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A ce point là, c’est ne pas avoir de chance.

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MessageSujet: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyDim 12 Mai - 18:05

A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. 3144379550_1_2_Z33ThpCD

    Cette adresse, il l’a connaissait. Un sourire flotta alors sur son visage. Ca faisait un moment que cette adresse leur était donnée. Kellen l’entendait retentir dans les hauts parleurs de la caserne des pompiers. Depuis qu’il était pompier volontaire, il n’avait jamais autant été appelé chez une personne. Les premières fois, il avait pensé à de l’imprudence ou alors vraiment un malheur s’abattant sur cette jeune femme. Mais elle avait vraiment du mal à rester loin des problèmes, surtout concernant les orages et l’électricité. Avec le temps, il avait prit le temps de discuter avec cette jeune femme. Elle était tout à fait sympathique. Ils s’étaient même trouvé un point commun, les chiens. Enfin quelqu’un qui le comprenait et ça ne faisait pas de mal. Du coup, à chaque fois qu’ils se voyaient dans le cadre d’une urgence, Kellen parlait avec la jeune femme. Evidemment, ça lui avait amené des sourires moqueurs et des piques de la part de ses collègues pompier. Ca l’avait énervé, mais il avait apprit à vivre avec et même à passer au-dessus. Il avait bien vu d’ailleurs quelques regards avant de monter dans le camion. Sur le chemin, il ne dit rien, ne faisant qu’attraper son casque pour le mettre sur sa tête en sortant du camion. Ecoutant les instructions du chef, il suivit le mouvement et se retrouva à l’intérieur du bâtiment. Pas d’incendie, juste la jeune femme qui avait été secoué par ses disjoncteurs. Selon les voisins, les plombs avaient sautés et Zelda avait été essayer de les remettre. Arrivant à côté d’elle, il eut son sourire revenant avec plaisir.

    Encore un voyage jusqu’à l’hôpital.

    Amusé, il laissa les secours l’aider et vérifier si elle allait bien. Elle fut mise sur un brancard et sortit de là. Il demanda au chef s’il pouvait y aller avec elle et ce dernier sourit, avant d’accepter, mais lui demandant de ne pas trop trainer si jamais il y avait un nouvel appel. Appréciant, il alla dans l’ambulance et resta assit, regardant ses deux autres collègues. Puis, il posa son attention sur la jeune femme.

    Une fois à l’hôpital, vous voulez que j’appelle quelqu’un pour prévenir de ce qui s’est passé ?

    Il n’était pas en charge des numéros indiqués par la jeune femme pour les urgences, mais il pouvait passer des coups de fil le temps qu’elle se fasse examiner.
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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyDim 19 Mai - 14:31

Didiayer Zelda Spinoza est ce que l’on appelle une chasseuse d’orages et de tornades, habituée à vivre les catastrophes naturelles de très près et côtoyant le danger régulièrement par fascination, mais aussi dans un but scientifique. Elle adorait ça. C’était très loin du simple métier de météorologiste que la jeune femme originaire d’Antarctique avait exercé pendant des années et dont elle avait fini par se lasser. Oui, elle côtoyait le danger au quotidien. Et pourtant, elle se trouvait maintenant à bord d’une ambulance qui roulait à toute vitesse en direction du Lenox Hill. La raison ? Electrisation. Pourtant, il n’y avait pas l’ombre d’un éclair dans le ciel New Yorkais. En effet, elle avait été assez idiote pour se mettre à toucher au compteur électrique de son nouvel appartement qui n’était malheureusement plus aux normes en vigueur. La décharge l’avait tellement surprise qu’un cri et le bruit de son corps heurtant le sol avait alerté son voisin du dessous qui s’était empressé de téléphoner aux secours. C’est ainsi que quelques minutes plus tard, une horde de pompiers s’étaient invités à l’intérieur de chez elle pour la conduire à l’hôpital afin de lui faire passer quelques examens et de s’assurer qu’aucun organe n’avait été endommagé par le choc électrique ou le coup qu’elle s’était donné à la tête en tombant. Parmi ces pompiers se trouvaient justement Kellen. Zelda se serait bien passée de sa présence ! Non pas qu’elle ne le détestait, bien au contraire. Pour le peu qu’elle savait de lui, il était une personne adorable, mais en cet instant précis, elle ne souhaitait qu’une chose : disparaître. « Encore un voyage jusqu’à l’hôpital. » sourit le pompier habitué à la croiser pendant ses gardes ou, de temps en temps, au centre de dressage pour chiens où Zelda se rendait pour enseigner aux maîtres quelques techniques de dressage afin d’initier leur fidèle compagnon aux concours de beauté canins ou d’agility. Honteuse, Zelda se décida finalement à jouer la carte de l’humour pour ne pas montrer sa gêne. « Vous ne le saviez pas ? J’ai une carte V.I.P. » dit-elle avant d’enchaîner. « En vérité, c’est parce que j’adore jouer à GTA ; j’ai toujours rêvé de grimper dans une ambulance qui tue 200 personnes en grillant des feux rouges pour n’en sauver qu’une seule, mais j’avoue que je suis un peu déçue ; de toute évidence vous conduisez mieux que moi… » ajouta-t-elle, provoquant le haussement de sourcils de son collègue qui surveillait ses constances. « Et on sait tripoter un compteur d'électricité... » demanda-t-il au paramedic. « Oh, ça va ! Essayez de toucher à une machine à laver ou à un fer à repasser et on en reparlera... » grommela-t-elle, consciente de se tourner en ridicule. « Une fois à l’hôpital, vous voulez que j’appelle quelqu’un pour prévenir de ce qui s’est passé ? » proposa le pompier. « Oh non, les foudres de mes parents sont pire que de se faire électriser par mégarde et puis, ma cousine est de garde au NYPH donc je doute qu’elle puisse se libérer pour moi. De toute manière, je n’ai pas son numéro en tête. Ca ira, j’ai connu pire. Merci quand même. » assura-t-elle en cherchant à enlever le masque à oxygène qu’on lui avait collé d’office sur la figure, mais en se faisant, la jeune femme le relâcha et il claqua violemment sur son nez. « Humpf ! Ca fait bal ! ».
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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyMer 22 Mai - 21:22

    Encore une garde et encore Zelda comme patiente. Kellen était très amusé par la jeune femme. Il savait qu’elle était professionnelle, il l’avait vu pour ses cours avec les chiens. Autant certains instructeurs pouvaient être particulièrement pointilleux et énervant, autant Zelda savait prendre le temps de l’écoute. Seulement ce soir, elle s’était vraiment fait mal et ils allaient directement à l’hôpital. Lançant une phrase sur le ton de l’amusement, il sourit encore plus à sa réponse. Ecoutant l’échange entre la jeune femme et l’ambulancier, Kellen resta muet, mais garda son sourire. Ils n’étaient pas d’accord du tout sur ce qui venait de se passer, mais ça l’amusa fortement. Essayant tout de même de calmer le jeu, il demanda à la jeune femme s’il pouvait appeler quelqu’un qui pourrait venir la chercher. Hochant la tête à sa réponse, il haussa les sourcils quand elle se fit mal avec le masque. Il vit son collègue lever les yeux au ciel.

    Gardez-le, vous en avez besoin.

    Fronçant les sourcils, il regarda son collègue qui ne disait plus rien et il soupira doucement.

    Kellen, tu devrais la ramener chez elle. Je suis sûr que tu en serais très content.

    Levant les yeux vers son collègue qui riait, il le fusilla du regard et plissa les yeux. Ca appelait à une revanche dans les prochains jours ça. Tournant la tête vers la jeune femme, il leva les yeux au ciel, faisant celui qui était exaspéré.

    C’est ça de travailler avec des pervers qui sautent sur tout ce qui bouge.

    Il entendit son collègue grogner, parce qu’il y avait une part de vraie dans les paroles du pompier.

    Vous avez déjà eu des problèmes avec votre tableau électrique ? Parce que pour que vous ayez eu un tel choc, c’est qu’il doit y avoir un souci avec.

    L’australien n’y avait pas pensé avant, mais il y avait peut-être un problème de ce côté-là et ça serait à vérifier.
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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyJeu 23 Mai - 19:59

En voulant retirer son masque, Zelda s’était tellement fait mal que la douleur lui arracha quelques larmes qui restèrent en bordure de ses yeux noisettes. « Gardez-le, vous en avez besoin. » reprit le pompier, esquissant un sourire qui se voulait rassurant. Rien qu’à la tête qu’il tirait en écoutant son collègue parler, Zelda en déduisit qu’elle n’était pas la seule personne à qui il tapait sur le système. De tous les pompiers présents, Kellen était de loin celui qu’elle préférait. Et pour cause, il avait toujours été adorable avec elle, même lorsqu’elle venait au centre de dressage pour donner quelques cours afin d’arrondir les fins de mois. Ne possédant d’aucun diplôme dans le domaine, elle n’en avait pas le droit, mais le directeur du centre avait été suffisamment gentil pour la couvrir et lui laisser utiliser ses locaux aux heures où il n’y avait plus de passages. En général, la seule personne qui restait se trouvait être le dresseur de chiens, pompier bénévole à ses heures perdues. Il quittait son bureau lorsque la femme de ménage commençait les nettoyer afin d’être sûre de ne pas la déranger ; cela prouvait encore à quel point il pouvait être soucieux des autres. « Ca va, je n’éprouve pas de difficultés à respirer. J’ai juste l’impression d’avoir des fourmis dans les membres et une migraine qui commence à me laminer le cerveau. » expliqua-t-elle. La jeune femme garda cependant le masque à oxygène sur son visage parce que, mine de rien, il l’aidait tout de même à se calmer. « Kellen, tu devrais la ramener chez elle. Je suis sûr que tu en serais très content. » répliqua son collègue sur le ton de la taquinerie. C’est qu’elle l’avait presque oublié celui-là… Il avait de la chance qu’elle soit clouée à un brancard ou Zelda se serait fait un plaisir de lui répondre. « C’est ça de travailler avec des pervers qui sautent sur tout ce qui bouge. » rétorqua Kellen, provoquant un sourire moqueur chez la jeune femme. « Vous avez déjà eu des problèmes avec votre tableau électrique ? Parce que pour que vous ayez eu un tel choc, c’est qu’il doit y avoir un souci avec. » demanda-t-il enfin, sûrement pour fuir un éventuel débat avec son collègue de travail aux blagues vaseuses qui ne faisaient rire que lui. « Je viens d’emménager dans ce vieil immeuble ; c’est le mieux que je puisse m’offrir avec ce que je gagne, mais je viens de découvrir que rien n’est aux normes et qu’on n’aurait jamais dû me le louer. » expliqua-t-elle, gênée. Zelda était pourtant loin d’être une jeune femme naïve ou idiote, mais sa situation financière avait créée un tel sentiment d’urgence qu’elle avait sauté sur le premier logement en ville au loyer le plus abordable. « Et comme l’a souligné votre charmant collègue un brin misogyne, je ne suis pas électricienne. » ajouta-t-elle, ne pouvant s’empêcher de lui lancer une petite pique. Elle s'était légèrement redressée, mais à ce moment précis que le camion cahota - probablement en roulant sur des cailloux - et la secousse lui mit le cœur au bord des lèvres. « 'Me sens pas très bien... » se plaignit-elle avant de se mettre à trembler comme une feuille. Il fallait se rendre à l'évidence ; elle était encore en état de choc.
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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyMar 28 Mai - 15:54

    La jeune femme semblait s’être fait mal à deux reprises en quelques minutes. D’abord avec son tableau électrique et finalement avec le masque à oxygène. Evidemment, le collègue de Kellen s’était moqué ouvertement d’elle. Chose qui n’était pas du tout professionnel et qui mettait l’australien mal à l’aise. En écoutant la jeune femme, il hocha la tête. Apparemment elle avait prit un bon coup de jus. Ca n’allait pas être agréable comme redescente. C’était déjà le cas, au vu de ce qu’elle décrivait. Seulement, il n’eut pas le temps d’y réfléchir, vu que son collègue faisait encore des siennes et ça mit très mal à l’aise le jeune homme qui décida de rentrer dans son jeu. Au moins, ça faisait un point partout. Cependant, il retrouva vite son professionnalisme. Si la jeune femme avait eut un tel problème dans son immeuble, ça ne devait pas être anodin. En écoutant sa réponse, il soupira doucement. Certains propriétaires n’avaient aucun scrupule pour gagner de l’argent. Il faudrait donc qu’il passe un appel pour parler non pas d’un accident, mais d’un problème bien plus grave. En écoutant ce que la jeune femme disait, le pompier se mit à sourire. Cependant, l’état de la jeune femme le préoccupa vraiment. Vérifiant ses constantes, il comprit qu’il allait vraiment falloir accélérer et il le fit savoir à son collègue au volant.

    Ca va aller, on est presque à l’hôpital.

    Avec chaque patient s’étaient comme ça. Kellen prenait son travail très à cœur et c’était une chose que parfois le chef des pompiers lui faisait remarquer. Il ne fallait pas trop s’attacher aux patients, mais il n’y pouvait rien. C’était dans sa nature et encore plus avec Zelda. Finalement le camion s’immobilisa et les portes s’ouvrirent. Laissant ses collègues parler avec l’équipe médicale, il ne fit que suivre le mouvement. Seulement, il dû rester attendre là. Remplissant les papiers, comme à chaque intervention, il appela ensuite par radio son chef pour lui expliquer ce que Zelda lui avait dit. Il fallait donc ouvrir une enquête et ses collègues allaient s’en occuper rapidement. De son côté, il attendit un médecin et ce dernier lui expliqua que la jeune femme était dans une chambre. Ils voulaient la garder une nuit pour être sûr que tout allait bien. Allant à la chambre, il frappa à la porte et entra dans la chambre.

    Je voulais m’assurer que tout allait bien avant de repartir.

    Esquissant un sourire, il avança dans la chambre et regarda la jeune femme.

    Le médecin m’a dit que vous deviez rester cette nuit pour vérifier que tout irait bien.

    Il se doutait que ça ne devait pas réjouir la jeune femme, mais il savait aussi que les médecins ne voulaient pas prendre de risque surtout sur un cas comme celui de la jeune femme.

    Vous avez besoin de quelque chose ?
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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyDim 23 Juin - 18:50

Physiquement, Zelda allait plutôt bien. Son corps était simplement pourvu de quelques ecchymoses ci et là, dont la plupart remontaient à sa précédente « chasse », mais rien de bien méchant. Elle se contenta alors d’observer le pompier jeter un coup d’œil sur ses constantes comme s’il était beaucoup plus facile de lire sur son visage plutôt que de s’essayer à décrire ce qu’indiquait le monitoring auquel on l’avait relié. Mais mentalement… Mentalement c’était une autre chose. « Ca va aller, on est presque à l’hôpital. » lui assura Kellen en se voulant rassurant. Et pourtant cette simple phrase lui arracha une grimace ainsi qu’une légère plainte. Zelda avait horreur des hôpitaux et ce traumatisme remontait au décès récent de son fiancé dont elle était l’unique responsable, car s’était elle qui l’avait entraîné là-dedans. Et puis, elle avait aussi perdu l’enfant qu’elle attendait. Dans un sens, c’était une « bonne » chose ; actuellement sa vie était un véritable merdier, elle était incapable de maintenir une plante verte en vie et, en plus de ça, Zelda n’était pas vraiment le modèle d’équilibre en ce moment. La jeune femme croisa alors le regard du trentenaire pour y chercher un peu de réconfort, capta son sourire rassurant et acquiesça d’un signe de tête avant de fermer les yeux pour tenter de contrôler son malaise.

Ils arrivèrent en fanfare à l’intérieur du sas des urgences où Zelda fut immédiatement prise en charge par un médecin bien sympathique qui lui fit passer toute une batterie d’examens pour s’assurer de sa bonne condition. Fort heureusement, il ne diagnostiqua qu’un simple état de choc, cependant le protocole de l’hôpital l’obligeait à garder sa patiente en observation quelques heures pour s’assurer que son état ne s’aggraverait pas au beau milieu la nuit. Qu’on se le dise : Zelda n’était guère enchantée par la perspective de devoir rester ici plus longtemps et rien que l’idée de devoir avaler une bouchée de leur nourriture ragoûtante, d’être réveillée aux aurores par l’odeur nauséabonde des antiseptiques ou le bruit régulier des machines lui donnait envie de s’éclipser sur le champ.

La jeune femme était déjà en train de planifier son évasion avec la rigueur d’un espion lorsque la présence d’un visiteur coupa court à ses projets. Zelda fronça légèrement les sourcils, intriguée ; elle se demandait qui pouvait venir lui rendre visite. Excepté Lola qui vivait à New York, le reste de sa famille n’était pas sur place et pour ce qui était de ses amis, on ne pouvait pas dire que Zelda était très sociable. Depuis le décès de son fiancé, la jeune femme vivait en ermite et ne s’épanouissait qu’en chassant les orages ou en dressant des animaux. Finalement un sourire se dessina ses lèvres lorsqu’elle reconnut Kellen. Comment avait-elle pu l’oublier alors qu’il l’avait conduite ici en la rassurant et qu’il faisait partie des rares personnes qui avaient su lui délier la langue ? Sa sympathie envers elle ne cessait de l’étonner et lui faisait même chaud au cœur. « Je voulais m’assurer que tout allait bien avant de repartir. » dit-il en s’avançant un peu plus à l’intérieur de la chambre. « C’est gentil. » assura-t-elle en esquissant à son tour un petit sourire. C’était dans ce genre de situation que Zelda s’apercevait ô combien le contact des autres pouvaient lui manquer. « Le médecin m’a dit que vous deviez rester cette nuit pour vérifier que tout irait bien. » se risqua-t-il, provoquant une énième moue boudeuse. « Je vais bien, c’est ce que je me tue à répéter au médecin, mais oui, je suis condamnée à rester ici pour cette nuit. Ca ne pouvait pas tomber plus mal : j’avais déjà préparé mes affaires pour me rendre à Oklahoma. » souffla-t-elle, déçue de ne pas pouvoir se joindre à d’autres chasseurs d’orages et vérifier les prévisions de ses anciens collègues météorologistes. « Enfin, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. C’était complètement idiot de vouloir réparer ce truc toute seule, je me suis faite avoir comme une débutante. » répliqua-t-elle, en se blâmant davantage. « Vous avez besoin de quelque chose ? ». Zelda imita le Chat Potté et minauda un petit : « Sortir d’ici ? », mais soupira bruyamment en se doutant que Kellen le lui refuserait. Elle laissa retomber lourdement sa tête contre l’oreiller et observa le plafond avant de s’intéresser de nouveau au pompier. « Vous avez terminé votre garde ? » demanda-t-elle, curieuse.

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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptyMer 26 Juin - 15:57

    Le travail de Kellen était de rassurer les personnes qui étaient victimes dans un accident. Il avait apprit avec les pompiers comment s’y prendre. Même s’il était du genre calme, ça avait été de précieux conseils dont il avait eu besoin. Il n’était pas pompier à temps plein, donc tous les conseils étaient les bienvenus. Aujourd’hui, il le faisait avec Zelda, lui expliquant qu’ils n’étaient plus très loin de l’hôpital. Une fois sur place, il dû attendre. Il commença donc par parler avec les infirmières, expliquant ce qui s’était passé et il finit par attendre que la jeune femme soit ramenée dans une chambre. Quand ce fut le cas, il prit quelques minutes pour se reprendre et alla voir la jeune femme. Entrant dans sa chambre, il fut content de voir que ça allait. Le médecin lui avait expliqué que la jeune femme allait devoir passer la nuit ici, ce qui ne semblait clairement pas l’enchanter. Il pouvait comprendre ça. Allant s’installer à côté du lit, il discuta avec elle et fut attentif à tout ce qu’elle lui disait.

    La prochaine fois appeler un spécialiste.

    Il eut un sourire amusé et il demanda à la jeune femme si elle avait besoin de quelque chose. A sa réponse, il fit un sourire désolé, il ne pouvait malheureusement pas la faire sortir d’ici. Ecoutant alors ce qu’elle ajoutait, il secoua la tête.

    Non, j’ai encore plusieurs heures devant moi. Mais mon chef m’a laissé venir vous voir.


    Ce dernier n’était pas embêtant en général. Surtout que ce soir, il avait assez d’homme pour qu’il puisse s’éclipser quelque temps.

    Que comptiez-vous faire à Oklahoma ? Vous ne pouvez pas partir demain ?

    Il se demandait si c’était quelque chose en rapport avec son travail. Elle semblait vraiment déçue de ne pas pouvoir s’y rendre, donc il espérait que ça n’était pas quelque chose de très important. Mais surtout, elle pouvait peut-être partir le lendemain et faire en sorte d’arriver à faire ce qu’elle désirait. Enfin, il pensait que c’était une possibilité.

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MessageSujet: Re: A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. A ce point là, c’est ne pas avoir de chance. EmptySam 24 Aoû - 13:01

Zelda se sentait ridicule. Parfaitement, totalement ridicule. Pas seulement parce qu’elle s’était fait électrisée par inadvertance – ou plutôt inconscience – mais parce qu’elle sentait le barbecue. L’odeur l’incommodait. Elle semblait même imprégnée dans son nez et se mêlée à celles des antiseptiques qui flânait dans l’air. Zelda afficha alors une grimace de dégoût. Deux odeurs qu’elle détestait. De un, parce qu’elle était végétarienne et de deux parce qu’elle avait toujours eu horreur de hôpitaux. « La prochaine fois, appelez un spécialiste. ». La remarque était pertinente. Zelda aurait pu effectivement faire appel à un spécialiste. En réalité, elle avait voulu le faire. « Je le sais bien, mais le dimanche c’est double tarif et je ne pouvais pas vraiment attendre. Voilà ce qu’il en coûte d’être trop radin. » ironisa-t-elle en cherchant à se redresser un peu pour mieux le voir. Elle lui demanda ensuite s’il n’avait pas autre chose de prévu, ce à quoi le pompier lui répondit. « Non, j’ai encore plusieurs heures devant moi. Mais mon chef m’a laissé venir vous voir. ». Un sourire étira ses lèvres, mais elle tenta de le camoufler. A la place, une étrange mimique prit place sur son visage. « Il est drôlement sympathique votre chef… » répondit-elle simplement avant d’enchaîner malgré le fait que son esprit lui hurlait de se taire et de ne pas aggraver son cas. « Enfin, vous aussi. C’est sympa de venir voir comment je vais. Vous devez sûrement être le seul pompier à le faire. Ou alors je suis la seule patiente à qui vous le faîtes. Haha. Il y a eu comme une étincelle entre nous… Haha… Ok, je la ferme dès maintenant, j’arrête les jeux de mots ridicules. Parole de Scout. ». Elle aurait vraiment voulu disparaître sous les draps et ne plus jamais remonter à la surface, mais Zelda avait une certaine fierté. « Que comptiez-vous faire à Oklahoma ? Vous ne pouvez pas partir demain ? ». Elle secoua la tête de gauche à droite. Ce n’était pas vraiment un métier qui lui laissait le choix car les orages et les tempêtes n’attendent pas. « Eh bien, je ne suis pas tout à fait comportementaliste pour chiens. Je n’ai même pas le diplôme. Ma mère, oui. En fait, je fais la pluie et le beau temps. Surtout la pluie. J’exerce la branche la plus risquée du métier de météorologue ; ce qu’on appelle chasseur de tornades et je devais me rendre à Oklahoma pour observer le phénomène mais je pense que c’est cuit. ».
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