Lena était en train de mourir. Enfin non, peut-être pas en fait mais c’était en tout cas l’impression qu’elle avait en cet instant. Duh, si elle avait su, elle se serait sûrement tenu loin de ses enfants pour ne surtout pas risquer d’avoir la maladie. Ou pas. En fait, elle aurait agit exactement pareil parce que c’était normal qu’elle veille sur eux quand ils étaient malades mais bon. En tout cas, elle aurait bien aimé avoir raison quand elle disait être immunisée contre la varicelle, ça aurait été tellement bien… Comme elle vivait un enfer, elle avait décidé d’en faire vivre un aussi aux autres. C’est pour ça qu’elle avait appelé Fee en lui faisant une liste très précise de choses qu’elle voulait que la blonde lui achète et ramène au plus vite. Elle avait bien insisté là-dessus. Mais la blonde traînait, vraiment trop. On ne pouvait plus compter sur personne vraiment, c’était agaçant. Au bout d’une éternité (au moins ça oui), la jeune femme arriva enfin. « Gosh Lena, tu fais presque pitié tient. » Lena lui lança un regard mauvais tendit que Fee venait verser le contenu de son sac sur le lit. « Déjà ! J’ai presque failli attendre ! » dit-elle en ignorant purement et simplement ce que la blonde avait dit avant. Elle s’intéressa ensuite à ce qu’elle lui avait remonté. « Je n’ai pas plus tout trouvé, mais tu vas devoir te contenter de ça, parce que je n’y retourne pas. » Fee était vraiment trop nulle en fait. « Mais pourquoi ? » demanda-t-elle avec un air très malheureux. « Fee, j’en ai besoin, de tout. » Même si en fait, elle ne voyait pas comme ça ce qu’il manquait dans ce que la blonde avait ramené. C’était juste par principe, elle ne devait pas en être contente. « Gosh, mais tu t’es vue la tête un peu chérie ? » Lena prit un oreiller et le lança à la figure de l’autre. « T’as pas le droit de te moquer de moi. » Vraiment pas aujourd’hui, elle méritait juste tout l’amour et toute la gentillesse du monde, rien d’autres. « Oh et je t’ai amené un autre petit truc ! C’est pour t’empêcher de te gratter. » Fee lui enfila des gants pour le four de force et Lena lui lança un nouveau regard mauvais. « T’étais vraiment pas obligé là, fallait pas. » Pfff, elle enleva les gants d’ailleurs et les lança plus loin, elle n’avait vraiment pas besoin de ça maintenant. Elle enfonça ensuite sa tête dans son autre oreiller (celui qu’elle n’avait pas lancé à la figure de Fee). « Tu es chanceuse que j’ai déjà attraper ce truc, parce que je n’aurais pas braver la contagion pour être avec toi tient. » Si c’était pour dire ça, Fee pouvait tout aussi bien sa taire. « Moi je l’aurais fait pour toi. » Sûrement, elle pensait en tout cas. « Tu n’étais pas obligée de venir même là, t’as qu’à t’en aller tiens, j’ai pas besoin de toi en fait. » Maintenant qu’elle lui avait ramené ce qu’elle voulait.

« Déjà ! J’ai presque failli attendre ! » Fee ne cilla même pas et continua de s’attaquer à la tâche pour empêcher toutes les peluches de tomber de partout. « Écoute, on peu pas tout passé la journée à rien faire. Tu m’as appeler, j’étais en train d’habiller les enfants, j’ai du les nourrir, les amener en voiture , j’ai du ramassé Shanti et Muwgli et conduire tout se beau monde à l’école moi tu vois. J’ai des choses à faire et je suis une femme occupée qui ne passe pas ma vie au lit sous prétexte qu’elle a trois boutons. » Sans compter du fait qu’elle avait du faire quatre magasins pour trouver une peluche de loutre. QUATRE. « Mais pourquoi ? Fee, j’en ai besoin, de tout. » L’Anglaise se redressa et croisa les bras sur sa poitrine. « Vraiment ? Alors, il te manque quoi d’indispensable ? » Pas du tout impressionner par les crises de Lena, elle alla s’assoir près d’elle pour la narguer un peu. La situation inverser, elle était certaine que Lena aurait été pénible, donc franchement, elle ne se sentait pas coupable pour le moins du monde. Et après avoir passé ses journées à couver une demi-douzaine de bébés, elle n’avait pas envie de continuer avec une adulte ein. Enfin, pour la peine elle reçut un oreiller en pleine figure. Sympa. « T’as pas le droit de te moquer de moi. » Bien sûr que si elle avait le droit, c’était en grande partie pourquoi elle était venue d’ailleurs tient. Enfin ça et s’assurer que Lena était OK, prendre soins d’elle, etc. etc. etc. « J’ai tous les droits chéris, tu es trop faible pour me faire mal en ce moment. » Elle ne profita pour lui donner son deuxième cadeau d’ailleurs, une affreuse paire de gants à fourneau pour l’empêcher de se gratter. C’était génial comme pensée, Lena aurait du être soulagée que Fee pense à elle et ne veuille pas la voir plein de cicatrices, mais évidemment la blonde régie comme un enfant de deux ans. « T’étais vraiment pas obligé là, fallait pas. » Elle lui déplaça des mèches de cheveux et la regarda comme un enfant. « Bien, ne les mets pas. Soit marqué à vie, couverte de marques comme un monstre, je t’achèterais un masque de singe pour te sortir, c’est beaucoup plus amusant que des gants. » La Française se mit à la bouder dans son oreiller, ce qui était un peu pathétique quand même ein. « Moi je l’aurais fait pour toi. Tu n’étais pas obligée de venir même là, t’as qu’à t’en aller tiens, j’ai pas besoin de toi en fait. » Elle passa sa main dans le dos de Lena et roula les yeux, heureuse que l’autre ne puisse pas la voir. « Bien sûr que si j’étais obligée de venir. Qui pourrait prendre soins de toi sinon ? Je te connais, au bout d’un moment tu vas te fatiguer, te lever et aller prendre soins de Kanvar parce qu’il pleure, tu te reposeras pas, tu vas t’épuiser et je vais encore devoir dépenser une fortune en fleur pour ta chambre d’hôpital. Je t’aime trop pour ça, voyons. »

Fee était trop longue. Vraiment. Lena avait l’impression de l’attendre depuis des heures quand Madame daigna enfin arriver, sans rien exagérer. Bien évidemment, la blonde commença par se plaindre. C’était une réaction logique et elle avait toutes les raisons du monde pour le faire même si Fee n’avait pas l’air d’accord avec ça. « Écoute, on peu pas tout passé la journée à rien faire. Tu m’as appeler, j’étais en train d’habiller les enfants, j’ai du les nourrir, les amener en voiture , j’ai du ramassé Shanti et Muwgli et conduire tout se beau monde à l’école moi tu vois. J’ai des choses à faire et je suis une femme occupée qui ne passe pas ma vie au lit sous prétexte qu’elle a trois boutons. » Fee était vraiment la pire personne au monde, c’était dit. Lena lui lança un nouveau regard noir avant de croiser les bras. « J’aimerais bien ne pas passer ma journée à ne rien faire tu vois. » C’était la vérité, elle ne savait pas comment elle faisait avant parce que là elle s’ennuyait à mourir et elle avait l’impression que si ça continuait comme ça, elle allait finir par virer folle. Fee étala par la suite ce qu’elle lui avait ramené en précisant qu’elle n’avait pas pu trouver tout. Elle aurait aussi bien mieux fait de ne rien dire, Lena n’aurait pas vu. Maintenant, elle était forcée de se plaindre encore et déclara avoir besoin de tout. « Vraiment ? Alors, il te manque quoi d’indispensable ? » C’était méchant comme question ça. Lena fronça les sourcils et se mit à réfléchir sur la question. En vérité, elle n’en avait pas la moindre idée, elle ne se souvenait même plus de tout ce qu’elle avait put demander à Fee en fait. « Ce que je te dis de prendre et que t’as pas pris bien sûr. Tout était indispensable. » Enfin, elle supposait, quelque part ça l’était peut-être un peu. Son amie se mit ensuite à se moquer d’elle et Lena lui lança un coussin à la figure. Elle était tellement méchante, elle n’avait pas le droit ! « J’ai tous les droits chéris, tu es trop faible pour me faire mal en ce moment. » Bah oui bien sûr. « Ce n’est pas une raison ! Justement, tu devrais être gentille. » Elle n’avait pas besoin de quelqu’un pour se moquer d’elle là. « Et puis, si tu te moques de moi, je te le ferais regretter plus tard c’est pas grave. » En se montrant encore plus insupportable que d’ordinaire par exemple ou en ne venant pas aider Fee quand elle en aurait besoin. C’était bien ça. Surtout que la blonde en rajouta encore après en lui offrant une paire de gants pour le four qu’elle lui enfila de force. Lena ne tarda pas à les enlever. « Bien, ne les mets pas. Soit marqué à vie, couverte de marques comme un monstre, je t’achèterais un masque de singe pour te sortir, c’est beaucoup plus amusant que des gants. » Lena lui tira la langue. Si ça l’amusait mais ça n’arriverait pas. Elle ne ressemblerait pas à un monstre. « Je serais toujours plus parfaite que toi tu sais, quoiqu’il arrive. » Et Fee en était juste jalouse. C’était pour ça qu’elle voulait la cacher derrière un masque de signe. Lena chassa ensuite son amie parce que celle-ci avait osé dire que si elle n’avait pas déjà eu la varicelle, elle ne serait pas venue. Ce n’était pas juste ça ! Lena n’en aurait pas fait autant, elle aurait été là pour elle quoiqu’il arrive. « Bien sûr que si j’étais obligée de venir. Qui pourrait prendre soins de toi sinon ? Je te connais, au bout d’un moment tu vas te fatiguer, te lever et aller prendre soins de Kanvar parce qu’il pleure, tu te reposeras pas, tu vas t’épuiser et je vais encore devoir dépenser une fortune en fleur pour ta chambre d’hôpital. Je t’aime trop pour ça, voyons. » Lena soupira. « En même temps, je n’ai pas besoin de me reposer hein, je suis très en forme là et je m’ennuie. » Enfin en forme, tout était relatif mais c’était vrai qu’elle s’ennuyait. « Et moi je ne t’aime plus sache le. »

Le temps où elle se prélassait au lit jusqu’à midi et ne faisait pas grand-chose de ses journées, lui paraissait tellement loin maintenant. Avec ses enfants entre neuf et quatre ans, elle dormait rarement jusqu’à huit heures et c’était un grand luxe, quand Pedro se levait avant elle… Ou bien quand elle était malade, comme Lena maintenant. Franchement, elle ne se penserait pas capable de pouvoir rester à végété toute la journée, elle avait besoin de bouger ou de bruit pour fonctionner maintenant, le contraire la déstabilisait. Elle savait que c’était pareil pour Lena, mais se moquer d’elle était tout simplement plus amusant que la câliner et prendre soin de sa petite personne, ce qu’elle ferait quand même plus tard … (Peut-être.). « J’aimerais bien ne pas passer ma journée à ne rien faire, tu vois. » La blonde leva les sourcils, pas du tout impressionner et se mit à ramasser un peu autour de la chambre. « Je suis certain de ça oui, couché dans un lit avec des gens à ton service. Pas du tout ton genre. » Elle lui dit aussi qu’elle n’avait pas tout trouvé de ce qu’elle lui avait demandé, après tout elle s’en souvenait plus de la moitié, mais comme la vie était bien faite, Lena ne devait plus s’en souvenir non plus. La preuve quand elle lui demanda de lui dire ce qui manquait, elle lui répondit qu’un truc très vague. « Ce que je te dis de prendre et que t’as pas pris bien sûr. Tout était indispensable. » Elle s’assit près d’elle et bâilla pour montrer son ennui. « Si tu trouves ce que c’est, j’irais te le chercher demain, ou la prochaine fois que tu seras malade, peu importe. » Elle ne s’en souviendrait pas à ce moment-là de toute façon. Enfin, tant qu’à se moquer d’elle, elle décida d’être franche et lui dire qu’elle avait l’air totalement horrible et pâle avec ses boutons rouges dans son pyjama, parce qu’après tout c’était la vérité. Lena se montra un peu difficile, mais Fee lui fit simplement savoir qu’après tout, ça n’avait pas d’importance parce qu’elle était beaucoup trop faible pour se défendre alors. « Ce n’est pas une raison ! Justement, tu devrais être gentille. » « Mais je suis toujours gentille. » Vraiment. Si c’était méchant, ça se saurait et on ne l’appellerait pas elle* quand on était malade quoi. « Et puis, si tu te moques de moi, je te le ferais regretter plus tard c’est pas grave. » L’Anglaise soupira et leva les yeux vers le plafond. « Tu me le feras regretter tôt ou tard de toute façon alors, aussi bien en profiter… » Non parce qu’il ne lui fallait pas grand-chose pour être vraiment chiante quoi. La preuve quand elle lui donna ses gants pour l’empêcher de se gratter elle les enleva immédiatement et lui fit la gueule. « Je serais toujours plus parfaite que toi tu sais, quoiqu’il arrive. » Fee éclata de rire et hocha la tête doucement, comme devant un enfant un peu débile. « Ouais, c’est sur, c’est sur. » Jamais dans cent ans. Lena essaya de la ‘chasser’ sans trop d’effort et elle du faire mine de riposter pour tenir son bout. Comme si elle allait vraiment la laisser malade. « En même temps, je n’ai pas besoin de me reposer hein, je suis très en forme là et je m’ennuie. » L’Anglaise posa sa main sur le front de la Française et du l’enlever rapidement de peur de se bruler. « Ah oui, clairement, en pleine forme. » Elle était pire que ses enfants. « Je reste, désolé, et ce soir je vole tes trois petits pour te laisser dormir. » Elle aura qu’à s’arranger avec le plus vieux. « Et moi je ne t’aime plus sache le. » « LENA ! » Elle la poussa un peu. « Tu dois me dire que tu m’aimes, sinon le monde va arrêter de tourner et tu sais bien. »

Lena se demandait se qu’elle avait bien pu faire de si mal pour être punie aussi. Non parce que, non seulement elle était malade ce qui n’avait déjà rien d’agréable en soi, mais en plus maintenant elle devait supporter Fee qui se montrait terriblement injuste. « Je suis certain de ça oui, couché dans un lit avec des gens à ton service. Pas du tout ton genre. » Elle l’avait bien dit, terriblement injuste. Quelle bitch n’empêche. « Bah oui ça l’est pas. Surtout si c’est des gens aussi désagréable que toi tu vois. » Elle se demandait même pourquoi elle avait appelée Fee en fait. Ah si, les peluches. Mais ça n’avait servi à rien, elle n’avait pas tout amené, elle était inutile un peu. Enfin, Lena ne voyait pas ce qu’il manquait mais soit, quand même ! Et Fee le savait bien, c’est pour ça qu’elle lui demanda ce qu’il lui manquait d’indispensable. Lena ne pouvait répondre que vaguement à ça. « Si tu trouves ce que c’est, j’irais te le chercher demain, ou la prochaine fois que tu seras malade, peu importe. » « Je ne te crois pas Fee, tu mens. Tu mens tout le temps. Et de toute manière, je ne tomberais plus jamais malade. » Ca ne servait vraiment à rien. Il fut un temps où elle aimait bien (enfin bien, ça allait quoi, ce n’était pas si pire) parce que les gens s’occupaient bien d’elle mais ça c’était avant, bien avant qu’elle connaisse Fee. Parce que Fee était un monstre. Un monstre qui se moquait d’elle alors qu’elle souffrait énormément. « Mais je suis toujours gentille. » Lena roula des yeux. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre ! C’était vraiment la plus grosse bêtise de l’année. « Je suis désolé mais ça, ce n’est pas être gentille. » Loin de là au contraire. Enfin du coup, comme son amie ne méritait rien d’autres, Lena lui promit de le lui faire regretter plus tard. « Tu me le feras regretter tôt ou tard de toute façon alors, aussi bien en profiter… » Bien, puisque c’était ça, elle le ferait alors. Il fallait qu’elle se mette à réfléchir dès maintenant à comment elle allait procéder pour ça. Parce qu’il ne fallait pas croire hein, ce n’était pas si simple d’être chiante, ça nécessitait beaucoup d’inventivité et c’était fatiguant même pour elle parfois. « J’espère que tu ne vas pas avoir besoin de moi de sitôt alors Felicity. » dit-elle finalement. La blonde l’avait vraiment fâché en fait (même s’il n’en fallait pas beaucoup pour ça, spécialement quand elle était malade. » Finalement, Fee en rajouta encore et Lena décida de la chasser. Elle n’avait pas besoin d’elle puisqu’il en était ainsi, pas plus qu’elle n’avait besoin de repos en fait. Elle était en pleine forme et les gens l’agaçaient vraiment. Quand Lena déclara être en pleine forme, l’anglaise posa la mais sur son front avant de la retirer aussitôt. « Ah oui, clairement, en pleine forme. » Lena lui lança au moins son dix-millème regard noir depuis qu’elle était arrivée là. « Oui. » Elle était quand même la mieux placé pour le savoir. « Je reste, désolé, et ce soir je vole tes trois petits pour te laisser dormir. » Lena ouvrit de grands yeux en l’entendant. « Reste si tu veux mais ne me vole pas mes bébés. T’en as déjà assez chez toi, laisse-moi les miens. Je peux très bien dormir même si ils sont là. » Une fois qu’ils dormaient surtout. Et puis, de toute manière elle ne faisait que ça dormir, si ça continuait elle allait finir par se transformer en marmotte. Elle finit par faire savoir à Fee qu’elle ne l’aimait plus. Il fallait s’y attendre vu comment la blonde était depuis tout à l’heure. « LENA ! Tu dois me dire que tu m’aimes, sinon le monde va arrêter de tourner et tu sais bien. » Comme si elle en avait quelque chose à faire du sort de la planète, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. « Non Fee. Tu m’as brisé le cœur. Alors le monde peut bien s’arrêter de tourner ça m’est égal, je ne te dirais pas que je t’aime. » Voilà. Et puis en plus, elle ne serait même pas la personne à blâmer si vraiment le monde s’arrêter de tourner. Tout était de la faute de Fee.

Fee finissait toujours par prendre soin de Lena. Ça la dérangeait pas, au contraire. Elle adorait prendre soins de son petit monde et des gens qui l’entouraient. Mais pour la forme, et parce que c’était Lena, elle adorait l’énerver et la rendre misérable un peu. Au moins tout ça lui faisait oublier qu’elle était malade ein. « Bah oui ça l’est pas. Surtout si c’est des gens aussi désagréables que toi tu vois. » La blonde leva les yeux au ciel. « Ma pauvre fille, tu dois pas avoir beaucoup d’amis si tu m’as appeler moi, alors que je suis si désagréable. » Elle lui lança ses peluches sur les jambes et se mit à ranger autour. Elle n’avait aucune envie de toucher les vêtements sales de l’autre là, donc elle leur donna des petits coups de pied pour les rouler sous le lit. En revanche, elle prit les vêtements de Lena et les mit sur une chaise pour plus tard. « Je ne te crois pas Fee, tu mens. Tu mens tout le temps. Et de toute manière, je ne tomberais plus jamais malade. »« Je ne te donne même pas trois semaines. » Elle allait bien finir par se plaindre d’un rhume, d’un mal de tête, ses règles, n’importe quoi et réclamer des soins et de l’attention. C’était Lena après tout, elle avait beau avoir grandi, c’était qu’un gros bébé. Un gros bébé qui apparemment ne pouvait pas prendre la plus petite des remarques. Non, mais juste parce qu’elle lui avait dit la vérité, à propos de sa mine affreuse, apparemment ça faisait d’elle une méchante. « Je suis désolé, mais ça, ce n’est pas être gentille. » « Non ? C’est quoi alors ? » Elle prit le même ton de voix qu’elle prenait avec Elena quand elle lui tenait tête pendant ses leçons. « C’est être là a donner des ordres et se montrer pas du tout reconnaissant de l’aide qu’on se fait apporter gentiment par la meilleure amie au monde ? » Non parce que s’il y avait une méchante dans l’histoire… Elle finit tout de même par venir s’assoir près d’elle et s’intéresser à sa petite personne contagieuse. J’espère que tu ne vas pas avoir besoin de moi de sitôt alors Felicity. » « J’ai toujours besoin de toi Lena. » Elle cligna des yeux doucement. Elle avait surtout toujours besoin de se plaindre et la plupart du temps c’est Lena qui devait l’écouter. Enfin, elle finit quand même par s’énerver et essaya de la chasser. Fee refusa de partir, évidement, mais la blonde essayait tout de même de pousser son chemin et l’Anglaise du lui prendre sa température pour mettre fin à tout ça. Elle lui proposa même de prendre ses enfants pour la nuit et la laisser se reposer en paix. « Reste si tu veux, mais ne me voles pas mes bébés. T’en as déjà assez chez toi, laisse-moi les miens. Je peux très bien dormir même s’ils sont là. » L’Anglaise soupira doucement, un peu attendrie, mais quand même énervée. Lena était la femme la plus bornée au monde c’est sur.« Okay. Mais je te prends au pied de la lettre et je reste toute la nuit, je dors avec toi et je vais me lever à ta place, pendant que tu dors. » Non parce qu’elle n’avait pas des toute confiance en l’autre pour la laissé dormir. « Tu vas devoir me laisser de la place et prendre une douche avant de dormir d’ailleurs. » Elle remit sa main sur le front et la joue de la blonde et se leva pour aller lui couler un bain tiède dans la salle de bain reliée à chambre. Lena choisit le moment où elle se conduisait en esclave pour ses beaux yeux, pour lui dire qu’elle ne l’aimait plus. « Non Fee. Tu m’as brisé le cœur. Alors, le monde peut bien s’arrêter de tourner ça m’est égal, je ne te dirais pas que je t’aime. » Elle revint dans la chambre et tira la blonde par les bras pour le mettre debout et la poussa dans sa propre salle de bain. « Ce n’est pas grave, je sais que tu m’aimes quand même et je t’aime assez pour deux. » Une fois que Lena était dans son bain, elle alla changer les draps de son lit et ouvrit la fenêtre pour aérer la pièce.« Est-ce que tu as mangé depuis ce matin ? »

« Ma pauvre fille, tu dois pas avoir beaucoup d’amis si tu m’as appeler moi, alors que je suis si désagréable. » Lena lança un nouveau regard mauvais à Fee et ne répondit d’abord rien à ça. Elle ne voyait pas bien ce qu’elle pouvait redire comme ça. Puis, elle trouva quand même et secoua la tête. « Je pensais que je pouvais compter sur toi. Mais je me trompais. » La prochaine fois, elle n’appellerait pas Fee et puis voilà, elle trouverait bien quelqu’un d’autre à qui donner des listes à rallonge de choses à lui ramener. Enfin ça, ce n’était pas si sûre. Lena décréta ensuite qu’elle ne tomberait plus malade. C’était trop épuisant et ça n’apportait vraiment rien de bon. « Je ne te donne même pas trois semaines. » Genre, comme si elle passait son temps à se plaindre. Enfin si, c’était un peu le cas mais Fee n’était pas très bien placé pour lui faire des remarques là-dessus, elle n’était pas mal dans son genre elle aussi. Elle était abominable en tout cas. « C’est beau de voir comme tu crois en moi. » lâcha Lena un peu moqueuse. Mais Fee continua d’être méchante tout en prétendant le contraire. Pourtant, si elle avait vraiment été aussi gentille, elle n’aurait pas été lui parler de sa tête à faire peur alors que Lena n’était vraiment pas d’humeur. Mais non, Fee ne voulait pas reconnaître que tout ça ce n’était pas être gentille. « Non ? C’est quoi alors ? C’est être là a donner des ordres et se montrer pas du tout reconnaissant de l’aide qu’on se fait apporter gentiment par la meilleure amie au monde ? » Lena poussa un soupir agacé. « Ne prends pas ce ton là avec moi Fee. » Non parce que ça lui donnait vraiment envie d’étouffer Fee avec un oreiller là. « Tu n’es pas la meilleure amie au monde en plus. » La meilleure amie au monde ne la critiquerait pas alors qu’elle n’était pas en forme. D’ailleurs, c’est pour ça que la blonde décida qu’elle espérait que Fee n’aurait pas besoin d’elle de sitôt parce qu’une chose était sûre, elle ne ferait rien pour elle. « J’ai toujours besoin de toi Lena. » C’était dommage pour elle ça. « Tant pis. Tu vas devoir te trouver quelqu’un d’autre. » décréta-t-elle en croisant les bras. Elle essaya ensuite de mettre la jeune femme à la porte mais celle-ci refusa de s’en aller. Elle voulut même lui volé ses enfants ! C’était trop pour Lena qui finit par l’autoriser à rester mais protesta vivement pour ce qui était des enfants. « Okay. Mais je te prends au pied de la lettre et je reste toute la nuit, je dors avec toi et je vais me lever à ta place, pendant que tu dors. » Lena roula des yeux. Elle en faisait vraiment trop. « Tu ne ferais pas mieux de rentrer chez toi ? » demanda-t-elle agacée. « Tu vas devoir me laisser de la place et prendre une douche avant de dormir d’ailleurs. » « Y’a pas moyen, tu prends trop de place. T’auras qu’à dormir par terre. » décida-t-elle alors. Fee disparut ensuite dans la salle de bain et Lena entendit qu’elle faisait coulé un bain. Lena en profita pour lui faire savoir qu’elle ne l’aimait plus et qu’elle lui avait brisé le cœur. Fee revint et l’amena vers la salle de bain avant de répondre à ça. « Ce n’est pas grave, je sais que tu m’aimes quand même et je t’aime assez pour deux. » Lena lui tira la langue. « Si t’as envie de croire ça. » C’était faux bien sûr mais certaines personnes aimaient bien vivre dans l’erreur. « Est-ce que tu as mangé depuis ce matin ? » « Non, j’ai pas faim. Pourquoi ? » C’était d’ailleurs finalement ça plus qu’autre chose qui montrait qu’effectivement elle n’était pas très bien.

« Je pensais que je pouvais compter sur toi. Mais je me trompais. » Felicity leva les yeux au ciel et se retient tout juste de soupirer. Parfois, comme maintenant, Lena l’exaspérait un peu (beaucoup en fait.) Son talent pour le drame était remarquable, mais épuisant. Elle aurait bien aimé dire que c’était seulement quand elle était malade, mais en fait, c’était légèrement… Tout le temps. « Je suis là quand même ein, et j’ai couru à travers toute la ville pour toi, alors que je suis debout depuis six heures moi. » C’est vrai, elle avait déjà assez de six enfants à s’occuper, elle n’avait pas besoin de Shanti en plus pour lui prendre toute l’énergie qui lui restait. Elle était une sainte d’être là maintenant et pas en train de siester. La blonde devrait s’en rendre compte et se montrer beaucoup plus reconnaissante pour la cause. Mais à la place, Lena fit sa borné et déclarer ne jamais tomber malade de nouveau. Et puis quoi encore. Elle aurait tout entendu. « C’est beau de voir comme tu crois en moi. » « Oh je crois en toi. » L’Anglaise pencha la tête sur le côté et fronça les sourcils en regardant la Française. « Je crois en toi et j’ai bon espoir que tu me ‘boudes’ trois semaines avant de revenir te plaindre. » Oui, parce que sinon elle aurait dit trois jours. Question de perspective aussi. Elle commençait très bien à bouder d’ailleurs, et insistait pour dire qu’elle n’était pas gentille avec elle. « Ne prends pas ce ton là avec moi Fee. » « Dis des choses Lena. » Non, mais elle avait assez de ses enfants qui essayent de lui répondre, elle n’avait pas besoin de ça non plus. « Tu n’es pas la meilleure amie au monde en plus. » « Okay. » Elle regarda autour d’elle, trouva le téléphone de Lena et alla lui mettre sur les genoux. « Vas-y, appelle la meilleure amie du monde qui va t’amener tout ce que tu veux et va prendre soins de toi pour le reste de la journée. Comme ça je pourrais aller dormir et me reposer un peu. » Elle croisa les bras et attendis patiemment que Lena passe son coup de fil. Chose qui n’arriva pas. À la place, Lena lui fit savoir qu’elle était tellement désagréable que dans le cas inverse, elle ne voudrait plus l’aider jamais. « Tant pis. Tu vas devoir te trouver quelqu’un d’autre. » Fee fit une moue et prit un air presque pas vexé. « D’accord. Bon débarras. » Ça ne sera pas trop dur non plus, trouver quelqu’un un peu plus aimable que la blonde avec elle. Parce que même quand elle essayait de prendre soin de Lena, celle-ci se montrait particulièrement pénible. « Tu ne ferais pas mieux de rentrer chez toi ? » Elle fit mine de bâiller. « Pour que tu me le reproches jusqu’à la fin de ma vie tu veux dire ? » Il n’en était pas question. « Y’a pas moyen, tu prends trop de place. T’auras qu’à dormir par terre. » Elle la poussa un peu pour la peine. « Non, tu rêves, tu vas te tasser tient. » En même temps, elles étaient connues pour dormir à quatre dans le même lit alors, un peu de place n’était pas un problème. Elle du prendre les choses en main par après et alla faire couler un bain à la blonde et la traina même jusque dans sa salle de bain. Elle était spécialement gentille là, surtout quand l’autre disait de ne plus l’aimer du tout. « Si t’as envie de croire ça. » Lena lui tira la langue et Fee la pinça sur le champ. « Ne dis pas de bêtise. Si tu meurs, tu vas le regrette. » Elle irait en enfer surtout, cette peste. Une fois que Lena était dans le bain, elle alla changer ses draps et profita pour lui demander si elle avait mangé aujourd’hui. « Non, je n’ai pas faim. Pourquoi ? » Parce que cette réponse était plus alarmante que tout le reste tient. Fee se tourna, horrifiée, vers la blonde. « Ne te gratte pas. Je reviens. » Elle devait lui faire a manger et mettre ses draps au lavage. Mais elle n’avait pas fait trois pas dehors de la chambre qu’une petite chose collante arriva entre ses pattes. Heureusement qu’elle était passée maitre dans l’art de balancer les enfants d’un côté et faire ses tâches de l’autre, elle prit Kanvar dans ses bras, chassa son père en crachant dessus à la manière d’un chat furieux, et continua ses affaires comme si rien ne c’était passé. Elle revint dans la chambre et déposa le gamin sur le lit, avec un plateau de grill-cheese et un verre de jus. « Tu as fini de tremper ça va ? »

« Je suis là quand même ein, et j’ai couru à travers toute la ville pour toi, alors que je suis debout depuis six heures moi. » Lena regarda un moment Fee avant de hocher la tête lentement. C’était vrai que vu comme ça, Lena pouvait paraître un peu injuste. Mais elle avait une très bonne excuse ! Elle était malade aussi ! « Ok, pardon. » L’anglais pouvait vraiment en profiter, ce n’était pas souvent que ce genre de choses arrivaient. D’ailleurs Lena regretta aussitôt ce qu’elle venait de dire parce Fee douta ensuite d’elle, ne lui laissant pas trois semaines avant de ‘retomber malade’. « Oh je crois en toi. Je crois en toi et j’ai bon espoir que tu me ‘boudes’ trois semaines avant de revenir te plaindre. » Lena lui lança un regard mauvais avant de la frapper. Elle ne méritait juste pas mieux. « Tu es affreuses Fee. » Tellement affreuse que Lena refusa de la reconnaître comme étant la meilleure amie du monde après. Et puis quoi encore ! Elle aurait vraiment tout entendu. « Okay. » Fee trouva le téléphone de Lena et lui posa sur les genoux. Celle-ci n’était pas certaine de bien comprendre où son amie voulait en venir. « Vas-y, appelle la meilleure amie du monde qui va t’amener tout ce que tu veux et va prendre soins de toi pour le reste de la journée. Comme ça je pourrais aller dormir et me reposer un peu. » Ah oui... Elle était bien embêté pour le coup parce qu’elle ne voyait pas qui appeler d’autres. « Pff. » Lena reposa le téléphone un peu plus loin et croisa les bras. « T’as gagné ok, t’est la meilleure amie au monde. T’es contente j’espère au moins. » Parce que Lena ne l’était pas du tout, elle détestait quand Fee gagnait comme ça (et c’était malheureusement souvent), surtout parce que la blonde se montrait terriblement agaçante après. Malgré tout, Lena décida que quand Fee aurait besoin d’elle, il ne faudrait pas qu’elle compte sur sa présence. Elle était surtout fâchée par le fait que l’anglaise avait dit qu’elle ne serait pas venue si elle avait couru un risque d’attraper la maladie. Tant pis pour Fee du coup, elle devrait trouver quelqu’un d’autre. « D’accord. Bon débarras. » Lena hocha la tête. C’était bien comme ça, elles tombaient au moins d’accord là-dessus. Fee décida ensuite de dormir avec elle cette nuit (parce que Lena avait refusé qu’elle ne lui vole ses enfants) et Lena demanda si elle ne ferait pas mieux de rentrer chez elle. Bah oui, avec toute sa collection d’enfants là, elle avait sûrement bien plus important à faire. « Pour que tu me le reproches jusqu’à la fin de ma vie tu veux dire ? » Lena roula des yeux. « T’as vu comme t’es ! Je ne te le reprocherais pas, je ne suis pas comme ça. » Enfin presque pas. Disons que là, comme c’est elle qui lui accordait qu’elle pouvait partir, elle n’irait pas le reprocher à Fee. En tout cas, si la blonde voudrait rester là, il faudrait qu’elle dorme par terre, elle prenait trop de place sinon. Lorsqu’elle lui dit ça, Fee ne trouva rien de mieux que de la pousser un peu. « Non, tu rêves, tu vas te tasser tient. » Lena secoua la tête, il n’en était absolument pas question. Surtout pas pour Fee ! « Pas du tout. Mais c’est pas grave tu sais, le par terre est très confortable, tu y seras très bien. » Fee s’occupa ensuite de lui faire couler un bain. C’est le moment que choisit Lena pour lui faire savoir qu’elle ne l’aimait pas. « Ne dis pas de bêtise. Si tu meurs, tu vas le regrette. » Lena haussa les épaules. « Bah si je meurs, je serais morte quoi, je ne pourrais pas regretter grand-chose. » Donc ce n’était certainement pas ça qui allait l’empêcher de dire ce qu’elle voulait à Fee. Lena alla dans son bain et Fee lui demanda alors si elle avait mangé aujourd’hui. Ce n’était pas le cas non, parce que la française n’avait pas vraiment très faim aujourd’hui. Fee eut un air horrifié quand elle lui avoua ça d’ailleurs. « Ne te gratte pas. Je reviens. » « Ok. » Fee n’attendit pas plus longtemps pour disparaître. Elle allait lui ramener à manger, c’était couru d’avance et Lena devrait se forcer à avaler quelque chose parce que l’anglaise la harcélerait sinon. Pfff, elle était bien mieux dans son bain tiens. Elle aurait pu passer sa vie dedans. Enfin, ça aurait été le cas si elle n’avait pas entendu à nouveau Fee qui s’adressait à elle au bout d’un moment. « Tu as fini de tremper ça va ? » Lena laissa échapper un bâillement et sortit mollement de son bain. Elle enfila un peignoir avant de retourner dans la chambre. « Oui, ça va. » Elle ne mit pas longtemps avant de constater que Fee avait effectivement ramené à manger. mais elle avait aussi ramener Kanvar et ça c’était quand même bien mieux. « Hey bébé, t'as faim ? » demanda-t-elle à l'intention de son fils. Parce qu'elle lui faisait don de toute sa nourriture.

« Ok, pardon. » Felicity fronça les sourcils et viens toucher les joues de Lena, effectivement elle était bouillante et malade. Ceci expliquait cela. « Tu es affreuses Fee. » Oui bon, elle n’était pas encore assez malade. « La prochaine fois que tu décides d’attraper quelques choses? T’as pas envie d’une laryngite? Pour me donner des vacances un peu. » Quoi qu’elle était certaine que Lena trouverait un moyen de faire passer ses nombreux messages tout de même. Il fallait, elle n’y échapperait pas. Enfin, elle devait se considérer chanceuse après tout, parce que si Lena la traitait comme ça alors qu’elle avouait elle-même qu’elle était la meilleure amie du monde, elle ne voulait pas savoir comment elle traitait ses ennemies. « Pff. T’as gagné ok, t’est la meilleure amie au monde. T’es contente j’espère au moins. » « Très » Elle fit mine de la border doucement et lui tapota la tête. « T’es la meilleure amie du monde, aussi tu sais, juste t’es aussi la plus grosse chieuse au monde donc, mais ce n’est pas grave, je t’aime quand même. » Elle n’avait pas beaucoup de choix non plus, parce que personne n’était plus là pour elle que pour Lena. Enfin, son mari exclu. Elle ne devient pas trop vite sentimentale pour autant et continua de l’énerver, pour le plaisir. Jusqu’à ce que Lena essaya de la mettre dehors. Pénible. Mais elle serait encore plus pénible si Fee partait vraiment. « T’as vu comme t’es ! Je ne te le reprocherais pas, je ne suis pas comme ça. » « Tu es la pire. » La pire ! Elle décida de rester et le fit savoir à la blonde, elle lui dit même qu’elle allait dormir dans son lit ce soir et rester avec elle pour prendre soins des petits. « Pas du tout. Mais c’est pas grave tu sais, le par terre est très confortable, tu y seras très bien. » « Je suis vexée Lena Warren, je pensais que tu pouvais pas te passé de mes calins ! » Elle était quand même surprise que c’était une question de place qui l’énervait et pas le fait qu’elle chassait son mec de la maison pour la nuit. M’enfin, si elle était prise avec lui, elle aussi voudrait bien qu’il disparaisse pour un temps. « Bah si je meurs, je serais morte quoi, je ne pourrais pas regretter grand-chose. » « Tu vas le regretter quand même, j’ai raison, je te dis. » Voilà, c’était dit. Pas un meilleur sensé de la répartie aux alentours. Elle poussa Lena dans son bain et alla lui faire à manger. Il était hors de question qu’elle la laisse mourir comme ça, sans prendre soins d’elle avant. Bonus, et pour que le plat passe mieux, elle apporta le bébé avec elle. « Hey bébé, t'as faim ? » L’Anglaise interrompe son geste et lui enleva la sandwich des mains afin de lui forcé dans la bouche. « Mange. Laisse le petit tranquille. » Elle vint s’assoir près d’elle et mit bébé éléphant sur ses genoux. Il avait ses petites mitaines pour empêcher de se gratter et il était adorable. « Il porte mieux la varicelle que toi. Pourquoi t’es pas mignonne comme ça ein ? »

« La prochaine fois que tu décides d’attraper quelques choses? T’as pas envie d’une laryngite? Pour me donner des vacances un peu. » Ca, c’était bien la preuve que Fee était affreuse. Elle méritait de mourir dans les plus atroces souffrances du monde. Enfin à défaut de pouvoir vraiment la tuer en cet instant, Lena lui lança le deux-millième regard noir au moins depuis que l’autre était arrivé. Elle était certaine qu’aujourd’hui elle pourrait battre des records. « Je te déteste Fee. » Tout ça ne l’empêcha tout de même pas de reconnaître après que Fee était effectivement la meilleure amie au monde juste après. Bon, ok, elle y avait été forcé et l’avait fait à contrecœur parce que ça la tuait vraiment de laisser Fee gagner comme ça, mais bon, ce n’était pas ce qui comptait le plus non ? « Très. T’es la meilleure amie du monde, aussi tu sais, juste t’es aussi la plus grosse chieuse au monde donc, mais ce n’est pas grave, je t’aime quand même. » Lena soupira. Elle ne pouvait pas se satisfaire du fait que Fee ait dit qu’elle était aussi la meilleure amie au monde vu ce que celle-ci avait crut bon d’ajouter après. « Je ne suis absolument pas chieuse. » Enfin d’après elle en tout cas mais il était vrai que les gens avaient tendances à lui dire assez souvent ça. Bizarrement. Son amie décida plus tard de rester dormir ici mais Lena refusa de lui laisser de la place dans son lit. Elle était trop grosse, comme une baleine et Lena manquait toujours de place quand elle dormait avec Fee. « Je suis vexée Lena Warren, je pensais que tu pouvais pas te passé de mes calins ! » Lena hocha la tête. « Bah si, bien sûr que je peux. Qu’est-ce que tu crois ? » dit-elle en haussant les épaules. Il n’y avait rien de plus facile. Soit, Lena en avait déjà marre de Fee et elle put se débarrasser d’elle au moins le temps d’aller prendre un bain. Lorsqu’elle revint dans sa chambre, elle put voir que Fee avait ramené a mangé et Kanvar. Ne voulant pas prendre la nourriture pour elle (parce qu’elle n’avait vraiment pas faim, elle l’avait déjà dis), elle demanda à son fils s’il avait faim. Fee ne la laissa néanmoins pas faire et la força un manger un bout du sandwich. « Mange. Laisse le petit tranquille. » Lena reposa le sandwich et tira la langue à Fee dans un geste très mature. « J’ai quand même le droit de nourrir mon fils si je veux. » fit-elle avec un air boudeur. Elle croisa ensuite les bras avant d’ajouter. « Et je t’ai dis que je n’avais pas faim. » Qu’est-ce qui était si difficile à comprendre là-dedans hein ? L’Anglaise prit ensuite le petit sur ses genoux. « Il porte mieux la varicelle que toi. Pourquoi t’es pas mignonne comme ça ein ? » Lena roula des yeux. « Mais je suis mignonne ! » protesta-t-elle alors. « C’est juste pas de ma faute s’il est plus parfait que moi. » Parce que son fils était parfait, c’était évident. « Et tu crois que t’es mignonne toi quand t’es malade peut-être ? »

« Je te déteste Fee. » La blonde hocha la tête de gauche à droite en croisant les bras. Elle avait cette discussion au minimum une fois par jours, c’était lassant. Surtout qu’ la fin, c’était elle qui avait de bonnes raisons de détester Lena et jamais le contraire ! Au moins, la blonde finit par changer d’idée quand Felicity lui prouva qu’elle avait – encore – raison et lui remit son titre de meilleure amie au monde et tout le reste. Parce qu’elle était parfaite et le méritait vraiment et puis c’est tout. « Je ne suis absolument pas chieuse. » « Tu es la pire des chieuses, on devrait te faire une couronne. » Elle était suivie d’Ambre et puis de Juan, et de tous les gens qu’elle connaissait, sauf ses enfants et elle. Voilà. Il y avait qu’elle et ses enfants de parfait dans ce monde de con. Et parfois son mari aussi, parfois. Elle était tellement parfaite qu’elle proposa à Lena de l’aider, comme elle était malade, et de prendre la relève avec les enfants ce soir pour lui permettre de dormir. Quand la blonde lui refusa net, elle décida donc de rester à coucher ici, pour la laissé se reposer quand même. Mais encore, l’Américaine faisait vraiment sa difficile. C’était invivable. « Bah si, bien sûr que je peux. Qu’est-ce que tu crois ? » L’Anglaise regarda la femme avec une moue vexée pendant un temps, puis hocha la tête le plus sérieusement du monde. « Tant mieux, au moins je risque encore moins tes microbes. » Elle du tout de même finir par prendre soins d’elle et la forcer à aller prendre un bain, ce qui fut facile. Mais la forcer à manger était une autre paire de manches. C’était comme vivre ans un univers parallèle. La seule explication logique au fait que Lena refuse de la nourriture. Elle essaya même de mettre ça sur le dos du bébé en lui refilant sa sandwich. « J’ai quand même le droit de nourrir mon fils si je veux. » Elle fit mine de lui attrapa la langue et lui donna une petite tape derrière la tête. « Après que tu te sois nourrie toi seulement. C’est comme dans l’avion, quand il te dit de mettre ton masque à oxygène avant que tu mettes celui aux petits. » Une question de sécurité, voilà. « Et je t’ai dit que je n’avais pas faim. » « Je sais, c’est pour cette raison que tu dois manger aussi… Allez Lena, une sandwich, ne me force pas à faire le coup de l’avion et de la cuillère. » Un vrai enfant. Elle prit d’ailleurs Kanvar sur ses genoux pour le câliner un temps. Il était beaucoup plus sage que sa mère tient, ou bien que sa sœur et son frère. Un petit ange ce bébé. « Mais je suis mignonne ! » « Non, tu fais peur et tu refuses de porter tes gants. » Elle avait l’impression de parler au mur. « C’est juste pas de ma faute s’il est plus parfait que moi. » « C’est vrai. » Il ne parlait pas encore beaucoup lui, il manquait surtout ça à Lena. « Et tu crois que t’es mignonne toi quand t’es malade peut-être ? » Fee releva la tête, vexée. « Toujours ! Je suis adorable ! Et puis, je n’ai pas le temps d’être malade. » Si elle était malade, elle ne pouvait pas s’arrêter et s’occupais de ses enfants du matin au soir avant de tomber dans le coma pour la nuit.

Lena venait de reconnaître que Fee était la meilleure amie au monde. Pour le coup, elle se trouvait bien trop sympathique surtout au vu de la manière dont la blonde lui parlait depuis qu’elle était arrivée ici. Elle espérait au moins maintenant que Fee reconnaîtrait son effort et ferait de son mieux pour se montrer plus sympathique et digne de l’honneur que Lena venait de lui faire. Mais il fallait croire que c’était trop demander à Fee qui en profita pour la traiter de chieuse. Elle avait une manière de remercier l’américaine un peu douteuse, c’est ce que Lena ne put que remarquer. Elle se défendit donc mais elle ne s’attendait pas à ce que Fee l’écoute. Elle ne fut donc pas vraiment déçue quand son amie reprit la parole. Simplement… blasée. « Tu es la pire des chieuses, on devrait te faire une couronne. » Elle exagérait comme toujours. Lena voulait bien à la limite reconnaître qu’il lui arrivait d’être un peu chiante mais elle n’était pas la pire des chieuses, non ! Elle n’était vraiment pas d’accord avec ça ! « Si j’ai une couronne je la partagerais avec toi. Parce que ne te trompe pas Fee, c’est toi la pire des chieuses et pas moi. Et je suis sûre que si on organisait un vote pour le vérifier c’est toi qui remporterait le titre. » Enfin elle l’espérait mais vu qu’il n’y aurait aucun vote, elle ne prenait aucun risque en s’avançant à ce sujet.

Fee décida finalement de rester dormir ici. Qu’elle fasse si elle voulait mais Lena refusait de la laisser dormir dans son lit. Parce que Fee prenait toujours de place et que de toute manière, elle ne méritait pas de dormir dans son lit vu son comportement depuis tout à l’heure. L’anglaise s’offusqua mais Lena ne changea pas d’avis. « Tant mieux, au moins je risque encore moins tes microbes. » Bien, si elle le prenait comme ça c’était le mieux. « Parfait. » répondit la jeune femme en croisant les bras. Fee l’envoya ensuite se laver et lorsque Lena revint dans la chambre, elle put voir que son amie avait profité de son absence pour ramener à manger ainsi que Kanvar. Ce dernier attira bien plus l’attention de Lena que la nourriture. Elle n’avait absolument pas faim de toute matière. Elle tenta donc de nourrir son fils avec la nourriture qui lui était destinée, ce que Fee n’apprécia pas. Gosh, mais elle était pénible quand même ! Lena pouvait bien nourrir son fils autant qu’elle le voulait (même si c’était pour se débarrasser de sa nourriture). « Après que tu te sois nourrie toi seulement. C’est comme dans l’avion, quand il te dit de mettre ton masque à oxygène avant que tu mettes celui aux petits. » Lena grimaça. Elle ne trouvait pas que la comparaison était justifiée. De toute manière, même si elle avait été d’accord avec Fee, elle l’aurait contredit quand même. « Ce n’est pas du tout la même chose Fee. Et il a plus faim que moi ça se voit en plus. » ajouta-t-elle avec mauvaise foi. C’était très loin d’être flagrant en vérité mais soit. Elle ajouta une nouvelle fois qu’elle n’avait pas faim, au cas où Fee n’aurait encore pas bien compris ça. « Je sais, c’est pour cette raison que tu dois manger aussi… Allez Lena, une sandwich, ne me force pas à faire le coup de l’avion et de la cuillère. » Lena soupira et consentit quand même à attraper le sandwich pour en prendre une bouchée. Elle le rendit ensuite à Fee et croisa les bras. « Voilà j’ai mangé, laisse-moi tranquille maintenant. » L’américaine avait décidé de ne pas faire plus d’efforts maintenant. Toujours aussi aimable, Fee finit par lui dire qu’elle n’était pas mignonne ce qui déclencha de nouvelles protestations de la part de Lena. « Non, tu fais peur et tu refuses de porter tes gants. » « Parce qu’ils sont nuls ces gants et je ne fais pas peur du tout. » Soit, elle ne tomberait pas d’accord là-dessus mais elle était d’accord au moins pour dire que ce n’était pas de la faute de Lena si Kanvar était plus parfait qu’elle. « C’est vrai. » En même temps, ce n’était pas difficile que Fee lui accorde raison parce que ça contribuait à dénigrer un peu Lena et que l’anglaise était toujours partante pour ça. « Il est plus parfait que toi aussi. » se crut donc obligée de préciser l’américaine. Et plus mignon aussi. Même malade. Mais de toute manière, malade, Fee n’était pas plus mignonne que ça. « Toujours ! Je suis adorable ! Et puis, je n’ai pas le temps d’être malade. » Lena lui lança un regard plus que sceptique. « Non, tu n’es pas adorable. Déjà pas malade tu ne l’es pas mais alors quand ça arrive c’est encore pire… » Un vrai monstre. Elle, pour le coup, elle ne faisait pas peur. « Et je n’ai pas le temps de tomber malade non plus. » Elle avait des tas de choses à faire. Et pourtant… Enfin Fee était tellement désagréable que ça lui donnait presque envie d’aller faire quelque chose d’utile. « Viens là bébé. » fit-elle à son fils en le prenant dans ses bras. A défaut de pouvoir faire autre chose, elle avait choisi de le câliner lui. Ca ne demandait pas trop d’efforts. « T'es gentil toi au moins. »