Edouard & Nanami

« Et je finirai, par parler du Quiddich, bonne chance aux deux maisons qui s’affrontent, et que le meilleur gagne. » La voix du directeur résonna dans toute la salle à manger. Les cris se firent entendre, ils étaient tous à fond dans le match qui confrontait Gryffondor et Serpentard. Pour ma part j’étais ailleurs. Attrapant mon verre de jus de citrouille j’en bus une gorgée avant de tourner le regard vers la table des Serpentard. Certains nous regardait bizarrement, d’autre s’en fichait. Moi je m’en fichais. J’appartenais à Gryffondor certes, mais j’essayais de ne pas tenir compte des différences. Pourquoi, devrais-je faire des différences. Etant née de parents moldus je savais que la plus part des serpentard ne m’aimaient pas ou ne se gênaient pas pour me traiter de sang de bourbe. Je passais au travers. Après six ans dans l’école, j’étais habituée et ça ne me touchait même plus. Mangeant un morceau de mon gâteau j’écoutais brièvement les conversations des mes amis qui parlaient non pas du match a venir dans quelques heures mais… De la saint valentin qui approchait à grand pas. Plissant le nez rien que d’entendre leur conversation, je me dépêchais d’attraper mes affaire pour vite quitter les lieux. Mais à peine levée que ma camarade m’attrapa par le poignet pour me faire rassoir. « Nanami ! Faut que tu nous aides… T’es forte toi en potion… La meilleure… Un philtre d’amour ou un truc du genre tu pourrais nous en faire non ? » Et voilà ce que je redoutais ! Je savais que l’on me demanderait… comme l’an passé et l’autre et ainsi de suite. Chaque année, je devais faire des filtres d’amour… Je ne m’en faisais même pas à moi, c’était surement le plus dérisoire… Tournant un regard vers celui qui faisait doucement chavirer mon cœur, je le regardais manger avant de détourner le regard vers ma camarade de classe. « Ok… Ok…. Comme chaque année… » soufflai-je doucement avant de quitter la pièce pour filer dans la salle commune de Gryffondor. Montant rapidement dans ma chambre je m’enfermais avant de me laisser tomber sur le lit. Je m’ennuyais, il ne me restait plus qu’un an et demi avant de finir et de partir, pour bosser, dieu sait ou et dans quoi… Poudlard me manquerait pour sur d’ailleurs… Soupirant fortement, je me mis alors à faire les potions. C’était facile pour moi, et surtout j’avais déjà les ingrédients qu’il me fallait. J’aimais bucher mes potions dans ma chambre, c’était bien connu. Et il m’arrivait même d’aider d’autres élèves pour qu’ils puissent avoir de bonnes notes… Une fois les potions finis, je m’installais devant ma fenêtre avant de regarder dehors vers la forêt. J’aimais le paysage ici, j’aimais tellement l’école que je ne rentrais même pas à la maison pendant les vacances. J’envoyais simplement beaucoup de lettre à mes parents pour qu’ils aient des nouvelles de moi de temps en temps. Plus le temps passait, et plus le silence s’installait dans les chambres et la tour. Le match avait commencé et moi j’étais toujours là, à regarder par la fenêtre. Bon, faudrait peut-être aller au match, histoire de voir qui allait gagner. De plus ça nous changeait un peu les idées, au vu de l’annonce il y a peu sur le fait que… Voldemort était bel et bien de retour. Pour ma part, je tentais de ne pas trop y penser… Mais je savais, qu’il y avait des morts, qu’un combat se préparait, je n’étais pas dupe et idiote pour autant. Soupirant longuement, j’attrapais mes philtres d’amour que j’avais bien évidement mis dans des gâteaux avant de sortir de ma chambre. Descendant les longs escaliers, je marchais dans les couloirs silencieux de l’école. Tout le monde regardait vraiment le match ! C’était tout de même le pied le silence. Passant par des raccourcis pour y arriver bien plus vite, je me stoppais net à la bifurcation du couloir, lorsque je vis Edouard dans la pénombre du couloir entrain de… Parler fourchelang ? Déglutissant longuement, mon sang ne fit qu’un tour dans mon corps. Baissant un faible regard sur les pieds d’Edouard je vis un serpent qui lui… Me fixait. Reculant en silence, je savais que j’étais tombée au mauvais endroit au mauvais moment. Non… Non… Pas lui… Pas Edouard… Faisant demi tour, je me hâtais de partir. Il fallait que je parte et vite !

Edouard & Nanami

Aujourd’hui c’était à mes yeux, un jour comme les autres, oui, dans le sens ou rien ne changeait, si ce n’est qu’il y avait un match de Quiddich aujourd’hui… Pour ma part je n’étais pas intéressé par ce genre d’évènement, j’avais bien plus à faire. Oui bien plus, comme des foutues potions pour la saint Valentin, pour que les garçons tombent amoureux des filles qui leur donnaient les gâteaux ou autres. C’était d’un ennuie, tel que je le faisais plus par automatisme qu’autre chose. Mais ce que je n’avais pas prévu dans ma fameuse journée, c’était bien le fait, de tomber sur Edouard, et… Un serpent. Le pire dans tout cela, c’était de l’entendre parler le fourchelang. Est-ce… Que j’avais des hallucinations ? Est-ce que je voyais mal ? Non ça ne pouvait pas être lui, tout mais sauf lui, je croyais en lui malgré le statut de sa famille qui puait l’arrogance à plein nez. Je ne voulais pas y croire et pourtant, il fallait bien que je fuis, oui, que je m’éloigne le plus possible et le plus discrètement possible. Il fallait que j’en informe les autres, il fallait que je leur dise, que quelqu’un communiquait avec l’extérieur, et surement avec lui… Le fameux Lord Voldemort. Je ne voulais pas y croire, mais tant pis pour le moment et l’heure qui s’écoulait, je devais fuir. Sans un bruit, je fis demi-tour lorsque je croisais le regard de ce serpent à faire froid dans le dos, avant d’entendre alors des pas derrière moi. Je paniquai, je ne répondais plus de rien. Allez, Nanami, bon dieu, sort ta baguette ! Allez, cri un sort de désarmement ! Mais rien ne venait, non strictement rien. Pourtant, ma main se glissa dans l’ourlet de ma robe, prête à attraper ma baguette. Mais ça s’était avant que je ne sente ma tête se faire tirer en arrière avant que l’on ne me tire les cheveux. Poussant un cri sur la surprise, je fus rapidement plaquée contre le mur sentant alors sa baguette contre ma gorge. Nos regards se croisant, je le regardais effrayée comme jamais. Pourquoi lui ? Pourquoi c’était lui qui était… Le traitre ? Je tentais pourtant, tant bien que mal, ne de rien laisser paraitre dans mon regard. J’avais envie de lui dire d’oublier, de me laisser vivre, mais si je devais mourir, alors que je puisse au moins mourir dignement sans l’avoir supplié de me laisser en vie… Mais le silence s’installa alors dans le couloir. Aucun de nous deux n’osait parler. Tout à coup, il me traina dans les couloirs de l’école, totalement déserte. C’était un bon jour pour faire ce que l’on voulait dans l’école même, puisque tout le monde, même ce vieux, Rusard, était au match, à regarder Gryffondor et Serpentard s’affronter. Je fermais les yeux avant de sentir mon souffle se couper sous la course qu’il m’obligeait à faire. Rapidement, lorsqu’il cessa de marcher, je compris bien vite ou nous étions. Il voulait nous cacher, et rien de tel que la salle sur demande.

Qu’allait-il faire de moi ? Me tuer ? Me faire souffrir ? Rien que d’y penser j’avais envie de partir, de hurler de demander à l’aide, mais ma gorge elle, ne voulait rien laisser sortir. Lorsque la porte se montra, je me demandais dans quoi nous allions atterrir. Fermant les yeux, je le laissais me trainer dans la pièce, avant qu’il ne me pousse au sol. Percutant le sol froid, je lâchais un faible cri de douleur en portant ma main sur mon genou. Il pourrait être bien plus tendre tout de même…« Qu'est-ce que t'as vu ? Qu'est-ce que tu comptes faire avec ça ? » Frissonnant sous sa menace et le ton de sa voix, mon cœur lui, tentait de se remettre de ce moment assez mouvementé. Nous étions enfin la salle sur demande. D’ailleurs… Il faisait bien sombre dans cette foutue pièce. Zyeutant la baguette qu’il pointait sur moi, je réfléchissais à quoi dire. Je pouvais tout aussi bien mentir, mais alors pourquoi je fuyais ? Ahah… C’était pathétique, je ne pouvais même pas mentir, j’étais dans la merde. Surtout que j’étais une Gryffondor, et que… Je devais l’avouer… J’aidais particulièrement dans l’armée… Je concoctais des potions d’attaques surprise en cas de souci avec les baguettes. Des petites astuces qui permettaient de trouver une solution en cas de dernier recours en quelque sorte… Inspirant profondément, un faible sourire se logea sur mon visage. « Qu’est-ce qui te prend… Edouard… ? »[/color] demandai-je d’une toute petite voix. Depuis que j’étais entrée à Poudlard, j’avais tout de suite remarqué Edouard. Pourquoi ? Car il n’y avait pas non plus beaucoup d’asiatique dans l’école, mais parce qu’il m’avait de suite plu… Mais nous étions ennemis d’avance. Lui le sang pur, moi la sang de bourbe comme la plus part de ses amis aimaient à le dire. Tout à coup, une musique douce e fit entendre derrière nous. Sursautant sur le coup, je me tournais pour voir enfin, la salle… Des bougies éclairaient faiblement la pièce, on pouvait même apercevoir du rose par ci par là… La musique douce inspirée, plus une envie de danser un slow qu’autre chose. Des roses parsemaient par ci par là, j’écarquillais les yeux avant d’ouvrir la bouche et plisser le nez. Mais à quoi avait-il pensé en demandant la salle cet abruti !? « Non mais… Espèce de … Pervers qu’est-ce que tu comptes me faire au juste ?! » Criai-je en tentant de me relever avant de glisser sur une pétale de rose. Si en plus je n’arrivais pas à me relever, comment pourrais-je prévoir de m’enfuir d’ici ? Je me le demandais bien. Cherchant ma baguette dans ma robe, ne la trouvant pas, je la vis alors bien plus loin, ayant roulé sur le sol lors de ma chute. Merde.

Edouard & Nanami

Ma réaction fut surtout démesurée, dans le sens ou tout simplement le fait de voir une pièce si romantique… Je ne pouvais que me demander ce qu’il allait me faire après tout … Mais ma phrase avait plus l’air de l’ennuyer qu’autre chose. Jetant sa baguette à travers la pièce, je le regarder taper dans une sorte de pouffe, ou dieu sait quoi, impuissante, toujours au sol. « AIIISHHH » Le regardant faire, je restais clouée sur place. Je m’attendais à tout… Oui vraiment à tout mais pas à ce genre de réaction. Que lui arrivait-il ? Ecoutant son rire plus nerveux qu’autre chose, je me reculais sur le coup. Là, il me faisait réellement peur. « Qu'est-ce que tu crois que je vais faire a une sang de bourbe comme toi ? » Ce mot sortant de sa bouche, eut un effet électrique en moi. C’était surement la première fois qu’il me nommait ainsi, et autant dire que même si j’étais habituée après six ans dans cette école, je pouvais aisément dire, que ça me blessait toujours autant. C’était… Dévastateur, parce que l’on se sent reclus, on sait que l’on n’est pas réellement normal. Mais en quoi était-ce mal d’être née de parents totalement moldus ? Moi j’en étais fière ! Et mon niveau de magie et ma capacité à être l’une des meilleures élèves en potion, démontrait réellement que naître de parents de sangs purs ne faisait pas tout ! Mon regard était triste, blessée, oui, certes, c’était tout de même blessant, et je ne pouvais pas cacher mon regard, mes émotions. Croisant son regard, je le fixais longuement comme si j’avais envie de le soigner qu’autre chose. Pourquoi était-il comme tous les autres ? L’ouverture d’esprit était-il si restreint chez les serpentard ? Il n’y avait que dans cette maison que j’avais du mal. J’avais pourtant des amis de toutes maisons… Mais chez eux, aucun, au contraire même. On m’évitait comme la peste. « Tu as raison… Me toucher pourrait te tuer… Ta peau pourrait te bruler. Je suis peut-être contagieuse va savoir… » soufflai-je d’une voix neutre. Je ne faisais que répéter ce que j’avais à nombreuses fois entendu des siens. Comme si j’avais la peste, comme si j’étais la chose la plus immonde qui avait pu naitre. Je n’étais pas la seule dans l’école à être née de parents Moldus, et je ne savais pas réellement comment les autres le vivaient, mais moi, je le vivais toujours aussi mal lorsque l’on m’insultait. Le laissant m’approcher, je poussais un faible cri de surprise lorsqu’il m’agrippa au cou pour le serrer avec force. Nos regards se croisant, je sentis l’air m’échapper, alors que ma gorge se serrait. J’avais l’impression que ses doigts allaient transpercer ma peau et s’enfoncer au plus profond de ma chair. « Tu sais très bien de quoi je suis capable.. Non ? Tu me connais assez, je pense... » Lui lançant un regard plus de pitié qu’autre chose, n’étant vraiment pas effrayé pour le coup, alors qu’il était en train de m’étrangler, je posais mes mains sur ses poignets en me demandant s’il faisait réellement cela de sa volonté.

Donner des informations à Voldemort, le faire de son plein gré, avoir rejoint la ligue des mangemorts… J’avais plus envie de le sauver lui, que de me sauver moi. Déglutissant, ayant du mal à respirer, je le laissais faire avant qu’il ne me lâche et ne recule de quelques pas. Soufflant franchement, je portais mes mains à mon cou avant d’inspirer profondément pour tenter de récupérer mon souffle. Mon cœur battait à tout rompre, me faisant signe qu’il était cruellement en manque d’oxygène, mes poumons me faisaient mal eux aussi. Me relevant faiblement, me demandant pourquoi je ne l’attaquais pas, pourquoi je ne courais pas prendre ma baguette, puisque nous étions à présent tous les deux désarmés, ça serait tellement plus simple, tellement plus facile aussi. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres je baissais alors la tête. « Je sais comment tu es… Tu es un serpentard, tu obéis, aux règles et tu es mauvais… Mais ça c’est ce que les gens disent… Edouard… Il est encore temps de faire demi-tour. Pourquoi ? Pourquoi fais-tu ça ? Parce que ton père est un mangemort ? Parce que l’on t’a forcé ? Tu n’es pas obligé de faire cela… Ici, t’es en sécurité ! » soufflai-je doucement en plongeant alors mon regard dans le sien. Ce regard chocolat, si magique et si doux. Ce regard que j’aurai voulu explorer plus souvent. Mais malheureusement on n’avait jamais eu l’occasion de réellement parler. Les seules fois ou nous avions pu parler, comme si de rien était, était à la bibliothèque lorsque l’on se retrouvait côte à côte pour chercher un livre. M’approchant lentement de lui, il fallait que je le convaincs il fallait à tout prix que je fasse quelque chose. Ici personne ne nous trouverait. Même si l’ambiance de la salle était… Propice à un genre de situation assez… Bizarre, il fallait que je fasse abstraction de cela. Attrapant lentement ses mains je les levais pour tirer alors sa manche gauche. Il avait la marque. Le seau qui représentait les mangemorts… Nous l’avions vu simplement qu’en dessin dans l’armée que nous entretenions en secret. Mais il était bien là, alors Edouard en faisait réellement parti. Avait-il eu ne serait-ce qu’une seconde de choix dans cet acte ? J’en doutais réellement. Caressant faiblement son tatouage je fronçais les sourcils avant de fermer les yeux. « On pourrait parler ? Je saurai t’écouter, je saurai me taire et fermer les yeux sur tout ce que j’ai vu… Mais Edouard, sais-tu dans quoi tu t’es embarqué ? Nous sommes tous condamnés à vouer une bataille qui laissera des morts. As-tu choisi le bon clan ? » demandai-je à voix basse avant de relever la tête pour plonger mon regard dans le sien. Lâchant doucement ses mains, je me mis à sourire faiblement avant de détourner le regard. Il fallait vraiment que je trouve une solution pour partir d’ici et rapidement. Le trahir ? S’il le fallait… Malheureusement, Edouard était un traître… Je ne pouvais pas passer à côté de cela.

Edouard & Nanami

« Ne me touche plus comme ça. Et va t'asseoir là-bas. » Sursautant a son ton, je lui lançais plus un regard désolé qu’autre chose. Un regard qui disait clairement que j’avais beaucoup de peine pour lui. Oui de la peine de le voir ainsi… ça ne devait pas être facile d’être dans cette situation et il le prouvait bien… Qu’est-ce que j’aurai fait, moi si j’avais été a sa place ? Je me le demande... Peut-être que j’aurai fuis… Peut-être que je me serais tué. Dans tous les cas, jamais, non jamais je ne me serais lié à Lord Voldemort. De toute façon, à l’heure qu’il est, si ce serpent m’avait vu clairement… Il devait être au courant… Au courant qu’Edouard c’était fait attrapé, et que quelqu’un l’avait vu. Si on n’apprenait pas la mort d’une élève au sein de Poudlard… Alors il se ferait tout simplement tuer… Il fallait que je réfléchisse, oui, il fallait vraiment que je réfléchisse à ce que je pourrais faire pour le sauver ! On pouvait peut être simulé ma mot ? Mettre au courant Dumbledor et monter la machine ! Ils n’y verraient que du feu, Edouard serait alors notre complice et serait bien plus en sécurité qu’autre chose ! Il me suffirait de me cacher avec du polynectar… Oui c’était tellement facile… mais plus facile à dire qu’à faire. Ne répondant rien, je filais m’assoir tranquillement tout en le regardant ramasser les baguettes. La sienne était cassée. Dommage ; Ce n’était pas facile de changer de baguette, surtout après autant de temps à l’avoir… On s’habitue tellement… Le regardant s’assoir à mes côtés je ne bougeais pas en me demandant, pourquoi il s’installait si près de moi. Il y avait pourtant pas mal de place dans cette pièce… et puis vu le thème qu’il avait choisi… Je ne préférais pas savoir à quoi il pensait lorsqu’il avait voulu entrer dans la pièce sur demande… « Donne-moi ce que t'as dans la poche.» Hein ? Surprise de par sa demande, je restais stoïque, sans trop savoir quoi faire ? Qu’est-ce qu’il voulait que je cache dans mes poches lui ? Je n’avais rien de suspect dans mes poches si ce n’est les gâteaux. Il croyait que j’allais l’assommer avec ? Le tuer ? Et puis quoi encore ? J’étais une sorcière mais ne déconnons pas tout de même. Je n’étais pas superman ! « Ne me le fais pas répéter. » Sursautant presque à nouveau au ton de sa voix, je n’eus pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit qu’il fouilla alors mes poches. Gémissant, je le laissais faire avant qu’il ne me tende alors le paquet de gâteaux…« Qu'est-ce que c'est ? » ah…. Il avait bien sûr trouvé les gâteaux que j’avais fait… Mais… D’ailleurs… gâteaux… Ils étaient… Oh… Une idée me vint en tête. Mais oui bien sûr ! Le filtre de potion d’amour ! S’il en mangeait… Alors il tomberait amoureux de moi l’espace d’un instant et je pourrais bien évidemment m’en sortir… Parfois, oui parfois je m’aimais ! Pour ce coup-là je m’aimais atrocement même ! Mais est-ce que j’étais capable de mentir et de lui dire que c’était simplement des gâteaux normaux… Il devait tout de même se douter vu la saint valentin qui approchait… J’espérais que pour le coup, il ne puisse pas se douter que j’étais celle qui fournissait pas mal de monde… Parce que oui, c’était moi qui faisait les potions et les filtres d’amour… J’étais terriblement calé là-dedans fallait dire… j’étais tout simplement l’une des meilleures élèves. Attrapant e paquet qu’il me donnait, comme si en l’ouvrant il allait lui arrivait quelque chose… N’importe quoi. Me pinçant les lèvres, je levais les yeux au ciel, feintant alors l’ignorance, c’était la meilleure chose à faire. « Ce sont des gâteaux… J’allais voir le match… Je les ai pris car je suis une gourmande… Tu en veux ? »[/color] demandai-je alors à déballant le paquet dévoilant alors des gâteaux des cookies plus précisément. Fallait que j’en prenne un… Pour montrer qu’il ne risquait rien. Le prenant, je le croquais avant de sourire doucement pour montrer qu’il n’allait rien arriver… Ils étaient tout de même bons ! Je pouvais me féliciter avant de baisser le regard et de froncer faiblement les sourcils tout en croquant à nouveau dans le cookie. Mais pourquoi… Pourquoi j’avais mordu dans le cookie ? J’étais conne ou quoi ? J’allais moi aussi… Mon cœur s’accélérant, je fixais le sol avant de fermer les yeux. Une fois que je croiserai son regard les effets de la potion allait fonctionner. Il fallait que je lutte. Et surtout que je ne fasse pas de connerie. Raclant ma gorge, je tournais le visage vers lui avant de sourire faiblement tout en plongeant mon regard dans le sien. Mon cœur s’accélérait encore plus, sentant alors mon sang pulser dans mes veines comme jamais. Les effets commençaient doucement à marcher. Je devais alors lutter jusqu’à ce qu’il mange à son tour, histoire qu’il ne s’aperçoive de rien. « En plus ils sont au chocolat. Un vrai délice. Je les fais moi-même… » marmonnai-je doucement avant d’en prendre un second histoire de passer le temps, ayant du mal à contenir ma respiration haletante qui démontrait simplement que j’étais en train d’avoir le coup de foudre pour lui.