que pour ma petite-amie. La chose ne l'a d'ailleurs pas emballée la première fois que je lui en ai fais la proposition, elle s'y ait même massivement opposée, mais face à mes arguments de point et le fait qu'elle ait eut tout à y gagner, elle a finalement cédé à ma volonté. J'ai pour ma part également quelques points positifs à en retirer comme le fait de tout simplement pouvoir me balader au bras d'une femme juste époustouflante de beauté. Ceci suffit d'ailleurs généralement à empêcher certains pots de colle de m'enquiquiner ou de me draguer lourdement durant ce genre de soirées. Surtout lorsqu'il s'agit généralement des mêmes, je vous prie !

Si j'aime charmer mon entourage et ne me refuse jamais une femme, je n'ai pas l'habitude d'être courtisé de façon aussi répétitive et sans la moindre finesse. A croire que la moitié des bourgeoises de New York ne savent plus se tenir face à un homme qui leur tape dans l’œil. Non sincèrement, je suis fatigué qu'on me cours ainsi après, et surtout j'aime poser mes règles et faire moi-même le premier pas, même si certes, ça a parfois son charme de constater l'audace dont font preuves certaines en particulier, qui savent tout de même s'y prendre un peu mieux que d'autres.

Quoi qu'il en soit, quand j'arrive devant la boutique de Manuela Ayxeres, il est presque la demie. J'aurais tout aussi bien pu m'y rendre à pieds puisque c'est pratiquement à côté mais en ce qui concerne l'évènement de ce soir, c'est avec ma voiture que nous nous y rendrons. A mon arrivée dans la boutique, je ne trouve personne pour m’accueillir et décide de m'installer sur un fauteuil en attendant l'arrivée de Manuela que j'entends s'affairer dans une autre partie des locaux. Elle a sans doute entendu retentir la sonnette et sait pertinemment qu'il ne peut s'agir que de moi puisque j'exige d'être le seul client à me trouver sur les lieux lorsque nous avons rendez-vous, mais je la soupçonnes d'elle aussi prendre son temps pour se venger de mon retard, et surtout parce qu'elle sait que si pour ma part, je me permets d'être en retard, je ne tolère guère ce manque de ponctualité dans l'autre sens.
Aussi, lorsqu'un moment plus tard, je la vois arriver, je ne lui lance en réponse à ses salutations qu'un froid et irrité :

- Mademoiselle Ayxeres ... .

Pour une fois, je suis plutôt de bonne humeur et je n’empreint ce ton que pour l'enquiquiner. Je suis néanmoins certain qu'elle adore ça. Qu'en serait-il de mon charme énigmatique si je me postais à ses genoux pour lui lécher royalement les bottes. Certes, elle est incroyablement désirable, mais pour moi, un homme qui se courbe devant une femme n'est pas un homme. J'ai toujours cordialement détesté ces types qui se roulent aux pieds des femmes et cèdent à tous leurs caprices. Ils sont juste niais et plus ridicules que les jeunes femmes qui les adulent pour leur effroyable galanterie.
A mes yeux, une femme, ça se matte et ça doit tolérer ce qu'il y a parfois de plus exécrable chez un homme, comme sa fierté, si ce n'est même l'apprécier. Mettre ça virilité de côté ? Très peu pour moi.

Alors que nous passons aux essayages, je regarde ma montre et lui témoigne de l'heure tardive. Je vous accorde qu'il s'agit là d'un royal foutage de gueule, mais elle n'est pas dupe et mon petit sourire en coin le lui témoigne malgré moi. Alors que je la regarde arranger le bas du pantalon que je viens d'enfiler, je lorgne sans la moindre discrétion son décolleté offert à mon regard à cause du col de son pull qui baille beaucoup trop lorsqu'elle se penche de la sorte. Elle le remarque et tente de s'arranger un peu mais je n’en perds pour autant pas une miette tandis qu'elle me lance un regard assassin qui sous-entends de bien vouloir regarder ailleurs. Mais je n’en fais rien. Elle est juste effroyablement sexy lorsqu'elle m'adresse ce genre de regard. Si elle savait ce qu'elle provoque parfois en moi ... . Je me sors de ces vilaines pensées lorsqu'elle me conseille d'aller enfiler une autre chemise qu'elle me tends aussitôt en se redressant, et qu'elle pense mieux convenir avec l'ensemble. Je m’exécute alors en lui signifiant qu'elle ferait mieux de se décider rapidement sur ce qui conviendra le mieux avant qu'elle ne nous fasse perdre encore un peu plus de temps.





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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyMar 1 Avr - 22:08


NICKLAUS AND MANUELA.
Essayages en prévision d'une soirée éblouissante...

La journée avait été particulièrement longue –trop longue. La boutique n’avait pas désemplie de tout l’après-midi –et étant donné que mon employée venait de me remettre sa démission, j’étais tout simplement débordée. En plus de recevoir les clients, j’avais dû gérer de front l’inventaire et autres commandes de tissus, tout en travaillant en parallèle sur les croquis de ma nouvelle collection. A bout de nerfs, j’avais baissé les grilles de la vitrine peu avant seize heures, privatisant par la même occasion le magasin. Si vous ajoutez à cela le fait que ma fille n’avait pas fermé l’œil de la nuit, me contraignant de surcroît à faire une nuit blanche, je vous laisse imaginer l’état d’esprit dans lequel je me trouvais à ce moment-là.

Ibuprofène et autre massages des tempes n’ayant pas eu raison de mes maux de tête, je décidai de m’éclipser un court instant dans l’arrière boutique, histoire de me reposer le temps que mon tout dernier client n’arrivât. Je soupirai à la simple idée de passer du temps avec lui. Nicklaus (car c’était son nom) n’avait rien du client lambda. Exigeant, exécrable et légèrement misogyne sur les bords –il représentait à lui seul, tout ce qui me rebutait chez un homme. Usant de sarcasmes à outrance et jouant de sourires teintés de sous-entendus, il avait trouvé là la manière idéale de me faire sortir de mes gonds, chose dont il se délectait sans la moindre pudeur. De mon côté, je me surprenais à apprécier sa compagnie et trouvais même un certain plaisir à échanger avec lui quelques qu’autres joutes verbales entre deux essayages.

Mais ce jour-là, il était en retard. Lorsque la sonnette de la boutique retentit, je restai volontairement scotchée à mon siège, belle et bien décidée à lui faire payer cet affront. Comment allais-je pouvoir le « punir » sans mettre notre contrat en péril ? Honnêtement ? Je n’en avais pas la moindre idée ; Nicklaus faisant partie de ces hommes difficiles à atteindre. Consciente qu’il allait finir par s’impatienter (et qu’il risquait, par la même, d’être désagréable), je coupai court à mes tergiversations intérieures et le rejoignis dans la pièce principale. Il me salua de la manière la plus froide qui fût, mais je n’en tins pas compte. Si monsieur détestait qu’on le fit poireauter, je n’étais pas particulièrement fan de ce genre de comportement de mon côté. D’ailleurs, je comptai bien lui dire ma façon de penser. S’il m’en laissa le temps ? Absolument pas. Monsieur s’empressa d’enfiler le pantalon que j’avais préparé pour lui, m’obligeant ainsi à me mettre au travail. Penchée, je ne manquai pas de remarquer son regard indiscret qui louchait sur mon décolleté et tentai tant bien que mal de cacher ma poitrine –en vain. A court d’idée, je me raclai bruyamment la gorge histoire de lui faire comprendre que son comportement était tout à fait inapproprié –mais c’était sans compter sur l’audace du jeune homme. Une fois la longueur de son pantalon ajustée, je me redressai pour lui tendre une chemise qu’il troqua bien vite contre la seconde que je lui tendis. Faisant fi de ses pics désagréables concernant mes choix, je tranchai finalement en faveur du second haut et m’éloignai pour lui dégoter un accessoire à même de parfaire sa tenue.

« Je suppose que vous ne supportez toujours pas les cravates… » Il hocha la tête. « Dans ce cas, nous allons opter pour un foulard sobre qui va pourtant ajouter un peu de couleur à tout ça… » expliquai-je en lui tendant le morceau de tissu. A mon plus grand agacement, Nicklaus resta de marbre et je du moi-même nouer l’écharpe autour de son cou. « Quelque chose à redire ? Une réclamation à faire, peut-être? » demandai-je, légèrement sur la défensive. « Quoi que... ce serait plutôt culotté de votre part si on considère vos trente minutes de retard… » lâchai-je de manière à peine audible.  

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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyMer 2 Avr - 14:27



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J'ai relativement conscience que j'exagère parfois d'ainsi critiquer ses choix quant aux tenues qu'elle me choisit, mais sans doute est-ce là une manière d'éterniser nos rendez-vous. Aujourd'hui néanmoins, ce n'est pas vraiment utile puisqu'elle m'accompagne à cette soirée. Tandis que j'enfile ainsi la seconde chemise qu'elle vient de me confier, elle part chercher quelque chose, et à ma sortie de la cabine, elle m’accueille en venant aussitôt à ma rencontre pour juger de l'ensemble. Cela parait lui convenir autant qu'à moi.

- Je suppose que vous ne supportez toujours pas les cravates… suppose-t-elle avec efficacité.

J'hoche la tête pour confirmer quant elle me tends alors un foulard de soie.

- Dans ce cas, nous allons opter pour un foulard sobre qui va pourtant ajouter un peu de couleur à tout ça…

Un petit sourire se dessine sur mes ourlées alors que je reste immobile face à elle, croisant les bras dans le dos pour lui faire comprendre qu'il lui faudra me le passer elle-même autour du cou. Je suis on ne peut plus friand de ce genre de proximité, et je fais généralement tout pour l'agacer ou la mettre mal à l'aise en réduisant le plus possible cette distance entre nos deux corps ou nos deux visages, le tout sans jamais la lâcher du regard.
Aussi, alors qu'elle passe l'étoffe de soie autour de mon cou, je me penche doucement tout près de son visage. Je sens son souffle butter sur l'une de mes joues en une douce caresse. J'affiche un petit sourire en coin lorsque je la sens contenir sa respiration, puis la retient alors qu'elle tente de reculer après avoir placé convenablement le morceau de tissu.

- Quelque chose à redire ? Une réclamation à faire, peut-être? me demande-t-elle alors que ma main s'est refermée sur son poignet dans un geste à la fois doux et ferme.

Je reste silencieux, un petit sourire en coin aux lèvres tandis qu'elle ajoute sur un ton un peu plus cassant même si à peine audible.

- Quoi que... ce serait plutôt culotté de votre part si on considère vos trente minutes de retard…  

- Mmmhh ... j'adore lorsque vous êtes ainsi sur la défensive mademoiselle Ayxeres.

Je relâche alors ma prise et lui signifie après m'être tourné vers le miroir pour juger de l'ensemble, que je suis satisfait.

- Maintenant que nous en avons fini avec moi, c'est à votre tour de me montrer la merveille que vous comptez porter ce soir. lui dis-je en allant m'installer sur un petit sofa deux places situé près des cabines d'essayage. J'attrape une sucrerie dans la bonbonnière placée sur la table basse qui se trouve juste devant et m'installe confortablement, légèrement enfoncé dans le canapé de velours capitonné, les bras étendus sur le dossier et les jambes croisées dans une attitude quelque peu nonchalante. Jusqu'ici, Manuela, de son prénom, m'a toujours époustouflé. Elle revête généralement des robes éblouissantes et parfois même des tenues de sa propre création. On ne peut nier son talent, et c'est bien pour ça que je fais appel à elle. Je me rappelle encore la toute première fois où mon agent m'a présenté à elle. Si au départ, je me suis lancé dans l'aventure en priorité par l'attrait de sa beauté, ce fut ensuite sa façon d'exceller dans son métier ainsi que son imagination qui m'ont conquis. Elle a ce charme, cette fougue typiquement espagnole qui semblent souligner tout ce qu'elle fait jusque dans ses attitudes. Et j'adore ça !

Bientôt, ma très chère styliste sort d'une cabine avec une robe vraiment très belle. Elle se regarde dans le grand miroir en moulures dorées et semble hésiter. Elle ne me demande pas mon avis, mais si elle l'avait fait, je lui aurais conseillé d'essayer la seconde tenue qui attendait jusque là sur un fauteuil. La robe précédente était jolie mais pas assez sensationnelle à mon goût. Et ce que je veux, c'est qu'on nous remarque tous les deux. Qu'on la remarque. Alors que je lorgne sous l'infime espace qui se trouve entre le sol et le bas de la porte de la cabine, depuis là où je me tiens, je décide soudain de me lever pour me diriger tout droit vers sa cabine et en ouvrir le battant. Ces dernières sont relativement spacieuses, aussi je sais que je ne risque pas de lui donner un coup malencontreux en ouvrant. Je passe ainsi juste la tête pour vérifier qu'elle est décente puis entre. Je m'accoude au mur, les bras croisés, et la regarde. Elle ne m'a pas remarqué, je me suis fait discret. Mais elle ne met que quelques petites secondes à réaliser.

- Ce sera celle-ci. Elle vous va indéniablement mieux que l'autre. C'est avec une certaine fierté que je le lui signifie.

Mon sourire est sincère et n'a rien de lubrique. Nos regards se fixent un instant sans que nous ne parlions puis je ressors. Bon sang, si j'avais usé du culot monstre dont je suis capable parfois, j'aurais adoré lui imposer ma présence jusqu'à espérer la voir se déshabiller à nouveau. Mais elle semble avoir choisie sa tenue et c'est donc ainsi revêtue qu'elle sort ensuite de la cabine. J'ai néanmoins noté la présence de ses précédents sous vêtements posés sur le fauteuil de la cabine lorsque je suis entré. Elle en a certainement passé d'autre pour s'accorder avec sa tenue. D'ailleurs, au passage, j'ai discrètement glissé le soutien-gorge que j'avais eu l'occasion de lorgner plus tôt lorsqu'elle s'est penchée pour l'arrangement de mes bas de pantalon. Petit souvenir ! Je ne suis pas fétichiste, c'est juste une petite taquinerie qui m'est soudain passée par la tête. Lorsqu'elle remarquera son absence tôt ou tard, elle comprendra aussitôt qu'il s'agit de moi. J'attends avec impatience sa réaction !

Pour l'heure, nous devons nous mettre en route, et c'est dans mon Aston Martin que nous nous y rendons. Faisant preuve de l'habituelle galanterie lorsque nous nous rendons à ce genre d'occasions, je lui ouvre la portière côté passager et attends qu'elle se soit confortablement installée avant de la refermer sur elle.

- Prête mademoiselle Hayxeres ? lui dis-je en m'installant ensuite au volant. Bien sûr, nous serons un peu moins formelle face aux autres ce soir puisque nous sommes censés être un couple. J'ose espérer que leur buffet sera meilleur que la dernière fois.

En effet, lors de notre dernière soirée ensemble, nous n'avons pas eu grand chose à picorer et nous sommes rentrés chacun chez nous, littéralement morts de faim. Si cela se reproduit ce soir, je proposerais de nous rendre dans un petit resto du coin qui ne ferme que très tard, selon l'heure à laquelle nous en aurons fini avec tout ça.


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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyVen 4 Avr - 23:14


NICKLAUS AND MANUELA.
Essayages en prévision d'une soirée éblouissante...

Nicklaus était passé maître dans l’art de me faire « péter les plombs ». La plupart de nos entrevues se terminaient par des échanges peu cordiaux et devoir jouer la comédie du couple parfaitement heureux me dérangeait de plus au plus. Au départ, j’avais tout refusé en bloc –m’insurgeant même de son culot. Puis, j’avais reconsidéré la chose et finalement trouvé mon compte dans cet « arrangement ». Mais des jours comme celui-ci ? En toute franchise ? Je l’aurais bien laissé tomber. En plus de briller par son retard, Monsieur se permettait de me provoquer, ne faisant qu’accentuer mon ressenti à son égard.

Je soufflai un bon coup lorsqu’il rapprocha son visage du mien. Il adorait ces contacts physiques et les multipliaient. De mon côté, je n’étais pas très à l’aise face à cette proximité. Le jeune blond l’avait probablement remarqué et c’était sans doute pour cette raison qu’il se débrouillait toujours pour me mettre dans des situations délicates. Un peu comme la première fois qu’il m’avait présentée en tant que sa petite-amie. Ce soir-là, je l’avais accompagnée en toute innocence à une soirée mondaine, persuadée qu’il s’agissait là d’un « cessez-le-feu ». J’avais eu tort. Lorsque j’avais compris son petit manège, il était déjà trop tard : nous étions entrés dans la fausse au lions.

Nicklaus se regarda dans le miroir et le son de sa voix me fit redescendre sur terre. « Maintenant que nous en avons fini avec moi, c'est à votre tour de me montrer la merveille que vous comptez porter ce soir. » Je ne répondis rien, préférant m’isoler pour me changer. La perspective de passer toute une soirée en sa compagnie ne m’enchantait pas des masses, mais avais-je vraiment le choix ? Je m’étais engagée à lui servir de cavalière et je tenais toujours mes promesses. Qui plus est, orgueilleux comme il était, monsieur aurait probablement très mal pris un quelconque désistement de ma part et aurait fini par me le faire payer pour se venger. Or, j’avais trop besoin de ce contrat pour jouer les filles caractérielles. Nicklaus était un gros client, un bon client –et si je voulais décrocher de nouveaux contrats, il fallait le brosser dans le sens du poil.

La première robe que j’enfilai nous laissa tous deux perplexes. Bien qu’elle épousât parfaitement mes formes, elle ne mettait pas vraiment mon teint en valeur –raison pour laquelle je la troquai contre une robe de ma propre création. Rouge flamboyante et échancrée dans le dos, elle laissait tout juste entrevoir le haut de mes reins. Le jeune blond (qui s’était permis de me rejoindre dans la cabine) valida mon choix. « Personne ne vous a demandé votre avis » soufflai-je, légèrement sur la défensive. Jouer au boss impétueux était une chose, mais cette fois-ci, il dépassait les bornes. Etre mon « employeur » ne lui donnait pas tous les droits, il était peut-être temps qu’il s’entre ça dans le crâne.

Sans ajouter quoi que ce soit, il m’escorta à la voiture, faisant preuve d’une galanterie et d’une prévenance auxquelles il ne m’avait pas habituée. Pour le moins étonnée, je m’installai dans le véhicule et laissai même échapper un petit rire lorsqu’il évoqua la dernière soirée à laquelle nous avions participé. Nos hôtes avaient mis le paquet sur la décoration et le champagne, mais les petits hors-d’œuvres qu’ils nous avaient proposé n’avaient pas eu raison de notre appétit d’ogre – si bien que nous étions rentrés chez nous complètement affamé.

« Vous savez Nicklaus, je ne vais pas pouvoir continuer indéfiniment… » Il fronça les sourcils. « Jouer la comédie, prétendre être votre petite-amie… C’est vrai que cela a certains avantages, mais mon entourage commence à me poser des questions, ma fille se demande avec qui je sors le soir et… Pour être tout à fait franche, ça me met mal à l’aise… » Si je n’avais pas crains sa réaction, j’aurais probablement ajouté qu’il me tapait trop sur les nerfs pour continuer –mais je n’eus pas cette audace.  

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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptySam 5 Avr - 12:16


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Il est certains moments où l'on aimerait juste pouvoir profiter du silence. En particulier quand tout va bien et qu'on était jusqu'ici tout-à-fait serein et préposé à montrer une facette plus agréable de son caractère face à la personne qui nous accompagne. Mais quand la personne à côté décide de l'ouvrir pour larguer une telle bombe, ça ne peut que vous faire sortir de vos gonds !

« Vous savez Nicklaus, je ne vais pas pouvoir continuer indéfiniment… . Jouer la comédie, prétendre être votre petite-amie… C’est vrai que cela a certains avantages, mais mon entourage commence à me poser des questions, ma fille se demande avec qui je sors le soir et… Pour être tout à fait franche, ça me met mal à l’aise… »  


Sur le coup, je crois qu'elle me parle de notre relation de boulot et je me focalise uniquement là-dessus sans vraiment faire attention à ce qui suit. Aussi je crois qu’elle veut mettre un terme à notre collaboration et non à ce stupide manège que j’ai instauré entre nous. Ma réaction se fait alors sans attendre. Je donne un grand coup de frein et de volant pour me poster sur le bas côté de la route et crispe si fermement la mâchoire qu'elle peut sans doute lire la rage qui marque soudain mes traits. Mes poings se referment sur le cuir du volant.

- Pardon ??!!! C’est vraiment ce que vous voulez ??

Elle semble effrayée par ma furie soudaine mais je suis incapable de me mesurer sur l'instant. Je n’accepte pas qu'on me jette de la sorte, et je me penche soudain à moitié sur elle pour ouvrir à la volée la porte de son côté et lui faire signe de déguerpir. L'une de mes mains est appuyée sur sa cuisse tandis que l'autre est désormais en appui sur le tableau de bord, toujours penché sur elle après avoir ouvert la portière. Je la regarde d'un œil mauvais et lui vocifère alors :

- Allez-y !! Qu'est-ce que vous attendez ?!! Votre volonté prend effet dès maintenant !! C’est ce que vous vouliez ?! Descendez immédiatement ! Notre collaboration est terminée puisqu'il est si difficile pour vous de continuer à travailler avec moi "indéfiniment".

J'écume presque de rage. Ma réaction est hors de propos mais c’est pourtant l'effet que ses paroles ont eu sur moi en provoquant cette étrange frustration ainsi qu'un soupçon de panique. Pourquoi décide-t-elle soudain de ne plus travailler avec moi ? Me suis-je à ce point mal comporté ?? C’est juste insensé ! J'abuse parfois, j'avoue mais de là à vouloir rompre notre contrat de travail ??

De son côté, elle semble quelque peu paniquée et je crois même déceler un soupçon de colère dans son regard. Puis je la vois esquisser un geste et croyant qu’elle va soudain sortir du véhicule, je la retient par le bras avec une poigne un peu trop ferme.

- Hors de question de vous laisser descendre. Vous vous êtes engagée alors vous allez assumer.

Mon ton est on ne peut plus ferme et menaçant, et une fois que je reprends la route, je m'apaise un peu en voyant son expression. Je frappe le volant de mes deux poings alors que nous sommes ensuite arrêtés à un feu, puis soupire en appuyant un instant mon front contre le volant. Bon sang, qu'est-ce qui m’a pris de réagir aussi violemment ... ?

- Je suis désolé. J’ai dépassé les limites. C’est là tout ce que je me contente de dire.

J'aimerais aller plus loin et lui expliquer le pourquoi de ma réaction mais je ne veux pas me rabaisser à ça. Je regrette déjà de m'être excusé alors que c’est là quelque chose que je me refuse toujours à faire. S'excuser est une preuve de faiblesse pour moi et j’ai trop d’orgueil et de fierté pour ça.




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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyVen 18 Avr - 22:37


NICKLAUS AND MANUELA.
Essayages en prévision d'une soirée éblouissante...

Sur le coup, je ne compris pas sa réaction. A dire vrai, je m’étais même préparée à beaucoup de choses, mais certainement pas à une telle violence. Sur son visage, on pouvait lire une rage incroyable. Il donnait même l'impression de me détester de tout son être tant sa mâchoire était crispée. Lorsqu’il appuya sa main sur ma cuisse pour ouvrir la portière de la voiture, je crus même qu’il allait me violenter. Réaction irrationnelle me direz vous ? Peut-être bien, mais compte tenu de l’état d’esprit dans lequel il se trouvait à ce moment-là, mes appréhensions étaient parfaitement légitimes. Sans plus de cérémonie, il me somma de quitter le véhicule, accompagnant cet ordre d’un discours dont le sens m’échappait totalement. Notre collaboration ? Terminée ? Mais je n’ai jamais voulu ça, m’insurgeai-je intérieurement, tandis qu’il continuait sur sa lancée. Totalement déroutée, je détachai ma ceinture et posai un pied sur le trottoir, prête à lui fausser compagnie, lorsqu’il se saisit de mon bras. Je sursautai à nouveau, surprise par son geste. Ses doigts, désormais refermés sur ma peau, la pinçaient légèrement –ce qui me fit grimacer.

« Hors de question de vous laisser descendre. Vous vous êtes engagée alors vous allez assumer. » Sans me laisser le temps de répliquer quoi que ce soit, il tira à nouveau sur la portière et remit le moteur en route. De mon côté, je m’attachai et tournai la tête pour regarder les passants. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues, mais je n’en laissai rien paraître, préférant les chasser avec dignité. Cet homme était un gougea de la pire espèce et s’il croyait pouvoir me traiter de cette manière, il se fichait le doigt dans l’œil. Mon comportement aurait pu laisser croire le contraire, mais la virulence de ces propos ne m’avait pas blessé, elle m’avait seulement mis très en colère –et tôt ou tard, il allait me le payer.

Nous continuâmes à rouler ainsi en silence pendant quelques minutes, jusqu’à ce que Nicklaus reprenne finalement la parole, arrêté à un feu tricolore. « Je suis désolé. J’ai dépassé les limites. » Ce semblant d’excuses, chose inespérée connaissant le personnage, ne suffit pourtant pas à calmer ma colère. « Sans blague… » lâchai-je, ironique. « Non, mais vous vous prenez pour qui ?! A ce que je sache, il n’a jamais été convenu que je vous serve de faire valoir ! Sauf erreur de ma part, ça n’est pas inscrit dans le contrat ! De fait, je suis encore libre de refuser de vous accompagner –tout particulièrement si la situation me met mal à l’aise, c’est clair ?! » Il ne broncha pas, réalisant probablement son erreur. Ou bien était-il trop têtu pour admettre qu’il avait eu tort ? Allez-savoir… Tout était possible avec un homme de sa trempe. « J’ai promis d’être votre cavalière et je m’y tiendrai, car je n’ai qu’une seule parole ! Mais sachez qu’à compter de ce jour, nos relations seront strictement professionnelles ! Cet arrangement prend fin dès ce soir ! » Je pris une grande inspiration pour me calmer un peu, avant d’ajouter « Oh et encore une chose : ne vous avisez PLUS JAMAIS de me parler sur ce ton ! »  

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Dernière édition par Manuela P. Ayxeres le Sam 19 Avr - 16:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptySam 19 Avr - 16:20

Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] L-hotel-luxe-valence_imagesia-com_ijkg_large

S'il y a une chose que je déteste bien, c'est lorsque je concède à m'excuser, chose que je ne fais quasiment jamais, et que la personne en face se permet encore de m'envoyer balader. En plus de cela, je n'aime pas être rejeté de la sorte, ça ne fait que me remémorer le souvenir douloureux de ce frère aîné qui m'a exclu de sa vie et ce, sans vraiment de raison. Certes, j'ai dépassé les bornes avec mademoiselle Ayxeres mais j'ai présentement du mal à me contenir face à la véhémence de ses propos. Je crispe encore plus mes mains sur le volant tandis que nous arrivons bientôt sur les lieux. Je n'ai pas prononcé un mot depuis de longues minutes et la tension qui règne dans l’habitacle de la voiture me laisse imaginer l'ambiance de la soirée. Mais je dois néanmoins tout faire pour essayer de calmer le jeu sans quoi mon visage sera le reflet le plus négatif auquel auront eu à faire les journalistes. Je dois surtout veiller à ce que Manuela ne se fasse pas un malin plaisir à m'envoyer des piques toute la soirée aux yeux de tout le monde et d'ainsi nourrir d'éventuels ragots. Je me demande si elle me réserve déjà une vengeance particulière ou si elle saura prendre sur elle le temps de la soirée. Pourtant malgré cela et malgré ses derniers propos, je reste silencieux et étonnamment calme. Et lorsque nous arrivons devant un bâtiment devant lequel la foule se presse, je fais en sorte de retrouver un sourire calme et serein.

Je laisse ma Vanquish au voiturier qui vient récupérer les clés, et vais  aussitôt ouvrir la portière du côté de mademoiselle Ayxeres en lui tendant la main. Une main qu'elle manque bien de refuser mais que j'attrape alors doucement dans la mienne avant d'y déposer un baiser et d'y souffler encore un petit "Désolé" tout contre sa peau. je redouble décidément d'effort. Je lui adresse ensuite un regard plein d'une douceur feinte puis la dirige à mes côtés, à travers la foule tandis que nous nous dirigeons vers l'intérieur. Une horde de journalistes se trouvent derrière des cordages qui délimitent le passage sur lequel nous marchons doucement derrière d'autres invités, les flashs n'ont de cesse de nous aveugler et arrivés devant les escaliers menant à l'entrée principale, je glisse sa main sur mon bras pour la soutenir un tant soit peu. Il y a tellement de monde et de lumières qu'on aurait vite fait de buter sur l'une des marches.

Alors que nous grimpons doucement ces dernières en suivant les autres, nous pénétrons bientôt dans les lieux, et je dois dire que je suis subjugué par la beauté du décor. Une immense terrasse couverte en demi-cercle s’étend sous nos yeux avec des canapés et fauteuils où s'installer, le tout éclairé dans une ambiance feutrée et agréable. Puis plus loin, quelques marches donnent l'accès sur une vaste salle où une immense piste de danse trône entourée de places confortables et d'un bar qui doit bien faire toute la largeur de la pièce. Je suis charmé par les lieux, mais plus encore par ma compagne dont la robe se révèle encore plus lumineuse à la lumière des spots installés au plafond. Je l'observe d'ailleurs un instant en occultant tout autour, mais je suis très vite coupé dans ma contemplation par l'arrivée d'un homme qui vient nous saluer. Puis de deux puis d'un couple et ainsi de suite. Tous viennent nous saluer et semblent aussi admiratifs que moi face à la tenue que porte Manuela et dont je fais l'éloge en parlant de ses talents de couturière et de styliste. Bientôt, les photographes conviés à cette soirée et qui virevoltaient jusqu'ici entre divers personnalités déjà présentes, ne tardent pas à venir vers moi, et tandis que Manuela et moi discutons avec un certain Monsieur Fitzer, connu dans le monde de l'édition, j'adresse un "N'est-ce pas ma chérie ?", par rapport à ce que ce dernier dit de moi et d'un talent quelconque qu'il me trouve en dehors de celui pour l'écriture. Je profite d'ailleurs d'un instant pour jouer pleinement mon rôle et tandis que j'adresse ces paroles à Manuela, j'attrape doucement son menton pour tourner son visage vers moi et sceller nos lèvres dans un profond baiser. Mon corps entier frémit à ce contact dont j'ai pour la première fois l'audace. Mais ce que je n'ai néanmoins pas remarqué, c'est que les journalistes qui se dirigeaient un peu plus tôt dans notre direction, ont vu le coup venir et se sont stoppés net pour immortaliser la scène.

Je sens Manuela se tendre brusquement et cette dernière prétexte aller nous chercher un verre pour pouvoir plus sûrement s'éloigner de moi. Certainement une façon de se contenir et de ne pas exploser devant tout le monde. Je n'ose imaginer ce qui m'attend lorsque nous serons tous les deux seuls à seuls. Mais cet instant ne tarde pas à se manifester alors que je reçois quelques minutes plus tard, un message sur mon téléphone, m'indiquant de la retrouver à l'étage inférieur. Elle a du trouver une pièce au calme pour pouvoir s'assurer d'avoir tout le loisir de me hurler dessus comme bon lui semble. Aussi, présumant cela, je m'attarde un peu là où je me trouve en allant discuter avec mon éditrice, Serena James-O'Neil que je repère à l'autre bout de la pièce. Faire attendre Manuela n'est pas une bonne idée mais après tout, n'est-ce pas là le comportement habituel auquel elle doit s'attendre de ma part ?

Je traine ainsi une dizaine de minutes à discuter avec Serena lorsque je me décide enfin à rejoindre Manuela un étage plus bas. Les environs sont vides et mènent à une piscine intérieure après quelques mètres d'un couloir qui semble ne plus en finir. J'arrive alors face à une immense porte entre-ouverte aux deux battants en bois de chêne qui paraissent antique, et entre alors dans la pièce. Je referme la porte derrière moi en m'assurant de bien la verrouiller pour ne pas risquer d'être dérangés, tenant deux flutes à la main puis découvre une piscine magnifique sous mes yeux. Manuela se tient de l'autre côté, assise sur une chaise longue. Nous sommes seuls. La pièce est éclairée par l'éclairage du bassin ainsi que quelques spots installés vers des plantes exotiques. C'est vraiment charmant. Je me lance droit dans sa direction avec un petit sourire mutin qui ne semble aucunement l'amadouer. Il y a de quoi en même temps puisque j'ai eut le culot de l'embrasser devant tout le monde et qu’en plus de cela, la scène a été immortalisée par bon nombre de journalistes, et qu'à coup sûr, friands qu'ils sont de ma vie privée, le tout sera étalé dans les journaux dès le lendemain matin. J'avoue que ça ne me dérange pas le moins du monde d'apparaitre ainsi avec pareille beauté. Après tout, nous sommes censés former un couple. Je me demande même si je ne pousserais pas le vice en laissant planer la possible idée d’une demande en fiançailles.

- Manuela ... .

Je me permets de l'appeler par son prénom et lui tends la flute de champagne que je lui ai rapporté. Je ne compte aucunement lui exprimer quelconque regrets face à mes actes car je n’en ressent pas le moindre.

- Ce baiser valait vraiment le coup. Ne t'attends pas à ce que je te fasses des excuses car je ne regrette rien ... . Si ce n'est peut-être la bourde avec les journalistes, mais il est trop tard pour y changer quoi que ce soit désormais.

Sans comprendre ce qui m'arrive, je me retrouve alors forcé de reculer jusqu'au bord de la piscine face à la colère de Manuel qui me pousse de plus en plus près du bord, mais lorsque je me sens perdre l'équilibre, je l'attire alors en lui attrapant la main, et c'est alors à l'eau que nous nous retrouvons tous les deux. Je m'esclaffe de rire tant elle semble hors d'elle, et bientôt c’est face à une véritable furie déchainée que je dois me débattre. mais elle semble s’empêtrer dans sa robe longue trempée et je l'attrape alors entre mes bras, l'un glissé sous ses jambes, l'autre entourant ses épaules alors que je la cale contre moi.

- Doucement ma belle, tu vas finir par déchirer le tissu de ta robe à t'agiter de la sorte. Manuela ... J’ai dit du calme ... . Je tente de la calmer et la tutoie alors que nous sommes pourtant seuls et qu'il n'y a plus de comédie à jouer. Mon regard se pose sur son décolleté, puis ses lèvres et je l'embrasse de nouveau sans pouvoir me raisonner. L'avoir ainsi tout contre moi me rends fou de désir. Elle est tellement belle et tellement adorable avec cette expression de furie. J'ai envie qu'elle me morde, qu'elle me témoigne sa hargne d'une façon sensuelle même si ce ne sera certainement pas son but. Aussi, je m'assure de lui empêcher tout mouvement en la gardant tout contre moi, afin de m'assurer ce seul moyen pour elle de se défendre en refermant ses jolies dents sur ma peau. Elle essaye toutefois de dégager à plusieurs reprises sa main pour m'en coller une et j'avoue que je ne pensais pas qu'elle offrirait à ce point de force dans sa tentative de résistance. Non seulement belle mais forte !

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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyMer 23 Avr - 23:40


NICKLAUS AND MANUELA.
Essayages en prévision d'une soirée éblouissante...

Le reste du trajet se déroula en silence. Nicklaus n’ajouta pas un seul mot et ce fût à peine s’il m’adressa un regard avant de couper le contact. Une fois dehors, en revanche, il retrouva son audace et son hypocrisie habituelles. Ce changement de comportement m’irrita à un point tel que j’en fus presque tentée de revenir sur ma parole. La perspective de le planter en public (et ainsi donc de l’humilier) me fit tellement jubiler sur le moment qu’un petit rictus vint même étirer mes lèvres. Éternel narcissique, monsieur crut bien évidemment qu’il lui était adressé et il me le rendit, en feignant cette fois-ci, une sincérité qui en trompa plus d’uns. S’en suivit ensuite un défilé de personnages rocambolesques qu’il fallut recevoir poliment et gratifier de faux sourires et de compliments dénués de sens. Ces bonnes gens, convaincus par l’image que Nicklaus et moi renvoyions, s’extasièrent sur notre couple –nous complimentant pour nos tenues et la manière dont nous étions parvenus à concilier sphères privée et professionnelle. A maintes reprises, je manquai de lancer un ou deux pics acerbes, mais me ravisai –consciente que si cela allait entacher la réputation de mon cavalier, ça n’était pas non plus dans mon intérêt.

Si l’art de jouer la comédie ne m’avait jamais passionné, j’y mis encore moins de bonne volonté ce soir-là, offrant à nos interlocuteurs des réponses monosyllabiques qui les firent plusieurs fois sourciller. Le dos tourné pour saluer une cliente potentielle, je crus même entendre l’un des convives questionner Nicklaus à propos de mon état de santé. Sur le coup, je fis mine de ne rien entendre, mais ne pus m’empêcher de le maudire intérieurement. Ce genre de soirées étaient parfaitement détestables et si elles n’avaient pas été nécessaires à ma carrière, je m’en serais bien volontiers passée –tout particulièrement lorsqu’on connaissait la véritable nature des rapports que j’entretenais avec mon cavalier. Mais le pire restait encore à venir…

Embarquée au beau milieu d’une conversation à laquelle je ne prêtais pourtant qu’une oreille distraite, je me retrouvais dans l’obligation de complimenter mon nouvel ennemi. Or, si j’avais effectivement apprécié ses écrits, je n’étais pas encline à le lui faire savoir. Monsieur était déjà suffisamment arrogant, sans qu’on ne vint aggraver les choses en le couvrant de paroles élogieuses. Je me résolus pourtant à faire preuve d’objectivité et pris part à la dite conversation, appuyant les propos de notre interlocuteur qui semblait avoir dévoré la série de romans de mon pseudo-fiancé. Puis, alors que tout allait pour le mieux, le drame se produisit. Sans que je n’eus le temps de le voir venir, Nicklaus posa son index sur mon menton et me déroba un baiser. Un baiser qui me fit trembler des pieds à la tête, un baiser qui me déplut autant qu’il me fit frissonner, un baiser trop long, un baiser qui attira l’attention. Folle de rage d’avoir été ainsi manipulée, je contenus pourtant ma colère, car je n’avais jamais aimé me donner en spectacle. A défaut de lui coller une énorme gifle ou de lui jeter le contenu de ma coupe au visage ; je prétextai la plus stupide des excuses et leur faussais compagnie.

Une fois à l’écart, je maudis silencieusement Nicklaus de nous avoir fait photographier dans pareille position et lui envoyais un message le sommant de me retrouver au plus vite afin que nous puissions discuter de ce qu’il venait de se passer. Evidemment, j’étais très en colère contre lui et j’allais très probablement lui crier dessus à la seconde où il me rejoindrait –mais je m’assurai pourtant de ne pas paraître trop sèche sur mon message histoire de ne pas trop l’effrayer ; auquel cas, il se serait fait désirer. Trois, cinq, puis dix minutes s’écoulèrent, mais toujours aucun signe de mon cavalier. Je bouillais littéralement de rage, mais me laissais soudainement tomber sur une chaise longue. L’atmosphère ambiante, douce et calme, parvint à me remettre dans de meilleures dispositions –en tout cas, jusqu’à ce que Nicklaus ne fit son apparition ; un sourire détestablement narquois au coin des lèvres. « J'ignore à quel petit jeu sordide vous vous prêtez, mais je vous interdis de reposer vos sales pattes sur moi ! Me suis-je bien fais comprendre ? » Il ne s’excusa même pas. Et pourquoi l’aurait-il fait de toute manière, sachant que cela ne pouvait être que bénéfique pour son image de marque ? Toujours folle de rage, je me redressai brusquement et fis un pas vers lui, continuant à lui hurler ma haine au visage. Nous nous retrouvâmes bientôt très proches du bord de la piscine, mais je n’y pris pas garde et continuai sur ma lancée, faisant fi de ses protestations. Je ne vis pas son bras s'agripper à moi, je ne me sentis pas tomber. Ce ne fût qu’une fois trempée que j’explosai. « Non, mais vous êtes complètement malade ?! Vous m’en voulez personnellement ? Vous avez un gros souci d’égo qui fait que vous n’acceptez pas qu’on vous tienne tête ? Qu’est-ce qui se passe ? Vous avez pété les plombs ? D’abord cette crise de nerfs dans la voiture, puis ce baiser ridicule et maintenant ça ! » Hors de moi, je commençai à me débattre tant bien que mal, mes poings s’abattant faiblement sur son torse. Ses mains glissées sous mes cuisses, il me demanda une nouvelle fois de me calmer, mais ça ne fit que m’agacer davantage. « NE ME DITE PAS CE QUE J’AI A FAIRE ET ARRÊTEZ DE ME TUTOYER ! POUR QUI VOUS VOUS PRENEZ A LA FIN ? LÂCHEZ-MOI ! » Mes protestations furent sans effet et bientôt il posa ses lèvres sur les miennes, à nouveau. Toutefois, l’échange fut bien plus passionné cette fois-ci étant donné que je me laissai étrangement prendre au jeu. Nos langues dansèrent ensemble quelques secondes et je m’abandonnai momentanément dans ses bras. Puis, je réalisai ce que j’étais en train de faire et mis un terme à cette folie. Profitant de l’effet de surprise, je dégageai ma main de la sienne et ma paume alla s’abattre sur ma joue. « Je vous interdis de recommencer ! Maintenant lâchez-moi que je puisse sortir de ce stupide bassin ! »

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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyJeu 24 Avr - 16:57



« NE ME DITE PAS CE QUE J’AI A FAIRE ET ARRÊTEZ DE ME TUTOYER ! POUR QUI VOUS VOUS PRENEZ A LA FIN ? LÂCHEZ-MOI !»

C'est tout ce qu'elle a le temps de protester avant que mes lèvres ne se superposent alors aux siennes. Et je ne m'attends alors pas à ce qu'elle réponde avec autant de passion à ce baiser mais elle semble complètement se laisser aller un instant, tandis que ma prise se referme encore plus tendrement sur elle. Son baiser est tout simplement démentiel et je ne peux alors qu'éprouver des regrets à le voir si subitement s'interrompre alors qu'elle semble réaliser la façon dont elle s'abandonne. Aussi, lorsque la garce en profite pour m'en coller une sur la joue, j'encaisse sans sourciller et lui adresse un petit sourire en coin plein de satisfaction.

« Je vous interdis de recommencer ! Maintenant lâchez-moi que je puisse sortir de ce stupide bassin ! »

- Bien, mademoiselle Ayxeres.

Voilà tout ce que je me contente de lui dire pour ne pas en faire des tonnes sur ce qui vient de se passer. Abuser plus longtemps ne ferait que la braquer définitivement et je n’en ai pas envie. Je compte plutôt me rattraper même si je suis présentement incapable d'effacer ce sourire fier sur mes lèvres. Je la repose alors sans un mot sur le bord de la piscine et me hisse souplement sur le rebord pour sortir de l'eau.

- Ne bougez pas. Je vais chercher une tenue de remplacement. Ils ont toujours des pressing dans les sous-sols de ce genre d'hôtel.

Je pense en effet être assez habile pour lui dégotter une tenue de remplacement. En attendant, je nous ai trouvé une serviette et je me sèche en premier après avoir retiré ma veste pour tenter d'éponger un maximum mon pantalon et ma chemise une fois ces derniers essorés un maximum. Une fois à peu près satisfait, je lance la serviette trempée à Manuella qui tire un brin la gueule.

- Ne faites pas cette tête, vous me faites d'autant plus craquer.

Je file alors sans lui laisser de quoi répliquer et me dirige vers le service du personnel par les couloirs que je ne suis pas censé emprunté. Cet hôtel est immense, il s'agit d'ailleurs plus d'un palace que d'autre chose, et j'ai un peu de mal à trouver mon chemin. Toutefois je trouve enfin ce que je suis venu chercher, et cela, sans me faire repérer. Lorsque je suis enfin de retour auprès de ma styliste, je lui tends alors une nouvelle robe ainsi qu'une serviette neuve.

- J'ai jugé celle-ci à votre taille. lui dis-je en insistant ainsi sur le fait que j'ai choisi la plus petite taille pour aller avec son corps tout simplement parfait. D'autant plus parfait qu'il souligne encore plus ses formes ainsi moulé autour d'elle à cause du tissu encore mouillé. De mon côté, j'ai également pris soin de me trouver une tenue de rechange. Ce n'est pas forcément du vol si on compte sur le fait que je rendrais les vêtements empruntés dès le lendemain, et que j'ai également laissé un mot sans toutefois préciser mon nom.
Plus tard, nous retrouvons alors les autres, et j'invite Manuela à danser.

- Concèderez-vous malgré mes vilaines frasques, à m'offrir le plaisir d'une danse ? Je me penche sur sa main que j'ai prise dans la mienne pour y déposer un baiser.
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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyJeu 8 Mai - 23:21


NICKLAUS AND MANUELA.
Essayages en prévision d'une soirée éblouissante...

Mon geste ne provoqua chez lui aucune réaction particulière. Il caressa machinalement sa joue, sans doute pour estomper un tant soit peu la douleur fugace qui la traversait, puis il me hissa en dehors de la piscine sans opposer la moindre protestation. Bien que surprise par sa passivité, je ne dis rien, la situation m’ayant rendu mal à l’aise. Si je n’avais pas été aussi en colère contre moi-même, je lui aurais probablement hurlé dessus, m’insurgeant du fait qu’il venait de ruiner ma robe –mais je n’en fis rien. Les mots, coincés au fond de ma gorge, refusaient de sortir. Lorsqu’il me lança la serviette trempée, je le fusillai simplement du regard et le laissai partir en quête de nouvelles tenues sans même proposer de l’accompagner. Après tout, il était l’unique responsable de ce désastre et je ne me gênai pas pour le lui faire comprendre, en insinuant que réparer tout cela était bien la moindre des choses. Nicklaus ne répondit pas et me faussa compagnie, me laissant grelottante sur le bord du bassin.

Quelques minutes s’écoulèrent avant son retour, laps de temps durant lequel j’en profitai pour repenser à ce qui venait de se passer. Le souvenir de ses lèvres sur les miennes me laissait un goût paradoxalement amer et fruité, un goût d'inattendu et d’inachevé. Je secouai la tête pour chasser cette parenthèse de mon esprit, furieuse de l’avoir autant appréciée. Ce type était absolument infecte. A lui seul, il représentait tout ce que j’avais toujours détesté chez un homme. Pourquoi, dans de telles conditions, me laisser aller de la sorte ? Nicklaus Scabior n’était pas fait pour moi –et je n’avais aucune envie qu’il le fût. Lui et moi, nous étions comme le jour et la nuit, l’enfant et le vieillard, le requin et la sardine… Bref… Toute association était impossible. Forte de cette pensée, je décidai de mettre un terme à notre petit arrangement au moment même où il me raccompagnerait chez moi et il eût à peine le droit à un merci lorsqu’il réapparut avec une robe, soigneusement choisie par ses soins. Je levai les yeux au ciel après avoir croisé son regard. « Vous avez trouvé la bonne taille et puis quoi ? Vous voulez une médaille ? Vous passez tellement de temps à me reluquer, ça n'a rien d'étonnant » pestai-je en m’isolant un peu pour enfiler le vêtement. Une fois chose faite, j’attrapai mon téléphone et nous retournâmes dans la pièce principale, là où se trouvaient tous les convives. En chemin, j’en profitai pour le réprimander à nouveau, lui laissant sous-entendre que dans le cas où l’on nous poserait des questions sur nos changements de tenues, il n’aurait qu’à se débrouiller tout seul. Une fois n’étant pas coutume, il ne répliqua pas. Quelque part, je trouvai ça presque frustrant… Faut dire qu’il ne m’avait pas habituée à ça.

A peine étions-nous retournés dans la salle qu’il me tendit sa main. Sur le moment, je fus tentée de décliner son invitation, mais me ravisai remarquant soudain que tous les regards (ou presque) étaient rivés sur nous. « C’est ça, continuez votre petit numéro… » Saisissant sa main, je le suivis sur la piste et nous nous mîmes à danser. La chanson démarra doucement et il me fallut un certain temps pour me laisser porter par la musique. Au bout de quelques minutes, je sentis Nicklaus resserrer notre étreinte et ses mains glissèrent sur mes hanches. « N’en profitez pas… » lui soufflai-je à l’oreille. « [color:cd7f=indianredCe n’est pas parce qu’on est censé être un couple que ça vous donne le droit de me tripoter ! » Oui, j’étais désagréable, probablement injuste aussi, mais j’avais dû mal à oublier ce qui venait de se passer à l’étage inférieur. Je ne comprenais pas très bien ce que ça voulait dire, ni même pourquoi je lui avais rendu son baiser. Tout ce que je voulais c’était m’enfuir. Loin de cette assemblée ridicule, loin de cette soirée, loin de lui surtout.

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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptySam 10 Mai - 17:12



Lorsque je réapparais avec une robe pile à sa taille, j'ai droit à une remarque cinglante de sa part et elle enrage littéralement de me voir ainsi trouver un certain contentement face aux petites piques acerbes qu'elle m'adresse. En chemin, elle laisse d'ailleurs sous-entendre que je serais le seul à devoir trouver l'explication derrière laquelle se cache ce changement de tenue, et je lui réponds alors aussi sec :

- Mais c'est tout trouvé ma chère. Nous nous sommes octroyés un moment délicieusement intime, fou de passion que nous étions.

J'arbore un sourire amusé ainsi qu'un haussement de sourcil qui témoigne du plaisir que j'ai à ainsi la faire tourner en bourrique. La frustration et l’agacement ne manque pas de prendre possession de ses si jolis traits mais comme toujours, j'aime la voir arborer ce type d'expression que je trouve infiniment sexy. De retour dans la grande salle, je lui tend la main et l'invite à se joindre à moi pour une danse.

« C’est ça, continuez votre petit numéro… » me dit-elle en glissant sa main dans la mienne.

- Vous pourriez pourtant si facilement refuser. lui dis-je pour marquer le fait qu'elle aurait très bien pu décliner mon invitation sans ruiner mon image ni troubler ce petit manège entre nous. Je manque d'ailleurs de lui signifier qu'elle éprouve ainsi un certain contentement à danser avec moi mais je me retiens de la braquer encore un peu plus.
Tandis que nous évoluons à travers la piste, je resserre mon étreinte et mes mains glissent doucement sur ses hanches.

« N’en profitez pas… » me souffle-t-elle à l’oreille. « [color:dee9=indianredCe n’est pas parce qu’on est censé être un couple que ça vous donne le droit de me tripoter ! »

Je ne lui adresse qu'un large sourire en réponse et remonte alors mes mains plus haut par l'exquise caresse de mes mains qui l'enveloppent de manière tout-à-fait subtile. Ou du moins, osais-je le croire.

- Ne soyez pas si rancunière, finis-je alors par lui dire. Ces soirées sont ô combien barbantes la plupart du temps. Admettez que je nous ai fourni une certaine source d'amusement.

Nous continuons de danser mais il me semble qu'elle en a réellement assez d'être ici, aussi, je décide que la soirée a assez durer, et je lui signifie alors de m'attendre sur l'un des sofas à l'écart de la pièce, le temps de serrer encore quelques mains et de faire une dernière fois acte de présence. Je reviens auprès d'elle assez rapidement. Pour une fois que je ne la fait pas exagérément attendre ... .

- Il est l'heure de vous libérer Princesse. lui dis-je en l'invitant à se redresser, ma main tendue vers elle.

Nous nous dirigeons vers l'extérieur puis j'adresse un signe au voiturier qui se présente un instant plus tard avec ma voiture. Manuela grimpe dans cette dernière puis je démarre alors, prenant aussitôt la direction de chez elle. Si je m'écoutais, je resterais bien encore un instant en sa présence, et j'ai bien envie de me hasarder sur les routes vers un point de vue que j'affectionne à quelques kilomètres d'ici, mais j'ai déjà assez abusé de sa patience et nulle discutions entre nous, quelque soit le cadre, ne sera en ma faveur. Je la conduis ainsi jusqu'à chez elle puis la remercie pour cette charmante soirée.

- Si vous faites fi de mes frasques, songez en vous-même que cette soirée avait un petit quelque chose de ... "pétillant" ... . lui dis-je avant qu'elle ne descende de voiture alors que je viens l'aider à sortir du véhicule en lui ouvrant la portière.
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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyJeu 15 Mai - 21:20

[

NICKLAUS AND MANUELA.
Essayages en prévision d'une soirée éblouissante...

Cette soirée commençait vraiment à m’agacer et à mesure que la mélodie progressait, mon envie d’y mettre un terme s’amplifiait. Nicklaus sembla s’en rendre compte puisqu’il mit brutalement un terme à notre danse pour m’annoncer qu’il étaIt plus que de temps pour lui de me libérer. J’affichai un sourire à la fois satisfait et soulagé –et le laissai dire au revoir à quelques connaissances pendant que je récupérais nos affaires. Après lui avoir tendu sa veste, il m’escorta jusqu’à l’entrée de l’établissement, puis nous récupérâmes sa voiture. Le voyage jusqu’à Midtown se déroula dans un silence de mort. Plus perturbée qu’agacée par cette soirée, je demeurais pensive. Trop de choses se bousculaient dans ma tête, des choses auxquelles je n’avais pourtant pas envie de songer, des choses qui me dépassaient. Mes yeux s’attardèrent sur le visage de Nicklaus un moment et j’en arrivai à penser que tout compte fait, il n’était peut-être pas si désagréable à regarder –et que si on faisait abstraction de son tempérament exécrable, on aurait même pu lui trouver un certain charme. Je secouai la tête et détournai le regard lorsqu’il posa ses yeux sur moi, un sourire ravi au bord des lèvres. Pourquoi me troublait-il autant ce soir ?

Je n’eus pas le loisir de me torturer plus longtemps, car nous arrivions déjà devant mon immeuble. Pressée à l’idée de retrouver mon lit, mais par-dessus tout de lui fausser compagnie, j’attrapai mon sac-à-main et m’apprêtai à ouvrir la porte, mais il me devança. « Si vous faites fi de mes frasques, songez en vous-même que cette soirée avait un petit quelque chose de ... "pétillant" ... » me fit-il remarquer tandis qu’il m’aidait à sortir du véhicule. « Tout dépend du point de vue qu’on adopte ! Ce que je constate, pour ma part, c’est que vous avez ruiné une de mes créations ! A ce propos, ce qui s’est passé dans cette piscine ne se reproduira plus » dis-je avant de tourner les talons. « Bonne nuit monsieur Scabior ! » J’étais si pressée de couper court à cette soirée que j’en oubliai de mettre un terme à notre petit numéro. En m’endormant ce soir-là, je ne pus m’empêcher de songer à notre baiser et à la sensation étrange que cet échange m’avait procuré. Moi qui m’étais pourtant convaincue de le détester, peut-être étais-je loin de la vérité….

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FIN DU SUJET  22 
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MessageSujet: Re: Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus] EmptyVen 23 Mai - 10:17

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Essayages en prévision d'une soirée éblouissante [Manuela & Nicklaus]

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