It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞

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MessageSujet: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyMer 23 Jan - 15:17



WILLIAM & TALLULAH

❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞

La nuit avait été terriblement longue pour la blondinette. Après avoir suivi William jusqu’à l’hôpital, elle avait été forcée à tourner en rond dans la salle d’attente des urgences alors que les médecins l’emmenaient aux soins intensifs. Elle avait passé des minutes –si ce n’est des heures- interminables à se ronger les sangs, tournant en rond et allant demander régulièrement aux infirmières qui passaient si elles possédaient des informations importantes concernant son ami. Sora était arrivée à son secours après que la jeune femme l’ait appelée à l’aide, au beau milieu de la nuit. Mais même la présence de sa meilleure amie ne parvenait pas à calmer Tallulah. Elle mourrait de peur : et si elle perdait William définitivement ? Et si cette crise cardiaque que lui avaient diagnostiqué les médecins lui était fatale ? Que ferait-elle ? Elle avait déjà trop perdu en peu d’années : son père était décédé et Andrea l’avait abandonnée. Enzo, pour sa part, ne l’avait pas délaissée mais était partie en tournée, la laissant ainsi gérer sa vie seule, et dieu sait combien elle aurait eu besoin de son soutien, de ses mots rassurants en ce moment même. Et voilà que William était atteint par un arrêt du cœur qui pourrait lui ôter définitivement la vie. La sud-africaine ne pouvait pas le concevoir. Elle ne se voyait plus avancer sans lui. Plus maintenant qu’elle s’était vue ressentir quelque chose de bien plus fort qu’une simple amitié pour lui. Plus après ce qu’il lui avait dit avant de s’écrouler au sol il y a de ça quelques heures. Il n’y avait donc aucun mot donc Sora puisse disposer qui fut capable de la rassurer un tant soi peu, la guatémaltèque dut ainsi se contenter de la soutenir dans son attente. Tallulah était d’ailleurs tellement désemparée que, dans un moment de faiblesse et de désespoir, elle s’isola pour pouvoir appeler Enzo. Il était encore plus tard en Angleterre, dans la ville dans laquelle il se trouvait, mais elle avait besoin de lui. Ainsi, elle obtint ce qu’elle souhaitait depuis des semaines sans avoir osé le lui demander explicitement : son retour. À peine eut-il entendu la voix brisée de la blondinette que son meilleur ami lui fit la promesse de la rejoindre à New York au plus vite. Tallulah retourna alors faire les cents pas vers Sora et, lorsqu’un médecin vint les voir, elle lui sauta presque dessus pour obtenir des informations. Mais tout ce qu’il leurs dit fut « Rentrez chez vous, vous devez vous reposer. », et il insistait, sans leurs expliquer quoi que ce soit quant à l’état de William, et ce malgré les supplications de la sud-africaine. Pourtant, elle finit par déclarer forfait, abattue par la fatigue, et Sora l’entraîna avec elle pour l’emmener dans son appartement, non-désireuse de la laisser seule cette nuit. Nuit que Tallulah passa à s’inquiéter, sans fermer l’œil ne serait-ce qu’une seule seconde.

Ainsi, le lendemain matin, la jeune femme n’attendit pas pour quitter l’appartement de sa meilleure amie, lui laissant un mot pour la remercier de son soutien et de son accueil en lui indiquant qu’elle retournait à l’hôpital. Trouvant rapidement un taxi, elle se retrouva ainsi aux premières heures des visites matinales au Lenox, arpentant le couloir principal jusqu’à l’accueil pour demander des informations à l’une des secrétaires concernant la chambre dans laquelle se trouvait William. Heureusement pour elle, elle fut autorisée à s’y rendre et ainsi, elle put déferler les couloirs, montant quelques étages jusqu’à atteindre la porte donnant sur la pièce où se trouvait l’américain. Celle-ci était entrouverte, retenant ainsi Tallulah à entrer sans plus attendre. Le cœur battant la chamade, elle jeta un regard à l’intérieur pour s’assurer qu’elle ne dérangerait personne et ne surprit qu’un médecin qui s’occupait de vérifier les constantes de l’hospitalisé qui semblait encore endormi. Soufflant doucement, la blondinette finit tout de même par entrer, alertant le toubib de sa présence au moment de refermer la porte. S’approchant de lui, la jeune femme porta immédiatement son regard sur son ami et sentit son palpitant se tordre lorsqu’elle aperçut le teint blafard de son visage. « Comment va-t-il ? » osa-t-elle demander d’une voix légèrement tremblante. Les larmes lui montaient déjà aux yeux, terrifiée à l’idée que ce qui s’était passé la veille pouvait avoir de terrible conséquences sur le brun. Mais le médecin eut vite fait de la rassurer. « Grâce à votre appel, nous avons pu intervenir rapidement. » affirma-t-il en lui adressant un sourire qui se valait rassurant. Tallulah releva alors son regard sur lui et glissa sa main dans ses cheveux en attendant plus d’explications. « Les crises cardiaques à cet âge là sont extrêmement rares, mais pas inexistantes. Ne vous en faites pas, son état est stable et il devrait se remettre rapidement Il a surtout besoin de beaucoup de repos. » termina-t-il en inscrivant un dernier chiffre sur sa feuille. Puis il lui adressa un ultime sourire avant de prendre congé auprès d’elle, se dirigeant vers la porte. « Merci docteur. » souffla-t-elle avant qu’il ne quitte la pièce, laissant les deux jeunes gens seuls. Attendant quelques secondes, la chanteuse observa à nouveau William de ses yeux larmoyants et finit par se débarrasser de sa veste pour prendre place sur une chaise, à côté du lit sur lequel il était étendu.

Le sud-africaine resta à ses côtés sans dire un mot, se contentant de le regarder en lui tenant la main, comme pour l’encourager à ouvrir les yeux. Mais William semblait encore profondément endormi et elle préférait ne pas le réveiller, étant donné ce que le médecin lui avait dit. Elle resta donc tranquillement assise près de lui et ce ne fut qu’après une bonne quarantaine de minutes qu’elle se sentit étouffer. Bien qu’elle n’ait eu de cesse de pleurer depuis le moment où elle avait vu l’étudiant s’effondrer devant elle, son quota de larmes était loin d’être épuisé. Sentant alors que sa gorge se nouait et qu’elle risquait de fondre en larmes à un moment où à un autre, elle s’éclipsa un instant de la chambre et passa rapidement à la cafétéria pour s’acheter quelque chose à boire et traîna les pieds au moment de remonter les étages. Voir William sur ce lit d’hôpital lui était insupportable et elle préféra alors repousser l’instant où ses yeux océans recroiseraient son visage endormi. Mais arriva tout de même l’instant où elle repassa la porte et dut à nouveau affronter cette vision qui lui était insupportable. Constatant que le jeune homme dormait toujours, elle reprit place sur sa chaise et décida de s’occuper pour éviter à son esprit de trop réfléchir. Sortant un cahier et un stylo de son sac, elle se mit alors à écrire les premières paroles qui lui venaient à l’esprit, paroles qui lui seraient peut-être prochainement utile pour une chanson, qui sait. Dans tous les cas, écrire lui permit de retenir un peu sa souffrance et d’éviter de fondre en larmes dans cette chambre d’hôpital. Il ne lui restait plus qu’à attendre que William ouvre à nouveau les yeux et, s’il le fallait, elle attendrait jusqu’à la fin de la journée à ses côtés.
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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptySam 26 Jan - 20:48

L’hôpital était relativement calme ce soir là. Les urgences connaissaient un peu de repos. Après les fêtes de Noël les internes savouraient ce calme qui ne durerait pas. Les gens se blessaient tant et si vite… Ce soir là c’était Karen et Nicolas qui étaient de garde. Karen était une première année alors que Nicolas était déjà là depuis trois ans. Il était à deux doigt de rejoindre la salle de repos tant il n’y avait rien à faire quand l’ambulance arriva avec un homme qui avait fait une crise cardiaque. Les deux internes ne purent cacher leur surprise quand ils posèrent leurs yeux sur le patient. Il devait avoir l’âge de Karen. L’interne était maman d’une petite fille d’un an et elle ne pût s’empêcher de se demander ce qu’elle deviendrait si elle avait été à sa place… Nicholas lui adressa un regard rassurant avant d’emmener le patient… Une jeune femme était là, en pleur, venu avec l’ambulance. C’était elle qui avait appelé les secours. Karen s’approcha d’elle et lui dit simplement « Rentrez chez vous, vous devez vous reposer ».

[…]


Dire que William était à deux doigts de lui dire qu’il l’aimait… Les choses étaient décidément mal faites…. Il avait passé un mois entier à penser à elle sans jamais oser l’appeler. Il avait chargé Alexandra de vérifier qu’elle se portait bien mais il n’avait pas osé s’adresser directement à elle. Il s’était comporté comme un pauvre con. Que ce soit sur facebook ou face à elle. Mais il était à deux doigt de réparé toute ses erreurs. A deux doigts… A croire que le sort s’acharnait sur le pauvre William. Les médecins s’étaient battus toute la nuit pour le tenir en vie et son état était enfin stable. Ils avaient gardé leurs inquiétudes pour eux mais ils étaient presque certains que cette crise cardiaque cacher quelque chose. En faire une à vingt cinq ans était rare, trop rare pour que cela n’attirent pas l’attention des médecins. Ils s’étaient chargés de prévenir la famille. Willara et Sawyer avaient eut l’autorisation de dormir sur place, dans une chambre libre guère loin de celle de leur frère. Mais au petit matin ils s’étaient endormis, l’un contre l’autre, épuisé… Tallulah fût donc la seule à attendre le réveil de William dans sa chambre. Allongé dans son lit, il était terriblement blanc, les yeux clos. Dire qu’il avait toujours été un bon vivant, souriant et toujours à s’agiter. Le voir aussi immobile était flippant. Si… Non lui ! Ça lui ressemblait si peu… Comme si William n’était déjà plus… Et en effet si son corps était bel et bien à l’hôpital, l’esprit de William était ailleurs, quelque part entre la vie et la mort…


D’avant en arrière. D’avant en arrière… Mouvement répétitif qui était synonyme de plaisir intense. Comme une danse intuitive dont il n’était pas nécessaire d’apprendre les pas pour savoir la danser. Le corps recouvert de sueur, transpirant, William continuait ses mouvements de rein. Nu comme la fille dans ses draps, il posait son regard sur elle sans vraiment la voir. Il n’y avait pas besoin d’aimer pour faire l’amour, mais à bon quoi faire l’amour si ce n’était avec l’être aimer ? Elle n’était pas la première inconnue à se retrouver dans ses bras, à se laisser abuser par son charme et elle ne serait certainement pas la dernière. Il faisait preuve d’une étonnante douceur, leurs ébats n’étant en rien bestial, brutal, mais tendre, son regard rassurant et à l’écoute des moindres gémissements de sa conquête pouvant l’aider à savoir quoi faire et quoi arrêter. A force de pratiquer c’était sans se vanter que William pouvait affirmer fièrement être un expert en la matière. A en écouté les son émit par la femme à qui il faisait l’amour à cet instant, on pouvait croire sans mal que ce n’était que la pure vérité… Enfin leurs étreintes cessèrent dans un dernier soupir de plaisir et il roula sur le côté, s’allongeant sur le dos pour reprendre son souffle. Sa conquête vint alors posa la tête sur son torse, se lover dans ses bras. « Alors c’était bien ? » lui demanda-t-elle en souriant, confiante. « Franchement ? C’était à chier ! C’était si nul que tu pourrais sans mal avoir la palme du pire coup que je n’ai ne jamais eut ! » Dit-il cruel, sans cœur… Il tourna la tête vers elle et ce fût comme s’il voyait pour la première fois son visage, alors qu’il n’avait pas cessé de la regarder pendant qu’il faisait l’amour. « Arizona ??? » demanda-t-il pour être certain n’en revenant pas qu’il s’agisse d’elle. La brune lui donna alors une grosse baffe et William se sentit tomber du lit, mais comme de haut en bas, comme si le lit venait de disparaitre. Il n’était pas dans une chambre mais le cul posait vers l’herbe fraiche. Il s’assit et se massa l’arrière d’un crane qu’il avait tapé sur le sol. « A force de faire l’idiot tu va finir par te faire William ! » lui dit une blondinette de seize ans qu’il connaissait bien. « Kiara ? Mais qu’est-ce que tu fais là ? Je comprends rien j’ai l’impression d’être Alice au pays des merveilles ou la belle au bois dormant qui aurait prit de l’extasie. A choisir je préférais encore être Flynn de Raiponce. » Kiara se mit à rire. « Idiot va ! » Elle se pencha vers lui et déposa tendrement un baiser sur ces lèvres. Il ne comprenait rien. Où était-il ??? Il ferma les yeux, appréciant le baiser. Il en avait oublié le gout, la saveur. « Ça va ? » lui demanda-t-elle. Non… Je manque d'espace je veux tout changer. Bousculer ma vie… Pour mieux respirer » Dit-il en se levant, son cœur lui faisant mal. Il commença à courir sans savoir où il allait et il stoppa lorsqu’il aperçut une fontaine où cinq filles jouaient avec l’eau, comme des nymphes. « Ça mouille mouille entre toi et moi, » murmura-t-il à leurs intentions. Elles se mirent à rire. William s’apprêta à les rejoindre quand…

« Il faut y aller maintenant William ». Cette voix… Le cœur de William eut un raté et un sourire éclaira son visage. Il se retourna un sourire les lèvres, l’espoir naissant dans son regard. « Tal ? » demanda-t-il en se retournant. C’était elle… Vêtue d’une robe blanche, des grandes ailes avec des plûmes dans le dos, Tallulah était là. Le sourire du Slayers resta accroché à ses lèvres tandis qu’il posait ses yeux sur l’Africaine qui lui tendait la main tel un ange destiné à la ramener sur terre, à veiller sur sa vie, empêcher qu’il ne reste éternellement dans les limbes... Il était heureux qu’elle soit là. Main tendu elle attendait qu’il la saisisse pour l’emmener ailleurs. William ne savait pas où. Une certaine angoisse s’empara de lui et il regarda en arrière, jetant un regard vers les filles qui se trouvait là, toute plus belle les unes que les autres. C’était plus simple de rester ici avec elle. Mais Tallulah émit un « Will… » Plaintif qui ramena son attention vers elle. D’une sincérité déconcertante il lui avoua alors la vérité… « J’ai peur. » Partir dans l’inconnu avec Tallulah s’était si effrayant… « Tal j’ai très peur… » « Je sais Will. Mais tu ne peux pas rester ici. » « Pourquoi ? » « Parce que je t’aime… » Un grand sourire éclaira le visage de William comme si c’était noël. Etant trop beau pour être vrai, il ne pût s’empêcher de demander « C’est vrai ? » « Oui et tu l’as toujours su. Ne laisse pas ta peur de me perdre tout gâcher. Je suis là. J’ai confiance en toi. Ait confiance en moi ! » Dit-elle d’une voix rassurante, la main toujours tendu vers lui, attendant qu’il la prenne pour qu’ils soient enfin heureux. Le cœur battant, la peur au ventre William s’avança vers elle et lança simplement un « D’accord… » avant de saisir la main de Tallulah… A cette instant là dans la chambre d’hôpital l’Africaine pût sentir William lui serrait la main… Il ouvrit alors les yeux, doucement clignant des paupières. Il avait la tête dans le coton, l’horrible impression d’avoir une gueule de bois, une difficulté pour rassemblé ses pensée et la bouche pâteuse mais il était réveiller. Il aperçut Tallulah et un sourire apparut sur ses lèvres. « Mon ange » dit-il simplement, semblant comme choutté, un air heureux sur le visage. Puis il se rendit compte de ses yeux rougit et une inquiétude passa sur son visage. « Bin… Pourquoi tu pleure ?! » Lui demanda-t-il soucieux et surpris, innocemment. Pour l’instant il gardait son rêve en mémoire et il ne se rappelait pas de la soirée de la veille, il n’avait pas remarqué qu’il était à l’hôpital… Posant ses yeux aux alentours il se rendit compte que le décor n’avait rien de familier et il demanda à Tallulah. « J’suis où ? »
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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyMer 30 Jan - 18:38

Écrire était un don que possédait la jeune sud-africaine depuis son enfance. Depuis des années, faire flirter la pointe d’un stylo avec le blanc d’une feuille était un échappatoire qui lui avait permis, d’année en année, de progresser, de manipuler les mots et les phrases à sa guise afin d’exprimer ce qu’elle ressentait et d’évacuer la douleur qu’elle gardait normalement enfouie en elle. Si elle n’avait jamais été de celle qui racontait leurs problèmes au premier venu, elle avait trouvé en la chanson une oreille attentive et qui était prête à garder ses secrets avec elle. Ainsi, sous formes de métaphores, elle transmettait dans ses chansons ce qu’elle rencontrait au quotidien, ses joies comme ses peines. Et c’est bien évidemment ce qui l’aidait à ne pas flancher alors qu’elle se trouvait au chevet de l’homme pour qui son cœur battait, malgré elle. Cet homme qui s’était immiscé au plus profond de son être sans crier gare et qui avait manqué de lui être arraché ce fameux soir où elle l’avait entendu lui dire qu’il l’aimait avant qu’il ne s’écroule, terrassé par une crise cardiaque. Un événement trop récent que Tallulah peinait à remettre en ordre dans sa tête. Elle se souvenait de ce qu’elle avait fait, cette manière avec laquelle elle s’était imposée pour faire déguerpir la donzelle que William semblait séduire. Elle se souvenait aussi des mots crus du jeune homme et de la gifle qu’il avait reçu en échange avant qu’elle ne quitte l’Awesome, au bord des larmes. Puis il l’avait rattrapée et là, les minutes qui avaient suivi restaient flous. Lui avait-il réellement avoué qu’il avait des sentiments pour elle ? Cela semblait tellement peu probable, tellement irréel. Et pourtant, une part d’elle la poussait dans ce sens, faisant battre son palpitant un peu plus rapidement. Le doute restait cependant dans un creux de sa tête et elle essaya tant bien que mal de le surpasser en continuant à inscrire des phrases et des rimes sur son cahier alors que le silence de la pièce commençait à la bercer. Relevant son regard pour le poser sur William, elle le détailla un instant. Son teint pâle restait une trace de ce qu’il avait traversé la veille, ais son visage semblait apaisé. Peut-être qu’au fond ce sommeil lui était bénéfique. Cette pensée parvint à tirer un léger sourire à la blondinette et, se laissant porter par son cœur, elle tendit le bras de sorte à attraper la main de l’hospitalisé, entrelaçant leur doigt pour lui faire sentir sa présence. Ramenant ses jambes en tailleur sur le siège, elle resta quelques secondes à le regarder, puis elle se remit à écrire, sa peine se montrant un peu moins lourde qu’auparavant.

Puis, peu de temps après, elle crut sentir une pression contre sa paume. Relevant immédiatement son regard, elle reporta son attention sur William et secoua doucement sa tête pour vérifier qu’elle n’était pas en train de rêver. Mais non, la main de l’américain était bel et bien en train de serrer la sienne, doucement, et cette soudaine sensation fit chuter le palpitant de Tallulah de quelques mètres. Se relevant immédiatement, faisant ainsi tomber son cahier et son stylo, elle se précipita vers le lit pour s’y asseoir en prenant garde de ne pas bousculer le brun et une de ses mains alla se poser sur sa joue alors que l’autre s’agrippait à sa main comme à une bouée de sauvetage. « William ? » questionna-t-elle d’une voix tremblante d’émotion alors que ses larmes avaient à nouveau envahi son regard océan. Et là, elle vit ses paupières qui se relevaient pour battre plusieurs fois, le temps d’habituer ses yeux à la lumière ambiante. Il était réveillé, enfin, et si Tallulah n’avait pas été assise sur le rebord du lit, ses jambes l’auraient certainement lâchée, la pression qui pesait sur elle depuis la veille s’étant automatiquement envolée. « Mon ange… » marmonna-t-il doucement alors qu’un sourire heureux venait illuminé son visage encore endormi. À l’entente de ce surnom, la blondinette laissa un léger rire nerveux s’échapper d’entre ses lèvres et elle dut se mordre la lèvre inférieure pour ne pas fondre en larmes, débordée par l’émotion qui la gagnait en le voyant enfin rouvrir les yeux. «Bin… pourquoi tu pleures ?! » lui demanda-t-il alors innocemment alors que son regard embué de larmes ne quittait plus le sien. Lui adressant un sourire parmi les petites perles qui glissaient sur ses joues, la sud-africaine ne sut quoi lui répondre. Pouvait-elle seulement lui dire qu’elle avait vécu les heures les plus difficiles de toute son existence, assise à son chevet, à s’accrocher à l’amour qu’elle ressentait pour lui en espérant le voir se réveiller ? C’était encore trop tôt pour cela, ainsi elle se contenta de lui sourire, lui communiquant ainsi toute l’émotion qu’elle pouvait ressentir. « J’suis où ? » continua-t-il après avoir observé les alentours qu’il ne reconnut évidemment pas. L’heure était arrivée de lui exposer la situation et de lui rafraîchir la mémoire qu’il semblait avoir perdue. Remontant alors sa main le long du visage du brun pour aller glisser ses doigts dans ses cheveux, Tallulah garda son regard ancré au sien alors que son sourire se fanait légèrement. « À l’hôpital. Tu as fait une crise cardiaque. » Il n’allait certainement pas la croire, tout comme elle avait peiné à croire le médecin qui lui avait annoncé la raison pour laquelle son ami s’était effondré devant elle. Pourtant il ne s’agissait que de la pure vérité : le jeune homme de vingt-cinq ans avait été mis à terre par une crise cardiaque. Sentant son cœur se tordre en se remémorant l’instant où elle l’avait vu flancher devant elle, Tallulah ferma les yeux pour chasser ses souvenirs, humidifiant ses lèvres rapidement avant de reposer son regard sur le jeune Slayers. « Tu m’as fait tellement peur… » lui souffla-t-elle, au bord du désespoir mais la voix débordante de sincérité, voire même d’amour. Et là, elle parvint à lui adresser un nouveau sourire, cette fois-ci rempli de confiance. Ils avaient traversé le pire et les jours qui allaient suivre n’allaient leurs être que bénéfiques. Elle ne pouvait pas en être certaine, pourtant elle en avait l’intime conviction au fond d’elle. Elle serra alors un peu plus la main du jeune homme dans la sienne et alla poser un tendre baiser sur sa joue, dérapant vers le coin de ses lèvres avant de reculer son visage pour planter l’intense bleu de son regard dans le sien.
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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyVen 1 Fév - 10:50

« À l’hôpital. Tu as fait une crise cardiaque. » « A 25 ans ? » Lui demanda-t-il incrédule alors qu’il essayait de rassembler ses esprit. Il se rappelait l’Awesome. Le service du soir. Tallulah. La gifle. Il l’avait rattrapé. Il avait commençait à parler et là c’était le trou noir… Mais il se souvenait pertinemment de ce qu’il voulait lui dire. Il ne se souvenait pas par contre s’il avait eut le temps de le dire… . « Tu m’as fait tellement peur… » « Peur ? Pourquoi j’ai été défiguré ? » Demanda-t-il inquiet, cherchant des yeux un miroir, avant de se mettre à sourire dans l’espoir de dédramatiser la situation. Elle le prendrait sûrement pour le denier des cons, pensant qu’il se fichait bien de ce qu’elle pouvait ressentir mais elle pouvait penser ce qu’elle voulait, c’était faux ! Si la musique était la soupape de sécurité de Tallulah, l’humour était celle de William. Voir les larmes coulaient sur un aussi beau visage que celui de l’Africaine lui donnait envie de frapper un mur, de hurler. Ce qu’il souhaitait c’était la revoir sourire au plus vite alors il s’interdisait de montrait ne serait-ce qu’une seconde le moindre signe de faiblesse, comme par exemple grimaçait à cause de cette horrible douleur à la tête qui était presque insupportable. Il détestait tant voir pleuré les personnes auquel il tenait. Il détestait ça, il ne le supportait pas... Alors il faisait de l’humour.

Tallulah s’avança alors vers lui avant de déposer un bisou sur sa joue puis glisser légèrement sur ses lèvres avant de s’écarter doucement de lui. « C’est tout ? J’ai faillit mourir et tout ce dont j’ai l’droit c’est un tout p’tit bisou de rien du tout ? Vite passe moi les électrochocs ! Faut que j’aggrave mon état. » Dit-il faussement sérieux avant d’afficher un sourire, malicieux, espiègle. Il passa sa main derrière la nuque de Tallulah pour la rapprocha de son visage et il l’embrassa alors vraiment avec une certaine douceur, son cœur se souvenant du bonheur de battre pour l’être aimer. Lorsque le baiser cessa, un sourire passa sur les lèvres du jeune Slayers. « Voilà qui est déjà mieux. » Ces derniers mois n’avait pas été facile pour William. Il avait du mal à se reconnaitre. Il avait l’impression d’être passer du Schroumph joyeux au Schroumph grognon sans qu’on lui demande son avis. Il ne voulait pas être de ceux qui chouinait pour un oui ou pour un non. Ok il avait manqué mourir mais il était vivant non ? C’était ça l’important…



{ C'est naze -_- }
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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyMar 5 Fév - 10:48

« À 25 ans ? » Cette question, elle s’y était irrémédiablement attendue. Et pour cause : Elle avait eu la même réaction –à quelques détails près- lorsque les médecins lui avaient annoncé que William avait été terrassé par une crise cardiaque. Elle était loin de s’imaginer qu’une personne jeune et en bonne santé pouvait être atteinte d’une telle « maladie » et pourtant, le stress avait fini par mettre l’américain K.O. et le voilà à présent allongé sur un lit d’hôpital avec l’obligation de se reposer pour reprendre des forces. Se pinçant les lèvres, Tallulah lui répondit alors pas un simple regard qui affirmait que, oui, à vingt-cinq ans, il pouvait subir un arrêt du cœur. Elle remarqua ensuite sans mal qu’il tentait de remettre de l’ordre dans ses idées, elle se contenta donc de s’effacer en le laissant prendre son temps. Il venait de traverser quelque chose de difficile physiquement parlant, il était donc normal qu’il ait besoin de temps pour refaire surface complètement. Ainsi, elle garda simplement sa main dans la sienne, caressant doucement son visage de sa main libre alors que son regard encore embué de larmes ne le lâchait plus. « Peur ? Pourquoi ? J’ai été défiguré ? » C’était du William tout craché. Il se sentait une fois de plus obligé de faire de l’humour et, il faut dire que ce trait de sa personnalité avait profondément manqué à la belle sud-africaine qui ne put retenir un léger rire. Secouant doucement la tête en signe d’exaspération, elle lui sourit ensuite tendrement. Même dans un moment comme celui-ci, où n’importe qu’elle personne normalement constituée aurait été abattue en entendant ce qu’il s’était passé, il parvenait à garder un semblant de bonne humeur et à sortir des phrases idiotes dans le simple but de la faire rire et de sécher ses larmes. Peut-être qu’elle s’était trompée finalement. Peut-être se souciait-il réellement d’elle.

Finalement, elle s’avança vers lui pour aller l’embrasser au coin des lèvres. Ce simple contact fit dériver son cœur, mais elle craignait de se montrer trop entreprenante. Il devait sûrement ne pas avoir des souvenirs très précis de ce qu’il s’était passé la veille, et donc de ce qu’il avait pu lui dire. Et Tallulah redoutait le fait qu’il lui ait avoué tant de choses simplement par pur délire, dû à la crise cardiaque qui l’avait menacé. Tant d’éléments qui faisait qu’elle préférait garder une certaine distance avec lui, par peur de tomber de haut. Avec le temps et les récentes déceptions qu’elle avait connues, elle avait appris à rester sur ses gardes et à protéger son palpitant qui n’avait été que trop malmené. Pourtant, William ne sembla pas l’entendre de cette oreille. « C’est tout ? J’ai failli mourir et tout ce dont j’ai le droit c’est un tout p’tit bisou de rien du tout ? Vite, passe-moi les électrochocs ! Faut que j’aggrave mon état. » Sans savoir ce qu’elle devait répondre, Tallulah se mordit discrètement la lèvre inférieure. Elle n’eut cependant pas le temps de répliquer quoi que ce soit, le jeune homme avait déjà attrapé sa nuque pour la tirer délicatement vers lui de sorte à lier leurs lèvres dans un baiser doux qui eut le don de faire bondir le cœur de l’africaine. Fermant les yeux, elle sentit sa respiration se couper, mais cela fut loin d’être désagréable. Pour l’espace d’un instant, ce fut comme si la soirée de la veille ainsi que le mois entier qu’ils avaient passé à s’éviter avaient complètement été effacé. Comme s’ils revivaient leur dernier baiser que Tallulah avait entrepris dans le salon de l’américain. « Voilà qui est déjà mieux. » déclara-t-il alors que la jeune femme tentait de rassembler ses esprits, légèrement déstabilisée par le geste de William. Rouvrant finalement les yeux, elle croisa son regard et le fard lui monta légèrement aux joues. Une fois de plus, elle se remit en question : était-il conscient de ce qu’il faisait ? Ou bien était-il simplement poussé par l’effet médicamenteux de ce que les médecins avaient dû lui donner toute la nuit pour stabiliser son état ? Incapable de savoir si ce qui était en train de se passer était une réelle intention, elle décida alors de partir à la chasse aux informations. « Will, est-ce que… tu te rappelles de la soirée d’hier ? » demanda-t-elle d’une voix incertaine, tout en glissant machinalement une mèche blonde de ses cheveux derrière son oreille. Elle était obligée de savoir la vérité, de savoir s’il avait été sincère. Sans cela elle ne pourrait pas continuer. Et tout au fond d’elle, elle espérait sincèrement que tout ce qu’il avait pu lui dire, que ces deux baisers qu’il lui avait donnés résultaient de réels sentiments qu’il se disait ressentir à son égard. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que, malgré elle, elle était tombée dans le piège en tombant sous son charme. Elle pouvait lutter autant qu’elle le voulait, force était de constater que l’américain avait réussi à lui faire oublier Andrea et que c’était désormais lui qui s’était incrusté dans son cœur pour le faire battre la chamade.

mais non c'est parfait I love you et moi je crois que je me suis emmêlée les pinceaux... tu me pardonneras j'espère (a)

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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyVen 8 Fév - 23:11

« Will, est-ce que… tu te rappelles de la soirée d’hier ? » C’était donc pour ça qu’elle semblait sur ses réserves… « Pas de tout. Je ne sais plus ce que j’ai eut le temps de dire ou… de ne pas dire » Il ne savait plus s’il lui avait dit qu’il l’aimait ou s’il s’était effondré avant, mais il savait qu’il avait eut l’intention de le faire. « Mais… » Il attrapa sa main avec la sienne et la posa sur son cœur. « S’il bat toujours c’est grâce à toi non ? » Il parlait du fait qu’elle ait appelé l’ambulance mais pas seulement. Il parlait du fait que son cœur battait pour elle. « Ecoute… Ces derniers mois ont était plutôt… stressant, c’est peu dire étant donné que ça m’a donné une crise cardiaque, mais ce n’est qu’un détail. Le basket, Arizona, ma blessure, toi qui n’était pas là… » Ce n’était pas un reproche, il essayait de lui faire comprendre qu’elle était importante pour lui, pour son équilibre. « Pas trop youpi tralala tout ça. Mais s’il y a une chose que j’retiens du fait que j’ai faillit mourir, car je réalise que c’est le cas étant donné tes yeux rougis - Ou alors tu as été sauvagement attaqué par un oignon, ceci étant une possibilité que je n’écarte pas totalement - … » Dit-il avec ironie, un faux air sérieux sur le visage. « …c’est que j’ai pas envie de me prendre la tête. La vie est beaucoup trop courte. Je t’aime Tallulah et j’espère sincèrement que tu es assez folle pour m’aimer aussi » dit-il un sourire sur les lèvres. « Mais avant que tu répondes quoique ce soit, sache que je serais probablement le pire petit ami que tu n’aies jamais eut. Je me promène souvent torse nu, je déteste me lever le matin sans avoir fait l’amour, je mangerais toujours les frites de ton assiette plutôt que dans la mienne parce que pour moi elles auront meilleur goût, je risque de ne pas pouvoir m’empêcher d’essayer de te faire sourire même cela signifie te chatouiller jusqu’à ce que mort s’en suive… Au moins, tu es prévenu ! » Lui dit-il avec un air faussement sérieux avant de se mettre à sourire, bien qu’au fond de lui il avait réellement peur de ne pas être à la hauteur. Mais il avait décidé de cesser d’être lâche, le courage lui allait tellement mieux. Il ferait son possible, il serait lui-même et si ça ne collait pas… Et bien il aviserait en temps et en heure !


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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyDim 10 Fév - 14:59

Triturant la bague qu'elle portait à la main droite, Tallulah gardait ses yeux océans rivés sur le jeune homme, en attendant qu'il lui apporte les réponses qu'elle attendait. Et un certain stress naquit en elle à mesure que les secondes passaient. Et si tout ce qu'elle avait entendu la veille ne résultait que d'un simple délire pré-crise cardiaque de la part de William ? Elle s'en remettrait, certes, mais cela serait certainement dur pour elle de continuer à croiser l'américain après tout ce qui avait pu se passer. « Pas de tout. Je ne sais plus ce que j’ai eu le temps de dire ou… de ne pas dire. Mais… » Baissant légèrement la tête, la blondinette humidifia ses lèvres. Il disait ne pas se souvenir de tout alors que, pour elle, les souvenirs de leur soirée étaient encore ardents dans sa mémoire. Au moment où William attrapa sa main, elle releva cependant la tête et le regardait qui guidait sa paume jusqu'à son torse, au niveau de son pectoral gauche. La main posée contre ce dernier lui permit de sentir son rythme cardiaque, régulier, calme, mais puissant. « S’il bat toujours c’est grâce à toi non ? » Leur regard se croisèrent immédiatement et Tallulah put sentir son coeur bondir dans sa poitrine. Elle se contenta cependant de le regarder, sans répondre quoi que ce soit, incertaine quant à la signification des paroles du brun. « Ecoute… Ces derniers mois ont été plutôt… stressants, c’est peu dire étant donné que ça m’a donné une crise cardiaque, mais ce n’est qu’un détail. Le basket, Arizona, ma blessure, toi qui n’était pas là… » Il est vrai que le jeune Slayers avaient traversé bon nombre d'épreuves ces dernières semaines, ce qui expliquait certainement l'état actuel dans lequel il se retrouvait. Son corps avait fini par hurler "stop", ce qui était compréhensible. Et la chanteuse encaissait sa partie de responsabilité dans cet incident, se sentant évidemment en partie coupable. Pourtant, elle était loin de s'imaginer que William ne la prenait pas pour fautive et que le fait qu'il soulève le fait qu'elle n'ait pas donné signe de vie durant un mois n'avait pas la signification qu'elle supposait à ses yeux. « Pas trop youpi tralala tout ça. Mais s’il y a une chose que j’retiens du fait que j’ai failli mourir, car je réalise que c’est le cas étant donné tes yeux rougis - Ou alors tu as été sauvagement attaquée par un oignon, ceci étant une possibilité que je n’écarte pas totalement - …» continua-t-il sur l'ironie, faisant irrémédiablement réagir Tallulah. Jouant la faussement outrée, elle ouvrit la bouche comme choquée en écarquillant ses yeux et le frappa doucement sur le torse. « Imbécile. » se plaint-elle avant de rire, laissant ainsi son visage s'illuminer et reprendre les couleurs qui avaient été ternies par ses larmes. Puis elle se calma, le laissant reprendre en lui souriant avec tendresse. « … c’est que j’ai pas envie de me prendre la tête. La vie est beaucoup trop courte. Je t’aime Tallulah et j’espère sincèrement que tu es assez folle pour m’aimer aussi » Et le coeur de la sud-africaine se renversa de bonheur, la poussant presque à pleurer à nouveau, mais cette fois-ci de bonheur. Elle se retint pourtant, laissant simplement le pétillement de ses yeux communiquer pour elle alors que sa main allait caresser la joue de William.

Tallulah n'eut pas le temps de se remettre de ses émotions, l'américain la regarda d'un air sérieux tout en reprenant la parole. Et à mesure qu'il parlait, les sourcils de la jeune femme se levèrent pour laisser une fausse surprise prendre place sur son visage alors qu'un léger sourire étirait toujours ses lèvres. « Mais avant que tu répondes quoique ce soit, sache que je serai probablement le pire petit ami que tu n’aies jamais eu. Je me promène souvent torse nu, je déteste me lever le matin sans avoir fait l’amour, je mangerai toujours les frites de ton assiette plutôt que dans la mienne parce que pour moi elles auront meilleur goût, je risque de ne pas pouvoir m’empêcher d’essayer de te faire sourire même si cela signifie te chatouiller jusqu’à ce que mort s’en suive… Au moins, tu es prévenue ! » Retenant un rire, Tallulah leva les yeux au ciel d'un air exaspéré puis regarda l'américain sérieusement à son tour. « Je crois être en mesure de pouvoir surmonter tout ça. » affirma-t-elle en hochant la tête. Oui, elle était capable de le surmonter, car cela faisait partie de lui. Cela faisait partie de ce qu'il était et de ce qui faisait qu'elle était tombée amoureuse de lui. Alors oui, elle se sentait tout à fait capable de vivre cela au quotidien, sans aucun mal. Posant ses mains sur l'oreille, de chaque côté du visage de William, elle finit par se pencher vers lui de sorte à rapprocher leur visage et, l'intense bleu de ses yeux plongés dans les siens, elle reprit la parole d'une voix douce, sourire aux lèvres. « Tu as la chance d'avoir devant toi une femme que beaucoup qualifie de folle et qui est fière de l'être. Alors oui, je suis assez dingue pour t'aimer. » Folle, elle l'était. Tout le monde le disait, jusqu'aux médias. Et elle l'assumait totalement. Mais, quand bien même elle ne l'aurait pas été, elle se serait sentie prête à faire le grand plongeon à ses côtés. Parce que les sentiments ne se contrôlent pas et que son coeur battait pour l'américain, qu'elle le souhaite ou non. Finalement, elle alla sceller leurs lèvres dans un baiser débordant d'amour, comme pour appuyer ses paroles et lui prouver qu'elle était prête à se lancer. Leurs lippes se détachant, elle savoura le souvenir frais des lèvres de William contre les siennes et se redressa. Tirant ses cheveux de façon maniérée, elle prit un air de fausse bimbo exagérée, jouant les star à l'ego démesuré. « Et il va falloir que tu me supportes toi aussi. Je suis loin d'être facile à vivre tu sais ? » plaisanta-t-elle sur un ton tout ce qu'il y a de plus sérieux. Elle avait un fort caractère, le jeune Slayers le savait -et sa joue devait s'en souvenir-, et elle avait elle aussi ses habitudes et ses petites manières, en plus d'avoir deux travails qui pouvaient avoir de quoi rendre fou un homme. Restait à espérer que William serait en mesure de le supporter à son tour.

désolée, j'avais promis pour hier mais The Voice a eu raison de moi Crying or Very sad

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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyMer 13 Fév - 17:24

« Je crois être en mesure de pouvoir surmonter tout ça. » « Hum n’en soit pas si certaine. Ne sous estime pas ma capacité à être insupportable » lui dit-il en une légère moue. Willara pouvait sans nul doute en être témoin ! Sa jumelle était celle avec qui il se chamaille le plus et elle pouvait affirmer sans hésitation que William était l’être le plus agaçant du monde ! Loin de vexer le jeune Slayers, il en était limite fier. Rien n’était pire selon lui que d’être ignoré. Il faisait peut-être chier son monde mais au moins on se souvenait de lui. « Tu as la chance d'avoir devant toi une femme que beaucoup qualifie de folle et qui est fière de l'être. Alors oui, je suis assez dingue pour t'aimer. » Un sourire éclaira le visage de William qui trahissait la joie qu’il ressentait. « Merci » lui répondit-il alors. Tallulah avait encore le temps de l’apprendre mais c’était souvent sa façon de dire je t’aime. S’il avait prononcé les mots sacrés quelque minute auparavant, c’était rare. Bien souvent William se contenté d’un « merci » parce que pour lui ça revenait au même. Pourquoi merci ? Parce qu’il le pensait sincèrement. Quand une personne avait l’audace de l’aimer alors qu’il ne le méritait pas forcément, il ne pouvait que l’en remercier. Grandement. L’amour… C’était un cadeau inestimable. William n’était pas doué avec les mots, il avait son propre vocabulaire et sa façon d’interpréter les choses mais si on prenait le temps d’essayer de le comprendre… Non en fait certaine de ses réflexions n’avait et n’aurait sans doute aucun sens si ce n’était pour lui. Mais c’était à prendre ou a laisser et Tallulah avait choisit de prendre, de le choisir lui…

William se laissa surprendre par le baiser que l’Africaine déposa sur ses lèvres mais il en savoura chaque instant, tout simplement heureux. « Et il va falloir que tu me supportes toi aussi. Je suis loin d'être facile à vivre tu sais ? » « Oooooh oui, ça je sais ! » dit-il en secouant légèrement la tête de bas en haut comme si elle était la pire des emmerdeuses juste pour la faire réagir et l’embêter, avant de se mettre à rire. « Mais j’me sens capable d’être à la hauteur de cette tache. Je serais te mater moi, Femelle ! » Lui dit-il avec un sourire malicieux, insolent, William quoi ! C’est à ce moment là qu’une femme qui sans méchanceté aucune ne ressemblait pas à grand-chose, entra dans la pièce. Sa féminité était cacher on ne sait où et sa corpulence était tel qu’elle aurait facilement pût intégrer une équipe de rugby. A en croire sa tenue elle était infirmière, et à en croire l’air qu’elle avait sur le visage elle était mécontente ! « Vous êtes encore là vous ? » dit-elle en s’adressant à Tallulah. « Ce jeune homme a faillit mourir il a besoin de REPOS ! Vous voulez que son cœur lâche de nouveau ou quoi !?! » « Waaaw vous avez l’art et la manière de ne pas inquiéter les gens ! » Fit remarquer William avec sarcasme. L’infirmière se tourna vers lui, lui adressant un regard qui lui fit froid dans le dos. Le jeune Slayers n’avait pour tendance à se laisser impressionner mais là il déglutit avec difficulté et ne faisait plus le fier. Lui qui s’était imaginé être bordé par une jolie infirmière sexy c’était rater. Il lança un regard désespéré à Tallulah l’air de lui demander mentalement « J’t’en supplie me laisse pas avec elle ! Pitiiiiiiiié 63 ». Mais l’Africaine n’avait pas l’air d’avoir vraiment le choix. « Si vous ne sortez pas j’appel la sécurité ! »



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MessageSujet: Re: taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞ EmptyMer 20 Fév - 22:36

« Hum n’en sois pas si certaine. Ne sous-estime pas ma capacité à être insupportable. » La réflexion de l'américain ne manqua pas de faire rire Tallulah. De bon coeur, elle laissa ses lèvres s'étirer et s'obligea à prendre une mine plus sérieuse avant de prendre la parole. « Je ne sous-estime rien du tout ! Je sais que tu es insupportable, mais je sais être très patiente quand il le faut. » répondit-elle, bombant légèrement la poitrine comme pour se montrer fière de ce qu'elle avançait sur sa propre personne. La patience était en effet une des qualités de la sud-africaine qui, généralement, savait garder le contrôle de ses nerfs lorsque la personne devant elle se montrait presque insupportable. Évidemment, à trop se frotter sur un cactus, on finit par s'y piquer. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin, sinon la petite blondinette finit par entrer dans une colère noire. colère que William avait déjà subi et qu'il pouvait parfaitement qualifier de véritable tornade. Mais dans l'ensemble, Tallulah était une fille tout ce qu'il y a de plus adorable et qui savait prendre son mal en patience. Une bonne expiration et la voilà qui était capable de presque tout supporter. « Merci. » lui répondit-il alors, après qu'elle lui ait assuré être suffisamment folle pour l'aimer. Touchée par ce simple mot, la blondinette lui caressa la joue, sans trouver la moindre chose à répondre. Que pouvait-elle ajouter ? Elle lui faisait confiance et finissait par enfin avouer qu'elle avait des sentiments pour lui et qu'elle était par-dessus prête à se lancer à corps perdu dans une histoire avec lui. Et le merci qu'il venait de prononcer était le parfait point final à cette déclaration mutuelle. La discussion dériva cependant rapidement sur l'humour et ce fut avec joie que Tallulah s'engagea sur le même chemin, soulignant le fait qu'elle pouvait aussi se montrer difficile à vivre par moment. « Oooooh oui, ça je sais ! » La réaction de la chanteuse fut immédiate : un gentil coup contre son torse -léger évidemment- avant de rire doucement. « Mais j’me sens capable d’être à la hauteur de cette tache. Je saurai te mater moi, femelle ! » termina-t-il, la faisant rigoler une fois de plus. Levant les yeux au ciel d'un air exagérément exaspéré, elle finit par reposer son regard sur l'américain et fronça les sourcils très légèrement pour se donner un faux regard méfiant. « Ça commence mal ! En parlant comme ça, tout ce que tu y gagnes c'est de rendre ta "femelle" plus sauvage. » déclara-t-elle à la limite de la fermeté, imitant les guillemets avec ses doigts au moment de prononcer le mot femelle. Mais un nouveau sourire vint rapidement illuminer son visage. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'empêcher de laisser son bonheur transparaître sur son visage.

« Vous êtes encore là vous ? Ce jeune homme a failli mourir, il a besoin de REPOS ! Vous voulez que son cœur lâche de nouveau ou quoi !?! » Les deux tourtereaux n'avaient en rien entendu l'ouverture de la porte, absorbés par leur conversation forte intéressante. Tallulah sursauta donc légèrement en entendant l'infirmière la sermonner, tournant la tête vers elle pour la regarder en fronçant ses sourcils. Pour qui se prenait-elle ? Les visites étaient autorisées, elle n'avait rien à lui reprocher par conséquent. « Waaaw vous avez l’art et la manière de ne pas inquiéter les gens » En temps normal, elle aurait ri suite à la remarque de William, mais elle sentait l'agacement envers l'infirmière la tirailler, ce qui l'empêchait alors de prendre la situation à la légère. Si elle voulait rester près de l'homme qu'elle aimait, elle en avait tous les droits. Et pourtant... « Si vous ne sortez pas, j’appelle la sécurité ! » Évidemment, cette phrase eut le don de la convaincre. Elle ne voulait pas se confronter à la sécurité, elle avait d'autres chats é fouetter. Alors, elle soupira bruyamment, s'avouant vaincue, et posa ses yeux bleus sur l'hospitalisé qui le regardait d'un air de chien battu. Lui adressant un léger sourire, elle jeta alors un rapide coup d'oeil à sa montre et reporta son attention sur William. « Il faut que j'aille chercher Enzo à l'aéroport de toute manière. » L'ayant appelé la veille, en larmes, la sud-africaine avait convaincu son meilleur ami de revenir poser bagages à New York, et son avion n'allait pas tarder à atterrir. Adressant alors une mine désolée à William, elle se rapprocha de lui et posa un baiser sur ses lèvres avant de lui glisser un « Je reviendrai très vite, ne t'en fais pas. » à l'oreille. Puis elle finit par se relever pour enfiler sa veste et son écharpe avant d'attraper son sac et de marcher en direction de la porte. Au passage, elle s'arrêta vers l'infirmière et ne put s'empêcher de la toiser du regard tout en l'envoyant paître à sa manière. « Oui, je suis encore là. On appelle ça l'amour ! Mais j'imagine que vous ne devez pas connaître ça vu votre gentillesse... » Puis elle parcourut le peu de mètres qui la séparaient de la porte, tournant les talons une ultime fois pour sourire à William et poser sa main contre ses lèvres de sorte à lui envoyer un baiser. Et, finalement, elle s'échappa de la chambre, déferlant parmi les couloirs pour retrouver le chemin de la sortie.


THE END

❝ to be continued... ❞
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taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞

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