Avoir des amis, auxquels on tient, c’est avant tout pouvoir les aider quand ils ont besoin de vous. Et je pouvais aisément dire que j’étais une amie de confiance, parce que si l’on me le demandait je pouvais être présente et tout abandonner pour la personne. Et c’est ce que j’avais fait lorsqu’Aaron m’avait appelé pour garder Charlie la fille de sa meilleure amie qui ne répondait pas au téléphone. Il allait enfin subir une greffe de rein, autant dire que j’étais aux anges. Une fois la petite avec moi, j’avais récupérer Marilys, histoire qu’elle ne se sente pas seule et les avait alors gardé avec moi au vu du fait que la fameuse Alice ne répondait pas et ne venait pas chez Aaron. Peut-être qu’elle avait du boulot par-dessus la tête ? Je ne le connaissais pas, mais j’espérais qu’elle serait vite là, après tout Aaron avait besoin d’elle, c’était tout de même sa meilleure amie. La petite Charlie était adorable, elle obéissait sans trop de mal et était tout autant excitée que moi à l’idée de revoir Aaron tout soigné ! Autant dire qu’elle était encore plus adorable à mes yeux. La garder ne me posait pas de souci, surtout quand je la voyais jouer avec ma fille… ça me rappelait un peu quand Camilya était là, et que j’avais alors deux filles. Soupirant faiblement, je me demandais alors si un jour j’aurai d’autre enfants. Pour le moment il était clair que je n’en voulais pas. Je n’avais pas encore fait mon deuil et ça, c’était quelque chose que je ne pouvais pas négliger… Faire un autre enfant serait comme vouloir oublier Camilya… Soupirant faiblement, je me frottais le visage avant de regarder le dessin animé que les filles regardaient. Ma sœur était avec moi, pour une fois qu’elle était là, et tenait dans ses bras Marilys qui lui demandait un câlin. Après tout c’était sa tante et elle devait faire son rôle. Même si celle-ci était moins présente qu’avant… Baillant faiblement, je fermais les yeux avant d’entendre le téléphone sonner. Décrochant rapidement, je compris qu’il fallait que je vienne alors à l’hôpital avec Alice. Il était réveillé ! J’étais toute excitée. Tapant dans mes mains j’annonçai la nouvelle avant de partir avec Charlie. Lenox Hill n’était pas très loin de chez moi, autant dire que nous fumes sur le lieu en moins de quinze minutes. Demandant le numéro de la chambre d’Aaron, on monta tout aussi rapidement qu’on était venu sur les lieux. Une fois dans la chambre, mon regard se posa sur mon ami.

« Hey les filles ! Viens voir parrain ma Charlie d’amour. » Lâchant la main de la ptite, elle se rua rapidement sur lui, en faisant bien évidemment attention à ne pas lui toucher le thorax. M’approchant de lui, je me penchais alors qu’il me fit un baiser sur le front. Lui ébouriffant les cheveux je déposais un doux baiser sur sa joue. J’étais vraiment, vraiment contente pour lui… « Je… Je suis désolé que tu aies eu à garder Charlie jusqu’à aujourd’hui… » Secouant la tête, il n’avait pas à s’excuser, je pouvais la garder encore et encore ça ne me posait aucun souci même ! « Je ne savais pas… Je ne me doutais pas… Et je ne sais pas ce que je vais faire maintenant, tant que je suis à l’hôpital de ma petite Charlie…. Pff… » Il ne savait pas quoi ? Il ne se doutait pas de quoi ? Alice n’avait toujours pas donné de réponse ? C’était tout de même affligeant… elle avait une fille ! M’installant sur le lit, j’attrapai la main libre de mon ami avant d’entrelacer nos doigts et le serrer doucement. « Aaron… Je suis ton amie… Ne t’inquiète pas, j’ai pris une semaine de congé pour le coup… et s’il faut que je prenne plus je prendrai plus. Garder Charlie me rend heureuse, et puis Marilys et elle s’entendent super bien ! Je te montrerai les photos tu verras… » Soufflai-je en me penchant pour le coiffer l’air de rien, lui arrangeant quelques mèches. « Alice n’a toujours pas donné de réponse ? Ecoute, je peux garder Charlie autant de jour que tu le veux… Je passerai chez toi récupérer plus d’affaires et tout… Je l’amènerai à l’école, lui ferait son repas, sa toilette, tout… comme s’il s’agissait de ma propre fille ! Tu n’as pas à t’en faire… D’accord ? Et puis ce n’est pas bon pour ta greffe le stress… » soufflai-je en plongeant mon regard dans le sien. Attrapant mon téléphone je regardais si je n’avais pas un appel de la dite Alice mais toujours rien. « Je vais tenter de la rappeler, peut-être qu’elle a mis son téléphone en silencieux ? ça lui arrive souvent de faire cela ? » demandai-je en regardant la petite aux anges de voir son parrain.

« Ma beauté tu irais chercher un verre d’eau à la salle de bain pour parrain ? » Regardant la petite Charlie sauter à pieds joints sur le sol pour se presser d’aller lui chercher un verre d’eau, je la suivis du regard en riant faiblement. Les enfants, toujours enthousiaste quand on leur demandait quelque chose, mais une fois grand… « Va doucement ma puce, ne va pas trop vite. » Croisant les bras sous ma poitrine, je reniflais faiblement avant de tourner le visage vers Aaron. S’il faisait ça c’est qu’il voulait me parler seul à seul. Je connaissais parfaitement la technique, j’étais maman après tout… « Alice est décédée… C’est Alice qui a eu cet accident dans le centre… C’est le poumon d’Alice que j’ai reçu… Elle ne reviendra pas… Je dois faire garder Charlie tant que je suis ici et après je me battrais pour la garder avec moi… Enfin son père n’a pas donné de nouvelles depuis longtemps alors je ne pense pas que cela pose de problèmes… » Fronçant les sourcils, mettant un moment à comprendre ce qu’il venait de me dire, je sentis mon sang se glaçait dans tout mon cœur, alors que la chair de poule m’envahit. Hein ? Quoi ? J’avais l’impression que mon cerveau était bloqué, comme si quelqu’un avait appuyé sur un bouton m’empêchant de réfléchir ou de faire quoi que ce soit. Comment ? Comment est-ce possible ? C’est… Horrible. Immonde, cruel… Est-ce que je pourrais… Supporter d’avoir un organe à un ami alors que le dit ami est… mort ? Déglutissant longuement, ma main se posa sur mes lèvres, comprenant alors réellement la situation. La petite venait de perdre sa mère sans même le savoir. Elle ne la verrait plus jamais. Baissant le regard sur la petite Charlie qui revint avec un verre d’eau je détournais le regard en sachant parfaitement que là, mon visage était blafard, montrant alors un malaise profond. « Maman est partie quelques jours en vacances Charlie alors tu vas rester avec tata Nasta le temps que parrain sorte de l’hôpital ! Tu pourras continuer de t’amuser avec Marilys comme ça ! » Partie en vacances… Une destination qui ne la fera pas revenir malheureusement. Ayant chaud tout à coup, je me frottais le visage avant d’enlever ma veste et mon écharpe pour les poser sur la chaise libre à côté de moi. Mon sac suivant le mouvement je sentis mes yeux se remplir de larmes. Je ne connaissais pas cette Alice mais j’avais un cœur, j’étais humaine et bon dieu, je pensais à cette petite fille qui n’attendait qu’une chose, que sa mère soit là. Elle ne cessait d’en parler et de la demander… La fixant longuement, je continuais d’être silencieuse, ma gorge trop nouée pour parler. Je ne savais pas quoi dire à Aaron, ni quoi faire. De plus la petite était au milieu, je ne pouvais donc rien faire. Fixant la fenêtre, je regardais le temps dehors en essayant de ne pas pleurer, plus dur à dire qu’à faire. Mais au moins je retenais mes larmes. Je tremblais faiblement, mais déglutir m’aider à retenir mes larmes. Allez il fallait que je sois positive ! Secouant la tête, je m’approchais d’eux avant de m’assoir à côté de Charlie et la prendre sur mes genoux avant de lui caresser le visage. « Tu vas pouvoir prendre à nouveau ton bain avec Marilys et jouer la grande sœur ! Je te ferai encore le plat que je t’ai fait hier, tu verras tu vas aimer rester avec Tata Nasty quelques jours encore ! » soufflai-je en déposant un baiser sur sa joue en la serrant faiblement contre moi. Attrapant la main d’Aaron, je la pris dans la mienne pour la serrer faiblement comme pour le rassurer, lui donner un peu de chaleur humaine, lui faire comprendre que j’étais de tout cœur avec lui. Attrapant la télécommande de l’autre main j’allumais la télévision avant de mettre la chaine des dessins animés. « Regarder Charlie, y’a les dessins animés que tu aimes à la télé ! » soufflai-je avant de la laisser partir s’assoir sur la chaise pour regarder la télé. Me tournant vers Aaron, je me penchais vers lui avant de passer ma main sur son front le dégageant en tirant faiblement ses cheveux en arrière. « Ça va toi ? Je garderai la petite autant de temps qu’il te faut, ça ne me dérange pas… Si t’as besoin de venir vivre à l’appart à ta sortie n’hésite pas non plus… Quelqu’un s’occupe… des funérailles ? » demandai-je à voix basse pour que lui seul m’entende. On pouvait sentir dans ma voix les larmes, qui coupaient celle-ci. Démontrant alors que je me retenais de pleurer.

« Ca va… Je ne sais pas en fait… Au niveau de la santé je pense que je vais bien, les médecins disent que tout va bien… Du côté du moral… Je pense que je ne suis pas au bout de mes surprises… Je n’arrive juste pas à réaliser tout ce qu’il se passe et à imaginer ma vie maintenant mais il va falloir que je m’y fasse je n’ai pas le choix. » Non malheureusement il n’avait pas le choix… Il devait faire avec il devrait faire avec pour le restant de sa vie d’ailleurs… ça ne devait vraiment pas être facile de s’imaginer vivre avec les poumons de sa meilleure amie… Une personne que l’on aime, que l’on a connue et avec qui l’on a vécu… Moi-même, je ne savais pas si je pourrais le supporter. « C’est sympa Nasta pour l’invitation mais je ne veux pas t’embêter, tu en fais déjà beaucoup ! » Souriant faiblement, je passais ma main dans ses cheveux en le regardant longuement. Comment j’en faisais déjà beaucoup ? C’était une chose normale ! Entre ami c’était tout à fait normal de s’entraider ! Et en ce moment même il avait clairement besoin d’aide, je ne pouvais pas le laisser de côté et le négliger ! Pas quand lui-même m’avait épaulé et aidé lorsque je n’allais pas bien… ça serait égoïste et superbement méchant de ma part tout de même… Je n’étais pas ce genre de fille. « Les funérailles… Personne ne la connait ici, elle n’a pas de famille rien, je pense que je m’en occuperais en sortant d’ici… Si ça va vite mieux je signerais une décharge pour sortir et pouvoir m’en occuper mais avant ça je devrais prendre le temps d’expliquer les choses à Charlie… Ça me fait peur… Pauvre petite ! » Me pinçant les lèvres, je tournais un faible regard vers la petite avant de soupirer longuement. Elle venait de perdre une maman, la meilleure personne au monde pour une enfant… Baissant le regard, je fermais brièvement les yeux en frissonnant lentement. Cette situation ne m’enchantait guerre, ce n’était pas facile, d’autant plus qu’elle était à un âge où l’on a forcément besoin d’une maman… Qu’est-ce que ça serait quand elle serait adolescente ? Je me le demandais bien… « Ne t’inquiète pas Aaron, ne t’occupe pas de moi, tu sais que je suis là, alors ne te fais pas de souci de savoir si j’en fais beaucoup ou pas. Tu es mon ami et entre ami pas de chichi d’accord ? » soufflai-je en lui pinçant doucement le nez. J’avais envie de le faire rire, de lui changer les idées, mais ce n’était pas chose aisé… « Elle perd sa mère a un âge crucial… Si jamais tu as besoin d’aide ou autre n’hésite pas… Je suis maman alors si je peux aider Charlie quand elle a besoin d’affection féminine, ou d’une oreille, ou quoi que ce soit, tu peux compter sur moi… Je t’aiderai du mieux que je peux… » ajoutai-je doucement en soupirant faiblement. Pour le moment je devais m’en occuper et faire passer le temps qu’Aaron sorte de l’hôpital. La petite était agréable c’était déjà ça, elle aurait pu être insupportable et ingérable, ce qui n’était pas le cas. Restant silencieuse un long moment, je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire, c’était… J’étais encore sous le choc de l’annonce et de la nouvelle qui était plus une tragédie qu’autre chose. « Je ne sais pas trop quoi dire… J’ai l’impression que me réjouir que tu sois enfin guérit… Serait horrible pour elle… » marmonnai-je doucement en soupirant faiblement.

« Entre amis pas de chichis, ça sonne bien alors allons y pour ça ! » Ebouriffant ses cheveux je lui lançais un regard coquin et amusé avant d’arranger ses cheveux. Au moins il avait souris, et c’est ce qui compté. Le faire sourire. Je ne voulais pas le voir déprimer. « Je pense qu’elle aura besoin de toi, qu’elle aura besoin de sa tata Nasta oui ! C’est bien aussi que vous commenciez à créer une relation maintenant si tata Nasta est toujours là pour elle ! Mais bon, je ne veux vraiment pas te rajouter de poids dans ta vie à toi ! » comme si m’occuper de Charlie pouvait être un poids pour moi… Non au contraire. J’aimais les enfants, et au moins ça faisait une bonne amie à Marilys. Elles s’entendaient bien toutes les deux. Elles avaient approximativement le même âge, et Charlie aimait bien s’occuper de Marilys comme une grande sœur. Puis j’avais du temps à revendre, je ne bossais pas tant que ça, et Lucy était là si besoin, alors il pouvait franchement s’épauler sur moi, et pouvoir compter sur moi n’importe quand, et surtout à n’importe quelle heure ! Il ne devait pas faire de chichi comme je venais de lui susurrer. « Qu’est-ce que je viens de dire ? Pas de chichi entre amis ! Charlie est adorable, elle ne me dérange pas tu sais, elle s’amuse avec Marilys et prend soin d’elle, comme une grande sœur… Ma porte t’es toujours ouverte, et c’est pareil pour Charlie, sincèrement Aaron, ne te pose pas de question, accepte, ça me fait plaisir, j’aime les enfants. » soufflai-je en tournant le regard vers elle. Elle était absorbée par la télévision et son programme de dessin animés. Elle ne faisait même pas attention à nous et c’était tant mieux, au vu du sujet sur lequel on discutait. Ça serait dur pour Aaron de lui dire ou était sa maman à présent. Ce n’était jamais facile d’annoncer ce genre de chose. « Se réjouir serait horrible pour Alice parce que ça serait Presque fêter sa mort, mais si elle m’entendait me lamenter dans ce lit, elle me botterait les fesses en me disant que je dois faire face et qu’elle n’est pas morte pour rien… C’est assez spéciale comme situation finalement, voilà pourquoi j’aurais aimé l’éviter mais bon, comme mon donneur était censé être anonyme, si je ne m’étais pas posé la question et si je ne l’avais pas posé à mon amie docteur, je n’aurais jamais su et jamais eu à me dire cela ! » Me pinçant les lèvres, je restais silencieuse un long moment. Ce n’était jamais facile, tout cela n’était pas facile du tout oui, je devais l’accorder. Se réjouir de la mort de l’autre serait une chose affreuse. Et la curiosité, était un vilain défaut que l’on m’avait toujours interdit quand je vivais chez mes parents. Mais la curiosité amène aussi à de bonnes choses. Non pas qu’à de mauvaises choses comme là par exemple. « On m’a toujours dit que la curiosité était un vilain défaut, mais je te comprend parfaitement, de nature curieuse comme moi… Dans un sens ce n’est pas plus mal que tu sois au courant non ? Tu auras toujours une part d’Alice en toi. C’est comme… Si tu pouvais vivre pour elle, comme si elle n’était pas réellement… partie. On se croirait dans un de ses dramas asiatique, ou une histoire assez triste mais… Au fond… Vis, respire la joie, et dis-toi que là où elle est… Elle est heureuse d’avoir pu te sauver, parce que sans ça… Qui se serait occupé de Charlie ? » soufflai-je en tentant de le rassurer et de le faire sourire. Je voulais lui remonter le moral, même si la mort d’Alice était quelque chose de triste et d’émouvant.

« Pas de chichis c’est vrai ! Si tu prends du plaisir avec elle et qu’elle est bien, parce que je suis sûre qu’elle est très bien avec toi alors j’accepte ! Même si en fait je n’ai pas d’autre choix que d’accepter ! » Riant doucement sous son coup de coude, je lui tirais faiblement la langue avant de rouler des yeux et rire un peu plus. Il n’avait pas réellement le choix là, c’était vrai. Et puis de tout façon, il savait que je faisais ça avec plaisir. J’aimais trop les enfants pour ne pas pouvoir accepter, et Charlie était une fille très adorable. « Oui c’est peut-être pas plus mal… Mais bon ça sera dur de l’expliquer à la petite plus tard… » Soupirant faiblement, je tournais le regard vers la petite, toujours aussi à fond dans les dessins animés avant de baisser le regard. Elle était jeune et petite. La souffrance sera moins dur, je le savais parfaitement. Les enfants se remettent plus vite que les adultes. Je me demandais pourquoi d’ailleurs. Mais c’était ainsi. Au moins, ils souffraient moins que nous autres, c’était tout ce qui comptait dans le fond. « Oui elle est très bien avec moi. Je fais en sort de la rendre heureuse et de ne pas la froisser de trop non plus. Fait attention, je ne sais pas si je te la rendrais une fois sorti de l’hôpital ! » soufflai-je l’air de rien en lui faisant un clin d’œil. Je me moquais bien évidemment de lui. Je n’allais pas la lui enlever. Non au contraire. « Oui… Mais peut être que tu seras surpris et qu’elle sera la plus positive de nous tous. Les enfants sont parfois très surprenants pour ce genre de chose. » soufflai-j doucement. « Qui te dit aussi qu’on va me confier Charlie? Je n’ai aucun lien de famille avec elle… Je ne sais même pas si je réussirais à avoir sa garde… » Soupirant faiblement, il n’avait pas tort. Beaucoup était séparé des enfants dans ce genre de cas, surtout s’il n’y avait aucun lien de parenté. Mais il pouvait faire jouer le fait, qu’il l’avait vu grandir et l’avait élevé comme un père. Les juges n’étaient pas aussi méchant quand même non ? C’était si compliqué. Mais j’espérais sincèrement que cela n’arrivera pas ! Il fallait tout faire pour pas que ça arrive d’ailleurs. « Hmm… J’ai un très bon avocat, je te donnerais ses coordonnés et tout ça une fois sorti d’ici. Il pourra t’aider pour avoir la garde exclusive de la petite. Il est spécialisé dans les affaires d’enfants. » soufflai-je document, en lui caressant les cheveux. Il ne devait pas perdre espoir pour autant. Il fallait positiver. ET ne pas déprimer, ce n’était pas le moment, il venait de se faire opérer, alors… Il devait penser d’abord à sa santé avant tout.