It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Sujets similaires
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

taliam ❝ stop standing there ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptyDim 6 Jan - 15:26





WILLIAM & TALLULAH

❝ stop standing there ❞

Debout dans la salle d'enregistrement, face au micro, casque sur les oreilles, Tallulah bougeait sa tête au rythme de la musique qui lui parvenait, tapant doucement ses mains contre le haut de ses cuisses pour s'imprégner dans la musique. Et au moment où elle dut reprendre au deuxième couplet de sa chanson, ses lèvres s'entrouvrirent pour laisser sa voix s'échapper, douce, mélodieuse. « You’re just standing by, you’re just wasting time. Why don’t you just tell me the truth about me and you ? And as the time goes by, I hope you realize. If you ask me to, I just might be with you. » Mais au moment de prononcer ce second couplet, sa gorge finit par se bloquer sous l'effet de son coeur qui avait raté un battement. Inconsciemment, les paroles qu'elle venait tout juste de prononcer lui firent pensé à William, ou l'homme auquel elle se forçait de ne pas penser, coûte que coûte, depuis plus d'un mois. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, elle avait eu l'audace de l'embrasser dans un moment qui les avait irrémédiablement rapproché, mais la peur l'avait envahie, elle s'était excusée de son geste qu'elle pensait déplacé et lui n'avait rien trouvé de mieux que de la mettre à la porte. Rien de pire pour attiser la colère de la belle qui, depuis, faisait absolument tout pour l'éviter et pour ne pas penser à lui. Mais cette chanson qu'elle avait écrite de semaines auparavant collait presque parfaitement à ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle vis-à-vis de sa relation avec l'américain : ils n'étaient que deux imbéciles qui se voilaient la face derrière leur fierté pour dissimuler leur peur commune. À cette soudaine pensée, Tallulah s'arrêta de chanter, ratant donc le refrain. Une mine sonnée apparut sur son visage alors qu'elle laissait ses yeux vagabonder un peu partout devant elle. Alarmé, un des techniciens qui travaillait avec elle la questionna sur son état, savoir si tout allait bien. Mais non, la sud-africaine n'allait pas bien. Et comme à son habitude, elle se cacha derrière sa colère pour camoufler sa douleur. Se libérant du casque, elle sortit de la pièce par la porte en verre qui la séparait de l'endroit où es manipulations d'enregistrement étaient faite et marcha d'un pas vif et agacé vers ses affaires pour entourer son cou de son écharpe et enfiler sa veste. «Hey, où est-ce que tu vas ? » En guise de réponse, la blondinette attrapa son sac et fit face à l'équipe, sourcils froncés. « Il est presque vint-et-une heure, je crois qu'on a assez bossé pour aujourd'hui.. » Et sans un mot de plus, elle fit volte-face et fit claquer ses talons en direction de la sortie du studio.

Un peu plus d'une demi heure plus tard, Tallulah était attablée au comptoir d'un bar réputé de l'Upper East Side. Un verre de Martini blanc à la main, elle fixait le fond du liquide d'un regard fatigué. Cela faisait plus d'un mois qu'elle se concentrait sur son travail, entre son album et son statut de directrice de sa fondation, et elle commençait à sentir la fatigue l'envahir. Sans compter le fait qu'elle s'était incroyablement renfermée sur elle-même au point de ne presque plus voir personne. Elle était restée certes présente pour sa meilleure amie, Sora, qui avait du faire face au départ précipité de son petit ami pour une durée indéterminée après qu'elle lui ait annoncé être enceinte. Elle avait passé du temps avec elle, pour la rassurer, mais c'était tout. Même son frère ne l'avait pas beaucoup vu. Elle fuyait en réalité les gens qui la connaissaient, par peur de montrer ses faiblesses. Car oui, le départ d'Andrea ajouté au rejet soudain de William l'avait rendue faible. Et comme elle détestait se montrer ainsi, elle se masquait derrière son travail, préférant faire éclater sa colère lorsqu'elle se sentait à bout. Et c'est ce qu'il risquait bien de se produire ce soir là.... En effet, peu de temps après avoir commencer à broyer du noir toute seule, la blondinette ne tarda pas à reconnaître une voix masculine. Rien que par le timbre de sa voix, elle pouvait le reconnaître au milieu d'un endroit bondé comme celui-ci. Sentant son coeur se tordre avant de sentir immédiatement la colère la gagner, la jeune femme pivota sur son siège et le repéra sans mal. Son sourire dévastateur aux lèvres, William se tenait un peu plus loin, en face d'une femme à laquelle il semblait évidemment faire du charme. Bien décidée à lui rendre la monnaie de sa pièce, Tallulah attrapa alors son verre et son sac et se dirigea vers le duo qui semblait papoter tranquillement, l'inconnue papillonnant bêtement des cils face au bellâtre qui la draguait. Se posant à leurs côtés, la chanteuse ne tarda pas à s'adresser à cette femme qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. « Si j'étais toi, je prendrais mes jambes à mon cou. » Interpelés, tous les deux se tournèrent vers elle. Si la jeune femme sembla d'abord surprise puis émerveillée en reconnaissant la célèbre chanteuse, William quant à lui sembla bien moins heureux de la voir. Sans sourire, le visage renfermé, son regard bleu virant au noir, Tallulah fixa ensuite l'américain et laissa sa voix grincer, forte, au milieu du brouhaha ambiant. « Ce type est un égoïste prétentieux qui passe son temps à se vanter de ses prouesses sexuelles. Un vrai pervers. » Oui, elle comptait bien lui ruiner son coup. Et cela sembla très bien parti : en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, la jeune femme fixa William d'un regard presque dégoûté et finit par récupérer ses affaires avant de s'excuser et de s'éclipser. Satisfaite, la blondinette la regarda s'éloigner, un sourire victorieux, et finit par lever son verre en direction de l'étudiant avant de tourner les talons et de retourner en direction de la place qu'elle avait précédemment abandonnée au comptoir. Se venger ne l'aidait pas à se sentir mieux, elle ressentait toujours ce trou béant dans sa poitrine. Mais au moins, elle lui avait presque rendue la monnaie de sa pièce, du moins, elle l'espérait.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptyLun 7 Jan - 21:52


Ce jour là il y avait pas mal de monde à l’Awesome. William n’avait pas encore parlé à Kennedy de son projet de monter une boite de nuit à lui. S’il devait rester barman toute sa vie - puisque son rêve de Basketteur était mort et enterré - il préféré autant que ce soit dans sa boite à lui. Il avait déjà deux trois idées de noms. Celui qui lui plaisait le plus était « Le Lovers » . Il imaginait quelque chose d’assez chic et classieux dans les tons noir et rouge. Mais ce n’était pour l’instant qu’un projet… Il n’avait pas trop le temps de rêver, il devait s’occuper de ses clients. D’ailleurs il s’occupait plutôt bien d’une jeune femme avec qui il discutait depuis une bonne dizaine de minute. Pourquoi elle ? Aucune raison particulière ! William avait commençait l’année 2013 avec une fille dans son lit et il comptait bien continuer l’année ainsi, en ne se prenait pas la tête. Il était beau, jeune, libre comme l’air, sans enfants ni femme alors autant en profité. On ne vit qu’une fois ! Telle était sa devise désormais ! ça et bien sûr le « un homme un vrai ne ressent rien » .

« Si si j’te jure je n’ai jamais vu Titanic. »
« Vraiment ? » « Woé vraiment. » « Mais c’est un film culte ! J’arrive pas à croire que tu l’ai jamais vu. » « Pourtant c’est vrai ! J’avais pas envie de dépenser d’la tune pour le voir au cinéma. Hors de question que j’mate ça avec un pote et toute mes copines l’ont déjà vu, ça serait la honte si elles savaient. » « On peut le regarder ensemble si tu veux ? » « C’est vrai ? Tu m’inviterais chez toi alors qu’on se connait à peine ? Ça serait super cool. » Alors que William était à deux doigt de se choper la fille il se passa quelque chose d’imprévue… « Si j'étais toi, je prendrais mes jambes à mon cou. »

William et Alice se retournèrent. Le jeune Slayers ne cacha pas sa surprise en apercevant Tallulah. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il n’avait pas eut de nouvelle depuis la dernière fois… Il se demanda si elle, elle en avait eut d’Andréa, ou d’Arizona… Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pensé à la brune. A croire que la soirée qu’il avait passé avec l’Africaine avait éclipsé ses sentiments pour la jeune Ioannis. Cette soirée, il la gardait en mémoire… Il avait prévue de finir aux urgences après avoir trop bu d’alcool, un coma éthylique lui aurait plut. Il aurait même pût en mourir ce soir là que ça ne l’aurait pas gêné. Il avait quitté la fac, il était blesser physiquement et émotionnellement, les Knicks l’avait viré et Tallulah l’avait quitté. Ce soir là il avait touché le fond. Alors oui il avait pensé en finir… Mais elle était apparut, telle un ange gardien… Elle ne savait sans doute pas ce qu’elle avait fait, qu’elle lui avait sauvé la vie… C’était mieux ainsi…

« Ce type est un égoïste prétentieux qui passe son temps à se vanter de ses prouesses sexuelles. Un vrai pervers. » William resta scotché par ce qu’elle venait de dire. Bon okays elle n’avait pas totalement tord, mais pourquoi dire ça alors qu’il était en train de branché ? Il ne mit pas longtemps à le comprendre, puisque Alice le quitta sans demandait son reste ! Il n’en revenait pas ! Il n’eut en plus même pas le temps de demandait des explications à Tallulah puisque déjà la jeune femme faisait demi tour pour aller s’assoir loin de lui, au comptoir. Au final, il s’en fichait d’Alice, ce qui le surprenait le plus c’était le comportement de l’Africaine.

William expira. Inspira. Elle lui avait fait quoi là au juste ??? Cela faisait un bon mois que William n’avait pas eut de nouvelle de Tallulah. Il n’avait pas besoin de se demander pourquoi. Il savait très bien pourquoi. C’était entièrement de sa faute, de sa façon de l’avoir jeter de son appartement. Mais dans un sens il ne regretté rien. Ne pas voir le sourire de l’Africaine pendant plus de trente jours avait beau avoir était comme une vraie torture, c’était mieux ainsi. Il préférait de loin qu’elle le déteste plutôt qu’elle tombe amoureuse de lui. Ne comprenait-elle donc pas qu’il ne faisait rien d’autre que la protéger ? De lui… Ce n’était pas dans ses gênes d’être un petit-ami. Il ne savait même pas comment on faisait et il n’avait pas envie d’apprendre, c’était comme ça ! Il n’avait pas toujours était ainsi, collectionnant les femmes mais il avait toujours eut du mal avec ce sentiment qui le prenait bien trop aux trippes, qui le faisait perdre pied bien trop vite et qui n’était d’après lui pas digne d’un homme. William était un passionné, un impulsifs, quand il aimait il ne le faisait pas à moitié, tellement qu’il savait que s’il prenait le risque de tenté quoi que ce soit, ce serait déjà trop tard pour faire marche arrière… Enfant il prononçait déjà des « beurk » écœuré dès que deux personne ce faisait des bisous, à l’époque où son père était encore là… C’est lui qui aurait dût lui enseigner ce qu’il y a à savoir sur les femmes. Il n’avait pas était là… Ce père qu’il avait longtemps considéré comme son Dieu l’avait laissé seul livré à lui-même et il avait enchainé déception sur déception, incapable de savoir comment aimer. Ce genre de chose ne se livre pas avec le mode d’emploi, alors on fait des erreurs, on tombe, on se blesse. William ne voulait plus se blesser….

Il avait pensé que Tallulah aurait tracé un trait sur lui, qu’elle serait passé à autre fois et qu’un mois plus tard elle aurait trouvé un autre prince charmant à la Andréa Baker. C’était tout le mal qu’il lui souhaitait. Elle aurait dût faire ça… L’oublier…. Au lieu de ça elle se rapprocher de lui comme une furie et comme si leur baiser daté d’y hier ! Expiration. Inspiration. William se dirigea vers une table, la mine fermer. Il s’en ficher ! Il n’avait absolument rien à faire de Mademoiselle Tallulah Wellinghton. Qu’elle fasse sa vie ! Elle avait voulu le mettre en rage, le provoquer en sabotant sa tentative de drague ? Eh bien il s’en fichait carrément ! Rien à foutre ! Absolument rien ! R-I-E-N ! Rien ! Il ne pensait déjà plus à elle ! Pouff jamais exister Tallulah. Envoler Tallulah ! Envol… Alors qu’il essayait de s’en convaincre, alors qu’il était arrivé vers la table il fit demi-tour et se dirigea vers le comptoir où l’africaine s’était assise. « Will ? » demanda l’une des serveuses qui avait du mal à le reconnaitre tant les traits de son visage était crispé, lui qui souriait tout le temps, avait l’air vraiment en colère ! « J’vais la tuer !!! » prononça-t-il plus pour lui-même qu’autre chose en se dirigeant vers Tallulah. Arriver à la hauteur il posa violemment son plateau de serveur sur le compteur et la regarda avec une certaine noirceur.

« T’es vraiment une emmerdeuse ! T’étais vraiment obliger de faire ça ? A chaque fois que je vais discuter avec une fille tu va venir me les briser juste parce qu’on s’est embrassé ? C’est quoi ton problème au juste ? Ta plus ton prince charmant sous la main alors tu saute sur le premier venu ? Je suis pas un garçon pour toi Bobsleight !! J’pensais que tu me connaissais assez et qu’t’étais assez intelligente pour t’en rendre compte par toi-même ! »
lui dit-il sous l’effet de la rage.

Voilà c’était déjà foutu… Il était incapable de se contrôler, si ça avait était une autre fille, il aurait dit avec un sourire « Ah bin une de perdu, une de retrouver ! » et ça ne l’aurait pas plus énervé que ça qu’on le descende devant une fille. Ça l’aurait peut-être même fait rire. Mais là il s’agissait de Tallulah… Le moindre de ses gestes, de ses mots, avait le pouvoir de tout intensifier chez Will. C’était comme ça avec les personnes qu’il aimait…. Il était bien trop impliquer, il n’arrivait pas à faire la part des choses. Il lui en voulait ! Il lui en voulait tant ! De quoi ? De s’accrocher à lui ! De juste s’accrocher à lui… Elle n’avait pas l’droit de s’accrocher à lui, il lui interdisait ! Il lui interdisait d’être aussi mazo. Arizona elle-même, qui était bien plus que l’Africaine, ne s’était pas sentit capable de rester auprès de lui…

Il était dur dans ses propos, peut-être trop dur mais il souffrait. Parfois il se maudissait de ne pas seulement pouvoir se laisser aimer. Mais il avait trop de blessure…Un névrosé, voilà peut-être ce qu’il était au fond. Pour lui il n’y avait pas de happy ends. Si le bonheur le frôlait un peu, il l’esquivait de peur d’être heureux… Il avait les bonnes cartes pour gagner mais il n’osait même pas essayer….
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptyMer 9 Jan - 0:12

Assise au comptoir, Tallulah redressa son dos après avoir croisé ses jambes, adressant un sourire au serveur qui passait devant elle de sorte à paraître radieuse. Mais ce n'était qu'un faux-semblant. Un miroir de camouflage servant à refléter une image positive d'elle, qui finit cependant par se briser rapidement. Très vite, elle sentit ses mains s'agiter sous l'effet de la colère, et elle se força à attraper son verre, appuyant le coude de sa main libre contre le bar pour glisser ses doigts dans ses cheveux alors que ses lèvres allaient goûter à l'alcool légèrement amère qui résidait encore dans son contenant. Même la chaleur du Martini ne parvint pas à la détendre un minimum. Les muscles de ses épaules restaient crispés, ses doigts continuaient de trembler, incontrôlables. Agacée, elle posa avec vivacité son verre sur le bar, les faisant se rencontrer avec fracas et finit par passer ses mains contre son visage renfermé. Ce n'était pas dans ses habitudes. Elle qui était normalement si prévenante, si douce, si gentille avec tout le monde, la voilà qui perdait pieds et se montrait exécrable avec William. Elle ne niait pas le fait qu'il méritait sa colère, certes. Mais elle n'était pas de nature méchante, loin de là, et les mots qu’elle avait prononcés ne lui ressemblaient pas. L'américain même devait se douter que, si elle s'énervait à ce point contre lui, c'était que quelque chose ne jouait pas. Oui, mais quoi ? Tallulah avait éviter de ressasser ses souvenirs durant tout ce mois qui l'avait séparée de la soirée chez le jeune homme qui avait dérapé : elle n'avait pas particulièrement se rappeler à quel point elle s'était sentie humiliée et surtout à quel point le regret l'avait dévorée dès que ses lèvres avaient frôlé celles de William. Elle avait cependant ressenti la culpabilité la ronger toutes ces semaines, préférant se renfermer sur elle-même et se murer dans son travail plutôt que de s'ouvrir comme elle en avait l'habitude. Elle avait emmagasiné sa haine plutôt que de parler de ce qu'elle avait vécu avec son frère ou avec sa meilleure amie. Et le résultat était là : un mois plus tard, elle le recroisait et son cœur avait fini par exploser pour lui cracher toute sa colère à la figure. Elle, étoile de la musique qui avait pourtant le coeur sur la main, le sourire aux lèvres, s'était transformée en une garce qu'elle n'était que très rarement. Que si elle se sentait blessée au plus profond d'elle-même.

Admettre que le rejet de William l'avait blessée n'était pas une mince affaire. Après tout, elle s'était retrouvée à l'embrasser -certes, à toute vitesse- alors que son ex petit ami venait de l'abandonner pour son soi-disant bien. Alors, était-ce un simple moyen de consolation ou bien un véritable cri du cœur? Elle avait longtemps refoulé la seconde proposition pour se persuader qu'elle ne s'était retrouvée à embrasser l'américain que parce qu'elle traversait une période difficile et qu'elle avait besoin de tendresse pour traverser cela. Mais dans ce cas là, pourquoi s'être sentie si offensée au moment où il lui avait demandé de quitter son appartement ? C'était frustrant, en effet, mais pas au point de la mettre dans un tel état. Et encore moins au point de la rendre aussi peste avec lui alors qu'elle le revoyait pour la première fois depuis ce dérapage qui les avait irrémédiablement éloignés. La réaction la plus normale chez une jeune femme qui se serait vu le cœur brisé par celui qu'elle croyait être son prince. Mais William n'était pas son prince, il n'avait rien d'un prince... n'est-ce pas ? C'était du moins ce dont elle essayait de se persuader alors que, un coude sur le bar et sa main maintenant sa tête, elle avait repris possession de son verre pour boire une nouvelle gorgée d'alcool qui eut vite fait de lui réchauffer la trachée.

La belle africaine était tellement plongée dans sa réflexion qu’elle n’avait même pas entendu la démarche vive et agacée de William qui se rapprochait d’elle. Ce ne fut que lorsqu’il vint abattre son plateau avec violence sur le bar qu’elle sursauta sur son siège, avalant de travers la gorgée de Martini qu’elle avait en bouche. Reposant son verre avec rapidité, elle porta une main contre sa poitrine, l’autre devant sa bouche, pour se mettre à tousser. L’énervement de l’américain pouvait se sentir à des kilomètres à la ronde, ce qui eut le don de la satisfaire un minimum. Au moins, s’il n’avait rien ressenti et était rapidement passé à autre chose après cette fameuse soirée, elle parvenait à le mettre un minimum en rogne ce soir là. Pourtant, elle n’eut pas l’occasion d’enfoncer un peu plus le couteau en lançant un « Qu’est-ce qui t’arrive ? » ironique, trop occupée à tousser pour retrouver son souffle. Et William profita de sa faiblesse pour se mettre à lui cracher sa haine à sa manière. « T’es vraiment une emmerdeuse ! T’étais vraiment obligée de faire ça ? A chaque fois que je vais discuter avec une fille tu vas venir me les briser juste parce qu’on s’est embrassé ? C’est quoi ton problème au juste ? T’as plus ton prince charmant sous la main alors tu sautes sur le premier venu ? Je suis pas un garçon pour toi Bobsleigh ! J’pensais que tu me connaissais assez et qu’t’étais assez intelligente pour t’en rendre compte par toi-même ! » Durant son long monologue, Tallulah eut largement le temps de reprendre son souffle. Mais si elle avait réussi à laisser un léger rire ironique se glisser entre ses lèvres pulpeuses au début de son discours, elle se vit rapidement avec le souffle à nouveau coupé. La manière qu’il avait de lui parler, les mots qu’il employait… il n’avait pas le droit. Lui non plus n’était pas mauvais, pas au point de lui faire aussi mal en si peu de phrase. Il utilisait les faiblesses de la blondinette contre elle-même, pour la rabaisser et le résultat fut que son cœur se brisa en mille éclats, la laissant totalement pantoise face à lui. Son regard planté dans le sien finit par rapidement se remplir de larmes, se ternissant d’abord de douleur avant de se noyer à nouveau de rage. Elle était tellement brisée par les paroles dures et crues de William qu’elle fut même incapable d’entrouvrir ses lèvres. Non. La seule chose qui lui vint fut la force de lever sa main et d’aller en coller le plat contre la joue du jeune homme, avec une telle force que sa tête partit sur le côté sous l’effet de la claque. Lèvres pincées, tremblantes, elle se releva en le fixant de ses magnifiques yeux bleus à présent assombris de larmes, de douleur et de colère et attendit de croiser son regard avant d’attraper son sac et de faire claquer ses talons jusqu’à la sortie. Elle avait cédé à la rancœur, à la rage, mais maintenant, elle mourrait d’envie de fondre en larmes. Alors, elle se faufila parmi la foule, poussant les gens qui se trouvaient sur son passage en retenant ses larmes. Et ce ne fut que lorsqu’elle se retrouva sur le trottoir à l’extérieur qu’elle referma sa veste et qu’elle continua sa marche, rapide, du haut de ses bottines à talons hauts, cachant le bas de son visage de ses poings en attrapant le col de sa veste pour étouffer un sanglot qui vint lui briser la gorge.

et j'ai le plaisir de t'annoncer que j'avais les larmes aux yeux en écrivant la fin de mon RP Crying or Very sad
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptyLun 14 Jan - 22:29


C’était arriver par surprise, sans qu’on ne le prévienne, sans qu’il ne s’y attende. Personne ne lui avait dit « Hey attention, t’es en train de t’attacher à elle mec ! », ça c’était passer naturellement et il ne l’avait pas réalisé. C’était que lorsqu’il n’avait plus eut de ses nouvelles qu’il s’était rendu compte du manque. Au début il s’était dit qu’il était un peu grognon parce qu’il n’avait pas assez dormi, un autre jour parce qu’il n’avait pas assez bu de café ou que les clients de l’Awesome était anormalement chiant. Puis finalement l’idée que son coup de cafard ne venait pas de tout ça c’était insinué dans sa tête. Il avait commencé à se dire « C’est peut-être elle qui me manque ? » mais il avait chassé cette idée comme on chasse une mouche et il s’était occuper pour ne pas y penser. Il avait même prit l’habitude de s’endormir avec la musique sur les oreilles pour s’empêcher de trop psycoter sur l’oreiller. Mais sans y penser il avait ce sentiment, cette espèce de manque, ce creux à l’estomac qu’il avait du mal à combler. Avait-il attrapé la maladie d’amour ? Tout ce qui l’intéresser d’ordinaire l’intéressait moins. Il aurait aimer pouvoir reprendre le cour de sa vie, mais c’était comme si ces derniers temps elle manquait de couleur. Où était passé ses saloperies de couleurs ?! Etait-ce vraiment Tallulah qui les avait volés ?

Lorsque la main de l’Africaine s’abattue avec force sur sa joue, il comprit que c’était peut-être bien elle qui lui avait manqué ces dernier mois… Il s’était attaché à elle… A croire que l’on se rend compte du bonheur d’avoir certaine chose que lorsqu’on ne les a plus… La douleur qu’il ressentit était mordante, intense, cruelle, mais ce n’était certainement pas à cause de la gifle qu’il avait aussi mal… Il avait mal d’avoir réussi à faire fuir la seule personne qui aurait pût être capable de l’aimer… Peut-être… Tallulah ne perdit pas une seule minute pour quitter l’Awesome… Pauvre con ! Bravo Slayers, bravo, tu es le roi des abrutis ! » Pensa-t-il. Comment en était-il arrivé là ??? Il s’était laisser emporté par la colère et il avait tout gâché. Mais il était hors de question qu’il reste là à se morfondre, sans réfléchir, guider par son cœur il sortit en courant, la cherchant des yeux. Il finit par la trouver, il posa sa main sur son bras pour qu’elle se retourne et alors sans hésité il se pencha vers elle pour l’embrasser avec fougue, passion et tendresse… Une main derrière sa tête, il avait une emprise sur elle, l’empêchant de prendre de nouveau la fuite. Il se fichait bien qu’elle le gifle de nouveau après ça,c’était plus fort que lui. William n’avait jamais été très doué pour dire les choses, il s’emmêlait toujours les pinceaux, ne choisissait jamais les mots qu’il fallait. Il avait dût mal avec les sentiments et à expliquer ce qu’il ressentait. Mais quand il s’agissait d’agir il était nettement plus doué… Sa façon de l’embrasser signifiait bien plus que tout les grands discours… Puis l’inévitable se produisit, doucement William décolla ses lèvres des siennes, il planta son regard tinté d’une certaine tristesse dans les beau yeux de sa Bobsleigh, essayant de lui faire comprendre à quel point il tenait à elle… « Mais je ne veux pas sortir avec toi… ». Il n’y avait pas de doute… William était bien plus doué avec les actes qu’avec les mots !

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptyLun 14 Jan - 23:51

D'une marche qu'elle souhaitait rapide mais qui paraissait plus mal assurée qu'autre chose, Tallulah s'éloignait de l'Awesome, faisant claquer les talons de ses bottines contre le bitume du trottoir. Elle devait à tout prix quitter les lieux, quitter Broadway pour retrouver le chemin qui la mènerait chez elle. Elle ne voulait pas passer une seconde de plus proche de l'endroit où se trouvait William. Elle ne voulait plus le voir, elle ne voulait plus entendre parler de lui. Alors qu'elle gardait ses mains agrippées au col de sa veste de sorte à camoufler au maximum son visage qui se fanait sous l'effet de la douleur qui se mêlait à la colère, elle se maudissait de se montrer aussi faible. Comment avait-elle pu être aussi naïve ? Comment avait-elle pu croire ne serait-ce qu'une seconde que l'américain se souciait d'elle ? Certes, il l'avait accueillie chez lui alors qu'elle avait le coeur en mille morceaux, le soir même où Andrea avait quitté le territoire américain. Il l'avait laissée entrer chez lui, l'avait laissée dormir dans ses bras sans qu'il ne lui fasse aucune avance, il lui avait redonné le sourire, il avait séché ses larmes, il avait passer du baume apaisant sur son coeur meurtri... Oui, il avait fait tout cela. Mais à présent, après avoir été mise à la porte un mois plus tôt et avec les paroles qu'elle venait d'entendre de sa bouche, elle n'y croyait plus. William n'était pas l'homme bien qu'elle croyait avoir eu en face d'elle, il n'était qu'un gamin prétentieux qui était incapable de se stabiliser, que cela soit avec n'importe quelle fille. C'était ce que se répétait la blondinette alors qu'elle s'éloignait de l'Awesome, la démarche légèrement chancelante à cause des larmes qui lui brouillaient la vue. Mais fallait-il encore qu'elle y croie tout au fond d'elle, car son coeur persistait à battre la chamade, comme s'il souhaitait lui faire comprendre qu'elle se trompait, qu'elle était aveuglée par la colère. Pourtant, elle refoulait toutes ces pensées pour ne se focaliser que sur sa douleur, et elle marchait, loin du bar, loin de Broadway, loin de William...

La sud-africaine était tellement absorbée par sa souffrance qu'elle n'entendit même pas les pas précipités de l'étudiant qui l'avait poursuivie pour la rattraper. Ce ne fut que lorsqu'il lui attrapa le bras, la forçant à s'arrêter, que son coeur dégringola dans une chute interminable. Au moment de se retourner, elle n'eut le droit qu'à un bref instant pour capturer le visage de William. Ce qu'elle pouvait y lire était indescriptible, intense, quelque chose qu'elle n'avait jamais pu apercevoir nul part. Elle n'eut cependant pas le temps de pousser son analyse faciale plus loin que cela, car il ne fallut qu'un quart de seconde pour que ses lèvres se retrouvent prise d'assaut par celles de l'américain. La main qu'il posa dans sa nuque l'empêcha de s'échapper. Mais, même si elle avait pu en avoir l'opportunité, elle aurait été incapable de s'enfuir, complètement bloquée sur place. Yeux fermés, elle se laissa totalement faire sans réellement comprendre ce qu'il se passait. Il n'y avait que son palpitant qui tambourinait avec ardeur dans sa poitrine qui lui permettait de garder un point d'accrochage à la réalité. La douceur de ses lèvres, la passion et la sincérité de son baiser la bouleversa, au point de faire trembler ses james. C'est bien simple : s'il n'avait pas gardé sa main dans sa nuque, elle aurait certainement fini par défaillir. Pourtant, il fallut qu'il s'écarte, avec lenteur, lui permettant ainsi de refaire surface et de surpasser son rythme cardiaque effréné. Lippes entrouvertes, elle luttait inconsciemment pour garder la sensation des lèvres du jeune homme contre les siennes, puis elle finit par les humidifier, effaçant toute trace de leur baiser en gardant les yeux à demi-fermé. « Mais je ne veux pas sortir avec toi… » Ce ne fut que lorsqu'elle entendit le timbre de sa voix se mêler aux bruits ambiants qu'elle rouvrit complètement ses paupières pour lever ses iris bleuté afin de le regarder. Son regard triste débordait d'une sincérité qu'elle ne lui avait connue qu'une seule et unique fois : ce fameux soir où elle avait débarqué en larmes chez lui et qu'il lui avait avoué qu'Arizona lui manquait. Était-ce une simple coïncidence qu'elle retrouve ce même reflet dans ses pupilles ce soir là ou bien était-ce son esprit qui lui faisait défaut et aimait la torturer plus qu'elle ne l'était déjà ? Sans réellement savoir comment elle devait réagir, Tallulah resta statique un instant avant de passer sa main dans sa longue chevelure blonde. « À quoi tu joues... ? » finit-elle par souffler en baissant ses yeux de sorte à ne plus affronter son regard. Pour la première fois depuis des semaines, la blondinette se sentait totalement perdue. S'il avait semblé réceptif au baiser qu'elle lui avait donné un mois auparavant, il n'avait pas hésité à la mettre à la porte quelques secondes plus tard. Et ce soir là, il était passé de la colère et de la méchanceté à une sincérité presque totale, imposant une contradiction entre geste et parole. Il l'embrassait à son tour, puis se mettait en position de défense en affirmant ne pas vouloir sortir avec elle. À quoi jouait-il ? Elle avait bien raison de lui poser la question. « Arrête... » le supplia-t-elle en relevant son regard vers elle quand elle sentit à nouveau le sel de ses larmes lui brûler la vue. Les yeux larmoyants, elle le fixa alors et croisa ses bras contre son ventre, en position de défense à son tour, pour se protéger. « Si ton but est de me faire du mal... s'il te plait, arrête. » Sa voix se montrait cassée mais débordante de franchise. Elle ne le comprenait pas, mais s'il désirait l'affaiblir pour mieux torturer son coeur, il y parvenait de main de maître ! Et elle ne voulait pas subir ça, plus maintenant. Elle préférait encore complètement couper les ponts avec lui plutôt que de se battre contre lui alors qu'elle se savait totalement faible face à lui.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptySam 19 Jan - 23:22





WILLIAM & TALLULAH

❝ Always and Forever ? ❞

« À quoi tu joues... ? » « A quoi je… ? Non mais je n’… ». Le reste de sa phrase resta coincé à l’intérieur de sa gorge, retenu par la surprise et l’incompréhension. Il ne jouait pas. Ce n’était pas un jeu ou alors il n’arrivait pas à comprendre comment on y gagner. Est-ce qu’elle pouvait seulement le lui expliquer ? Il voulait comprendre parce qu’il avait l’impression que dans ces histoires il finissait toujours perdant. Toujours… Il avait pensé qu’en l’embrassant elle comprendrait mais c’était comme s’il n’avait fait qu’empiré les choses. Sans doute aurait-il dût se taire… Mais ça avait été plus fort que lui. Il ne nier pas le fait qu’il tenait à elle, il s’était rendu compte qu’il avait des sentiments pour elle sinon il ne l’aurait pas suivit dehors. Mais être un petit ami ? En était-il capable ? Lorsqu’on veut domestiquer un chat sauvage, on a beau tout faire il reste sauvage… Il donnera peut-être pendant un temps l’impression de s’être calmer mais un jour ses instinct le rattrapera, il massacrera les rideaux et il sera jetait dehors… William préférait rester encore rester à la rue qu’avoir la folie de s’attacher à un éphémère foyer…

La Tallulah qui lui faisait face semblait si blesser, tourmenté, perdue… Il aurait tellement aimé juste la serré dans ses bras être celui qui la console au lieu de celui qui la blesse… « Arrête... Si ton but est de me faire du mal... s'il te plait, arrête. » « Pas une seule. Tu m’entends. Pas une SEULE seconde. Même pas une toute petite seconde… mon but à été de te faire du mal. » Son regard était honnête. Son cœur était au bord des larmes, les mots de l’Africaine résonnait encore dans sa tête, la façon dont elle les avait prononçait. L’intensité de son « arrête ». Il déglutit avec difficulté, la gorge serré. Sa vision était légèrement trouble mais ça devait être à cause des larmes qu’il refusait de verser. Son cœur tambourinait dans sa poitrine et lui faisait mal, une douleur qui toutefois il n’aurait échangé pour rien au monde parce qu’à cet instant il se sentait plus vivant que jamais.

« Je tiens à toi. J’ai des sentiments pour toi… Je t’ai déjà prouvé que j’étais un crétin en faisant le mort pendant un mois, en te jetant de chez moi – ça j’te l’ai dit sur le sms que je t’ai envoyé - mais…. » Il soupira légèrement, c’était dur. Il avait du mal à rassembler ses idées, il avait comme des difficultés pour respiré, à croire que l’amour lui coupé le souffle. « Je serais plus que crétin si je ne t’avouais pas que j’te tiens à toi. Le problème c’est que… » S’il l’a fuyait, elle se doutait bien que c’était parce qu’il y en avait un ! « Toute les filles auquel j’me suis attaché ce sont barré. Arizona en est un joli exemple. J’aime t’avoir dans ma vie, j’adore voir ton sourire. J’adore ton petit tempérament de feu et quand tu t’agite. Toi et Andréa vous étiez amis et au final tu l’as perdu. Je ne veux pas que ça nous arrive. Je refuse de tout gâcher entre nous. Je ne le supporterais pas ! Je ne le supporterais vraiment pas parce que je… je… » C’était dur, tellement dur. Son cœur s’affolait, il n’en pouvait plus mais il fallait qu’il le lui dise. « Parce que je t’aim… »

William n’eut pas le temps de finir son mot, d’un geste qui fût plus un reflexe qu’autre chose il porta sa main à son cœur qui ne recevait plus d’oxygène et l’empêcher de respiré… Les choses se passèrent ensuite très vite, il tomba au sol, son corps inerte, victime d’une crise cardiaque. Il avait eut tout les symptômes : l'essoufflement, l'anxiété, des modifications temporaires de la vision, la confusion mentale… Mais comment aurait-il pût savoir que son états n’avait rien à voir avec ses sentiments pour Tallulah ? Faire une crise cardiaque à 25 ans était rare, mais ça arrivait… Avec le stress des derniers mois, sa blessure à la cheville, ses soucis avec les Knicks, son incapacité à aller travailler, sa rééducation, Arizona, Tallulah… Autant dire que son palpitant avait mit à rude épreuve. Désormais la vie de William était entre les mains de Tallulah et elle allait devoir agir vite si elle voulait les sauver…



{ Morgane ne tue pas j’te jure que c’était pas prémédité 63 L’idée est venu en l’écrivant… }
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ EmptyMar 22 Jan - 23:51


Pourquoi ? Pourquoi diable devait-elle se sentir aussi faible et nuisible face à William ? La sud-africaine avait un tempérament bien trempé en temps normal : bornée et sûre d'elle, elle avançait dans ses deux métiers en parallèle avec beaucoup d'assurance, n'ayant pas peur de s'imposer pour être fidèle à ce qu'elle était. Elle était une jeune femme de nature sérieuse et stable émotionnellement, qui était généralement capable de faire face aux coups durs avec beaucoup de calme. Preuve en était du jour où elle avait appris que l'homme qu'elle avait toujours considéré comme son père -et qui venait de quitter cette terre par ailleurs- n'était en rien son paternel biologique et que ses parents lui avaient donc menti tout au long de sa vie. Elle avait été terriblement choquée, certes, mais elle avait rapidement appris à digérer la nouvelle avec une certaine force et un certain courage pour ensuite pouvoir agir. Pourtant, avec William, tout clochait. Elle était tout bonnement incapable de se montrer forte, laissant toute sa sensibilité ressortir, sous la forme de sa colère explosive ou de ses larmes. Elle détestait cela, se montrer sans sa carapace, se montrer aussi vulnérable, à pleurer pour libérer sa souffrance. Alors, tout ce qu'elle trouvait à dire était de le supplier d'arrêter. Persuadée qu'il changeait de comportement dans le simple but de lui faire payer les quelques pas de travers qu'elle avait faits avec lui. Il avait beau commencer à protester, elle ne lui laissa pas l'occasion d'exprimer le fond de sa pensée. De toute manière, il semblait bien trop surpris pour pouvoir continuer à parler. Et Tallulah, de son côté, était bien trop aveuglée par la douleur qu'elle ressentait pour se rendre compte qu'il était sincère avec elle.

« Pas une seule. Tu m’entends. Pas une SEULE seconde. Même pas une toute petite seconde… mon but à été de te faire du mal. » finit-il par s'exclamer avec tellement d'honnêteté que la sud-africaine fut obligée de relever ses yeux larmoyants pour le regarder. Bras resserrés contre elle, elle restait en position de défense, mais s'autorisa à lire à l'intérieur du regard de l'américain. La douleur qu'elle y lut, accompagnée d'une intensité sans frontière lui fit presque perdre pieds. Jamais elle n'avait vu William dans une telle posture de faiblesse lui aussi, pas même le soir où il s'était ouvert à elle concernant Arizona. Et cela en fut terriblement ébranlant. Passant sa mains sous ses yeux, l'un après l'autre, pour essuyer les larmes qui entraînaient son maquillage, la jolie blonde ne sut comment interpréter son affirmation. S'il n'agissait pas ainsi pour la blesser, alors dans quel but était-ce ? Elle eut rapidement sa réponse, malgré tout le mal que le jeune homme semblait éprouver pour laisser sortir ces paroles. « Je tiens à toi. J’ai des sentiments pour toi… Je t’ai déjà prouvé que j’étais un crétin en faisant le mort pendant un mois, en te jetant de chez moi – ça j’te l’ai dit sur le sms que je t’ai envoyé - mais…. » Tallulah n'avait pas réellement écouté la fin de ce qu'il avait commencé à débiter. Elle était restée complètement bloquée sur les quelques mots avec lesquels il lui avouait avoir des sentiments pour elle. Malgré toute la sincérité qu'elle pouvait lire en lui, malgré les tambourinements violents de son coeur qui lui faisait comprendre qu'elle ne rêvait pas, elle ne parvint pas à croire qu'il le lui ait réellement dit. « Je serais plus que crétin si je ne t’avouais pas que je tiens à toi. Le problème c’est que… Toutes les filles auxquelles j’me suis attaché ce sont barrées. Arizona en est un joli exemple. » continua-t-il, forçant Tallulah à baisser légèrement son regard en pinçant ses lèvres pour retenir les sanglots qui lui brûlaient la gorge. « J’aime t’avoir dans ma vie, j’adore voir ton sourire. J’adore ton petit tempérament de feu et quand tu t’agites. Toi et Andréa vous étiez amis et au final tu l’as perdu. Je ne veux pas que ça nous arrive. Je refuse de tout gâcher entre nous. Je ne le supporterai pas ! Je ne le supporterai vraiment pas parce que je… je… » Relevant soudainement les yeux en entendant cette hésitation alors qu'elle les avait fermé au point de s'en fendre les paupières en entendant la première partie de la suite de son discours, Tallulah planta son regard dans le sien. Une partie d'elle la priait de se réveiller, lui jurant que tout ceci n'était qu'une rêverie dans laquelle elle était enfermée, alors qu'une autre part de son être résonnait au fond d'elle : l'espoir de l'entendre dire ces quelques mots qui semblaient suspendus au bord de ses lèvres, ralentissant les quelques secondes qui séparaient ces mots des ultimes suivants. « Parce que je t’aim… » Le coeur de la demoiselle rata un battement, en même temps que celui de William. Mais contrairement à lui, elle ne finit pas par avoir une douleur maladive au niveau de son palpitant.

Voyant soudainement l'américain porter sa main contre sa poitrine, le souffle visiblement coupé alors que son regard se teintait d'une détresse alertante, Tallulah redescendit subitement sur terre. « William ? » lui demanda-t-elle alors que l'angoisse avait tout à coup remplacé la souffrance qui l'habitait quelques secondes plus tôt. Inquiète par son état, elle s'apprêta à porter ses mains à ses épaules, mais William s'effondra au sol avant qu'elle n'ait pu le toucher. Sans comprendre ce qu'il se passait, Tallulah le regarda qui gisait au sol, inconscient et le teint soudainement blafard. « WILLIAM ! » s'écria-t-elle en se jetant près de lui, atterrissant à genoux sur le bitume. Attrapant son visage entre ses mains, elle tenta de la réveiller en le secouant doucement, mais ne voyant aucune réaction de sa parti, elle céda immédiatement à la panique. « Au secours ! Venez m'aider ! » hurla-t-elle alors que de nouvelles larmes venaient ternir son regard bleu. Et cette fois, elle ne se força pas à les retenir, les laissant alors couler contre ses joues pâlies. « Will, je t'en supplie, ouvre les yeux... » Ses supplications ne changèrent rien, évidemment. Mais, heureusement, elle parvint à trouver une pointe de lucidité au milieu de sa détresse : sortant son téléphone de son sac, elle appela immédiatement les secours pour leurs demander d’envoyer une ambulance au plus vite dans la rue de l’Awesome. Tentant de retenir ses larmes pour répondre à la personne à l’autre bout du fil, elle dût ainsi donner toutes les informations possibles sur la situation : l’âge de la personne, son prénom, son nom et tout ce qu’elle pouvait savoir sur lui ainsi que ce qu’il s’était passé. Ce n’est qu’après avoir entendu « Une ambulance est en route » qu’elle raccrocha, laissant son téléphone retomber dans son sac pour reporter toute son attention sur William. Gardant ses mains sur son visage, elle laissait ses propres larmes tomber contre le visage du jeune homme alors que les pointes blondes de ses longs cheveux caressaient son cou. Complètement absorbée par l’état inconscient de l’étudiant, Tallulah ne se rendit pas compte du nombre de minutes qui furent passées avant que la sirène stridente de l’ambulance ne se mette à percer les sons de la rue. C’était comme si le temps avait été ralenti dès l’instant où elle avait vu le regard de William lui traduire que quelque chose n’allait plus, ceci avant qu’il ne chute et se retrouve étendu au sol. Pourtant, elle fut arrachée à cette espace clos par deux infirmiers qui s’empressèrent de l’éloigner de William. Sentant qu’on la soulevait, la jeune femme se laissa complètement faire, les larmes perlant sur ses joues, et ce ne fut que lorsqu’on la tira plus loin qu’elle reprit conscience de ce qui était en train de se passer. Se débattant alors de toutes ses forces, c’est-à-dire très peu, elle se mit à hurler pour qu’on la relâche. « Non ! Lâchez-moi ! Je veux rester avec lui ! » Les médecins restèrent formels : il fallait les laisser faire leur travail et celui-ci était urgent. Tallulah se résigna donc à arrêter de gesticuler et, soudainement, se fut comme si toutes ses forces la lâchèrent. Ses jambes ne supportèrent plus son poids et elle trébucha, étant heureusement rattrapée par les deux hommes qui s’étaient occupés de l’éloigner du corps inconscient de William. L’emmenant vers l’ambulance pour qu’elle puisse s’asseoir, ils la laissèrent reprendre ses esprits et se mirent à la questionner sur le déroulement des événements qui avaient conduit à ce soudain effondrement. Se forçant à lutter contre ses sanglots, la blondinette finit par leurs expliquer ce qu’il s’était passé, et ce n’est qu’après ça qu’ils l’autorisèrent à monter dans le véhicule qui transporterait le « malade » à l’hôpital. Quand Tallulah entendit en écho un des toubibs annoncer que le patient avait fait une crise cardiaque, elle n’en comprit pas directement l’ampleur, sans réellement y croire en réalité. Une crise cardiaque à 25 ans ? C’était impensable. Et pourtant. C’est donc ainsi qu’elle accompagna le jeune homme, transporté sur une civière, jusqu’à l’hôpital. Là, on la força à patienter en salle d’attente alors que William fut emmené aux soins intensifs et, ne parvenant pas à supporter cela toute seule, elle trouva le courage de composer le numéro de Sora pour lui demander de la rejoindre. La nuit allait être longue et elle se sentait tout bonnement incapable de la traverser sans l’aide de sa meilleure amie.


THE END

❝ to be continued... ❞


tu m'excuseras pour cette fin... elle est vraiment pas terrible Crying or Very sad et j'écris le suivant demain, là il se fait tard x)


Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: taliam ❝ stop standing there ❞ taliam ❝ stop standing there ❞ Empty

Revenir en haut Aller en bas

taliam ❝ stop standing there ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Standing In The Rain... [Akshan]
» taliam ❝ without you, i'm nothing, i'm so lost ❞
» (you say yes, i say no. you say stop, i say go go go) + amaurose

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-