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Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé]

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MessageSujet: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 0:06

    Hey clochard qu’Est-ce que tu fous ici.

    Ce genre de remarque j’y avais le droit chaque jours, depuis que j’étais partie de chez moi et n’avais d’autre choix que de traîner dans les quartiers chics de Manhattan j’entendais ce style de réflexion au moins 2 ou 3 fois. Qui pouvait bien m’adresser la parole de cette façon ? Les jeunes friqués de ces quartiers bien entendu, ici j’ai pu remarqué que les jeunes sont tout aussi cruel que dans la rue des quartiers pauvres, simplement qu’ici les règles ne sont pas les mêmes, j’ai d’ailleurs beaucoup de mal à m’y faire à ces nouvelles règles. Certainement suis-je encore attaché à mon passé, après tout je ne suis pas du même monde qu’eux et nous n’avons vraiment pas les mêmes valeurs. J’avais encore le look d’un gamin des rues, très éloigné des costard à plus de 1000 dollars et de vêtements de grands couturiers je n’avais sur moi que des fringues simples, tout ce qu’il y a de plus basique et qui pourtant me convenaient parfaitement. C’est d’ailleurs ce look qui me faisais sortir du lot par rapport à tous ceux qui m’entourais et c’Est-ce qui valait toutes ces remarques agaçantes, chaque jours c’était la même ranguène, bien que la plupart des gens évitait de m’adresser la parole (de peur que je les agresse à cause de la ou je viens, nan mais je vous jure bonjours les cliché) certains groupes composé de 2 ou 3 jeunes venaient me chercher les embrouilles. Pour la plupart ils n’étaient que des grandes gueulent et quand il fallait passer à l’action ils n’osaient aller plus loin, mais bon ce serait mentir que de dire que dans ce genre de situation je n’ai jamais eu recours à mes poings. Ici c’était l’une des choses qui m’agacais le plus dans cette population, tous des beaux parleur qui ne font que parler sans jamais agir, et ceux qui vienne me chercher ne sont pas mieux, ils se sentent obligé de venir m’agresser pour se valoriser auprès de leurs amis, se donner en spectacle c’est tout ce qui compte ici. Heureusement pour moi que tous ces gosses de riches ne valent pas un clou lorsqu’il s’agit de se battre.

    Je me trouvais actuellement au centre du central park, à une place ou il y avait une immense fontaine, à ce qui paraît elle était connu enfin c’est pas moi qui l’ai dit mais bon j’ai fais selon bon me semblais d’un des endroits que j’ai entendu dire être comme l’un des plus beaux de la ville. Assis sur le rebord de la fontaine j’attendais une personne en particulier, une femme, cette femme avait comme qui dirait changé ma vie depuis notre rencontre je ne pouvais la chasser de mon esprit. Je sais je sais mais oublié tous les cliché avec les films, je me sens constamment attiré vers elle et plus je la vois, plus j’en redemande. Tandis que je prenais mon mal en patiente deux homme vinrent m’interpeller par la même phrase, à l’entente de ces paroles je me contenta simplement d’afficher un petit sourire narquois et provocateur. A force je préférais rire de ces insultes plutôt que de m’énerver pour rien, je ne vous cache pas qu’au début ça me mettais hors de moi mais à présent j’étais rodé. Les hommes voyaient bien que leurs provocations n’avaient aucun effet sur moi et semblait déstabilisé face à une telle attitude de ma part, quoi croyaient ils que tous les gamins des rues étaient du genre à sauter sur tout ce qui bouge ? Bien que ce n’était pas mon cas cela semblait être le leurs, en effet l’un d’eux voulut m’en mettre une mais par chance je le devance lui donner en premier une droite qui le frappa en plein visage le faisant chuter. Le second voulu m’attraper mais je me contenta de simplement le repousser à l’aide d’un coup de pied Les deux hommes voyant qu’ils n’avaient aucune chance se contentèrent de repartir avec le peu de fierté qu’il leur restait. Tout le monde me regardais, chouette moi qui ne voulais pas attirer l’attention. Pourvu qu’elle dépêche d’arriver…


Dernière édition par Seth Miller le Lun 24 Aoû - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 1:03

    Je détournais le regard, il était déjà midi passé. Le radio réveil à côté de mon lit mal fait l’indiquait clairement, si je continuais ainsi, je serai sans doute une nouvelle fois en retard. Cela devenait une habitude. Ma mère m’avait toujours dit, « Chérie, tu te dois de faire attendre un homme, c’est une chose normale pour leur faire tourner la tête. ». Si ce qu’elle avait répété à mainte reprise était vrai, alors je faisais tourner la tête à tout le monde avec mes retards habituels. Après plus de six mois de vie dans la peau du Call Girl, j’avais encore un mal fou à m’organiser. Il me fallait quitter le lieu dans lequel je dormais, rentrer chez moi, prendre une douche, enfiler des vêtements moins provocants et repartir pour un tour. Seulement, je ne prenais pas en compte que je me réveillais souvent bien tard, à cause des soirées arrosées que je passais. Il était midi et j’étais déjà presque en retard. Ma main, machinalement, parcourut ma chevelure brune tandis que je cherchais quels vêtements je pourrais bien enfiler. Je savais que Seth s’en fichait éperdument de ce que je pouvais bien porter, mais moi non. Etrangement, j’avais ce besoin de lui plaire constamment, quelque chose que je n’expliquais pas vraiment encore. Pourtant, les vêtements de mon armoire m’interpellaient tous et je n’arrivais à me décider. Fermant les yeux, je mis mon doigt au hasard sur l’un des cintre et les rouvrit. Ce serait une petite robe blanche, une petite robe bustier qui mettrait ma poitrine très certainement en valeur, mais aussi mes jambes. J’aimais beaucoup cette robe, parce qu’elle était signée d’un grand couturier, mais surtout parce que c’était le dernier cadeau de ma grand-mère. Avant que celle-ci ne décède, il y a maintenant un an de cela. C’était plus sentimental qu’autre chose, je n’étais pas ce genre de fille, à préférer les vêtements signés de grands stylistes, non, je ne l’avais jamais été. Normal, lorsque l’on ne née pas avec une cuillère en argent dans la bouche. Je l’attrapais, et sur des sous vêtements préalablement enfilés, je la mis. Le reflet que me renvoyait le miroir me plaisait assez. Le teint hâlé de ma peau était mis en valeur par cette robe magnifique. Elle n’était pas bien longue, et à coup sûr les hommes poseraient les yeux sur moi, mais je m’en fichais royalement, j’en avais l’habitude, c’était mon métier dans un sens, bien que peu de gens soient réellement au courant de cela. Mes cheveux bruns tombaient en cascade sur mes épaules dénudés, je souris une dernière fois devant le miroir, enfilais mes escarpins et enfouis dans mon petit sac à main, la dernière enveloppe récoltée le matin même. Je dois dire que mon métier m’aide énormément à vivre, tout cet argent gagné en une soirée, qui pourrait se venter de gagner autant en si peu de temps.

    Je dévalais les escaliers un à un, heureusement, le parc n’était pas bien loin de chez moi, et en quelques pas j’y serais. Comme je l’avais prédis, les hommes ne se gênaient bien entendu pas de me regarder, mais c’était plutôt d’un regard admiratif. Bien entendu, certains pouvaient paraître déplacé, mais je m’en fichais pas mal, je leur rendais un sourire hypocrite comme je sais si bien les faire. Prenant soin d’éviter les voitures, je traversais enfin la grande rue qui me séparait de Central Park. J’avais rendez-vous près de la statue, l’un des endroits les plus jolis de la ville semblait il. Je l’aimais bien, j’aimais bien le parc, parce que l’on pouvait y retrouver tout le monde. Les boîtes de nuits sélectionnaient leur clientèle, les magasins de luxe aussi, les restaurants faisaient en fonction des moyens de leurs clients, les universités en moyen des niveaux de leurs élèves, mais dans ce parc, vous pouviez être une mère au foyer débordée, un enfant perdu, une jeune femme de la jeunesse dorée, un homme riche, une prostituée ou encore une chanteuse connue, cela revenait quasiment au même. Chacun pouvait trouver un petit coin d’herbe où s’allonger et respirer. C’était l’un de mes endroits préférés, à moi, parce que je n’y étais plus qu’une inconnue. Personne ne savait en me voyant assise sur un banc que j’étais Sunshine Nashaly London et que je vendais mon corps pour gagner ma vie. Il ne me fallut que quelques secondes pour le repérer. Il était superbe dans les rayons du soleil, enfin, superbe s’il s’était arrêté de se battre. Je me stoppais, regardant la façon dont il fit fuir deux jeunes gens. Je souris. C’était bien lui, plus aucun doute à présent. Le parc entier avait les yeux rivé sur lui et intérieurement, j’étais fière de lui. Seth ne se laissait jamais abattre, ne se laissait jamais faire, j’aimais ce côté mauvais garçon que certain pouvait voir en lui, pourtant, ce n’était pas un mauvais garçon, au contraire. Une fois que les deux hommes étaient bel et bien près de la sortie du grand parc, je repris ma marche, d’un pas gracieux et presque dansant, en quelques secondes j’atteins son niveau. Doucement, par derrière. Je déposais sur le coin de ses lèvres un doux baiser avant de me laisser tomber à ses côtés près de la fontaine. Une relation étrange me liait à lui. Il était l’une des rares personnes en qui j’avais confiance, pourtant nous nous connaissions peu. Il ne savait pas vraiment grand-chose de moi et il en était de même pour moi. Mais j’avais cette envie incontrôlable de justement mieux le connaître. J’avais toujours besoin de passer du temps avec lui, ce qui je l’espérais ne le gêner pas trop. Il ne s’en était pas encore plaint.

      - Alors, on joue les justiciers devant tout le monde ? Demandais-je en plongeant mon regard brun dans le sien.


    Ses yeux étaient d’une couleur si exquise qu’elle en devenait indescriptible. Il était différent, cela se voyait clairement. Il ne portait pas de vêtements classes, il n’avait pas cet air prétentieux, non, il ressemblait plutôt aux genres de garçons que j’appréciais. De ceux qui sont fréquentables. Je frôlais son bras et un frisson me submergea brusquement, mes joues s’empourpraient à coup sûr, pourtant, cela ne me ressemblait pas, je n’étais pas de ce genre. Je souris, tentant de le camoufler.

      - Je ne t’ai pas trop fait attendre j’espère… Murmurai-je comme pour détourner l’attention.
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 2:06

    J’avais assez de mal à supporter tous ces regards insistants sur moi, la foule malgré le spectacle continuait sa route mais les passants ne pouvaient s’empêcher de tourner la tête vers moi pour voir un peu quel était le délinquant responsable de tout ce chahut. Avec tout ça je me sentais assez mal à l’aise, déjà qu’à la base je me sentais pas du tout à ma place au milieu de tous ces riches voila maintenant qu’ils se mettent à tous porter leur attention sur moi. Leurs regards avaient l’air de dire genre « C’est qui cet inergumène. Qu’il se dépêche de partir. », ce n’était pas la première fois que je croisais ce genre de regard, je pourrais même dire qu’à présent j’étais un habitué de ce genre d’opinion qu’on les gens sur moi, une chance que je me foute complètement de ce que les autres pensent de moi. Ce qui importe c’est-ce que elle pense de moi, si je lui plais alors tout le reste me conviendrai. Il est vrai que je ne semblait pas être le meilleur partie pour Sunshine, elle aimait s’habiller de façon très élégante, attirant le regard sur elle (ce qui a le don de m’énerver) tandis que moi je ne faisais pas particulièrement attention à mon style, certes je ne m’habillais pas tel un sans abris il y a tout de même un minimum, mais disons que les choses les plus simples sont celle qui me vont le mieux. Malgré tout avec cette fille je me sens sur la me longueur d’onde qu’elle, malgré l’apparence qu’elle se donne il est flagrant de voir qu’elle n’est pas comme tous ces gamins de riche et elle à acquit une certaine maturité certainement du à des expériences qu’elle à du vivre au cours de sa vie. En y repensant il est vrai que je ne sais pas grand-chose d’elle ou tout du moins de son passé et vice-versa, nous deux n’avons pas vraiment parlé à un moment donné de notre passé, pour ma part il est normal de ne pas vouloir en parler, qui voudrait parler d’un passé aussi honteux ? Pas vous, ouais c’est bien ce que je pensais et ba moi c’est la même chose. Cependant j’avoue être assez curieux, je ne nie pas le fait que j’aimerais bien savoir de quoi est composé le passé de la jeune femme mais si elle ne n’en parle pas d’elle-même c’est qu’elle aussi ne tient pas a énumérer son passé, ou tout du moins pas pour le moment. Toute façon au point ou j’en suis-je me dis que personne ne pourrait avoir une histoire pire que la mienne. En tout cas si il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d’accord est que il faut vivre l’instant présent sans se demander de quoi sera fait demain, s’amuser voila sur quoi notre relation est principalement basé. Après tout nous nous sommes rencontré dans une ambiance festive et pour moi la première soirée que nous avons passé ensemble devait également être la dernière, une simple soirée, juste s’amuser, voila ce qu’aurait du être cette nuit, qui fut magnifique, faut le préciser quand même ^^. Je n’aurais jamais pensé que j’aurais pu autant m’attacher à cette fille et en si peu de temps. Je sais direct vous allez parler de coup de foudre et moi je répondrais à cela « Pourquoi pas ». Je crois en l’amour, je l’ai déjà connu une fois alors pourquoi ne pas renouveler ce sentiment, je peux être assez fleur bleu si je veux cependant cette image de méchant garçon cache ces petits côté de ma personnalité qui autrefois étaient vu comme étant des faiblesses. C’est l’une des choses que j’apprécie chez elle, c’est que cette fille à prit le temps de voir au delà de l’image du mauvais garçon et certainement c’est elle rendu compte qu’en dessous se cachait un type bien.

    Les regards incessants des passants commençaient à réellement se faire lourd, je priais pour que Sunshine arrivait au plus vite, j’étais encore plus impatient de la voir d’autant plus que son arrivée me sortirais certainement des griffes de tous ces vautours. Me rasseyant sur la fontaine je me contentais simplement de m’asseoir de nouveau sur le bord de la fontaine reprenant ma place initial, ignorant leurs regards je prenais mon mal en patiente. Je fus néanmoins agréablement surpris lorsque je sentis des lèvres se poser sur le coin des miennes, ne prenant même pas la peine de tourner la tête je souriais déjà, pas besoin de regarder pour savoir qui c’était, le simple fait de sentir sa présence me suffisais. Finissant par lever la tête je vis la jeune femme se poser avec délicatesse à côté de moi, elle était vêtu d’une robe blanche mettant magnifiquement valeur ses atouts suite à son arrivé tout le monde autour reprirent ce qu’ils avaient commencé. La jeune prit ensuite la parole, à l’entente de ses paroles je ne pus m’empêcher d’avoir un léger sourire, je lui répondis alors plongea mon regard dans le sien si captivant:

    Faut bien qu’il y en ai un qui assume ce rôle dans cette ville. M’enfin la je pense qu’ils me prennent plus pour un délinquant plutôt que pour un justicier.

    Une légère pointe d'ironie saupoudré mes dernières paroles. Je ne pouvais détacher de son regard brun si envoûtant hey voila ça recommençait encore une fois je ne faisais plus du tout attention à ce qui se passait autour de moi n’ayant dieux que pour elle. Sunshine finissait ensuite en espérant ne pas trop m’avoir fait attendre. Je pris alors sa mains dans l’une des miennes et lui répondis avec toujours un petit sourire en coin:

    Ba si un peu, mais tu es toute pardonné.
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 2:50

    Seth. Seth, je l’ai rencontré d’une façon assez étonnante. Contrairement à mes soirées habituelles, je n’ai pas finit, le soir de notre rencontre, dans les bras d’un milliardaire. Non, pourtant, je suis ressortie de cette soirée plus riche encore, intérieurement cette fois. J’ai découvert, dans sa façon de m’embrasser, de me toucher, une délicatesse dont aucun homme n’avait sut faire preuve jusqu’à présent. Ses baisers enflammés dans mon cou, ses caresses délicates le long de mon bassin, si j’avais sut qu’un homme me ferait ainsi ressentir ce genre de chose, je crois que je l’aurai recherché depuis bien longtemps. Mais dans cette nuit, lorsque nos ébats prenaient vie dans mon petit appartement, c’est un Seth différent que j’ai cru apprendre à connaître. Certes, à cet instant là, nous pensions sûrement tous les deux juste à nous amuser, sans penser nous revoir, mais le goût de ses lèvres a finalement eut un impact considérable sur mon être entier. Puisque lorsqu’il s’était en aller, le lendemain, sa présence m’avait brutalement manqué, inexplicablement.

    J’avais pourtant continué ma petite vie, normalement, tentant de l’oublier, mais ce fut impossible, certaines personnes entrent dans nos vies et n’en ressortent jamais. Et je dois avouer, que je faisais tout depuis ce jour là, pour que Seth fassent partie de ceux là. D’ailleurs, nous nous étions revus à plusieurs reprises depuis, et j’appréciais sa compagnie, Seth était différent des autres. Je côtoyais énormément de monde depuis ma naissance à New York, et avec le métier que j’avais, c’était bien souvent des personnalités riches, et arrogantes, qui se croyaient tout permis. Je faisais semblant de comprendre, parfois même j’imitais leur comportement pour me fondre dans la masse, mais je n’étais pas comme eux, je n’étais qu’une enfant unique, issue d’une famille pauvre. Et auprès de Seth, pour la première fois, je pouvais être moi, Sunshine Nashaly London, sans jouer aucun jeu. J’étais simplement la personne qui était véritablement en moi, et cela faisait un bien fou, c’était libérateur. J’agissais comme mon instinct me le dictait, je ne me posais aucune question, je n’avais ni besoin de faire attention à mes paroles, ni à mes gestes, non, je pouvais arriver derrière lui, déposer un baiser sur le coin de ses lèvres et discuter avec lui comme si de rien n’était. Il m’écoutait toujours, bien que je parle peu de moi. Il faut dire que ma vie n’est pas simple à évoquer, car en toute certitude, je savais, qu’il fuirait s’il savait. S’il savait où j’avais passé la nuit, s’il savait comment je payais mon loyer, parce que finalement, ce métier n’était pas celui d’une fille respectable, paraît il. Et j’avais peur, qu’il ne m’abandonne, qu’il ne voit en moi qu’une simple prostituée, qu’il ne décide de ne plus me revoir. Pour la première fois, en évoquant cette possibilité, je compris, que j’étais en train de devenir dépendante d’une autre personne que de moi-même, et cela faisait tout drôle. Cela ne me ressemblait pas, j’étais la fille la plus indépendante de New York, depuis toujours, mais Seth venait de bouleverser certains principes en moi, en si peu de temps.

    Je souris lorsqu’il répondit à ma première phrase. Sa voix était d’une douceur si exceptionnelle, chaque note dans le son de sa voix, me faisait étrangement trembler, un frisson parcourait ma colonne vertébrale, je souriais, niaisement, un peu trop peut être. Ce que les gens pensaient de lui ? Je n’en avais strictement rien à faire, j’avais appris avec le temps à ignorer le regard des autres pour ma propre personne, je faisais de même avec les gens qui m’entouraient, je me faisais mon idée moi-même, et Seth n’était pas un délinquant, pas comme peuvent le penser les gens. Non, dans le fond, je le voyais autrement, plutôt comme un garçon intéressant, et parfois perdu. Mais tellement attachant. J’aurais put dire que je le considérais comme un frère, mais c’était faux, on aime pas un frère de cette manière, non, alors je n’aurais put définir ce qu’il représentait à mes yeux, je pouvais simplement affirmer qu’il était important, énormément.

      - En réalité, ça a peu d’importance, et puis tu sais, vu comment les justiciers sont habillés, quand tu vois superman avec son slip sur ses vêtements… Vaut mieux peut être être un délinquant, non ? Dis-je avec ce petit rire cristallin qui s’échappa de mes lèvres.


    Parfois, mes répliques pouvaient être assimilées à celle d’une enfant, je ne le niais pas. Mais j’étais ainsi dans le fond, et je n’aurais pas put changer, surtout que je ne voyais aucun intérêt de ne pas être moi avec lui, il était tellement attentionné. Lorsqu’il s’empara de ma main, un nouveau frisson parcourut ma nuque. Il pourrait au moins prévenir, mais aurait ce vraiment changer quelque chose ? Il créait en moi des réactions à la fois physiques et mentales. Je ne pouvais aller contre. C’était quelque chose de tout à fait nouveau, mais de tout autant agréable. Aucun homme n’avait jusqu’alors provoquer quelconque chose en moi. Mais je ne le méritais peut être pas ? A cet instant, je compris que j’affectionnais particulièrement Seth, et son sourire si charmeur. Il ne s’en rendait sûrement pas compte, mais il dégageait ce charme incroyable qui faisait de moi une enfant sans défense. J’aurais put donner, sans concession pour son sourire, ou son regard affectueux. J’étais pardonnée, heureusement, comment aurais je fais sinon.

      - Me voilà rassurée. Prononçais je doucement d’une voix mélodieuse. Sinon, qu’as-tu envie de faire en cette magnifique journée ?


    En effet, le soleil était haut dans le ciel, et ma robe était adéquate à la température élevée de la ville. Je souris. Je serais capable de le suivre n’importe où, n’importe comment. Etait ce normal ? Je commençais sérieusement à me poser des questions sur ce genre de phrases qui arrivaient dans mon esprit si rapidement. Et à ces émotions qui me submergeaient totalement.

      - Parles moi, qui a-t-il de nouveau dans la vie de Seth Miller ? Demandais je curieuse. Je veux tout savoir !
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 16:14

    Fuyant mon passé je suis venu à Manhattan dans l’espoir de me construire une nouvelle vie, voulant oublié mon passé et tout ce qui s’y rattache j’avais décidé de fuir l’endroit d’où je viens pour le bien de tous mes proches. Pour moi Manhattan n’était certainement pas le meilleur endroit pour se reconstruire, être entouré de gosse friqué n’était certainement pas très bon pour un type comme moi, néanmoins je n’avais pas le choix, faire avec les moyens du bord. C’est-ce que j’ai toujours fait, ne jamais se plaindre et faire avec ce qui nous ait offert, se plaindre pour un oui ou par un non je laisse ce privilège aux autres gamins d’ici très bon à ça. En venant ici je n’aurais jamais pensé pouvoir rencontré une fille comme Sunshine, depuis que j’avais fait sa rencontre mon opinion sur ce lieu n’avait pas vraiment changé mais à présent je m’y plaisais plus. Je me souviens encore de ma première rencontre avec la jeune femme. C’était à une soirée des plus banal, comme d’habitude je cherchais une fille à séduire pour pouvoir finir la nuit chez elle dans son lit, c’était devenu nécessaire pour moi, pour éviter de rentrer chez ma mère je devais trouver une fille différente chaque soir pour avoir une chance de coucher avec elle et passer la nuit chez elle. Un mode de vie bien médiocre et c’est pourtant ce à quoi j’étais réduis, ce soir la donc j’avais croisé Sunshine dans la rue et nous échangeâmes un bref regard cependant je pus immédiatement décelé une ouverture. Je n’avais jamais été très doué en matière de drague et la plupart du temps je me contentais d’aller vers elle sans aucun réel plan, je me contentais simplement de rester moi-même, c’est-à-dire un peu maladroit avec la gente féminine, j’arrivais néanmoins à trouver quelque fille. Comme avec les autres filles je voulais juste l’aborder, passer une nuit avec et ensuite adieu. Je me mis alors à la suivre pour voir ou elle se rendait, certainement que ce type de fille aussi classe ne vont pas n’importe ou. Et en effet ce soir la elle se rendit dans une boîte de nuit branché, seul problème c’est que elle rentra sans problème sauf que moi ba, ba c’est passé pas, le tout finit pas éclater en une bagarre et à la fin je reste dehors. Ce n’est que plus tard dans la soirée que je la recroisa et une chose en suivit une autre m’amenant dans son lit. Voila c’est passé notre première rencontre, on est bien loin du coup de foudre dans les films hein, c’est-ce qui fait notre originalité et puis je n’aime pas faire comme les autres.
    Suite à cette rencontre et comme prévu je partis de bonheur de chez elle, cependant l’image de cette fille restait encré profondément dans mon esprit, plus les jours passaient et plus je ressentais le besoin de la revoir. Cette nuit avec elle avait été surprenante, me faisant découvrir de nouvelle sensation j’en redemandais encore plus, c’est pour cela que je pris la décision de la revoir et à plusieurs reprises nous nous revoyons.. A présent je suis énormément attaché à elle, en entrant dans ma vie elle y a prit une énorme place et la perdre me causerais certainement d’énorme souffrance. Irais je jusqu’à dire que je l’aime, peut être ceci reste encore à voir, ces quelques mots signifie une grosse implication, implication que je ne serais pas sur d’assumer. Mon passé est lourd de conséquence et ne pas savoir si elle l’accepterait me fait encore douter, c’est pourquoi je préfère encore attendre avant de lui parler de mon passé. Et puis que penserait elle d’un homme qui chaque soir essaye de trouver une fille différente pour éviter de retourner chez lui, un peu comme une prostitué, il n’y aucune fierté à avoir à faire cela. En apprenant cela certainement prendrait elle la fuite, c’est pourquoi que des que je peux passer la nuit chez elle je le fais.

    Bref à présent retournons en à notre situation, à la suite de ma première phrase la jeune femme eut un léger sourire, sourire dont je ne me lassais pas, elle était si belle en souriant que j’aurais pu passer des heures à la contempler, ce petit sourire enfantin et espiègle avait un effet ravageur sur moi mais en avait elle juste conscience. J’en venais encore à me demander ce qui faisais qu’une telle fille pouvait s’intéresser à un garçon aussi simple que moi, néanmoins je n’allais pas me plaindre d’être en sa compagnie. La réponse de la jeune femme m’arracha un léger sourire, elle avait un certains sens de l’humour assez enfantin et ses réponses étaient si spontané qu’il était difficile de pouvoir anticiper ce qu’elle aurait pu répondre. Sa réponse me fis alors sourire et à sa réplique je répondis avec un sourire amusé:

    Ouais c’est vrai, et puis je trouve que les méchants ont toujours été plus classe que les gentils. Le Joker lui il avait du style.

    C’était sortit tout seul, j’aurais peut être pas du aller aussi loin dans ma réponse, peur de me ridiculiser ? Ouais c’est clair v’la que je suis avec une superbe femme et que je parle du Joker, comme je vous l’ai dis la drague c’est pas vraiment mon fort. Elle prit ensuite de nouveau la parole me disant qu’elle était rassurer, en même temps comment pourrait tout lui en vouloir, quand on la voyait aucun homme ne pourrait réellement lui faire la tête plus de quelques secondes. Elle rajouta ensuite une question, ce que je voulais faire aujourd’hui ? Hum bonne question, à vrai-je n’avais pas vraiment pensé à ça trop excité à l’idée de voir la femme. Je répondis donc toujours avec un petit sourire amusé:

    Ba il fait chaud alors pourquoi ne pas se baigner.

    Je devais avoir l’air nié à côté d’elle toujours entrain de sourire, j’allais devoir remédier à ça au risque d’attraper des crampes à la bouche. La tenu de la jeune femme était parfaitement accordé à l’ambiance du lieu et au temps, moi j’étais simplement vêtu d’un jean ainsi que d’un tee-shirt recouvert par une légère veste. Pour finir Sunshine me posa une ultime question, ce qu’il y avait de nouveau dans ma vie ? Tout savoir. Il allait être difficile de tout lui raconter en une après midi et puis pour le moment tout savoir sur moi allait être difficile, j’aurais d’abord souhaité en apprendre plus sur elle en premier.

    Tu veux dire de nouveau à part toi ? Rien qui ne vaille la peine d’être dit.
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 17:03

    Comment un garçon comme lui avait put vouloir revoir une fille comme moi ? Peut être que je l’idéalisais énormément, mais je voyais en lui un garçon d’une gentillesse rare, et d’une simplicité à couper le souffle. Chez lui, tellement de choses me plaisaient, il y av ait d’abord son physique avantageux, son sourire adorable et charmeur, et son regard d’une profondeur exaltante, mais il y avait aussi ses douces mains, oui, ses mains semblaient parfaites. J’ai toujours été de ce genre de personne à prêter attention à un détail original, chez les hommes, j’aimais regarder leurs mains. J’étais tombée amoureuse de ces mains à l’instant où elles m’avaient touché de toute façon. Mais son caractère me plaisait tout autant. Cette aura de mystère qui l’entourait, il ne disait quasiment rien sur lui, je ne savais que quelques bribes de sa vie, si peu cependant. J’aurais voulut en savoir d’avantage, mais se confier n’était pas son fort, et sur ce point là, nous nous ressemblions fortement. Pourtant, il agissait avec moi comme si je le connaissais, étrangement, il ne prenait pas soin de me renvoyer une image de lui qu’il contrôlait, ou alors il le faisait tellement bien que cela paraissait naturel. Oui, son naturel, et sa simplicité me troublait, et me plaisait énormément. Mais ce que j’aimais le plus, c’était sa façon d’être indépendant, comme je l’étais. Il me comprenait en un simple regard, et c’était ainsi. Oui, nos caractères pouvaient sembler similaires, dans le fond.

    Je me sentis certes comme une enfant lorsque je sortis quelques mots en rapport avec les dessins animés, il faut dire que j’avais encore cette âme d’enfant, jamais je n’aurais put le penser, mais je n’avais grandit qu’extérieurement dans le fond. J’étais devenue une belle jeune femme, mes courbes s’étaient dessinées, et mon corps avait évolué, les hommes l’avaient vus, et m’avait poussés à grandir encore plus mais lorsqu’il s’agissait d’être dans ma tête, à certains moments, cela aurait été semblable à être dans celle d’un enfant. J’aimais regarder les dessins animés, et la fête foraine m’attirait tellement. Je me rappelle encore du goût des barbes à papa, des sensations fortes sur les manèges. Ma grand-mère m’y emmenait lorsqu’elle pouvait encore marcher, j’avais à peine dix ans. Je me souviens de sa main chaude qui réchauffait la mienne, et mon être entier, je me souviens de la douceur de son regard lorsque je l’appelais, du haut du manège, pour qu’elle ne me regarde. Cette femme était remarquable, et peut être que juste pour la rendre fière, j’aurais voulut être une fille bien. Une étudiante en médecine par exemple, mais j’étais bien loin du compte. Je n’étais qu’une simple Call Girl, à l’âme encore trop enfantine. Quand j’aurais cru qu’il aurait rit et se serait moquer de moi, il répondit que lui aussi préférait le style des méchants. Je dois avouer que sur le moment je ne savais pas, si c’était une façon détournée de se moquer de moi. Mais après tout, même si cela avait été le cas, ce n’était pas méchant, je le voyais à sa façon de me regarder tendrement. Il posait ce regard sur moi, à la fois attentionné et admiratif. Jamais quelqu’un ne m’avait couvert ainsi des yeux, je me sentais si belle, si exceptionnelle dans ses yeux, comme si j’avais, ne serait ce qu’un peu d’importance, et cela faisait un bien fou, c’était indescriptible. J’aurais eut envie de me blottir contre lui. De lui murmurer combien il m’avait manqué, combien j’aimais me retrouver à ses côtés. Mais n’était ce pas déplacé ?

      - Nous voilà un point commun de plus, le Joker avait vraiment un bon style ! Affirmais-je toujours en souriant.


    Peut être que dans le fond, j’aurais aimé avoir un autre contact physique avec lui, peut être que j’aurais aimé embrasser ses lèvres, qui m’attiraient tant à chaque fois que mon regard se posait sur elles. Mais avais-je le droit ? Je ne savais pas vraiment quelle relation nous avions. Nous avions couché ensemble ce soir là, et nous avions passé un moment merveilleux et torride, mais est ce qu’il avait eut envie de me revoir pour cela ? Ou pour être mon ami ? Je n’en avais pas la moindre idée, peut être même qu’il avait une petite amie, je n’en savais rien, il ne parlait presque jamais de lui. Cette question trottait dans mon esprit, bien que je la garde pour moi, et puis après tout pourquoi cela m’intéressait il ? Je n’étais pas du genre à aimer, et il était hors de question que je ne sois tombée amoureuse, même de lui. Pourtant, si de la jalousie s’emparait de moi à l’idée qu’il puisse être avec une autre fille, n’était ce pas un signe de mon attachement profond pour sa personne ? Aucune réponse, je décidais de ne plus y penser, c’était très certainement mieux ainsi. Il répondit à ma seconde question, me tirant de mes songes. Se baigner. Cela semblait être une bonne idée. D’ailleurs, à ces mots, une idée vint prendre place dans mon esprit. C’était enfantin, une nouvelle fois, et peut être qu’il n’apprécierait pas. Me mordant la lèvre inférieure, j’hésitais à mettre en place mon envie. Je lui posais une question, me convaincant qu’il ne fallait pas, que cela risquait une nouvelle fois de pousser le parc entier à nous regarder. Il y répondit, d’une façon très brève. Il n’avait pas envie de parler de lui, je le compris, et ne put le juger. Après tout, qu’aurais je répondu à sa place ? « J’ai passé la nuit avec un milliardaire, qui m’a payé et me voilà en pleine forme à présent et surtout j’ai plein de billets verts dans mon sac. » ? Avouons le, je n’en aurais pas eut la force, j’avais bien trop peur d’être rejetée. Je me levais d’un bond, replaçais ma robe et me posta devant lui, devant la fontaine. Celle-ci était en réalité vraiment magnifique. Mon regard se reposa sur son visage aux traits fins et parfaits. Oui, j’étais une enfant. C’était certain. Vraiment…

    Sans même prévenir, je me laissais tomber sur lui, l’entraînant avec moi dans la fontaine. Des gouttes d’eau sautèrent de celles-ci pour arroser les alentours. Je n’avais put retenir cette pulsion, c’était tout moi, nous étions à présent allongée dans la fontaine, j’étais sur lui, vêtue d’une robe blanche à présent totalement transparente, et je riais à n’en plus pouvoir. Je dois avouer que sa réaction me faisait un peu peur, mais c’est lui qui avait fait naître en moi cette petite initiative.

      - Alors comme ça c’est une journée pour se baigner ? Demandais je en le fixant dans les yeux.


    Je plongeais mon regard dans le sien et attendit sa réaction...
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyJeu 20 Aoû - 20:31

    Qu’est-ce que j’aime chez Sunshine ? Qu’est-ce qui fait que je sois constamment attiré vers elle ? Il me serais difficile de le dire en l’espace de quelques lignes mais essayons de résumer cela le plus convenablement. Je dois bien avouer que la première fois que je l’ai rencontré je l’ai jugé par rapport à son physique mais qui n’en ferait pas de même ? Les gens on beau dire que c’est la beauté intérieur qui compte tout le compte juge quelqu’un au premier coup d’œil, on se fait rapidement une idée de la personne en la jugeant par rapport à son physique, son style vestimentaire et tout autre chose. moi-même je l’avoue et bien qu’au début notre relation ne devait être que pur amusement certainement nous n’avons pas cherché à nous connaître, une simple attirance physique est à l’origine de notre relation assez ambigu que nous entretenons aujourd’hui. Impossible de dire ce qu’il en est entre nous et seul le temps nous dira ou nous en sommes. Mais ce petit bout de femme (car ouais faut l’avouer elle est un peu petite hein Razz) déborde d’énergie, elle est imprévisible, surprenante, capable du meilleur comme du pire c’est l’une des choses qui ma séduit. J’aime avoir la pensée que chaque jour elle peut me surprendre que ça soit en bien ou en mal, avec ce genre de personne à ses côtés il est pratiquement impossible de s’installer dans une quelconque routine ce qui me va parfaitement n’étant pas trop du genre à stagner. Également elle n’est pas du genre à trop se préoccuper de l’avis des autres, elle l’a mainte fois prouver on se montrant avec (il semblerait que j’ai le don d’attirer l’attention et c’est pas vraiment un bon point), elle n’hésitera pas à se mettre dans des situations embarrassante tant que ça lui convient. Mais en vérité ce qui m’a le plus plu en elle est le fait qu’elle ne c’est pas arrêté à l’image de mauvais garçon que je donnais de moi du à mon milieu de vie. Bizarrement elle s’est intéressé à moi et je dois dire que c’est quelque chose de nouveau, durant toute ma vie je m’étais contenté d’obéir à des ordres, sous la direction de personne qui se fichait éperdument de moi et voir quelqu’un qui porte de l’attention à soi provoque une sensation très agréable et je fais de mon mieux pour lui donner également cette impression. Certainement que elle doit avoir l’habitude qu’on lui donne toute la situation qu’elle mérite, aujourd’hui en est la preuve une simple robe blanche fait elle le centre des regards de tous les hommes autour, de quoi rendre jaloux. Enfin bref je vous avez dit que décrire ce qui me plais chez elle aller être difficile surtout de le résumer en quelques lignes. Mais pour moi ce qui compte est le présent et les moments passés avec elle, c’est sur ceux la que je dois me concentrer, sa présence me fais étrangement oublié l’espace d’un certains laps de temps mon passé et toute les faute que j’ai commis. C’est d’ailleurs l’une des choses qui la rend si spécial à mes yeux, je pense que de mon côté on est bien loin, je suis passé bien au dessus d’une simple attirance physique après Est-ce une bonne chose oui ou non ? Cela reste encore à voir et surtout Est-ce qu’elle pense la même chose ou suis-je juste un moyen de divertissement. Des questions auxquels je n’aurais pas les réponses tout de suite et dont je ne veux pas vraiment avoir les réponses, comme déjà dis je préfère me concentré sur l’instant présent.

    Une part d’innocence résidait encore en moi, un côté enfantin me faisant encore aimé les B.D et tout les petits trucs normalement apprécié par les enfants était en moi. Il est vrai que de part ce que j’ai vécu et les nombreux obstacles que j’ai surmonté j’ai acquis une certaine maturité, mais en vérité au fond de moi j’aurais bien voulu rester un enfant, à l’époque tout était beaucoup plus simple. Ne pas avoir conscience des problèmes qui nous entoure était assez apaisant et puis quand on voulait jouer avec un enfant on allait le voir et lui demandait pour deux secondes après se retrouver à jouer avec lui comme si on se connaissait depuis notre naissance. Hey bien quand je suis avec Sun c’est exactement ce que je ressens, l’impression de se retrouver une nouvelle fois en enfance, ne pas avoir conscience de ce qui nous entoure, pour moi ces moments privilégié avec elle était comme une source d’énergie me requinquant jusqu’à notre prochaine rencontre. Une manière assez innocente et naïve de penser qu cependant m’apporter beaucoup de bien, c’est-ce qu’elle faisait de part sa seule présence, du bien. C’est pourquoi l’histoire du dessin animé était sortit tout seul et sur le moment je n’avais pas vraiment peur de taper la honte et puis bon après mur réflexion c’était peut être pas le meilleur sujet de conversation pour paraître intéressant aux yeux d’une femme. Ayant peur d’avoir été trop loin je m’attendais plus à entendre un petit rire moqueur de la part de Sunshine mais au lieu de ça elle sur-enchérissa en ajoutant qu’elle aussi trouvait que le Joker avait du style. Au moins c’est déjà ça on est d’accord sur les dessins animés.

    Ouais fin n’empêche que son passé est pas très joyeux, le truc avec son paternel, les cicatrices et tout.

    Attention à ne pas aller trop loin car même si je me lassais pas très rapidement cela pour être son cas à elle si on parlait encore longtemps de dessin animé. Après avoir répondu aux paroles de la jeune femme je tourna la tête vers elle la suivant du regard en la voyant commencer à s’agiter. Voulait elle qu’on parte pour se baigner ailleurs ? Si c’était le cas je l’en aurais certainement empêcher ayant une tout autre idée en tête, c’était certes une idée qui nous aurait une nouvelle fois affiché aux yeux de tous le parc mais peu importe tant que j’étais avec elle. Cette dernière se leva réajustant sa roche et se place devant moi, ne comprenant pas vraiment ou elle voulait en venir je la regardais d’un air ^perplexe essayant de comprendre qu’elles étaient ses intentions. Quand enfin elle s’agita de nouveau c’était pour se laisse totalement tomber sur moi, wow qu’elle me faisait la, par réflexe je voulu la rattraper mais au lieu de cela je bascula vers l’arrière me retrouvant dans la fontaine totalement trempé avec Sunshine sur moi, elle arborait un visage amusé par la situation. En guise de réponse aux paroles de la jeune femme je me contenta de sourire approchant peu à peu mon visage du sien pour enfin déposer mes lèvres sur les siennes l’embrassant avec fougue.
    Les passants quand à eux semblaient très mécontent, certains étaient même tremper et ils montrer leurs désaccord en râlant allant même jusqu’à nous insulter. Pour le moment je n’y prêtais aucune attention trop occupé à l’embrasser sans m’arrêter.
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyVen 21 Aoû - 0:25

    Les sentiments sont incontrôlables. On peut très bien avoir un idéal masculin en tête, le chercher, et même le trouver sans pour autant en tomber amoureuse. Et à côté de cela, rencontrer son opposé et tombée irrévocablement amoureuse de lui. Je pense qu’il est impossible de choisir qui notre cœur veut aimer. Peut être est ce scientifique, l’alchimie entre deux personnes, peut être est ce plutôt une question d’âme. Des âmes sœurs, qui lorsqu’elles se rencontrent ne peuvent se quitter. Oui, j’y ai toujours cru dans le fond, encore mon côté enfantin qui reprend le dessus, mais y croire me donne l’espoir, qu’un jour je pourrai cesser de chercher un peu de reconnaissance auprès des hommes en me faisant payer, qu’un jour, un homme me regardera dans les yeux, s’intéressera à qui je suis, apprendra à me connaître, et m’aimera même en sachant quels sont mes pires défauts. C’est une image quelque peu idéaliste de la vie, j’ai ce côté utopiste en moi depuis toute petite. Et quand je vois Seth, je me demande, si mon âme sœur ne lui ressemblerait pas un petit peu, c’est peut être trop tôt pour dire cela, pour oser affirmer que mon cœur bat plus rapidement en sa présence, mais il est certain qu’au fond de moi je ne peux continuer à me mentir. Ce n’est pas pour rien, que je suis là, que je ressens en moi cette petite flemme lorsqu’il tient ma main. Il n’est pas comme les autres. Il est différent, et je l’apprécie pour chaque chose qui fait qu’il est lui.

    Certes, je ne connais pas grand-chose de son passé, peut être qu’il n’est pas glorieux, ce qui expliquerait l’image qu’il donne parfois, quand on ne prend pas le soin d’apprendre à le connaître, mais dans le fond je m’en fiche. Je sais qu’il a dut traverser des épreuves dans la vie, parce que je le sens dans sa façon d’agir, de profiter des instants. Il n’a pas eut une vie facile, je ne saurais décrire d’avantage ce qu’il cache, mais je sais que ce n’est pas quelque chose dont il est fier. Et après tout, peut être que cela nous rapproche. Moi-même je ne suis pas fière de ce que je suis, de ce que j’ai fait. Il paraît que l’on ne doit jamais regretter ses choix, une fois faits. Pourtant, lorsque j’entends la voix de ma mère sur mon répondeur, se demandant où je suis, si mes études de médecine se passent bien, je m’en veux. De lui mentir, de mentir à un bon nombre de gens. A Seth aussi. Quoi que je ne lui ai jamais menti à lui, j’ai juste omis de lui parler de moi, de ce que je faisais dans la vie, c’est plus facile ainsi, il m’aurait jugé dans le cas contraire, sûrement. Ou pas, parce que dans le fond, je sais qu’il n’est pas le genre de personne à mettre une étiquette sur les gens, il cherche à les comprendre, pas à les juger. On se ressemble un peu sur ce point là. Mais tellement de gens m’ont abandonnés lorsqu’ils ont appris que je dansais nu pour arrondir mes fins de mois, ou pire encore qu’en quelque sorte je me prostituais pour payer mon appartement. « Et la colocation ? » Demandaient ils avant de ne plus jamais vouloir me revoir, peut être au risque que je déteigne sur eux. Je les comprenais dans le fond, mon image n’est pas des plus idéalistes. Mais je suis ainsi, et j’agis par besoin, par nécessité, pas forcément par choix. Bien sûr que moi aussi j’aurais préféré avoir de quoi me payer des études, emménager dans un petit appartement, trouver un homme aimant et fonder une famille. Mais je n’avais pas le droit à ce rêve, il n’était pas pour moi, c’était évident. Non, c’était réservé aux riches, aux gens que je côtoyais chaque jour en descendant les escaliers de mon immeuble. C’était dommage cependant, parce que dans le fond, cela m’aurait sûrement rendue heureuse.

    Je rigolais, lorsqu’il enchainait, il ne se moquait donc pas de moi. Lui aussi regardait les dessins animés en voyant la façon dont il en parlait si bien. Peut être que finalement, nous finirions par les regarder ensemble, le samedi matin, blottis l’un contre l’autre dans mon petit appartement douillet. Je m’interdis cette pensée. A m’entendre intérieurement, on pouvait penser que j’étais totalement sous le charme de ce magnifique jeune homme, et peut être que c’était véritablement le cas. Après tout, pourquoi continuais-je ainsi à me le cacher, à moi-même ? Quand les signes ne trompaient pas. Bien entendu, il était hors de question qu’il ne le découvre, peut être qu’il s’enfuirait. Et le perdre me blesserait profondément, je ne serais sans doute pas capable de supportait un tel vide dans ma vie. Non, j’avais appris à le connaître un peu et m’étais clairement attaché à lui. Sincèrement. Je le voulais encore chaque jour à mes côtés, je voulais continuer de parler avec lui de dessins animés, et de tous autres sujets encore.

      - J’avoue que tu n’as pas tort, alors il a un point commun avec moi lui aussi… Dis-je sans vraiment faire attention à mes paroles.


    J’espérais que cela passe inaperçu. Pourquoi venais je de dévoiler ainsi un passé douloureux ? Et puis l’était ce réellement ? Je n’avais pas de quoi me plaindre. J’avais eut une mère aimante à mes côtés, et une grand-mère adorable qui m’avait soutenue dans ma vie chaque jour. Mon père, ce bel enfoiré lui avait quitté ma vie avant de poser les yeux sur moi, de son plein gré. Je n’avais jamais cherché à le retrouver puisqu’il ne m’avait pas voulut. J’avais grandit, modestement mais sûrement et j’étais devenue une jeune femme pleine de vie, bien que mon travaille laisse à désirer. Oui, mon passé pouvait passer pour celui d’une enfant heureuse comparé à d’autres personnes.

    Espérant qu’il ne prête pas attention à mes précédentes paroles, je le poussais dans la fontaine tombant avec lui par la même occasion. Des soupires exaspérés envahirent les alentours tandis que je riais collée contre son torse. Le contact de nos deux corps me réchauffait et me donnait la sensation d’être sur un petit nuage. J’étais bien, malgré que ma robe blanche soit entièrement mouillée et que ma chevelure brune ait sûrement perdu de son volume. Là, allongée sur lui, mouillée je me sentais comme la reine du monde. Et lorsqu’il approcha doucement son visage du mien, qu’il rompit l’espace qui nous séparait pour poser ses lèvres sur les miennes, une vague de bonheur m’envahit. Je prolongeais ce baiser, passionnément et langoureusement. Il provoquait en moi un chamboulement intérieur, quelque chose d’inexpliqué, d’incontrôlable mais de tellement agréable. Je n’aurais voulut voir nos lèvres se détachaient pour rien au monde, le goût sucré des siennes me semblait si familier, elles m’avaient tant manquées, ces magnifiques lèvres. Mes mains vinrent se poser sur ses joues, je l’attirais à moi comme pour ne pas le voir s’enfuir. Comme s’il allait partir d’un instant à l’autre, me laissant là, seule et désœuvrée, pourtant je devinais à sa façon de m’embrasser que ce n’était pas le cas. Je détachais mes lèvres des siennes, à contre cœur, le fixant intensément quelques secondes. Il était beau, même les cheveux mouillés.

      - Tu sais que l’on est les seuls deux gamins à se jeter dans les fontaines publiques dans tout Manhattan ? Demandais-je en souriant, et en m’allongeant à présent à ses côtés dans la fontaine. Mais je dois dire que c’est assez drôle.

    Je l’attirais contre moi, à nouveau, me blottissant contre son corps. J’aimais sentir chaque de ses membres contre moi. J’entourais sa nuque à nouveau de mes bras.

      - Même que ma robe est bien transparente, cache moi, tout le monde risque de voir mes sous vêtements ! Lançais-je en riant. Et n’en profites pas trop petit voyeur. Ajoutais-je. Embrasses moi encore une fois, avant que l’on ne soit obligé de courir parce que tous ces riches auront appelés la police !
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyVen 21 Aoû - 1:29

    Ma relation avec Sunshine me rappelle une rencontre que j’avais fait auparavant lors de mes premiers jours à Mannhatan. C’était avec un charlatan arpentant les rues en se vantant de pouvoir prédire qui allait être son âme sœur. Le mec avait l’air assez jeune et surtout en manque d’argent, en voyant les gens qui allaient lui parler je me disais que certains tombaient bien bas pour se résoudre à consulter une telle personne, tout le monde devrait savoir que personne ne peut prédire l’avenir et encore moins l’amour. L’amour est une chose imprévisible qui vous tombe dessus comme ça d’un seul coup sans vous prévenir et quand vous êtes touché vous vous sentez alors comme sur un petit nuage mais lorsque la magie est finit la déchirure que l’on ressent en soit n’a alors pas d’égal en terme de souffrance. Pourquoi je parle comme ça comme si je savais de quoi je parle ? Tout simplement parce que ces étapes je les aient déjà vécu, oui l’amour m’es tombé dessus une fois et j’y croyais, je pensais que ça durerais pour la vie et pourtant lorsque tout ça c’est terminé j’ai connue une souffrance comme je n’avais jamais pu ressentir, allant même jusqu’à presque tuer une personne pour me soulager ainsi que me venger. Une chose est sur : L’amour vous rend capable de faire des choses que vous n’auriez jamais osé faire en tant normal. L’amour est à la fois une chose magique et affreuse, affreuse lorsque l’on en voit la fin. Pour ma part après cette expérience je pensais ne jamais pouvoir retomber amoureux ou ressentir le moindre sentiment affectif pour une fille allant au-delà de la simple amitié, j’avais pourtant l’impression qu’avec Sun c’était ce qui était entrain de se passer. Plus les jours passaient et plus j’avais des sentiments pour elle, était ce de l’amour ? Impossible pour le moment, impossible à dur pour une personne comme moi qui est assez confus et en perpétuel lutte contre soi même pour passer à autre chose et oublier son passé, heureusement que indirectement et sans s’en rendre compte elle contribuait à cette lutte. Mais bon pour en revenir à ce que je disais ce charlatan avais osé m’aborder pour soit disant me révéler mon « avenir amoureux », il me saoulais vraiment et par agacement j’acceptai espérant en finir le plus vite possible. D’après lui mon grand amour allait être rencontré dans quelques années et cet amour prendrait la forme d’une grande blonde sulfureuse richissime. Waouh que de promesse et que des conneries surtout. Déjà d’une les blondes c’est pas trop mon truc et en plus au vu d’au jour d’aujourd’hui celle qui se rapprochait le plus de cet « amour » était sans aucun doute Sunshine. Comme quoi se mec racontait vraiment que des conneries, comment aurait il pu me prédire l’avenir sans avoir aucune connaissance de mon passé, le passé influence notre avenir de façon plus ou moins important, c’était ce que j’avais appris. Vous savez quoi le pire c’est qu’à la fin le mec m’avait demandé de payer, nan mais j’vous jure y en a ils ont peur de rien.

    Ne jamais regarder derrière soit et regretter les choix que l’on a fait. C’est une des valeurs que ma glorieuse mère m’a inculqué cependant à présent y réfléchissant je me dis qu’elle avait tord. Comment ne pourrais je pas regretter mes choix qui détruisirent plusieurs vie, comment pourrais avancer sans regarder derrière en sachant que des mecs veulent ma peau, rester sur mes gardes est devenu mon quotidien, à grand regret. J’essaye néanmoins d’appliquer au mieux les conseils de ma mère mais l’expérience de la vie ma appris plus de chose que ma mère et c’est bien regrettable. En cette femme j’arrive néanmoins à discerner une certaine force qui est assez rare chez les gens en général, très peu de personne peuvent se vanter d’être fort mentalement, pour acquérir ce genre de force il faut avoir vécu dans sa vie des évènements marquants et douloureux hors les gens ici ne doivent certainement pas avoir la notion de douleur, eux qui vivent dans leurs petite bulles englobé par l’argent. C’est-ce qui faisait sortir la jeune femme du lot, elle aussi n’avait pas l’air à sa place ici, pas de se monde, elle avait beau bien s’habiller j’arrivais à voir qu’il y avait une chose spécial qui nous rapprochais et pour ma part cette chose est la souffrance que nous avons connu. Certes peut être pas la même souffrance mais nous deux avons souffert de n’importe qu’elle manière que ce soit la souffrance reste la souffrance.

    A ma réplique la jeune femme ne put s’empêcher de rigoler, ce sourire n’était pas de la moquerie mais plus de l’humour et de la compréhension, comme si elle aussi savait de quoi je parlais et regardais ce genre de truc. Un jour on se fera une journée devant la télévision mais certainement pas chez moi, voila d’ailleurs une chose qui m’a souvent fait défaut. Ne jamais pouvoir emmener quelqu’un chez moi de peur que la personne se fasse agresser, ce genre d’attitude mettez la puce à l’oreille des gens ne les faisans pas rester avec moi bien longtemps. Une chose est sur c’est que elle je ne l’emmènerais jamais dans mon quartier, à présent elle comptait beaucoup trop pour lui faire courir le moindre de danger et bien que je ne me laisse jamais faire je ne pourrais la protéger, car face aux mecs de la bas elle serait certainement sans défense. La jeune femme prit ensuite la parole répliquant que le passé douloureux du Joker lui faisait un point commun avec elle. Cette phrase ne m’échappai pas bien évidemment, c’était la première fois qu’elle parlait de son passé de son plein grès et même si cela semblait lui avoir échappé il n’en demeurait pas moins qu’elle s’ouvrait petit à petit à moi. Geste qui me réconfortais dans la relation que nous entretenions. Je répondis alors avec un léger sourire:

    Hey ba alors on est deux.

    Si elle commençait à se dévoiler pourquoi n’en ferais je pas autant ? Je gardais néanmoins un petit sourire, il valait mieux rester dans une atmosphère agréable plutôt que tout plomber, et puis je ne demandais qu’une chose : apprendre à mieux la connaître.
    Après notre petit plongeon dans la fontaine je l’embrassais et constata avec plaisir que Sun répondit au baiser que je prolongeais ardemment sans me priver, les baisers que j’échangeais avec elle était toujours d’une grande intensité me donnant une impression étrange, celle d’être aimé. Sentants ses mains sur mes joues je me rapprochais d’elle levant le haut de mon torse tout en passant une de mes mains dans sa chevelure tandis que l’autre la tenait par la taille. A contre cœur nous rompîmes notre union laissant aux deux jeunes gens reprendre leur respiration, cette dernière me fixant et j’en fis de même pour ensuite l’écouter attentivement. Quand elle s’allongea à mes côtés je répondis à mon tour sur un ton amusé:

    Ouais toute façon si c’est pas toi qui l’aurait fais ca aurait été moi. C’est vrai que c’est amusant.

    Je sentis ensuite les bras de la jeune femme entourait ma nuque tandis qu’elle reprit la parole toujours avec ce petit sourire enfantin qui me faisais autant d’effet. L’écoutant avec attention je me retourna me mettant à mon tour par-dessus elle la cachant du regard tout les autres, seul moi avait le droit de la contempler dans un tel moment. Égoïste ? Oui je le suis et je n’ai aucun mal à l’admettre. Exécutant ses paroles je m’approchais de nouveau tout en souriant pour l’embrasser de nouveau avec passion en laissant mes mains remonter le long de son corps jusqu’à ses joues que je caressais délicatement. Cependant des cris vinrent interrompre ce parfait moment :

    Police !!!

    Les entendant arriver je continuais néanmoins d’embrasser la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyVen 21 Aoû - 17:13

    Si on me disait, qu’il ne me reste plus qu’une seule journée à vivre, je voudrais la passer là, avec lui, n’importe où, mais dans ses bras, dans les siens, qui savent si bien me serrer contre lui, d’une façon si affectueuse. Je lui murmurerai sans doute des mots doux, je lui dirais à peu près ce genre de choses, « tu me manqueras, tu es la plus belle rencontre que j’ai fait depuis bien des années, ne t’arrêtes jamais de sourire, car ton sourire me fait vibrer, à chaque fois, que cette petite fossette se creusent là, je ne peux m’empêcher de me sentir envahie de bonheur, continue de te battre, tu es l’homme le plus courageux que j’ai eut la chance de rencontrer. » Oui, mes derniers mots pour lui pourraient ressembler à cela, avant que nous nous prenions la main, comme deux enfants, pour ne plus se lâcher, que nous nous embrassions durant les quelques heures qu’il me resterait à vivre. Oui, si ma vie devait prendre fin, j’aurais voulut pouvoir lui murmurer combien sa présence me rassure, combien il a changé ma vie en si peu de temps.

    Mais je ne suis pas sur le point de mourir, du moins je n’en ai pas conscience si c’était le cas, et ma pudeur m’empêche de le lui dire, m’empêche de le prendre contre moi à chaque minute. Il faut dire que je ne sais pas vraiment ce que nous sommes. Quand je nous vois, je pense immédiatement à deux enfants, deux enfants qui s’aiment d’un sentiment inexplicable, mais peut être que je me trompe. Je ne sais pas, je ne sais plus, tout s’embrouille dans mon esprit lorsqu’il est si près de moi. Mon cœur bat plus rapidement, et mes mains parfois tremblent. Des frissons envahissent le creux de ma nuque, et une pulsion me pousse à le frôler, à chaque fois que je le regarde. C’est étrange. Je n’ai jamais rencontré ce sentiment. Je n’ai jamais été amoureuse, il m’est donc impossible de comparer à une expérience précédente. Non, je n’ai jamais eut le temps de tomber amoureuse, ma mère avait besoin de moi pour ne pas tomber en dépression, ma grand-mère mourrait à petit feu sous nos yeux, les deux femmes de ma vie me poussaient à me concentrer sur mes études, et pour ne pas les décevoir, je n’avais pas perdu de temps inutile à m’intéresser aux hommes. Et puis, l’amour ne m’était tout simplement jamais tombé dessus, durant vingt longues années. Alors comment aurais je pus certifier que c’est ce qu’il se passait, là, à cet instant et depuis que j’avais rencontré Seth. Comment avait il d’ailleurs fait pour me faire ainsi tourner la tête ? Je ne comprenais pas, mais était-ce une bonne idée de toujours chercher à comprendre. C’était ainsi, c’était incontrôlable et dans un sens, si j’avais put le contrôler, je n’aurais pas voulut qu’il en soit autrement.

    Finalement, si je ne me mentais pas, cela avait été ainsi dès le départ, tel un coup de foudre comme certains disent. Oui, j’étais en train dans ce club privé ce soir là, peu après avoir croisé son regard, ce regard inoubliable qui m’avait toute la soirée chamboulée. Ce regard à la fois dévorant, et mystérieux. Je n’avais put m’empêcher de penser à lui, pourtant à mainte reprise j’avais tenté d’arrêter d’agir ainsi, j’étais là dans l’unique but de travailler, et ce milliardaire qui me tournait autour semblait être le client idéal. Lorsqu’il avait posé une main sur ma hanche et qu’il m’avait à l’oreille fait une proposition indécente, j’avais souris. C’était ainsi à chaque fois, pourtant, ce soir là, je ne tolérais pas de passer la nuit avec lui, non, j’aurais put cesser de penser à cet inconnu, il me fallait le revoir, son regard m’avait troublé, et je désirais le rencontrer à nouveau. J’avais feinté, laisser mon milliardaire quelques instants pour me rendre aux toilettes, mais finalement, j’avais quitté le club. J’avais flânée un peu en ville, me trouvant d’un ridicule impressionnant. J’étais à cet instant en train de perdre de l’argent juste parce que ma mémoire n’arrivait à effacer ce visage angélique que j’avais à peine aperçu. Si j’étais stupide ? J’en étais consciente à cet instant, et quelles étaient les chances en plus que je ne croise à nouveau le beau jeune homme ? Elles étaient bien minces. J’arrivais doucement vers mon appartement quand je vis une silhouette se dessinait. Et cette silhouette, ce n’était autre que la sienne. La chance que j’aie de le revoir était si impressionnante que je ne pus me dire que cela était étroitement lié au destin. Je n’avais alors pas hésité lorsqu’il s’était approché. Je le désirais, je le voulais, et cette nuit là, je la passais dans le creux de ses bras, après des ébats torrides et sensuels. Après cette nuit, il me fut impossible de regretter mon choix, il venait de m’apprendre d’autres sensations. Et ce fut tellement agréable que je ne pouvais qu’en être ravie.

    Aujourd’hui, nous nous connaissions un peu mieux, son prénom par exemple faisait partie des choses que je savais enfin, et je dois l’avouer, j’aimais me le répéter le soir, en m’endormant. C’est assez stupide comme petit rituel mais je me contentais de cela quand je ne pouvais pas m’endormir contre lui comme je l’aurais tant aimé. Avec Seth les choses semblaient si simples, tout allaient naturellement, et il commençait même à se livrer à moi. Je compris que lui aussi n’avait pas eut une vie facile, ou plutôt j’en eus la confirmation lorsqu’il me l’avoua. Le regardant, tristement, j’aurais aimé poser des questions, mais je n’en avais pas le droit, il m’en parlerait lorsqu’il en aurait envie, simplement. Pourtant j’aurais voulut qu’il ne se livre à moi, j’aurais voulut pouvoir le blottir dans mes bras frêle pour lui rappeler que j’étais à présent là et qu’il pourrait toujours compter sur moi. Car c’était vrai, je ne l’aurais laissé pour rien au monde et je voulais à tout prix, l’aider quoi qu’il arrive.

    Allongés dans la fontaine, nous ressemblions encore plus à deux enfants, deux enfants connaissant les joies de l’inconscience et de l’innocence. Et cela faisait un bien fou, se sentir à nouveau libre, ne pas penser à tous les problèmes du quotidien, à la façon dont je gagnerai ma vie dans quelques heures, non, c’est comme si, dans ses yeux, j’étais une autre personne. Il ne se fit pas prier lorsqu’il s’agit de cacher mes sous vêtements facilement perceptible à cause de ma robe blanche totalement mouillé, il prit place au dessus de moi, prenant soin de ne pourtant pas m’écraser et me regarda quelques instants. Oui, c’était amusant, tout l’était à ses côtés. Tout le temps. Je ne pouvais le nier. Et j’aimais cela, je ne m’ennuyais jamais à ses côtés, c’était tellement bon.

      - Nous sommes deux gosses, sincèrement. A se demander quel âge nous avons pour encore jouer à ce genre de jeux ! Dis en souriant.


    Il se contenta pour réponse de déposer à nouveau ses lèvres sur les miennes, m’embrassant comme je lui avais demandé. La douceur de ses baisers me paraissait si nouvelle. Je n’avais encore jamais connut un homme si tendre avec moi. Lorsque mes amis me parlaient de l’amour je rigolais, la tendresse, l’affection, tout cela je n’y avais jamais vraiment cru, mais maintenant j’y croyais, lorsque mes lèvres dévoraient les siennes sensuellement. Mes mains se perdaient dans ses cheveux courts, et je me contentais de profiter de cet instant merveilleux. Mais rapidement, des voix vinrent nous sortir de notre petit nuage. Comme je l’avais prévu, la police n’avait mit que quelques secondes à arriver. Mais ils ne sauteraient sûrement pas dans la fontaine pour venir nous chercher, je prenais donc le temps de laisser notre baiser s’éteindre quelques secondes de plus, avant de le rompre à contre cœur. J’attrapais sa main, doucement.

      - Je crois qu’il va falloir s’enfuir. On va voir qui court le plus vite… Dis-je en le défiant du regard. Par contre, il nous faut d’abord traverser la fontaine. Le temps qu’ils en fassent le tour, nous aurons pris de l’avance.


    Je me redressais doucement, ne prenant même pas la peine de me cacher, après tout, tout le monde avait déjà vu une jeune femme en maillot de bain, les sous vêtements n’était qu’une variante. Je lâchai sa main, le regarda une dernière fois, et murmura au creux de son oreille.

      - On se rejoint devant chez moi, tu sais où c’est il me semble… Prononçais-je avant de m’enfuir en courant.


    Ma course fut rapide, malgré la foule qui nous laissait à peine passer. Etant petite, il ne m’était pas difficile de me frayer un chemin entre la foule qui ne manquait pas de soupirer, il n’était pas loin derrière, et cette situation me faisait énormément rire. Je prenais soin tout de même de ne pas bousculer de personnes âgées, mais je ne ralentissais à aucun moment, même pas devant la boutique de confiserie la plus grande de tout New York. Non, je devais fuir la police, ma mère n’aurait sûrement pas apprécié de venir me chercher au poste et j’avais d’autres projets pour moi et Seth. L’immeuble dans lequel je vivais se dessinait devant, et la police semblait déjà s’essouffler, fière, je continuais de courir, tentant d’apercevoir Seth à travers la foule. Je ne le voyais plus, mais regarder en arrière devenait bien trop dangereux, je me contentai de tourner dans une des petites rues étroites afin de l’attendre et surtout de le retrouver. Je repris mon souffle une seconde. Et suivit les passants du regard il arrivait, d’un pas moins rapide, apparemment vu sa marche, la police avait abandonné ou alors il ne voulait pas bousculer les personnes que j’avais déjà dérangé. J’attrapais son bras, il parut surpris au premier abord mais un sourire rassuré se dessina sur ses lèvres. Peut être avait il cru à la police. Je l’attirai contre moi, étant collée au mur, je le regardais. Il était bien plus grand que moi c’était certain. Mais j’aimais cela, je me sentais comme une enfant entre ses bras, même si il me rendait à la fois si forte.

      - On échappe à la police petit délinquant ? Demandais-je en riant d’un rire cristallin.


    Je dois avouer, que c’était la première fois, que je vivais quelque chose d’aussi drôle. Il était en train de changer ma vie, et j’aimais cela. Je le fixais, tendrement, sans m’en apercevoir. J’avais tellement envie que nous soyons deux encore longtemps…
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptySam 22 Aoû - 0:01

    Depuis mon départ du Bronx je ne rendais que très peu visite à ma mère, ayant peur de lui attirer des problèmes je préférais lui faire croire que je l’abandonnais plutôt que de lui raconter la vérité. En effet ma mère elle est même n’était pas du tout au courant de ma situation actuelle et des relations que j’entretenais avec mes anciennes connaissances de la rue. Voulant la préserver de tout danger j’avais préférer choisir le mensonge plutôt que la vérité, d’une certaine manière je me sentais obliger de lui mentir car comme toute mère aimante elle ne voulait pas laisser son fils partir comme ça sans aucune explication. La raison que je lui ai donné, étant donné que je lui ai menti j’ai prétexté avoir besoin de prendre l’air, m’éloigner du cocon familial et de elle qui était bien trop envahissante dans ma vie personnelle, ce qui est absolument faux. Imaginez vous la peine que j’ai du lui faire, à elle qui dans sa vie n’avait que moi et me considérais à présent comme la meilleur chose qui lui était arrivé dans sa vie, cela a été la chose la plus dur à faire de toute mon existence. Devoir anéantir la vie de sa propre mère, une épreuve qu’aucun être humain digne de ce nom ne devrait affronter, pour éviter du mal à ma mère d’une quelconque personne j’avais du moi-même lui en faire. Un choix que je regrette bien et qui j’espère sera repérable un jour, mais comment réparer ceci alors que je ne peux pratiquement plus mettre les pieds chez moi sans risquer de faire courir un risque à mon entourage.
    Avant tout ces évènement ma relation avec ma mère était vraiment incassable, sans faille (c’était tout du moins ce que je croyais avant aujourd’hui), des que j’avais un quelconque problème je pouvais lui en parler, elle ne me jugeait jamais et mettait tout en œuvre pour m’aider à trouver une solution, c’était vraiment une femme magnifique qui aurait mérité une vie bien meilleur que celle que je pouvais lui offrir, elle aurait également mérité un autre homme que l’autre qui croupit en taule. Elle savait même d’où provenait l’argent que je lui donnais, vraiment elle savait tout de moi et je me souviens même que y avait une chose en particulier à laquelle elle s’intéressait beaucoup, mes histoires de cœur. Elle avait toujours peur que je finisse comme un vieux monsieur tout seul, c’est pourquoi elle se tenait régulièrement de ma vie sentimentale même si de ma part elle n’en apprenait pas beaucoup, n’oublions pas je suis un mec Razz, des qu’elle apprenait que j’avais une copine l’interrogatoire pouvait commencer. Nan mais j’vous jure des milliers de question déferlaient sur moi et c’est pourquoi je ne présentais que très rarement mes copine à ma mère. Les questions c’étaient genre, « c’est une fille bien « , « Est-ce qu’elle a des grands frère ? », « tu la connais d’ou », « c’est une de ces riches pleins de frique ? » . Le genre de question normal quoi, ma mère aimait les filles bien, le teint assez mat et qui ne vienne surtout pas des beaux quartiers de la ville, tout comme moi elle ne pouvait pas se voir en peinture tout ces gens la qui se prennent pour je sais pas quoi, aucun doute, c’était bien elle qui ma fait. Je pouvais déjà m’imaginer la tête de ma mère si je venais à lui présenter Sunshine, elle serait très fier, correspondant totalement à ses critères je suis sur qu’elle n’aurait rien à redire, enfin faut pas trop rêver hein, les présentations étaient pas vraiment pour tout de suite. Et puis c’est quoi ce genre d’idée, avoir ces pensées ne m’étaient jamais arrivé quand j’étais avec une fille alors pourquoi Est-ce que je commencer ça aujourd’hui, à parler de présentation et tout alors que je laisserais certainement jamais Sun mettre un pied dans le Bronx en ma compagnie. Fallait pas rêver tout de même.

    Suite à ma réplique concernant mon passé je leva la tête regardant le ciel, je pouvais néanmoins le regard attristé de la jeune femme qui pesait sur moi, certainement avait elle de nombreuse question qui se bousculaient dans sa tête tout comme moi d’ailleurs, mais la connaissant elle n’oserait pas les poser ce qui en réalité était une bonne chose, ça m’éviterais d’y répondre ^^.
    Allongé dans la fontaine j’étais comme transporté dans un autre monde, un monde ou seul moi et Sunshine aurait le droit de se trouver, je ne voyait plus qu’elle me moquant totalement des regards exaspéré qui nous entourait, des soupirs des passants et des ennuis que nos actions allaient nous causer, juste elle ne comptait à mes yeux et je n’échangerais ce genre de moment contre rien au monde. Délaisté de tout poids j’avais l’impression d’être en parfaite harmonie avec ce monde ou on avait tous les droit et aucun interdit, faire comme bon nous semble sans aucune interdiction, c’était ce que j’avais l’impréssion de ressentir quand j’étais avec elle, une impression de liberté et légèreté. A u dessus d’elle je plongeai mon regard dans le sien, totalement captivé par son pouvoir je buvais les paroles qui m’étaient destiné et je répondis à cela tout en approchant mon visage du sien :

    Dans ma tête je suis resté un grand enfant.

    Quand je suis avec elle je veux qu’elle se sente comme étant la rein du monde, que tout lui serait promis et c’est pourquoi que j’aime montrer de l’attention à son égard, pour moi à présent son bonheur est la chose la plus importe à mes yeux, peu importe les sacrifices que je devrais effectuer pour y contribuer. L’embrassant avec passion je ne désirais pas mettre un terme à ce moment et peu importe qui arrivait derrière mon dos ce moment prendrais fin quand la jeune femme en aurai décidé ainsi, la police j’avais l’habitude alors une rencontre de plus ou de moins avec, je n’y voyais pas la différence. Rompant le baiser la jeune femme prit ma main me lançant une sorte de défi, quand cette dernière eut terminer de parler je luis dis la laissant prendre de l’avance :

    Si j’ai l’avantage ça sera moins drôle, le premier a gagné.

    J’avais dis cela avec un petit sourire arrogant laissant la jeune femme prendre de l’avance et traverser la fontaine, me donnant rendez vous devant chez elle avant de partir je me contentais d’acquiescer de la tête m’asseyant sur le rebord de la fontaine regardant la jeune femme s’éloigner petit à petit. Une fois qu’elle fut assez loin je me leva faisant face à officier les regardants avec le sourire, les forces de l'ordres j’avais l’habitude et c’était pas eux qui allaient m’impressionner, voyant qu’il commencer à avancer je leur jeta un peu d’eau sur eux et commença à mon tour à courir avec le sourire m’enfonçant dans la foule. J’avais déjà du mal à apercevoir Sunshine, étant petite elle semblait être beaucoup plus à l’aise et rapide dans cette foule tandis que moi je devais en bousculer certains les faisant râler. Regardant derrière moi je voyais les policier gagner du terrain par rapport à moi jusqu’à me retrouver face à face avec l’un deux et deux autres derrières moi. Bon si je pouvais éviter de me retrouver au post de police ça serait pas mal, le seul moyen de sortir serait qu’il y ait un peu d’agitation, me retournant vers un homme à côté de moi je lui lança « Elle à l’air pas mal ta copine tu me la prête ? », ce dernier semblait un peu lent d’esprit et ne percuta pas vraiment. Je décidais alors de lui mettre une autre et il répliqua tout de suite après, cependant j’esquivai le faisant frapper un des officiers, ainsi l’agitation commençait à régner dans la foule me permettant ainsi de me faufiler parmi les gens. M’éloignant petit à petit je me permis de ralentir allant jusqu’à marcher, bon maintenant je devais aller jusqu’à chez Sun. Alors que je marchais je sentis un bras m’aggriper vers lui, était ce la police, à ma grande surprise je me retrouva en face ou plutôt coller à la jeune femme. La prenant par la taille je collais mon front au sien l’écoutant attentivement, à sa remarque j’eu un petit sourire et lui répondit:

    Ouais je préfèrerais, pas très envie de me retrouver de nouveau au post de police.

    Après dit cela je rapprochais lentement mes lèvres des siennes, alors qu’il y avait plus que quelques millimètre qui nous séparait je dévia frôlent ses lèvres et tourna la tête sur le côté après avoir entendu les officiers approcher. La prenant par la main nous nous engouffrions de plus en plus dans la ruelle.

    Alors tu veux aller ou ? Toujours chez toi ?
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptySam 22 Aoû - 1:04

    « Il faudrait que tu te trouves un homme, que tu l’épouses, que tu penses à ta vie de famille ! » « Maman, je n’ai que vingt ans ! » Cette conversation avait eut lieu des dizaines de fois entre ma mère et moi même, c’était quasiment à chaque fois que nous nous parlions au téléphone. Elle ne voulait pas me voir finir ma vie seule, elle disait que ce n’était pas ce qui me rendrait heureuse. Pourtant, quand je vois la façon dont son grand amour, son premier amour, son seul amour, mon père est parti en apprenant sa grossesse, je ne peux que me dire qu’elle a tort. Que l’amour n’est pas ce qui me rendra heureuse. Mais elle ne cesse jamais de me dire que je me trompe, que les bras d’un homme pour me réconforter, que la douceur d’une voix masculine pour me rassurer, que les baisers d’un amant doux me rendraient sincèrement heureuse. Je n’y ai jamais cru. Je dois bien l’avouer. Malgré le fait que je pense que les âmes sœurs existent, je n’ai jamais cru que j’en avais une, ou que j’aurais la chance de tomber dessus. Je n’ai jamais rêvé d’un grand mariage, de m’avancer dans l’allée, vêtue d’une robe blanche valant des centaines d’euros, rejoignant l’homme à qui je déciderais de m’unir pour la vie. Je n’ai jamais rêvé de m’installer avec un homme, d’avoir avec lui des enfants, et de devenir une femme au foyer comblée. Non, malgré que ma mère ait souvent essayé de me faire rencontrer des garçons qui lui semblaient être parfait pour moi. Non. Je n’ai jamais voulut tomber amoureuse, je n’ai jamais voulut être de ce genre de fille à croire à un amour inconditionnel et éternel. Mais étrangement, j’avais fait la rencontre d’une personne qui faisait valser chacun de mes principes. Et si finalement, elle avait raison ? Si finalement ma mère ne se trompait pas en disant qu’une fois unie à celui que mon cœur choisirait je serai heureuse. Quand je voyais les sensations de joie que pouvait me faire ressentir Seth Miller, je commençais doucement à croire en la magie de l’amour. Il me faisait découvrir ce sentiment que personne ne sait réellement décrire, et j’aimais cela, réellement. Ma mère aurait été ravie de l’apprendre, de simplement savoir que sa fille était entre de bonnes mains, mais je n’avais envie de le dire à personne. Pas parce que j’avais honte de ressentir cela, pas parce qu’il s’agissait de lui mais parce qu’ainsi je gardais cela pour nous, c’était comme notre petit trésor, ou plutôt le mien puisque de toutes évidences, j’étais incapable de lui avouer mes sentiments. Mais je voulais cependant que tout cela ne soit qu’à nous. Encore quelques temps au moins. Et puis il y avait aussi la peur, la frayeur, la terrifiante idée qu’il ne puisse partir. Je ne sais pas comment je pourrai réagir si cela arrivait. En réalité, j’étais devenu accro, dépendante de cet homme, cela était effrayant, de savoir que si il décidait de m’exclure de sa vie, je me sentirais perdue et seule. Que cela me blesserait profondément. En y pensant, j’aurais eut envie de m’interdire de l’aimer, parce que cela semblait être une solution plus adaptée pour m’éviter de souffrir, mais même si c’était mieux pour moi, même si c’était moins dangereux pour ma santé mentale, je voulais l’aimer, et surtout je ne pouvais m’empêcher de le faire. Etait ce le grand amour de ma vie ? Avions-nous un futur ? Serait ce à ses côtés que je passerai ma vie ? Je n’en avais strictement aucune idée, même si à cet instant précis je n’aurais voulut être séparée de lui pour rien au monde. L’avenir nous dicterait le chemin, nous montrerait la suite, en attendant je ne pouvais que laisser les choses se produire, laisser cet amour inconditionnel envahir mon être entier, le laisser, petit à petit m’apprivoiser, sans même me rebeller. Parce qu’il était en train d’exceller, en ce qui concernait mon approvisionnement. Oui, face à lui je me livrais à certains instants sans même le décider. Il m’inspirait une totale confiance, malgré que nous ne sachions rien l’un de l’autre, que finalement, nous ne passions que peu de temps ensemble. Oui, peu, bien trop peu à mon goût. Je me rendis compte que j’aurais envie qu’il ne me quitte à aucun moment, mais n’était ce finalement pas égoïste ? Je ne pouvais pas l’enfermer dans mon appartement et le garder uniquement pour moi, non, il avait tant à offrir aux autres. Il avait tant à offrir au monde entier, je le savais, il avait le pouvoir de changer tellement de choses, il ferait de grandes choses, je le sentais.

      - Me voilà rassurée alors, je ne suis pas la seule. Souriais-je lorsqu’il avoua être resté un grand enfant.


    Finalement cela se voyait. Dans le fond cela ne m’étonnait pas, il n’avait sûrement pas eut le temps de profiter de son enfance, je ne sais pas pourquoi, je pouvais lire ce genre de chose dans son regard, c’était tel une intuition. Peut être l’instinct féminin tout simplement. Peut être qu’il avait vécut des choses dramatiques, qu’il avait dut acquérir une maturité rapidement et qu’il aimait alors ma compagnie parce que je le faisais se sentir à nouveau tel un gamin, sans limites, sans responsabilités, sans interdits. Il produisait chez moi la même réaction, peut être étions nous fait pour nous rencontrer, et nous apporter mutuellement cette aide. Comme si nous étions l’ange gardien de l’autre. Moi qui suis terre à terre bien souvent, j’ai dut mal à me dire que des pensées comme celles-ci naissent dans mon esprit. C’est drôle. Lorsque la police arriva, des hommes en uniformes, qui semblaient amusés par la situation mais qui n’avait pas le choix, il fallait agir, pour ne pas aller contre la volonté de tous ces bourgeois qui nous regardaient de travers, Seth fit une remarque qui me fit rire. Comme si j’avais réellement besoin d’avance. Je courrais vite, depuis toute petite, j’étais petite et rapide et je savais me faufiler à travers la foule d’une façon remarquable et agile, dommage qu’il préfère la jouer ainsi, il ne verrait pas mes talents aujourd’hui. Je ne répondis rien, j’étais amusée par sa réaction, et je savais que de toute façon il me rejoindrait rapidement. Pourtant, j’eus un pincement au cœur en m’éloignant en courant. Etrangement, il me manquait déjà. N’était ce pas un peu abusé ? J’essayais de me résonner seule, dans ma tête. Mes pensées se bataillaient. Il y avait d’un côté la partie de mon esprit qui écoutait mon cœur et qui me disait que sa présence en moins dans ma vie, dépeuplait tout, et de l’autre côté ma raison qui tentait de me persuader que c’était stupide de devenir dépendante à un homme après avoir prôner haut et fort pendant vingt longues années mon indépendance. Mais mon cœur l’emporta. Je ne pouvais contrôler ce qu’il ressentait. Et c’est un manque de lui qui me submergea alors que je m’étais bien éloignée du parc. Oui, il me manquait trop pour que je n’atteigne mon immeuble, je voulais retrouver la douceur de sa peau, je voulais replonger mon regard dans le sien, contempler chaque traits de son visage jusqu’à le connaître par cœur, même si c’était probablement déjà fait, je voulais à nouveau sentir ses lèvres provoquer chez moi un frisson mélangeant adrénaline et plaisir. Pour cette raison, je stoppais ma course et me posa contre un mur. De plus, l’inquiétude qu’il n’ait put filer se propagea dans mon esprit. Si c’était le cas, j’en étais entièrement fautive, oui, je l’avais moi-même poussé dans la fontaine, et toute la faute reposait sur moi. Mon regard tentait de l’apercevoir entre les passants, je voulais à tout prix voir se dessiner sa silhouette, savoir qu’il leur avait échappé. Je me sentais extrêmement mal, jusqu’à ce que ses cheveux n’apparaissent. Un large sourire satisfait s’empara de mes lèvres pulpeuses, et je l’attirai dans la ruelle lorsqu’il passa devant moi. Son visage surpris s’illumina rapidement. Juste pour le voir ainsi, si beau, dans les rayons du soleil, j’aurais donné tout ce que je possédais. Ses mains se posèrent sur ma taille, son front vint se coller au mien et il but mes paroles. Il m’écoutait toujours attentivement, quoi que je dise, même si cela était une énormité. Il était attentionné, drôle, et il aimait le goût du risque, de plus, il appréciait ma compagnie, cet homme était tout simplement impressionnant. Il me surprenait à chacune de nos rencontres. Il répondit quelque chose de bref, et de pertinent avant d’approcher à nouveau ses lèvres sur des miennes. Je n’avais qu’une chose, savourer un nouveau baiser, je commençais sincèrement à prendre goût à ce petit jeu amoureux, qui nous unissait. Oui, et tout cela avec la plus grande simplicité. Je ne réfléchissais pas avant d’agir, je me laissais guider, par mes émotions. Pourtant, il dévia, évitant un baiser dont je languissais à présent. Des bruits de pas se firent rapidement entendre, les officiers n’étaient plus loin. Heureusement, il y avait peu de chance qu’ils ne tournent, il attrapa cependant tout de même ma main, qui fut rapidement réchauffée par la sienne. Le soleil brûlait nos peaux et réchauffaient nos vêtements, mais lui, en prenant ainsi ma main, d’un geste affectueux, il réchauffa mon être entier, intérieurement, une sensation pour laquelle j’aurais une fois de plus, tout donné. Il avait fait de moi une personne différente, maintenant j’y croyais. Vraiment. A tout ce que ma mère me racontait le soir avant de me coucher, à ces personnes capables de faire battre notre cœur. Parce que je ne pouvais le nier, Seth Miller faisait à cet instant même battre le mien dans une cadence unique. Nous nous engouffrions dans la ruelle, celle-ci menait aussi à mon immeuble. Je ne savais pas où je désirais aller, tout ce que je savais c’est que je voulais marcher encore, contre lui, lui tenir la main et l’observer du coin de l’œil comme je le faisais, ne pouvant même pas m’en empêcher.

      - Et bien oui, nous devrions peut être allé nous sécher, qu’en dis tu ? Dis-je.


    Nous éviterions ainsi la police et je devais bien avoir des vêtements masculins qui traînaient dans mon appartement, mon meilleur ami avait la satanée manie d’apporter parfois du linge sale que je prenais soin de laver. A cet instant, je me demandais s’ils s’apprécieraient tout les deux. Je n’en doutais pas vraiment, de toute façon, Jessy apprécierait l’homme que je choisirais, je le savais. Et il serait sûrement heureux, qu’un homme puisse me faire oublier mes habitudes. Ces mêmes habitudes qui m’effrayaient, à l’idée que Seth n’en apprenne plus là-dessus. Nous marchions ensemble, toujours main dans la main.

      - Par contre, ça ne doit pas être vraiment rangé… Ajoutais-je. Il paraît que les femmes sont maniaques, mais ce n’est pas vraiment mon cas…


    Nous arrivions rapidement en bas de l’immeuble dans lequel je louais un appartement, au dernier étage, je l’avais choisi pour son accès au toit, regarder les étoiles le soir était un plaisir que j’adorais m’offrir.
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MessageSujet: Re: Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé] EmptyLun 24 Aoû - 19:26

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Encore et toujours des embrouilles [PV Sun] [terminé]

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