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Après l'effort le réconfort [PV Sunshine]

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MessageSujet: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyLun 24 Aoû - 19:23

S.U.I.T.E

Flashback :


    Seth ramène toi avant que les flics ne débarquent. Putain tu fous quoi ? Magne toi.

    En plein braquage d’une petite boutique à quelques pâtés de maison plus loin de mon quartier l’un des hommes venu avec nous pour faire le casse me hurler de venir tandis que le propriétaire était devant moi pratiquement à me supplier de lui laisser la vie sauve. Avais-je réellement l’intention de tuer cet homme ? Bien sur que non alors pourquoi était il si effrayé, peut être à cause de nos actes, peut être à cause de notre façon de parler, de nous habillé ou bien encore peut être à cause des armes en notre possession. En effet moi-même si je serais à sa place je serais très certainement aussi effrayé que lui, si ce n’est plus. J’étais tombé bien bas, déjà que mes débuts n’étaient pas très glorieux (la drogue, le deal, il y a mieux comme début) et voila qu’à présent je m’abaissais à braquer des magasins, je me demandais bien jusqu’ou toute cette folie irait, ou cela s’arrêterait. La réponse est simple; lorsque ma mère sera sortit des ennuis je pourrais alors tirer ma révérence bien que ces gars qui, prétendent être mes camarades, ne me laisseraient pas partir aussi facilement. L’homme avait beau ne pas arrêter de crier d’en finir avec le vieux et de monter je ne pouvais me résoudre à tuer quelqu’un, j’étais comme pétrifié devant le vieillard qui lui était tout aussi terrifié que moi, ces tremblements en étaient la preuve. Si ce n’étais pas moi qui le faisais alors un des mecs dehors s’en chargerais à ma place, il valait mieux que je m’occupe de cette histoire moi-même. Quand le vieil homme me vit armer l’arme il commençait déjà supplier les yeux en larmes tandis que d’un côté je l’entendais lui et de l’autre il y avait un de mes complices continuant à me hurler de faire au plus vite. N’écoutant plus aucun d’eux je me contenta simplement de tirer une balle de sang froid, à l’entente de cela et aux sirènes de la police ceux de dehors mirent les voiles sans même m’attendre, à présent je me retrouvais seul avec le vieil homme. Je n’étais pas un meurtrier et tué quelqu’un est au dessus de mes forces, c’est pourquoi j’ai simplement tiré une balle dans le vide qui alla se loger dans un des rayons alimentaires, le vieil homme lui ne comprenait toujours pas très bien ce qui venait de se passer et c’est certainement mieux ainsi.

    Je pouvais entendre les sirènes se rapprocher de plus en plus, un peu affolé je sortis par l’arrière boutique, escaladant un mur pour ensuite courir sur quelques mètres sans même regarder derrière moi jusqu’à ce que je n’entende plus aucunes sirènes. Encore une fois je l’avais échappé belle et encore une fois je pouvais constater qu’ici on ne pouvait compter que sur soi même.
    Marchant dans la rue je devais rejoindre les autres, certainement que pour eux j’étais déjà derrière les barreaux, l’idée de partir les laissant croire que j’étais en tôle était très tentante, néanmoins je ne pouvais partir comme ça et laisser ma mère retourner avec ses problèmes d’argent, c’est pourquoi je devais retrouver les autres. Alors que je traînais dans la rue je passa devant une ruelle ou quelques petits gémissements sortaient, curieux et l’oreille traînant je tourna la tête en direction de l’endroit, la bas je pus apercevoir deux hommes essayant de forcer la mains à une jeune femme. Du genre bon samaritain je me dirigeais vers la ruelle quand je m’aperçu que ces deux hommes faisaient parties d’un gang adverse. En me voyant les deux hommes la lâchèrent pour s’approcher de moi, eux aussi savaient à quel clan j’appartenais et peut être que venir la n’étais pas la meilleur idée que j’avais eu. A ma grande surprise les complices de tout à l’heure me rejoignirent nous laissant supériorité numérique, 3 contre 2. Dominic (un des complices) prit alors la parole :

    Hey Seth c’est deux mecs cherche l’embrouille ?
    Nan c’est bon ils allaient partir.
    Hey bande de con approchaient.

    A l’entente des paroles de Dominic les deux hommes approchèrent tandis que Dom et l’autre eux sortirent leurs armes et sans aucune hésitation tirèrent sur les deux hommes. Témoin de cette scène j’étais resté immobile face à un tel acte, tué quelqu’un de sang froid, c’était pour moi inconcevable et pourtant ils venaient de le faire. Me laissant emporter par les deux gars je me retrouva très rapidement avec tous les autres de la bande. Sur place je repris mes esprits et immédiatement Dominic commençait à sortir des vannes sur la fille. Ça avait toujours été comme ça des que je sortais avec une fille j’avais le droit à des sales remarques et proposition douteuse faisant rire tout le monde. Le bon vieux temps hein…

    Flashback.


    J’avais été envahit d’un brun de nostalgie en croisant le regard de cette homme, de l’autre coté de la rue, lui et moi étions resté fixé jusqu’à ce que je percute. C’était Dominic, le fait qu’il soit ici ne présageait rien de bon, ni pour moi, ni pour les habitants de ce quartier. Certainement étais je resté déconnecté du monde un court instant, j’espérais simplement qu’il ne m’es pas reconnu ou bien qu’il n’est pas vu Sunshine. Je n’avais capté que la moitié des choses qu’elle avait dit, néanmoins je repris le sourire et répondis à mon tour:

    Ouais allons nous sécher, les vêtements trempé c’est pas très confortable.

    Rentrée était la meilleur des choses et puis j’aimais beaucoup son petit appartement, certes je n’y étais allé que très peu de fois mais pour le peu de fois ou je m’y suis rendu je trouvais qu’il ressemblait merveilleusement bien à la jeune femme. Reflétant ce qu’elle est c’est-à-dire une fille simple pleine de panache et très active, tout ce que j’aime chez elle. Sun reprit alors la parole me disant que ce n’était certainement pas rangé chez elle, peu importe ce n’est pas comme ci j’avais toujours été habitué au chose ordonné, carré et tout le reste, pas comme toutes les filles ? Ça c’est vrai elle ne l’était pas :

    C’est pas grave, un peu de désordre ne fait pas de mal.

    Au pieds de l’immeuble je laissais passé la jeune femme devant pour me faire guider, certainement connaissait elle mieux le lieu que moi, pour au final arrivé à son appartement.
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MessageSujet: Re: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyMar 25 Aoû - 17:58

    Oui, les vêtements trempés, ce n’était pas confortable, j’avais déjà connu mieux, c’est certain, pourtant, à travers ses vêtements humides je pouvais voir la forme de ses abdominaux, je pouvais apercevoir son corps d’une façon plus approfondie. En réalité, il m’attirait complètement. J’aurais aimé m’emparer de ses lèvres, là, dans cette petite ruelle, et simplement l’embrasser sans penser au reste. Passer mes mains sous son tee-shirt, entrer en contact avec sa peau brûlante et douce, la caresser tout en prolonger un baiser qui me ferait tourner la tête, comme à chaque fois. Mais il préférait rentrer, et finalement peut être que ce n’était pas plus mal, mais arriverais je à contrôler mes pulsions une fois seule avec lui, dans mon appartement, à l’abri de tous les regards qui pouvaient se poser sur nous dans la rue ? Je tentais de chasser cette idée de mon esprit, mais quand il s’agissait de penser à Seth, je ne contrôlais pas vraiment grand-chose, je savais que je l’appréciais énormément, je savais que ses lèvres m’attiraient fortement, je savais qu’une envie de son corps tout entier contre le mien devenait de plus en plus forte, pourtant je repoussais tout cela dans un coin de mon esprit, me contentant de marcher en direction de l’immense immeuble dans lequel j’avais pris un petit appartement deux ans plus tôt. Dès que j’avais put quitter le cocon familial je l’avais fait, j’avais désiré obtenir mon indépendance très tôt. Ainsi, ma mère n’avait pas eut à voir comment sa fille gagnait sa vie, n’avait pas eut à s’inquiéter lorsque j’avais arrêté les études, et encore moins à faire de concession pour me soutenir, m’aider ou m’épauler. Ma mère est une femme formidable, elle a eut un courage terrible en décidant de m’élever seule, alors que mon père avait fuit son rôle dès qu’il avait été mis au courant de mon existence. Elle avait tout fait pour mon bonheur, sa carrière avait été stoppée, sa vie de femme s’était comme évaporée, elle n’était plus qu’une mère, une mère aimante et dévouée pour son enfant. Pendant dix huit longues années. Je l’admire pour cela, mais je me devais de lui rendre sa liberté en quelques sortes, qu’elle puisse profiter de sa vie, rencontrer un homme aimant, et elle avait d’ailleurs eut cette chance, en la personne d’un fameux David qui semblait être un homme charmant. Oui, à quarante six ans ma mère avait rencontré l’amour de sa vie comme elle le nommait, et malgré cela, j’avais continué de douter moi, au véritable amour. Oui, toutes les preuves, les mariages de mes amies ne m’avaient pas parut en être, mais Seth, lorsqu’il était à mes côtés arrivait à lui seul, à me faire croire en ce sentiment déstabilisant qu’est l’amour.

    Un peu de désordre ? Certes, mais je n’étais pas du genre à ranger mon appartement tous les jours. Bien sûr, il ne traînait pas de bouteilles de bière ou encore de boîte de pizza comme dans les films à clichés, et l’hygiène était là, mais mes vêtements avaient tendances à traîner bien souvent un peu partout, ainsi que mes produits de beauté. Mais après tout, si cela ne le dérangeait pas, cela me convenait parfaitement. Je serrais sa main dans la mienne d’une façon plutôt étonnante, je m’en rendis compte et espérais que ce ne fut pas son cas. J’agissais comme si à chaque instant il allait s’enfuir, comme si ma personne le repousserait finalement. C’était étrange, et déstabilisant à la fois. Je ne souhaitais pas le voir s’éloigner et pourtant mon instinct me dictait de faire attention. Peut être était ce dut à ce que je ne savais pas de lui, à cet aura de mystère qui trônait autour de lui. Je n’aurais sut l’affirmer. Mais je compris à cet instant, qu’à présent, j’avais certes besoin de lui mais surtout, envie qu’il ne partage ma vie, bien plus souvent encore que ce n’était déjà le cas. Je souhaitais pouvoir tenir sa main encore longtemps… N’était ce pas étrange ?

    Je poussais la porte de l’immeuble et l’entraînais avec moi. Je jetais un coup d’œil sur son visage, si doux et parfait. Chacun de ses traits étaient tellement séduisant, que je ne pus m’empêcher de m’arrêter quelques secondes, le temps d’embrasser délicatement le coin de ses lèvres, me hissant sur la pointe des pieds pour arriver à sa hauteur, je déposais un baiser doux sur ces lèvres, qui m’avaient tant attiré toute la journée. Finalement je décrochais mes lèvres des siennes plus rapidement que précédemment, et je l’entraînais avec moi, ne lâchant sa main à aucun instant. Nous montions les escaliers quatre à quatre. Bizarrement j’étais pressée d’être enfin seule avec lui, dans mon petit appartement, l’excitation de ce moment qui arrivait montait en moi, et le taux d’adrénaline de mon sang ne cessait d’augmenter. Cette sensation étrange, comme si j’étais une enfant, qui ne savait pas vraiment ce qu’elle devrait faire. Comme lorsque l’on se retrouve sur le quai de la gare, avec un amour de vacances et que l’on ne sait pas si l’on doit l’embrasser, comment cela se passera t-il. Oui, je ressentais cette sensation, ces picotements intérieurs, agrémentés d’une pression supplémentaire. J’avais très envie d’être dans ses bras, mais très peur aussi, d’y prendre tellement goût. Et s’il ne ressentait pas ce que je ressentais ? Et s’il me repoussait ? Et s’il ne faisait que jouer. Alors que je montais les escaliers, les questions s’entrechoquaient dans mon esprit. Je tentais pourtant de faire le vide. Nous étions arrivés au dernier étage, je lâchais sa main pour la première fois, pour ouvrir la porte, fermée à clef quelques heures au paravent, quand seule, j’allais pour le rejoindre. Je poussais la porte, laissant alors l’odeur des bougies de mon appartement envahir mes narines. J’entrais, et lui fit signe de me suivre avant de fermer la porte derrière nous.

    Je me retournais, appuyant machinalement sur le bouton du téléphone, posé sur un petit meuble dans l’entrée. Une voix commença alors à dicter le petit rituel habituel, à savoir mon annonce d’accueil, puis le nombre de messages que j’avais reçu. Je n’y prêtais pas vraiment attention, je m’approchais de lui, de ce magnifique brun capable de faire battre mon cœur plus vite. Je me collais à lui, doucement, positionna mes mains sur le bas de son ventre, pour l’aider à ôter son tee-shirt humide. Il n’eut pas l’air de me repousser… Je caressais doucement la peau de son torse. Elle fut aussi brûlante que dans mes pensées. Je déposais mes lèvres sur les siennes, partageant un nouveau baiser, des plus sensuels. Mes mains se baladaient sur lui. Pourtant, une voix masculine me tira rapidement de mes songes. « Il y a une réception Sunshine où j’aimerai que vous m’accompagniez, vous êtes la meilleure dans votre branche, c’est pourquoi je m’engage à vous payer trente pour cent de vos honoraires habituels pour une nuit de plus dans vos bras… » Je me détachais de l’étreinte de Seth. Mon visage s’empourpra, je me retournais pour arrêter immédiatement la messagerie qui faisait défiler les messages que je n’avais pas encore entendus. Je me sentis alors tout à coup, réellement mal. Des nausées s’emparèrent de moi. Je n’osais même plus me retourner, le fixer dans les yeux. S’il avait bien entendu chaque mot, comme moi, il savait à présent que je n’étais pas la Sunshine qu’il pensait connaître. Des larmes menaçaient de s’abattre sur mon visage. J’avais honte, terriblement. A la fois de tout gâcher avec le seul homme qui ait réussi à me faire tant d’effet, à la fois de le décevoir, lui qui ne méritait pas cela. J’aurais voulut me retourner, l’embrasser et m’excuser, mais je n’avais même pas la force d’affronter son regard que j’imaginais plein de mépris. Mes mains cramponnaient le petit meuble. Je ne savais comment réagir, j’aurais aimé m’éveiller de ce cauchemar, malheureusement, j’étais déjà bien éveiller, tout cela n’était pas le fruit de mon subconscient. Une larme se fraya un chemin le long de ma joue au teint hâlé. Qu’étais-je censé dire ? Que pensait-il ? J’aurais simplement aimé le savoir, à cet instant précis…
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MessageSujet: Re: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyMer 26 Aoû - 6:05

    Le désir…Comment ne pas désirer une telle femme, beaucoup d’homme rêveraient certainement d’être à ma place pour s’empresser de se jeter dessus, je ne peux les blâmer tous ces hommes esclaves de leurs pulsions. Toute personne mentalement stable aurait envie d’une femme comme elle, selon elle a tout ce que un homme digne de ce nom pourrait désirer, une belle silhouette, un caractère bien trempé et un sourire à en faire tomber plus d’un, quoi demander de plus. Je dois bien avouer que tous ces vêtements collant à la peau n’était pas vraiment très agréables à porter, néanmoins la vue que m’offrais ce genre d’habits compensaient amplement le mal aise qu’ils provoquaient. Je ne pouvais m’empêcher de déshabiller la jeune femme du regard bien que cela soit déjà fait, une simple robe blanche comme la sienne ne cachait déjà en généralement pas grand-chose si ce n’est l’essentiel mais à présent qu’elle était mouillé on pouvait voir carrément les sous vêtements de la jeune femme ce qui n’était pas pour me déplaire je dois bien l’avouer. Je la désirais certes, cependant je ne pouvais assouvir toutes mes idées dans cette simple ruelle et j’avais du mal à cacher mon impatiente excitation à l’idée de me retrouver de nouveau seul avec elle dans son appartement. J’affectionnais tout particulièrement ces moments privilégiés avec elle ou nous nous retrouvions seuls en tête à tête, bien loin des dîners romantiques aux chandelles cette ambiance mélangeant désirs, plaisir et amusement me satisfaisais beaucoup plus qu’un simple dîner aux chandelles quoi de plus banale. Il est vrai que ma façon de penser sur ce coup était plutôt égoïste, pas à un seul moment je me demandais ce que elle voulait, voulait elle plutôt des dîners romantiques ? Ou bien préférait ces moments ? J’avoue ne pas me poser ce genre de question avec elle, en même temps comment ne pas vouloir se montrer si égoïste quand nous sommes en compagnie d’une telle femme, vouloir garder ce sourire angélique plein de sous entendu rien que pour soi n’était en elle-même pas une mauvaise chose et personne ne pourrait m’en vouloir. Seulement pouvait elle simplement savoir quel effet elle me faisait, le bien être qu’elle m’apportait de part sa simple présence, certainement pas. Pour une question de pudeur et de timidité je n’osais m’exposer réellement à elle de peur que tout ces sentiments ne soient pas réciproque, il n’est pas dans mes habitudes de me dévoiler d’un coup comme ça simplement sur ce point la nous semblions assez similaire. Tout deux assez réservé sur nos sentiments de part notre passé assez lourd n’oserions nous jeter à l’eau en premier, si sentiment il y a de son côté également je sais pertinemment qu’elle n’osera se dévoiler totalement en premier et moi de même. Pourtant si un futur était à envisager pour nous deux l’un de nous allait devoir se jeter à l’eau et peut être que cela n’arriverait plus tôt que je ne le pense. Une chose est sur, cette femme me fais ressentir des sensations que je n’avais pas eu l’occasion de goûter depuis bien longtemps voir même jamais.

    Quand la jeune femme signala un petit désordre chez elle j’eu pour seul réaction de rire intérieurement, son embarras naturel me faisais assez rire car bon elle devait certainement savoir que je n’avais pas vraiment été élevé dans le luxe alors voir un peu de linge pâle par terre n’allait pas me provoquer une crise cardiaque. Je préférais même ceci plutôt qu’à un endroit ou chaque chose a sa place, je n’imaginais pas son appartement autrement que dans un certains désordre, pour moi ce lieux était le reflet d’elle-même et l’image de son appartement de bonheur le matin était encore tout frais dans ma tête. Je me souvenais encore de ce matin ou j’avais quitté avec regret l’appartement et me revoilà aujourd’hui m’apprêtant à entrer de nouveau dans ce lieu. Je pouvais sentir la jeune femme serrer ma mains avec une certaine étreinte qui cependant ne me dérangeais pas du tout, le fais de la sentir me serrer si fort me rassurais en quelque sorte, me confirmant qu’elle était encore à mes côtés et que d’une certaine manière elle tenait à moi.

    Entrant dans l’immeuble je la suivais à l’aveugle me laissant guider par son doux parfum et la chaleur de sa main qui ne me quittais à aucun instant. La jeune femme prit quelques secondes pour s’arrêter me déposant ainsi un léger baiser sur les lèvres, baiser que je prolongea bien évidemment avec plaisir et passion. Chacun de ces baisers étaient intense, me donnant une bouffé de chaleur ainsi qu’une montée d’adrénaline à la fin j’en redemandais toujours, je ne pourrais jamais me lasser d’une telle attraction. Après avoir monter rapidement les marches nous nous retrouvions la porte de son appartement qu’elle ouvra à tour de clé pour ensuite me faire signe de la suivre. Je m’exécuta donc la laissant refermer la porte derrière moi tandis que je me laissais enivrer de doux parfum de ses bougies qui embaumait tout l’appartement. Cette odeur n’avait pas changer depuis ma première visite me rappelant ma première nuit ici. Le reste de l’appartement n’avait d’ailleurs pas changé, exactement comme dans mes souvenirs j’étais heureux de retrouver l’endroit que j’avais laissé derrière moi quelques nuits auparavant. Nous étions seuls, enfin…

    La jeune femme quant à elle mit en route sa boîte vocale tandis que je m’enfoncais petit à petit dans son appartement essayant de trouver mes marques, quand je me retournai Sunshine se trouvait déjà en face de moi, coller même, je ne pouvais qu’apprécier la chaleur de son corps contre le miens, un corps qui m’avais tellement manqué, le seul que je désirais autant. Sentant ses mains sur mon bas ventre elle levai mon tee-shirt au fur et à mesure que je levais les bras jusqu’à ce que je n’ai plus du tout de haut, bien plus confortable je me penchais posant délicatement mes lèvres sur les siennes lui offrant un baisers brûlant de désir et intense, laissant les mains de la jeune femme parcourir mon torse je laissais vaciller mes mains le long des courbes parfaite de la femme remontant petit à petit et délicatement sa robe jusqu’à ce qu’un des messages vint rompre le charme de la situation. Le message quant à lui était très clair, un homme proposant à Sunshine de passer la nuit avec lui en échange d’argent, à l’entente de ceci la jeune femme se sauva vers la table éteignant immédiatement l’appareil. Cette dernière resta immobile ne semblant pas vouloir se retourner tandis que moi j’avais un peu de mal à prendre conscience de ce que je venais d’entendre, je ne pouvais avoir mal entendu étant donné la réaction de Sun. Passant les mains derrières la tête je poussa un long soupir me dirigeant vers la fenêtre, un côté de moi n’était pas vraiment pas surpris par cette nouvelle bien que tout de même cela me fis un certains choc, néanmoins je ne pouvais lui en vouloir. Elle passait du bon temps avec des hommes et se faisait payer en retour, elle gagnait sa vie tout simplement et en quoi étais je si différent, toutes les nuits à chercher une femme pour pouvoir dormir chez elle en échange d’une nuit de folie en sa compagnie, finalement nous n’étions pas si différent à l’inverse qu’elle se faisait payer. Prit dans la confusion, entre un sentiment de compréhension et de colère je ne trouvais les mots, et quand bien même je les trouvais ces derniers ne voulaient pas sortir de ma bouche. La seule chose que je répondit l’air déstabiliser le regard tourné vers la fenêtre fut:

    Tu aurais des vêtements de mecs stp.
    Puis dans un même élan et ne sachant pas vraiment pourquoi je lui posa une nouvelle question : Toi & moi tu veuille que ça aille plus loin ?
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MessageSujet: Re: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyMer 26 Aoû - 12:09

    Comment tout cela avait il débuter en réalité ? J’avais réussi à obtenir mon baccalauréat avec une mention, pas la meilleure mais une mention tout de même, il faut dire que venant d’un milieu modeste j’avais sut dès mon plus jeune âge qu’il fallait que je travaille pour gagner ma vie humblement, pour trouver un métier qui me plairait vraiment. Et puis l’inscription à l’université était arrivée, et lorsque j’avais vu le prix exorbitant des études, accumulé à celui d’un appartement pour vivre, et aux frais de la vie, je n’avais put me résoudre à encore une fois, forcer ma mère à se priver pour moi. Je lui avais fait croire que je me débrouillais très bien, faisant un petit travail à côté, ainsi elle ne s’était jamais vraiment fait de soucis pour moi, mais finalement, je n’avais jamais mis les pieds à l’université. Non, j’avais commencé à travailler de nuit, dans une boîte de nuit branchée, en tant que barmaid, ainsi je pouvais me payer un logement, assez loin de celui de ma mère pour qu’elle ne se doute de rien. J’avais choisi Manhattan, pour son calme. Au milieu de toutes ces personnes fortunées je ne me suis jamais sentie à ma place, mais ils m’ont accepté, comme si j’étais des leurs. Peut être à cause des vêtements que j’ai put m’offrir pour les apparences. Il ne faut pas se leurrer, ici comme ailleurs, les apparences sont importantes, et il faut savoir en jouer, je l’avais fait, à merveille apparemment, pourtant lorsqu’on voyait mon appartement, il était bien plus petit que ceux des étages du dessous, mais il me suffisait, c’était le mien, et il était à mon image, je pouvais le payer. Rapidement, ma patronne m’a proposé pour arrondir un peu plus les fins de mois de danser, en tant que stripteaseuse. Je n’avais put refuser. Finalement c’était un jeu d’actrice plus qu’autre chose et je pouvais choisir des tenues couvrant assez de centimètres de mon corps. Ainsi, je me déhanchais au rythme de la musique, quelque chose qui m’a toujours parut naturel. Et puis un soir, j’ai fait une rencontre. Un homme qui m’a attendu à la sortie de la boîte de nuit. Un homme possédant une fortune impressionnante, il m’a proposé mes services, contre de l’argent. J’ai réfléchit quelques instants, j’avais besoin d’argent à cette époque. Le loyer avait augmenté, et je me devais de gagner un peu plus. J’ai accepté, à la fois désorientée et perdue. Je ne savais pas ce que je faisais. Pourtant au petit matin lorsque j’ai ouvert l’enveloppe de paiement, j’ai compris qu’en faisant simplement cela, je pouvais m’offrir ce dont je rêvais, arrêter de travailler la nuit et de chercher un boulot complémentaire le jour. C’était la solution à mes problèmes d’argent. Il venait de m’ouvrir les yeux, et j’ai choisis ce chemin, celui que certains qualifient comme le chemin de la prostitution. J’ai enchaîné les millionnaires et les milliardaires, les uns après les autres. Et je ramassais assez d’argent pour vivre aisément, pour petit à petit décorer cet appartement à mon image, pour pouvoir m’offrir quelques sorties, quelques vêtements, quelques dessous de dentelle affriolants. Oui, c’est ainsi que tout a commencé. Bien entendu, cela a déjà fait dérailler bon nombre de mes relations précédentes, amicale ou sexuelle, les hommes ne l’ont jamais supportés, et mes amis n’ont put se convaincre à aucun instant que c’était une solution. Petit à petit j’ai perdu les gens que j’aimais, ainsi, en leur avouant la vérité, pour cette raison j’aurais voulut que jamais Seth ne l’apprenne, c’était trop douloureux de le voir me regarder le regard plein de mépris, trop douloureux de le voir s’en aller, faire claquer la porte d’entrée, quitter mon appartement et surtout ma vie, me rayer, m’abandonner, lâchement.

    Mais alors que ses baisers me rendaient folle, que ses mains remontaient sensuellement ma robe, que ses lèvres jouaient à retrouver les miennes pour des baisers passionnés, qu’il faisait monter l’excitation dans chacun de mes membres, qu’il me donnait envie de simplement m’abandonner à lui, un message défila en arrière plan. Ses mains commençait doucement à remonter sur mes courbes généreuses, et je ne l’en empêchais pas, au contraire, il me faisait frémir de plaisir, j’avais envie de lui, plus que de toute autre chose. Je voulais pouvoir l’embrasser encore longtemps, je voulais le sentir caresser ma peau de ses mains douces et agiles. Je voulais que cela ne s’arrête pas là, j’avais derrière mon petit sourire espiègle et coquin, des tas d’idées que je voulais mettre en pratique, je ne voulais plus patienter. J’avais envie de lui montrer à quel point il me faisait tourner la tête, à quel point il augmenter à chacun de ses mouvements le désir que j’éprouvais pour lui. Mais une voix masculine brisa ce moment. Je me ruais machinalement sur le téléphone pour stopper la messagerie avant qu’il n’y ait plus de dégâts. Voilà, tout était à présent rompu, je venais inconsciemment de tout foutre en l’air. Je ressentais à présent la douleur. Celle dont on parle quand on perd une personne chère, une personne qu’on aime. Celle qui s’empare de votre poitrine, comme un coup de poignard vous transperce le cœur, cet organe vital à votre survie. Je retenais mes larmes, j’entendais ses pas le porter jusqu’à la fenêtre. Cramponnée au petit meuble il m’était impossible de me retourner, impossible de simplement affronter son regard, de glisser ma silhouette frêle contre la sienne comme j’en avais tant envie. J’aurais voulut qu’il me prenne la main qu’il me dise qu’il ne m’en voulait pas, mais c’était évidemment impossible. Ces choses là brisaient toujours tout, définitivement la plupart du temps. Je revoyais cette première soirée dans ma tête, celle qui m’avait mené ici. J’eus envie de vomir, me rappelant les caresses de cet autre homme. J’en étais à présent dégoûté, de lui, de tous les autres. Je ne supportais plus qu’une seule personne, un seul homme pouvait me toucher sans que j’en aie la nausée, et il s’agissait de Seth, pourtant, c’était très certainement la première personne qui refuserait d’à nouveau poser ses mains sur moi.

    Si je devais choisir entre ma vie confortable grâce à ce métier, et Seth, j’aurais choisi Seth. Sans aucun doute, je pouvais me priver largement de vêtements sexys, je pouvais me priver d’argent si j’avais sa présence à mes côtés, cela ne faisait nul doute, de toute façon depuis qu’il était entré dans ma vie, il avait changé quelque chose en moi, et à cet instant même cela m’apparut clairement. Je ne voulais qu’aucun autre homme ne tienne ma main, qu’aucun autre homme ne me fasse l’amour. C’était aussi simple que cela. Je ne voulais plus être salie par ce métier de Call Girl. C’était le premier qui me faisait si rapidement changer d’avis. Je n’avais put abandonner ce métier, pour mes précédentes relations. Peut être parce que c’était la première fois que j’étais tombée amoureuse. Oui, c’est sûrement cela, Seth a éveillé chez moi ce sentiment amoureux qui me pousserait à tout faire pour lui. Sa voix résonna à mon oreille. Avais-je des vêtements d’homme ? Oui j'en avais, mon meilleur ami laissait bien souvent traîner son linge chez moi. Sans oser affronter son regard, fixant mes pieds je me retournais pour me rendre dans le salon, où il était posté près de la fenêtre. J'attrapais sur la petite table, sous mes nuisettes en soie, un tee-shirt masculin préalablement lavé et repassé. Je relevais les yeux vers lui, à sa seconde question.

    Je tenais contre moi les vêtements propres et secs qui lui était destiné et relevais le regard vers lui. Si j'avais envie que ça ailles plus loin entre nous ? Bien entendu ! Mais avais je le courage d’affirmer cela et de me faire rejeter peut être. Je n'en savais rien, je doutais. Je m'approchais de lui, laissant tout de même une marge de distance entre nous et lui tendit les vêtements.

      - Ce sont ceux de mon meilleur ami, si cela peut te rassurer… Dis je d’une voix faible et tremblante.


    Je ne savais que faire, que dire. A vrai dire, la proximité de son corps était déstabilisante. Je devais pourtant me lancer, sous peine de le voir s’en aller, partir, loin de moi, peut être définitivement. Je devais m’expliquer, je lui devais au moins cela. Mais comment lui dire qu’il m’avait totalement changé ? Au moins la partie de moi qui travaillait comme cela sans morale. Comment lui dire sans lui avouer ce que je ressentais pour lui, cette flemme qui vous consume intérieurement complètement. J'inspirais profondément, et le fixais. Ses yeux était d’une telle profondeur que je m'y serais perdue si je n'avais pas lut dans ceux-ci une certaine colère, dut à la récente nouvelle. J'empêchais de nouvelles larmes de s’abattre sur mes joues et doucement, tenta de m’expliquer. Les mots ne sortaient pas, non, c’était tellement difficile, je n'avais jamais fait cela, avouer ce que je ressentais. Avec une autre personne, j'aurais simplement put dire, « A toi de voir ». Mais avec lui, je ne pouvais m’en contenter. Je voulais qu’il sache que tout de même, je tenais à lui, que je ne pourrais pas vivre sans sa présence, plus maintenant tout du moins, même si cela n’avait plus d’importance pour lui, je voulais qu’il le sache.

      - Je crois oui… Murmurais je. Non. Continuais je butant quelque peu sur les mots. En fait, je veux que nous deux ça ailles plus loin. Je sais, ce que tu viens d’apprendre vient de changer ton regard sur moi, c’est normal, je sais que tu m’en veux dans le fond de te l’avoir caché, mais n’aurais tu pas fuis si je t’en avais parlé ? Demandais je tout doucement. Je sais, c’est égoïste d’avoir préférer garder le silence, mais je ne désirais pas te perdre… Commençais je à livrer. Personne ne m’a jamais regardé comme tu le fais, personne n’a jamais sut me faire ressentir ce que tu me fais ressentir…


    J'avais l’impression de me perdre dans mes phrases, de raconter n’importe quoi. Je me stoppais quelques secondes. Je baissais les yeux, je savais qu’il ne serait peut être pas aussi gentil avec moi qu’il n’avait put l’être, tout venait de changer, notre relation en prendrait très certainement un coup, j'en étais consciente, je souffrais justement de cela. Pourtant, je désirais tellement prendre soin de lui, passer ma main dans ses cheveux, me hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser encore, lui préparer le petit déjeuner le matin, le regarder évoluer, le sentir contre moi, l’aimer… Oui, je voulais simplement qu’il me laisse l’aimer, comme il le méritait, comme mon cœur voulait le faire…

      - On fait tous certains choix dans la vie, certains ne sont pas les bons. Arrivais je à formuler. Mais il m’a fallut que tu arrives dans ma vie pour que je le comprenne, que je comprenne que là, je m’étais trompée. Je vais arrêter ça, je vais arrêter, je trouverais un autre moyen de gagner de l’argent… Tu me crois hein ? Le questionnais je sans oser affronter ses yeux.
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MessageSujet: Re: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyJeu 27 Aoû - 22:40

    Manhattan…Comment Est-ce qu’un mec comme moi a bien pu atterrir dans un endroit pareil, un endroit ou l’argent règne sans conteste et ou tout s’achète, ici chaque personne à un prix et toutes les personnes de cet endroit prône des valeurs comme le mensonge et l’égoïsme, du genre chacun pour sa gueule personne ne viendra aider l’autre. Certes je viens des bas quartiers mais au moins la bas on peut avoir la vantardise de posséder l’esprit d’équipe et une certaine fraternité entre chaque homme d’un même clan, des qu’il y en a un qui a un problème les autres rappliquent dans la seconde qui suit. Une des rares choses positives que l’ont peut tirer des quartiers pauvres de New York, ici après avoir cohabité plusieurs moi avec ces personnes je n’ai jamais vu de tel comportement l’un envers l’autre, toujours à se moquer de l’autre le plus important est l’image que l’on donne de soit et plus vous avez des habits chère plus vous remontait dans l’estime d’autrui, c’est ainsi que fonctionne le système à Manhattan. Imaginez donc ma côte de popularité alors que j’ai pas vraiment de fringue signé de grand couturier ni un vocabulaire très élaboré et je ne snobe personne moi. Je n’ai vraiment pas ma place ici et pourtant je passe mon temps à fréquenté toutes ces personnes qui pour la plupart je n’éprouve aucune amitié, je dis bien presque tous car comme partout il y a des exceptions. En vérité je suis ici sous la contrainte, n’ayant pas la possibilité de retourner chez moi en me sachant en toute sécurité je me réfugie la ou j’ai le plus de chance d’avoir le moins de problème, simplement il semblerait que je sois un véritable aimants à ennuie étant donné qu’ici aussi je récolte pas mal d’emmerde, c’est pas ma faute si tous ces gamins bourré de frique aiment faire leurs malin avec moi.

    Chacun des moments que nous passions ensemble, seul étaient toujours d’une grande intensité, nous désirant l’un l’autre nous profitions de chaque instant d’intimité pour s’abandonner l’un à l’autre. Posant délicatement mes lèvres sur les siennes je laissais mes mains parcourir la totalité du corps de la jeune femme remontant sa robe lentement tout en caressant ses courbes parfaites. Dans des moments comme ça j’aimais faire les choses lentement, le temps de laisser le désir et l’excitation monter encore un peu plus en intensité. La température montait de plus en plus et mes baisés ne s’en montraient que plus ardent, plus le temps passait et plus des idées me venaient en tête, je l’avais déjà fait avec elle et pourtant à chaque nuit que je passais avec elle j’avais l’impression de la redécouvrir, de découvrir une nouvelle Sunshine. Nos nuits étaient magique et procuraient beaucoup de plaisir, aucune femme avant ne m’avais procuré autant de plaisir. La jeune femme en entrant avait lancé son répondeur mais nous n’y prêtions pas de réel importance, ce qui comptait pour moi c’était elle et en ce moment ou je la désirais plus que jamais j’étais prêt à passer un nouveau moment de folie cependant tout fut interrompu pas un des messages de la boîte vocale. J’avais bien entendu le message et au vu de la réaction de la jeune femme il n’y avait pas d’erreur possible quant à ce que j’avais compris, la première chose qui me vint à l’esprit fut de partir, mettre les voiles. Ou était l’intérêt de rester avec une fille qui avait mentit depuis le début sur ce qu’elle était, sur ses activités mais je ne devais pas être esclaves de mon impulsivité comme habituellement je me laisse contrôlé par mes sentiments cette fois ci je devais être le plus impartial possible et examiner la situation. Je tenais trop à cette femme pour tout foutre en l’air à cause d’un coup de tête, j’avais beaucoup de mal à écarter tout les sentiments qui s’entre choquait en moi, un mélange de stupéfaction & de colère mais également de compréhension. Elle se faisait payer pour être avec des hommes ok, après tout je n’ai jamais rien eu contre ces filles la et je n’ai jamais porté de jugement dégradent envers les personnes qui effectuaient ce travail. C’est un gagne pain comme un autre et on fait comme on peut pour survivre, de nos jours la vie est dur et je pense que si elle avait eut le choix certainement aurait elle choisit de vivre sa vie différemment d’emprunter une autre voie. Il n’en restait pas moins qu’en même temps qu’elle me voyait elle passait la nuit avec d’autres hommes, pouvais-je alors me considéré comme trompé ? Pas vraiment nous n’avons jamais rien officialisé entre nous, aucun de nous n’a jamais vraiment déclaré ses sentiments l’un à l’autre et aucun de nous ne nous sommes désigné comme étant un couple d’autant plus qu’elle se contentait simplement de faire son travail. La confusion prenait place dans mon esprit me laissant de le brouillard total.
    A la suite de ma remarque la jeune femme se dirigea vers le salon à la recherche de vêtement, la suivant du regard j’essayais de prendre au piège le sien pour ainsi la voir face à face mais celle-ci marchait la tête baissé en direction de ses pieds, il m’étais alors impossible de capturer son regard. Quand elle arriva elle imposa une certaine limite entre nous deux me tendant les vêtements tout en me faisant remarquer qu’ils appartenaient à son meilleur ami. Cette remarque m’arracha un léger sourire, aller savoir pourquoi, j’avais beau lui en vouloir je ne pouvais lui faire la tête, face à un tel visage je me retrouvais totalement vulnérable bien que dans ce genre de situation je savais que je devais faire preuve de fermeté et d’impartialité. Prenant donc le tee-shirt je le mis tout en le regardant, son pote avait l’air d’avoir du goût, un bon point. Confortablement installé dans ce tee-shirt je me contentais simplement de la fixer, ne trouvant pas les mots j’attendais tout de même une explication bien que moi-même je ne savais à quoi m’attendre, en vérité je ne savais même pas ce que je voulais entendre. Sunshine reprit n néanmoins la parole d’un ton assez bas, en chuchotant même me faisant tendre l’oreille pour l’entendre, je portais la plus grande attention à ces paroles.

    Le discours de la jeune femme me toucha, elle semblait sincèrement désolé et pour ma part je me contentais simplement de rester muet face à cela. Je ne savais quoi répondre à ces paroles, elle n’avait pas tort en disant que si elle m’avait tout avouer des le début j’aurais fui, mais ceci n’était pas encore sur car après tout je pouvais comprendre sa situation. Finalement je n’étais si différent d’elle, je couchais pour vivre, trouver une fille la mettre dans son lit et passer la nuit chez elle, voila qu’elle était mon quotidien sauf que moi je ne me faisais pas payer pour, seul l’argent nous différenciait l’un de l’autre, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui me pousse à ne pas lui en vouloir tant que ça, ainsi la colère laisse place à la compréhension. Cependant je n’étais pas encore assez fort pour lui avouer à mon tour et je ne prononça aucune parole à la suite de son discours la laissant reprendre de nouveau la parole. Alors s’ensuivit un texte synonyme d’une déclaration pour moi, pour moi elle voulait arrêter l’activité qui lui rapportait beaucoup d’argent, elle voulait renoncer à son gagne pain. Elle tenait alors réellement à moi et pouvoir prendre une tel décision réclamait beaucoup de courage suscitant en moi de l’admiration. J’étais flatté de l’avoir prendre une tel décision pour me garder à ses côtés, n’était ce pas une preuve d’amour ? Pour moi si. M’approchant d’elle je lui déposa un léger baiser sur ces lèvres montrant que je lui pardonnais. Cependant une question naissait en moi, le discours de la femme avait susciter ma curiosité alors je lui dis tout en la serrant dans mes bras :

    As tu des rêves ?
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MessageSujet: Re: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyVen 28 Aoû - 21:09

    Je dois avouer que je n’ai jamais pensé qu’un être pourrait me faire ainsi tourner la tête, qu’une personne saurait m’apprendre à aimer. Je n’ai jamais pensé pouvoir tomber amoureuse, j’en étais à penser que je possédais un cœur de pierre. Même lorsque l’on m’aimait d’un amour inconditionnel, je m’interdisais de donner un peu d’amour, de véritable amour. C’était pour ne pas devenir dépendante, ou pour ne pas souffrir, je ne sais pas. Mais c’était mieux pour moi, j’en avais toujours été convaincue. Peut être était ce pour cela qu’aujourd’hui je me retrouvais dans cette situation. Je n’avais pas été capable de rendre heureux les précédents, ceux qui m’avaient véritablement aimé, alors j’étais punis, par la réaction de Seth, par le dégoût qu’il devait avoir à mon égard. Le premier homme dont je tombais amoureuse ne pouvait m’aimer, n’était ce donc pas une vengeance ? La roue tourne, il paraît, pourtant, si j’avais voulut que cela marche avec quelqu’un, c’était bien lui. Mais tout recommençait à nouveau. J’avais l’impression de revivre la même situation que quelques mois au paravent, lorsque le dernier homme à m’avoir sincèrement aimé avait appris la nouvelle. Akshan, il y avait entre nous une telle harmonie, bien que je n’aurais put parler d’amour, c’était de mon côté beaucoup moins fort et intense qu’avec Seth, pourtant, pour les mêmes raisons, lui aussi avait fuit, m’avait abandonné. Notre dispute avait été violente, j’avais terminé aux urgences, et voilà que je reproduisais mes erreurs, comme si une fois n’avait pas suffit, ou plutôt plusieurs fois. Tant de personnes m’avaient abandonné pour cela et voilà que j’étais incapable de m’arrêter. De stopper ces fichus bêtises pour être une fille qu’on qualifierait enfin de respectable, pour être une fille qu’on pourrait aimer, réellement et sincèrement. Mais j’étais différente de ces filles qui étaient faites pour être aimé, j’en avais toujours eut l’intime conviction, sinon, j’aurais été capable d’aimer avant, d’aimer quelqu’un qui ne m’aurait pas rejeté.

    Mais depuis mon plus jeune âge, depuis que mes formes de petites filles étaient devenues celles d’une femme, le regard de la gente masculine sur moi avait changé. Il suffisait de se remémorer mon premier petit ami, ou du moins, celui qui avait profité de mon corps le premier, il m’avait promis monts et merveilles, j’y avais crut, bien que lucide et non amoureuse, mais c’était dans l’unique but de pouvoir m’ôter ma virginité, le pire dans tout cela, il y était parvenu, j’avais été bien trop faible sur ce coup là, stupide. Mes amies avaient tentés de me rassurer, de me dire que cela arrivait à tout le monde un jour ou l’autre, chaque fille avait son lot de mauvaises histoires mais comment mes amies auraient put expliquer que ce fut la même histoire qui se répéta tout au long de ma vie, personne ne m’avait jamais aimé pour la personne que j’étais, de toute façon, personne n’avait essayé de me connaître, et j’avais crut que cela venait uniquement de moi, jusqu’à ma rencontre avec Seth.

    Certes, entre le magnifique jeune homme et moi, il y avait une attirance physique incontrôlable, oui, je ne lui résistais jamais bien longtemps, et les ébats sexuels entre nous se multipliaient au fil des jours, le pire dans tout cela c’est le plaisir qu’il me procurait. Cela dépassait largement mes espérances, je n’avais jamais ressentit autant de plaisir avec un homme, peut être était ce dut aux sentiments qui accompagnaient l’attirance physique. Mais j’aimais cela, j’aimais redécouvrir son corps, millimètre par millimètre, partager avec lui des baisers passionnés, et m’abandonner totalement à lui, oui, j’adorais ces moments d’intimités que nous aimions nous offrir une fois dans mon petit appartement. J’aimais le corps de Seth, j’aimais sa façon de penser, son comportement, sa façon de marcher, de parler, de sourire, oh oui, j’adorais son petit sourire en coin, sa façon de me faire languir, sachant pertinemment que je le désirais, j’aimais la façon dont il m’avait presque cerné sans réellement me connaître. Et peut être même que dans le fond, ce que j’aimais par-dessus tout, c’était tout simplement Seth. Mais voilà, je venais de tout gâcher, de tout foutre en l’air, je m’en voulais tellement. Certes je n’avais osé rien avouer, mais c’est que j’aurais voulut pouvoir le faire, j’en étais incapable, tellement. Pourtant, depuis que j’avais fait sa connaissance je n’avais jamais voulut aller voir un autre homme, parce que j’avais un mal fou à laisser un autre me toucher, c’était salie que je me trouver, et les dizaines de douches que je pouvais prendre par la suite n’enlever pas cette douleur que j’avais. J’aurais dut arrêter, cela aurait été bien plus simple. D’ailleurs ne jamais commencer, mais j’avais fait un mauvais choix, c’est ce que je tentais d’expliquer à cet homme que j’aimais sans me l’avouer, sans le lui avouer. Pourtant, à entendre ce que je disais, il le comprenait certainement, qu’il n’était pas qu’un ami, pas qu’un jouet sexuel non plus. Oui, parce que moi-même j’étais en train d’ouvrir les yeux là-dessus, et peut être que j’acceptais enfin la réalité, je l’aimais. Et s’il ne m’aimait pas, je ne pourrais pas cesser de l’aimer quand même. Je risquais de souffrir, d’être déçue. Mais dans le fond, je ne pouvais faire autrement que de l’aimer de tout mon être. C’était comme ça. C’était lui, que mon cœur avait choisi, il n’y avait pas d’autres alternatives. Et lorsque après un court silence, ses lèvres vinrent arracher les miennes, vinrent se coller à elle dans un mouvement de douceur et de passion, je compris, qu’il ne s’enfuirait pas, qu’il me croyait, ou alors peut être voulait il simplement me blesser comme je l’avais fait, se venger. Or, je n’y croyais pas, il était incapable de me faire du mal, il était loin du mauvais garçon dont il voulait se faire passer. Je le savais, au fond de moi. Je voyais en lui un homme d’une générosité incroyable. J’étais amoureuse de lui, mais ma vision de sa personne n’en était pas troublée. C’était quelqu’un de bien, je le savais. Ses bras me rapprochèrent de lui et m’encerclèrent. Je me sentis envahie d’une vague de bonheur, une vraie. Sa question, les premiers mots qui sortirent de sa bouche alors qu’il avait été si silencieux jusqu’à présent, me surprit. Mes rêves ? Quels étaient-ils ? Cela l’intéressait il vraiment ? J’étais étonné, il me surprendrait toujours.

      - Mes rêves de carrière ? Ou tous mes rêves ? Demandais-je blottie dans les bras de celui qui provoquait des battements plus rapides dans ma poitrine.


    Il y avait deux rêves, dans ma tête à cet instant même. Le premier, être aimée de Seth. Oui, je rêvais de le voir s’installer avec moi dans ce miteux appartement, je rêvais de m’éveiller contre lui chaque jour, je rêver de l’embrasser à chaque moment de la journée, je rêvais le voir tout près de moi, sentir sa présence rassurante. Je rêvais simplement que mon amour soit réciproque, mais était ce vraiment possible ? Je n’arrivais pas à m’en convaincre, comment un homme comme lui, si différent, si attentionné, si doux, si gentil, si parfait pouvait il simplement m’aimer ? C’était inconcevable, à mon plus grand malheur. Je me contentais de lui faire part de ce que j’aurais aimé faire.

      - Ma grand-mère est morte d’une tumeur au cerveau, aucun médecin n’a jamais été capable de la sauver. Je sais que c’est la vie, mais pour elle, j’aurais aimé pouvoir sauver des vies, j’aurais voulut pouvoir faire des études de médecine, oui, soigner les gens, donner un brin d’espoir aux parents dont les enfants sont gravement malades, aider des familles à rester unie, sauver des gens des virus les plus destructeurs, c’était mon rêve… Avouais-je doucement, la tête collée contre son torse.


    Je n’arrivais pas à comprendre, comment tout cela avait put sortir tout seul, je n’avais pas l’habitude de me confier à quelqu’un, pourquoi avec Seth tout paraissait si simple ? Dans le fond, c’était une nouvelle chose qui m’effrayait à l’idée de le perdre.

      - Mais bon, je crois qu’il serait plus simple d’être mère noël, comme je le voulais enfant, parce que les études de médecine, ce n’est sûrement pas pour moi, dis je en riant doucement, comme pour détendre l’atmosphère.


    Je me serrais contre lui, comme si c’était possible. Je ne savais pas si son étreinte était signe de paix, mais je ne voulais pas rater la chaleur de son corps ou l’odeur particulièrement agréable qui lui était propre. Je passais mes mains dans sa nuque, le regardant à présent. Je caressais du bout de l’index sa nuque…

      - Et j’aimerais aussi savoir que tu ne m’abandonneras pas… Mais c’est sûrement encore plus fou… Rajoutais-je. Et toi, quels sont tes rêves Seth Miller ?
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MessageSujet: Re: Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] Après l'effort le réconfort [PV Sunshine] EmptyDim 30 Aoû - 20:20

A SUPPRIMER.
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