Il fallait que cela cesse. D’accord, Elvia choisissait toujours les pires moments pour annoncer des choses de ce genre mais à force de vouloir épargner Gabriel pour qu’il puisse se remettre comme il fallait de son traumatisme, elle avait l’impression de le tenir à l’écart et il n’était pas question de continuer sur pareille voie. Aussi, bien qu’il s’agisse du premier jour de son mari en tant que rédacteur en chef, la jolie suissesse attendit la fin de la journée pour se pointer à son bureau, habillée d’un t-shirt et d’un short, les cheveux en bataille car elle avait couru depuis leur appartement pour se vider complètement la tête. Mais résultat, à peine eut-elle mis un pied à l’intérieur, fermé la porte pour qu’ils ne soient pas dérangés et croisé le regard de Gabriel que déjà, elle s’effondrait en sanglots. « J’en peux plus Gabriel… » se lamenta-t-elle avant de se blottir entre ses bras puissants et rassurants, contact qui semblait presque vital à cet instant précis. Il lui fallut d’ailleurs pas moins de dix minutes pour se calmer, Elvia ayant tout gardé pour elle depuis trois semaines afin de ne surtout pas inquiéter son ours royal… mais là, il lui fallait se libérer. « Je sais que c’est ton premier jour et que tu as un milliard de choses à penser mais là, je ne peux plus garder tout ça pour moi ! Trois semaines qu’il me harcèle… » lui expliqua-t-elle avec maladresse avant de n’accéder à l’ordinateur de Gabriel pour lui montrer la quelque centaine de mails que le nouveau directeur du protocole génovien lui avait envoyé, non sans lui faire écouter quelques messages laissés sur son portable alors qu’Elvia était tout bonne en conférence de presse pour la sortie de son nouveau livre et non disponible pour décrocher… « Trois semaines que c’est comme ça, j’ai tout entendu de sa part, TOUT ! Et le fait que je sois écrivain de ce genre de niaiseries va nuire à ton image, et que j’ai été le frein principal au fait que nous n’ayons pas encore fait de mariage princier, et que je suis la pire mère de la création… tout… tu penses vraiment que je vais être mauvaise pour toi et une mauvaise mère ? » A force d’entendre ce genre de saloperies, Elvia finissait par douter complètement d’elle-même. Tout le travail qu’elle avait fait sur ses craintes s’effondrait face à tant d’attaques et rien que d’en parler, ses larmes reprenaient de plus belle et elle se cachait le visage à l’aide de ses mains pour les dissimuler.

Elvia était à deux doigts de la crise de nerfs mais les bras de Gabriel parvinrent à calmer légèrement sa panique, surtout qu’il accompagnait de son étreinte des mots qui la rassurèrent bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé en arrivant au New York Times. « Je sais que j’aurais dû t’en parler mais je ne voulais pas t’inquiéter alors que tu commençais à aller mieux ! J’ai pris sur moi en me disant que je t’en parlerais une fois que cela se serait calmé mais comme cela n’arrête pas… je ne veux pas te tenir à l’écart d’une chose pareille. » Elvia avait attendu autant que possible, surtout qu’elle était à la base de sa remise en forme et qu’ils avaient énormément partagé pendant ces trois dernières semaines. La jolie suissesse n’était pas peu fière d’avoir pu prouver à son mari qu’il n’y avait pas qu’un entraînement militaire qui pouvait porter ses fruits… aussi, à force de le gaver comme une oie, de garder un œil sur lui et de l’accompagner dans de très longs joggings, il pouvait désormais s’asseoir à son fauteuil de rédacteur en chef sans craindre de faiblesse physique à priori. « Je voulais surtout t’en parler Gabriel, relâcher la pression, il est évident que ça peut attendre la fin de la semaine… d’autant que ce n’était pas totalement la seule chose qui a fini par me monter à la tête si je dois être honnête jusqu’au bout. » La jeune femme s’empara des deux mains de son ours royal préféré puis, tandis qu’elle penchait légèrement la tête sur le côté, elle reprit, d’un air presque attristé : « Est-ce que tu me… désires toujours mon ours ? » Après tout, cela faisait deux mois qu’ils ne s’étaient pas donnés l’un à l’autre, et Gabriel n’était pas le seul que cela pouvait inquiéter ce genre de choses !

La question pouvait sembler stupide et d’ailleurs Gabriel ne manqua pas de le lui faire remarquer mais Elvia n’avait pas pu s’en empêcher. Comment diable aurait-elle pu le faire ?? Entre le mois où son mari avait été porté disparut et les trois semaines nécessaires pour le remettre en forme, on ne pouvait pas dire que leur vie sexuelle ait été au top. Alors bien sûr, la jolie suissesse ne crachait pas dans la soupe surtout que Gabriel la soulageait de ses titillements avec application mais pour le reste, c’était silence radio… et ça l’angoissait. « Bien sûr que j’ai aimé hier soir, la question ne se pose même pas ! Je pensais que mes cris étaient suffisamment éloquents ! » fit-elle justement remarquer non sans rougir violemment dans la seconde. Elvia craignait hélas qu’il ne finisse par culpabiliser ou pire, lui en vouloir parce que leurs échanges lui manquaient. « Ce n’est pas ça… je vais y arriver, autant appeler un chat un chat et tant pis si je rougis atrocement au passage : tu me donnes des montagnes de plaisir mais moi je ne peux pas te rendre la pareille et ça me frustre tu ne peux pas savoir ! Je m’en surprends à questionner mine de rien les filles pour savoir ce qu’elles feraient à ma place, regarder des forums et des articles… j’ai acheté des tonnes de lingerie pas plus tard qu’hier, je sais, c’est sûrement ridicule mais je ne sais pas, peut-être que c’est moi qui ne suis plus aussi désirable qu’avant à tes yeux ? Mais je préfère que limite tu me le dises ! Je ne dis pas que ce sera aisé à encaisser mais… ça fait deux mois que nous n’avons pas fait l’amour… »

Une chance qu’Elvia ne soit pas spécialement vexée facilement sinon elle aurait fait autre chose que sursauter face à l’éclat de rire de Gabriel : elle aurait plutôt hurlé. « Je ne suis pas vexée mon ours, j’avais plutôt peur que tu ne prennes mal ma tentative ou mes pensées mais ça aussi ça me travaille depuis un moment et je ne pouvais pas décemment rester plantée comme un piquet de grève à marmonner dans mon coin sans que tu n’en n’aies vent… je crois que ça me monte un peu trop au cerveau ! » Elvia haussa les épaules non sans accepter ce baiser tendre puis l’éteindre qu’il lui offrit en l’amenant contre ses genoux une fois assit sur son fauteuil de patron. « Tu es au courant que dans cette position c’est encore plus difficile maintenant que tu es un grand patron ? Tu n’as pas encore lu mon livre ! » s’expliqua subitement la jolie suissesse non sans reprendre aussitôt ses lèvres pour qu’il n’ait surtout pas la mauvaise idée de l’éloigner au passage. Plutôt mourir que de rester ne serait-ce qu’à quelques millimètres de lui, elle voulait être collée à son mari aussi longtemps qu’elle le pouvait avant de ne se redresser pour hocher négativement la tête de gauche à droite afin de lui faire comprendre que non, elle n’avait pas l’intention de le pousser à consulter pour autant. « Non, non ! Je suis folle d’accord mais pas au point de te pousser à consulter, ce serait injuste pour toi ! Je crois juste qu’il faut que je m’arme de patience… si tu me dis que ça va revenir, alors je vais éviter de continuer à criser et de mettre des dessous trop affriolants pour mon propre bien… dans mon jogging qui m’a conduit de la maison à ici, j’ai rougis à chaque fois parce que ça se voyait un peu au travers de mon pantalon blanc et qu’on me sifflait bouuuh c’était trop gênant !! »

A vrai dire, Elvia n’eut pas le temps de s’étendre sur le contenu de son deuxième bouquin tout juste paru en librairie que Gabriel manquait de s’étouffer de la jalousie. Il la força d’ailleurs à se relever pour mieux la faire tourner et observer de plus près ce qu’elle lui avait dit d’un ton tout à fait innocent. C’était bien ça le pire, la jolie suissesse restait l’innocence incarnée, incapable de faire preuve de calcul ou de manipulation ! Tout ce qu’elle avait souhaité, c’était lui plaire à lui en se mettant en valeur. Bon cela avait été un pari réussi, sauf qu’il n’avait pas été celui à découvrir en premier la beauté de son corps mis en valeur par de tels dessous. « Un appel… au viol ?! Mais non pas du tout !! Et puis je suis entièrement habillée, je n’avais juste pas vu que c’était si transparent, je m’en suis rendue compte dans l’ascenseur parce qu’il y avait une glace… » s’expliqua-t-elle, penaude. Elvia détestait qu’on la reluque à moins que cette personne ne s’appelle Gabriel Renaldi. Les autres hommes, elle s’en tamponnait le coquillard avec une patte d’ours femelle et depuis le temps, son mari devait le savoir ! Ou pas, surtout en voyant comment il réagissait. Elvia se trouva sans oxygène ou presque après un baiser d’une telle intensité, s’obligeant à lutter contre la vague de titillements qui menaçait au passage. « Mais je voulais te plaire à toi ! Etre sexy pour toi, que tu me trouves belle… je m’en contrefiche des autres. » Elvia avait la respiration de plus en plus accélérée alors qu’il lui répéta sa demande, la forçant à mordiller son oreille pour mieux lui murmurer avec force : « Je suis à toi Gabriel. A personne d’autre. A toi et à toi seul. »

« Je te jure que je ne fais pas exprès ! » s’excusa-t-elle aussitôt avant que Gabriel ne se laisse littéralement enflammer par la passion dévorante le possédant actuellement. Il balaya bruyamment son bureau d’un revers de main pour mieux y déposer Elvia, se sentant complètement dépossédée de la situation et surtout, incapable de faire ne serait-ce qu’un geste pour se défaire de l’étreinte passionnée qu’il lui donnait actuellement. Pire, elle venait de ceinturer les hanches de son mari à l’aide de ses cuisses, tout juste recouvertes de son jogging si fin blanc, à l’origine de tous les tourments de Gabriel en plus du sous-vêtement et du porte-jarretelle qu’elle portait actuellement. « Mon ours on est dans ton bureau… on peut nous surprendre ! » crut-elle bon de préciser alors qu’il lui avait déjà ôté son haut, se laissant ainsi tout le loisir de découvrir le soutien-gorge qu’elle portait et qui peinait à contenir sa poitrine des plus affriolantes, car elle avait encore pris en volume en l’espace de trois semaines. « Chéri tu as dis qu’il fallait que tu te reposes et qu’on se laisse du temps… je ne vais pas pouvoir retenir mes titillements si tu passes tes mains et tes lèvres sur moi comme ça ! » Bien que la jolie suissesse ait découvert comment contrôler à peu près la chose, cela devenait de plus en plus difficile dans pareilles conditions. La preuve, Elvia se releva peu à peu pour s’emparer presque férocement des lèvres de Gabriel, dont elle avait soif, un geste qui prouvait à quel point elle était en manque de lui et combien leurs étreintes lui semblaient lointaines… « Ca n’empêche que je suis à toi mon… ours… » reprit-elle la respiration de plus en plus haletante.

« Je te promets de faire attention… » crut-elle bon de préciser alors que Gabriel lui prouvait par a+b à quel point le désir s’était emparé de son corps comme de son âme. « Tu… tu es sûr ? Tu ne vas pas le regretter ? » A peine lui eut-il plaqué sa main fine et tremblante contre son entrejambe qu’Elvia comprit qu’un désir sourd et incontrôlable le consumait littéralement et qu’il aurait été criminel que de chercher à l’ignorer. D’ailleurs, à partir de là, la jolie suissesse refusa d’exercer le plus petit contrôle contre ses titillements, qui firent aussitôt trembler son corps alors qu’elle reprenait peu à peu conscience des choses : notamment du fait qu’elle l’ait désiré comme une forcenée pendant trois semaines au point d’en être réveillée en pleine nuit et d’avoir agit à l’encontre même de ses actes de d’habitude. Qu’importe, après tant de frustration et d’éloignement, Elvia avait enfin l’impression d’être entière, donnant des baisers presque désespérés à son mari non sans lui ôter avec virulence sa ceinture puis son pantalon sans perdre de temps, marquée par un soudain empressement. « Toi aussi tu me tues Gabriel… » fit-elle avec un sérieux presque hallucinant mais ce n’était pas le plus étonnent dans l’histoire à vrai dire. Cette fois-ci, la brunette n’avait consommé aucun alcool et pourtant, elle se lâchait comme jamais, refusant de laisser sa timidité parler cette fois-ci. Voilà pourquoi elle n’eut aucun scrupule à le faire reculer de quelques millimètres du bureau pour pouvoir en descendre, tremblant toujours aussi puissamment à cause de ses titillements mais sans leur laisser le champ totalement libre alors qu’elle dévorait littéralement le corps de Gabriel de baisers, descendant doucement mais sûrement vers son boxer avec lequel elle joua quelques instants, étirant l’élastique, le faisant descendre progressivement tandis que ses lèvres s’affairaient sur sa virilité enfin fièrement dressée pour elle. Une sorte de récompense qu’elle lui offrit sans hésitation aucune, jusqu’à lui ôter complètement le dernier vêtement qu’il portait et remonter sur le bureau pour mieux l’embrasser comme si sa vie en dépendait. « Je te veux tellement mon ours… je vais devenir folle ! Soulage-nous… »

Techniquement parlant Gabriel avait tout de même déchiré sa petite culotte mais à sa décharge, Elvia l’avait hautement préparé à ce genre de réflexe en s’occupant ainsi de sa virilité sans éprouver la plus petite hésitation. A vrai dire, leur étreinte fut des plus passionnées certes, mais féroces également car ils semblaient se donner l’un à l’autre comme s’il s’agissait de leur première fois ou comme s’ils ne s’étaient plus vus depuis de très longues années… la jolie suissesse sentait qu’elle ne serait jamais rassasiée de son mari, pas même lorsque la jouissance la prit, la laissant haletante, telle une survivante après le passage d’un tsunami… elle se trouvait d’ailleurs contre son mari la seconde d’après, épuisée mais bien en vie, devant le carnage que constituait désormais le bureau du nouveau rédacteur en chef. Elvia mit quelques secondes avant de ne le laisser s’éloigner légèrement, nu comme un ver, tandis qu’elle priait pour que personne ne les surprennent : et la donne la fit aussitôt rougir avec violence. « Non, non, tu as fait en sorte que je sois définitivement un appel au viol chéri, ne t’éloigne pas ainsi de tes actes ! » plaisanta-t-elle avant de ne descendre du bureau pour mieux éclater de rire, se blottissant un instant contre son ours royal unique et préféré bien qu’ils soient toujours aussi nus l’un que l’autre, leurs vêtements parsemant actuellement la moquette dudit bureau. « Tu doutais que nous en soyons capables ? Il n’empêche que je viens d’avoir une très joyeuse idée pour mon prochain livre… il faut me pardonner pour heum… l’espèce de folie dont je viens de faire preuve, je crois que ma frustration et le fait que je n’ai pas dormi une seconde depuis trois jours en sont les premiers responsables ! Ce n’est pas grave pour ma culotte… j’en ai beaucoup d’autres à te sacrifier s’il le faut mon ours ! » répondit-elle non sans rougir et lui sourire d’un même temps, lui offrant un baiser des plus tendres pour contrebalancer la passion dévorante dont ils venaient de faire preuve.

« Tu es au courant que je peux rougir rien qu'en imaginant que tu penses vraiment ce que tu es en train de dire ? » s'amusa Elvia car si effectivement elle ne manqua pas de rougir dans la seconde, elle embrassa rapidement Gabriel pour qu'il n'ait pas le temps de rétorquer une nouvelle bêtise. S'ils traînaient trop, ils risquaient fort d'être surpris ne serait-ce que par un agent de ménage et loin de la jolie suissesse cette envie. Cela finirait par retomber sur son prince charmant mais également sur elle, car il était bien connu qu'Elvia était une telle dépravée qu'elle entraînait son mari vers le fond ! Tel était le genre de paroles sorties par le futur ex directeur du protocole génovien, et qui ne lui avait décidément rien épargné si on y regardait de plus près. « Mon ours nous savons tous les deux que tu n'as pas honte ! Et c'est parfait parce qu'il n'y a aucune honte à avoir... ceci dit je n'ai guère envie que tu aies à te justifier sur ce que l'on vient de faire, je ne suis vraiment pas exhibitionniste ou désireuse de le devenir je dois admettre ! Rien ne nous empêche de profiter l'un de l'autre chez nous... et tiens d'ailleurs en parlant de ça, l'autre jour quand je t'ai parlé de chercher un chez nous plus grand, tu as hurlé le mot « manoir », tu as filé et je n'ai même pas pu réitérer la discussion ! » Mais Elvia à son tour n'eut pas l'opportunité de poursuivre la discussion car elle éclata de rire face à la possessivité de Gabriel toujours aussi exacerbée. Pourtant, une fois rhabillée, elle tourna sur elle-même pour lui montrer qu'on ne voyait rien, même sans culotte. « On ne voit rien là, je n'ai pas besoin de mettre ta veste ? En plus tu risques d'attraper froid et ça c'est hors de question ! Tu vas me faire le plaisir de mettre ta veste et si tu es sage, je te montrerai les autres dessous que j'ai acheté dans l'espoir de te reconquérir... avec... »

« Tiens ? Tu ne m’as jamais appelée poussin, c’est mignon… » fit-elle remarquer sans que son sourire ne la quitte une seconde. Il n’y avait plus trace de panique ou de colère entre eux, Elvia avait la délectable impression que tout ceci était – enfin – derrière eux bien que cela n’ait pas été non sans mal. « Tu crois qu’il faut que je trouve un moyen pour ne plus rougir afin que tu ne sois pas déconcentré dans ton travail ? » proposa-t-elle avant que la discussion ne s’oriente sur un sujet très légèrement plus sérieux – l’histoire du défilé mis à part, bien évidemment – puisque la jolie suissesse découvrait non sans une bonne dose de surprise qu’elle avait non seulement participé à la construction d’un Manoir pour eux, leurs enfants et leurs deux nounous sans le savoir, mais qu’en prime celui-ci était prêt à être visité par ses soins. « Tu as fait en sorte que ce Manoir soit une complètement surprise ? Mon ours tu es un génie, j’ai hâte de le voir ! » répliqua-t-elle aussitôt, des étoiles pétillants dans ses yeux d’un bleu puissant. « Je crois que tu as bien mérité un grand défilé, pas un petit. Mais je vais tout de même négocier de voir cette œuvre à laquelle j’ai « participé » sans le savoir avant le défilé. C’est honnête, non ? Tu es le meilleur en tout cas, mon ours… » Et pour la peine, Elvia n’eut aucun scrupule à lui sauter au cou pour l’embrasser avec passion. Avec ce qu’ils avaient fait juste avant, un baiser paraissait sage, très sage…

TOPIC FINITO **