Primrose et Alexandre étaient mariés depuis quelques mois déjà et une petite routine c’était installé entre eux. Cette routine amusait Prim’ et l’a faisait se sentir bien, elle avait l’impression que Alexandre était son point d’encrage dans ce monde, son stabilisateur. On aurait pensé que ressentir ça en étant jeune mariée était une chose normal mais dans le cas de Prim’ ce n’était pas vraiment normal. Prim’ était certes marié à Alexandre mais elle n’était pas une mariée dans le vrai sens du terme puisqu’ils étaient mariés pour éviter à Alexandre d’être expulsé du pays. La jeune femme avait toutes les réactions d’une jeune mariée, elle était plus que heureuse mais surtout elle était amoureuse de son mari. Ce dernier n’était pas au courant mais Primrose était totalement sous le charme de Alexandre. Malgré ça Primrose n’était pas le genre de personne à oublier ses amies parce qu’elle était en couple et là en l'occurrence en faux couple, elle aimait sortir sans Alexandre comme elle aimait sortir avec Alex’. « A plus tard chérie ! ». Prim’ ferma les yeux lorsqu’il déposa un baisé sur son front, elle ressentit un frisson de plaisir. Elle ouvrit les yeux et croisa le regard de son mari « à plus tard, je ne rentrerais pas tard».

Primrose avait passé l’après-midi avec des amies danseuses, elles étaient venu dans le studio de danse que lui prêtait un ami tous prêt de Brooklyn. Passer un après-midi à danser était ce qu’elle préférait, elles n’avaient pas travaillé de chorégraphie non, elles c’étaient juste exprimés à travers la danse librement. Prim’ n’avait pas vu l’heure passé, lorsqu’elle posa ses yeux sur sa montre, elle réalisa qu’il était déjà assez tard. « ohh les filles, je dois y aller, j’ai dit Alex que je ne rentrais pas tard ...» « Alex ? je croyais que vous étiez qu’un faux couple ?» «oui et alors ?» dit Prim’ sentant son corps se tendre au passage. «et bien puisque ce n’est pas vraiment ton mari, il doit s’en ficher un peu de savoir si tu rentres tôt ou pas ...» « Ça n’a strictement rien à voir ... lorsque je dis quelque chose je m’y tien un point c’est tous.». Prim’ adressa un regard noir à son amie et se dirigea vers les douches.

Primrose arriva chez elle avec un sourire aux lèvres heureuse de voir Alexandre, elle voulait s’asseoir prêt de lui, avec un peu de chance il la prendrait dans ses bras et ils regarderaient simplement la télévision comme un vieux couple. « Prim ?! ». La jeune femme regarda Alexandre d’un air suspicieux, sa réaction était bizarre, elle n’était pas naturelle «oui bien sûr c’est moi, tu connais beaucoup de personne qui entre sans frapper ?». Elle remarqua alors le calepin calé contre lui et fut surprise par son comportement, il semblait cacher quelque chose. « Déjà rentrée ? » «effectivement déjà rentrée, mais si tu veux je peux repartir.». Prim’ s’avança vers Alexandre lentement « mais dit moi qu’es-ce que tu caches contre toi ?"

« Idiote ! Bien sûr que non je ne veux pas que tu repartes, quelle idée… » Prim’ lui adressa un petit sourire « ah tant mieux, de toute façon je ne l’aurais pas fait même si tu l’aurais voulu ...». Prim’ n’était pas le genre de femme à se laisser marcher sur les pieds même par l’homme dont elle était amoureuse. Cependant cette fois si elle avait dit cela sur le ton de la plaisanterie, la relation qui l’unissait à Alexandre lui permettait d’être plus taquine, elle savait qu’il ne se vexerait pas. « Je ne cache rien. Juste des feuilles sans importance. Alors, cette après-midi entre filles ? » Prim’ leva un sourcil peu convaincu, elle avait rapidement compris son jeu, Prim’ avait l’impression de le connaitre par coeur et elle comprenait bien qu’il voulait détourner son attention. Un petit sourire s’étira sur ses lèvres pourtant elle ne fit aucun commentaire sur sa pirouette et répondit à sa question « très agréable, je n’ai pas vu le temps passer, mais c’est toujours comme ça lorsque je me met à danser, tu le sais bien.» Prim’ s’avança plus prêt de lui encore, elle allait entrer dans son jeu, lui faisait croire qu’elle avait oublié qu’il n’avait pas réellement répondu à sa question mais Prim’ n’était pas du genre à lâcher prise et elle aurait sa réponse un peu plus tard.

« Je n’ai même pas eu le temps de jouer au parfait mari en te concoctant quelque chose à dîner… il va falloir que tu m’éclaires sur tes envies pour le coup, chérie. ». La jeune femme ne pu s’empêcher de faire deux secondes les yeux, savourant se plaisir qu’elle ressentait lorsqu’il l’appelait chérie et qu’ils jouaient au couple mariée réellement. « c’est dans ces moments là que je me rappelle la merveilleuse idée que j’ai eu de t’épouser». Elle lui fit un clin d’oeil et continua « je ne sais pas vraiment ce que j’ai envie de manger ce soir ... j’ai faim mais je n’ai pas vraiment d’idée, je crois que je vais laisser parler le chef qui est en toi.». Elle l’observa son calepin toujours bien serré contre lui. « J’ai quelque chose de pas racontable sur le visage ? ». « non, mais tu comptes faire la cuisine avec ton calepin ?». Elle s’approcha pour n’être qu’à quelques centimètres de lui, posant délicatement une main sur l’une des siennes qu’elle caressa légèrement du bout de ses doigts. « si tu crois que j’ai oublié que tu n’as pas vraiment répondu à ma question tous à l’heure tu te trompes ... alors qu’es-ce qu’il a de si important dessus pour que tu ne veuilles pas me répondre ?»

« Tu oublies que je connais beaucoup de choses de toi… y compris ton plat favori. » Ils auraient pu jouer tous les deux dans une séries une peu niaise pour adolescente car Prim’ aussi se mit à sourire. C’était si bon t’entendre ça, d’avoir une personne sur qui comptait, qui vous connaisse aussi bien. Un sentiment de sécurité la gagna, ce sentiment était présent dès qu’elle était en présence de Alexandre ou encore quand elle rentrait dans cet appartement qu’ils partageaient. Primrose arrivait à oublier qu’ils n’étaient pas censé être un vrai couple. « c’est ce que j’aime chez toi » finit-elle par dire d’une voix plus douce que d’habitude reflétant son état un peu rêveur. Prim’ aussi savait beaucoup de chose sur Alexandre, il était avant tous son meilleur ami, elle était proche de lui malgré leur couple. Avant qu’ils n’habitent ensemble, Prim’ et Alex partageaient déjà beaucoup de choses ensemble, c’est donc ainsi qu’il avait apprit que les spaghetti à la bolonaise était son plat favori.

Primrose était une personne curieuse de nature, elle n’était pas du genre à laisser passer quelques chose qui l’intriguait sans en savoir plus. C’est pour cela qu’elle revint à la charge face au bloc de Alexandre. Prim’ avait une methode essai déloyal pour faire céder Alexandre. Elle agissait comme un félin, un petit chat tout mignon qui ronronne et caresse la jambe de son maitre avant de pouvoir planter ses griffes dans sa jambes au moment où il s’y attendra le moins. « Si tu crois que j’ai oublié à quel point tu es curieuse… et ce que tu es prête à faire pour obtenir satisfaction ! » Prim’ lui fit une petite moue boudeuse qui contrastait avec son sourire amusé. «ohhh quel image tu as de moi ... je ne suis pas prête à tous mais bon je te connais Alexandre et je sais comment te faire flancher ... c’est donc plus simple ». Alexandre ne resta pas de marbre longtemps et lui montra son précieux trésors. Prim’ se pencha alors vers lui pour observer le calepin, elle resta sans voix pendant quelques secondes. Elle pensait pourtant connaitre parfaitement Alexandre et voilà qu’elle découvrait qu’il savait dessiner, son oeuvre était si ressemblante, si réelle qu’elle eu le souffle coupé. Une part d’elle était un peu vexé de ne découvrir ça que maintenant mais une autre part d’elle et certainement la plus grande était touché, son coeur battit plus fort. Il l’avait dessiner elle. « Je ne l’avais pas fini, voilà pourquoi je ne tenais pas à te le montrer. Tu ne verras que celui-ci, alors délecte-toi bien de la vue car dans cinq minutes tapantes, fermeture du rideau et préparation du repas en vue ! ». Prim’ ne pouvait empercher de regarder le dessin, elle n’arrivait pas à savoir ce qu’elle ressentait, elle savait juste que ce qu’elle ressentait été fort. C’était assez perturbant de se voir dessiner, de savoir que Alexandre avait fait ça ... elle ressentait une intimité dans ce dessin qu’ils n’avaient jamais autant partagé, même lorsqu’ils avaient fait l’amour par «accident». « Ohhh, Alexandre c’est magnifique .... je ne savais même pas que tu étais aussi doué en dessin ... je n’arrive pas à y croire ... mais comment tu réussi ça ?». Elle leva la tête vers lui cette fois si pour lui parler, Prim’ était réellement perturbé par ce qu’elle venait de voir. « Je te l’offrirai lorsque je l’aurais terminé, si tu le souhaites. Réparation de ma cachotterie. ». Un nouveau sourire apparu au coin de ses lèvres « merci ... je n’arrive pas à croire que tu es fait ça ... c’est si beau ... on dirait une photo de moi ... pourquoi tu ne m’en a jamais parlé ?»

« Généralement, je prends une feuille de ce calepin que tu tiens dans ta main, un crayon ou un fusain, et je dessine. C’est comme ça que cela fonctionne, en général. » Prim’ lui fit une petite grimace et lui donna au passage un petit coup de coude. « Ha, ha vraiment très drôle».

Primrose lui adressa par la suite un petit sourire pour montrer qu’elle n’était pas réellement vexé par sa réponse. C’est à ce moment là qu’une autre feuille s’échappa du précieux trésors de Alexandre. Prim observa la dessin qui était tombé à ses pieds, malgré la précipitation avec laquelle il avait ranger l’oeuvre, Prim’ avait eu largement le temps d’observer le portrait. Une boule de jalousie se noua dans son ventre, son coeur se sera ... qui était cette magnifique femme. Prim’ n’arrivait pas à la reconnaitre dans les amies de Alexandre. Avait il rencontrer une fille ? pourquoi ne pas lui avoir dit ? « oh je vois que je ne suis pas la seule que tu aimes dessiner» dit-elle d’un ton plus acerbe qu’elle ne l’aurait voulu. Prim’ avait été touché de savoir que Alexandre l’avait dessiné mais maintenant qu’elle se rendait compte qu’elle n’était pas la seule femme à avoir sa place dans le calepin du jeune homme, Prim’ se sentait plus trahit qu’elle ne l’aurait du. Après tout Alexandre faisait ce qu’il veut en sachant qu’il n’était pas son petit ami et que leur mariage n’était qu’une grande farce.

Alexandre voulait éviter le sujet puisqu’il enchaina « Disons que je ne pensais pas que cela puisse t’intéresser. Ce n’est ni passionnant ni impressionnant… je dessine simplement comme ça, je n’ai jamais pensé le montrer à qui que ce soit. C’est selon mon inspiration… Tu ne me caches rien, toi, de ton côté ? ». Prim’ n’était plus aussi detendu qu’au début, elle n’arrivait pas à chasser de son esprit le portrait de l’inconnue. « et bien si ... je m’intéresse à tous ce que tu fais ... moi non je ne cache rien du tous ... tu sais tous de moi.» Prim’ releva la tête pour croiser le regarde de Alexandre « mais je me rends compte, que toi tu restes toujours aussi secret, je n’en sais pas autant que je le croyais sur toi. D’ailleurs c’est qui cette femme sur ton dessin ? ta nouvelle copine ? si tu avais une copine, tu aurais pu me le dire au moins, enfin je pensais que j’étais ta meilleure amie et qu’on se disait tout, mais apparemment je me trompe.»

Primrose sut à l’instant où elle vit la tête de Alexandre qu’elle c’était trompé ... il n’avait donc pas de copine. Un petit sourire apparu au coin de ses lèvres, celui-ci ne reste que quelques secondes. La jeune femme posa son regard sur le visage surpris de son mari, elle avait fait une erreur et se sentait maintenant un peu honteuse de c’être laissé emporté. Prim’ savait qu’elle aurait dû faire attention, elle n’avait même pas le droit de lui faire une crise de jalousie mais cela avait été plus fort qu’elle. « Tu n’y es pas du tout, Prim. Est-ce moi ou tu es en train de me faire une crise de jalousie ? En tout cas, je le répète, tu n’y es pas du tout. Cette femme qui te fait manifestement sortir de tes gongs, c’est ma mère. » Les joues rouges, Prim baissa la tête véritablement gêné cette fois si, la femme qu’elle avait prit pour la nouvelle copine de Alex était en vérité sa mère. «oh je suis désolé ... j’étais loin de m’imaginer que c’était ta mère, excuse moi ...». Pim détourna la tête, ne voulant pas croiser le regard de Alexandre pour qu’il voit qu’elle allait lui mentir encore une fois « mais je ne suis pas jalouse ... hein pourquoi je le serais !» avait-elle fini par dire sur un ton qui n’aurait pu convaincre que personne. Primrose ne pouvait cependant pas avouer qu’elle était jalouse car cela reviendrait à avouer en parti ses sentiments.

« Navré de te le dire, mais non, j’aime bien la dessiner elle aussi. Cela me permet de ne surtout pas oublier son visage, et de continuer à me remémorer chaque moment que j’ai pu vivre en sa compagnie. Il ne t’est pas venu à l’esprit que cela puisse me faire mal et que je n’ai pas eu envie de m’étendre sur le sujet ? Cela ne remet absolument pas en cause le fait que je t’adore et que de tous les gens que je connaisse, tu es de très, très loin celle qui me connait le mieux. » Prim’ sentit ses yeux la piquer, elle se sentait véritablement horrible maintenant, la pire des garces, elle c’était montré jalouse de la mère de Alexandre. La situation était vraiment gênante mais elle l’était encore plus car Alexandre lui avait déjà parlé de ce qu’il lui était arrivé enfant, de ce qu’il avait subit avec sa mère. Primrose sentit une envie vitale de serer Alexandre dans ses bras, de lui montrer combien elle était désolé et surtout qu’elle était là pour lui. Elle fit un pas en avant, puis un autre, elle avançait doucement. « Alexandre, je suis vraiment désolé ... bien sûr que tu as le droit de la dessiner ... je suis désolé, si jamais su que c’était ta mère ... si bien sûr, je n’aurais jamais réagit comme ça si j’avais su, je te demande pardon Alexandre, je suis la pire des idiotes ...» Arrivé en face de lui elle posa une main sur son bras, elle ne voulait pas aller plus loin avant de voir s’il allait la rejeter.

Primrose était le genre de personne qui était à l'écouter des gens, elle était compréhensive et savait dire les mots qu'il fallait lorsqu'une personne n'était pas bien. Cependant ses repères étaient totalement bouleversés lorsqu'il s'agissait de Alexandre. Prim' avait depuis un petit moment compris pourquoi rien n'était pareil avec Alexandre. Elle était tombé amoureuse de lui, et tous ce qui se rapportait à lui la touchait plus que pour les autre. Alexandre était un homme secret, il ne partageait pas vraiment ce qu'il ressentait. Malgré ça, Alexandre lui avait confié une partie de son passé. Il lui avait fait assez confiance pour se confier à elle. Et elle mettait les deux pieds dans le plat à la première occasion. Elle s'en voulait terriblement, elle avait envie de se rattraper mais surtout elle voulait être là pour lui. C'est pour cela qu'elle c'était rapproché doucement de lui. Primrose était juste en face de lui, elle attendait une réaction de sa part, elle ne voulait pas qu'il se sente obliger d'accepter sa présence alors qu'elle l'avait blessé. Alexandre ne sembla pas pouvoir qu'elle s'éloigne car en quelques secondes elle se retrouva plaquer contre le torse du jeune homme.

« Tais-toi Prim, tais-toi. Laisse-moi juste une minute… » Primrose releva la tête, elle regarda Alexandre mais ne parla pas, puis elle plaça ses bras autour de sa taille pour le serrer contre elle. La jeune femme posa ensuite sa tête contre son torse, elle voulait le réconforter et lui communiquer tout son soutient. Ils restèrent quelques secondes dans les bras l'un de l'autre avant que Alexandre relève son visage pour poser ses lèvres contre les siennes. Prim' ressentait toute la tristesse de Alexandre dans se baisé, mais c'était aussi la chose la plus réconfortante au monde. Bien que ce n'était pas à elle d'être réconforté, elle profitait tout autant que lui du bien fait de leur baisé. Alors qu'il y mettait fin, Prim' se perdit dans son regard, son coeur s'accéléra, il y avait quelque chose de vraiment différent cette fois si, une chose qui la troubla. " Alexandre …" Mais es-ce que les mots pourraient être assez efficace dans cette situation ? Prim' posa de nouveau ses lèvres contre les siennes donnant une réponse à cette promesse d'un avenir différent pour eux deux.

Alexandre et Primrose étaient entrain de s’embrasser. La jeune femme était entrain de planer véritablement tout son corps frissonnait de plaisir tandis que son cerveau faisait resurgir des souvenirs qui faisaient battre son coeur plus vite. Les voeux qu’ils avaient prononcés pour leur mariage, si à cette époque Prim’ avait conscience qu’ils ne voulaient rien dire maintenant avec ce baisé, ils prenaient sens. Leur couple n’était normalement que comédie et pourtant ce qu’il se passait maintenant n’avait rien à voir avec une comédie. Alexandre mit fin à leur baisé et Prim plongea son regard dans celui de son mari. « J’ai besoin de reprendre mon souffle » Un petit sourire se glissa sur ses lèvres, amusé, mais aussi à bout de souffle. « Tu es en train de mettre un sacré bordel là haut, et j’ai beaucoup de mal à suivre » Primrose gardait le silence mais une chose était certaine, tout était aussi confus pour elle. Car si depuis quelques temps, elle savait se qu’elle ressentait pour Alexandre, elle ne pouvait pas dire qu’elle savait que le jeune homme ressentait aussi quelques chose pour elle. « Si j’étais un gentleman, je m’arrêterai là et c’est tout. Ça éviterait de compliquer les choses entre nous et de gâcher notre amitié… mais peut-être que je deviens trop cérébral et qu’il faudrait juste que je la ferme. » Primrose sourit de plus belle et acquiesça d’un mouvement de tête avant de fermer les yeux en profitant de la douce caresse qu'effectuait ses lèvres sur sa tête. Puis la jeune femme releva la tête en disant « je préférais aussi que tu arrêtes de réfléchir ... que j’arrête de réfléchir ... mais je ne peux pas ... et je ne veux pas tout gâcher ... j’ai envie de savoir ce que cela signifie ». Prim aurait pu écouter son coeur et l’embrasser de nouveau, ne lui laisser aucun chance de réfléchir à ce qu’ils faisaient mais son cerveau n’était pas d’accord, car il y avait beaucoup en jeu. « je ne veux pas te perdre ...» murmura t’elle pour finir. Prim plongea de nouveau son regard dans celui de Alexandre, ce dernier exprimait sa confusion mais aussi son inquiétude. Si jusqu’à présent, elle ne lui avait pas dit qu’elle l’aimait c’était parce qu’elle n’était pas sûr des sentiments de Alexandre. Un amour en sens unique aurait pu gâcher leur relation. Mais une histoire juste de sexe compliquerait aussi les choses, car bien qu’ils soient tous les deux attirés l’un par l’autre, Primrose ne savait si Alexandre ressentait autre chose qu’une forte amitié pour elle.

Primrose était inquiète pour leur relation mais c’était une réaction normal, il n’avait jamais parler de passer à l’étape supérieur entre eux même s’ils étaient mariés. La jolie blonde ferma les yeux quelques secondes après l’avoir entendu dire qu’il tenait à elle et qu’elle ne le perdrait jamais. Elle les réouvrit juste apèrs pour plonger son regard dans celui de Alexandre. Elle sentit son coeur battre un peu plus fort, elle se sentait rassurer lorsqu’elle se plongeait dans ce regard qu’elle aimait tant. Alexandre était un véritable havre de paix pour elle. De plus il avait joué le rôle de sa famille depuis qu’elle ne parlait plus vraiment à sa famille. Et puis il était son mari, leur mariage était réelle et pour lui aussi les voeux qu’ils avaient prononcés étaient vrai. « moi non plus ce n’était pas dit à la légère, je pense tous ce que j’ai dit à notre mariage ... je n’ai jamais rien dit car je n’étais pas sûr que tu ressentais la même chose de ton côté.». La jeune femme se laissa aller contre le torse rassurant de son mari.

Primrose n’arrivait vraiment à croire ce qu’il lui arrivait, Alexandre, l’homme qu’elle aimait depuis plusieurs mois maintenant ressentait la même chose qu’elle. Elle avait enfoui ses sentiments alors qu’il ressentait la même chose. « je veux de toi ... pour toujours et à jamais, je ne vois pas ma vie sans toi ... je t’aime Alexandre.» Lui ne lui avait pas dit mais savoir qu’il ressentait ce qu’elle ressentait l’avait poussé à faire cet aveux. Prim’ savait que ce qu’elle ressentait n’avait rien à voir avec des relations de passage. Alexandre était pour elle, l’homme de sa vie. Primrose releva la tête, elle approcha ses lèvres des siennes et l’embrassa pour accompagné sa déclaration. Glissant ses bras de chaque côté de son cou, elle fit ainsi glisser son corps tout contre le sien de laissant aucun espace pour que l’air puisse passer. Elle avait envie de sentir son corps contre le sien, elle voulait profiter de cette intimité nouvelle.