It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ EmptyLun 15 Avr - 14:48



deirdre & lullaby

❝ just gonna stand there and watch me burn ❞

deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ 738905tumblrmdutqnbjfb1raqsyv
En plus d’un an et demi à vivre sous le même toit, les deux jeunes femmes avaient eu le temps de mettre en place certaines habitudes, comme celle de se retrouver tous les trois avec Ewan au moins une journée sur le week-end. Durant la semaine, toutes les deux étaient bien trop occupées pour trouver du temps à passer ensemble, Deirdre suivant ses cours par correspondance tout en s’occupant de son fils et de sa carrière d’artiste et Lullaby ayant pour sa part des horaires monstrueux à la NASA qui la forçait à se lever à cinq heures du matin pour ne rentrer chez elle que vers vingt-deux heures. Le week-end était donc quelque peu sacré pour les deux amies qui profitaient toujours de leurs jours de congé pour rattraper le temps qu’elles considéraient comme perdu durant la semaine. Et elles trouvaient toujours de quoi s’occuper : elles partaient en balade, emmenant Ewan au zoo ou à Central Park, elles allaient faire les boutiques le samedi ainsi que les courses pour remplir leur frigo, elles se promenaient sur la plage de Coney Island bordant leur maison et, si le temps n’était pas au beau fixe, elles restaient chez elle, à jouer à jeux de société ou à discuter autour d’une tasse de thé, allant parfois au cinéma lorsqu’elles trouvaient le moyen de faire garder le fils de Deirdre. Bref, elles ne manquaient pas d’idées pour s’occuper, et les week-end étaient par conséquent toujours très appréciés par les deux jeunes femmes.

Ce samedi là, elles avaient décidé de le passer chez elle. Deirdre avait beaucoup de travail à fournir pour ses cours par correspondance, sa semaine ayant été plutôt fatigante avec son fils qui refusait de faire ses nuits et l’empêchait de travailler la journée. Elle avait donc accumulé un certain retard, et sa colocataire l’avait automatiquement encouragée à profiter de ce jour de congé pour travailler tranquillement alors qu’elle s’occuperait à sa place de son fils, la déchargeant ainsi d’un poids considérable. La brunette ne s’était pas faite priée et, en début d’après-midi, elle s’était donc installée au salon, en tailleur face à la table basse, ses cours et livres étalés sur cette dernière, et elle prenait des notes sur un bloc-notes en guise de résumé de ce qu’elle pouvait lire. De son côté, Lullaby s’était installée sur le canapé, Ewan sur ses genoux, et lui faisait la lecture d’un livre cartonné tout en rentrant en interaction avec son filleul qui l’écoutait avec grande attention tout en répondant par des gestes lorsque la jeune femme lui posait des questions. « “Petit ourson décida donc de se rendre dans la forêt, n’ayant pas peur de ce qu’il pouvait y trouver. Bien vite, il fit la rencontre de Monsieur Renard...“ tu me montres le renard Ewan ? » demanda-t-elle en regardant le garçon qui, souriant, pointa rapidement du doigt le dessin de l’animal roux qui se trouvait sur une des pages cartonnées. « Bravo mon amour ! » En extase, Lullaby le serra contre elle, le faisant légèrement rire, et reprit sa lecture. Une ambiance calme et paisible régnait sur la maisonnée, rien ne laissait paraître que cette journée allait faire prendre un véritable tournant à la vie des deux amies. Une tournant qu’elles étaient toutes les deux loin de s’imaginer et donc loin d’anticiper.

Tout à coup, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Ewan sursauta dans les bras de sa marraine alors que Deirdre fut subitement tirée de sa concentration. Tous jetèrent un regard vers l’entrée et, sans un mot, la brunette posa son stylo sur son bloc-notes, s’apprêtant à se lever pour se diriger vers l’entrée. Mais Lullaby se montra plus rapide, fermant le livre cartonné qu’elle posa sur la table basse avant de se redresser, tenant fermement son filleul contre elle. « Reste là, j’y vais. » lança-t-elle à son amie en lui adressant un sourire, l’encourageant ainsi à se replonger dans son travail sans prêter attention à la personne qui attendait sur le pallier. Puis, berçant gentiment Ewan, elle marcha jusqu’à la porte d’entrée qu’elle ouvrit. Elle s’était imaginée se retrouver face à quelques personnes éventuelles, sans être réellement certaine de trouver l’une d’entre elle sur le perron. Après tout, elles n’attendaient la visite de personne, alors qui pouvait bien venir les voir en ce samedi après-midi ? La blondinette était loin de se douter qu’il s’agissait de la mère de sa colocataire et, par conséquent, lorsqu’elle ouvrit la porte et la vit dressée devant celle-ci, elle resta bouche-bée. Elle parvint cependant à montrer les formes de politesse de base, la saluant d’une voix ne cachant pas sa surprise. « Oh… bonjour Katherine. » Que pouvait-elle bien faire ici, en plein New York, loin de son Écosse natale qu’elle adorait tant ? Si elle était venue jusqu’ici, c’était certainement pour trouver sa fille. Ce qui expliqua que, sans attendre une seule explication de la part de la femme, elle tourna la tête vers l’intérieur de sorte à avertir sa colocataire. « Deir’ ! C’est ta mère. » Mais cette dernière fit bien vite de lever une de ses mains, lui faisant ainsi signe de ne pas appeler Deirdre. Sans comprendre, l’astrophysicienne jeta un regard interrogateur à Katherine et celle-ci s’empressa de donner un semblant d’explication à son geste. « Je ne suis pas venue voir Deirdre. Je suis là pour te parler à toi, Lullaby.. » Surprise, la blondinette laissa la surprise étirer les traits de son visage alors qu’elle resserrait son étreinte autour d’Ewan, qui se montrait incroyablement calme dans ses bras. L’interrogeant clairement du regard, Lullaby n’eut cependant le droit à aucune réponse. La femme devant elle se contenta de bouger légèrement le dossier qu’elle tenait en main, serrant un peu plus la chemise cartonnée qui semblait avoir une grande valeur à ses yeux. « Je peux entrer ? » demanda-t-elle ensuite timidement, prenant la demoiselle de cours. Refaisant surface, Lullaby acquiesça d’un bref signe de tête et, quelque peu déstabilisée par la situation, se décala de sorte à pouvoir la laisser passer à l’intérieur. « Je… oui, bien sûr. » bredouilla-t-elle, Katherine rentrant alors dans la maison sans se faire prier. Sans un mot, la blondinette se redirigea vers le salon, souriant à la mère de Deirdre pour lui faire comprendre de la suivre. Tout en marchant, elle berça à nouveau doucement son filleul alors que son cerveau s’était mis à réfléchir à toute vitesse. De quoi voulait lui parler Katherine ? Après tout, elles ne s’étaient vues que quelques fois, ne leurs donnant pas l’occasion de réellement se connaître. Alors qu’avait-elle à lui dire ? Et que contenait ce dossier qu’elle semblait tenir de toutes ses forces par peur qu’il lui échappe ? Décontenancée, elle apparut donc dans le salon et jeta un regard complètement perdu à sa colocataire qui avait relevé sa tête pour la fixer.


okay je savais pas trop jusqu'où aller et comment Katherine allait lancer le truc, so je m'arrête là mais si tu veux que je continue un bout, tell me (:


Dernière édition par H. Lullaby Cheshire le Jeu 13 Juin - 11:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ EmptyJeu 25 Avr - 19:14

just gonna stand there and watch me burn
lullaby & deirdre
deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ Tumblr_mf3h6nPats1rz691d
Elle allait se pendre ... ou se jeter du haut de la terrasse, cette magnifique terrasse qui donnait une vue tout aussi magnifique sur l'océan et la plage de Coney Island, donnant ainsi à son choix une grande difficulté qu'elle serait incapable de surmonter, comme le fait de parvenir à ses fins. Jamais l'Irlandaise ne s'était sentie aussi frustrée que ces derniers mois et cela se sentait grandement dans son sommeil qui se faisait moindre, d'où ses petits yeux. Elle enchaînait trois emplois du temps qui lui donnaient la sensation d'être une ministre. Jongler entre son fils, sa carrière et ses études par correspondances était ce qu'il y avait de plus fatiguant ces derniers temps et ce avant tout parce qu'elle était incapable de combiner correctement le tout, pas avec son grand manque de sommeil et ses crises de nerfs qui ne faisaient que de s'accumuler. Qu'aurait-elle fait sans Lullaby ? C'était là une question que l'Européenne ne cessait de se poser à chaque fois qu'elle était à bout et que sa plus proche amie - presqu'une sœur à ses yeux - venait à sa rescousse et ce avant tout lorsqu'il s'agissait d'Ewan qui était, après tout, son filleul. Cependant, malgré l'aide que l'Américaine lui apportait depuis qu'elle avait mis les pieds à New York, Deirdre avait l'impression de ne plus voir le bout du tunnel. Elle était incapable d'aller jusqu'au bout de ce qu'elle souhaitait faire et dès qu'une idée germait dans son esprit elle disparaissait aussi vite qu'elle était venue ne faisant ainsi que redoubler la frustration qui la rongeait un peu plus chaque jour.

L'Irlandaise était une jeune femme perfectionniste et passionnée. Depuis qu'elle était capable d'écrire et surtout de comprendre le monde, elle écrivait ses propres paroles, elle composait ses propres musiques pour coller à ces dernières et elle n'avait jamais eu le moindre problème d'inspiration ... jusqu'à dernièrement. Deirdre ignorait ce qui bloquait chez elle, elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus alors que c'était bien la dernière chose dont elle avait besoin, d'autant plus avec le label qui attendait après elle. La seconde option, la jeune femme refusait de l'envisager alors qu'au fond d'elle, elle savait que ce serait le moyen pour elle de se sentir soulager, de faire évacuer la pression, mais à l'instar de ces précédents album, la jeune mère tenait à ce que le prochain parle autant à ses fans. C'était à fin de l'aider à souffler, à se sentir moins oppressée que Lullaby tenait tant à l'aider et à s'occuper d'Ewan quand bien même étaient-ils tous les deux juste derrière la jeune femme. Elle aimait leur petite habitude de passer leur samedi tous les trois, juste tous les trois. C'était une routine qui lui donnait toujours l'impression de revivre pour mieux repartir par la suite et elle tenait à ce que ça ne change pas, pas même en étant une artiste sans inspiration. Entendre Lullaby raconter une histoire au petit garçon de quasiment deux ans lui permettait de se rendre compte que l'important dans la vie étaient les petites choses aussi simples que les moments qu'elle pouvait passer en présence de son petit garçon, de sa meilleure amie ... de ses proches.

Ce samedi-là, au lieu de s'arracher les cheveux à la recherche des paroles pour son dernier opus, Deirdre avait fait le choix de travailler ses cours de Droit étant donné que les examens arrivaient à grands pas et que la jeune femme tenait à avoir son année. Assise par terre, face à la table basse du salon et le dos contre le canapé, l'Européenne s'efforçait de prendre quelques notes tout en lançant quelques regards en direction des deux personnes derrière elle, un petit sourire aux lèvres. Mais, alors que Deirdre venait tout juste de remettre le nez dans ses cours et dans ses notes, la sonnette de la porte se mit à retentir dans toutes les pièces, forçant l'Irlandaise à redresser vivement la tête et à poser son regard vers Lullaby, sourcils froncés afin d'exprimer sa curiosité quant à l'identité de la personne qui venait s'incruster chez elles un samedi. « Reste là, j’y vais. » Opinant du chef, Deirdre regarda l'Américaine s'éloigner en direction de la porte d'entrée avant de se concentrer à nouveau sur ses cours. Une nouvelle voix vint se joindre à celle de Lullaby mais, étant donné la distance et son degré de réflexion, elle ne parvint pas à la reconnaître. Elle continua donc de prendre quelques notes dans la plus grande des concentrations, soulignant ce qui lui semblait un tant soit peu important et surlignant ce qui l'était vraiment.

Ce ne fut qu'en entendant des cliquètements de talons venir dans sa direction que Deirdre redressa la tête pour regarder en direction de sa colocataire et ... de sa mère. La surprise se lut immédiatement dans le regard de l'Irlandaise qui dévisagea tour à tour Lullaby et sa mère qui, clairement, ne lui avait pas dit qu'elle serait en ville dans les jours à venir. « Maman ? Qu'est-ce que tu fais à New York ? » Lâchant alors son bloc-notes et son crayon, Deirdre posa le tout sur la table basse puis se leva pour rejoindre en quelques pas sa mère, sa meilleure et son fils qu'elle ne tarda pas à prendre dans ses bras sans lâcher Katherine O'Dwyer du regard, une Katherine qu'elle n'avait jamais connu aussi mal à l'aise en un peu moins de vingt-et-un ans. « Je suis ici pour un voyage d'affaire. » Commença sa mère adoptive tandis qu'un sourcil de Deirdre s'arquait. Un voyage d'affaire ... elle en doutait sincèrement étant donné que Katherine ne quittait que très rarement le Royaume-Uni et par très rarement la jeune femme entendait jamais. « En réalité, il fallait que je parle à Lullaby ... si ça ne te dérange pas ? » Autrement dit sa mère tenait à ce que sa fille les laisse tranquille pour pouvoir discuter. La surprise fut-elle que l'Irlandaise en resta sans voix. L'entente n'était pas toujours au beau fixe entre la mère et la fille, mais elles n'avaient aucun secret et pour la première fois depuis qu'elle avait connaissance de son adoption, Deirdre avait l'étrange sensation de ne plus être considérée comme la fille de Katherine, une sensation qui la poussa à rester clouée sur place avant que les iris chocolat de la demoiselle n'aille se poser en direction de Lullaby à qui elle ne cacha pas son incompréhension et le fait qu'elle tenait à savoir si son amie voulait elle aussi qu'elle s'éclipse pour laisser Katherine s'adresser à elle et uniquement à elle.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ EmptyMer 1 Mai - 17:54

En se dirigeant vers sa porte d’entrée, Lullaby s’était réellement attendue à tout sauf à se retrouver face à la mère de sa colocataire. Mais si la surprise avait été au rendez-vous au moment de découvrir Katherine sur le perron, elle ne fit que s’accroître lorsque cette dernière lui annonça vouloir lui parler à elle. Pourquoi à elle ? Elles ne s’étaient croisées que les rares fois où la blondinette était venue voir son amie à l’époque où elles étaient enfants et qu’elle et son père partait de temps à autre en vacances en Écosse, elles ne se connaissaient donc que très peu. Que pouvait-elle avoir à lui dire ? Cette question, elle eut le temps de la tourner dans tous les sens au moment de fermer la porte derrière Katherine et en l’accompagnant au salon. Et dès que son regard croisa celui de sa colocataire, elle ne put que lui faire part de l’état dans lequel elle se trouvait, à savoir qu’elle se sentait perdue. L’Écossaise avait employé un ton qui laissait présager que les révélations à venir risquaient de changer bien des choses, il y avait donc de quoi la rendre perplexe anxieuse. Après tout, que pouvait-elle avoir à lui dire à elle, cette petite fille de Long Beach qu’elle ne connaissait presque pas, de là à traverser la moitié du monde pour rejoindre New York ?

Serrant un peu plus son filleul dans ses bras comme par peur que la situation ne fasse qu’il ne s’évapore comme par magie, Lullaby garda son regard troublé rivé sur sa meilleure amie qui, pour sa part, fut également envahie par la surprise aussitôt qu’elle remarqua la présence de sa mère. Baissant légèrement la tête, la blonde se décala, imaginant qu’elles allaient avoir à se parler, ce qui ne tarda en effet pas à arriver. « Maman ? Qu'est-ce que tu fais à New York ? » La brunette n’attendit pas pour délaisser son travail d’universitaire et se releva, se rapprochant de sa colocataire pour récupérer son fils. Sans opposer de résistance, Lullaby lâcha alors son filleul et, n’ayant plus rien pour occuper ses bras, croisa ces derniers contre son ventre en reposant ses yeux clairs sur la femme qui venait d’arriver. « Je suis ici pour un voyage d'affaire. » Cette réponse fit immédiatement froncer les sourcils à l’Américaine. Un voyage d’affaire ? Ce n’était pas ce qu’elle lui avait avancé lorsqu’elles s’étaient retrouvées face à face à l’entrée de la maison de bord de mer. Pourquoi dissimuler la vérité à sa propre fille ? Craignant la suite des événements, Lullaby se tut pourtant, se contentant de mordre l’intérieur de sa joue en resserrant ses bras contre son ventre. « En réalité, il fallait que je parle à Lullaby ... si ça ne te dérange pas ? » reprit alors Katherine, prenant visiblement sa fille de cours. Cette dernière tourna son regard vers la blonde et celle-ci haussa mollement les épaules. L’Écossaise était-elle réellement en train de sous-entendre qu’elle voulait parler seule à seule avec elle ? C’était tout simplement hors de question ! Après tout, c’était elle qui débarquait chez elles, la maison étant tout autant à Lullaby qu’à Deirdre, pourquoi la jeune femme aurait-elle donc besoin de les laisser toutes les deux ? « Si vous avez des choses à me dire, je crois que votre fille est tout à fait dans le droit de les entendre également. » répondit-elle d’un ton tout à fait neutre qui laissait pourtant sentir une certaine autorité. « Je vous écoute. » continua-t-elle alors après s’être rapprochée de son amie, comme pour montrer à Katherine qu’elle était seule face aux deux demoiselles. Visiblement déstabilisée, la femme tapota machinalement ses doigts contre la chemise en carton qu’elle tenait en mains, le regard partant de droite à gauche à la recherche d’un point d’ancrage. Puis finalement, elle se redressa, prenant un air sûr d’elle, et reprit la parole. « Est-ce que j’ose vous demander un vers d’eau ? » Jetant un coup d’œil à sa colocataire, Lullaby finit par lui attraper le bras et l’attira en direction de la cuisine sans lui laisser vraiment le choix. Une fois dans la pièce, elle s’assura que Katherine ne pouvait pas les entendre et attrapa un verre dans un des meubles accroché au mur tout en allumant l’eau de sorte à masquer sa voix. « Qu’est-ce qu’elle me veut à ton avis ? » lui demanda-t-elle, la mine perplexe. Son amie semblait tout aussi surprise qu’elle, mais peut-être connaissait-elle quelques détails qui pourraient l’aider à comprendre ce qu’il se passait.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ EmptyLun 6 Mai - 14:46

L'entente entre Katherine et sa fille adoptive n'avait jamais été au beau fixe. A de nombreuses reprises la demoiselle en était venue à se demander pour quelles raisons elle avait tant tenu à adopter un enfant si c'était pour ne jamais voir les choses de la même manière que ce dernier. Son père avait, quant à lui, été toujours plus ouvert et si l'Irlandaise avait soupçonné le fait qu'il soit rarement à la maison comme une explication ce n'était pas le cas, son père était tout simplement plus ouvert que sa mère, un point c'est tout. Mais, peut-être y avait-il des choses que la jeune femme ignorait ? Après tout, Katherine lui parlait que très rarement de sa vie passée, de sa vie avant de connaitre son père, avant son adoption ... avant tout en quelque sorte. C'était son père - une fois de plus - qui lui avait révélé que l'enfance de sa mère adoptive n'avait pas été simple à cause de sa grand-mère, une femme bien trop fermée et à cheval sur les règles pour laisser sa fille vivre de ses rêves, ce que Katherine reproduisait plus ou moins avec Deirdre. En réalité, elle ignorait quasiment tout de sa mère à tel point que par moment s'en était frustrant et c'était sans doute la raison pour laquelle toutes les deux avaient tant de difficultés à s'exprimer calmement.

Certes, Katherine l'avait soutenu lorsqu'elle avait été contre elle et qu'elle avait participé à X-Factor mais c'était tout, cela n'allait pas plus loin et Deirdre le regrettait sincèrement. La relation mère/fille dont elle avait toujours rêvé petite n'avait jamais eu lieu et avec le temps elle avait appris à s'y faire, vivant sa vie sans jamais s'attendre à de miracle de ce côté-là, aussi triste que cela soit. Alors, bien évidemment, voir sa mère dans son appartement, loin de son pays natal ou de son lieu de résidence avait quelque chose de bien surprenant. Personne ne l'avait prévenu de sa visite, Deirdre en concluait donc que son père n'était pas au courant et ceci ne faisait qu'attiser la curiosité de l'Irlandaise quant à la présence de sa mère chez elle. Elle n'était pas le genre de femme à changer ses habitudes sur un coup de tête, pas alors qu'elle avait été élevée dans les règles de l'aristocratie britannique - ou de l'aristocratie tout court en fait - et la jeune femme n'arrivait pas à faire taire sa surprise. Lullaby semblait aussi perdue qu'elle, ce qu'elle pouvait parfaitement comprendre. Les deux femmes ne s'étaient croisées que très rarement durant toutes ces années, il était évident que l'Américaine ne pouvait absolument pas en savoir plus sur la raison de la présence de Katherine O'Dwyer chez elles. Cependant, le plus surprenant fut les paroles prononcées par sa mère et qui la laissèrent sans voix.

Tout d'abord un mensonge auquel Deirdre ne croyait pas le moins du monde, ce que sa mère compris, puis le fait qu'elle voulait parler à sa meilleure amie et uniquement à cette dernière ... quelque chose n'allait pas. « Si vous avez des choses à me dire, je crois que votre fille est tout à fait dans le droit de les entendre également. » Le regard de Deirdre ne parvenait plus à se détourner du visage de sa mère. Elle se sentait mal à tout d'un coup, pas à sa place et jamais elle n'avait ressenti une telle sensation, jamais. Elle avait l'impression d'être de trop et de ne plus compter subitement et ceci la rendait presque nauséeuse, mais elle se reprit aussi vite que possible, serrant un peu plus fort son fils contre elle. « Je vous écoute. » Deirdre doutait d'avoir réellement envie d'entendre la suite tout d'un coup. En réalité, l'Irlandaise voulait se faire toute petite et partir de l'appartement pour fuir l'impression que la suite n'allait pas lui plaire au plus vite. Toutefois, elle resta figée sur place, son regard devenant plus dur et ne quittant pas sa mère dont l'expression fière lui assura ce qu'elle pensait déjà, Katherine n'allait pas lâcher l'affaire et surtout ce qu'elle avait à dire n'allait pas lui plaire et faisait probablement partie des choses qu'elle ignorait sur sa mère adoptive.

« Est-ce que j’ose vous demander un verre d’eau ? » Son regard parvint à croiser celui de Lullaby et lorsque cette dernière l'attira vers la cuisine en la prenant par le bras elle se laissa faire docilement, Ewan toujours contre elle. Une fois dans la pièce, elle jeta brièvement un regard vers sa mère qui avait pris place sur le canapé et caressait doucement le dossier qu'elle avait amené avec elle comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse au monde. « Qu’est-ce qu’elle me veut à ton avis ? » Deirdre haussa tout d'abord les épaules, son regard tourné vers l'Américaine avant de se poser sur son petit garçon qui jouait avec ses cheveux. « Aucune idée. » Commença-t-elle en soupirant avant de redresser la tête pour croiser à nouveau le regard de Lullaby. « Mais je sens que ce n'est pas quelque chose qui va me plaire ... J'essaye de voir le rapport avec toi, mais je trouve pas, enfin de toute manière j'ignore tellement de choses sur elle que c'est limite une inconnue. » Elle avait conscience que ses mots étaient un peu durs, mais ce n'était que la stricte vérité. « Si tu veux que je te laisse avec elle, tu peux me le dire. J'irais dans ma chambre avec Ewan le temps que vous discutiez. » Finit-elle par dire, un léger sourire aux lèvres afin de faire comprendre à sa meilleure amie que si c'était le cas elle disparaitrait sans rien dire et qu'elle ne lui en voudrait jamais si c'était la décision qu'elle décidait de prendre.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ EmptyVen 14 Juin - 13:04

La situation était terriblement déroutante pour Lullaby. La jeune américaine avait grandi en ayant pour seul parent son père qui, malgré ses nombreuses absences dues à son travail qui lui demandait de beaucoup voyager, avait toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour élever au mieux sa fille et faire en sorte qu’elle soit une enfant heureuse. Jamais la blondinette n’avait eu à lui reprocher quoi que ce soit, ormi le fait qu’il s’absentait parfois trop longtemps à son goût. Il s’était parfaitement occupé d’elle, au point qu’elle n’avait jamais réellement senti un manque maternel au point de vouloir chercher sa mère. Oh bien évidemment, elle s’était posée beaucoup de questions concernant celle-ci, tournant le problème dans tous les sens pour comprendre les raisons qui auraient pu la pousser à les abandonner, elle et son père, alors qu’elle n’avait elle-même que quelques semaines. Mais jamais elle n’avait ressenti de haine envers cette femme. Elle la savait quelque part sur cette planète –du moins, s’il ne lui était rien arrivé en plus de vingt ans-, et elle espérait qu’elle avait réussi à se refaire une vie loin d’elle, loin du passé qui les liait. Et pour sa part, Lullaby avait avancé en acceptant le fait qu’elle n’avait pas de mère. Par conséquent, elle n’avait jamais connu la complicité qui pouvait lié une femme à son enfant, ni même les disputes qui pouvaient éclater entre ces deux personnes. Cela expliquait donc en partie pourquoi elle ne comprenait strictement rien à ce qui était en train de se produire. Pourquoi Katherine souhaitait mettre Deirdre, sa propre fille, à part ? La sincérité et la transparence ne faisait-elle pas partie d’une relation mère-fille ? L’Américaine se le demandait bien, mais elle savait que le lien qui unissait sa meilleure amie à sa mère était complexe et n’avait jamais été des plus positifs. Ainsi, elle se contenta d’entraîner Deirdre et son filleul dans la cuisine afin d’être sûre de ne pas être entendue par Katherine qui, pour sa part, s’installa rapidement sur le canapé. Après tout, peut-être que son amie était en possession d’informations qui pourraient éclaircir la situation. Elle le souhaitait tout du moins.

Arrivée dans la cuisine, elle lâcha le bras de Deirdre pour s’occuper de préparer un verre d’eau tout en la questionnant sur ce qui était en train de se produire. Mais la brunette semblait tout aussi désemparée qu’elle. Son haussement d’épaule en témoigna premièrement, faisant ainsi comprendre à Lullaby qu’elle n’en savait pas plus qu’elle sur la présence de sa mère à New York, et plus particulièrement chez elles. « Aucune idée. » Pinçant ses lèvres, la blondinette hocha de la tête et remplit le verre d’eau en y fixant son regard, son esprit continuant à réfléchir sur la question. « Mais je sens que ce n’est pas quelque chose qui va me plaire… J’essaye de voir le rapport avec toi, mais je trouve pas, enfin de toute manière j’ignore tellement de choses sur elle que c’est limite une inconnue. » Fermant le robinet, la demoiselle posa le verre sur le plan de la cuisine et s’appuya contre ce dernier en croisant ses bras, faisant face à sa colocataire pour la fixer d’un regard désolé. Elle n’avait pas connu sa mère, mais elle était suffisamment intelligente pour savoir que c’était certainement plus simple à vivre que de se retrouver dans un conflit avec celle qui nous a élevé. Entendre la jeune mère lui rappeler le fait qu’elle ne connaissait presque rien de sa propre mère l’attrista et il en fallut de peu pour qu’elle s’approche d’elle de sorte à la prendre dans ses bras. Mais Deirdre finit par lui adresser un timide sourire et reprit la parole. « Si tu veux que je te laisse avec elle, tu peux me le dire. J’irais dans ma chambre avec Ewan le temps que vous discutiez. » Immédiatement, la blondinette hocha vivement la tête de droite à gauche. C’était impensable ! S’il y avait une place que l’Européenne devait occuper au moment des révélations de Katherine, c’était bel et bien à ses côtés. « Eh, non. Non, surtout pas. » s’exclama-t-elle alors en se décollant du plan de travail pour s’approcher d’elle. Elle alla poser ses mains sur ses épaules et les lui frictionna amicalement, cherchant son regard pour lui adresser un léger sourire qui se valait rassurant. « C’est ta mère Deir’… si elle a quelque chose à me dire, tu as le droit de l’entendre aussi. » Aux yeux de Lullaby, il n’y avait en effet aucune raison pour que son amie soit exclue de cette conversation. Que Katherine le veuille ou non, la brunette serait donc présente. Après tout, les deux jeunes femmes étaient les propriétaires des lieux et c’était donc à elles de décider du déroulement des choses. « Et puis, tu es ma meilleure amie. On s’est promis de tout traverser ensemble. » ajouta-t-elle en lui souriant un peu plus. Oui, elles se l’étaient toujours promis, d’autant plus depuis que Lullaby avait accueillie la jeune maman et son fils chez elle. Elles affronteraient donc Katherine ensemble et entendront ce qu’elle a à dire et se soutiendraient, comme elles l’avaient toujours fait. Frictionnant une dernière fois ses épaules chaleureusement, la blondinette posa son regard sur son filleul et alla caresser sa tête en penchant son visage vers lui. « On y va ? » demanda-t-elle en lui souriant alors qu’Ewan laissait un léger rire s’échapper d’entre ses lèvres. Lullaby posa alors ses lèvres sur le front du garçon et se redressa pour attraper le verre d’eau et, saisissant doucement une des mains de sa meilleure amie, elle l’attira vers le salon.

Katherine ne semblait pas avoir bougé. Assise sur le canapé, son regard voguait autour d’elle, comme si elle voulait se familiariser avec la pièce, alors que ses mains restaient contre le dossier posé sur ses genoux, le caressant du bout des doigts pour s’assurer qu’il restait avec elle. Fronçant légèrement les sourcils, Lullaby ralentit sa marche pour l’observer quelques secondes et finit par évincer les quelques mètres qui les séparaient du canapé en face de celui sur lequel était installée Katherine. Arrivée à son niveau, elle lâcha la main de Deirdre en lui adressant un signe de tête en direction du siège, puis elle s’avança de l’autre côté pour tendre le verre vers la mère de son amie. « Votre verre d’eau. » annonça-t-elle d’une voix totalement dénudée de sentiment, la fixant dans le blanc des yeux. Katherine la remercia doucement et l’Américaine ne se fit pas prier pour aller rejoindre sa meilleure amie et son filleul sur le canapé. Une fois assise, elle croisa ses jambes et porta son regard sur la femme en face d’elle. « On vous écoute. » On et non je, pour bien lui prouver qu’elles étaient deux contre elle. Qu’elle parle, les deux demoiselles étaient ensemble pour encaisser ce qu’elle avait à dire à Lullaby. L’amitié triompherait, la blondinette en avait l’intime conviction. Et pour transmettre se message à Deirdre, elle alla lui attraper la main pour la lui serrer, en signe de soutien.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞ Empty

Revenir en haut Aller en bas

deirby ❝ just gonna stand there and watch me burn ❞

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» « Watch me burn » ▬ Kylian
» I'm gonna watch over you until the end ♦ Lou
» Crash, crash, burn, let it all burn. ~ Gemma & Theodore

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-