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N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan

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MessageSujet: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyMer 26 Aoû - 15:05

    « La haine est paraît il proche de l’amour. »


    La silhouette frêle de Sunshine était étendue, paisiblement sur le matelas épais qu’elle avait acheté quelques mois au paravent. Ses paupières closes elle faisait une nouvelle fois ce rêve, celui où elle se retrouvait à la maternité, berçant un enfant, qui finalement lui était retiré. Ce n’était pas le sien, à chaque fois, elle se réveillait en sueur et s’apercevait que non, elle n’avait pas d’enfant, que ce n’était qu’un rêve. Pourtant, les pleurs de cet enfant que faisait naître son subconscient la bouleversait toujours au plus haut point. Mais avant même que l’on ne lui retire le petit être, elle se redressa d’un bond sur le lit. La sonnerie de la porte d’entrée venait de retentir et de la tirer de ses songes. Elle soupira. Qui pouvait bien oser venir la réveiller si tôt le matin. Aucun nom ne vint à son esprit alors qu’elle se posait cette ultime question. Elle repoussa le drap fin et blanc qui recouvrait son corps et se hissa hors du lit puis hors de la chambre. Elle ne prit pas le temps d’enfiler quelque chose par-dessus le petit shorty qu’elle portait, assortit à son débardeur et fila en direction du hall d’entrée. Ayant un appartement peu vaste elle ouvrit la porte avant même que l’homme qui se trouvait derrière ne réitère sa sonnerie. Un sourire se dessina sur son visage, l’un de ceux qui reste tout simplement poli et un homme d’un trentaine d’années, vêtu d’un uniforme, celui que portait chaque vendeur du magasin de fleur, non loin de chez elle, lui tendit un bouquet. Des tulipes d’un orange magnifique. Elle sourit en voyant de telles couleurs. Ces fleurs étaient ses préférées depuis toujours, et peu de gens le savaient. En règle générale, elle recevait de ses clients des roses rouges, qu’elle ne prenait même pas soin de mettre dans un vase, mais là, ce fut différent. Quelqu’un avait trouvé ses fleurs préférées. Et les lui avait fait livrer. La matinée commençait bien, elle signa à l’endroit où le livreur le lui demanda, lui lança une petite réplique polie et referma la porte. Curieuse de connaître l’expéditeur elle chercha le petit mot qui accompagnait le bouquet et à sa plus grande surprise, simplement un « A. » s’y trouvait. Elle chercha quelques instants qui pouvaient bien être l’expéditeur et finalement, laissa le bouquet s’échapper de ses mains douces. Un visage se dessinait clairement dans son esprit, elle ne voulait cependant pas y croire. Mais cela pouvait sembler si logique, il était l’un des seuls à savoir, pour les tulipes oranges. Il était le seul. Ou presque. Mais comment osait-il lui faire cela ? Elle n’en revenait pas. Choquée, par son rêve et ce cadeau empoisonné, elle laissa le bouquet à terre pour se retrouver dans la salle de bain.

    Son reflet semblait magnifique, pourtant elle se sentait horrible et surtout salie. Elle ouvrit l’eau du robinet et plongea son visage sous l’eau froide comme pour reprendre ses esprits, se réveiller de ce mauvais rêve. Mais elle n’y parvenait pas. Elle inspira profondément, avant de prendre une décision. Il voulait jouer, il voulait lui déclarer la guerre et elle allait jouer contre lui, dans cette bataille. Il souffrirait autant qu’elle. Elle attrapa son jean sur le rebord de la baignoire, l’enfila rapidement ainsi qu’un top blanc qu’elle attrapa dans son armoire et repoussa sa longue chevelure brune en arrière pour se maquiller légèrement, d’un trait noir entourant son regard. Elle le détestait, de provoquer chez elle une marée de larmes qui menaçaient à tout moment de s’abattre sur ses joues. Elle inspira doucement tentant de reprendre son calme mais n’y parvint pas, claquant la porte, elle se hissa hors de la salle de bain et rassembla les affaire de son petit sac à main avant de quitter définitivement son appartement, le bouquet de tulipe dans les mains. Il voulait jouer ? Elle comptait bien lui renvoyer ses fleurs à la figure pour autant se ficher d’elle. En réalité, elle dévalait les escaliers, quatre à quatre, pour se retrouver dehors. L’air frais la fit frémir, mais ne calma pas sa colère, née d’une matinée qui venait de mal commencer. Elle marchait dans Manhattan, d’un pas rapide mais cependant gracieux qui lui était propre. Elle savait pertinemment où il habitait, elle aurait put s’y rendre les yeux fermés. Dans un sens, elle avait peur, ses membres tremblaient un peu plus à chaque pas. Elle ne l’avait pas revu depuis cette fameuse journée, en réalité, elle l’avait soigneusement évité, mais là, pour une simple pulsion de vengeance, elle avançait de son appartement. Elle traversait la foule, se hissant entre les gens qui se bousculaient pour rejoindre leur travail respectif. Sunshine tentait de garder son sang froid, de ne pas s’énerver avec chaque personne qui osait doucement la bousculer. Voilà, elle n’était plus très loin, elle était même bien près de chez lui. Elle inspira une dernière fois, ravala ses larmes, tenta de paraître la plus froide possible et assena deux petits coups contre la porte du jeune homme. Attendant sagement qu’il n’apparaisse dans l’encadrement de la porte, elle arracha comme pour se calmer, l’une des tulipes du bouquet…
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MessageSujet: Re: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyMer 26 Aoû - 17:15

N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan 11rxhrm N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan Vanessa_marcil_006

Un long tableau de Kandinsky prenait toute la place du mur situé face au lit d'Akshan. Celui-ci n'avait jamais vraiment su ce que réprésentait cette toile. Il y avait là un amas de couleurs, des tas de formes et d'objets indescriptibles. C'était ça qu'il aimait dans ce tableau. On pouvait se l'approprier comme on le voulait, à sa manière. Voilà pourquoi il en avait fait l'acquisition deux mois auparavant, en le remarquant dans une petite galerie d'art près de Madison Square Garden. Le jeune indien, allongé par dessus ses draps blancs, regardait fixement l'oeuvre, qui lui procurait une réflexion extraordnaire, si bien qu'il était capable de se plonger dedans pendant des heures. Il ne savait pas l'heure qu'il était. A vrai dire, ca l'importait peu. Il venait de se réveiller, a cause des rayons du soleil qui venaient de traverser sa fênetre. Il passa sa main sur ses yeux, tentant d'ôter quelque peu ce mal de tête qui venait de le prendre. Qu'avait-il encore fait, la nuit dernière ? Il regarda autour de lui, les paupières encore plissées, puis remarqua ses vêtement de la veille dispersés un peu partout. Machinalement, il tourna la tête d'un coup sec, à l'opposé de ce qu'il regardait jusqu'à lors. Ses yeux fixaient desormais la place située à côté de lui. Fort heureusement, il n'avait ramené personne, comme il avait pu l'appréhender. Rassuré, le jeune homme se leva, puis passa en coup de vent dans sa salle de bain, histoire de voir sa tête. Comme tous les matins, il avait l'air d'avoir passé trois nuits blanches d'afffilées.

Il entra dans la douche, et se savonna. Dix minutes plus tard il était sorti de sa douche, et en train de choisir une tenue adéquate. Il remarqua au passage, sur son réveil, qu'il n'était pas loin de dix heures. Il détestait cette sensation, celle qui donne l'impression d'être collant et glaçé, quand on sort de la douche, alors, rapide comme jamais, il enfila un caleçon, un jean fonçé surmonté d'un polo couleur silex et se dirigea vers la petite cuisine aménagée située non loin de sa chambre. Il remarqua alors que son coloc n'était pas rentré cette nuit. Cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu . A croire qu'il le fuyait ! Il était vrai que pas mal de tensions s'étaient installées entre les deux hommes, mais de là à deserter l'appartement ! Akshan soupira, puis chercha quelque chose à se mettre sous la dent. Par miracle, il trouva un paquet de céréales et du lait, au fin fond des placards. Le sourire aux lèvres, comme s'il venait de découvrir les cités d'or, l'indien se prépara au festin qu'il venait de se servir, et engloutit six cuillères d'affililés dans sa bouche. Il était affamé, comme s'il n'avait pas mangé depuis des semaines. Longtemps, sa mère lui avait reproché de trop grignoter, le menaçant de finir obèse. Sauf que, jamais, mais vraiment jamais, il n'avait pris un gramme. Il demeurait fin , tel une allumette. Alors pourquoi se priver ? Il termina son bol de Frosties, et alluma la TV. Il zappa quelque peu, puis tomba sur une chaîne de clips et s'en contenta. Plusieurs jeunes filles se trémoussaient devant un grand musclé qui " chantait". Akshan n'avait jamais compris quel était l'interêt de ces clips, et encore moins de cette musique. Lui, préférait les choses un peu moins olé olé, comme la funk, la soul et le vieux rock des années 60. Il était assez spécial niveau musique.

Subitement, un autre son se fit entendre. Il ne semblait pas provenir de l'écran plat d'Akshan, mais plutôt de la porte d'entrée. Le jeune homme fronça les sourcils, puis marcha jusqu'au fameux lieu, surpris de voir que quelqu'un voulait lui rendre visite à cette heure. D'un geste rapide, il ouvrit la porte, se retrouvant alors face à un bouquet de tulipes oranges. Tout de suite, un seul nom lui vint à l'esprit. Celui de Sunshine. Seulement, il n'avait pas encore vu le visage de celle-qui était derrière ces fleurs. Pourtant il avait la certitude que ce soit elle, même s'il n'en comprenait pas la raison. C'est vrai, que pouvait-elle bien venir faire ici, à cette heure, avec un bouquet de ses fleurs favorites ? Il ne dit mot, et attendit de voir qui se cachait derrière cette masse orange magnifique.
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MessageSujet: Re: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyMer 26 Aoû - 17:39

    Sunshine n’avait pas pris le temps de se poser les vraies questions, à savoir quelle serait sa réaction lorsqu’elle verrait ce visage doux qu’elle avait tant admirer durant deux longs mois. Quand elle apercevrait son regard d’un brun magnifique et qu’il la regarderait. Comment réagirait-elle ? Comment le vivrait-elle ? Est-ce qu’elle allait avoir la force de passer au dessus de tout ce qu’elle avait subit, la douleur de ses mots lors de leur dernière rencontre, la froideur de son regard brun, et surtout, ce souvenir horrible lorsqu’elle avait perdue connaissance et qu’elle s’était réveillé dans une salle d’hôpital, que le médecin s’était approchée d’elle et qu’il lui avait murmuré doucement « Je suis désolée Mademoiselle London, vous avez perdu votre bébé… » Comment allait elle réagir, à l’apparition de sa silhouette fine et parfaitement dessinée dans l’encadrement de la porte d’entrée. Elle n’en avait aucune idée, encore. Elle le saurait bien assez tôt puisqu’elle venait de frapper deux petits coups délicats et discrets sur la porte d’entrée.

    Etrangement, elle se demandait si elle avait réellement envie qu’il ne réponde. Peut être que s’il était absent, cela lui permettrait de laisser la colère redescendre, de jeter le bouquet de fleurs à la poubelle et d’oublier cette histoire, mais s’il répondait, il en serait sûrement autrement. Elle était tellement hors d’elle, en colère d’être aussi perdue, de ne rien comprendre. En réalité, elle était faible à cet instant, la douleur avait de nouveau envahit chacun de ses membres, la douleur d’une séparation brutale, au moment où elle aurait eut besoin d’une épaule sur laquelle pleurer la mort d’un enfant qu’elle aurait sut aimer. Oui, elle avait interdit le médecin de le laisser entrer, mais après cela, il n’avait jamais vraiment essayé de la revoir, ou du moins elle ne l’avait jamais revu. Il n’était jamais venu lui montrer son soutien, elle ne savait même pas si le médecin lui avait parlé de la fausse couche. Oui, ce qui fit monter la colère dans les veines de la jolie brune, c’était uniquement la douleur, cette douleur qu’il avait provoqué quatre semaines plus tôt. Sa vie avait évolué depuis, elle avait remonté la pente, comme elle s’en convainquait, elle avait fait d’autres choses, rencontrer de nouvelles personnes, elle se pensait débarrasser de cette peine qui avait pourtant ressurgit à l’apparition de ce magnifique bouquet de tulipes.

    Elle le tenait devant son visage, tentant de se calmer intérieurement, en vain, lorsque la porte s’ouvrit lentement, à travers les fleurs elle reconnut la silhouette du jeune homme, c’était bien lui, elle ne résista pas une seule seconde, et n’eut d’autre réflexe que de lui lancer le bouquet à la figure avant même de parler. Elle ne dit pas un mot, elle se contenta de lui renvoyer son cadeau empoisonné, du moins, celui qu’elle pensait être il. Oui, parce qu’elle n’avait en vérité aucune certitude là-dessus. Immédiatement, il apparut clairement devant son visage. La douleur poignante qui s’emparait d’elle s’intensifia. Elle avait mal. Elle le haïssait, tellement. D’avoir envoyé se bouquet, de l’avoir abandonnée, de l’avoir jugé, finalement, tout ressortait, toute cette colère qu’elle avait tant contenue. Elle inspira profondément, mais ne put retenir un tourbillon de mots de s’abattre sur lui.

      - Ca t’amuse ? Balança t-elle d’une voix froide et tremblante à la fois.


    Elle lui en voulait, pour tellement de chose, mais dans le fond, elle s’en voulait à elle-même. D’avoir tout fait foirer une nouvelle fois, de lui avoir mentit, et surtout de ne pas avoir pris assez de précautions pour ne pas tuer l’être qu’ils avaient conçus ensemble. Elle était incapable de dire si elle avait été un jour amoureuse réellement d’Akshan mais elle avait été très attachée à lui, il avait sut être là à bon nombre de reprises, il l’avait soutenue, et aimée d’une façon qu’elle ne pensait pas possible. Mais malheureusement les aléas de la vie les avaient vite rattrapés. Et à présent, il était l’homme qu’elle détestait, pour ne pas se haïr elle-même, parce qu’il l’avait abandonné, bien qu’elle l’y ait forcé. Elle n’aurait put expliquer ce qu’elle ressentait réellement, c’était un mélange de sentiments contradictoires, mais la douleur était belle et bien présente, et elle n’arrivait pas à lutter contre celle-ci. Elle ne put retenir de nouvelles paroles, toujours aussi dures. Elle se sentait si mal…

      - Cela ne t’a pas suffit de m’abandonner ? Il faut que tu remues le couteau dans la plaie ? L’accusa t-elle, ne retenant à présent plus aucune des larmes qui s’abattaient sur ses joues au teint hâlé.
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MessageSujet: Re: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyJeu 27 Aoû - 14:58

N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan R7u3pc

« Ca t'amuse ? »
Alors qu'il fixait le bouquet imposant, le sourire en coin, Akshan fut subitement écrasé par les fleurs, sans avoir le temps de comprendre quoi que ce soit. Il goûta à une pétale de tulipe, puis se débarrassa de la masse comme il le pouvait. Devant lui se dessina alors la douce silhouette de son ex petite amie. Sunshine. Il soupira, regardant désespérement le tas de tulipes étalées par terre. Quel gâchis, un si beau bouquet ! Ses yeux se levèrent, lentement, puis rencontrèrent les yeux de la demoiselle. Ca faisait tellement longtemps qu'il ne l'avait pas vue. Il était à la fois heureux, de voir qu'elle allait mieux, mais un sentiment de rage grandissait en lui. Il aurait préféré qu'elle vienne s'excuser. A moins que le lançer de bouquet soit une nouvelle technique pour prouver ses remords ? Il en doutait sérieusement. Alors il se contenta, en ouvrant grand la porte, de lui dire, l'air grave et plein de reproches :

_ « Pourrais tu m'expliquer ce qui t'amènes avant de me balançer un bouquet en pleine figure ? Sérieusement, tu te prends pour qui a débarquer chez moi comme ça ?

Surpris lui même de ce qu'il venait de dire, Akshan garda son calme. C'est comme si tout le sang froid qu'il avait auparavant perdu était revenu. Disons qu'il n'avait pas envie de refaire des histoires, et de se disputer avec elle à nouveau. Et puis, il s'était peu à peu habitué à ses sauts d'humeur. Pour être sorti un peu plus de deux mois avec elle, il connaissait pas mal d'anectodes à son sujet. A vrai dire, il savait tout d'elle. Que ce soit son caractère, ses atitudes, ses goûts, son passé, il était véritablement incollable sur le sujet. Voilà pourquoi il n'était pas spécialement supris de ce qu'elle venait de faire. Il était surtout très énervé. Mais il devait garder son calme, le plus possible, au moins tant qu'il en était capable. Il aurait très bien pu se mettre à hurler, mais il gardait un assez mauvais souvenir de leur dernière dispute. Ce fut aussi la dernière fois qu'il se virent. Elle avait fini à l'hôpital, après s'être évanouie. Akshan, complètelent dévasté, avait tenté de prendre de ses nouvelles, mais en vain, elle ne voulais plus le voir. Il ne comprenait pas, il ne comprenait plus, alors il était parti, tête baissée. Il avait fait semblant de rester digne et fort devant ses amis, mais il faut dire qu'il avait beaucoup souffert de cette rupture. Sauf que, il devait l'oublier, et passer à autre chose. Il avait tout fait pour, depuis le jour où elle lui avait dit de disparaître de sa vie. Et voilà qu'elle débarquait, chez lui, à dix heures du matin, lui jetant un bouquet au visage.

Cela ne t'as pas suffit de m'abandonner ? Il faut que tu remues le couteau dans la plaie ? »

Akshan arqua un sourcil, de manière interrogative. Il ne comprenait pas. Il croyait pourtant avoir la situation en main, mais là, tout s'effondrait. Il ressentit un grand malaise. Déjà, il ne comprenait aucunement la raison de sa visite, de son agressivité, et en plus, elle lui reprochaite de l'avoir abandonnée ? Il soupira méchamment. A cet instant, Sunshine devait certainement remarquer à quel point elle l'avait blessé. Il se redressa, et cette fois, pris une intonation beaucoup plus élevée, montrant ainsi son mécontentement.

Comment oses tu dire ça ? Franchement, tu me dégoûtes. Et puis je peux savoir ce que tu fais là ?! »

Il remarqua alors ses yeux rougis, et plein de rage. Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Il avait toujours été un petit ami exemplaire, plein de tendresse, et quand elle avait besoin de lui, il était là. Il avait été vraiment fou amoureux de Sunshine, et c'est ainsi qu'elle lui rendait. Un sentiment de haine lui pris la gorge. Il la haïssait. Mais il ne le voulait pas, et ne le pouvait pas. Il en était incapable. Il l'avait trop aimée pour cela. Quand il songeait au tas de bons moments passés à ses côtés, il lui était impossible d'éprouver de la haine à son égard. Pourtant, à ce moment-ci, il sentait bien qu'il n'était plus du tout prêt à garder son sang froid. Encore une fois, il se demanda ce qu'il avait bien pu faire pour qu'elle soit si fachée contre lui. C'était plutôt lui qui devait ressentir ça non ? Il demeura droit, le regard dépourvu de sentiments, tellement il était déçu.
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MessageSujet: Re: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyJeu 27 Aoû - 20:17

    Elle savait, dans le fond qu’elle y allait fort, qu’elle était sûrement en train de commettre une erreur. De nature impulsive, la splendide brunette agissait bien trop souvent sur un coup de tête. Elle regrettait ensuite ses gestes, ses impulsions, mais malheureusement, au moment où elle les commettait elle ne se doutait jamais des conséquences qui en découleraient, sinon, à cet instant même elle serait repartie, bien avant que la porte ne s’ouvre sur son ex petit ami, bien avant qu’il n’apparaisse devant ses yeux la faisant replonger dans un tourbillon de sensations contradictoires. La joie de recroiser son regard, la douleur de leur séparation, de leur dispute. Tout paraissait n’être que folie dans son esprit, elle avait un mal fou à trier les informations qui arrivaient jusqu’à son cerveau. Elle avait juste jeté le bouquet de tulipes orange sur le jeune homme avant de le voir s’étaler à terre. Ces fleurs quelque soit leur destinateur étaient d’une splendeur inégalable, et elle eut un pincement au cœur de les voir à terre, dans un tel état, elle regrettait déjà son geste. Oui, elle s’en voulait dans le fond d’être ainsi, de l’avoir toujours été, d’avoir ce caractère fort qui la mettait bien souvent dans des situations comme celles-ci, qui la blessait. Qui pouvait aussi blesser les autres.

    Contre toute attente, Sunshine avait trouvé en Akshan une épaule sur laquelle pleurer, une personne sur laquelle compter, des bras dans lesquels se blottir. Oui, il lui avait apporté une certaine stabilité dans sa vie. Il avait sut la charmer, la faire rire, la réconforter, l’écouter. Elle s’était livré à lui avec une telle facilité, elle s’était toujours sentie tellement bien à ses côtés. Son regard protecteur, sa façon d’apprendre chaque détail de sa personne, d’anticiper ses réactions, de la comprendre sans qu’elle n’ait besoin de parler, Akshan l’avait toujours étonné pour tout cela, et c’était très certainement la base de leur relation qui au fil du temps s’était intensifiée. Une passion, de celle que vous ne contrôler pas, de celle dont vous n’êtes plus le maître du jeu. Il n’y avait pas d’explication logique à cette relation, c’était juste que c’était eux, que c’était lui et elle et qu’ils s’étaient trouvés. La passion dévorante qui les avait unis avait finit par les détruire dans le fond. Ou alors était cette une fois de plus de la faute de Sunshine. Elle l’avait fait fuir de la même manière qu’elle faisait fuir bon nombre de personne, la raison à cela, le métier qu’elle avait choisi d’exercer, pour vivre, et dans ce but uniquement. En réalité, elle ne prenait pas plaisir à offrir son corps à des hommes plus âgés, alors qu’un homme attentionné et doux l’attendait chez elle si elle le souhaitait, mais son indépendance comptait plus que tout, et elle était prête aux sacrifices pour être indépendante, financièrement. Seulement, au lieu de l’avouer, elle l’avait caché. Mais dans le fond, les choses se seraient simplement terminées plus tôt si elle ne l’avait pas caché. Elle n’aurait jamais eut de relation avec lui sûrement, le regard qu’il avait sur elle aurait changé dès l’annonce de la nouvelle. Et pour cette raison, elle ne regrettait pas son silence. Même si ça avait été l’élément déclencheur de leur destruction, elle ne pouvait se résoudre à penser qu’elle aurait préférer supprimer tous les bons moments qu’elle avait eut avec cet homme merveilleux. Cet homme merveilleux qu’elle accusait à présent de tous les maux qu’elle avait eut ces dernières semaines.

    Elle n’avait jamais prôné haut et fort être tombée amoureuse de lui, elle n’était pas du genre à dévoiler ses sentiments, même lorsque ceux-ci étaient sincères et présents, mais lorsqu’elle avait décidé de ne pas le laisser entrer dans la chambre d’hôpital, elle avait souffert, énormément, plus qu’il ne pouvait le croire certainement. D’abord parce qu’il ne s’était pas battu pour la revoir mais aussi à cause du manque qu’il avait provoqué chez elle. Il lui manquait, à chaque instant, de chaque journée. A chaque heure, chaque minute, chaque seconde elle avait pensé à lui. Fermant les yeux, c’est son visage qu’elle avait revu à mainte reprises, jusqu’à ce qu’elle ne comprenne. Qu’il avait dut tourner la page, trouver une fille bien mieux, qui lui correspondrait plus, qui serait moins difficile à vivre, moins renfermée, et qu’il l’avait tout simplement oublié avec cette autre. Cela avait été dur, de se mettre cette idée douloureuse dans la tête. Mais elle avait finit par ne plus y penser, d’abord elle s’accordait inconsciemment quelques minutes de répit sans que ses pensées ne le retrouve, puis quelques heures, et elle avait décidé de tirer un trait sur ce passé. Parce que cela lui faisait mal, bien qu’elle fut trop fière pour l’avouer, pour l’appeler et le retrouver. Mais à présent, elle était là, devant lui, et tout ressortait, comme si les efforts des jours précédents n’avaient servit à rien. Le manque reprit de l’importance en elle, la douleur grandit sans prévenir, les larmes montèrent rapidement. Sa voix était pleine de colère lorsqu’elle résonna pour la première fois. Oui, pour qui se prenait-elle ? Mais persuadée qu’il avait lui-même fait envoyé ces fleurs, elle ne recula pas devant sa colère, et d’un ton glacial continua.

      - Ne joues pas les innocents je t’en prie ! Arriva t-elle à formuler.


    Elle n’avait aucune preuve finalement de ses accusations. Mis à part un petit « A. » sur un papier et ses fleurs préférées. Pourquoi avait elle penser immédiatement à lui ? Peut être qu’inconsciemment cela l’aider à croire qu’il pensait encore à elle, qu’il tenait à elle. Mais à en voir le ton de sa voix, cela ne paraissait plus vraiment possible. Son regard changea, du tout au tout lorsqu’elle continua à lancer un nombre incalculables de mots en si peu de temps. Elle lut dans son regard un mélange de déception et de peine. Elle venait de le décevoir, de lui faire du mal. Cela aurait dut la ravir, dans l’état d’esprit où elle se trouvait, pourtant, son visage ne s’illumina pas, au contraire. Elle ne retint pas ses larmes plus longtemps. Elle ne voulait pas le blesser, lui faire du mal n’était pas ce qu’elle voulait bien qu’elle aurait put le croire. Non, elle ne le voulait plus tout du moins. Elle se détestait, d’agir ainsi, de n’être capable que de cela, blesser les gens. Elle baissa les yeux lorsque sa voix résonna à nouveau. Les mots qu’il prononça, « tu me dégoûtes » l’atteignirent en plein cœur. S’il souhaitait lui faire mal, il avait frappé au bon endroit. Savoir que celui qui l’avait regardé avec tant d’admiration et d’amour pendant deux mois de bonheur était dégoûté par sa personne, qui y avait-il de pire ? Dans le fond, son regard sur elle n’avait jamais cessé de compter. Son esprit ne pouvait s’empêcher de tout remettre en question, ses réactions, leur relation, leur précédente dispute. Finalement, cela apparut clair dans son esprit, ce n’était pas lui les fleurs, elle avait été stupide d’y croire. Non puisque de toute évidence, lui était passé à autre chose. Dans le fond elle se demandait si croire cela ne l’avait pas conforter dans l’idée qu’il tienne encore à elle, mais elle savait à présent, que ce n’était pas le cas, et la colère disparut. Elle se remplaça par une douleur vive dans la poitrine. Si elle avait souffert, cela avait été de son absence, pas de ses mots blessants.

      - Je me suis trompée. En venant ici. J’ai été bête, une fois de plus, de croire que tu pouvais encore penser à moi, et m’envoyer un bouquet de fleur. Dit-elle d’une voix plus nuancée, plus douce. Le pire dans tout cela c’est que sans rien faire tu arrives encore à m’atteindre…


    Elle releva les yeux sur lui, croisa à nouveau son regard mais refusa de s’y plonger longuement. Les larmes ruisselaient sur ses joues, l’humidité ne la dérangeait même plus. Non. Elle luttait si fort contre la douleur, contre tous les souvenirs qui menaçaient de défiler devant ses yeux, leurs baisers, leurs caresses, leurs soirées en amoureux, leurs réconciliations, leur dernière dispute, la journée qu’elle détestait le plus au monde, celle où elle avait appris n’avoir pas été assez prudente pour ne pas mettre en danger la vie d’un enfant qui était le sien. C’était si dur, de tout garder, de penser qu’il était mieux de simplement oublier. Non, parce qu’elle n’y parviendrait jamais, effacer était impossible. Cela faisait à présent partie d’elle, d’eux, même s’il n’y avait plus vraiment d’eux. Elle se calmait petit à petit, sa colère s’était totalement évaporée, cela ne servait plus à rien. Elle ne souhaitait pas lui faire plus de mal. Elle ne contrôla pas ses paroles, elle n’aurait sinon jamais prononcer ces mots :

      - J’aurais dut moi aussi arriver à aller de l’avant. A tout oublier, nous, le bébé, la douleur, pourquoi moi je n’y parviens pas et toi oui ? Demanda t-elle la voix tremblante.
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MessageSujet: Re: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyDim 30 Aoû - 16:37

C'était, véritablement, comme si elle s'acharnait sur son sort. A croire que, juste au moment où il parvenait, ne serait-ce qu'une seconde, à l'oublier, elle revenait, comme ça, furieuse, et ce sans raison valable. Encore une fois, il soupira, malheureux de voir tant d'effort pour passer à autre chose parti en fumée. Car, croyez le, faire abstraction de son si joli visage, son sourire, sa façon se s'exprimer, faire abstraction d'elle tout simplement, avait donné du fil à retordre au jeune indien. Ce n'était pas comme si il avait pu l'effacer de son cerveau en un claquement de doigts. D'ailleurs, il était loin de l'avoir ôté de son esprit. Soudainement, sa mine se figea, et ses yeux rencontrèrent ceux de Shine. A cet instant, il repensa à tout ce qui s'était passé auparavant. Il se força à ne garder que le meilleur, et donc faire obstruction de leur dernière dispute et tout ce qui allait avec. Il se demanda pourquoi. Oui, pourquoi ? Pourquoi lui avait-elle révélé son "occupation". Son métier, comme elle disait. Honnêtement il n'avait jamais considéré cela comme un métier. Akshan songea à ce qui se serait passé si elle ne lui avait rien avoué. A ce jour, il seraient peut être encore ensemble, amoureux comme avant, et fidèles l'un à l'autre. Comme il le rêvait. Sauf qu'évidemment, elle exercait cette activité, et qu'en plus elle lui avait caché. Pourquoi avait-il fallu que tout se passe de cette manière ? Si seulement, tout simplement, elle n'était pas call-girl ? Mais il ne pouvait pas la changer, encore moins la forcer à arrêter. Alors il était parti, comme elle l'avait exigé. A quoi bon revenir ? Il n'y avait plus rien à faire, n'est ce pas ? Il avait peut être été un peu lâche, mais jamais, au grand jamais, il n'avait considéré cela comme un abandon. Et ce n'en était pas un. Après tout, elle pensait ce qu'elle voulait. Akshan savait bien qu'il n'était aucunement coupable dans l'histoire. Seulement coupable d'être tombé si amoureux d'elle...

Il n'avait pourtant rien demandé, à personne. Il ne croyait même pas en l'amour. Pourtant, sa mère n'avait cessé de répeter, lorsque lui et son frère étaient encore des enfants, qu'un jour, il rencontreraient une femme, et à ce moment là, ils sentiraient que c'était "elle", ils comprendraient qu'elle donneraient plus de sens à leur vie. Qu'ils sentiraient leur coeur battre à mille à l'heure et leur membres trembler en sa présence. La dernière phrase de la mère de famille fut : " Chérissez là comme vous n'avez jamais chéri personne. Prenez soin d'elle, et ne la laissez jamais partir. Vous n'aurez pas de seconde chance ". Akshan avai longtemps pris cela comme un bonne blague, et rit volontairement en repensant à ces belles paroles. " Maman regarde trop la télé et ces téléfilms bidons", pensait-il. Jusqu'à ce qu'il rencontre Shine. Ah lala, et quelle rencontre ! Rien qu'à y penser , il frissonnait. Il ne pouvait pas vraiment juger, si ç'avait été un coup de foudre, ou autre chose. Dans tous les cas il n'avait pas mis énormément de temps à se rendre compte qu'il était complètement fou amoureux d'elle. C'avait été très vite, et pourtant Akshan ne percevait pas cela comme un mauvais point. Ils s'étaient tout de suite rendus compte qu'ensemble ils étaient beaucoup plus heureux que seuls, chacuns de leur côté. Alors pourquoi attendre. Et pour attendre quoi ? Autant former un couple, et profiter l'un de l'autre n'est ce pas ? Le présence de Sunshine l'apaisait, et il se sentait vivant, utile, bref, il l'aimait tout simplement. Il n'aurait jamais pensé se caser un jour, mais là, c'était vraiment l'exception. Shine n'était pas comme les autres filles. Elle était unique. Il remercia sa mère intérieurement, cette fois persuadé qu'elle avait dit la vérité.

Cependant, lorsqu'il dut faire face à la rupture, Akshan se rendit compte à quel point il avait été aveugle. Célèbre citation, terriblement vraie, et ce pour l'éternité : l'amour rend aveugle.Comment avait-il pu passer à côté de cela ? Il avait pourtant cru être tombé sur "elle". Il avait passé des semaines, nonchalant, déçu et terriblement brisé intérieurement. Il avait été certain, n'envisageant aucune autre possiblité, que Sunshine était la femme de sa vie. Cela peu paraître un peu trop poussé, mais tel qu'il avait compris, tel qu'on lui avait appris, l'amour, c'était ça. Pourtant, il n'avait jamais avoué à Shine ses opinions sur le sujet. Peut être parcequ'elle était trop " reservée " à ce propos. C'était comme un sujet tabou, quelque chose d'intouchable, d'intime. Il n'osait jamais lui parler sérieusement de ses sentiments, voyant une gêne apparente se dresser sur son visage. Honnêtement, il n'avait jamais été certain que ce soit réciproque, il l'espérait, et se bornait à le croire. A moins d'être une très bonne actrice, Shine semblait largement partager les sentiments d'Akshan. Il la comblait comme il pouvait, et faisait de son mieux pour elle. Comme sa mère lui avait recommandé. Il avait suivi chacun de ses conseils, sauf un. Il l'avait laissé partir, sans rien faire pour la rattraper. Il s'était longtemps considéré comme lâche, et avait regretté de ne pas insister pour l'avoir à ses côté. Mais insister, pour quelle raison ? Il n'avait plus aucune chance, de toute manière. C'en était fini, et même si, au fond, son coeur regorgeait de sentiments à son égard, il ne pouvait plus espérer d'avoir sa place à ses côtés. Elle l'avait trouvé dans le lit de ses multimilliardaires. Akshan n'avait plus rien à voir là dedans.

Les innocents ? Tu vas encore m'accuser d'être coupable ? Mais à quoi tu joues, Sunshine ? »

Il ne l'appelait jamais Sunshine habituellement. Il était l'un des seul à l'appeler Shine, parcequ'il trouvait que ce surnom lui correspondait parfaitement. Alors, pour la désigner ainsi, c'est qu'il était vraiment énervé. Bruquement, son regard redevint grave, et tous les magnifiques souvenirs disparurent de ses pensées. A quoi bon se borner à repenser au passé, alors qu'il faut dorénavant passer à autre chose, et se concentrer sur son futur ? Akshan remarqua alors que certain bruits provenaient de la cage d'escalier. Des "Hmmm hmm" assez prononçés semblaient designer la dispute qui venaient d'éclater. Akshan soupira, encore un fois, puis attrapa le poignet de Sunshine, avec un douceur si impressionnante que cela paraissait briser le contexte. Il ne pouvait pas s'empêcher d'être prévenant avec elle, de peur de lui faire du mal. C'était pourtant contre lui, mais il n'y pouvait rien. Il n'avait jamais supporté la brutalité et la violence. En repensant à ces plein aux as qui profitaient d'elle, il perdit soudain cette sensation. Il ramena la jeune fille à l'intérieur de son appartement, toujours sans brutalité, tout en balayant de son pied le tas de fleurs étalées sur le parquet.

On ferait mieux de discuter à l'intérieur. Je préfère éviter de mettre mes voisin à dos, si tu vois ce que je veux dire, il marqua une pause, puis ajouta, dans un soupir, Tu connais le chemin, alors, installe toi. Comme ca tu aura assez de temps et de confort pour m'expliquer la raison de ta visite. »

Il la regarda, et malgré lui, un sourire vint illuminer son visage. Elle était restée la même. Elle lui manquait tellement, qu'il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la joie et du bonheur, même si les circonstances allaient plutôt à l'inverse de ces états d'esprits. Il s'efforca de faire disparaître ce sourir et reprit un air un peu neutre, quasiment froid, comme il le faisait depuis son arrivée. Il designa d'un doigt le salon, et eteignit la télévision qui diffusait un clip bruyant. La suivant d'un pas rapide, il s'installa juste en face d'elle, sur l'un des deux sofa rouge sang, achété à son arrivée à NY. Passant sa main dans ses cheveux, Akshan espérait se détendre quelque peu, mais, bizarrement, l'atmosphère et l'ambiance était toujours aussi peu joyeuse. Il lui en voulait, et elle aussi. Avec tout cela, les deux personnages n'étaient pas près de trouver un terrain d'entente. Cependant, il se borna à essayer de l'écouter, comme si elle avait eu par miracle, une circonstance atténuante qui aurait pu expliquer cette fureur. La demoiselle se décida enfin à ouvrir la bouche, et ce pour lui lançer quelques mots. Sa rage semblait s'être quelque peu estompée, et Akshan fut rassuré. Il n'aurait pas à s'énerver de nouveau pour calmer le jeu. Il l'écouta attentivement, puis prit un air de demeuré, comme s'il ne comprenait rien à ce qu'elle disait. Après un moment de réflexion, il parvint à comprendre la raison de sa visite.

Tu veux dire que, tu as cru que ces fleurs venaient de moi? Désolé de te déçevoir, mais ce n'est pas le cas. Tu sais, si je me souviens bien, tu m'avais demandé de ne plus jamais revenir vers toi, pas vrai ? Eh bien, j'ai suivi ce que tu m'avais dis, même si ça n'a pas été facile. »

Akshan soupira. Il se sentait mal d'être si dur avec elle. Il prononçait chacune de ses phrases avec une dureté incroyable. Ca ne lui ressemblait pas. Mais c'était comme si lui parler ainsi apaisait sa souffrance. Il avait peur d'avoir de nouveau le coeur éventré s'il lui disait une seule phrase à peu près compatissante. C'était relativement égoïste, car il devait, en lui parlant de cette manière, passer pour un coeur de pierre, sans sentiments et sans souvenirs. Ce qu'il n'était pas, car au fond, il n'avait jamais réussi à l'oublier. Ou du moins pas totalement. Subitement, Sunshine reprit la parole, beaucoup moins en colère qu'elle ne l'avait été en arrivant. C'est comme si elle redevenait complètement calme, pour éviter de brusquer ce qu'elle allait dire. Akshan fut d'autant plus attentif aux mots qu'elle prononçait. Seul un l'interpella. Bébé ? Mais de quoi parlait-elle ? Avait-elle divagué, ou complètement perdu les pédales ? Un frisson parcourut le dos d'Akshan, et, déjà que son coeur battait à une vitesse folle, l'impact de ce mot ne fit qu 'accélerer d'avantage les pulsions. Il ouvrit les yeux , véritablement étonné par sa phrase, qui paraissait tellement anodine lorsqu'elle l'avait dite. Plusieurs hypothèses invraisemblables vinrent lui remplir la tête, si bien qu'il ne put s'empêcher de lancer, avec un air de piqué à vif :

Le... quoi ?? »

Akshan tomba des nues, se redressant alors sur le sofa, puis il se résigna à refermer sa bouche ouverte depuis qu'elle avait parlé, ébahi comme jamais. Si c'était une blague de sa part, il l'aurait félicité pour l'impact qu'elle avait eu sur lui. Il avait l'air d'être au bord de l'évanouissement, et ses joues palîrent à vue d'oeil.
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MessageSujet: Re: N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan EmptyMar 1 Sep - 11:50

    Sunshine. Un prénom aux assonances douces et agréables, pour une jeune femme dessinée à la perfection. Petite, les amis de sa mère la surnommé, l’œuvre de perfection de celle-ci. Et Sunshine, tout au long de sa vie avait été assimilée à la perfection. Et physiquement elle avait tout pour, une sublime chevelure brune, au volume important et parfait à la fois, tombant en cascade sur des épaules frêles. Un visage aux traits plus parfaits les uns que les autres, un regard brun, pétillant et mystérieux à la fois, qui lui donnait cet air angélique, qui accentuait clairement sa beauté, des lèvres fines et pulpeuses qui attiraient les regards de la gente masculine et attisaient la jalousie de la gente féminine. Mais plus que cela, une silhouette de rêve, l’une de celle dont on peut voir la reproduction sur les couvertures de magasine. Sunshine était un modèle de perfection, malgré son caractère de feu, elle était splendide, et on voyait en elle, dans son charmant regard, à travers ses expressions, une jeune femme aux airs angéliques, il était donc inconcevable qu’elle cache un si lourd secret, un métier si difficile à admettre, une nouvelle si difficile à encaisser, pour tant de gens.

    Pourtant, Sunshine était réellement une call girl. Elle se faisait payer, par des milliardaires, ou des millionnaires pour un peu de compagnie. Pourtant, Sunshine n’avait jamais désiré cela, au contraire, elle s’était toujours imaginer, depuis toute petite, dans une blouse blanche de médecin, à tenter de donner un peu d’espoir aux malades, à tenter de sauver la vie d’enfants mourants, ou encore à aider des familles à ne pas laisser la maladie les emporter, apprendre aux autres à se battre, comme elle s’était battue toute sa vie, toute son enfance. Mais il faut savoir, que Sunshine n’a jamais eut l’opportunité de se lancer dans de telles études. En réalité, après l’obtention de son baccalauréat, avec une superbe mention, elle avait décidé de s’inscrire à l’université, parce que c’était son rêve, et surtout, que sa grand-mère avait été emportée par une tumeur au cerveau, chose qu’elle ne supportait pas réellement. En se lançant dans de telles études, une part d’elle espérait sincèrement pourrait sauver de nombreuses personnes, en mémoire de sa grand-mère décédée. Elle s’était rendue à l’université, et avait rapidement fait les calculs, le prix de ses études, ajoutés aux prix d’un petit studio, des courses, et de nombreux autres frais, elle ne pouvait les gérer sans demander de l’aide à sa mère. Et sur ce point là, elle restait catégorique, elle ne demanderait pas à sa mère de se priver une nouvelle fois pour elle, la jeune femme l’avait déjà fait pendant dix huit longues années, dans la plus grande des solitudes après le départ de son père. Et elle voulait la voir profiter de sa vie, de son argent, comme bon lui semblait, alors elle avait abandonné l’idée d’entrer à l’université, voulant se faire un peu d’argent d’avance. Elle avait donc était embauché dans une boîte de nuit en tant que barmaid puis avait dansé sur les podiums, habillée tout de même jusqu’au jour où l’appât du gain avait été si irrésistible qu’elle s’était retrouvée sans réellement comprendre dans la chambre d’un de ces riches hommes qui la payait pour ses services. Elle n’en avait jamais été fière, bien sûr que non, voilà la raison pour laquelle elle préférait garder cette partie de sa vie secrète, c’était bien trop douloureux de penser que les gens la jugerait ensuite telle une simple prostituée, pourtant, ils ne cherchaient jamais à comprendre, ils agissaient toujours de la sorte. Même ceux qui connaissaient déjà Sunshine, qui avait appris à savoir quelle femme elle était, changeaient totalement de comportement vis-à-vis d’elle après cette nouvelle. Et elle en souffrait, à chaque fois, voilà la raison pour laquelle depuis maintenant plusieurs semaines une seule idée trottait dans sa tête, arrêter tout cela, enfin, pour de bon, et c’était sa résolution, d’ailleurs elle avait déjà trouvé un autre petit travail, en tant que baby sitter pour un couple de son immeuble. Elle ne gagnerait très certainement jamais autant d’argent qu’au paravent mais si cela pouvait faire que des personnes importantes à sa vie, tel que Akshan ne s’enfuient pas de sa vie pour la laisser seule et complètement désœuvrée, il n’y avait pas d’autres choix, c’était la bonne solution. Mais elle préférait le garder pour elle, le regard des gens changeait si subitement à propos de son travail qu’elle voulait savoir si c’était elle qu’ils aimaient, où l’image qu’elle pouvait donner et ce que cela aurait comme conséquences sur leur propre personne. Bien entendu, elle avait peur de la réponse, mais il fallait l’affronter. Elle battit des cils lorsqu’il parla de nouveau. Oui, elle l’accusait, sûrement à tort en réalité, oui, face au son de sa voix, elle en eut qu’une simple confirmation. C’était douloureux, de savoir que finalement ce n’était pas lui, peut être que cela la blessait bien plus encore que si ça avait été lui, parce que c’était bien entendu pour elle l’affirmation du fait horrible qu’il était passé à autre chose qu’il ne l’aimait plus, qu’il l’avait oublié, définitivement.

    Le regard embuée de larmes, elle se remémorait sans pouvoir arrêter ses souvenirs tant de bons moments en sa compagnie. Il y avait eut tant de bonnes choses dans leur relation, entre eux cela avait été si rapide, si fusionnel que Sunshine avait bien cru qu’il était le bon, bien que se l’admettre semblait pour elle si fou. Elle avait appris avec lui de nouvelles valeurs, elle avait appris comment un être pouvait devenir indispensable à son bonheur, parce que ça avait été le cas, bien qu’elle l’ait caché le plus longtemps possible. Son regard, son parfum si doux, si masculin qui venait l’éveiller chaque matin, ses lèvres d’une douceur incroyable qui se collait si parfaitement contre les siennes, leurs corps qui s’emboîtaient de manière si parfaite, leur amour qui finalement la faisait sourire chaque jour un peu plus, oui tout pouvait penser à faire croire aux contes de fées lorsqu’ils étaient ensemble, jusqu’à cette fameuse révélation, cette fameuse dispute qui avait tout détruit. Elle n’avait pas eut le temps de lui dire qu’elle arrêterait cela, pour lui, qu’elle en terminerait avec ces stupidités, elle n’avait pas vraiment eut le temps de lui donner des explications, face à sa colère immense, non, elle avait simplement perdue connaissance sur le sol de l’appartement devant lequel elle se tenait. Et c’était la dernière fois qu’elle l’avait vue, jusqu’à ce jour.

    Pourtant, il serait stupide de croire qu’elle l’avait oublié. Comment aurait elle put oublier ce personnage unique qui avait redonné du sens à sa vie, qui l’avait aidé à ne pas se perdre d’avantage, qui avait ouvert de nouvelles perspectives dans sa vie. Akshan restait le seul à l’avoir aimé d’une telle force, elle le savait, et même si le sujet paraissait tabou avec elle, elle avait bien sûr aimé le jeune homme. Et cet amour n’avait jamais véritablement disparu, elle avait continué de l’aimer, longtemps encore. Elle l’aimait même toujours, elle le ressentit. Pourtant, elle avait tout fait pour l’oublier, elle avait empilé ses affaires dans un carton pour ne plus avoir à les voir, elle avait rangé toutes leurs photos, toutes les lettres qu’elle lui avait écrit sans vraiment pouvoir les lui donner, tout ce qui avait une si grande importance dans leur relation, et dans son cœur et elle les avait déposer dans le petit grenier en haut de chez sa mère. Elle avait pensé que ça l’aiderait, mais en rentrant chez elle, elle avait vu posé sur son lit, la veste de sport préférée du jeune homme, et les larmes aux yeux, comme à cet instant, elle l’avait enfilé. Elle sentait son odeur à lui, mélangée à présent à la sienne, un parfum apaisant qu’elle rêvait de sentir à nouveau, elle s’était endormie, ainsi, et depuis elle ne pouvait dormir sans être enroulée dans cette veste si spéciale à ses yeux. Elle avait voulut le chasser de sa vie, mais finalement, elle avait été obligée d’admettre, qu’elle en restait incapable. Qu’elle était encore accrochée à eux, au souvenir de ce couple qu’ils formaient heureux. Pourquoi avait elle tout gâché ? Cette question hantait ses jours, et ses nuits, elle y pensait si souvent, que ça en devenait presque du harcèlement moral.

    Elle fut sortie de ses pensées en se rendant compte de la façon dont il l’avait appelé. Sunshine. C’était un terrible présage, c’était certain, il ne le faisait presque jamais, peut être l’avait elle une fois de plus brisé, lui avait elle fait encore tant de mal. Elle aurait voulut s’enfuir en courant, ne plus affronter la douleur et l’incompréhension dans son regard, elle ne voulait pas que l’homme qu’elle aimait ne souffre, c’était insoutenable, épouvantable. Et tout cela à cause d’elle, quelle sotte. Pourtant, avant que ses jambes ne la ramènent au bas de l’immeuble, la main du jeune homme s’empara de son poignet, avec une douceur qui lui était propre, cette même douceur dont elle n’aurait jamais put se lasser. Pourquoi fallait il qu’il soit si prévenant avec elle, pourquoi fallait il que ce soit lui finalement, la vraie perfection de leur couple, et pourquoi fallait t-il qu’elle ne soit pas à la hauteur ? Elle fut complètement déboussolée lorsqu’il relâcha son poignet. Ce contact entre leur deux corps venait de lui procurer deux sentiments si contradictoires, le bonheur de la rencontre de leur deux peaux douces, et la tristesse de savoir que ce n’était pas quelque chose qui risquait de se reproduire. Il l’attira dans l’appartement et elle fut totalement enivré par l’odeur qui trônait dans celui-ci, un mélange parfait de l’odeur des bougies et de son parfum à lui. Elle essaya stupidement d’humer uniquement son odeur, mais elle semblait indissociable de celle de l’appartement. Elle se rendit compte de la stupidité de ses pensées, mais ne put se résoudre à ne pas tenter, ce parfum, elle en avait besoin, c’était sa dose d’oxygène. Il lui expliqua que se disputer avec ses voisins n’étaient pas son but et lui proposa de s’installer plus confortablement. Perdue, elle avança dans le salon et se laissa tomber délicatement sur le canapé. En réalité, elle était complètement submergée par le passé. Elle s’était si souvent blottie contre lui dans ce canapé, et ils avaient regardé ensemble plusieurs DVD, bien que plus occupés à s’emparer des lèvres de l’autre. Tout cela était parti en fumée, et c’est ce qui provoquait cette douleur insoutenable dans sa poitrine, et dans à présent, chacun de ses muscles.

    L’amour elle avait essayé de s’en préserver, mais cela n’avait servit à rien, Akshan avait sut la faire tomber littéralement amoureuse de lui, et maintenant, c’était l’après coup qui s’emparait d’elle, la douleur qui suivait la relation passionnée. Oui, et elle ne pouvait pas y échapper, l’affronter semblait être la meilleure façon d’aller de l’avant. Pourtant, elle ne voulait pas. Elle voulait juste retrouver sa place au creux de ses bras, s’endormir contre lui le soir, et se réveiller le matin dans la même position. Pourquoi tout cela était bel et bien impossible ? Elle tenta de ne pas pleurer lorsqu’il choisit le fauteuil d’en face. Peut être qu’intérieurement, elle souhaitait voir à nouveau leur deux corps se frôler, juste pour ressentir une nouvelle fois cette sensation qui la submergerait de nouveau. Mais à la place de cela, il recommença à parler. Oui, les fleurs n’étaient pas de lui, elle en était à présent convaincue, il le lui affirmait, et son regard confirmait tout. Il était incapable de lui mentir. Elle laissa un soupir s’échapper de ses lèvres, elle était totalement perdue, personne ne l’avait jamais mise dans un tel état, l’amour n’avait jamais encore sut la faire souffrir autant, peut être parce que lui, il était différent de tous les précédents, peut être parce que lui, c’était le bon, comme elle l’avait crut. Mais alors quelle fille stupide était-elle, à avoir laissé filer l’homme de sa vie si c’était bien lui ? Elle se mordillait la lèvre inférieure, signe de son anxiété et de sa peine mélangée.

      - Je sais… Commença t-elle en réponse à ce qu’il affirmait. Mais… J’étais à l’hôpital, j’étais totalement bouleversée, je venais de parler avec le médecin et ce qu’il m’a dit m’a fait un choc. Je pensais que je ne pourrais pas supporter de te voir après cela, de voir tes traits parfaits, de voir ton sourire doux, celui qui me manque tant. Parce que finalement, je pensais que ce serait trop douloureux, de me dire, que l’être qui aurait put tant te ressembler ne naîtrait jamais. Que j’avais courut à sa perte, en plus d’avoir brisé notre couple…


    Ces mots étaient sortis de sa bouche à une vitesse étonnante, elle en eut peur. Après tout, elle se confiait à lui, que lui arrivait-elle ? N’était-elle pas censée plutôt jouer les femmes dures qui étaient passé à autre chose ? Elle en était incapable. Elle avait bien trop souvent caché la réalité pour les apparences, mais avec Akshan, mentir à nouveau, elle en était incapable. Tout simplement. Même si cela ne ferait qu’embrouiller un peu plus leurs esprits. Elle inspira profondément, elle aurait voulut que sa main vienne réchauffer la sienne, juste quelques secondes pour lui donner la force de ne pas fondre en larmes. Mais le visage du jeune homme changea rapidement, elle en fut retournée, totalement. Avait-elle dit quelque chose de mal ? Apparemment, oui. Ses paroles avaient eut un tel impact sur la douceur de son visage. Il se redressa sur le sofa, le regard plus étonné que jamais. Elle comprit. Il n’avait alors jamais sut ? C’était donc cela. Elle s’en voulait de venir rajouter des problèmes à Akshan qui ne méritait pas cela, mais dans un autre sens, elle se sentait soulagée. Alors elle ne s’était jamais trompée sur lui, il était quelqu’un de bon. Quelqu’un qui ne l’aurait pas laissé tomber dans une telle épreuve s’il avait sut. Mais comment lui dire ? Elle baissa les yeux sur le sol, maintenant, impossible de les retenir, des gouttes d’eau salées ruisselaient sur ses joues. Elle cherchait les bons mots, mais existaient ils seulement ?

      - Alors tu ne le savais donc pas… Commença t-elle doucement. Je suis désolée, je n’aurais peut être pas dut… Essaya t-elle de s’expliquer… Ce jour là, j’ai perdu… Notre enfant…


    Ces mots eurent l’impact de créer un frisson dans toute sa colonne vertébrale. Elle s’en voulait, de le faire sûrement souffrir un peu plus, de ressasser tout cela. Elle se releva d’un bond, complètement perdue. Elle ne savait même plus où elle se trouvait. Tout se mélangeait dans sa tête. Elle souffrait, tellement, si fort, c’est tout ce qu’elle savait.

      - J’aurais pas dut… Dit elle ne sachant même plus où se trouvait la sortie.
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N°7 ; « La haine est paraît il proche de l’amour. » | Feat. Akshan

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