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I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley]

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MessageSujet: I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] EmptyLun 14 Jan - 2:20



Riley & Rafaello


C'était une soirée comme une autre qui débutait pour moi. Je venais de quitter mon appartement, pour les rues de la ville de New-York. C'était un quotidien auquel j'étais habitué depuis bien longtemps maintenant. Et loin de moi l'idée de m'en plaindre, puisque ce métier qui n'en était pas vraiment un, me permettait de vraiment bien vivre, avec de gros revenus tous les soirs. Et comme j'étais du genre à mettre de l'argent de côté, j'avais largement de quoi vivre, même quand les ventes chutaient pour telle ou telle raison. La principale étant le mauvais temps. Parce qu'il n'y avait que les camés purs et durs, qui venaient s'acheter leur dose, quand il pleuvait, ventait, neigeait etc. Ceux qui consommaient uniquement pour "se mettre bien" de temps en temps, ne venaient pas. Et ils étaient importants pour ma bourse, même s'ils ne faisaient pas tout non plus. Parfois, je me mettais quand même à espérer que telle ou telle personne, allait sombrer pour de bon, dans toute cette merde qu'était la drogue. Et à tous les coups, je regrettais mes pensées. Parce que je ne supportais pas l'idée d'être un tel enfoiré, qui voulait se faire de l'argent sur la douloureuse addiction de certains. Mais le fait était que, comme beaucoup de gens, plus j'avais d'argent et plus j'en voulais. C'était horrible et je n'étais que trop conscient de cela. Mais ce n'était pas quelque chose que je contrôlais, non plus. Quoi qu'il en soit, je savais garder les pieds sur terre et garder en tête, que tomber dans la drogue ... Je ne le souhaitais à personne. C'était même une chose que je tentais de contrôler, quand je le pouvais et avec certaines personnes. Ceux qui m'étaient sympathiques et qui venaient un peu trop souvent vers moi. Quand je les voyais revenir, encore et encore, je leur rappelais gentiment, qu'ils étaient sans doute en train de tomber dans quelque chose d'incontrôlable, dont ils auraient bien du mal à se défaire, une fois le moment des regrets, venu. Parce que ce moment arrivait tôt ou tard, qu'on le veuille ou non. C'était étrange de se dire qu'un dealer, tentait d'empêcher certains de ses clients, de tomber dans les drogues de façon trop sévère. Et pourtant, c'était bien ce que je faisais. J'étais sans doute quelqu'un de trop bon. Je n'en savais trop rien à vrai dire. Tout ce dont j'étais tout à fait certain, c'était que je culpabilisais un peu trop, à propos de mes clients. Et de plus en plus à vrai dire. Sans doute était-ce le signe que je devrais arrêter de faire ça. Le souci résidait dans le fait que je ne savais pas quoi faire d'autre.

Même s'il m'arrivait de me faire de l'argent avec la vente de mes tableaux, ce n'était pas assez régulier, pour que je vive uniquement avec ça et avec mes quelques économies. Alors plutôt que de prendre de quelconques risques, je continuais de vendre. Dans la rue principalement. Et évidemment, la nuit. Moins facile de se faire prendre. Plus simple de se noyer dans le décors. Et pour moi qui connaissais le moindre raccourcis et petit passage, il m'étais également facile de disparaître quand j'étais poursuivis. Que ça soit par la police, par des toxicos dangereux et fauchés ou par des dealers qui avaient une dent contre moi. Parce qu'évidemment, faire ce que je faisais et aux heures où je les faisais, ça avait quand même quelque chose de dangereux. Et pas juste un petit peu. Mais peut-être que, dans le fond, c'était une chose qui me plaisait dans tout ça. Peut-être que j'avais besoin d'adrénaline et de danger, pour me sentir bien et épanoui. A défaut de pouvoir avoir une famille heureuse et complète, puisque mon emploi ne me le permettait tout simplement pas. Ca ne m'empêchait pas de rester une personne tout à fait humaine. Quand je tentais d'empêcher certains clients, de trop sombrer dans la drogue, il m'arrivait même d'empêcher totalement, certains, d'y toucher. Du moins, c'était arrivé une personne, une seule. Il s'agissait de Riley. Dès le moment où je l'avais vu arriver pour demander une dose, j'avais compris qu'elle était une ancienne toxico, qui s'apprêtait à faire son grand retour là dedans. J'avais refusé de lui vendre. Et depuis, je l'aidais plus ou moins à ne pas retomber là dedans. Etrange relation que nous avions là. J'en étais parfaitement conscient. Et pourtant, j'étais bien le dealer qui l'empêchait de retomber dans la drogue. Très contradictoire ! Quoi qu'il en soit, je prenais ce rôle vraiment très à coeur. Tant d'ailleurs, qu'en l'apercevant dans la rue ce soir là, j'eus un froncement de sourcils. J'étais d'assez mauvaise humeur, après une journée et un début de soirée, qui ne s'étaient pas passées comme je l'aurais souhaité. Raison pour laquelle je ne perdis pas de temps et m'approchai de la jeune femme, mains dans les poches de ma veste en cuir. « Riley ! Qu'est-ce que tu fous là ? » L'agressai-je presque, ma voix claquant soudainement dans le silence de la nuit.« J'espère que t'es pas en train de chercher une putain de drogue ! » Ajoutai-je en cessant mon avancée, pour croiser les bras sur mon torse et l'étudier de mon regard sévère. Parce que dans mon monde à moi, on ne pouvait tout simplement pas se balader dans les rues de New-York, un soir froid de semaine pour autre chose que pour ça ...

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MessageSujet: Re: I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] EmptyDim 20 Jan - 12:54


RAFAELLO & RILEY


« Vous m'emmerdez. » Net, simple, clair et précis. Ma phrase balancée sur un ton sec, se mélange au brouhaha ambiant de la pièce boisée. Ma journée a été très longue et ma patience a des limites qui sont très basses à l'heure actuelle. Alors que ce mec à la boule à zéro – qui ressemble d'avantage à Monsieur Propre – me fasse du rentre dedans sans aucun tact, m'agace particulièrement. J'ai un sale caractère, toutes les personnes qui m'entoure le savent. Et ceux qui ne me connaissent pas l'apprennent très vite. Je n'aime pas que l'on vienne m'emmerder et je le fais savoir très clairement. Mon taux de mauvaiseté variant en fonction de mon humeur bien entendu. Depuis que je suis gamine on dit de moi que je suis une garce. Cela m'a toujours fait sourire. Il faut dire que la vie n'a jamais été tendre avec moi alors forcément je me suis construit un caractère aussi solide que du béton armé. Ce gros boulet qui se trouve à ma droite vient d'ailleurs de s'y frotter. A la limite si il avait eu un minimum de classe, j'aurai peut-être pu lui faire croire qu'il avait une chance avec moi, histoire de le rendre heureux pendant quelques heures. Mais cet abruti fini, a moins de prestance que le cactus qui décore mon salon. De mon index je suis la forme arrondie du haut de mon verre tout en l'effleurant. Quelle idée j'avais eu de filer dans ce bar, une fois mon énième défilé de la journée terminé. J'aurai mieux fait de rentrer illico dans mon luxueux appartement se situant au coeur de Manhattan. Ouais, j'aurai mangé des tas de cochonneries tout en regard Sex and the city. Hum. Ce programme est nettement plus intéressant que celui de picoler toute seule, telle une alcoolique en manque de sa dose. Et je sais très bien de quoi je parle étant donné que ma propre mère était alcoolique. Je me souviens qu'avec mon frère nous vidions toutes ses bouteilles dans l'évier de la cuisine, dans l'espoir qu'elle s'arrête. Tout du moins c'est ce que je pensais du haut de mes huit ans. Le pire dans tout ca c'est que ma putain de génitrice n'est même pas morte d'une cirrhose du foi. Non, elle a claqué sur le carrelage de la cuisine après avoir avalé une dose trop importante de médicaments. Totalement What the fuck. « Dis donc Blondie, tu vas te calmer. » La voix de mon prétendant me fait sortir de mes brèves pensées. Je lui jète un regard en coin, qui en dit long sur ma mauvaise humeur du moment. « C'est toi qui va calmer tes ardeurs mon coco, sinon je t'éclate mon verre sur la gueule. » Cinglais-je aussitôt. Je suis peut-être mannequin mais je ne suis pas pour autant une fille facile et particulièrement conne qui se tape n'importe qui et qui se laisse faire sans rien dire. Certes, je suis loin d'utiliser les manières de tous ces snobinards plein de frics. Moi aussi je suis riche, et pourtant mon franc parlé me convient d'avantage. Bon il faut dire que je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, loin de là même. Alors j'ai beau être riche et célèbre à l'heure actuelle, je n'ai pas pour autant changé ma personnalité. Peut-être que je ferai bien quelques fois mais bon... Agacée par cet homme particulièrement insupportable, je me lève de mon tabouret, laisse un billet de vingt dollars sur le comptoir et me tire du bar. A peine dehors, qu'une rafale de vent s'engouffre dans ma chevelure. Aussitôt un frisson me parcours le corps. J'enroule un peu plus mon écharpe autour de mon cou, m'allume une cigarette et reprend ma route afin de rentrer à mon domicile. Alors que je déambule tranquillement dans les rues de la ville, une voix derrière moi se fait entendre. «  Riley ! Qu'est-ce que tu fous là ?  » Je fronce les sourcils et me retourne. Non mais qu'est-ce qu'ils ont tous ce soir à me sauter dessus de la sorte ?! Recrachant la fumée de cigarette je le regarde s'approcher de moi, gardant mon air agacé sur le visage. « Bonsoir, moi aussi je suis ravie de te revoir !  » Dis-je sur un ton largement ironique. « J'vois pas ce que ça peux te faire de toute façon !» M'exclamais-je sur le même ton que lui. Si en plus il faut que je rende des comptes suivant les rues que j'emprunte... « J'espère que t'es pas en train de chercher une putain de drogue ! » Surprise, j'ouvre la bouche, cette dernière formant un O parfait. « J'ai encore le droit de prendre les rues que je veux pour rentrer chez moi merde ! » M'exclamais-je énervée. « Je cherche pas de drogue, tu sais très bien que je n'y touche plus ! »

(c) AMIANTE

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MessageSujet: Re: I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] EmptyJeu 24 Jan - 2:07



Riley & Rafaello


Il était étrange de constater que je pouvais être aussi calme et réfléchis, que je pouvais être vif et impulsif. Selon la situation et selon qui se trouvait en face de moi, je pouvais tout à fait m'emporter de manière excessive. Ou, tout au contraire, demeurer d'un calme Olympien. Ca dépendait également de l'humeur dans laquelle je me trouvais déjà à ce moment là. Et le moins que l'on puisse dire, au sujet de ce soir là, c'était que je n'étais pas de la meilleure humeur qui soit. Sans doute en raison de la frustration qui ne faisait que croître en moi, de jour en jour. Le fait de vivre avec Annalyssia, était aussi plaisant que douloureux, à bien des égards. Par moment, je n'en pouvais plus. Et à d'autres, je m'insultais mentalement, d'avoir osé avoir des pensées négatives, quant à notre cohabitation. Je ne supportais vraiment pas l'idée de la perdre un jour. Ce qui était complètement idiot. Il fallait bien que je me prépare à cela, puisque ça finirait par arriver tôt ou tard. Quand son passé lui serrait revenu en mémoire, aucun doute qu'elle filerait à la vitesse de la lumière, pour retrouver sa vie d'avant. Celle qu'elle avait malheureusement perdu un beau soir parmi tant d'autres, en se faisant agresser dans les rues de New-York. Et quand bien même j'étais celui qui l'avait aidé, je savais que je n'avais aucun droit sur elle. Ce qui était d'autant plus frustrant. Si ça ne tenait qu'à moi, je la retiendrais à mes côtés, sans la moindre hésitation. C'était ma possessivité qui parlait pour moi, sans aucun doute. Quelle plaie cette possessivité. C'était aussi emmerdant que mon côté protecteur. Une chose chez moi, qui semblait sur-développée. J'avais tendance à surprotéger les gens que j'appréciais. C'était juste plus fort que moi. Et j'étais tout à fait conscient du fait que ça pourrait finir par me jouer des tours tôt ou tard. Ainsi, comme avec quelques autres personnes, j'avais tendance à me montrer trop protecteur, à l'encontre de Riley. Qu'y pouvais-je si je me mettais Martel en tête, simplement en la croisant en plein coeur de New-York, en pleine nuit, compte tenu de son passé de toxico ? Il ne m'en fallait vraiment pas plus pour m'imaginer qu'elle était retombée dans la drogue et en quête d'un dealer. Complètement idiot peut-être ... Mais surtout plus fort que moi. Et puis j'avais visiblement une certaine frustration à évacuer. Je ne tardai donc pas à lui tomber littéralement dessus.

« Bonsoir, moi aussi je suis ravie de te revoir ! » Je me contentai de crisper les mâchoires, à son petit rappel. Je n'étais clairement pas d'humeur à jouer. Sans cela, je ne l'aurais évidemment pas agressée comme je venais tout juste de le faire. « J'vois pas ce que ça peux te faire de toute façon !» Je soupirai doucement et lui lançai un regard noir, alors que je venais de la rejoindre en m'approchant d'elle. En effet, je ne voyais pas moi même, ce que c'était supposé me faire. Ca ne me concernait en rien. Il était peut-être temps que je cesse de m'inquiéter pour tout le monde et que je daigne m'occuper de mes affaires et uniquement de mes affaires. Mais c'était plus fort que moi. Etait-ce si mal que ça ? Je voulais penser que non. Non, ça ne pouvait pas être mal de s'inquiéter pour ses amis. Bon, quand ça virait à la quasi obsession, sans doute que ça l'était tout de même un peu ... Mais je n'avais pas la sensation d'en être déjà là quand même. « J'pense que t'es pas assez bête pour ignorer que les rues de New-York peuvent s'avérer dangereuse la nuit ... » Lâchai-je d'une voix plus froide que je l'aurais voulu. C'était plus fort que moi de toute évidence. Elle allait me haïr et m'envoyer paître, si je continuais ainsi. Et elle aurait parfaitement raison dans le fond. Et bientôt, je ne pu m'empêcher de mentionner ces connes de drogues, en émettant plus ou moins l'idée qu'elle était peut-être là pour en chercher. Elle sembla littéralement choquée par ma remarque. Oups ... « J'ai encore le droit de prendre les rues que je veux pour rentrer chez moi merde ! » Je roulai des yeux, d'un air totalement moqueur et narquois. « Ben ouais. Si tu veux j'peux même t'indiquer les rues les plus dangereuses, pour que tu y ailles directement. » Marmonnai-je vaguement. « Je cherche pas de drogue, tu sais très bien que je n'y touche plus ! » Cette fois-ci, j'arquai un sourcil. J'étais bien placé pour savoir qu'absolument personne, n'était à l'abris d'une rechute. « C'est tellement facile de retomber dedans ... Plus que d'arrêter totalement ... » Lui fis-je remarquer, avant d'enfoncer un peu plus le clou encore ... « Après tout, c'est toi qui est venue me trouver pour avoir une dose, alors que t'avais soit disant arrêté. » Lui rappelai-je finalement.

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MessageSujet: Re: I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] I don't like the drugs. But the drugs like me. [pv Riley] Empty

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