Sujet: Chez Mr Cunninghan ! { Casey ♥ } Dim 2 Aoû - 5:14
Alice se trouvait dans le Queens, elle venait tout juste de quitter Lewis après avoir dîner ensemble, il était un peu près 21 heure et elle avait promis à sa mère de venir lui rendre visite, à contre coeur ! Elle se dirigea donc vers le métro, l'appartement de sa génitrice n'était seulement que à quelques station. Précisons que Alice est assez en froid avec sa mère qui est alcoolique depuis des années ! Donc un peu folle par la même ocasion. Pendant le trajet en métro, elle était encore sur un petit nuage après son dîner avec son amoureux, elle bouquinait tranquillent sur un siège, en faisant semblant de ne pas voir l'homme en face d'elle, nue sous son impérméable. Et oui à cette heure il y a vraiment des gens bizarre ! Quand elle entendit son arrêt, elle quitta son siège et la rame pour marcher tranquillement sur le quais et se diriger vers la sortis, une fois à l'air libre, elle s'alluma une cigarette et enfila ses écouteurs pour écouter les Cranberries. Elle n'était pas vraiment enthousiaste à l'idée de revoir sa mère, voilà deux semaines qu'elle avait rechuté avec sa énième desintox, financer par Alice ! Comme si elle roulait sur l'or ... Elle s'arrêta chez un fleuriste afin de lui prendre un petit bouquet et elle reprit sa marche doucement, cela lui faisait toujours étrange de revenir dans ce quartier, ou elle avait vécue et été malheureuse pendant plus de dix ans, heureusement qu'elle avait eu Isis et Casey, sinan elle aurait péter un cable la pauvre. En arrivant devant l'imeuble, elle écrasa sa cigarette et entre dans la batisse, l'ascenceur était évidement en panne et comme d'habitude, des jeunes trainaient dans le hall à fumer des joints, elle ignora une première fois les remarques déplacés d'un jeune adolescent à son égard, mais la deuxième fois, c'est une tarte qu'il se mangea ! Un peu de respect quand même. Elle monta les marches deux par deux, en chantonant " Zombie " des Cranberries. Une fois devant la porte, elle retira ses écouteurs et son IPod qu'elle rangea dans le fond de son sac à main, elle sortit les clés de la porte et ouvrit. Elle constata avec horreur la crasse de l'appartement et l'odeur infecte ! Des bouteilles d'alcool de partout, des vieux plats encore sur la table basse. Nan mais à quoi bon lui payer une infirmière ! Elle poussa un soupir en refermant la porte. Sa mère dormait sur le canapé en sous vêtement. Elle devait être ivre, elle décida donc de faire un peu de rangement, commençant par le salon, débarassant les restes de nourritures, jeter les ordures. Elle termina par faire la vaisselle une heure plus tard, ou elle avait rendu un peu de son éclat à cet appartement miteux. Sa mère se reveilla et fut surprise de découvrir un vase avec des fleurs dedans. Alice était assise à sur un fauteuil et elle la regardait, sans un mot, le regard vide d'expression.
Alice> Tu peux me dire où est l'infirmière ? Sa mère> Je l'ai virée, elle ne faisait que m'emmerder ! Alice> Mais tu te fout de ma gueule ? Je vais la rappeler et tu vas arrêter tes conneries. Sa mère> Bon passe moi le fric et barre toi si tu es venue me faire la moral ...
Elle fut terriblement blaissée, après des semaines sans l'avoir vu, elle ne pensait que à son argent. Elle cacha s tristesse en sortant une liasse de billet vert qu'elle rangea dans une enveloppe, qui termina sur la table basse, ou sa mère se servait un café qui empestait le rhum ... Elle poussa un soupir et s'alluma une cigarette. Sa mère lui racontait des banalités complètement absurdes, elle était encore ivre, ses yeux étaient plissés et rouge, elle n'arrivait même pas à tenir assise ! Elle soupira, sans rien dire elle regardait sa mère se détruire à petit feu, à cause de cette fichue addiction. Bon il fallait qu'elle arrête de picoler pour ce soir. Elle se leva pour lui prendre sa tasse.
Alice> Tu as assez bu pour ce soir maman, on va prendre une douche et après tu iras dormir. Sa mère> Laisse moi trainée !
Et voila que en quelques secondes, Alice se retrouva avec des bouts de verres dans le front. Sa mère venait tout juste de lui fracasser la bouteille en pleine figure, encore heureux qu'elle n'avait rien dans l'oeil. Alice inspira pour se calmer, serrant les dents pour luter contre la douleur, plus moral que que physique. Comment pouvait on en arriver à frapper ses enfants pour une gorgée de rhum ? Elle se leva en lançant un regard assassin à sa mère, aujourd'hui elle était grande, elle pouvait répondre. Sa mère était tombée du canapé en la frappant, elle essayait tant bien que mal de remonter en rigolant. Elle ouvrit la bouche en haussant le ton
Alice> Après tout ce que j'ai fais pour toi, tu serais prêt à me tuer pour un verre ? ! Tu es pathétique, tu me dégoutes espèce d'ivrogne ...
Elle ramassa son sac à main et quitta l'appartement sous les jurons de sa mère, Alice ne pleurait jamais, mais là contre la porte elle se laissa aller pendant quelques instants, elle ne se rendait même pas compte qu'elle saignait encore, mais la plaie était superficiel. Elle avait besoin de parler à quelqu'un, Lewis n'était pas au courant que sa mère était à ce point atteinte, que Isis et Casey était au courant. Elle quitta l'immeuble en séchant ses larmes et prit un taxi, tant pis pour l'argent, elle ne savait pas où elle allait et e retrouva très vite dans Brooklyn, elle décida d'aller voir Casey, elle avait besoin de le voir là. Elle sortit un mouchoir qu'elle pressa contre son front, il y avait encore un morceau de verre, et hors de question de l'enlever seul et sans un bon verre de vodka. Elle paya la course une fortune ! Puis se dépécha de rejoindre la résidence de son meilleur ami. Une fois devant sa porte, elle frappa quelques coups, il était tard, elle devait le déranger. Il en mettait du temps à ouvrir ! Puis elle décida de repartir, mais au moment ou elle tourner le pas, la porte s'ouvrit, ou Casey pouvait constater une Alice en piteuse état.
Sujet: Re: Chez Mr Cunninghan ! { Casey ♥ } Mar 4 Aoû - 1:13
Même si j'aurai probablement du en avoir l'habitude désormais, je détestais me disputer avec Alice. Ca ne durait jamais, et notre amitié n'en souffrait que rarement, mais il n'empêche que cette situation m'est et m'a toujours été insupportable. Comment vous expliquer... Vous savez, on pose souvent la question aux gens de savoir ce qu'ils emporteraient avec eux sur une île déserte ? Eh bien, moi, ça serait Alice. Et, croyez moi, ça ne serait pour repeupler l'île. Non, loin de là. Cependant, je sais que si j'ai un problème, Alice saura le résoudre. Et vice versa. Même un problème insolvable semblera dérisoire après une discussion avec ma meilleure amie; les trois quarts du temps, en tout cas. C'est une amitié que j'ai encore du mal à expliquer. En tout cas, elle met au défi toute personne qui pense qu'une amitié fille/garçon n'existe pas. Le problème était uniquement que Alice avait du mal à supporter le fait que je puisse avoir une petite amie. Et ce, peu importe qui elle pouvait être. Sauf Isis, mais vu comme cette histoire s'est terminée, elle aurait probablement du être plus méfiante. Mais ceci est une autre histoire. Je rentrais de l'appartement d'Esperanza vers 23h. J'aurai bien voulu rester, mais j'avais laissé certaines de mes fenêtres ouvertes, et je ne pouvais pas laisser l'appartement ainsi. Je lui avais proposé de venir avec moi, mais elle avait prétexté être trop fatiguée pour faire la route. Elle devait probablement l'être avec la soirée qu'elle semblait avoir passé la veille, mais aussi peut-être être encore un peu amère suite à notre dispute. Je pouvais le comprendre, mais mieux valait qu'elle me dise ce qu'elle avait sur le coeur si l'on vivait que notre relation dure, même si avec le désaccord d'Alice... Mes pensées furent déranger par quelqu'un qui frappait à ma porte. Je soupirais, et hésitais à ouvrir. Ce n'était pas franchement une heure pour se ramener à l'improviste. Mais au bout de quelques secondes, je réalisais qu'il n'y avait qu'une personne qui osait venir sonner chez moi à cette heure-ci; Alice. Je me levais d'un bond, et me dirigeais d'un pas décidé vers la porte. Lorsque je l'ouvris, ce fut une Alice en mauvais état que je trouvais. Du sang recouvrait son visage, comme si elle était tombée sur du verre, ou quelque chose du style. Je la regardais une seconde. La première chose qui me traversa l'esprit fut que Lewis allait regretter d'être né dès le lendemain matin. Mais cette idée ne me resta pas longtemps à l'esprit. L'amour qu'il portait à ma meilleure amie était évident, et je doutais sérieusement qu'il pourrait lui faire une telle chose. Au bout d'une seconde ou deux, je secouais légèrement la tête, et l'invitais à entrer. « Merde, Alice. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Je l'accompagnais jusqu'au canapé où je l'asseyais. Clairement énervée contre la personne qui avait causé ses blessures, elle serrait les dents, et ne semblait pas encore prête à dire un seul mot. Je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre du désinfectant, et ce qu'il fallait pour enlever les quelques morceaux de verre que j'avais pu apercevoir incruster dans son front. Je pris un instant pour me calmer. Je n'osais imaginer ce qu'il se serait passé si j'avais assister à la scène. En retournant à coté d'elle, j'attrapais également deux shooters, et une bouteille de tequila. Elle en aurait besoin, et ça ne pourrait pas me faire de mal.
Étrangement, la colère que je ressentais contre elle suite à ma dispute avec Esperanza n'existait absolument plus. Et c'était souvent ainsi. J'étais en colère jusqu'à ce que je la revois. Je nous servis deux shooters, et sans un mot, elle bu le sien, puis le mien. Je lui lançais un petit sourire amusé, espérant une réaction de sa part. « Tsss. Alice; tu auras le droit de me piquer mes verres quand tu m'auras raconté ce qu'il s'est passé. » Pourtant, sans attendre une réponse, je nous re-servais deux verres, prenant soin de boire le mien avant elle. Cela aurait probablement été mieux avec du sel et du citron vert, mais j'étais à court du dernier ingrédient essentiel à une tequila digne de ce nom. J'ouvrais ma boite de premier secours, et imbibais un coton d'alcool. Je devais nettoyer sa blessure, et enlevais tout le sang qui salissait son si joli visage avant de pouvoir enlever les morceaux de verre. « Serre les dents, ma puce. » Avec soin, j'enlevais tout le sang, alors qu'elle serrait ma main libre de temps à autre. Probablement quand je passais sur un morceau de verre. Une fois la blessure nettoyait, j'attrapais la pince à épiler – appartenait-elle à Esperanza ou Alice; je n'en avais pas la moindre idée -, et après l'avoir désinfectée, enlevais progressivement les morceaux de verre de son front. Apparemment, la demoiselle n'était toujours pas décidée à parler. J'arrêtais mon travail – pour un peu, j'aurai pu croire que je travaillais aux urgences -, et la regardais. Elle ne m'aurait pas à ce jeu-là. Hors de question. J'avais bel et bien l'intention de la fixer jusqu'à ce qu'elle me dise comment elle s'était retrouvée dans cet état. Ce n'était pas son genre de ne pas me dire ce qu'il se passait, et je m'inquiétais de plus en plus. L'avait-on agressée ? Ou la première pensée que j'avais eu à propos de Lewis était-elle vrai ? Ma mâchoire se serra à l'instar de mes poings. J'allais le tuer. Peut-être pas littéralement, mais en tout cas, il apprendrait qu'on ne fait pas de mal à Alice. Ceci dit, avant tout, j'attendrais qu'Alice m'en parle. Non pas que je doute réellement de mon hypothèse, mais elle était bien plus importante, et qui plus est , ne pouvait pas rester ainsi. En parler la soulagerait. Et ce, même si ce n'était pas Lewis. En même temps, je ne voyais pas réellement qui cela pourrait bien être d'autres. Et au moment même où Alice se décidait – enfin – à ouvrir la bouche, une autre personne me vint à l'esprit. Sa mère. Elle était alcoolique, et si on y réfléchissait, cela expliquait les morceaux de verre. Je relâchais les poings, et passais un de mes bras autour d'elle tandis que l'autre s'emparait de sa main. Je n'osais imaginer comment elle devait se sentir. Aussi cruel que ça puisse paraître, je crois que je préférais avoir ma mère morte que alcoolique comme l'était celle d'Alice. Elle avait beau tout faire pour elle, et se sacrifiait sans cesse; rien n'y faisait. Sa mère rechutait toujours, et c'était toujours Alice qui en souffrait. Et contrairement aux apparences, bien plus moralement que physiquement.
Sujet: Re: Chez Mr Cunninghan ! { Casey ♥ } Mar 4 Aoû - 2:41
Elle n'avait pas penser une seule seconde à leur dispute en arrivant jusqu'à chez lui, tout ça n'avait plus d'importance pour elle, surtout qu'elle savait très bien qu'elle était en tord. Casey ouvrit la porte et la fit rentrer, l'emmenant jusqu'au salon en la faisant assoir sur un canapé. Elle était tellement énervée qu'elle ne pouvait dire un mot. Elle accepta avec plaisir le verre de téquila qu'elle vida en une gorgée, celui lui fit un bien fou, bien qu'elle était encore sous le choque et l'énervement, un léger petit sourire amusée se dessina sur ses lèvres, et laissa son meilleur ami s'occuper de sa blessure, dont elle ne sentait même plus la douleur,jusqu'au moment qu'il la touche ! Elle avait oublié qu'elle avait traversé la ville avec le front en sang. Elle prit instinctivement la main de Casey quand elle était libre, pour ne pas crier sous la douleur, super elle allait ressembler à rien en plus, elle ferma les yeux en se remémorant la scène, elle n'avait pas vu venir le coup cette fois-ci, et des coups elle en avait reçu des centaines pendant son enfance ! Sans parler des humiliations publiques, elle détestait sa mère ... Son enfance, elle l'avait passer chez Isis quand sa mère était trop saoule. Rien que d'y penser, cela l'énervait encore plus. Quand Casey termina de sa blessure, elle attrappa son deuxième verre et l'avala cul sec de nouveau et chercha son paquet de cigarette dans son sac à main, Alice ne disait pas un mot, et pourtant d'habitude c'était un vrai moulin à parole qui débitait des conneries pour faire rire ses amis. Là, elle n'était vraiment pas d'humeur, de plus elle allait devoir expliquer à Lewis ce qui c'était passé ... Il était même pas au courant de la situation, il savait que sa mère avait un penchant pour la boisson, mais pas au point d'être violente avec ses proches. Elle s'alluma une cigarette pour se détendre, car elle en avait besoin. Sentir la présence de son meilleur ami l'apaisait, elle s'en voulait d'être vache parfois, elle posa son regard sur lui et lu fit un sourire, pour le remercier. Il devait se sentir mal lui aussi, le connaissant, il devait être inquiet et énervé à la fois, et en plus elle disait rien ! Si on procédait pas élimination, cela ne pouvait pas être Lewis l'auteur de cette blessure, il l'aimait et tout se passait bien entre eux, cela pouvait être une agression, mais Alice serait sûrement venu voir Casey pour se vanter d'avoir bien donner des coups à son agresseur, il restait que sa mère pour faire ça, il l'avait compris. Elle tira une bouffée de nicotine et posa sa tête sur l'épaule de Casey qui la prenait dans ses bras, serrant doucement sa main, elle ouvrit enfin la bouche.
" Nan mais tu te rends compte ? Après tout ce que j'ai fais pour cette femme ... Elle oublis que c'est grâce à moi qu'elle a un toit, un lit pour dormir ... Je ne sais plus quoi faire, c'est peut être égoiste de ma part mais je peux plus m'occuper d'elle, j'aimerais construir ma vie, c'est à cause d'elle jusqu'ici si elle a été merdique. Qu'elle salope ... Je vois pas pourquoi je fais des efforts pour elle, alors qu'elle ne m'aime pas."
Elle poussa un long soupir, vider son sac lui faisait un bien fou, Alice paraissait forte aux yeux des autres, mais au fond elle étai sensible, elle avait envie de pleurer, mais elle détestait se laisser aller devant les autres, même devant Casey, Isis ou même Lewis. Elle tira une longue bouffée de nicotine, maintenant elle s'en voulait d'être venu déranger Casey, elle savait même pas si il lui en voulait encore. Puis elle rigola en écrasant sa cigarette, c'était nerveux.
" Je dois être pathétique ... Puis je voulais m'excuser pour cette dispute de merde, et si je te dérange mais j'avais envie de te voir. "
Elle poussa de nouveau un soupir et retira sa veste en jeans en fixant son verre, elle détestait être dans cet état là, et elle ne voulait surtout pas que Lewis la voit comme ça, elle devait faire pitiée. Pourquoi elle n'avait pas le droit au bonheur ? Tout commençait à s'arranger sans sa vie, un petit ami, un nouvel appartement, des amis super ... Et voila que au moment ou tout allait bien, une merde lui tombe encore dessus. Elle posa son regard sur Casey, attendant une réaction de sa part.
Sujet: Re: Chez Mr Cunninghan ! { Casey ♥ } Mar 4 Aoû - 20:28
Malheureusement, je ne pouvais qu'acquiescer à ce que disait Alice. C'était égoïste, mais elle n'avait plus aucune raison de faire des efforts pour elle. Ce n'était pas tant que sa mère ne l'aimait pas selon moi, mais plus qu'elle préférait à l'alcool à Alice. Ce qui en soit était tout aussi dramatique, et amenait au même problème. Alice ne pouvait pas continuer à se sacrifier pour sa mère si elle ne recevait rien en retour. D'autant plus qu'elle s'impliquait, vraiment. Je poussais un long soupir en même temps qu'elle. J'allumais également une cigarette, et prenais une longue taffe. Cela faisait du bien, et en plus me donnait un peu de temps pour savoir quoi lui répondre. Ce n'était pas évident, loin de là. Il n'y avait pas de bonne réponse. Dans tous les cas, Alice allait mal. Soit elle culpabilisait de laisser sa mère ainsi, soit elle souffrait de voir sa mère s'intéresser à son argent. J'arquais un sourcil lorsqu'elle se mit à sourire, et la regardait, intrigué. Elle s'excusa à la fois pour la dispute, et d'être venu ainsi. Même si j'appréciais qu'elle le fasse – tout de même, je ne lui passais pas tout -, pour le coup ce n'était pas vraiment nécessaire. Son problème était tout de même nettement plus important que la dispute que nous avions eu – à mes yeux, en tout cas. Je secouais la tête, presque vexé qu'elle puisse penser qu'elle me dérangeait. « Ne dis pas de bêtises, veux-tu ? Tu sais très bien que tu peux débarquer quand tu veux. » Et c'était vrai. Tout comme je savais que je pouvais débarquer chez elle à tout heure du jour ou de la nuit. Évidemment, j'aurai passé un appel avant maintenant qu'elle vivait avec Lewis, mais le principe restait le même. D'ailleurs, il serait probablement grand temps que je lui fasse un double – sans le dire à Esperanza, de toute manière. « Je n'allais pas tarder à t'appeler, de toute façon. » L'histoire entre Cloé et Esperanza commençait à me peser. J'étais désormais convaincu que mes sentiments pour Cloé n'étaient que du passé, mais je n'en avais encore parler à personne, et j'en avais probablement besoin. Ceci dit, chaque chose en son temps. « Ecoute, pour ta mère... tu devrais la placer sous la tutelle de l'état... Tu ne peux pas te laisser traiter d'la sorte, même si c'est ta mère. Merde Alice, j'ai pas envie de passer mes soirées à enlever les morceaux de verre dans ton front. » Je prenais une nouvelle taffe de cigarette, et la reposais dans le cendrier. Il fallait que je finisse d'enlever les morceaux de verre. Je m'y remettais, et une fois fini, déposais un baiser sur sa joue. « Voilà, tu es presque comme neuve, ma belle. »
Je déposais un peu plus loin ce qui m'avait servi à la soigner, et m'installais plus confortablement dans le canapé. Elle semblait réfléchir à ce que je lui avais dit. La soirée s'annonçait longue, et je n'avais aucune intention de faire quoique ce soit pour l'écourter. « Tu devrais appeler Lewis, et lui dire que tu passes la nuit ici. De plus, je n'étais pas convaincu que Lewis soit au courant de l'état dans lequel était la mère de la jolie brune assise en face de moi. Il savait qu'elle était alcoolique, oui, mais, même si Alice l'avait prévenu, je doutais qu'il se rende réellement compte de la situation. Moi même, je ne l'avais réellement compris que lorsque j'avais accompagné Alice chez sa mère. Elle avait d'ailleurs refusé que je n'y revienne un jour. Et je doutais que ma meilleure amie soit, ce soir, d'humeur à tout lui expliquer. Je terminais ma cigarette, et regardais Alice, hésitant. Il fallait que je lui parle de Cloé, d'accord. Mais pour dire quoi exactement ? Il n'y avait pas grand chose à dire. J'avais revu mon premier amour, j'en avais été chamboulé. Puis, je m'étais rendu compte que ce n'était que du passé, et que j'étais bien avec Esperanza. Pourtant, un léger doute persistait dans mon esprit. Et si ce n'était pas de la nostalgie ? Et si... Non, évidemment que non. Cloé faisait partie de mon passé, et je n'avais aucune raison d'en parler à Alice. De toute façon, que ce soit Cloé ou Esperanza, cela lui déplairait que j'en parle.
Sujet: Re: Chez Mr Cunninghan ! { Casey ♥ } Dim 23 Aoû - 12:32
Elle écoutait son meilleur ami, il avait absolument raison, et elle savait très bien qu'elle pouvait débarquer chez lui à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, tout comme lui pouvait en faire autant. Alice avait bien fait de venir, elle se sentait mieux, elle lui adressa un sourire. Il n'y avait que lui et Isis qui était au courant sur sa mère; ils étaient là pour elle, même si Alice n'était pas du genre à venir se plaindre, là elle avait besoin de réconfort, se prendre une bouteille dans la gueule par sa mère faisait aussi mal que de se faire rabaisser moralement, et à chaque fois, Alice avait l'impression de replonger en enfance avec elle, il fallait que a change. Casey lui proposa une solution pour sa mère, elle haussa les épaules, elle y avait déjà pensé mais c'était sa mère ... Bien qu'elle la déteste, elle l'aimait encore assez pour ne pas lui affliger ça, elle poussa un soupir en laissant tomber sa tête en arrière, tirant une barre sur sa cigarette. Pour revenir à la dispute qu'ils avaient eu, c'étai déjà oublié, et il avoua même qu'il allait appeler Alice, celà lui arracha un sourire. Puis elle laissa Casey continuer les soins sur son visage, super en plus si elle se fesait viré d'une travaille pour cause de tête de Casimodo, cela serait la goute d'eau. Il termina avec un bisou sur la joue, elle lui souriait et répondit.
" Merci ... Oui faut que je trouve une solution, la meilleure pour elle et pour moi. Qu'elle salope quand même ! Enfin, arrêtons de parler de ça, j'ai eu ma dose pour aujourd'hui. Comment tu vas toi ? Et je peux crécher ici ce soir ?"
Elle prit le cendrier qu'elle posa sur ses genoux tandis qu'elle se rapprocha de Casey pour être contre lui, et elle posa sa tête sur son épaule, continuant de fumer sur sa clope en attendant une réponse. Elle se sentait bien dans ses bras, c'était son meilleur ami, l'un des hommes les plus important de sa vie, son frère quoi. Lui aussi il avait eu des épreuves très dur, comme le décès de ses parents. N'étant pas de nature à se plaindre, elle préférait écouter les autres, enfin " ceux qui comptent pour elle " parce que sinan les clients de bar bourrés non merci. Elle allait devoir trouver une bonne explication à Lewis, elle trouverait bien quelque chose, il serait sûrement jaloux qu'elle est dormi chez Casey, mais n'étant pas du genre à mentir, elle lui dirait la vérité, le semi-vérité. Et sa blessure ? Un client de bar trop saoul. Elle se reposait sur l'épaule de son meilleur ami, dans les deux sens du therme ! Elle esperait que lui aussi aille bien, mais elle sentait que quelque chose se passait, peut être que c'était juste une impression, ou la dispute à propos d'Esperenza, sa petite amie ... Elle n'avait rien contre elle hein, bon d'accord elle ne l'aimait pas trop, elle était pas assez bien pour lui ! Enfin aucunes étaient bien pour lui, mais elle était consciente que cela était pas bien, pour lui et pour elle. Casey était grand, responsable, il était assez mature pour trouver une fille bien, mais elle avait pas confiance aux filles, puis c'était SON meilleur ami, sa veritable peur était que une fois en couple, il l'oublis ... Casey, Isis et Lewis étaient sa seule famille, en perdre un serait atroce, elle ecrasa sa cigarette dans le cendrier et fouilla dans son sac à main à côté d'elle. Elle trouva un joint qu'elle avait roulé dans la matinée, apréhendant la visite chez sa mère, du coup elle l'avait pas fumé et là elle en avait besoin ! Elle le glissa entre ses lèvres et l'alluma.
" Un bon petit pétard vas nous faire du bien ! " Dit elle avec un sourire, grimaçant car il était bien chargé !
C'était pas la belle vie ? Fumer un joint avec son meilleur pote, elle avait besoin d'un nuage de fumé dans la tête, et ce petit joint était la solution, et un bon moyen de délirer ensuite.
Honnêtement, il allait falloir que j'ai une petite discussion avec la mère d'Alice. Je la connaissais très mal, et cela sera plus que déplacé de débarquer chez elle pour lui faire la morale sur la façon dont traiter sa fille. Cependant, il était hors de question que je laisse Alice comme ça sans tenter de l'aider. De plus, personne n'avait peut être jamais pris le temps de lui dire ce qu'il pensait de son attitude envers Alice, et envers la boisson. Je n'étais pas sur qu'Alice ait jamais eu le cran de le faire vraiment, et quand même bien cela aurait été le cas, je doutais que cela ait un réel impact. « Merci... Oui, faut que je trouve une solution, la meilleure pour elle, et pour moi. Quelle salope quand même ! » J'acquiesçais d'un signe de tête, mais me passais de commentaire. A vrai dire, il n'y avait pas grand chose à dire. Alice savait qu'elle n'était pas seule dans cette épreuve – Isis, sa meilleure amie, et mon ex petite-amie, s'occupait également très bien d'Alice dans de tels moments. Et je crois que c'était tout ce dont elle avait besoin. Ensuite, il lui fallait du temps. Du temps pour accepter que sa mère ne pourrait pas s'en sortir toute seule, ou avec la seule aide de sa fille. Mais elle commençait à le réaliser peu à peu, et je n'avais donc aucune intention de la brusquer loin de là. « Enfin, arrêtons de parler de ça, j'ai eu ma dose pour aujourd'hui. Comment tu vas toi ? Et je peux crécher ici ce soir ? » Avant qu'elle ne s'appuya sur mon épaule, je me tournais vers une petite table, et y attrapais une enveloppe. Je lui tendis. « Ce soir, et tous les soirs que tu veux. » L'enveloppe contenait une clé de mon appartement. J'avais fait faire le double pour elle depuis un moment, mais j'oubliais sans cesse de lui donner cette clé. J'éludais volontairement de répondre à la première de ses questions, ne sachant pas moi même la réponse à cette question. Je me sentais... perdu, comme entre deux eaux. Je n'allais pas mal, mais je ne pouvais pas non plus dire que j'étais au meilleur de forme. J'allais en tout cas. C'était le principal, je suppose. Je passais mon bras autour d'elle, lui piquant la dernière taffe de sa cigarette. Je fermais les yeux, appréciant de voir que l'emménagement d'Alice avec Lewis ne changeait absolument rien à notre amitié, et appréciant la nicotine se diffusant dans mon sang pour aller jusque mon cerveau.
Au bout de quelques secondes silencieuses à apprécier ce moment, Alice se pencha vers son sac, et en sortit un joint. Je souris en la voyant l'allumer, enjouée. « Un bon petit pétard va nous faire du bien ! » J'hochais négativement la tête. C'était idiot, car même si en cinq ans, je n'avais fumé que peu de joints – j'évitais de tenter le diable un maximum -, je n'en avais jamais refusé un sans bonne raison. Pourtant, le retour de Cloé me rappelait que c'était à New York que j'en avais pris la première fois, et qu'auparavant, cette idée ne m'aurait pas traversée l'esprit puisqu'elle désapprouvait. Oh, ne vous méprenez pas. Elle ne m'aurait pas non plus reprocher d'en fumer un de temps à autre. Mais cela ne m'avait absolument pas manqué, loin de là. Bon sang, qu'est-ce que j'avais changé depuis que j'étais à New York... « Je te le laisse. Je me contenterai de tequila, ce soir. » J'attrapais d'ailleurs, et en bu une longue gorgée. Je souhaitais passer la soirée en compagnie d'Alice, et non à me torturer sur Esperanza, et Cloé. Une soirée tranquille, sans penser à rien... Qui sait, peut-être était-ce dont j'avais besoin pour savoir si ce que je ressentais pour Cloé n'était que nostalgie, et qu'Esperanza était la personne avec qui je souhaitais vraiment être... Ca, ou l'inverse. C'était la grande question. « Alice... tu crois qu'on peut aimer quelqu'un sans le voir pendant plusieurs années ? L'aimer tellement fort qu'en revoyant cette personne on en oublie les autres ? »