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méli&nate ❝ let me take you far away... ❞

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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptySam 20 Oct - 18:46


nate & méli

    Nate se démenait tant bien que mal avec les boutons de sa chemise, tandis qu’il tenait contre son épaule et son oreille le combiné de son téléphone. « Bonjour Annie. » Annie était la camériste de sa mère depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne. « Ici Nathaniel. Pourrais-je parler à ma mère, s’il vous plaît ?... Merci. » Il enleva sa veste, son nœud papillon et sa chemise. Il commença à baisser la fermeture-éclair de son pantalon. « Bonjour Maman. » Si, dans l’intimité, il se permettait d’être familier avec sa mère, en l’appelant « maman » et en la tutoyant, il n’oubliait pas qu’en société, selon le protocole, il lui fallait aussi l’appeler « Mère » et la vouvoyer. « Ou plutôt devrais-je dire bonne nuit… Effectivement, la nuit est bien avancée à New York. » Il n’épilogua pas sur le fait qu’il était loin de dormir lorsqu’elle l’avait appelé. « J’ai eu ton coup de fil effectivement… Ça dépend des dates, évidemment, et de mon emploi du temps, mais je pense que je pourrais sans doute me libérer… » D’un geste des jambes, il retira son pantalon qu’il envoya valdinguer dans la chambre. « Oui, maman, tout va bien… Pas la peine de t’inquiéter ainsi, je ne suis plus un petit garçon, tu sais... » Il s’assit sur son lit pour ôter ses chaussettes. « Oui… Oui… Est-ce que j’ai revu Mélisandre depuis mon arrivée ? Eh bien… » « Oh mon Dieu !!! » Il se retourna vers la porte où Mélisandre se tenait le dos tourné. Elle venait juste lui demander où elle pourrait trouver de l’argent et repartit presque aussitôt. Il ne put s’empêcher de sourire. Il était en caleçon et tout ce qu’il y avait de plus convenable. Dommage, il aurait aimé lui rendre la monnaie de sa pièce. Après tout, il l’avait vu nue, à charge de revanche. « Je présume que cela répond à ma question. » La voix de sa mère était mi-amusée, mi-sarcastique. « Maman… Ce n’est pas ce que tu crois… » En fait, c’était tout à fait ce qu’elle croyait. « Je n’ai jamais été très à l’aise avec le décalage horaire, tu le sais, mais il me semble qu’il doit être environ une heure du matin à New York. » Nate se tourna vers son radio-réveil. « Minuit 47, pour être précis, mais… » « Je l’ai toujours beaucoup aimée. Je parle de Mélisandre. Mais je n’ai pas du tout aimé la façon dont elle a abandonné devant l’autel. Enfin… » Sa mère poussa un gros soupir. « Je présume que tu sais ce que tu fais. Fais juste attention à toi, d’accord ? » Nate lui promit, et après quelques autres paroles, ils raccrochèrent. Il s’habilla rapidement d’un jean et d’un T-shirt et rejoignit Mélisandre.

    Celle-ci n’était pas seule. Un homme – sans doute un des livreurs – se tenait devant elle, menaçant. Il n’entendit que la dernière partie de la phrase. « …ça ne s’arrêtera pas là, tu peux me faire confiance. » Son sang ne fit qu’un tour. Il s’avança vers eux deux, le regard sombre, le visage fermé. « Je ne sais pas si ce qui se passe, et je ne veux pas le savoir. Ce que je veux, c’est que vous lui présentiez vos excuses et que vous fichiez le camp. » L’homme recula d’un pas à la vue de Nate, manifestement surpris de sa présence, mais il ne perdit pas sa morgue. « M’excuser ? Cette petite salope m’a frappé et je devrais… » Il ne finit pas sa phrase. Nate l’attrapa par le col et un bras sur sa gorge, le plaqua contre le mur. « Des excuses. Ou je ne réponds pas de moi. » Sa voix était froide comme l’acier et quiconque n’était pas trop idiot se rendait compte qu’il n’hésiterait pas à mettre sa menace à exécution. Il vit le livreur déglutir et finalement débiter : « Veuillez-m’excuser-mademoiselle. » Lentement, Nate le relâcha et sans attendre, l’entraîna à la porte qu’il lui ferma au nez. Il se tourna vers Mélisandre, l’air inquiet. « Ça va ? » Il la rejoignit et lui prit le sac des mains. Il regarda à l’intérieur. « L’italien. Je crois que j’aurais un coup de fil à passer demain matin. » Il lui caressa la joue. « Alors comme ça, tu l’as frappé ? C’est bien ce que je disais. Une tigresse forte et solide. » La sonnette retentit de nouveau. Il leva les yeux au ciel en souriant. « Je crois que cette fois-ci, je vais me charger d’ouvrir aux autres. En attendant, va t’asseoir devant la cheminée. J’arrive. », souffla-t-il en l’embrassant légèrement au coin des lèvres. Quelques minutes plus tard, les trois autres livreurs passés sans incident particulier, ils étaient tous deux installés par terre, sur la couverture et contre les coussins dont Nate s’était occupé un peu plus tôt. Même s’il savait que ce n’était pas raisonnable, il avait ouvert une bonne bouteille de vin rouge pour accompagner les victuailles. Tout en mangeant son ramen, il évitait de trop regarder Mélisandre, car son regard était immanquablement attiré vers ses longues jambes fines qui dépassaient de sa chemise. Il avait pensé que le petit intermède qui avait eu lieu allait pouvoir lui remettre ses idées en place, mais c’était tout le contraire. Il était attiré vers elle comme un aimant. Et à chaque fois qu’ils se frôlaient, une lave incandescente courait dans ses veines. Pour un peu, il aurait presque voulu que sa mère se manifeste une nouvelle fois…

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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptySam 20 Oct - 20:15

❝ méli and. nate ❞


    Mélisandre n’osa pas répondre lorsqu’il la questionna sur son petit coup de sang, et conserva un silence mortel jusqu’à ce que les battements de son cœur ne se soient un peu tempérés. Ce n’est qu’à ce moment précis qu’elle remarqua l’air fuyant de Nathaniel, manifestement passionné par son dîner. La donne la fit légèrement sourire, avant qu’elle ne pose son intense regard sombre contre la main avec laquelle elle avait frappé le livreur précédent… diantre, elle n’y était pas allée de main morte, car celle-ci laissait clairement apparaître un léger bleu. « Je crois que ce n’est pas ce que j’ai fais de mieux » énonça-t-elle brusquement, avant de poser ce qu’elle était en train de manger à même le sol afin de lui montrer sa main. Il n’y avait rien à faire et cette petite marque de rien du tout n’était aucunement grave, mais cela lui prouvait, une fois encore, que ses petits accès de colère ne la menaient jamais nulle part. « J’ai toujours eu du mal avec la grossièreté… ou avec le poncif qui dit que les françaises sont des femmes légères et totalement faciles d’accès. Déjà, je suis monégasque et non française… vraiment, cet italien ne fait pas honneur à son pays ! » Aux yeux du monde entier, Mélisandre restait l’héritier d’Ernest-August de Hanovre, le troisième mari de la princesse Caroline de Monaco… peu de gens savaient qu’en vérité, la jolie rousse était le dernier enfant du deuxième époux de sa mère, Stefano Casiraghi. Un italien sans titre royal mais à la fortune réputée dans le monde entier. Si Mélisandre avait obtenu le titre de princesse de Hanovre, c’était uniquement grâce à sa mère, lui ayant donné ce titre, afin qu’il y ait un héritier à la tête de cette famille en cas de besoin. Mélisandre n’avait jamais rien demandé, et ne s’entendait d’ailleurs pas du tout avec celui que l’on considérait comme son père à tort. Elle n’oubliait pas que son géniteur véritable était hélas décédé six mois après sa naissance… et qu’en conséquence, elle ne l’avait jamais connu. « Autre facette de ma personne qui n’est pas vraiment reluisante : je m’emporte assez facilement quand on me court sur le haricot… mais ce n’est pas ce que je fais de mieux et j’essaye de me tempérer. » La jolie interne tâchait d’en plaisanter pour que Nate ne soit surtout pas possédé par l’irrépressible envie de prendre ses jambes à son cou. Elle savait se tenir dans la haute société, et prouvé à de nombreuses reprises malgré les apparences trompeuses. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait su se faire accepter par la famille Windsor en un rien de temps. Confiance qu’elle avait malheureusement gâchée… erreur pour laquelle elle ne cessait de s’en vouloir, du reste. « C’est moi ou tu fuis mon regard ? »

    Chose évidente, Mélisandre était prisonnière des détails. Ceux-ci lui échappaient rarement, et elle préférait s’y attarder plutôt que de passer à côté de quelque chose d’important. Ce fut sans doute pourquoi elle ne reprit pas ce qu’elle était en train de manger en main afin de s’approcher davantage de Nate… dont le regard fuyant ne lui disait rien qui vaille. « C’est mon intrusion qui a froissé ta mère, ou bien… ? Tu peux me le dire, je suis une grande fille, je pense que je peux encaisser. J’ai bien conscience d’être considérée comme le vilain petit canard dans le monde entier, et en particulier par tes parents. Je ne suis vraiment pas un cadeau il faut croire ! » Mais ce n’était pas une raison pour ne pas la regarder dans les yeux. Mélisandre allait finir par prendre cela comme un manque cruel de politesse, et le prince de Kent était loin de l’avoir habituée à pareil traitement. Il était même tout l’inverse ! C’est pourquoi elle n’hésita pas à s’emparer délicatement de son menton afin de pouvoir se délecter d’un contact visuel véritable. Son air sérieux était étonnant, mais elle cherchait à sonder la raison de son comportement pour l’heure… « Tu étais vraiment effrayant tout à l’heure, mais je ne t’ai même pas remercié de m’avoir secourue… je manque à tous mes devoirs. » Délicatement, Mélisandre s’approcha de lui, prête à déposer ses lèvres contre celles de Nate, avant de dévier vers sa joue au dernier instant. Elle n’avait fait cela que pour mieux lui murmurer quelques dernières paroles à l’oreille : « Le grand prince de Kent n’a pas peur de moi, j’espère ? »
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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 10:56


nate & méli

    « C’est moi ou tu fuis mon regard ? » « Je ne vois pas de quoi tu parles », maugréa Nate dans sa barbe, le nez dans son plat japonais. Ce n’était pas tant son regard qu’il fuyait que la vue de ce magnifique corps tout près de lui. Elle se rapprochait maintenant, ne se souciant guère de son repas ou de l’effet qu’elle provoquait sur lui. Il retint un soupir. Elle lui prit enfin son menton pour que leurs regards se rencontrent. Elle se pencha, et il crut que ses lèvres allaient rencontrer les siennes, mais au dernier moment, elle l’embrassa tendrement sur la joue avant de murmurer quelques mots à son oreille. Nate releva enfin la tête pour lui caresser la joue du bout des doigts. « Ce n’est pas de toi que j’ai peur, mon cœur. Mais de moi. J’ai peur de te blesser, de te faire du mal, de ne pas être à la hauteur de ce que tu sembles attendre… Oh, tu es tellement sexy dans cette simple chemise et tu ne sembles même pas t’en rendre compte ! Je suppose que c’est cela qui fait ton charme. » Il attrapa la main avec laquelle elle avait frappé le livreur dans la sienne. Il eut un petit rire rauque. « J’aurais aimé te voir lui en mettre une bonne droite. J’adore ton caractère entier, enflammé et colérique. Ne change surtout pas. » Il enfouit son visage dans ses cheveux, ses longs cheveux roux dont il était fou. « Quant à ma mère, figure-toi qu’elle m’a encore répété qu’elle t’aimait beaucoup. Certes, le jour du… bref, ce jour-là, tu n’étais pas spécialement dans ses petits papiers, mais par la suite, elle a toujours pris ta défense quand quelqu’un disait du mal de toi devant nous. » Il déposa un baiser léger derrière son oreille et se recula jusqu’à ce que son regard rencontre le sien.

    Si, jusque-là, Nate aurait pu avouer qu’il avait un faible pour elle ou qu’il était sous le charme, maintenant, il se rendait compte qu’il y avait quelque chose de plus fort. Il était bel et bien en train de tomber amoureux de Mélisandre. Sa force, sa droiture, son humour, tout chez elle le rendait fou. Mais il n’osait pas lui avouer. Car de cela aussi, il avait peur. Il n’avait jamais dit « je t’aime » à une femme, n’en avait jamais ressenti l’envie ou le besoin. De très belles femmes étaient passées entre ses bras, mais aucune n’arrivait selon lui à la cheville de Mélisandre. Il se contenta donc de lui donner un long baiser langoureux dans lequel il mit toute la passion qu’il éprouvait pour elle. Peut-être alors comprendrait-elle ce qu’il ressentait pour elle sans qu’il ait besoin de lui dire… Après plusieurs secondes passées dans le ballet endiablé de leurs lèvres, il s’éloigna imperceptiblement. Il n’avait pas oublié que la nuit n’était pas finie, et qu’ils n’avaient pas encore bien défini où chacun passerait les quelques heures qui les séparaient du jour. Le diablotin sur son épaule lui disait de ne pas se poser de questions et de foncer, tandis que l’angelot le sermonnait à la prudence et à la patience. Finalement, il reprit son plat – qui devait être bien froid, depuis le temps – et d’une voix nonchalante, demanda à la jolie rousse : « Alors, comme ça, tu as un chalet à la campagne ? Je ne savais pas du tout. Il se trouve où exactement ? » Penser à autre chose. Parler d’autre chose. Et peut-être alors arriverait-il à calmer ses ardeurs…
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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 11:42

❝ méli and. nate ❞


    Alors que Mélisandre avait honte de s’être comportée de manière aussi vive, Nathaniel lui en faisait compliment… vraiment, elle n’aurait pas parié des dollars contre des biscuits au sujet de cette réaction. Pire, elle l’imaginait en train de lui rappeler sa place, comme son faux père le faisait si souvent… mais de toute évidence, comparer Nate à ce prince de Hanovre de malheur ne pouvait qu’être une insulte. La douceur qui s’échappait du cœur de l’anglais n’avait aucun prix, et ne pouvait s’acheter quoi qu’on en dise, Mélisandre l’avait désormais bien compris. Chacun de ses gestes, toutes ses caresses avaient sur elle l’effet d’un soufflet contre un volcan, et elle peinait à ne pas craindre la crise d’asthme s’il continuait à faire couler en elle cette véritable braise incandescente. Son cœur battait à tout rompre, tandis qu’elle saisissait enfin à quel point celui-ci était emprunt d’un seul nom. Jamais elle n’aurait souhaité que ce moment ne cesse, son corps entier réclamant silencieusement et douloureusement ses moindres baisers tandis qu’il les lui rendait comme si sa vie entière en dépendait. Mélisandre n’aurait jamais cru pouvoir un jour tomber aussi dangereusement sous le charme de quelqu’un… à ceci près qu’il n’était plus réellement histoire de charme aujourd’hui. Au point qu’elle ne décide de lui offrir ce qu’elle n’avait offert à aucun autre, ce sentiment s’insufflant en elle sournoisement avait désormais pris définitivement place : alors que Nate caressait sa joue pâle et brûlante du bout de ses doigts, elle comprit qu’elle l’aimait, et que cette vérité ne datait pas d’aujourd’hui. Hélas, avant même qu’elle n’ait pu émettre le moindre son, il s’éloignait déjà, reprenant son plat avec sa prestance indéniable tout en continuant d’éloigner son regard du sien. Pour la première fois depuis la fin de leur dispute incessante, Mélisandre fronça les sourcils. Par pur esprit de contradiction, elle lui prit son bol des mains et le reposa à même le sol, faisant fi des convenances tout en sachant qu’il était le seul public… du moins l’espérait-elle ! « Tu n’espères tout de même pas te remettre à manger comme si de rien n’était ? Je ne te savais pas si cruel, Nathaniel Windsor ! » Le visage sérieux de la jolie monégasque ne laissait rien entendre de bon pour la suite. Justement, il l’avait deviné, elle savait très bien être colérique et capricieuse dans son genre, surtout quand elle estimait ne pas commettre d’erreur. Ce n’est pas comme si elle était réellement toute jeune… « C’est justement parce que tu es tellement persuadé de me décevoir que tu ne cesses de faire machine arrière. Ferme ton esprit à ce genre d’idioties… je n’attends rien d’autre que ce que tu m’offres déjà : ton attention, ta chaleur, ta douceur… dois-je poursuivre ma liste ou m’as-tu déjà entendue ? » La jolie rousse esquissa un très léger sourire avant de prendre son visage dans ses mains et de déposer un baiser aussi frêle qu’une brise de printemps contre les lèvres de Nate.

    « Tu ne me feras pas de mal… il y a beaucoup de gens dans ma vie qui m’ont blessée et bien d’autres le feront à l’avenir, mais tu ne fais pas partie de ces gens là. Je ne suis pas faite de cristal, je ne vais donc pas me briser au moindre frôlement. Si tu as peur, alors moi non… accepte pour une fois d’être celui que l’on rassure. » La donne était presque comique, puisqu’il avait tenu bien plus de femmes dans ses bras qu’elle ne serait sûrement capable de l’imaginer. Depuis leur mariage avorté, par exemple, il devait s’être moult consolé afin d’éviter de laisser parler sa colère, et elle ne lui en voulait pas… il restait un être humain. « Par contre, ce qui pourrait me blesser… c’est que tu me repousses encore. Si tu en as envie, alors laisse-toi aller. Car moi, je te veux. » La douceur de Mélisandre contrastait très bien avec cette passion dont elle était capable, et dont elle fit preuve dans ce nouveau baiser qu’elle lui donna avec force et conviction. Sans doute était-elle parvenue au bout de son attente… de toute évidence, elle était intimement convaincue qu’il ne pouvait pas y avoir d’autre homme pour sa première fois. Qu’elle soit trop romantique ou ridicule, elle s’en moquait bien comme de sa première chaussette… cela ne l’empêcha pas de commencer à glisser délicatement ses mains fines et brûlantes contre le t-shirt de Nate, alors que celle-ci pénétraient doucement sous le vêtement pour s’enflammer littéralement au contact de sa peau. Bientôt, alors qu’elle s’écartait brusquement de lui pour respirer, elle se mit à défaire délicatement les boutons de la chemise qu’il lui avait prêtée, avant de lui murmurer des mots qui ne risquaient pas de calmer l’esprit du prince: « Pose tes mains sur moi Nate… »
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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 14:15


nate & méli

    « Pose tes mains sur moi Nate… »

    Le sang de Nate rugissait à ses oreilles. Il n’arrivait plus à réfléchir ; le diablotin avait depuis longtemps renvoyé l’angelot d’où il venait et lui répétait tant et plus : « Elle en a envie, elle en a envie… » Elle en avait envie. Elle avait envie de lui. Elle lui avait fait clairement comprendre. Qu’est-ce qui le retenait après tout ? Il n’était qu’un homme, après tout, fait de chair et de sang, et il défiait quiconque de ne pas répondre positivement à une telle complainte. Ils n’étaient qu’eux deux, et c’était leur choix. Pas celle leurs parents. Sa décision prise, il tendit la main vers les doigts de Mélisandre qui déboutonnait à présent sa chemise. « Laisse-moi faire, mon cœur », murmura-t-il alors qu’il libérait les derniers boutons. Délicatement, il écarta les pans de la chemise et fit glisser le tissu sur les frêles épaules de la jeune femme. Respirant par à-coups, il se recula pour mieux contempler le spectacle qui s’offrait à sa vue : Mélisandre, pratiquement nue, dans toute sa splendeur. Il se rapprocha, prit le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrassa avec passion. Il déplaça sa main gauche dans son dos et de la droite, caressait le corps frémissant de la jeune femme. Il n’oubliait pas que c’était la première fois pour elle ; il lui fallait être doux et patient. « Tu es si belle, si parfaite », lui glissa-t-il à l’oreille tandis qu’il l’allongeait doucement sur la couverture, en prenant soin de glisser un coussin sous sa tête. Il s’écarta et entreprit d’enlever son T-shirt. Au moment où il le passait par-dessus sa tête, un bruit parvint à son esprit embrumé. Il ne le reconnut pas d’abord, obscurci qu’il était par le désir, mais le bruit persistait et creva la bulle de ferveur dans laquelle il se trouvait. Son bipper.

    « Non. » Mais il avait beau nier la réalité de la chose, son bipper se faisait toujours entendre, de plus en plus fort. Il soupira et déposa un baiser sur les lèvres de Mélisandre. « Ne bouge surtout pas. Je vais me débarrasser d’eux d’une manière ou d’une autre, et je reviens. » Il se releva avec aisance, prit son téléphone qui était sur la table basse et s’éloigna de quelques pas. Finalement, au bout de quelques minutes, il revint vers Mélisandre, le visage sombre. « Le train aérien en provenance de l’aéroport JFK a déraillé. Il y a beaucoup de blessés et une bonne partie a été transférée au Columbia’s Hospital. » Il se passa la main dans les cheveux, mécontent et frustré. « Décidément, tout ce soir concourt pour que nous ne… Enfin, bref, je suis désolé. » Il s’accroupit, attrapa ses mains entre les siennes et lui embrassa les paumes. « Ce n’est que partie remise, d’accord ? » Il l’aida à se relever à l’instant où une autre sonnerie se fit entendre. Nate fronça les sourcils avant de comprendre. Le bipper de Mélisandre. Il eut un petit rire de gorge. « Quelque chose me dit que même si nous ne pouvons pas être ensemble, nous serons dans le même bâtiment… » Il se pencha à son oreille et lui murmura avec impertinence : « Nous trouverons bien un moyen de nous échapper ensemble cinq minutes, qu’en dis-tu ? » Il ramassa la chemise et lui tendit avec tendresse. « Garde-la. Elle est tellement faite pour toi… » De son côté, il enfila son T-shirt et tentait de remettre de l’ordre dans sa tenue et ses idées. Il avait été à ça de faire l’amour à Mélisandre, et maintenant qu’il avait été aussi près du but, il ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Un jour ou l’autre, elle serait sienne, il le savait. Peut-être était-ce mieux ainsi. Après tout, ils ne s’étaient retrouvés que depuis à peine deux jours et il avait peur que l’alcool ne lui ait un peu embrouillée l’esprit. Mais à un autre moment, ils ne seraient plus que tous les deux et pourraient alors laisser libre court à leur passion… Ce jour-là, pensa Nate, il serait sans doute le plus heureux des hommes.
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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 15:17

❝ méli and. nate ❞


    Nathaniel ne fut pas le seul à grogner à l’entente du biper. Mélisandre se redressa doucement, sans pour autant se rhabiller immédiatement. Elle s’attendait au moins à pouvoir rester en retrait cette fois, mais force est de constater que son propre biper se mit à s’agiter, en la rappelant à l’ordre à son tour. Elle soupira doucement avant d’accepter le cadeau de Nate d’un sourire amusé. Ce n’était que partie remise, il n’y avait pas de quoi désespérer : il n’y avait aucune raison pour que qui que ce soit se mette en travers de leur chemin, désormais. Elle en était persuadée, tant et si bien que le baiser qu’elle lui donna le laissait clairement entendre. Si ce n’était pas ici maintenant, cela pouvait très bien être ailleurs et plus tard. « Si le grand résident que tu es a cinq minutes à m’accorder à un moment donné… il saura où me trouver » glissa-t-elle non sans moins d’impertinence, tandis qu’elle esquissait un petit clin d’œil. A ceci près qu’ils ne pouvaient pas partir ensemble : Mélisandre était loin d’avoir une tenue adéquate à mettre pour sortir… « Tu peux toujours me devancer, il faut que je rentre chez moi attraper des vêtements propres et à ma taille. En attendant, je vais remettre ma robe et… prendre un taxi pour filer en quatrième vitesse. Je serai rapidement de retour, fais-moi confiance. » En un rien de temps, Mélisandre avait envahi la salle de bain afin de se remettre effectivement sa robe, juste avant de prendre son sac à main ainsi que son biper. Ils se croiseraient sûrement dans la journée, elle en était persuadée… et seraient aussi accablés par la fatigue l’un que l’autre, c’était non moins certain. « Je garde ta chemise précieusement en otage, alors. Bon courage pour cette journée… » La jolie rousse ne parvenait pas encore à donner à Nate ne serait-ce qu’un petit surnom affectueux… elle avait du mal à dévoiler ses émotions de cette façon. La demoiselle n’était pas une femme de mots mais d’actions, de gestes. Elle avait mille façons de faire comprendre qu’elle tenait à quelqu’un, mais le dire, c’était une autre paire de manche. Ce à quoi elle ne s’attendait pas du tout, c’est qu’un autre chaos ne lui tombe dessus : le fait de devoir rendre service à un ami ayant récemment perdu sa fiancé. Diable, son bon cœur risquait fort de la perdre !
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MessageSujet: Re: méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ méli&nate ❝ let me take you far away... ❞ - Page 2 EmptyDim 21 Oct - 15:18

Topic terminé 22

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