Artémis avait eu une journée très fatigante. Elle s’était mis en tête de renouvelle sa garde-robe la veille, parce qu’elle n’avait plus rien à se mettre qui ait moins de deux mois et c’était vraiment terrible. Elle avait donc passé une grande partie de sa journée sur la cinquième à faire les magasins et à dépenser l’argent de son père. Une grande partie parce qu’entre temps, elle avait aussi dut retrouver son père justement pour le déjeuner et endurer ses sermons et leçons pendant une grande partie du repas. Enfin, elle supposait parce qu’elle n’avait pas écouté tout ce qu’il lui disait, comme à son habitude, elle avait arrêté de prêter très tôt attention à lui et avait préféré s’imaginer ce qu’elle allait faire une fois qu’elle serait enfin partie d’ici. Enfin, dans tout les cas, le fait qu’elle ait eut une journée très fatigante et remplit ne l’avait pas empêché de se présenter à l’heure au rendez-vous. Elle était toujours à l’heure quand il s’agissait des filles en fait, c’était la seule contrainte horaire qu’elle voulait bien respecter. Ce n’était apparemment pas le cas de tout le monde puisque si Shanti était là quand elle alluma son portable, Rosalie, elle, répondait aux abonnés absents. Artémis ne voyait même pas pourquoi elle s’en étonnait en fait, madame devait se trouver trop bien pour elles et aimait se faire désirer. Ou pas en fait. Mais c’est quand même ce qu’Artémis et Shanti conclurent durant le quart d’heure que mis la blonde à arriver. « Désolé ! Mais je jure que ce n’est pas de ma faute ! » Artémis roula des yeux, le nombre de fois où elle avait entendu ça. « Bien sûr, ce n’est jamais de ta faute Rosalie, c’est bien connu. » C’était terrible de ne pas vouloir reconnaître sa responsabilité à ce point. Enfin, là-dessus, elle n’était sûrement pas la mieux placer pour critiquer mais tant pis, elle le faisait quand même, elle aimait bien ça. « Vous avez de la chance de ne pas être aussi intelligente que moi, vous savez. C’est vraiment beaucoup trop de boulot. » Ah bon ? Si elle croyait vraiment que c’était une chance ça, Rosalie se trompait largement et Artémis s’empressa de le lui faire savoir. « Si tu savais Rosalie… C’est beaucoup de boulot aussi de t’entendre nous dire à quel point on est bête à longueur du temps. » C’était très fatiguant. « Et je ne te parle même pas du temps que tu passes à ramener ton savoir. Donc non, je ne suis vraiment pas sûre que ce soit une chance. » Elle termina sa phrase et adressa un sourire à la blonde. Elle aimait bien être gentille comme ça alors que l’autre venait à peine d’arriver c’était cool. « Comment a été le déménagement ? comment c’est passer ta journée à ne rien faire ? » Et puis elle était si aimable elle aussi. « Tu sauras que je n’ai pas rien fais de ma journée. J’ai été très occupée encore mais ça a été merci. Je te demanderais bien comment a été ta journée aussi mais comme je m’en fiche je ne le ferais pas. » Et puis ce n’était pas comme si Rosalie avait vraiment besoin qu’elle lui pose la question pour se mettre à parler d’elle.

Elle avait allumé son portable avec une quinzaine de minutes en retard et puis voilà, c’était la fin du monde, elle le savait. « Bien sûr, ce n’est jamais de ta faute Rosalie, c’est bien connu. » La blonde balaya la parole d’un geste de main et ignora Artemis comme elle le pouvait, en se tournant la tête vers la petite image de Shanti. « La secrétaire ma retenue au bureau et j’ai vraiment pas pu y échapper. Tu dois savoir ce que c’est TOI* non ? Ils doivent être aussi chiants à Princeton. » Elle n’en voulait pas vraiment à Artemis de ne rien faire cette année, ou toutes les années suivantes, elle savait juste que les reproches à ce sujet l’énervaient et c’était tout ce qui lui fallait en fait. Enfin, elle leur fit savoir comment elles étaient chanceuses de ne pas être aussi brillantes qu’elle, car elles s’épargnaient toute la paperasse et les discours constants qui venaient avec son Q.I. enlevé. Les gens lui répétait toute la même chose, comme s’il n’avait pas déjà compris qu’elle avait une mémoire phénoménal. C’était emmerdant, elle avait bien hâte d’être reine du monde pour les punir tous. « Si tu savais Rosalie… C’est beaucoup de boulot aussi de t’entendre nous dire à quel point on est bête à longueur du temps. » Son attention revient sur l’Américaine un peu. « Arrêter d’être bêtes alors. » C’était aussi simple que ça. « Et je ne te parle même pas du temps que tu passes à ramener ton savoir. Donc non, je ne suis vraiment pas sûre que ce soit une chance. » Rosalie haussa ses épaules. « T’aimais bien que je ramène mon savoir quand sa t’empêcher d’écrire tes propres diserts par exemple non ? » Pour le peu que ça avait fait quand même, elle avait presque fait un effort pour elle quoi. Elle leur demanda comment c’était passer leurs journées ensuite. Parce que malgré tout ça, elle était tout de même intéressée à leurs petites vies de paysannes à l’autre bout du monde. « Tu sauras que je n’ai pas rien fait de ma journée. J’ai été très occupée encore, mais ça a été merci. Je te demanderais bien comment a été ta journée aussi, mais comme je m’en fiche je ne le ferais pas. » Elle lança un regard désespérer, à l’image de Shanti pour partagée sa douleur. « Je te dirais pas tout les efforts que j’ai fait pour te rejoindre à New York le plus vite possible et ne pas te laisser seule trop longtemps. » Non parce qu’elle ne voulait même pas imaginer le nombre de bêtises qu’Artemis pouvait faire laissées à elle-même. Enfin soit, c’était qu’une partit des choses qui l’intéressaient. « Sinon le New Jersey, ça va? Tu n'es pas encore morte d'ennui ou de mauvais goût? » Non parce que si Shanti devait lui arriver un jour habillée comme Sookie ou ses potes, elle l'enterrait probablement vivante.


omg tout ses indianred vont être mélagant tu veux prendre la couleur de lena pour shan?

En rentrant dans sa chambre après une après-midi de cours particulièrement pénible et soporifique, Shanti balança son sac à la hâte sur le sol avant d’attraper son portable et un paquet de cadeau. Le portable, c’était pour son rendez-vous sur skype avec les filles et les gâteaux pour sa survie personnelle, elle n’avait rien avalé depuis le matin même. L’indienne était contente de pouvoir parler avec Rosalie et Artémis, elles lui manquaient, beaucoup plus qu’elle ne voudrait jamais l’avouer d’ailleurs. Après que Rosalie se soit fait désiré pendant un quart d’heure, elles purent commencer à parler et Artémis commença bien évidemment par lui reprocher son retard. Elle n’avait pas totalement tord sur ce point, Shanti l’approuvait d’ailleurs, intérieurement. Parce que sinon, elle préférait se contenter de les laisser s’échanger des gentillesses comme ça en mangeant ses gâteaux et sans prendre partie. Si elle se rangeait du côté de l’une ou de l’autre, elle le paierait de toute manière un jour mais bon. Rosalie finit néanmoins par la prendre à partie. « La secrétaire ma retenue au bureau et j’ai vraiment pas pu y échapper. Tu dois savoir ce que c’est TOI* non ? Ils doivent être aussi chiants à Princeton. » L’indienne haussa simplement les épaules. « Ca va, ça peut aller. » éluda-t-elle. Elle n’avait pas se plaindre et elle était convaincue que Rosalie exagérait un peu mais soit. Sa sœur se plaignit ensuite qu’être aussi intelligente qu’elle était très fatiguant et leur dit qu’elles avaient beaucoup de chance. C’était une simple question de point de vue ça. « Arrêter d’être bêtes alors. » Shanti lança un regard mauvais à Rosalie. Elle n’avait rien dit elle là encore, c’était jsute Artémis. Pourquoi il fallait qu’elle se fasse dire ça aussi hein ? « Hey ! Je ne suis pas bête. » lâcha-t-elle froidement. Finalement, elle se demandait pourquoi Rosalie lui manquait. Les deux autres continuèrent de se chicaner et Shanti les regarda comme elle aurait regardé un match à la télé, c’était assez drôle en fait. Elle ne reprit la parole que quand Rosalie lui demanda comment c’était passer son déménagement. « Ca a été plutôt bien. » En vérité, ça avait été affreux. Enfin le déménagement en soit n’avait pas posé de difficulté mais c’est quand elle s’était trouvé seule ici que ça avait été terrible. L’indienne avait aussitôt détesté l’endroit et seule sa fierté l’avait empêché de rentrer chez elle directement. Elle était une grande fille, elle pouvait bien se faire à l’université. Surtout que ce n’était pas comme si elle était à l’autre bout du monde ou même du pays. Au contraire. Soit, si elle ne s’était pas étendue sur le sujet, Artémis avait l’air d’en avoir long à dire sur sa journée passé à ne rien faire. Oui parce que, au moins là-dessus, Shanti était largement d’accord avec Rosalie. « Je te dirais pas tout les efforts que j’ai fait pour te rejoindre à New York le plus vite possible et ne pas te laisser seule trop longtemps. » Shanti soupira. C’était vrai, Rosalie allait rentrer à New-York. Elle avait presque oublié ça. « Tu fais bien. Je suis même étonnée qu’elle soit encore en vie là. » Non parce qu’Artémis était… elle. Voilà. C’était un bon résumé. « Sinon le New Jersey, ça va? Tu n'es pas encore morte d'ennui ou de mauvais goût? » Shanti se mit à rire. « Je n’aurais jamais de problèmes de mauvais goût tu sais bien, je suis trop parfaite pour ça. Et non, je survis, ça va. En plus, j’ai pas à vous supporter donc ça me fais des vacances, le bonheur ! »

Elle n’était même pas connectée depuis une minute qu’on lui sautait déjà à la gorge. Elle voulait bien qu’Artemis s’emmerde toute seule à New York, mais ce n’était pas sa faute. Et elle ne devrait pas avoir à payer pour ça après tout. La secrétaire l’avait tenue en haleine, elles étaient toutes pareilles, c’était vrai ! Sauf que quand elle se tourna vers sa sœur pour un soutien moral, elle fonça dans un mur. « Ça va, ça peut aller. » La blonde roula des yeux. Merci, d'aucunes aident quoi. « Tu verras, elles sont affreuses, je suis sure que tu vas t’en plaindre d’ici la fin de ton semestre. » En même temps, c’était pas trop chercher, Shanti se plaignait toujours de tout. Comme l’Indienne lui était inutile, elle continua de se chamailler avec l’Américaine. « Hey ! Je ne suis pas bête. » Rosalie soupira. « Un peu quand même ein. » Sinon elle ne serait pas partie dans le New Jersey toute seule, déjà. Enfin, elle décida de lui donner un peu d’attention tout de même et finit par lui demander comment c’était passé son déménagement. «Ca a été plutôt bien. » La blonde cligna des yeux en regardant la petite image. « T’es sur ? » Ça lui avait pris un temps fou à se plaire à Harvard, elle avait tout de suite pensé qu’elle serait enfin ‘libre’ de sa famille et de leurs influences sur elle. Mais dès le premier soir, ils s’étaient tous mis à lui manquer terriblement. En quelques jours, elle était passée d’une maison pleine de sept enfants – et une petite nièce – au silence total de son grand appartement bostonien. Parfois, elle avait encore besoin de laisser une lumière allumée avant de dormir. Enfin soit, comme l’Indienne n’avait pas envie d’en parler, elle ramena le sujet à elle et son prochain déménagement. Son retour dans la grande ville. Elle allait même visiter un condo ce week-end, avec ses parents, parce qu’elle avait décidé qu’elle ne retournerait pas chez eux après tout. Elle était partie, elle ne reviendrait pas en arrière. « Tu fais bien. Je suis même étonnée qu’elle soit encore en vie là. » La blonde haussa les épaules en bâillant. « C’est pour ça que j’y retourne. Il faut bien que quelqu’un soit là pour organiser ses funérailles. » Parce que bon, elle n’aurait sans doute pas le temps de faire autre chose, si elle voulait être une bonne résidente. « Je n’aurais jamais de problèmes de mauvais goût tu sais bien, je suis trop parfaite pour ça. Eh non, je survis, ça va. En plus, je n’ai pas à vous supporter donc ça me fais des vacances, le bonheur ! » Ouais bon, c’était le New Jersey quoi… « Tant que tu ne reviens pas à Noël avec un crunchie…. Je te parle plus si tu portes un crunchie…. »

Rosalie prétendait avoir de bonnes raisons pour son retard mais Artémis n’avait pas envie de l’écouter. Elle se fichait de toutes les excuses du monde, il n’y avait selon l’américaine aucune raison valable pour qu’on la fasse attendre. Rosalie aurait dut le savoir depuis le temps. En tout cas, elle chercha l’appui chez Shanti. « Ça va, ça peut aller. » Artémis lui lança un regard victorieux. Elle aimait beaucoup Shanti là tout de suite. « Tu vois ! Aucune raison. » Mais évidemment, Rosalie n’avait pas dis son dernier mot. « Tu verras, elles sont affreuses, je suis sure que tu vas t’en plaindre d’ici la fin de ton semestre. » Artémis roula des yeux. C’était évident en même temps ça que Shanti allait s’en plaindre. Il n’y avait pas une seule chose au monde dont l’indienne ne s’était jamais plainte alors bon. Enfin elle n’était pas vraiment la mieux placé pour parler de ça, elle se plaignait quand même pas mal. Mais Rosalie aussi ! Elles étaient toutes les trois pareilles là-dessus. « C’est mal connaître Shanti que de dire ça voyons Rosalie. » lâcha alors Artémis d’un ton moqueur. Rosalie évoqua ensuite son intelligence supérieure et Artémis lui fit savoir comme c’était fatiguant de devoir la supporter comme ça. Comme celle-ci avait toujours réponse à tout, elle leur demanda alors de cesser d’être bête. « Hey ! Je ne suis pas bête. » « Un peu quand même ein. » Artémis roula des yeux. « On est juste normale. Et toi t’es très nulle. » Et pénible. « T’aimais bien que je ramène mon savoir quand sa t’empêcher d’écrire tes propres diserts par exemple non ? » Oh gosh, pourquoi il fallait toujours qu’elle revienne à ça au final ! « J’aurais très bien pu les écrire toute seule. » fit la blonde avec mauvaise foi. C’était vrai, il aurait juste fallut qu’elle fasse preuve d’un peu plus de courage. « Mais il fallait bien que je te donne de quoi t’occuper un peu. » Elle lui avait juste rendu un grand service comme elle était vraiment trop généreuse comme ça. Rosalie évoqua ensuite le déménagement de Shanti mais l’indienne ne sembla pas vouloir s’étendre beaucoup sur le sujet. C’était un peu étonnant, elle aimait bien parler d’elle d’habitude. Artémis supposait donc que tout n’était pas si bien qu’elle le disait. Elle n’était pas la seule apparemment. « T’es sur ? » « Je vais venir te voir Shan tu sais ! Pour échapper à Rosalie. » Elle venait de décider ça parce que Rosalie avait ramené le sujet de son déménagement à elle sur le tapis. D’après elle, il ne fallait pas la laisser seule trop longtemps. « Tu fais bien. Je suis même étonnée qu’elle soit encore en vie là. » Artémis lança un regard mauvais à Shanti, si elle aussi se mettait à être désagréable avec elle maintenant, c’était la fin. « C’est pour ça que j’y retourne. Il faut bien que quelqu’un soit là pour organiser ses funérailles. » « Hey ! Je n’ai pas besoin de toi ok. Je n’ai besoin d’aucune de vous d’ailleurs ! » dit-elle en se mettant à bouder. Elles étaient insupportables, Artémis ne savait même pas pourquoi elle les aimait bien pour le coup. En plus, elles étaient stupides. Il n’y avait qu’à voir Shanti qui avait été s’enterrer dans le New-Jersey. « Je n’aurais jamais de problèmes de mauvais goût tu sais bien, je suis trop parfaite pour ça. Eh non, je survis, ça va. En plus, je n’ai pas à vous supporter donc ça me fais des vacances, le bonheur ! » Artémis se racla la gorge. « Accepter de vivre dans le New-Jersey, c’est déjà une preuve de mauvais goût selon moi. » fit-elle alors savoir.

Artemis avait beaucoup de culot lui reprocher son retard. Venant d’elle quoi, c’était le comble de tout. Rosalie admettait ne pas être parfaite et de souvent pensé à elle en premier, mais elle essayait quand même de toujours être à l’heure. Et quand elle ne l’était pas, comme maintenant, ce n’était pas de sa faute, comme tout le reste. Elle essaya de chercher du support en demandant à Shanti de l’appuyer, mais sa sœur lui tourna le dos. « Tu vois ! Aucune raison. » Elle croisa les bras et lança un regard noir vers l’Américaine. « Tu sais quoi Artemis. Je n’arriverais plus jamais à l’heure quand je devrais te voir, ou mieux, je viendrais plus te voir du tout, et tu verras que tu n’avais aucune raison de te plaindre de moi. » Parce qu’elle était parfaite et que la blonde était vachement chanceuse de l’avoir dans sa vie. Elle s’en prit ensuite à Shanti qui l’avait si lâchement laissé tomber et Artemis crue bon de s’en mêler aussi. « C’est mal connaître Shanti que de dire ça voyons Rosalie. » « Toi ! Tu n’as rien à dire ! » Même à l’université, même quand elles étaient dans trois villes différentes, elles ne pouvaient pas s’empêcher de s’engueuler, après quatorze ans, c’était un peu désespérant… Ou rassurant, la blonde n’était pas certaine. « Tu te plain presque plus que Shan. » Presque, personne ne se plaignait plus que Shan, sauf peut-être Tia Lena. Mais toutes les deux se légua contre elle quand elle pointa seulement être plus intelligente. Ce qui n’était définitivement pas faux et tout le monde le savaient. Elles étaient juste jalouses. « On est juste normale. Et toi t’es très nulle. » « Je ne suis pas nulle. » Elle ne pouvait pas être nulle, elle était bien trop spéciale, adorable, intelligente, extraordinaire, parfaite et tout le reste pour être nul. « J’aurais très bien pu les écrire toute seule. » Rosalie hocha la tête. « T’as tellement la flemme que tu serais probablement encore freshman. » C’était son son problème, pas qu’elle était stupide, juste vraiment paresseuse. « Mais il fallait bien que je te donne de quoi t’occuper un peu. » L’Anglaise leva les yeux au ciel et ne chercha pas à répondre à ça. Enfin, peu importait Artemis. Sa sœur n’allait pas bien et elle pouvait le sentir même sur son petit écran. « Je vais venir te voir Shan tu sais ! Pour échapper à Rosalie. » « Je rentre à New York ce weekend, j’ai un truc à faire, mais après, je passe chercher Arte et on va te voir, si tu veux. » Quitte à faire un peu de route. Mais l’Américaine vivait vraiment très mal que l’attention ne sois pas sur elle, évidement et s’arrangea pour les bouder à nouveau. « Hey ! Je n’ai pas besoin de toi ok. Je n’ai besoin d'aucunes de vous d’ailleurs ! » « Bien sûr que si. On est ta seule famille grosse bêta. » La meilleure famille au monde aussi. On ne pouvait pas demander mieux. « Accepter de vivre dans le New Jersey, c’est déjà une preuve de mauvais goût selon moi. » « Hm, on doit marquer le calendrier d’une pierre blanche, Artemis à dit quelque chose de sensé. » Elle en voulait à Shanti de ne pas être venue la rejoindre, même si elle partait déjà.

Les deux blondes continuaient de se chicaner et Shanti se retenait de soupirer. Elles étaient un peu agaçantes quand même par moment. Très souvent en fait mais elle ne s’y habituait pas. Sans qu’elle ait vraiment compris comment ça avait pu en arriver là, les deux filles se mirent à s’en prendre à elle et au fait qu’elle se plaignait souvent. Enfin Artémis surtout, c’est elle qui avait commencé alors que Shanti avait fait exprès de ne pas prendre le parti de Rosalie tout à l’heure pour ne pas la fâchée. Elle méritait de mourir dans d’atroces souffrances là, tout de suite. « Toi ! Tu n’as rien à dire ! Tu te plain presque plus que Shan. » Voilà, bien fait ! Enfin… Shan fronça les sourcils, il y avait quand même quelque chose qui ne lui allait pas dans ce que Rosalie venait de dire. « Le presque était en trop, elle se plaint plus. Artémis est la pire personne au monde pour ça. » Avec Rosalie bien sûr. Ouais, Rosalie l’était peut-être même plus en fait vu qu’elle continua en leur disant qu’elles étaient bêtes et vu que Shanti n’avait rien fait ni rien dit de mal encore, elle le vivait très mal. Elle était nulle. Shanti lui aurait bien dit mais Artémis le fit avant. Pour une fois qu’elle servait à quelque chose celle-là tiens. « Je ne suis pas nulle. » « Bien sûr que si tu l’es. » Voilà, cette fois, elle prenait parti mais Rosalie l’avait mérité. Elle n’avait qu’à pas être aussi méchante. Enfin elle n’était peut-être pas si méchante que ça en fait. Sinon, elle ne se serait pas inquiétée de savoir si l’indienne allait bien après. A sa question, Shanti avait répondu que oui évidemment mais elle ne semblait pas avoir convaincu ni sa sœur, ni son amie. « Je vais venir te voir Shan tu sais ! Pour échapper à Rosalie. » « Je rentre à New York ce weekend, j’ai un truc à faire, mais après, je passe chercher Arte et on va te voir, si tu veux. » L’indienne sourit en les entendant. Elle venait de se rappeler pourquoi elle les aimait bien en vrai. Enfin, comme elle avait quand même sa fierté, elle commença par protester un peu. « Mais je n’ai pas besoin de vous ! » dit-elle alors. En vrai, si, elle avait terriblement besoin d’elles mais bon. « Mais si vous voulez, vous pouvez venir quand même. » Il fallait qu’elles répondent que oui. Elle voulait qu’elles viennent même si elle n’était pas prête à l’admettre. Artémis recommença à faire la tête quand elles parlèrent du fait qu’elle ne pouvait pas se débrouiller seule et déclara qu’elle n’avait pas besoin d’elles. « Bien sûr que si. On est ta seule famille grosse bêta. » « Et t’as beaucoup de chance de nous avoir en plus. » Parce qu’elles étaient merveilleuses et qu’heureusement qu’elles étaient là pour prêter un peu attention à la blonde. D’ailleurs elle ne méritait pas cette attention parce qu’elle accusa ensuite Shanti de mauvais goût pour s’être installer dans le New Jersey. « Pardon de vouloir faire autre chose que passer ma vie à vivre au crochet de mes parents. » fit-elle en roulant des yeux. Elle s’adressait à Artémis bien sûr qui était sûrement la plus mal placé au monde pour lui dire quoique ce soit. « Hm, on doit marquer le calendrier d’une pierre blanche, Artemis à dit quelque chose de sensé. » « Rosalie ! Ce n’était pas sensé. Prends ma défense un peu. » fit la brune avec une moue boudeuse ? « Enfin et toi, comment ça va ? » demanda-t-elle quand même parce que Rosalie n’avait pas encore beaucoup parlé d’elle et c’était un peu étonnant.

« Le presque était en trop, elle se plaint plus. Artémis est la pire personne au monde pour ça. » Rosalie se pinça les lèvres un moment et hocha la tête silencieusement en lançant un regard vers le petit écran d’Artemis. Surement pas. Shanti était la pire des pires, mais après, on ne pouvait plus vraiment s’attendre à autre choix. Et puis c’était tellement typique qu’elle se plaigne de se faire reprocher de ton se plaindre. Elle eut même l’audace de lui dire qu’elle était nulle, ce qui faisait d’elle une menteuse en plus de tout le reste. « Bien sûr que si tu l’es. » « Je suis parfaite. » Tellement parfaite en plus. Il y en avait pas deux comme elle. Enfin, la discussion ne resta pas trop longtemps sur son cas, évidemment, avec Shan et Artemis dans la partie, le contraire aurait été bien rare. Elle commença très vite par s’alarmer au fait que Shanti n’aille pas trop bien. Ça se sentait. « Mais je n’ai pas besoin de vous ! » La blonde leva les yeux au ciel, cachant à peine son désespoir. « Mais si vous voulez, vous pouvez venir quand même. » Ah oui voilà, tout de suite bien mieux. « On viens, et on sortiras que tout les trois, avec nos fausses cartes et dimanche matin, on regardera tous les films possibles coincés sur la couverture en se commandant tout de sortes de bouffe jusqu’à exploser. » La routine quoi. Sa sœur était bête de vouloir les gardes loin de sa petite personne. Comme l’autre là, elle aussi essayait bien de leur faire a croire qu’elle était mieux seule, n’importe quoi. Elles n’avaient jamais été seules. Elles ne pourraient pas, Rosalie en était certaine. Elles la remirent assez vite en place et bientôt tous les deux pouvaient juger Shanti d’habiter dans le New Jersey. « Pardon de vouloir faire autre chose que passer ma vie à vivre aux crochet de mes parents. » « Shanti…. » Elle hocha la tête discrètement pour faire signe d’arrêter. C’était pas très gentil ça, elle voulait bien le penser et traiter Artemis de paresseuse, mais lui balancer par la tête. « Rosalie ! Ce n’était pas sensé. Prends ma défense un peu. » Elle se tourna vers l’image de Shanti et prit un air coupable. « Je t’aime chérie, de tout mon cœur, mais je ne peux pas défendre le Jersey Shore. » C’était contre ses principes. « Enfin et toi, comment ça va ? » Elle haussa les épaules une nouvelle fois. « Ça va, ils me font stresser avec tout les examens, pour ‘faire mes preuves’. Comme si j’avais besoin de preuve pour leur prouver que je fais l’affaire. Enfin, c’est bientôt finie heureusement… » Elle aimait bien Harvard par contre, aller dans une classe au hasard et apprendre un truc par jours. Mais elle avait beaucoup plus envie de pratique. « Je vais pouvoir arrêter de sentir des cadavres à longueur de journée. » Non parce que, ça lui manquerait jamais.

Rosalie ne supportait pas de s’entendre reprocher son retard. Pourtant, elle le méritait vraiment beaucoup. C’était en tout cas le point de vue d’Artémis. « Tu sais quoi Artemis. Je n’arriverais plus jamais à l’heure quand je devrais te voir, ou mieux, je viendrais plus te voir du tout, et tu verras que tu n’avais aucune raison de te plaindre de moi. »  Artémis roula des yeux. Voilà, tout de suite, Rosalie se montrait trop dramatique (c’est vrai que la blonde pouvait se permettre de reprocher à son amie parce qu’évidemment, elle, elle n’exagérait jamais). « Non, je verrais juste à quel point tu es une amie détestable et à quel point j’ai toujours eu raison de me plaindre de toi justement. Mais, c’est cool, j’aime bien avoir raison comme ça. » C’était même la chose qu’elle préférait au monde en fait. Rosalie continua en reprochant à l’américaine de se plaindre presque plus que Shanti (il n’y avait pas pire insulte au monde parce que dans ce domaine, Shanti était quand même la reine). « Le presque était en trop, elle se plaint plus. Artémis est la pire personne au monde pour ça. » Uh, ou pas. Ce n’était juste pas possible, Shanti détenait le record. Bien que Rosalie avait l’air d’être du même avais qu’Artémis là-dessus, elle ne fit aucun commentaire et Artémis choisit de faire de même. Ca ne servait à rien de toute manière. Elles savaient ce qu’il en était vraiment et c’est tout ce qui comptait. Les trois filles tombèrent ensuite en désaccord sur le fait que Rosalie était nulle. Enfin Shanti et Artémis étaient d’accord ensembles mais la blonde, bien sûr, ne voyait pas les choses de cette manière-là. « Je suis parfaite. » L’américaine masqua son rire dans une quinte de toux avant de secouer légèrement la tête. « Bien sûr, bien sûr chérie. Tout autant que nous. » Elle réfléchit quelques minutes à ce qu’elle venait de dire avant de se reprendre. « Enfin que moi. » Shanti, elle, n’était absolument pas parfaite. Enfin parfaite ou pas, il s’avéra bien vite que l’indienne n’avait pas l’air d’aller très bien. C’est pour ça que les deux filles décidèrent d’aller la voir (enfin c’était l’idée d’Artémis à la base et Rosalie faisait juste s’incruster mais soit). « Mais je n’ai pas besoin de vous ! » Qu’elle prétende le contraire aurait été étonnant en fait. Artémis était à deux doigts de lui dire qu’elles ne viendraient pas alors parce qu’elle était sûre que la brune protesterait mais celle-ci ajouta presque aussitôt quelque chose. « Mais si vous voulez, vous pouvez venir quand même. » Elle en avait envie aussi. « On viens, et on sortiras que tout les trois, avec nos fausses cartes et dimanche matin, on regardera tous les films possibles coincés sur la couverture en se commandant tout de sortes de bouffe jusqu’à exploser. » Artémis hocha aussitôt la tête pour approuver les dires de Rosalie. « C’est super comme programme ! » Elle plissa les yeux avant d’ajouter avec un petit sourire moqueur. « Mais j’ai pas franchement envie d’aller m’enterrer dans le New-Jersey si t’as pas vraiment besoin de nous moi hein. » Elle allait peut-être rester à New-York finalement. Très sûrement même vu ce que Shanti ajouta lorsqu’Artémis critiqua son mauvais goût quant à l’université qu’elle avait choisi. Enfin le lieu où celle-ci se trouvait surtout. « Pardon de vouloir faire autre chose que passer ma vie à vivre aux crochet de mes parents. » Artémis lui lança aussitôt un regard mauvais. Ca, c’était très bas, même venant de la part de l’indienne. « Shanti…. » Elle lança un regard agacé à Rosalie cette fois. « Oh pitié, ce n’est pas comme si tu ne pensais pas la même chose. » Mais elle faisait bien ce qu’elle voulait et ses amies n’avaient absolument pas à la juger à ce sujet. Les deux autres continuèrent de parler du New-Jersey mais Artémis ne les écoutait plus vraiment. Elle n’avait pas envie de leur prêter attention. Elle comprit juste que Shanti avait finalement relancer Rosalie sur son sujet préféré : elle-même. « Ça va, ils me font stresser avec tout les examens, pour ‘faire mes preuves’. Comme si j’avais besoin de preuve pour leur prouver que je fais l’affaire. Enfin, c’est bientôt finie heureusement… Je vais pouvoir arrêter de sentir des cadavres à longueur de journée. » Artémis consentit à sourire au moins juste un tout petit peu. « C’est heureux pour nous aussi parce que tu commençais à sentir le cadavre aussi, même au travers de l’ordinateur, c’est terrible. »