n°11 ; Park Avenue - Central Manhattan
in Briony’s flat

« La vie est une tartine de m*rde qu’il faut manger en souriant. »

Le lendemain d’une fête bien arrosée n’est jamais la meilleure. Migraine, gueule de bois…Qu’est-ce qu’on aimerait passer toute la journée suivant à dormir sans être déranger par quoi que ce soit, surtout pas un bruit strident qui pourrait réveiller les morts. En gros là c’est la vieille mégère du quartier qui fait de crier à tue tête, se plaindre pour un rien, pour changer. C’est dans des moments comme ceux-là qu’on ait vraiment content d’être en Amérique et qu’il y ait l’accord du port d’arme des civils. Briony tant bien que mal, bien énervé ouvrit les yeux, puis sortit de son lit. Levée du pied gauche ce n’était jamais bon présage. Habillée d’un shorty rouge ainsi que d’un vieux tee-shirt de métallica une taille trop grande, B. se dirigea vers la cuisine, un seau à la main, qu’elle remplit à rabort par la suite. Elle se dirigea vers la porte alla à l’étage de la beuglante, toqua à la porte et jeta l’eau contenue dans le récipient en plein dans la vieille qui venait d’ouvrir et retourna dans son lit pour rattraper quelques minutes de sommeil au moins. A 10h15, la jeune femme se décida enfin à sortir du lit et alla se prendre un bol de céréales Chocapic et se laver, par la suite elle s’habilla d’un short déchiré, un tee-shirt une taille trop grande et la première paire de chaussures qui lui tombait sous la main. Elle prit son sac et y prit ses lunettes de soleil Wayfarer. B. quitta son appartement et se dirigea dans la rue.

B. décida d'aller tout d'abord se chercher un café pour se réveiller un peu et se redlecter du moment où elle avait jeter le saut d'eau sur l'horrible vieille dame du quartier où elle résidait, qu'est-ce que ça faisait du bien. Il faudrait qu'elle en prépare un pour le lendemain matin, une grande bouche pour être polie ne se tait pas aussi facilement mais bon, elle finirait bien par se taire une bonne fois pour toutes. Au moins pas besoin de réveil elle se mettait toujours à crier à la même heure chaque matinée en gros c'est presque un coq mais au lieu d'être à la campagne, elle est en ville. Après avoir acheter son café, B. se redirigea vers la rue où elle appela un taxi, pour dire vrai elle n'avait pas franchement envie de marcher aujourd'hui.

Taxi !

Un taxi s’arrêta aussitôt à ses côtés, elle pénétra à l’intérieur. Puis elle prit le métro pour aller à Harlem. Ces derniers temps, B. avait pas mal forcé sur la drogue, d’où certaines pertes de mémoires récentes, c’est la raison pour laquelle elle souhaite aller à Harlem, c’est là-bas que résidait son fournisseur. B voulait avoir une réserve au cas où, et là, elle avait tout descendu en même pas un mois et elle n’en avait pas prit peu la fois d’avant. Quelques temps plus tard, elle arriva enfin à la station désirée. Elle était enfin arrivée à Harlem.

Marcus Garvey Park - Harlem

B. se dépêcha d'aller chez son fournisseur qu'elle connaissait bien depuis quelques années, elle lui était toujours fidèle après tout ce temps passé. Elle y passa pas mal de temps pour discuter et voir la marchandise proposée. Elle paya puis continua sa route avec son paquet qu’elle glissa dans son sac. Elle se dirigea par la suite en direction d’un parc de Manhattan : le Marcus Garvey Park. Ce dernier interrompait la cinquième avenue, relayée par la Mount Morris Park West le long du parc. La jeune femme alla se poser sur un banc où elle se roula un pet’, elle sortit son briquet, alluma son désiré et, fuma. Elle soupira un instant en essayant de décompresser un peu. Ella avait un shooting de prévu dans la journée et elle voulait passer le temps avant le moment venu. Elle ferma les yeux quelques minutes et écouta le chant des oiseaux, accompagné par le bruit des feuilles au contact de la légère brise matinale qui s’offrait à elle. B. aimait bien passer un peu de temps ici quand le temps le lui accordait, pour prendre une bouffée d'air frais, dans cet espace pésible.