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roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞

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MessageSujet: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyVen 8 Fév - 15:58

roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ Tumblr_m8z507j5Cn1ryfjs3o3_250 « Bah viens pour quinze heures si tu veux que Thayer soit réveillé quand tu arrives. Il vient de partir à la sieste là, il était un peu trop râleur à mon goût » Aujourd'hui, mon petit Thayer avait cinq ans, cinq longues – pour ne pas dire très longues – années. Le temps passait si vite quand on y pensait que cela me déroutait pas mal et me faisait peur. Cela faisait plus de cinq ans que Rafael m'avait brisé le cœur et je ne m'en étais toujours pas réellement remise. J'avais beau affirmer le contraire, j'avais toujours des sentiments pour lui ; je n'avais pas abandonné Thayer il y a cinq ans et cela montrait bien des choses à mes yeux. Ce petit garçon était ma fierté, mon amoureux à moi même si le voir sourire me rappelait Rafael. Ils avaient tellement de traits en commun... Je resta quelques minutes de plus au téléphone avec mon meilleur ami. Super parrain Roméo était de la partie pour cet anniversaire. En temps normal, j'avais pour habitude de fêter l'anniversaire du petit dans un fast-food pour ne rien avoir à préparer mais cette année, il y avait un deuxième bébé qui compliquait bien les choses. Raccrochant avec mon meilleur ami, je me dirigea vers la chambre de Mathys et un léger sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis le bambin de six mois entrain de dormir. Mon petit Mathys, ma deuxième merveille, n'avait – lui non plus – pas de papa, du moins pas pour le moment. Les tests ADN étaient revenus il y a peu et le chef des urgences – avec qui j'avais l'habitude de coucher depuis plus de deux ans – n'était pas le père de Mathys. J'avais d'abord été soulagée avant de comprendre plus précisément ce que tout cela voulait dire. Si le docteur Stevenson n'était pas le père de mon petit dernier, cela voulait dire que Roméo l'était. Depuis que j'avais appris cette nouvelle – il y a une semaine ou deux tout au plus – tout était très étrange. Je n'étais même pas sûre que mon meilleur ami se souvenait de notre nuit ensemble alors c'était pour dire... J'avais fais deux fois la même erreur : coucher avec un homme 'indisponible' et un bébé était né à chaque fois ; à croire que ma bonne étoile me lâchait littéralement depuis que je ne parlais plus à mon paternel. Je ne regrettais pas mon choix de ne plus lui parler, absolument pas. Thayer ne me posait jamais aucune question sur son grand-père et c'était tant mieux comme ça. Sortant le gateau au chocolat que j'avais eu le temps de préparer ce matin pendant que le grand était à l'école, je glissa les yeux sur mon ordinateur. Pas de messages ni de mail de Rafael, c'était une bonne chose. Je le savais mieux que personne, il était bien capable de débarquer en pleine après-midi sans prévenir mais il ne savait pas à quoi il s'attendait s'il venait à agir de la sorte. Ôtant mon jeans foncé et mon haut délavé, j'enfilai une légère robe noire. Rien de bien extravagant, j'avais juste envie d'être un peu plus présentable, bien que Roméo m'avait vu dans de sales états. Assise devant la télévision, je jouais avec mon téléphone lorsque j'entendis quelqu'un frapper à la porte. Regardant l'horloge murale, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Mon petit Roméo était en avance et nous allions pouvoir parler 'sérieusement' de tout ce que j'avais à lui dire et à lui annoncer. Seulement, c'était sans compter qu'à peine avait-il mis un pied dans l'appartement, j'entendais des pas derrière nous. Doudou dans la bouche, biberon dans la main, Thayer se dirigeait vers nous en couche culotte. « Allez viens là mon bébé » J'attrapais le petit garçon, grimaçant légèrement en le soulevant et déposa un baiser sur son front. Le regardant, je dis « Qu'est-ce qu'on dit ? » Le petit garçon glissa ses yeux vitreux sur son parrain et dit « Bonjour parrain » Je n'eus pas le temps de dire 'ouf' que Thayer tendait les bras vers Roméo. Eh bien, pour la conversation, ce n'était pas pour tout de suite...


Dernière édition par D. Cloë Rhodes le Sam 9 Fév - 1:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyVen 8 Fév - 20:43

roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ Tumblr_mhwtaoeqrT1rqfi6lo1_500
Coupant le téléphone, je le posais sur la table de salon, ravi que cette journée soit spéciale pour un petit homme qui m'était cher. Ma vie avait pris un énorme virage quelques semaines plus tôt, auquel je devais encore m'habituer. Après quelques nuits sur le canapé de Charlie, j'avais fini par emménager avec Calliopée et son fils dans l'arrière d'une cathédrale, ce qui était assez étrange mais au final, j'adorais notre chez nous. Je ne m'y sentais pas encore tout à fait à l'aise et la vie de famille me manquait mais je n'avais d'autres choix que de m'y habituer. Beaucoup de personnes répétaient que le changement ne faisait pas de tord, je n'avais pourtant pas commander ce dernier et avait bien du mal à le digérer. Toujours est-il que je devais faire avec. Nahla m'avait proposé de prendre Lucas une semaine sur deux et même si j'étais bien conscient que c'était temporaire, j'avais accepté. Une fois qu'elle déciderait que je ne pouvais plus le voir autant, je savais que la séparation allait être difficile mais je refusais de m'y habituer de suite, je considérais cette tête blonde comme mon propre fils et ne plus l'avoir dans ma vie était trop douloureux. J'avais espoir qu'elle ne me le retire jamais, que Jayden ne prenne pas sa place à part entière alors qu'il n'avait pas été là les premières années de sa vie, mais c'est ce qui me pendait au nez, je n'étais pas naïf. Soit, aujourd'hui il n'y avait pas de place pour mes pensées noires, Thayer était le roi de la journée et grâce à lui, je savais que ma journée serait parfaite elle aussi. Après être passé au magasin de jouet lui chercher une voiture électrique à l'effigie de "Cars" dans laquelle il pouvait monter, je me battais pour la charger dans le coffre et pris la route. Deli allait me tuer pour ce cadeau, j'en étais certain mais peu importe. Après tous les grands-parents et parrain/marraine étaient là pour acheter les jouets que maman refusait, non? Et puis tous les petits garçons rêvaient d'avoir une voiture, j'avais moi-même joué énormément avec la mienne enfant. Tant pis si cela voulait dire qu'il allait cassé un vase et faire des coups dans les meubles, ça faisait partie du jeu même si maman risquait vraiment de ne pas aimer ce nouveau jouet. Arrivé avec quelques minutes d'avance, je ne m'en inquiétait pas et frappait doucement à la porte pour ne pas réveiller les petits s'ils étaient encore au lit. Je suppose que c'était un échec, parce qu'à peine avais-je eut le temps de poser le carton dans le couloir et d'embrasser ma meilleure amie, que le petit ange faisait son apparition. « Bonjour parrain » Je tendais automatiquement les bras vers lui, heureux de voir qu'il en faisait autant. « Bon anniversaire mon ange! » Déposant un baiser sur son front, je finissais par retirer la tétine qu'il avait dans la bouche. « T'es un grand maintenant, c'est pour Mathys ça, non? » J'aimais le taquiner mais le pensait vraiment, il était temps pour lui d'arrêter de prendre la tétine - même si je n'avais pas grand chose à dire, j'aimais l'inciter en ce sens. Me mettant à genou sans pour autant le poser par terre, je lui montrais le carton emballé qui se trouvait à nos pieds. « Tu peux l'ouvrir, c'est pour toi. » Après un regard pour en être certain, Thayer finissait par descendre de mes jambes pour commencer à déballer le cadeau en question de ses petites mains. Me redressant, j'observais Deli avec une moue désolée bien que je ne l'étais pas le moins du monde. « Ne me déteste pas même si c'est bruyant, il va adorer. » Signalais-je pour la mettre en garde. Il y avait plus bruyant qu'une voiture électrique, disons que c'était surtout encombrant et rapidement ennuyant pour les parents qui devaient suivre dérrière. C'était égoïste de ma part, mais c'était le moindre de mes soucis, je serais juste là pour le voir apprécier son cadeau, pas pour subir les heures de fatigue et d'ennuis qui allaient en ressortir. Et puis Delilah ne pouvait pas me détester, elle avait sans doute eut des cadeaux qui rendaient folle sa mère plus petite, chacun son tour.
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptySam 9 Fév - 0:34

Être en compagnie de mon meilleur ami me faisait plaisir et beaucoup de bien, je devais l'avouer. J'allais pouvoir me décharger sur quelqu'un pendant quelques heures. J'aimais être mère, il n'y avait pas à dire, mais depuis que je connaissais la réelle identité du père de Mathys, j'avais un peu de mal à me reposer. Je cogitais sans cesse pour savoir comment aborder la question avec mon meilleur ami. Lui qui avait pété un plomb parce que sa petite amie l'avait trompé, voilà qu'il allait se rendre compte qu'il l'avait fait et bien avant elle. J'hésitais énormément à tout lui avouer, vraiment. Il allait se dire que je faisais tout pour lui mettre des bâtons dans les roues, il allait dire que j'étais folle et pourtant.. A cette époque, je n'avais qu'une relation et l'homme en question n'était pas le père du petit. J'avais fais un seul écart et il fallait que ça tombe sur Roméo. Je n'avais guère envie de shooter dans son château de cartes. Ses bases n'étaient plus si solides que par le passé et j'allais rajouter un poids sur ses épaules. Alors que Thayer changeait de bras, je divaguais dans mes pensées. Devais-je lui avouer tout cela ou pas ? Il n'avait peut être pas besoin de savoir, pas maintenant. Mais je savais que plus je gardais ce secret pour moi et plus il y avait de chances pour qu'il le prenne mal. Je n'étais pas mieux que Rafael quand on y pensait. Déglutinant difficilement à cette constatation, je tenta de me concentrer tant bien que mal sur mon fiston et ce gros cadeau. J'arquais un sourcil en voyant l'engin que lui avait acheté Roméo. À ce moment même, j'avais envie de l'étrangler, de l'étouffer avec le premier coussin qui me passait sous la main. J'avais deux fils, un petit appartement et voilà qu'il lui achetait une voiture électrique. « Ne me déteste pas même si c'est bruyant, il va adorer. » Je fis une petite moue avant de poser ma main sur son épaule. Il va adorer, mais tonton Roméo aussi va adorer parce que dès que je le pourrais, j’emmènerais l'engin chez mon cher ami pour qu'il en profite, lui aussi. « La prochaine fois qu'on vient chez toi, je prends ce truc avec qu'il te casse les oreilles, d'accord ? » Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je ne pouvais pas lui en vouloir, absolument pas. Il avait voulu faire plaisir à Thayer et vu son regard, il l'était. Le sentant tirer légèrement sur ma robe, je m'abaissa à son niveau et le regarda. « Maman je peux ? » Je le regarda et fis un petite moue ; j'allais passer pour la méchante de service, merci tonton Northman ! « Pas tout de suite mon cœur mais tout à l'heure, quand ton frère sera réveillé d'accord ? » Le petit garçon fit une petite moue et se tourna vers son parrain pour le remercier. Attrapant le papier, je l'enfonça dans la poubelle à quelques centimètres de moi et me dirigea rapidement vers la babyphone. J'entendais des bruits, ce qui voulait dire qu'il était réveillé. Seulement, je ne préférais pas aller le chercher pour ne pas entendre Thayer me demander de jouer avec sa super voiture cars. Alors que les deux hommes 'parlaient' entre eux, je sortis quelques boissons du frigo et disposa tout sur la table. Regardant le plus jeune des deux hommes, je dis « Tu vas enlever ta couche culotte et enfiler ta culotte toi ? J'arrive pour t'habiller d'accord ? » Je n'étais pas une mère autoritaire, je demandais toujours l'avis de mes enfants même si je ne les écoutais pas tout le temps. Regardant Roméo, je dis « Sauf si tu veux que parrain t'aide à t'habiller » Et bien quoi ? Il était là, il pouvait bien mettre la main à la pâte. J'en profiterais pour sortir des bonbons, sortir le deuxième cadeau du bambin du placard et nous pourrions commencer cette après-midi ! Roméo passa à côté de moi, entraîné par Thayer. « La couche sera vide, ne t'inquiète pas. Il a le rhume en ce moment et va savoir pourquoi, quand il éternue, il fait pipi dans sa culotte » Il fallait que j'aille voir le pédiatre à ce sujet... Ce n'était pas grave et je le savais bien vu le métier que j’exerçais mais je serais bien plus rassurée avec l'avis d'un spécialiste... Maman poule, je l'acceptais totalement.
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptySam 9 Fév - 1:05

A y réfléchir, j'aurais du demander à Nahla si elle pouvait me laisser Lucas pour la journée puisque Thayer et lui s'entendaient très bien. Ils avaient passé quelques moments ensembles, quand Lucas me demandait pour aller quelque part et que j'embarquais Thayer histoire de laisser quelques heures de congé à Delilah. A présent, c'était plus compliqué puisque même si j'embarquais le grand, ma meilleure amie avait toujours le petit ange sous les bras. On pouvait dire qu'elle n'avait pas beaucoup de chance niveau papa puisque ni l'un ni l'autre ne se manifestait ce qui me révoltait. Pour Rafael, c'était plutôt contre elle même si je me gardais de lui rappeler, elle savait parfaitement mon avis à ce sujet. Ce gars me donnait des envies de meurtres rien qu'à savoir le mal qu'il avait pu lui faire, à quel point il s'était joué d'elle, mais cela ne lui retirait en rien ses qualités de papa. C'était pourtant un sujet sensible que j'évitais de mettre sur la table, après tout elle était assez grande pour décider de ce qui était le mieux pour elle et pour Thayer. Quand au petit, et bien je n'avais aucune idée de l'identité du père, Deli m'ayant parlé vaguement d'un infirmier mais sans identité - peut-être parce qu'elle savait parfaitement que j'étais du genre mêle tout. Le fait de savoir qu'un gars se savait papa et ne faisait rien pour être dans la vie de son enfant m'était complètement incompréhensible, raison pour laquelle je ne digérais pas le soudain retour de Jayden dans la vie de Lucas alors qu'il n'en avait rien eut à faire jusqu'ici. Soit, puisqu'elle n'avait personne, je tentais de l'aider de temps en temps en étant un parrain "exemplaire" du moins au maximum pour que ces petits princes aient un minimum de figure masculine dans leurs vies. « La prochaine fois qu'on vient chez toi, je prends ce truc avec qu'il te casse les oreilles, d'accord ? » Je lui adressais un sourire, me rappelant que je ne lui avais même pas encore parlé de mon chez moi justement. « En parlant de chez moi... j'ai déménagé, j'avais plus rien à faire avec Nahla. Du coup tu vois, tu ne peux pas vraiment m'ennuyer avec ça, parce que si ma coloc me fou à la porte, tu te sentiras responsable à vie. » Je lui adressais un sourire satisfait même si j’espérais sincèrement que le fait de recevoir des enfants n'ennuyait pas Callie puisque j'allais avoir Lucas une semaine sur deux.

J'observais Thayer lorsque Deli lui proposait d'aller se changer en ma compagnie et lui prenait la main pour lui signaler que je l'accompagnais. Je ne râlais jamais à l'idée de m'en occuper et puis ça lui changeait un peu aussi. « La couche sera vide, ne t'inquiète pas. Il a le rhume en ce moment et va savoir pourquoi, quand il éternue, il fait pipi dans sa culotte » Je lui fis un signe entendu avant de filer dans la chambre du petit gars en choisissant - avec son aide - les vêtements qu'il voulait porter puisque je ne voyais rien de précis de préparer. « Wow! Un pull avec Buzz, tu mets celui-là? » Fan de dessins animés, bonjour... Je prenais toujours les petits comme excuse pour m'installer dans le fauteuil durant deux heures, calé devant un disney - ou un pixar. C'était bien plus mon truc que les films d'actions bourrés de violence, faut croire que j'étais resté enfant sur certains points. « Oui. Mathys est réveillé parrain. » Me signalait-il tout en enfilant son pull. Je passais donc par la chambre du petit pour le prendre dans mes bras avant de revenir au salon accompagné des deux. « Promis, je ne l'ai pas réveillé pour le voir, il l'était déjà. » Signalais-je à ma meilleure amie lorsqu'elle me voyait revenir avec Mathys. A l'instant même, Thayer se trouvait dans la voiture, essayant de la démarrer ce qui allait l'occuper plusieurs minutes le temps de comprendre le système. « Faut t'aider à faire quelque chose? » demandais-je, même si j'avais le petit à bras, il m'en restait toujours un de libre pour l'aider un petit peu.
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptySam 9 Fév - 1:42

« En parlant de chez moi... j'ai déménagé, j'avais plus rien à faire avec Nahla. Du coup tu vois, tu ne peux pas vraiment m'ennuyer avec ça, parce que si ma coloc me fou à la porte, tu te sentiras responsable à vie. » Le regardant, j'arquai un sourcil. J'avais loupé un sacré bout de la relation qui liait le jeune homme et la belle africaine. Je savais que tout n'était pas parfait entre eux mais en venir à se séparer... Et Lucas là dedans ? Comment le petit bout le prenait ? Et chez qui habitait il ? J'étais quelque peu vexé qu'il ne m'en ait pas parlé plus tôt et qu'il ne m'ait pas demandé un peu d'aide. Il aurait très bien pu rester ici quelques temps, le temps de retomber sur ses pattes. Thayer et Mathys l'adoraient et je n'aurais aucun scrupule à partir d'urgence au milieu de la nuit, laissant mes bouts de chou à la voisine. Certes cette minette de vingt ans était bien adorable mais je n'étais pas rassurée de la savoir seule avec mes deux fistons. « Il va falloir que tu m'en dises plus. Tu aurais pu venir à la maison le temps de te trouver un appart pour toi tout seul tu sais, je ne t'aurais pas mis dehors » Loin de là même. Une compagnie me manquait énormément le soir, devant la télévision. Je rêvais de m'acheter un chien mais je ne pourrais jamais gérer les garçons plus les balades du chien. Financièrement, j'y arrivais très bien mais je risquais de manquer de temps pour l'animal et faire souffrir le chiot ne me plaisait pas mais alors pas du tout. Je regardais les deux hommes quitter la pièce et me dépêcha quelques peu pour tout sortir. Boissons sur la table du salon, gâteau au chocolat en son centre, bougies sur le dessus, tout y était. Deux trois paquets de bonbons de sortie, je me dirigea vers l'armoire a DVD et sortit un paquet plus petit que celui de mon meilleur ami mais tout de même imposant. Le posant à un bout de la table, je me tourna alors que j'entendais du bruit. Je fronçais les sourcils en voyant Roméo avec un 'colis' dans les bras. « Promis, je ne l'ai pas réveillé pour le voir, il l'était déjà. » Je souris légèrement avant de me pencher pour déposer un léger baiser sur le front de mon petit dernier. Mathys dans les bras de papa. Cette idée me fit légèrement pâlir mais je tenta de ne rien laisser paraître. « J'espère bien que tu ne l'as pas réveillé ! Non, t'inquiète, je l'avais entendu bouger dans son lit » Seulement maintenant, je n'allais plus le chercher dès que je l'entendais bouger pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas refaire la même erreur qu'avec Thayer. Au jour d'aujourd'hui, le bambin de cinq ans était toujours dans mes pattes et venait me chercher dès qu'il était réveillé. Il avait l'habitude d'être bichonné et il en redemandait encore et encore, chose qui m'exaspérait de temps en temps, surtout quand j'avais envie – et besoin – de me reposer. « Faut t'aider à faire quelque chose? » Je me passa une main dans les cheveux et réfléchis rapidement. Il pouvait prendre l'appareil photo et tenter de capter quelques images de monsieur casse cou sur sa super voiture. « Deuxième tiroir de la commode derrière toi. Prends l'appareil photo pour immortaliser les premières bosses dans mes meubles » Je laissa un léger rire s'échapper avant de me mettre à genoux à côté de Thayer et d'attraper la notice. Logiquement, la batterie était chargé et il pourrait donc s'en servir tout de suite. Je lus rapidement la notice et fis signe à ma grosse crevette de bouger son popotin de la voiturette. Actionnant le bouton, il se remit sur le siège et me regarda, comme pour me demander mon approbation. « Tu y vas doucement c'est clair ? Si tu te fais mal, tu ne joueras plus avec ce jouet avant longtemps, est-ce que tu as bien compris Thayer ? » Assis sur son engin, sa tête arrivait pile au niveau des coins de la table, ce qui ne me plaisait guère. Si j'avais pu lui enfiler un casque sur la tête, je l'aurais fait. Me relevant je lui fis signe d'y aller. Je souris légèrement le voyant aller doucement près de la table mais grimaça lorsqu'il appuya plus fortement sur la pédale et finit sa course contre le canapé. « Ca va Thay ? » Le jeune garçon leva le pouce pour montrer qu'il allait bien mais Mathys se mit à hurler à ce moment même. Je grimaça légèrement. « Ca te gène d'aller lui préparer son biberon ? Ou tu veux que je le fasse mais faut faire attention à monsieur casse cou » Thayer se retourna et dit « Noooon, moi j'suis flash MacQueen !! » C'est ça, si tu le dis...
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyMar 12 Fév - 14:26

« Il va falloir que tu m'en dises plus. Tu aurais pu venir à la maison le temps de te trouver un appart pour toi tout seul tu sais, je ne t'aurais pas mis dehors » Je grimaçais, réalisant seulement maintenant que je ne l'avais pas tenue au courant de tout ce remue ménage. Il faut dire que ma vie était tellement chamboulée ces derniers temps que j'étais la plupart du temps complètement perdu et ailleurs, oubliant des choses importantes comme des détails. Je n'étais franchement pas fier de ma rupture avec Nahla et du fait qu'elle soit totalement amoureuse de son Jayden après deux ans et demi à mes cotés, alors forcément, si on ne me posait pas la question clairement, j'évitais d'entrer dans les détails. Admettre que sa petite amie - avec qui vous vous étiez vu finir vos jours - avait des sentiments pour un autre n'était pas très glorieux. J'avais beau cherché les erreurs qui avait pu conduire notre relation à ce désastre, je n'en trouvais aucune de valable, pas qu'elle sache en tout cas, et pourtant le résultat était là. J'avais fini par me faire une raison, sachant parfaitement qu'il n'y avait aucune explication logique mais juste des sentiments qu'elle ne pouvait pas contrôler - même si je continuais de lui en vouloir profondément. « J'ai dormi quelques nuits sur le canapé de Charlie, je ne voulais pas t'ennuyer toi aussi. » Dis-je finalement pour expliquer le fait que je n'avais pas demandé son aide. « Sinon en résumé, elle n'a pas juste couché avec lui, ça crève les yeux qu'elle l'aime... J'ai essayé de ne pas y prêter attention, on est parti une semaine en Afrique avec Inès pour la clinique et quand je suis revenu, elle était à l’hôpital après avoir eut un accident avec cet enfoiré et Lucas... sans compter qu'il a également été enlevé et personne n'a jugé bon de me faire savoir tout ça. En fait elle ne me donne même pas d'explications, parce que selon elle c'est mieux si je ne sais rien, c'est dangereux pour moi et blablabla. Bref, j'avais vraiment plus rien à faire près d'elle. » En gros résumé, oui. « Elle m'a proposé de prendre Lucas une semaine sur deux mais juste au début. Ça me sert à quoi si dans 1 mois elle m'empêche de le voir? » Je haussais les épaules, toujours perdu face à cette décision que je devais prendre. Oui je voulais voir Lucas et l'avoir une semaine sur deux à mes côtés allait me faire le plus grand bien, mais si Jayden et Nahla choisissaient ensuite de me le retirer, ce serait encore plus douloureux.

Soit, je n'étais pas ici pour parler du fiasco qu'était ma vie mais bien pour profiter de l'anniversaire de mon petit prince. Je souriais lorsque Cloé me précisait qu'elle l'avait entendu, sachant parfaitement qu'elle agissait comme il le fallait, nous avions fait pareil avec Lucas même si ça me brisait toujours le coeur de le laisser pleurer. Je prenais l'appareil photo dans le meuble qu'elle me désignait et commençait par prendre une photo de tout ce qui était dresser sur la table avant qu'on commence à grignoter. J'enchainais les photos de Thayer dans sa voiture ainsi qu'une ou deux photos de Mathys et moi, nous centrant du mieux que je le pouvais en tendant mon bras. Je m'arrêtais net en voyant Thayer foncé droit vers le fauteuil, priant pour qu'il n'aie rien ou je m'en voudrais d'avoir pris ce cadeau. Le vendeur m'avait assuré que c'était sécurisé mais je savais parfaitement que les enfants trouvaient toujours de quoi se blesser même si tout était fait pour que cela n'arrive pas. Heureusement, il n'avait rien. « Doucement bonhomme ! Si tu te blesses je vais être obligé de le reporter au magasin. » Signalais-je, moi qui n'aimait pas les menaces, je savais que c'est ce qui marchait le mieux sur un bambin. « Non je vais le faire, rappelle moi juste les doses de lait à mettre. » J'adorais m'occuper des petits mais niveau dose de ait en poudre à mettre dans son l'eau, j'étais nul et lui demander irait bien plus vite que lire le tableau dessiner sur la boite. Je préparais le tout et m'installais dans le fauteuil, vérifiant sur ma main que l'eau n'était pas trop chaude avant de le laisser boire et surtout arrêter de hurler. De suite, il se calmait et tétait alors que j'étais incapable de décrocher mon regard de sa petite bouille d'ange. Moi qui rêvait d'une grande famille, d'avoir la chance d'être père à plusieurs reprises, j'étais mal parti à 26 ans et à nouveau célibataire.
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyMer 27 Fév - 19:07

« J'ai dormi quelques nuits sur le canapé de Charlie, je ne voulais pas t'ennuyer toi aussi. » Le regardant, je leva les yeux au ciel avant de croiser les bras au niveau de ma poitrine. À ce moment même, je lui en voulais de ne pas avoir fait appel à moi. Il n'avait jamais gêné et ne gênerait jamais à la maison. De plus, j'avais bien besoin d'aide ces derniers jours avec les garçons. Depuis que j'étais rattachée à la caserne de Rafael, j'avais du mal à avoir des nuits normales. J'étais stressée toute la journée, ce qui avait le don d'exciter les garçons et de les rendre surexcités et grincheux une fois que le soleil se faisait la malle. Être une mère célibataire n'était pas quelque chose de facile tous les jours. Je ne pouvais pas partir au milieu de la nuit pour une intervention, j'étais obligée de refuser les cas les plus intéressants parce que mes enfants étaient là. La boite pour laquelle je bossais était compréhensive mais pour combien de temps encore, je n'en savais trop rien. Un jour ou l'autre, ils en auront marre de me voir décliner et devoir réveiller quelqu'un d'autre. J'aimais mon travail mais j'aimais encore plus mes enfants et Mathys était trop petit pour le laisser ne serait-ce que vingt minutes seul, le temps que la nourrice arrive. Thayer, du haut de ses cinq ans, ne se réveillait pas la nuit et il ne pouvait rien lui arriver mais Mathys était tellement surexcité... Rien que l'idée de les laisser vingt minutes seuls me donner envie de me gifler. Je ne pouvais pas laisser mes bébés tout seul. Et si un accident arrivait pile à ce moment ? Je m'en voudrais toute ma vie, ils étaient trop petits et le seraient sûrement toute leur vie, du moins à mes yeux. L'écouter me parler de ces problèmes me rendait humaine. J'avais l'impression que je n'étais pas la seule qui était dans un merdier sentimental sans dessus dessous. Doucement, je glissais ma main sur la sienne, comme j'avais l'habitude de le faire. C'était ma façon de lui dire que j'étais désolée sans user de ces mots qui font mal au cœur. La pitié, ce n'est pas pour nous. « Elle m'a proposé de prendre Lucas une semaine sur deux mais juste au début. Ça me sert à quoi si dans 1 mois elle m'empêche de le voir? » Le regardant, j'haussai légèrement les épaules. Si elle faisait ça, je risquais de vouloir lui arracher la tête avec les dents et, nerveuse comme je pouvais l'être, je n'aurais aucun problème à y arriver. « Tu sauras jamais Roméo mais Lucas n'a rien demandé et puis, t'as toujours été là pour lui, il pourra pas t'oublier comme ça » Quoi que... Je ne me souvenais absolument pas des dix premières années de ma vie alors peut être qu'il allait l'oublier... Je détestais cette situation. Que Nahla aime son ex était compréhensible mais mettre Roméo dans une telle position était de la folie pure et simple. Je n'avais même pas répliqué sur tout ce qui était kidnapping et hospitalisation parce qu'avec la jeune africaine, il en avait vu des vertes et des pas mûres et ce, depuis des années. « Tu dois bien avoir des droits... Ce gosse, tu l'as plus élevé que Jayden ne l'a fait » Aussi terrible que cela pouvait sembler, c'était la vérité aussi simple et crue qu'elle pouvait être. Roméo avait été là depuis tellement de temps qu'il avait le droit à ses visites, à ses bisous et à ses câlins. En tout cas, Thayer sera toujours là pour lui en donner même si Lucas était plus important pour mon ami, ce que je comprenais totalement. Quand on nous regardait, nous avions une drôle de vie, à la limite du pitoyable à vrai dire. Roméo et moi étions deux personnes, tout ce qu'il y a de plus normal et pourtant, les pires merdes nous tombaient au coin de la figure comme une crotte de pigeon. Nous avions du louper quelque chose mais quoi, je ne le savais toujours pas... J'étais sûre que mon ami allait retrouver le bonheur, une femme avec qui avoir une ribambelle d'enfants mais de mon côté, je ne savais pas vraiment. Pour tout dire, je ne savais même pas ce que je voulais. Un homme sur qui me reposait et avec qui avancer ou bien un peu d'aide mais pas trop de présence parce que je voulais être seule avec mes enfants, mes petits princes. Indiquant la dose de lait en poudre à Roméo, je me tourna vers Thayer et le souleva de sa voiture Cars. C'était fini pour le moment ce cirque. Je ne voulais pas qu'il se casse quelque chose ou qu'il casse quelque chose à la maison. Le plaquant sur le canapé, je commença légèrement à le chatouiller et son rire résonna dans toute la pièce. Un large sourire se dessina sur mes lèvres. J'avais à moitié les fesses à l'air lorsque mon ami revint dans le salon et s'installa dans le fauteuil. J'en profita pour me relever et attraper le cadeau que j'avais fais à mon fils. Je lui tendis et dis « Allez ouvre le et après tu pourras jouer avec moi et tonton Roméo si tu veux ! » Le garçonnet sourit et fut plus qu'heureux de découvrir un super set de pâtes à modeler. Il l'ouvrit rapidement et après quelques consignes, il commença à jouer. Le surveillant d'un œil, je posa mes fesses sur l'accoudoir du fauteuil et passa mon bras autour de la tête de mon meilleur ami. « Mais à part Nahla, il n'y a personne dans ta vie ? » Il devait bien y avoir un minette qui lui faisait de l'oeil ou quelque chose, ce n'était pas possible autrement...
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptySam 9 Mar - 1:42

Je savais qu'elle allait m'en vouloir de ne pas lui avoir demandé de l'aide, pour la bonne et simple raison que dans le sens inverse, je réagirais de la même façon. Nous étions proches depuis des années maintenant et ça me semblait logique qu'elle puisse se tourner vers moi quel que soit le problème. Ça fonctionnait sans aucun doute dans l'autre sens mais j'avais tendance à oublier que les amis étaient aussi là pour les mauvais moments et préférait donc ne pas les ennuyer avec ma vie sentimentale qui venait d'échouer. Encore moins avec mes valises. Par réflexe, je glissais mon pouce sur sa main lorsqu'elle la posait sur la mienne, ma façon de la remercier d'être là alors qu'elle avait elle-même bien assez de choses à gérer. « Tu sauras jamais Roméo mais Lucas n'a rien demandé et puis, t'as toujours été là pour lui, il pourra pas t'oublier comme ça » Je levais les épaules, pas certain de cela. Après tout mon père avait été un modèle tout au long de ma vie jusqu'au jour de l'accident ou j'étais passé du fils prodige au fils qui avait mis la vie de sa soeur en danger au point de la tuer. Malgré tout le respect que j'avais pour mon père, j'avais fini par le détester et ensuite l'oublier, ce que je n'aurais jamais pensé être possible, alors peut-être qu'une fois que Lucas aurait une vie de rêve avec sa mère et son père, ce bonheur l'aiderait à zapper l'importance que j'avais pu avoir pour lui. « Tu dois bien avoir des droits... Ce gosse, tu l'as plus élevé que Jayden ne l'a fait » Je ne pus m'empêcher de laisser un rire m'échapper, même si la situation n'avait rien de drôle, bien loin de là même. « Sincèrement, je ne pense pas... Je suis juste l'ex amant de sa mère aux yeux de la justice, je n'ai aucun droit sur le petit. Je ne me suis pas renseigné, tout s'est terminé tellement vite... et puis elle me propose de le voir donc je n'ai pas vraiment besoin de faire appel à la loi pour l'instant. On verra comment ça se passe ensuite, en priant pour qu'elle ne m'empêche jamais d'être là pour Lucas. » En un sens, j'avais vraiment envie de faire confiance à Nahla sur ce point parce qu'elle savait l'importance que le petit avait à mes yeux et inversement. Le problème était qu'elle m'avait écarté de sa vie depuis quelques semaines déjà, ne fus-ce qu'en me laissant dans l'ignorance sur son accident, je ne pouvais donc être sur de rien.

Je pris le temps de faire le biberon de Mathys avant d'aller rejoindre Thayer et Deli au salon, m'installant dans le fauteuil en plaçant le petit correctement pour commencer à le nourrir. Instantanément, il cessait de pleurer et se calmait à mon plus grand soulagement, je n'étais jamais très à l'aise avec les bébés en larmes. J'observais en même temps Deli s'occuper de Thayer et ne pus m'empêcher de sourire : je l'admirais d'être une aussi bonne mère, aussi présente pour eux alors qu'elle avait toujours du se débrouiller par elle-même. J'étais là, d'autres personnes l'étaient sans doute aussi, mais cela ne remplaçait la présence d'un père qui aurait pu être à ses côtés tout le temps pour gérer les monstres. « Commence tout seul et quand Mathys a fini, je joue avec toi. » signalais-je à Thayer pendant que sa mère se chargeait d'ouvrir les boites. C'était bien un des jeux pour enfant qui me bottait le plus, je pouvais rester des heures à malaxer la pâte et créer des tonnes de formes, je ne comptais même plus le temps passer à table à le faire avec Lucas. « Mais à part Nahla, il n'y a personne dans ta vie ? » Je grimaçais en fronçant les sourcils. Oui et non... Nahla avait été bien trop importante à mes yeux pour que je parvienne à la zappé en si peu de temps. « Je n'suis pas certain d'arriver à passer à quelqu'un d'autre si vite... Le petit naîf que je suis pensait vraiment finir sa vie avec elle. » Je grimaçais de plus belle en réalisant à quel point j'avais vécut une belle utopie pendant deux ans et demi. Tout semblait parfait mais une apparition de Jayden avait suffit à tout renverser, preuve que notre couple ne tenait pas à grand chose. « Je me suis pas mal rapproché d'Inès en Afrique... Ma collègue, tu sais? Avec toute cette folie ici, elle était là pour moi, elle m'a clairement fait comprendre qu'elle voulait qu'on soit ensembles, c'était la solution facile... Je lui ai dt que j'avais besoin de réfléchir et entre temps je l'ai trouvée pendue au bras d'un autre. » Je roulais les yeux, clairement maudis. Je me demandais d'ailleurs quelle était la prochaine surprise qui allait me tomber sur la tête. « Enfin au moins je n'ai plus à me torturer à réfléchir, elle a rendu tout ça très clair. Et toi ? Quelqu'un dans ta vie ? » Je relevais Mathys en voyant qu'il avait terminé, tapotant dans son dos pour lui faire faire son rot.
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyMar 19 Mar - 16:04

Je savais très bien qu'une mère était prête à tout pour son enfant mais je doutais franchement que Nahla soit aussi bête que cela pour empêcher Lucas et Roméo d'avoir quelques liens. Ils n'étaient peut être rien ni personne au regard de la loi mais pour Roméo, il était beaucoup, il était tout. Il n'y avait rien de génétique entre les deux garçons mais pourtant, c'était tout comme... Je me souvenais encore lorsque Lucas et Thayer jouaient ensemble. Leurs deux frimousses nous faisaient souvent rire, Roméo et moi, et je ne comptais même plus le nombre de personne qui avait cru que les deux garçons étaient nos enfants, nos petits bébés. Roméo était comme un père pour le petit garçon et l'africaine n'avait pas le droit de lui enlever ça. « Je me doute que tu ne le voudras pas, absolument pas, mais si jamais tu veux que j'aille parler à Nahla... Ne perd pas trop de temps avec Lucas. À cet âge là, il va vite faire des conclusions. N'hésite pas à aller le voir à l'improviste, à l'école ou autre... Parce que si tu n'y mets pas du tien, elle n'hésitera pas à le retourner contre toi et te dire que tu n'as, justement, aucun lien avec Lucas et donc, elle protège son fils de l'abandon » Je ne prenais pas la défense de Nahla ou quoi que ce soit, mais j'avais réagi ainsi envers Rafaël. Il avait beau essayé de faire son maximum pour se lier avec Thayer, je faisais mon maximum pour lui mettre des bâtons dans les roues. Était-ce la solution à adopter ? J'en doutais pas mal mais, ce n'était pas pour autant que j'allais changer. C'était ma façon de faire payer au colombien tout ce qu'il m'avait fait traverser avec ses mensonges. Nahla n'avait rien de compromettant contre Roméo, du moins pour le moment. Je ne voulais même pas imaginer la bombe que cela serait quand le jeune Northman allait apprendre sa paternité. Il risquerait de m'en vouloir de tout lui avoir caché mais j'avais voulu, moi aussi, le protéger. Mettre son couple en miette ne devait pas être ma responsabilité mais la leur. J'avais donc attendu le 'bon moment' – bien que j'avais un doute sur le fait qu'il existe un bon moment pour ce genre de chose – et j'allais bientôt lui en parler. Bientôt oui, pas tout de suite alors qu'il avait Mathys dans les bras et que Thayer demandait toute mon attention. Je ne voulais pas que cela soit dit sans explication, sans sentiment. Ce n'était pas comme dire 'bonjour', cette déclaration risquait de le déboussoler et de lui faire naître quelques responsabilités. S'il ne voulait pas les tenir, c'était tout à son honneur, je ne lui en voudrais pas. Il était déjà comme un père pour Thayer alors son rôle pouvait rester ainsi, s'il le souhaitait. Je ne comptais pas lui imposer quoi que ce soit mais, une chose était claire et nette, je n'allais pas lui mettre des bâtons dans les roues comme pour Rafaël. Les deux hommes étaient totalement différents, à mes yeux, mais aussi en actes. Roméo n'avait aucun doute à avoir, aucune suspicion, rien ne présageait que c'était lui, le père du petit bébé qu'il nourrissait en ce moment même. Des fois, je regrettais qu'il ne soit pas d'Hayden, les choses auraient sûrement été bien moins compliquées... Ou pas. Chassant ces pensées de mon esprit, je me concentra sur Roméo et sa vie sentimentale. « Je n'suis pas certain d'arriver à passer à quelqu'un d'autre si vite... Le petit naîf que je suis pensait vraiment finir sa vie avec elle. » Le regardant, je soupirai légèrement. Je ne pouvais pas lui en vouloir de penser ainsi parce que j'avais été la première à penser que Rafaël et moi finirions ensemble et pourtant, voilà où j'en étais. La désillusion était telle que j'avais failli abandonner mon petit bébé. « Je lui ai dt que j'avais besoin de réfléchir et entre temps je l'ai trouvée pendue au bras d'un autre. » Le regardant, je fronçai les sourcils. Il m'avait déjà parlé de cette Inès, je l'avais plutôt apprécier au premier abord, mais là, je doutais franchement d'elle. Si elle voulait quelque chose de plus sérieux, ne pouvait-elle pas attendre quelques jours ? À quoi pensait-elle ? Qu'à peine retournée, tout cela n'avait aucun sens ? « C'est franchement une co... une andouille ! » Je m'étais rattrapée aussi vite que possible, voyant le regard de mon aîné se poser sur moi. Je lui fis un léger sourire avant de baisser la tête pour tenter de construire mon pseudo château. Ça colle, c'est dégueulasse. Quelle idée avais-je encore eu ! « Enfin au moins je n'ai plus à me torturer à réfléchir, elle a rendu tout ça très clair. Et toi ? Quelqu'un dans ta vie ? » Il n'avait pas tord. Au moins, il pouvait ouvrir son esprit aux autres femmes aux alentours. « Une chose est sûre, elle ne sait pas ce qu'elle a loupé ! » Roméo était mon meilleur ami mais aussi l'homme le plus extraordinaire que je connaissais. Il avait tout pour lui, absolument tout. Souriant, j'haussai les épaules. « Non, personne et c'est pas plus mal comme ça. Je n'ai pas le temps pour un homme, j'en ai déjà deux à la maison et ils me prennent touuuut mon temps ! » Je lui fis un clin et déposa un baiser sur le front de Thayer. Entendant Mathys faire son rot, je souris et me leva rapidement, décollant avec dégoûts les petits bouts de pattes à modeler qui s'étaient glissés sous mes ongles. Beurk, beurk, beurk ! « On échange ? » lançais-je, léger sourire sur le visage. Pitié pitié. Mon ami accepta rapidement et je pris sa place dans le fauteuil, Mathys posé sur mon ventre. Me raclant la gorge, je regarda Roméo et Thayer jouer ensemble. Une vraie petite famille... La famille que j'aurai rêvé avoir il y a bien longtemps déjà... « Roméo, j'aurai quelque chose à te parler après... Ou tout de suite mais je préférerais que ce soit que nous deux » Il y avait assez d'éléments pour lui faire comprendre de se déplacer dans la cuisine. Il fallait laver le biberon de toute façon alors...
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyVen 29 Mar - 5:22

Je tentais de me convaincre que Nahla n'allait pas se retourner contre moi, que la femme que j'avais aimé pendant deux ans et demi n'était pas si différente que celle que je voyais aujourd'hui, mais c'était assez difficile d'y croire. Depuis 3 ans, j'avais été prévenu en premier du moindre petit bobo du petit et là, elle avait passé sous silence son enlèvement et un accident de voiture qui avait pratiquement couté la vie à Jayden - ce dont je me fichais éperdument, mais ça en expliquait la gravité. Avec ces derniers éléments, j'avais beaucoup de mal à me dire qu'elle n'allait pas m'éloigner de lui à la première occasion. « Non, ne va pas lui parler, je ne veux pas te mêler à ça. Et puis ça ne ferait que l'énerver je crois... » En tout cas, si elle m'envoyait son meilleur ami pour me parler, il se ferait dégager vite fait bien fait. Cette histoire ne concernait que nous, j'avais bien sur besoin d'en parler à Deli, besoin qu'elle me donne son avis mais je ne voulais pas la mêler à ça. « Tu réagirais comment si Rafael passait voir Thayer à la sorte de l'école? » Dis-je en haussant mon sourcil droit, pour lui faire comprendre que m'imposer n'était pas une solution, bien qu'en l’occurrence, Rafael en ai tous les droits mais je ne voulais pas me disputer à nouveau à ce sujet, ce qui arrivait dés que je donnais raison au jeune homme - malgré ma haine pour ce qu'il avait pu faire subir à ma meilleure amie. « Je pense me contenter des visites qu'elle me laisse et si je vois qu'elle bloque les passages entre nous, je réfléchirai à autre chose. » Comme le tribunal ou que sais-je, juste un moyen de voir Lucas en toute liberté.

Parler d'Inès me mettait autant en colère que parler de Nahla, malheureusement je n'avais pa sune longue liste de sujets joyeux pour l'instant. Et encore, je n'avais pas mentionné Jackie, ex relation/pas vraiment petite amie qui avait surgit de nul part en m'accusant de viol. J'avais été complètement déstabilisé par ses accusations, surtout d'apprendre qu'elle aie pu vivre un tel enfer un soir ou j'étais supposé la rejoindre, mais le fait qu'elle puisse me penser coupable était tout aussi difficile à avaler. La jeune femme avait fini par me croire mais une barrière s'était dressée entre nous et je n'étais pas certaine de vouloir la briser un jour, pas après qu'elle me pense capable d'une telle chose. Je ne pu m'empêcher de sourire face à son insulte masquée, observant Thayer qui avait très bien compris que sa maman s'était rattrapée à temps. « Ouai... » confirmais-je simplement, n'ayant pas vraiment de mot pour définir ce que je ressentais envers ma collègue pour l'instant. Je me contentais de sourire à ma meilleure amie face à son compliment. En fait, elle ratait un gars perturbé et complètement paumé, ce n'était peut-être pas plus mal pour elle qu'elle aie été voir ailleurs - ce qui ne changeait en rien à quel point ça m’insupportais. « Justement, deux mains en plus ne seraient peut-être pas de refus... » lançais-je innocemment, espérant qu'elle ne se braque pas uniquement sur les petits. Elle méritait d'être heureuse et de trouver quelqu'un qui prendrait soin d'elle, même si je comprenais parfaitement que Thayer et Mathys puissent être sa priorité. Si seulement elle laissait les papas l'aider... ou au moins Rafael puisque le père du dernier ne semblait pas se manifester.

Fronçant les sourcils, je l'observais de manière suspicieuse lorsque son ton devint plus sérieux. je me levais du fauteuil, observant Thayer qui s’apprêtait déjà à suivre. « Je viens jouer avec toi juste après, en attendant essaye de ne pas mettre de pâte à modeler partout par terre, d'accord? » Je passais une main dans ses cheveux pour les ébouriffer avant de m diriger vers la cuisine, m'appuyant contre le plan de travail dés que j'étais arrivé à destination pour faire face à Deli. « Tu me fais peur là... Ce sérieux tout d'un coup... dis moi. » Je lui adressais un sourire rassurant, plaisantant à moitié même si elle commençait vraiment à m'intriguer, surtout maintenant qu'elle semblait encore plus incertaine. J'avais plus ou moins tout perdu ces dernières semaines, normalement rien ne pouvait être pire mais je commençais à en douter.
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ EmptyMar 2 Avr - 0:12

L'histoire de Roméo me chagrinait. Je n'aimais pas juger les gens – parce que j'étais plutôt mal placée pour le faire vu mon histoire – mais là, j'avais vraiment du mal à tout comprendre. Comment Nahla pouvait elle agir de la façon avec mon ami ? Le jeune asiatique était l'homme parfait, autant le dire. Je connaissais tout (ou presque) de lui et je devais avouer qu'il était bien le seul homme qui pourrait me convenir. Cet homme était une crème et la façon dont elle se servait de lui et le traitait ne me plaisait guère pour ne pas dire pas du tout. J'avais presque des envies de meurtre que je devais taire et plus rapidement que cela. Il était assez grand pour se débrouiller tout seul, pour réussir à gérer sa vie comme il l'entendait mais j'espérais juste qu'il n'allait pas souffrir. Je voulais l'aider mais sans trop en faire. Parler à Nahla semblait être trop et je pouvais le comprendre. Enfin, peut être que je pourrais poser quelques questions ou glisser quelques mots dans la conversation comme si de rien n'était. « Tu réagirais comment si Rafael passait voir Thayer à la sorte de l'école? » Levant les yeux vers mon meilleur ami, je le foudroyais du regard. Alors là, c'était to-ta-le-ment différent ! Il ne devait pas se comparer au raté qui me servait d'ex petit ami et – occasionnellement – de fantasme vivant. Rafaël faisait parti de ma vie – contre mon gré – et le ferait toujours via Thayer. Bien entendu, je lui menais la vie dure mais vu ce qu'il m'avait fait vivre, j'étais encore gentille. Grognant légèrement, je dis « Je l'étrangle et lui fait bouffer les fleurs de la cour de récréation par la racine. Mais ce n'est pas pareil. Je ne veux pas de lui dans ma vie parce qu'il n'est qu'un ramassis d'emmerdes. Il m'a, certes, donné le plus beau bébé du monde mais il m'a manipulé et brisé le coeur » Et encore, c'était peu dire. Je n'arrivais toujours pas à avaler ce que m'avait fait le colombien. Il avait été payé pour me faire oublier mon petit ami de l'époque. Je l'avais toujours en travers de la gorge et cela faisait quelque temps que toute cette histoire était terminée. Me voir affectée à sa caserne n'était pas ce qui me plaisait le plus mais je n'avais pas le choix, absolument aucun choix. L'entendant dire qu'il attendrait le moment voulu pour faire quelque chose, j'haussai les épaules. J'espérais juste que ce ne serait pas trop tard pour lui et pour le petit. À l'âge là, ils sont vite (trop vite) embrouillés et je ne supporterais pas de voir Roméo mal. C'était fou comme la santé morale et mentale de mon meilleur ami comptait. C'était peut être le seul homme pour qui je m'inquiétais autant. Il était mon pilier, en quelques sortes. Quand j'entendais le jeune Northman parler, j'avais l'impression qu'il enchaînait les boulets mais, surtout, qu'il le faisait exprès. Plutôt que choisir la méthode douce pour se remettre de son histoire avec Nahla, il tentait de s'accrocher à une aguicheuse à moitié garce. Roméo devait se faire un tatouage sur le front 'homme parfait' pour arrêter de se faire prendre pour un con par tout le monde. Je n'acceptais pas cela mais alors pas du tout. Seulement, Inès était aussi intouchable que Nahla. Je n'allais pas me pointer au cabinet de vétérinaire et lui refaire le portrait, ça ne se faisait pas vraiment... Enfin, parler de ma vie sentimentale n'était guère plus glorieux. Mère célibataire débordée par ses deux fils, quelle jolie étiquette. Roméo et moi faisions la paire. « Justement, deux mains en plus ne seraient peut-être pas de refus... » Le regardant, je secoua légèrement la tête de droite à gauche. Je n'avais besoin de personne pour m'aider à élever mes fils, personne. Enfin si, peut être, mais j'étais trop fière pour l'admettre. « Sans façon ! » lançais-je, large sourire collé sur le visage. Et puis quoi encore ? Certes, une relation stable pourrait être agréable mais je ne pouvais pas y penser pour le moment, je ne voulais pas y penser. Il y avait trop de choses dans ma vie pour penser à cela. Thayer et Mathys me prenaient tout mon temps libre, j'avais besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins et mes retrouvailles avec Hayden n'avaient pas franchement été concluantes. C'était sans compter que Roméo était le père du petit dernier, petit bout que j'avais dans les bras. Il fallait que je lâche la bombe maintenant, je ne pouvais plus continuer ainsi bien longtemps. « Tu me fais peur là... Ce sérieux tout d'un coup... dis moi. » Le regardant, je lui fis un léger sourire 'désolé'. Posant mes fesses sur la table, je berçais légèrement mon petit bout et regarda droit devant moi. Je ne pouvais pas regarder Roméo dans les yeux en lui annonçant la nouvelle. « Je... Je sais qui est le père de Mathys et.. » Je déglutis difficilement. Je ne pouvais pas lui balancer l'histoire comme ça, c'était impossible. « J'ai longtemps cherché qui pouvait être son père et il n'y avait, à mes yeux, qu'une personne qui pouvait remplir ce rôle : mon chef de service à l'hôpital, quand j'y bossais » Je tourna le visage un peu plus, fixant un dessin de Thayer sur le frigo. « On a pas mal fricoté et tout mais rien de sérieux. Je veux dire, il a une femme et deux gosses. Je ne voulais pas être comme Rafaêl en brisant le cœur d'une bonne femme qui n'a rien demandé donc on a gardé ça sous silence. Puis j'ai accouché et ait quitté mon boulot pour devenir ambulancière. Il ne s'est douté de rien... Un jour, alors que j'étais à l'hôpital, je me suis faufilée jusqu'aux vestiaires des médecins. J'ai volé sa bouteille d'eau avec son ADN dessus et rien, ça correspondait pas » Je le regarda légèrement du coin de l'oeil mais fixa la poignée de la porte du frigo pour ne pas perdre le fil de mon histoire. « Alors j'ai cherché avec qui j'ai pu coucher à part lui ! Je ne voyais personne jusqu'à ce que ça fasse tilt dans ma tête... Il y a un an, toi et moi on a couché ensemble à une soirée arrosée, trop arrosée. Mathys est née prématuré de deux mois. Sa conception remonte à Janvier 2012 quand toi et moi on a... » Doucement, je leva les yeux vers le jeune homme qui avait le teint livide. « Mathys est ton.. fils » Je déglutis difficilement, bébé dans les bras, le cœur battant à tout rompre. S'il ne prenait pas la poudre d'escampette, c'était un miracle et un sacré !
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MessageSujet: Re: roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ roméliah ❝ you'll never love yourself half as much as i love you ❞ Empty

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