It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez

Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyVen 8 Juin - 4:19

Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre 3051515319_1_29_Yc4fqDsy

« Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre »



La journée avait bien commencé. Tout simplement parce que j'avais pu faire la grâce matinée et croyez-moi, c'est rare ! Mon boulot je l'adorais, mais n'empêche qu'il était fatiguant. Et aujourd'hui j'avais eu mon avant-midi... et voilà, c'était tout simplement génial. Puis, comme tout les matins, en me réveillant j'eus une pensée pour cet enfant, que j'avais mis au monde et que je ne pourrai jamais élevé. Oui parce que j'y pensais vraiment tout les matins, en me réveillant. Et bien sûr je pensais à son père... qui ne saurait jamais qu'il a un enfant. Mais que pouvais-je y faire ? J'avais tout gâché, je lui avais mentit et en plus j'avais brisé les promesses que je lui avais fait. J'étais pitoyable. Et j'allais m'en vouloir pour le restant de mes jours... Mais je n'allais pas le revoir. Il ne voudrait pas me revoir, c'était certain et en plus, quelles était les chances que je croise ? Oui, il habitait à New-York, mais New-York, c'était énorme...

Ça ne faisait pas longtemps que j'étais revenu d'un tournage de film, à Los Angeles. J'avais donc droit à une petite pose. Toute petite. Truffé d'interview pour des magazines, de tournage de petite pub de rien du tout, mais j'aurais au moins une pause. Donc voilà, j'avais pu dormir ce matin et j'étais en pleine forme. J'avais eu une interview télévisé cette après-midi, en directe, sur une émission de télé plutôt connu, mais ce n'était pas grand chose. Ensuite j'avais été m'entraîner et finalement, mon agent m'avait appelé pour me dire que ce soir, j'avais un souper avec des gens important, des réalisateurs qui voulaient me parler d'un nouveau projet. Un nouveau film, ''ça fera fureur !'' qu'il avait dit. Alors j'avais été ! Qui étais-je pour refuser une nouvelle occasion de jouer dans un film ? Mais je devais avouer que le producteur et le réalisteur de ce film... Ils étaient tout les deux horriblement imbue d'eux-même et je m'étais ennuyé toute la soirée. Non, sérieusement, ça avait été pénible. Et non, je ne m'étais même pas forcé pour sourire. Ils n'en valaient pas la peine. Enfin, le plus surprenant fut qu'ils me voulaient encore pour leur film. Mais je n'étais pas sûr de vouloir jouer dans leur film à eux ! Je m'étais faite un peu grondé par mon agent, mais j'avais levé les yeux au ciel et était partit. Maintenant il devait être environ 10h00 et je mourrais d'envie d'aller prendre un verre quelque part, quelque part où il y avait du monde, juste pour me fondre dans la masse. Et où il y avait de la musique, pour ne pas m'entendre penser. Bref... Un club. Je connaissais tout de Broadway, tout les bars, tout les restaurants, les moindres petites boutiques aussi... Et je savais donc que l'Awesome était réputé pour être bien. Je n'y étais jamais allé, mais c'était l'occasion, non ? Et puis, si ça devenait trop intense, je pouvais me procurer une passe VIP n'importe quand. Suffisait de quelques petits coups de fils.

Je ne m'étais pas habillé spécialement pour allez en boîte, non, je comptais tout simplement m'asseoir et prendre un verre, alors j'avais gardé ce que j'avais porté toute la journée. Et surtout mes lunettes de soleil... mes lunettes de soleil et mon écharpe. Je ne m'en séparait plus, c'était bien trop utile pour se cacher. J'entrai donc et, oui, ça avait l'aire géniale. Puis heureusement, je n'avais pas eu à attendre trop longtemps, il était de bonne heure, encore ! J'avais été au bar, m'avait commandé un pina colada, juste parce que j'adorais ça et je m'étais assise à une table. Je balayai le bar du regard. Oui... Oui c'était effectivement un endroit sympa. Je fermai les yeux et me passai la main dans les cheveux avant de siroter un peu mon breuvage. La soirée allait être relaxante, au moins... Du moins c'est ce que je pensais. Elle aurait pu être relaxante en tout cas. Si je n'avais pas choisis de venir ici, maintenant. Mais c'est ce bar que j'avais choisis... et c'était maintenant que j'étais venu. Il était là, un peu plus loin et servait un couple à une table. Il souriait... et son sourire était toujours aussi parfait. Je m'étais raidis, j'avais figé. Puis, nos regards se croisèrent... Je ne savais plus quoi faire, mon cerveau venait juste de perdre sa capacité d'avoir des pensées cohérentes... Je voulais partir, m'enfuir en courant. Mais au lieu de cela, j'échappai le verre que j'avais dans les mains et il alla se fracasser sur le sol... Super. Bravo la grande. Géniale. Mais au moins ça m'avait sortit de ma torpeur. Je me dirigeai vers le bar, pour prendre une serviette ou quelque chose pour ramasser le dégât. On me tendis une serviette, en attendant que quelqu'un vienne mais lorsque je me retournai, je sursautai. Je m'étais retrouvé nez à nez avec lui... Je le regardai quelques instants et me racla la gorge.

« ... William... »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyVen 15 Juin - 11:12

    William se plaisait à l’Awesome. Ça faisait à tout casser un seul petit mois qu’il travaillait là bas mais il s’y sentait comme chez lui. Il prenait autant de plaisir à servir les clients qu’à mettre des paniers lors de ses matches de Basket. Ces derniers temps d’ailleurs il aurait volontiers échangé ses entrainements à Columbia contre quelque heure supplémentaire dans sa boite de nuit fétiche. Il commençait à se lasser des bancs de la fac et l’espoir qu’il serait déniché par un recruteur pour devenir pro diminuer de jour en jour. Ici à l’Awesome il n’avait pas à se battre pour être le meilleur, les clients – surtout les clientes en fait – l’apprécier et il était fier de son travail. Ash était super cool avec lui et il avait tout le loisir d’admiré les jolies formes de Kayla. Oh bien sûr ce n’était pas un métier facile qu’il faisait, il ne gagnait pas énormément et il passait des heures debout. Mais il ne se plaignait pas. Au contraire. Il se considérait chanceux de bosser dans une boite réputé de Broadway. Ce soir là l’Awesome était comme à son habitude plein de monde. William n’allait pas s’en plaindre. Il passait d’une table à une autre avec son plateau de verre pour distribuer les commandes, ne manquant de sourire et d’avoir quelque mot aimable pour la clientèle. Il avait mémorisé le nom des habituées avec une facilité déconcertante et elles appréciaient de savoir qu’il les avait reconnus. L’avantage de bosser ici était que William n’avait pas à chercher bien loin pour trouver de quoi s’occuper la nuit venu et lui tenir compagnie sous la couette. Non vraiment le jeune Slayers était plus que ravie d’avoir trouvé cet emploi et qu’Ashton lui ai laissé sa chance malgré le peu d’expérience qu’il avait.

    Toujours avec son habituel assurance, William continua de servir sourire aux lèvres quand son regard croisa celui d’une jeune fille qu’il connaissait… Florence… Elle avait était sa petite amie par le passé. Sa seule petite amie. Leurs relations avait duré une quinzaine de jours avant qu’elle ne rompre et parte sans lui donner plus d’explication. Il lui avait fait confiance et elle l’avait trahit… Il avait déjà détourné les yeux, bien décidé à ne pas la regarder une seconde de plus car la voir ouvrait une vieille blessure. Il entendit toutefois un verre se fracasser au sol et il regarda en sa direction. Elle se dirigeait vers le bar. Il hésitait à aller à sa rencontre. Il résista plusieurs seconde pour finalement alla la rejoindre. Elle se retourna et le vit. Elle sursauta et prononça son nom. « C’est mon nom » dit-il. William portait un badge sur sa chemise noir légèrement ouverte. N’importe qui pouvait donc connaitre son prénom. « J’peux vous aider ? » lui demanda-t-il d’un air détaché, limite froid, comme s’il s’adressait à une inconnue. Elle l’avait abandonné alors qu’elle lui avait promis de ne jamais le faire, à quoi s’attendait-elle ? Qu’il saute gentiment dans ses bras ? Oooooh non ! Un Slayers est rancunier !
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyDim 1 Juil - 21:07

« C’est mon nom... J’peux vous aider ? » Dit-il, presque indifférent. Froid. Comme s'il ne savait même pas qui j'étais, comme si j'étais une inconnue. Il m'en voulait et il avait raison. S'il m'avait laissé tomber après m'avoir promis de ne jamais le faire je lui en aurais voulu aussi et moi non plus, je ne lui aurais pas pardonner. Je comprenais mais n'empêche que ça faisait mal... il ne savait pas pourquoi et il ne devait pas savoir. Peut-être même qu'il trouverait que c'était une mauvaise raison mais savait-il qu'il n'y avait pas un jour où je n'avais pas pensé au fils que j'avais perdu... et à lui ? Parfois j'arrivais à me convaincre que j'avais fais ce qu'il fallait, j'avais une carrière géniale, j'avais ce que j'avais toujours voulu. Mais les autres fois je me disais que c'était la pire erreur de ma vie. Surtout les journées ou toute allais mal. Enfin, comme tout le monde. J'étais peut-être célèbre, mais ça ne voulait pas dire que je n'avais pas mes mauvaises journées ! Et croyez-moi, ça se faisait sentir.

Lorsque j'étais partit, que j'avais laissé William... j'avais été froide avec lui, presque méchante. En gros j'avais été une vraie garce. Mais c'était tout simplement parce que je m'étais mise dans la peau d'un personnage, parce que sinon j'aurais pleuré. Au début j'avais espérer que peut-être, il me connaissait assez pour savoir que je n'étais pas comme ça, que ce n'était pas moi. Mais il faut croire que j'avais peut-être trop bien joué mon rôle. Maintenant il était là, devant moi en faisant comme si je n'étais qu'une étrangère et moi je le fixais parce que je ne savais pas quoi lui dire. Dans ma tête, j'avais préparé des tas de façon de m'excuser, au cas où je le croiserais. Mais je savais que premièrement, il ne me pardonnerait pas de si tôt, parce qu'il est William. Et deuxièmement, si je ne lui amène pas d'excuse valable, si je ne lui dis pas pourquoi, il n'a aucune raison de me pardonner. Puis j'aurais l'air d'une pauvre fille pitoyable, si je me mettais à le supplier et je n'étais pas comme ça. Il me trouverait déplorable. Peut-être que c'était plus facile comme ça. Peut-être que c'était plus facile de me détester. Quant à moi, j'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire à quel point j'étais désolé. Mais on n'a pas tout ce qu'on veut dans la vie, n'est-ce pas ? Il fallait que je me reprenne. « J'ai mis dans le mille, donc. Enchanté moi c'est Florence, mais on s'est déjà croisé, je crois... non ? » avais-je finalement dit un sourire un petit peu piteux sur le visage. Puis quelqu'un s'approcha, une jeune fille. Elle me tendit un crayon et une napkin et me demanda de signer. Je regardai William et ensuite la fille et soupirai avant de lui sourire et de signer... Elle s'en alla, un grand sourire sur le visage. Je toussotai et reporta mon attention sur William. J'aurais voulu lui dire ''t'as vue ? J'ai réussi... je l'ai fais'' Mais qu'est-ce qu'il en avait à faire, hm ? Je repris donc mon sérieux un petit peu et le regardai, pas inquiète, mais concerné, disons. « Sinon... c-comment tu... comment tu vas ? » Oui... Florence Alice MacKinnon avait... bégayé. Mais face à lui j'étais tellement... déstabilisé. Parce que j'avais été une vraie garce et que maintenant... eh bien je ne savais plus comment réagir.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyMer 4 Juil - 16:17

    « J'ai mis dans le mille, donc. Enchanté moi c'est Florence, mais on s'est déjà croisé, je crois... non ? » « Non » répondit-il d’un ton sec, fuyant, espérant que ça suffirait pour qu’elle s’en aille. Il ne voulait pas lui parler. Il ne voulait pas la voir. Il ne voulait rien à voir à faire avec elle. Il voulait juste qu’elle s’en aille et c’est tout. Après tout elle savait le faire non ? Partir quand on compte sur elle. Partir alors qu’il avait baissé sa garde, une garde qu’il n’avait encore jamais baissé auparavant. Il avait était con de lui avoir fait confiance mais il ne ferait certainement pas la même erreur deux fois. Il se fichait bien de ce qu’elle pourrait lui dire. Il ne voulait pas de ses explications. Il préférait ne pas savoir pourquoi elle l’avait quitté, donc aucune excuse ne serait valable. Qu’elle parte ! Vite ! Une jeune fille demanda alors à Florence un autographe. William leva les yeux au ciel, elle était donc célèbre. Il s’en fichait bien ! Il allait lui fausser compagnie quand elle reprit la parole. « Sinon... c-comment tu... comment tu vas ? » Ça lui donnait presque envie de rire. Elle lui demandait comment il allait ? A lui ? Parce qu’elle se souciait réellement de son bien être ? Sérieux ? Tiens première nouvelle !

    « Tu veux dire après que tu m’ai lâchement abandonné sans vraiment me donner d’explication alors que j’avais confiance en toi et que tu m’a cruellement trahie ? » demanda-t-il comme s’il lui enfonçait bien profondément un poignard en plein cœur. Œil pour œil, dent pour dent. « Oooooh a merveille » termina-t-il avec sarcasme, un large sourire hypocrite. Mais ce n’était pas suffisant. William devait à tout prix rajouter quelque chose pour bien lui faire comprendre qu’il l’avait oublié et qu’elle ne voulait pas d’elle dans sa vie. Aussi sans réfléchir il ajouta : « J’ai une petite amie » avec une certaine fierté. Bien évidemment c’était faux ! Florence n’allait sûrement pas tarder à se poser la question s’il n’argumentait pas plus son affirmation. « Elle s’appelle Ashton » Ashton ??? Ashton sa patronne ??? Bin oui. C’était le premier prénom qui lui était venu à l’esprit. Sans doute parce que la jolie rousse était dans son chant de vision. La jeune Duke n’était peut-être pas le choix idéal pour jouer les fausses petites amies – puisqu’elle était enceinte - mais c’était trop tard pour faire marche arrière. « On est très heureux. On va même avoir un bébé. Tu vois tout va bien pour moi.» Donc j’ai pas besoin de toi dégage ! pensa-t-il sans pourtant le formuler. Il n’en revenait du culot qu’elle avait de venir le voir. Comment osait-elle après sa trahison ?! Elle n’avait donc aucune pitié ? William lui n’en avait pas pour elle ! Chez les Slayers on a tendance à être rancunier….
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptySam 14 Juil - 20:40

    « Non » m'avait-il répondu, sèchement. Et je baissai donc les yeux, parce que je savais qu'il avait tout à fait raison, enfin je veux dire... moi aussi je voudrais m'oublier moi et les souvenirs que je représente, si j'étais à sa place. Mais je n'étais pas à sa place, non moi, j'étais la méchante de l'histoire. Et je ne faisais pas pitié du tout. Je n'étais pas une victime dans cette histoire, j'étais tout simplement tombé enceinte et à cause de ça, j'avais fait souffrir William. Juste à cause de cette stupide histoire et dieu ce que je m'en voulais. Mais ça, il ne le saura jamais, n'est-ce pas ? Et même si je lui disais que je m'en voulais, qu'est-ce que ça pourrait bien lui faire ? Je lui avais demandé comment il allait. Et ce qu'il me répondit... « Tu veux dire après que tu m’ai lâchement abandonné sans vraiment me donner d’explication alors que j’avais confiance en toi et que tu m’a cruellement trahie ? » Un coup de poignard. Un coup de poignard dans le cœur. Peut-être qu'il pensait que j'étais indifférente à ce qu'il ressentait. Ou peut-être qu'il savait que ce n'était pas le cas et qu'il avait fait exprès. Je fermai les yeux en essayant de me reprendre. Je ne pouvais rien dire, j'étais comme... figé. Il poursuivit. « Oooooh a merveille ». Je n'osais plus le regarder, j'avais les yeux baissé parce que je ne voulais pas qu'il voit que je souffre, il s'en ficherait probablement, mais je ne voulais pas qu'il le voit. « J’ai une petite amie... Elle s’appelle Ashton. » Avait-il dit, avec une certaine fierté dans la voix. Bien sûr qu'il était fier de sa petite amie, c'était normal. Et il voulait aussi probablement me prouvé qu'il était très bien sans moi. Et... c'était... c'était bien comme ça, non ? Oui parce que, c'était pour ça que j'avais fait tout ça. Pour qu'il puisse vivre sa vie tranquille, sans moi pour fardeau, avec un enfant à 16 ans. Pour qu'il soit... plus heureux. Et ça avait marché, comme je pouvais le voir. « On est très heureux. On va même avoir un bébé. Tu vois tout va bien pour moi.» Deuxième poignard dans le coeur. Ils... allaient avoir un bébé ? Mon coeur commençait à battre plus vite, tellement que je m'entendais à peine réfléchir.

    Cette fille, Ashton. Elle allait avoir tout ce que j'avais toujours voulu. Il voulait vraiment avoir un enfant ? Bien sûr, lorsque moi j'étais tombé enceinte, nous étions beaucoup trop jeune, mais si c'était arrivé plus tard, rien qu'un peu... Je relevai finalement mes yeux vers lui. Et je souriais. Un faux sourire, certes, mais tant pis. J'avais quelques larmes dans les yeux mais elles se voyaient à peine. « Je suis vraiment contente pour toi, Will. Sincèrement. » Et c'était vrai. Ça me faisait affreusement mal de savoir que cette femme avec qui il était, avait ce que moi j'aurais voulu avoir, mais le but de ce que j'avais fait, c'était pour qu'il vive une vie plus heureuse, non ? Je n'étais pas jalouse d'elle, pas du tout. Ou peut-être que si ?? Je l'ai déjà dit, mais ce fils que je n'aurai jamais, j'y pensais tout les jours. Et elle pourrait en avoir un. De William... Bref. Il était devant moi et j'avais tellement de question à lui poser ! Qu'est-ce qu'il devenait ? Et le basket ? « Tu... tu joue toujours au basket ? Lui demandais-je finalement. Je voulais vraiment... qu'il ait tout ce qu'il avait toujours voulu.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptySam 14 Juil - 21:46

Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Willvoiture

    « Je suis vraiment contente pour toi, Will. Sincèrement. » Et c’était tout ? Juste un « je suis très heureuse pour toi » ??? Comme si ça lui était sans importance ? William en était écœuré. Il n’avait pas envie qu’elle soit heureuse pour lui. A sa place il n’aurait pas était heureux pour elle. Il aurait maudit le mec qui pourrait contrairement au lui pouvait la serré dans ses bras. A sa place, il aurait tout fait tout essayer de la récupéré et lui faire comprendre qu’il n’y avait que lui pour la rendre heureuse. Mais Florence était juste ravie pour lui. Comme si ça n’avait aucune importance. Comme si au final elle était contente et de se débarrasser de lui. Il avait envie de hurler. Sur elle ! Il ne comprenait pas comment elle pouvait être différente à ce point là de la fille qu’il avait connu. Sa Flo était une battante, une hargneuse, pas une pauvre chose qui l’aurait regardé avec des yeux larmoyants. Il avait pensé que lui dire qu’il était en couple la ferait réagir, qu’elle partirait ou mieux qu’elle crierait sur lui et qu’il pourrait à son tour hurler pour se libéré de cette colère dévorante qui lui brûler les trippes. Mais non mademoiselle était heureuse pour lui. Waaaaw. Il en avait royalement rien à foutre ! « Tu... tu joue toujours au basket ? » William ne pût s’empêcher de rire, rire jaune… Il n’en revenait pas. Il la regarda complètement écœuré, une immense colère s’étant emparé de lui.

    « J’y crois pas ! Tu joue toujours au basket ? Florence ne fait pas comme si d’un seul coup tu t’intéréssait à moi. On sait tout les deux que tout ce qui t’importe c’est ta carrière. Apparemment tu as réussi. C’est génial. Mais tu t’attendais à quoi ? Que je te raconte ma vie avec un grand sourire en faisant comme si tu ne me donnais pas envie de vomir ? » . Il tenait à elle, bien plus qu’il ne l’aurait voulu mais il tenait à elle. La preuve ? Il s’énervait ! William était un garçon compliqué et il fallait sûrement avoir un master en psyco pour le comprendre mais c’était sa façon d’être. Voyez vous le jeune Slayers était toujours souriant, sarcastique, tout aller toujours bien. Toujours. Il s’énervait que quand les choses le prenaient aux tripes. S’il n’avait rien plus ressentit pour Florence il aurait pût lui dire bonjour tout simplement, prendre de ses nouvelles et ça se serait arrêter là. Le pire ce n’était pas quand William s’énervait, s’était quand il ne réagissait plus… Hors là il était plus qu’évident qu’il réagissait et il attendait avec impatience que Florence réagisse aussi pour qu’il puisse s’énerver sur elle…
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyDim 15 Juil - 20:14

    « J’y crois pas ! Tu joue toujours au basket ? Florence ne fait pas comme si d’un seul coup tu t'intéressais à moi. On sait tout les deux que tout ce qui t’importe c’est ta carrière. Apparemment tu as réussi. C’est génial. Mais tu t’attendais à quoi ? Que je te raconte ma vie avec un grand sourire en faisant comme si tu ne me donnais pas envie de vomir ? » Il avait toute les raisons de croire ce qu'il me disait. J'avais fais pour qu'il le croit et j'avais réussi. Mais il allait un petit peu trop loin, non ? Je me serrai les poings, assez pour que mes ongles s'enfoncent dans ma peau et me fassent presque saigner. Je serrai les dents, aussi. J'essayais de rester impassible, indifférente, mais trop, c'est trop. Surtout avec moi. Il faut pas jouer avec le feu, sinon on peut se brûler. William commençait à être un petit peu trop proche de la flamme à mon goût. Un rire sarcastique s'échappa mes lèvres. S'il me cherche, il va me trouver. Je savais qu'il le faisait exprès, je le connaissais après tout, mais j savais aussi qu'il avait réussi. Il m'avait insulté, et il avait raison de le faire, mais je ne suis pas du genre à rester à rien faire. Un rire sarcastique s'échappa de ma bouche. « Je t'en pris William ! Tu vas avoir un bébé ! D'ailleurs, sera tu seulement capable de t'en occuper ?... Tu voudrais que je te dise quoi ?? Les gens changent, Will, il va falloir que tu t'y fasse, c'est triste, mais c'est comme ça. Et oui, oui c'est évident qu'il n'y a que ma carrière qui compte. Évident !!!! Puis toi, tu t'attendais à quoi, hm ? Que je te dise à quel point ça me dégoute que tu sois avec cette fille ?? Dans tes rêves... et puis même si je le pensais tu crois vraiment que je viendrais te supplier de me reprendre ? Bah voyons... » Comme je disais, à force de me chercher, il m'avait trouvé. Mais j'espérais quand même qu'il me connaissait assez pour avoir que c'était faux, que je ne me souciais pas uniquement de ma carrière. Que j'avais été sarcastique en le disant.

    Et effectivement, ça me dégoûtais de le savoir avec cette fille, mais ça... il n'était pas obligé de le savoir, de toute manière, il ne me croirait pas. De la même manière qu'il ne me croirait pas si je lui disais que j'avais été enceinte lorsque j'avais 16 ans. Mais ça il n'aurait pas l'occasion de le croire ou non. Il ne le saurait pas. Le garder pour moi me faisait mal, mais je ne voulais pas savoir ce qui arriverait s'il le savait. Je lui avais dit que j'avais changer et c'était vrai, quoi qu'en même temps, j'étais toujours la même. Seulement, les expériences de la vie, ça change des gens. À 16 ans, je croyais que tout irait bien pour moi et je me fichais de tout. Mais il s'est passé des choses et depuis je sais que des imprévus ça arrive et qu'on a pas toujours ce qu'on veux. C'est énervent, mais c'est ce que c'est. « Écoute, tu me déteste et t'as le droit, tu peux penser ce que tu veux, que je suis la pire des garces, moi j'en ai rien à foutres de ce que tu penses de moi, ça fait longtemps que je sais que tu me haies. Mais grandit, un peu, veux-tu ? Passe à autre chose, on a plus 5 ans... » Est-ce que je pensais ce que je disais ? Absolument pas. À part le fait que je savais qu'il me détestait, oui, ça j'en étais sûr. Mais entre lui et moi, j'étais bien la première à ne pas pouvoir passer à autre chose, à ne pas vraiment avoir grandit..
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyDim 22 Juil - 14:07

    Elle réagissait… C’était étrange la joie qu’on fond cela pouvait lui procurait. Pas seulement parce qu’il aurait ensuite la joie de lui répondre pour essayer d’évacuer cette colère qui lui brûler les tripes, mais aussi – et surtout - parce que cela lui prouvait qu’il en valait la peine. On dit de l’amour à la haine. Si elle s’énervait ainsi c’était que quelque part elle tenait encore à lui. Il ne savait pas pourquoi ça lui importait autant parce qu’il aurait pût facilement crier haut et fort qu’il l’avait oublié et ne voulait plus entendre parler d’elle. Mais ça lui importait… « Puis toi, tu t'attendais à quoi, hm ? Que je te dise à quel point ça me dégoute que tu sois avec cette fille ?? Dans tes rêves... et puis même si je le pensais tu crois vraiment que je viendrais te supplier de me reprendre ? Bah voyons... » C’était vrai. Elle était trop fière pour montrait ce qu’elle ressentait. Du moins la Florence qu’il avait connu était ainsi et il espérait qu’elle soit toujours la même. Ils étaient si semblables. L’un comme l’autre gardant en règle général leurs sentiments pour eux, mais s’emportant quand quelque chose leurs tenaient à cœurs. Sans le dire explicitement, avec ses dernières paroles Florence venait d’avouer qu’elle ne s’en fichait pas qu’il ait une petite amie et un bébé à naitre, qu’elle n’était pas juste heureuse pour lui. Ça lui faisait plaisir. La jeune fille reprit la parole et William se mit tout simplement à sourire. En fait elle lui avait manqué…

    « J’suis à la fac de Columbia, j’espère passer pro » dit-il simplement pour répondre à la question de Florence avant que tout deux ne s’énerve. A quoi bon crier plus fort qu’elle, s’énervait d’avantage quand il avait eut ce qu’il voulait ? La fille qui lui faisait face c’était maintenant bien celle qu’il connaissait et pas une fille qui fait des sourires, bégaye et semble peu sûr d’elle. Sa Florence elle, n’hésitait pas une seule seconde à lui dire « Merde tu fais chier ! » s’il le fallait et il adorait ça ! Ça ne voulait pas dire pour autant qu’il ne lui en voulait plus, mais il avait moins envie de s’énerver sur elle….
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyMer 5 Sep - 20:10

    « J’suis à la fac de Columbia, j’espère passer pro » ... quoi ?? Je venais carrément de lui crier dessus et lui, tout ce qu'il trouvait à faire c'était de répondre à la question que j'avais posé 45 ans plus tôt ? Il était... incroyable. Et tellement lui en même temps. Il n'avait pas le droit de faire ça, de me sourire comme ça, juste après que je lui ai crié dessus... c'était juste très, très frustrant. Il gâchait carrément l'ambiance, là ! Je me passai la main dans les cheveux et soupirai, avant qu'un petit rire ne s'échappe de ma bouche... « William ! Tu... laisse tomber. ­» Oui parce qu'il était inutile d'essayer de comprendre ce soudain changement de comportement. Je croisai les bras sur ma poitrine et penchai ma tête sur le côté, en le regardant. En essayant de le déchiffrer pour la énième fois. Je le connaissais bien. Très bien, même. Mieux que bien des gens. Enfin je crois... mais pour savoir ce à quoi il pensait, j'avais toujours été nul. Savoir ses intentions aussi. Il me surprenait tout le temps, me prenait toujours de cours. Quoi que je savais tout de même ses réactions, de temps en temps... Ça faisait tellement longtemps maintenant que je ne l'avais pas vue, que je ne savais plus s'il était resté le même, ou s'il avait beaucoup changer. « Wow Columbia... Alors c'est ça qui a fait enfler ta tête ! Je me disais aussi... » Dis-je avec un sourire en coin. Je blaguais, bien sûr. Parce que ça m'avait trop manquer de le taquiner un peu. Mais je ne me sentais plus aussi proche de lui et c'était normal. Et ça me dérangeait. Il y avait comme un énorme fausset entre nous deux et c'est moi qui l'avait creusé. Il fallait que je recolle les morceaux... que je répare ce que j'avais brisé et j'avais l'impression que ce que j'avais brisé en fait, c'était lui. Mais d'abord il fallait qu'il me laisse l'approcher parce que maintenant que je l'avais revue lui et son sourire, qu'il aille une copine et même un bébé n'allait pas m'empêcher de vouloir rester près de lui. Je ne suis que son amie maintenant. En fait, je ne suis même pas sûr que j’atteins ce titre. Mais j'aimerais au moins regagner sa confiance, quoi que ça sera probablement difficile et ardue. Il n'est pas de ceux qui s'ouvrent facilement... Il est comme moi, c'est tout. Je repris mon sérieux.« Bah voyons, Will. Toi et moi on sait tout les deux que tu passeras en pro. C'est pas une question d'espoir, c'est une question de talent et toi t'en a. Il n'y a aucune raison que tu ne réussisse pas, n'est-ce pas ? »

    Puis pour tout gâcher, parce que j'étais doué pour ça, je baissai les yeux après quelques secondes de silence et finalement les relevai vers lui. J'espérais vraiment qu'il voit toute la sincérité avec laquelle j'allais prononcé les paroles que j'avais à lui dire. « Will, je suis pas du genre à m'excuser et tu le sais. En fait je déteste avoir à faire des excuses. Mais je veux quand même que tu saches que... je suis désolé. Tu n'as pas besoin de me croire, mais c'est vrai. Bon, je suis meilleure pour m'engueuler que pour m'excuser alors... »
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre EmptyLun 10 Sep - 20:49

Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Tumblr_m8jyrpB45z1rr6ht5

« William ! Tu... laisse tomber. » Il eut un sourire. Il savait exactement ce qu’elle avait voulut dire. Tu es incorrigible ? Sans doute un truc comme ça, c’était un mot qui revenait souvent le concernant. Il savait surprendre et il était unique dans son genre. Un peu comme elle… Florence avait du caractère et elle savait le remettre à sa place quand il en avait besoin. Elle avait de la répartie et l’admirait d’affronter la vie avec hargne sans jamais faiblir, malgré les merdes qui lui tombait sur la tête. C’est ce qui lui avait plus chez elle… « Wow Columbia... Alors c'est ça qui a fait enfler ta tête ! Je me disais aussi... » « Ah non mon égo a toujours était aussi gros. » Répondit-il en plaisantant. Quoique. Il y avait une once d’honnêteté dans ses propos. .« Bah voyons, Will. Toi et moi on sait tout les deux que tu passeras en pro. C'est pas une question d'espoir, c'est une question de talent et toi t'en a. Il n'y a aucune raison que tu ne réussisses pas, n'est-ce pas ? » Sujet sensible… William savait que Florence faisait cela pour le taquiner, dans le but qu’il se vante et reprenne confiance en lui quand à son avenir mais il avait du mal à le faire… « On verra. » dit-il simplement d’un ton sec montrant bien qu’il n’avait pas envie d’en parler. Cela faisait comme un siècle qu’il ne l’avait pas vu mais elle le connaissait si bien avant qu’il y avait une chance pour qu’elle devine qu’il valait mieux changer de sujet.

Ensuite Florence s’excusa… « Tait toi. Tu viens de le dire tu n’es pas doué pour t’excuser. Puis moi je suis trop buté pour les entendre maintenant. C’est trop tôt. Alors juste… tait toi. » Lui dit-il sans aucune animosité. « Mais j’ai compris le message. » rajouta-il avec un léger sourire. En bref il ne lui pardonnait pas encore totalement mais il voulait bien faire l’effort de ne pas lui crié dessus et exprimer sa rancœur. C’était déjà ça. Ce n’était pas l’idéale mais c’était un bon début. C’était la seule chose qu’il pouvait lui donner pour l’instant. Ça aurait été trop simple de juste lui pardonner. Mais il voulait bien faire l’effort de toléré sa présence s’ils n’évoquaient pas le passer et surtout le fait qu’ils soient sortis ensemble. Ne sachant plus quoi dire pour faire la conversation il ajouta « Et sinon toi t’es plutôt pour Barack Obama ou Mitt Romney ? »


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre Empty

Revenir en haut Aller en bas

Florence & William - Ce qui est vérité pour l'un peut-être erreur pour l'autre

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» S’énerver, ça peut être libérateur.
» Etre indiscret peut avoir ses avantages
» A & Z ☠ « Une rencontre qui va peut-être tous changé ?»

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-