Il ne lui aura pas fallu longtemps avant de se coucher dans un autre lit que le sien. Je ne comprenais ni ma colère ni ma rancune vis-à-vis de Savannah. En fait si. Cela faisait une semaine que nous avions couché ensemble. Cette nuit avait été magique de tous les points de vue mais j’avais rapidement déchanté. Son manager m’avait appelé deux jours plus tard pour me signaler que Savannah désirait être protégée par un garde du corps de mon agence mais qu’elle ne désirait pas ma présence. Déjà, j’avais ravalé mon amertume. Pourquoi ne m’avait-elle pas prévenue elle-même ? Je mis cela, sur le moment, sur le fait qu’elle serait peut-être mal à l’aise de travailler avec moi après ce qui c’était passé entre nous. Je pouvais le comprendre même si je n’appréciais pas la manière dont elle avait agit. Soit. Je lui avais fourni deux de mes meilleurs employés car je ne voulais pas qu’elle soit en danger ou attaquée par les paparazzis. Toutefois, j’essayais de la joindre à plusieurs reprises mais elle ne répondait tout simplement pas. Ce constat m’avait agacé mais aussi blessé. J’avais l’impression d’être pris pour un con dans toute cette histoire. Avait-elle couché avec moi simplement histoire de se taper un mec potable ? Ou avais-je fait quelque chose qui l’avait froissé ? J’avais beau me remémorer cette nuit-là, je ne comprenais toujours pas. Quand je l’avais quitté, tout c’était bien passé. Elle était souriante, agréable et j’en passe. Alors qu’est-ce qui s’était passé ? « Hey Javier, ce n’est pas une de nos clientes en une du magazine ? » me demanda Catherine, mon assistante mais aussi la sœur de mon amie. Je fronçais les sourcils en prenant le magazine qu’elle me tendait. D’habitude, je ne faisais pas attention à ce genre de presse à scandales. Cela ne m’intéressait pas. Pour le coup, je fus servi. En une de ce torchon, je pouvais voir Savannah collée serrée avec un certain Dillon Wolf, héritier d’un groupe hôtelier. J’avais entendu parler de lui : ex-repris de justice devenu multimilliardaire en un claquement de doigt parce que son père l’avait reconnu. Le genre de mec avec qui Savannah ne devrait ni s’afficher et encore moins copuler. Je ne la comprenais plus. J’avais l’impression qu’elle s’était servie de moi pour faire sauter un blocage et qu’elle m’avait jeté comme une merde. Certes, nous nous étions rien promis, je lui avais même fait comprendre qu’elle ne pouvait s’attendre à une relation de ma part… du moins pour le moment. Je pensais bêtement que nous allions prendre notre temps mais apparemment, je n’étais qu’un coup d’un soir pour elle. Une partie de moi fut réellement blessée par ce constat. Elle me devait des explications au moins d’un point de vue professionnel ! Merde, elle m’avait carrément mis sur la touche ! C’est pourquoi, à dix heures du matin, je toquais à la porte de son appartement, espérant que mademoiselle veuille bien ouvrir à moins qu’elle ne soit trop occupée à coucher avec un ex-taulard. Je ne savais pas qu’elle aimait les mecs volages ! La porte s’ouvrit sur la jeune femme que je toisais assez froidement. « Bonjour, puis-je entrer ou dois-je voir ton manager avant de pouvoir t’adresser la parole ? »

Une semaine était passé depuis que j'avais couché avec Javier. Mais une semaine plein de rebondissement. Alors que j'étais allé chez lui, j'avais fait la rencontre de sa famille ce qui m'avait vraiment refroidi et m'avait fait comprendre une chose qui m'avait blessé au plus profond de moi.On était pas fait pour être en relation ensemble. J'avais alors pris mon téléphone, demandé un autre garde du corps sans l'avoir dis à Javier car je ne voulais pas lui parler trop blessée. On m'en avait alors donné des compétents mais pas autant que Javier faut dire.

Puis deux jours après cette décision, j'avais rencontré un jeune homme très intéressant nommé Dillon. On avait papoté et bien sure on avait fini au lit ensemble. Puis sorti d'un hôtel les tabloïds nous avaient pris en photo et on était en première page d'un magazine people je m'en foutais un peu à vrai dire. Mais je me doutais pas que ça allait énervé et agacé un certain monsieur : Javier.

Les jours passent et ce matin j'entends frapper à ma porte, j'étais entrain de faire le ménage ben oui je n'avais pas de femme de ménage je voulais le faire par moi même. Donc je fessais le ménage quand j'entends toquer à la porte. Je vais ouvrir et la je vois alors Javier devant moi et me parler. Il était froid et je ne comprenais pas pourquoi il était comme ca. Bien je pense "Bordel il réagit que maintenant super"

_ Entre alors

Je laisse alors la porte ouverte pour qu'il rentre et une fois celui ci rentrait je ferme derrière lui

_ Que me vaut ta visite ?

Gabriel pensait que je me conduisais bizarrement. Peut-être avait-il raison, peut-être avait-il tort. Je n’arrivais tout simplement pas à m’enlever de la tête que ce type, ce Dillon avait pu poser ses sales pates sur Savannah. Cela me rendait malade ! Et le pire, c’est que je lui en voulais à elle également. Merde, j’avais à peine le dos tourné qu’elle s’envoyait en l’air avec un autre type ! Je me rabrouais mentalement, me souvenant qu’elle ne m’avait pas promis fidélité et encore moins une relation. La seule chose qu’on s’était dit, c’était au diable le lendemain, voyons où ça nous mène. Et bien, cela n’aurait pas été très loin puisqu’elle l’avait carrément zappé de sa vie et de son lit. Encourageant pour la suite des choses. « Entre alors » m’invita-t-elle simplement en laissant la porte ouverte. Je rentrais donc, elle, fermant la porte derrière moi. La dernière fois que j’avais été en sa présence… Non Del Toro, ne commence pas à laisser ton esprit divaguer. « Que me vaut ta visite ? » me demanda-t-elle comme si elle était étonnée de me voir ici. Si tu savais ma belle tout ce qui me vient en tête à cet instant précis. Je soupirais. Je devais me montrer professionnel alors que la seule chose que je désirais faire était de la faire mienne en bon macho. Je ne supportais pas l’idée que ce connard ait pu poser ses mains sur elle. Comment avait-elle pu tout simplement le laisser faire ? Rien qu’à me souvenir de la couverture de ce magazine, je savais qu’apparemment elle avait pris beaucoup de plaisir. « Je suis venu pour te parler de ton aventure… Tu as carrément renvoyé deux gardes du corps pour disparaitre au bras d’un inconnu. Tu me paies pour assurer ta sécurité alors j’aimerai bien savoir ce qui t’es passé par l’esprit ! » Lui demandais-je en essayant de rester le plus pro possible. Difficile quand elle me regardait comme si elle m’en voulait. C’était elle la fautive, pas moi. « Et j’aimerai également savoir pourquoi tu passes par ton manager pour t’adresser à moi ainsi que savoir pourquoi tu décides brusquement que je ne fais plus l’affaire pour… te protéger » terminais-je ayant hésiter à dire pour partager tes nuits. Non, elle ne devait pas savoir que cela l’affectait autant. J’avais beaucoup de qualité mais j’étais aussi quelqu’un de sanguin dans mon rapport avec les femmes. J’étais quelqu’un d’entier même avec mes maîtresses. Certes, je manquais un peu de pratique en matière de relation mais j’avais des principes. J’avais l’impression qu’elle avait totalement nié ce qu’il s’était passé entre nous.

Il était la devant moi l'entrée de la maison nous séparait. Je le fais alors rentré dans mon appartement avant de fermer la porte derrière lui. Je me dirige vers le salon lui demandant ce qu'il me voulait. Il me réponds qu'il voulait qu'on parle du fait de ma sécurité mais dans ses paroles je vis un très léger signe de jalousie mais je ne dis rien et ne le fais pas remarquer. Je lui réponds alors

_ Tu veux que je te dise quoi que tes deux agents me suivent alors que je voulais passer un moment avec quelqu'un. Non désolé mais je ne fais pas de partouze ni de voyeurisme

Puis je voyais qu'il avait du mal à contenir sa colère. Je pose mes bras au niveau de ma poitrine et les croise tout en le regardant droit dans les yeux sans sourire

_ Parce que tout simplement c'est mieux ainsi Javier, tu sais très bien pourquoi. J'y ai réfléchis et tu peux plus être mon garde du corps. C'est pour ma sécurité et je n'avais aucune envie de te parler pour te le dire. Tu peux gueulé faire ce que tu veux mais c'est mieux ainsi pour deux. Après ce qu'on a fait c'est mieux ainsi

dis je avant de le regarder à nouveau voyant qu'il bouillait pas mal mais je ne comprenais pas pourquoi il était ainsi

« Tu veux que je te dise quoi que tes deux agents me suivent alors que je voulais passer un moment avec quelqu'un. Non désolé mais je ne fais pas de partouze ni de voyeurisme » Je serrais les dents, essayant de contenir cette vague de colère qui me saisissait brusquement. Savannah me balançait ça comme si c’était tout naturel pour elle que de confirmer que oui, elle s’était envoyée en l’air. J’avais l’impression d’être devant une autre femme que celle que j’avais serrée dans mes bras, que j’avais… Arrête de te faire du mal Del Toro, rends toi à l’évidence, elle t’a pris pour un sextoy comme dirait si bien mon ami Gabriel. Je comprenais pourquoi il détestait cette sensation. Mais bon, à quoi devais-je m’attendre d’elle ? Elle avait onze ans de moins que moi et elle désirait simplement une relation sexuelle avec le garde du corps. Cela lui avait-il donné ce frisson qu’elle recherchait ? « Je vois. Dans ces cas-là, il suffit simplement de dire aux agents qui sont chargés de ta sécurité de passer à une protection plus adéquate avec tes activités nocturnes. Ils ne sont pas là ni pour faire beau ni pour renforcer l’égo d’une starlette » assenais-je sans aucune pitié. Elle voulait jouer à ça, tant pis pour elle. La réponse ne tarda pas à venir : elle me virait simplement. Je savais que ce n’était pas bon de mélanger travail et plaisir. « Je ne vais ni gueuler ni faire je ne sais quoi. Je ne suis ni un gamin, ni une de tes groupies. Tu es ma cliente, tu mets fin au contrat qui nous lie. Je recommanderai une autre agence de protection à ton manager » lui expliquais-je en enfonçant les mains dans les poches de mon pantalon. « J’avais bêtement cru qu’il y avait quelque chose entre nous mais apparemment je m’étais trompé. Je n’imaginais pas que pour toi, c’était juste une partie de jambe en l’air. Bien, je te souhaite bien du courage avec ton repris de justice. Je ne sais pas si tu l’ignores ou non mais ton Dillon Wolf n’est pas si clean que ça. Je suis désolé de m’être inquiété pour vous Miss Pearson. Je vous souhaite une bonne continuation. » Terminais-je avant de la regarder une dernière fois, déçu de m’être trompé à son sujet. Puis, sans plus de cérémonie, je quittais son appartement. Je n’y avais plus rien à faire, elle m’avait éjecté de sa vie.

Javier me répondais alors me fessant comprendre que j'aurais pu leur dire ils seraient partis sans rien me dire. C'est vrai sur le coup, je n'y avais pas pensé ou peut être c'était dans ma tête un défi. Mais il est vrai que j'aurais pas du réagir ainsi. Je ne lui réponds rien le laissant parler. Il n'allait ni me gueuler dessus ni rien faire. Alors j'étais si peu pour lui juste une cliente rien de plus. J'avoue que sur le coup ca me fait mal mais je ne lui montre pas non je pouvais pas. Puis les mots qu'il me dit pas la suite me blesse encore plus.

J'étais blessé de ce qu'il venait de dire mais au plus profond de moi.Ma dernière pensée était fausse, il ressentait quelque chose pour moi. Mais je savais que c'était impossible. Vu la réaction de sa fille quand j'étais venu le voir, je ne serais pas la bienvenue dans sa vie et je devais me faire une raison qui allait etre assez dure mais je n'avais pas le choix. La souffrance fessait parti de moi en part entière et je devais faire avec. Ca ne fessais que continuer. S'il savait seulement ce que je ressentais et ce que je tentais de cacher à ses yeux. Mais il avait été clair la dernière fois on ne serait jamais un couple mais la vu ce qu'il venait de me dire ca me bouleversé. Oui j'avais cru que nous deux c'était qu'une partie de jambe en l'air mais à ces paroles ce n'était pas le cas et je ne comprenais vraiment plus rien. On était quoi tous les deux, des amants, un couple.

Puis ses derniers mots déchirent mon coeur et je comprends qu'on allait plus se voir du tout mais je ne réagis pas, je ne fais rien alors que j'aurais du, j'aurais du l’empêcher de partir, le retenir. Lui dire à quel point je l'aimais mais non j'étais bloquer, bouleversé par ce qu'il venait de me dire. J'en tremblais tellement je me sentais mal.

Je me réveille alors et vois qu'il n'y avait plus personne. Je ferme les yeux passe mes mains dans mes cheveux et je laisse alors couler les larmes sur mes joues avant de me laisser glisser sur le sol et de me mettre à pleurer. Sous la colère, je prends le premier truc qui passe près de moi, c'était un vase, je le jette après la porte et soupire doucement je vais ramasser les morceaux mais je me pique avec un morceau de verre

Je l'avais perdu...

La colère avait cédé sa place à la douleur tandis que je remontais le long du couloir pour me diriger vers les ascenseurs. Je m’étais fourvoyé sur toute la ligne avec cette femme… Ce n’était ni la première, ni la dernière. Je n’avais jamais eu de chance en amour depuis ma plus tendre jeunesse. Avant, le problème était mes mères. Peu de gens acceptaient de sortir avec un mec qui était élevé par deux femmes. C’était stupide mais l’une de mes ex m’avait clairement fait comprendre que des études me désignaient comme potentiellement homosexuel. La connerie des gens me surprendrait toujours. Après, mon métier de militaire ne laissait que peu de place à une relation stable. J’étais au quatre coins du monde à risquer ma vie pour ma patrie. Puis, j’avais rencontré Grace, ma douce Grace. Elle me manquait atrocement ! Et Savannah également bien que je venais à peine de la quitter. Le problème, c’est que nous n’attendions pas la même chose de la vie. Je sais que je ne lui avais rien promis mais je n’avais pas fermé la porte à une plausible histoire. Je demandais juste du temps. J’avais trop demandé. J’appuyais sur le bouton d’appel de l’ascenseur et attendit jusqu’au moment où un bruit sourd résonna contre la porte de Savannah.

Tout mon corps se tendit mais je luttais contre mon instinct protecteur. Elle m’avait viré, qu’elle se démerde mais très vite je soupirais « Et merde ! » jurais-je en faisant demi-tour pour me précipiter chez elle. « Sav’ ? » l’appelais-je contre la porte. Des pleures me répondirent et sans plus réfléchir, j’ouvris la porte. Le spectacle me laissa sans voix quelques secondes avant que je me ressaisisse et me dirige vers elle pour l’aider à se relever. « Tu t’es blessée » murmurais-je car du sang perlait de sa main. Sans lui demander son avis, je la conduisis jusqu’au canapé. « Assis toi, je vais te soigner » . Toujours sans lui laisser le choix, je me dirigeais vers la salle de bain et ressortit avec le nécessaire pour soigner sa petite blessure. J’agissais froidement mais c’était uniquement pour ne pas me laisser attendrir par ses pleurs. D’ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi elle pleurait. Les femmes ! « ça risque de piquer un peu » la prévins-je avant de désinfecter la plaie puis, je la pansa. « Ce vase ne t’avait rien fait » dis-je d’un ton neutre, gardant sa main blessée dans la mienne.

Je l'avais perdu...
Après avoir pris ce vase, je l'avais balancé assez violent contre cette porte qui venait de se fermer. Les larmes avaient alors perlé le long de mes joues. J'étais resté planter pendant quelques secondes avant de réagir et d'aller ramaser les bouts de verres. heureusement il n'y avait pas de fleur dedans. Tellement pensive et mal surtout, je me coupe le creux de la main droite.

_ Et merde

dis je en soupirant doucement. J'étais sur le point d'aller me soigner quand j'entends la voix de Javier. Je soupire et celui ci entre. Il me demande si je mettais blessée et je lui montre ma main en soupirant. Je n'ai pas le choix de le suivre et de m'assoir sur le canapé. Il s'échappe pour aller chercher le nécessaire. Il me parle mais je l'écoute à moitié. Il me soigne alors et je ferme les yeux échappant un léger aie sentant le désinfectant piquait ma plaie. La j'étais pensive, pourquoi il était revenu alors qu'il était parti, je ne comprenais plus rien. Je pensais etre rien du tout pour lui. Pourquoi il était venu après m'avoir entendu?. Je sors de mes pensées quand celui ci me dit pour le vase

_ C'était ca ou le poing sur le sol

Je m’étais juré de ne plus mettre les pieds dans cet appartement et pourtant, me voilà de retour. Pourquoi j’étais aussi faible par rapport à cette femme ? Je l’ignorais mais je ne pouvais pas aller contre ma nature protectrice. C’était en moi comme marqué au fer rouge. Alors, je l’avais soigné sans rien demandé en retour, m’adressant à elle de manière neutre alors que je rêvais de la secouer dans tous les sens pour qu’elle retrouve la raison. Je ne savais pas ce qui l’avait poussé dans les bras de cet abruti fini et encore moins ce qui lui donnait envie de me fuir. Toutes ces interrogations commençaient sérieusement à me prendre la tête. Merde, je n’étais pas un adolescent qu’on jeter comme ça autant au niveau professionnel que personnel. Je voulais le fin mot de l’histoire que cela lui plaise ou non surtout qu’elle m’envoyait des signaux contradictoires. Ses yeux me disaient de partir mais ses larmes me priaient de rester près d’elle. Je ne la comprenais plus. J’eu peur sur le moment d’être tombé sur une folle mais non. C’était plus profond. Quelque chose s’était passé après qu’on ait passé la nuit ensemble mais quoi ? La question à cent mille dollars. Alors, doucement, je l’informai que ce pauvre vase ne lui avait rien fait et sa réponse m’interpella. Il était temps qu’on ait une discussion sérieuse elle et moi. Je voulais éclaircir ce mystère pour ne pas avoir le goût amer de l’inachevé. Après, si elle voulait toujours que je m’en aille, je partirai et disparaitrai de sa vie mais pas avant d’avoir mes réponses. « Pourquoi Savannah ? Je ne comprends pas. Si tu veux tant me faire partir de ta vie pourquoi être aussi malheureuse ? » Lui demandais-je en la forçant gentiment à me regarder dans les yeux. « Dis-moi ce que j’ai fait pour que tu ailles me t… que tu ailles dans le lit d’un autre, que tu me rejettes à ce point-là » poursuivais-je. Sur le moment, j’avais failli dire pour que tu ailles me tromper mais nous n’étions pas un couple. Enfin, je dirais que nous étions une ébauche de couple ou tout du moins que j’aurais apprécié que ce soit le cas mais à présent, je n’étais plus certain.

Après avoir donc cassé ce vase, je me retrouvais avec Javier qui était venu me soigné. Je ne comprenais pas pourquoi celui ci l'avait fait. Alors que j'avais été claire et lui aussi. Mais si ce que j'avais dis était un pure mensonge. Je n'avais aucune envie qu'il me quitte, qu'il ne soit plus mon garde du corps. Mais je n'avais pas eu le choix, notre relation était impossible par le fait que pour moi je ne comptais pas et surtout par rapport à sa fille qui m'avait bien fait comprendre que je n'étais pas la bienvenue.
Je pleurais que très légèrement mettant calmer mais je grimaçais sentant la blessure me faire mal. Quel idée de prendre un morceau de vase dans ma situation.

Javier parle et celui ci me force à le regarder. Je le regarde mais je baisse rapidement le regard à ses mots. devais je lui mentir ou tout simplement lui dire la vérité. Je regarde nos deux mains et ferme les yeux doucement avant de recommencer à pleurer doucement.

_ Parce... Parce.que

Je ne disais rien de plus bloquer comme tout à l'heure, les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. Je ne voulais pas souffrir encore plus que je souffrais en ne l'ayant plus près de moi. Mais le destin en voulait autrement. J'ouvre les yeux et le regarde droit dans les yeux

_ Notre relation est impossible Javier, impossible alors j'ai rencontré Dillon et voila. J'ai pas à me justifier de mon acte envers toi. Tu as été clair la nuit où on a couché ensemble très clair

Mon cœur se brisait de la voir si malheureuse. J’avais l’impression qu’aucune de mes paroles ne pourrait l’apaiser comme si elle avait déjà tiré un trait et qu’elle parlait à un fantôme. Je ne comprenais décidément pas Savannah. Elle ne voulait pas de moi et me rejetait mais semblait souffrir de sa propre décision. La colère laissa place à l’incompréhension. Je désirais qu’elle m’explique, j’avais trop l’impression qu’un gâchis était en train de se dérouler à l’instant même sous mes yeux et je n’aimais pas ça. « Notre relation est impossible Javier, impossible alors j'ai rencontré Dillon et voilà. J'ai pas à me justifier de mon acte envers toi. Tu as été clair la nuit où on a couché ensemble très clair » lâcha-t-elle. Ainsi, j’étais responsable de son malheur. « Savannah » commençais-je avant de soupirer. Elle n’avait pas compris mes paroles l’autre nuit. Un sourire attendri fleurit sur mes lèvres alors que je l’attirais dans mes bras. « Oh Savannah tu te méprends énormément sur mes paroles. Je t’ai dit que je n’étais pas encore prêt à répondre à tes sentiments mais je n’ai jamais dit que je les rejetais pour autant. Je voulais simplement te faire comprendre que j’avais besoin de temps pour accepter l’idée même de remplacer Grace mais en aucun cas je t’ai dit que je ne voulais pas d’une relation avec toi. Bien au contraire ! » Lui expliquais-je avec tendresse tout en passant ma main dans ses cheveux. « Laisse-moi le temps d’apprendre à aimer une autre femme que Grace, à pouvoir envisager que j’ai le droit de refaire ma vie avec une autre » murmurais-je contre sa joue en la berçant dans mes bras. Toutefois, même si cela s’arrangeait entre nous, je ne pouvais plus être son garde du corps. J’avais pour politique de ne jamais mélanger plaisir et affaires.

Après lui avoir dis que c'était impossible et qu'il avait été clair, Javier me regarde et me prends dans ses bras. Je me laisse faire, son contact m'avait tellement manqué, ses bras si protecteurs. J'en ferme les yeux et le laisse me parler et me dire que je mettais trompé entièrement .

« Oh Savannah tu te méprends énormément sur mes paroles. Je t’ai dit que je n’étais pas encore prêt à répondre à tes sentiments mais je n’ai jamais dit que je les rejetais pour autant. Je voulais simplement te faire comprendre que j’avais besoin de temps pour accepter l’idée même de remplacer Grace mais en aucun cas je t’ai dit que je ne voulais pas d’une relation avec toi. Bien au contraire ! »

_ Tu .. tu comprends pas Javier si je te dis que c'est impossible je te le dis d'accord.

Oui j'étais têtue sur ses choses la. Sa fille m'avait fait comprendre en une seule rencontre, que je ne ferrais jamais parti de sa vie et qu'il valait mieux de rien faire avec Javier. Je ferme les yeux a nouveau et sens sa main dans mes cheveux. Une partie de moi voulait le repousser pendant qu'une autre voulait qu'il continue et qu'il ne s’arrête jamais. Ce fut la partie "continuer" qui gagna.

« Laisse-moi le temps d’apprendre à aimer une autre femme que Grace, à pouvoir envisager que j’ai le droit de refaire ma vie avec une autre »

_ Tu peux pas m'aimer Javier... [ un grand blanc] ... ta fille...

Je ne disais rien de plus et fermais les yeux a nouveau me laissant bercer par celui ci. Il me calmait, m’apaisait vraiment

Décidément je ne la comprenais vraiment plus. J’avais l’impression d’avancer en plein brouillard. D’un côté, elle me disait oui mais de l’autre, elle rejetait toutes mes tentatives d’approche. Je commençais à vraiment être agacé par son comportement. Merde, nous étions adulte, on pouvait dépasser le stade du je t’aime moi non plus. Comment voulait-elle que je le fasse confiance pour lui ouvrir à la fois mon cœur et ma vie si je ne savais même pas si elle serait capable d’être à la fois fidèle mais aussi stable. Je ne pouvais pas m’avancer à l’aveugle comme ça. Si j’avais seul, cela ne m’aurait pas posé problème. Bien au contraire mais j’avais une famille à protéger et j’avais l’impression qu’elle avait zappé ce détail. « Savannah… Je ne comprends pas ! C’est impossible pour quelle raison ? J’ai l’impression que de nous-deux, la personne qui rejette le plus l’idée d’une relation, c’est toi. » Lui dis-je tout en continuant à la bercer dans mes bras. J’avais besoin de la comprendre, de saisir la nuance qui m’échappait la concernant. J’avais du rater un épisode à moins qu’elle se jouait tout simplement de moi. Cela pouvait être le cas. Seulement, ma chanteuse me surprit en me parlant de ma fille. Qu’est-ce que Katniss venait faire là-dedans ? Ma terreur ne connaissait même pas Savannah. « Qu’est-ce que Katniss vient faire dans toute cette histoire ? Là, je dois avouer que je ne comprends plus rien » soufflais-je en la forçant gentiment à s’éloigner. J’étais paumé et Savannah ne m’aidait pas à rendre mes idées plus claires. « Où est-ce que tu veux en venir ? » lui demandais-je fermement. Quand il était question de ma fille, j’avais tendance à jouer les papas poule et Savannah si elle ne le savait pas, s’en rendrait bien vite compte.

Je voyais que Javier s'aggacait par rapport à cette situation mais il allait vite comprendre le pourquoi du comment. J'étais comme ca à vrai dire je m'ouvrais difficilement à quelqu'un à part lui et mon cousin Caine. Il savait que je n'avais pas confiance aux hommes après ce que m'avait fait mon père. Je l'avais retrouvé avec lui mais la cétait difficile pour moi de lui dire mais j'y arrivais
à vaincre ce mal etre.

_Parce que.. parce que..

dis je en tremblant toujours autant mais son bercement me détendait un peu mais surtout il me calmait. Mais lorsque que je parle de sa fille, je le vois qu'il s'éloigne de moi. Mais je voyais aussi que son rôle de père prenait place

_ L'autre jour alors que je n'arrivais pas à te joindre, je suis allé chez toi. Là je t'ai attendu mais j'ai vu ta fille. Je voulais rentrer chez toi pour t'attendre mais elle m'a claqué la porte au nez. Je lui ai expliqué qui j'étais. Elle ne le savait même pas.... [gros blanc] puis je lui ai demandé de te passer un mot, qu'elle n'a pas fait la preuve...

Puis je me lève et le regarde

_ Ecoute je vois ca avec mon cousin qui a un garcon. Ta fille est tout pour toi et j'ai bien compris que la tienne ne me voulait pas dans ta vie. Je n'ai pas envie de me battre contre elle car je sais qu'à la fin elle sera toujours ta fille et moi je serais juste une femme parmi d'autre...

Je comprenais un peu mieux ce qui se passait dans la tête de Savannah. Elle avait rencontré Katniss et ma fille avait fait ce qu’elle savait si bien faire : faire sa peste. Toutefois, je savais ce qui se tramait dans la tête de ma petite terreur, elle voulait une famille mais elle avait déjà une idée en tête, une idée toute faite de la mère idéale et apparemment, Savannah ne remplissait pas le profil du poste. « Ecoute, je n’ai pas parlé à ma fille car je ne parle jamais travail avec elle et que c’était trop tôt pour lui parler de toi. Je suis père depuis très peu de temps, ma fille et moi commençons tout simplement à créer cette famille que nous avons. Elle a simplement peur de me perdre, que je la renvoie à l’orphelinat… Cela n’excuse en rien la manière dont elle t’a traité et elle aurait dû me faire passer le mot ou même de m’appeler pour me dire que quelqu’un me demandait » répondis-je avant de la relâcher pour faire les cents pas dans son appartement. Je n’aimais pas le fait qu’elle me quitte pour cette raison. D’après elle, tout était joué d’avance et je ne pouvais qu’accepter. Or, ce n’était pas le cas du tout, bien au contraire. Il était hors de question qu’elle use de ce prétexte pour mettre fin à notre histoire… si histoire nous avions. « Ce n’est pas juste Savannah, tu te sers de ma fille pour m’écarter de toi sous prétexte que je le ferais un jour où l’autre. Cela veut dire quoi ? Que je n’ai pas mon mot à dire sur les femmes que je fréquente ? Bordel, je ne compte pas te demander de m’épouser ni même d’être la mère de ma fille dans la semaine qui arrive » m’énervais-je un peu. « C’est comme si je te disais que comme tu es une chanteuse célèbre, je ne peux pas être avec toi car nous n’appartenons pas du tout au même monde et que bientôt, tu me quitteras car je ne serais pas le genre de mec avec qui sort une chanteuse car cela peut nuire à son image » tentais-je le tout pour le tout. Je trouvais vraiment injuste qu’elle ne prenne cette excuse surtout que pour l’heure, je n’étais même pas sûr que je saurais aimer une autre femme que Grace. « Si tu ne voulais qu’une histoire d’une nuit, il fallait me le dire directement ! » terminais-je en croisant les bras sur mon torse.

C'est alors que Javier se défends par rapport à sa fille et m'explique la raison du fait que sa fille avait été ainsi. Javier me lache alors et c'est alors que commence ma descente aux enfers si on peut dire cela. Il était devant entrain de marcher dans l'appartement et surtout de faire les cents pas. Je l'écoutais attentivement pendant que mon regard ne croisait pas le sien. Non j'arrivais pas à le regarder vu ce qu'il me disais. Si seulement il savait que j'avais mal, que je m'étais comportée comme une idiote. Que j'aurais pas du faire ca mais j'étais comme ca et j'y pouvais rien. Je baisse le regard vers mes pieds pensant à tout ce qu'il venait de me dévoiler. Dans ses paroles je sentais qu'il voulait être avec moi et peut etre faire un bout de chemin.

Je ferme les yeux et je passe ma main dans mes cheveux en soufflant assez fort pour tenter de reprendre un peu sur moi. Je lève alors le regard vers lui et je finis par croiser son regard. Je prends sur moi à nouveau et je me lève afin de faire face à lui

_ Tu te trompe Javier tu n'étais pas juste un coup de soir, non tu te trompe t'es beaucoup plus que cela. ... Que veux tu je suis idiote de croire des choses mais une grosse idiote. Je crois qu'on peut pas faire pire que moi. Javier t'es un homme formidable, t'es la pour moi tout le temps même la, tu aurais du partir rentrer chez toi mais t'es revenu en entendant un bruit. Mais tu es là face à moi et moi je suis une idiote amoureuse de toi qui ne mérite même pas que quelque chose de ta part tellement je suis idiote

Je ferme les yeux doucement et je les rouvre rapidement pour m'approcher de lui afin de pose un baiser sur sa joue. J"avais les yeux humides tellement j'étais mal vraiment mal après ce que je venais de faire et surtout de lui dire. La pire idiote qu'il existe sur la terre

_ Je suis pas une fille faite pour toi je suis qu'une idiote qui ne mérite vraiment personne.

Je nageais en plein brouillard. Mon égo me disait clairement de foutre le camp de cet appartement mais mon cœur lui, me disait de souffrir en silence mais de rester. Qu’est-ce que je pouvais bien faire ? Toutefois, je savais que je ne pouvais pas la quitter ainsi. Elle avait besoin de moi et j’avais la faiblesse de croire que je pouvais lui être utile. Néanmoins, mon cœur se serra d’une émotion ancienne quand elle m’affirma être amoureuse de moi. Je fermais les yeux pour mieux savourer cette sensation de chaleur qui montait progressivement en moi mais très vite, le besoin de la voir fut plus fort et j’ouvris les yeux à nouveau. Elle était là, les yeux fermés semblant chercher ses mots ou tout simplement son chemin. Puis, elle se leva et s’approcha de moi pour déposer un baiser sur ma joue. Sans lui laisser le temps de se reculer, je l’enfermais entre mes bras. « Oui, tu es une petite idiote mais tu es ma petite et adorable idiote. Tu ne me mérites pas ? C’est encore à moi de juger si oui ou non tu me mérites mais t’es-tu simplement posé la question de si moi, je te méritais ? Je suis un ancien marine qui a beaucoup plus de sang sur les mains que n’importe qui. J’ai certe une fille magnifique et adorable surtout quand elle dort » rigolais-je faiblement avant de reprendre sérieusement « mais je n’ai jamais été aussi seul que maintenant alors que tu n’as de cesse de me repousser. Cesse de luter Savannah, laisse toi guider tout simplement » lui demandais-je avant de lui caresser la joue de ma main puis de lui lever le visage vers moi pour plonger mon regard dans le sien. « Cesse de réfléchir, laisse toi porter par tes émotions. La vie est bien trop courte pour se demander si telle ou telle personne mérite une autre ou pas. Je me sens bien quand je suis avec toi, vraiment bien » murmurais-je contre ses lèvres avant de l’embrasser avec toute la tendresse que j’éprouvais à son égard. Je rêvais de lui faire tendrement l’amour pour mieux la convaincre de combien nos corps étaient faits l’un pour l’autre mais surtout combien nous étions bien ensemble. J’ignorais si ce que je ressentais à son égard était de l’amour mais je savais combien elle me manquait quand elle n’était pas là. Je savais à quel point il m’était insupportable de ne pas la toucher, de ne pas gouter ses lèvres. « Oublie tout le reste, ne pense qu’à nous. Simplement qu’à nous querida » murmurais-je à nouveau avant de l’embrasser une seconde fois.

Ps: elle est très bien ta réponse ma petite tagada d'amour

Alors que j'étais devant lui à commencer à vouloir pleurer comme une madeleine, celui ci me prends dans ses bras. Je le sentais me prendre dans ses bras et je me sentais à nouveau bien. Mes larmes se stoppaient et mon cœur se remettait à battre assez fort. Il faut l'avouer, il m'avait manqué terriblement. Je n'avais pas arrêté de penser à lui même en couchant avec Dillon, je l'avais dans la peau.Il me pose une question dont j'avais même pas pensé du tout. Je ferme les yeux doucement et lui réponds alors après avoir posé ma tete contre son coeur

_ Je me posais même pas cette question, je ... tu .. tu es comme tu es tu as un passé lourd comme le mien. Tu as surement tué des hommes pour la guerre mais ca je m'en fiche car je ne veux plus vivre avec le passé pour ma part et j'ai de forts sentiments pour toi et rien ne viendra changer ce que je ressens pour toi. Je pensais mal avec ta fille. J'aurais pas du penser à ca, alors que c'est à toi et à toi seule de décider ce que tu veux avec moi.

Je sens sa main qui caresse ma joue et ouvre les yeux quand celui ci lève ma tête afin que je le regarde droit dans les yeux. Mes yeux étaient illuminaient par cette homme qui était le seul présent dans mon coeur et ma tête.

_ Si je me laisse porter par mes émotions, je pourrais te perdre en disant des choses si tu prends peur

Puis il m'embrasse et je me sens revivre à nouveau, mes larmes coulent doucement sur mes yeux et je profite de ce doux baiser posant ma main sur sa joue. Je caresse sa joue en même temps que le baiser. Je ris doucement avant de l'entendre dire une phrase que je lui avais dis la nuit où on avait couché ensemble chez moi. Je le regarde et lui dis alors sans avoir bouger un seul moment

_ Piqueur de phrase va

Je ris doucement mais je finis par prolonger ce doux baiser si intense et si doux à la fois qui m'avait tant manqué. Si je m'écoutais tout de suite, je crois que je ferrais des bêtises en voulant tenter de refaire ce qu'on avait fait la dernière fois qu'on s'était vu ensemble. Le baiser se rompt et je le regarde droit dans les yeux sentant l'envie s'agrandir

C’est fou ce que la présence d’une personne peut changer votre vie, votre façon de voir les choses. Ces dernières semaines, j’avais vécu beaucoup de déception mais aussi d’incroyables émotions en me découvrant père pour la première fois. J’avais perdu ma femme. Définitivement. Et, je m’étais rendu compte que j’avais mis ma vie entre parenthèse, m’empêchant de vivre. J’avais perdu Grace depuis des années mais j’attendais qu’elle me libère pour revivre. Pour oublier ce sentiment de culpabilité. Ma femme avait-elle senti que j’étais prêt à reprendre mon destin en main qu’elle m’avait libéré ? Peut-être. Très croyant, je pensais à la vie après la mort. A l’enfer. Au paradis. J’avais été heureux avec Grace, très heureux. Puis, Katniss m’était apparue un beau matin et ma vie avait pris un tournant familial. Elle avait besoin de moi, compté sur moi et je ne voulais pas la décevoir. J’étais devenu un père mais quelque chose me manquait. Savannah avait réussi à le combler par sa présence, par sa douceur et par son amour. J’ignorais encore si je l’aimais mais elle m’était devenue vitale et quand elle m’avait écarté de sa vie, ce fut comme si elle m’avait lacéré le cœur avec un poignard. Je ne voulais pas la perdre. C’était impensable. « Prendre peur ? J’ai vécu toute ma vie en ayant peur Savannah. J’ai côtoyé le danger et je le côtoie encore. J’ai appris à vivre avec et à faire avec. Quoique tu me dises, je ne fuirai pas. J’ai toujours fait face dans ma vie et je n’ai jamais fui » lui répondis-je tout simplement avant de l’embrasser. J’avais tant besoin de la sentir à nouveau près de moi, contre moi. Savait-elle à quel point elle m’avait manqué dernièrement ? La savoir offerte à cette ordure me tuait à petit feu mais je savais qu’elle ne m’avait jamais appartenue. Toute cette histoire était passée, terminée. Je comptais bien lui faire comprendre qu’à présent, elle allait être mienne et que je serais sien. Bien sûr, il y avait le problème de Katniss mais chaque chose en son temps.

Je ne pus m’empêcher de rigoler quand elle me traita de piqueur de phrase. Pour tout réponse, je l’embrassais à nouveau, tout simplement heureux de la sentir s’abandonner entre mes bras. Doucement, je pris son visage en coupe, déposant une pluie de baiser sur son visage, buvant les dernières traces de ses larmes sur ses joues avant de reprendre ses lèvres dans un baiser plus passionné que tendre. J’avais soif d’elle, de son amour, de son corps. « Je ne te laisserai plus partir querida. Tu es à moi comme je suis à toi. Dis le » murmurais-je alors que mes lèvres venait butiner la peau tendre de son cou et que mes mains glissaient sous son haut pour lui caresser le dos.

_ Je suis sure que je te dis quelques mots deux exactement tu risque d'avoir mais je ne les dirais pas j'ai pas envie de te perdre et que tu parte en ayant peur. Meme si tu as eu que de la peur dans ta vie.

Je sentais son baiser sur mes lèvres et je prolongeais son doux baiser passant mes bras à son cou. Je me sentais bien et je ne pensais même plus à nos futurs problèmes par rapport à sa fille ou d'autres qui pourraient arrivés par la suite. Pour le moment, je ne pensais qu'à moi et qu'à lui. Il était celui qui avait la clé de mon cœur, je lui avais donné et je n'attendais qu'une chose qu'il me donne la sienne.

Je le vois alors rire quand je lui dis qu'il m'avait piqué ma phrase, il aurait du me répondre mais au lieu de cela, il m'embrassait à nouveau. ses baisers me donnaient des ailes et une sensation d'envie et surtout de bien être. Je ne remercierais jamais le ciel de me l'avoir fait rencontré mais surtout que celui ci revienne vers moi alors que je ne l'avais plus voulu dans ma vie de peur de trop souffrir auprès de lui avec sa fille. Je prolonge doucement son baiser et le regarde en l'entendant me dire une phrase qu'il voulait que je répète alors mot pour mot je répète ce qu'il me demande

_ Je ne te laisserai plus partir querida. Tu es à moi comme je suis à toi. Dis le. Non plus sérieusement, je te ne quitterais plus Javier, je n'ai plus envie de te lâcher, je n'ai plus envie de te quitter. Je t'aime

Ca y est je venais de le dire, j'avais peur à ce moment la qu'il est peur de ses deux mots, je mettais ma main sur mes lèvres tout en le sentant faire avec ses lèvres sur mon cou. Ses caresses me fessaient un bien fou mais surtout me faisaient frémir d'envie de lui mais ses deux mots que je venais de prononcer me faisait peur à ce moment la. Je baisse doucement la tete ne voulant pas faire face à ce que je venais de lui dire

Enfin, elle était revenue à la raison. Enfin, elle me laissait une chance ou plutôt, elle nous laissait une chance. Mon cœur était à la fête et je ne pus m’empêcher de l’embrasser passionnément tout en la faisant tourner dans mes bras. J’étais heureux et j’étais bien décidé à faire son bonheur même si pour l’heure, j’étais incapable de lui donner les mots qu’elle attendait de moi. Dans un futur proche qui sait. « Je parlerai à Katniss, je lui expliquerai. Je ne dis pas qu’elle t’accueillera les bras ouverts, elle a son petit caractère mais je ferais tout pour que vous arriviez avec le temps, à vous entendre et à vous aimer » murmurais-je tout en caressant ses joues puis je l’embrassais à nouveau, conscient d’avoir remporté une bataille et non la guerre. Je me doutais que Savannah aurait besoin d’être rassurée au fil du temps, qu’elle aurait besoin de plus, bien plus. J’étais prêt à faire des efforts de mon côté, à prendre le temps de l’aimer, de lui donner tout ce qu’elle était en droit d’attendre mais je devais aussi préserver ma famille et Katniss aurait également besoin de temps pour elle. Pour accepter Savannah. Toutefois, j’étais bien conscient également qu’elle avait peur que ses sentiments ne m’effraient. « Querida, regarde-moi ma belle » soufflais-je avant d’effleurer ses lèvres d’un tendre baiser. « Tes sentiments ne me feront pas fuir, tu es libre de les affirmer et j’espère être très rapidement en mesure de te les retourner. J’ai envie de te rendre heureuse et je ferais tout pour sois en certaine » lui assurais-je avant de la serrer dans mes bras. Il y avait encore plein de détail à régler comme notre relation d’un point de vue exclusivement professionnel. « Vois-tu un inconvénient à ce qu’un de mes hommes assurent ta protection ? » lui demandais-je en m’écartant un peu d’elle. « A moins que tu ne choisisses réellement une autre agence pour le faire » ajoutais-je. Bon, j’admettais que cela m’ennuyait d’avoir été viré mais dans un sens, c’était mieux ainsi. Je n’avais plus le recul nécessaire pour bien faire mon travail mais j’aimerai si elle le désirait toujours, pouvoir placer un de mes hommes à son service. « Je connais quelques concurrents qui valent le coup. Je peux te donner des contacts si tu le désires. »

Il me parle de Katniss et je l'écoute attentivement. Je savais que j'allais surement en baver avec elle mais je pouvais la comprendre et je ne ferrais rien pour mettre celle ci mal à l'aise ainsi que Javier. Il m'avait fait comprendre que ce que je lui avais dis ne correspondait pas à ce qu'il pensait.

_ Ecoute j'irais doucement avec elle et je ne chercherais pas à aller trop vite avec elle. Je l'ai vu qu'elle a son caractère je dirais comme son père

Je ris doucement sentant ses caresses sur ma joue, je le regarde alors droit dans les yeux. Je pose alors mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser. Ma main va alors sur sa joue et je continue le doux baiser. Je venais de baisser la tête après lui avoir dit par mégarde mes sentiments mais surtout le mot " je t'aime". Sur le coup j'avais peur qu'il parte rien qu'en les entendant mais ce ne fut pas le cas. Il me demande alors de le regarder et c'est ce que je fais alors. Je le regarde. J'adorais quand celui ci me disait querida, c'était peut être un mot basique normal mais j'aimais bien. Je sentais ses lèvres et son souffle sur les miennes. Je fermais les yeux pour écouter ses paroles comme une douce mélodie. J'ouvre les yeux a nouveau pour lui dire

_ Javier prends ton temps d’accord, je veux que tous les deux on prenne notre temps pour ne pas précipiter les choses. On est des adultes et plus des gamins. Alors faisons les choses pas à pas et on verra ce que ca donne par la suite, et si ca ne doit pas marcher on ne pourra pas dire qu'on a pas essayé.

Puis il me serre dans ses bras et je le regarde à nouveau. Il me demandait alors si je voulais toujours un garde du corps. J'avoue que je n'y avais pas trop réfléchis pensant plutôt à autre chose.

_ Euh à vrai dire j'y ai pas pensé du tout mais je sais pas j'aurais bien dit toi à nouveau mais je sais du tout si on doit ou pas. Je sais que tu es l'un des meilleurs et que toi au moins je t'écoute. Après à toi de voir tu es plus qualifié sur cela que moi

Je me sentais revivre en ayant cette femme dans mes bras. J’étais bêtement heureux et je voyais l’avenir d’un œil neuf, d’un œil moins sordide. Bien sûr, je n’étais pas fou au point de me dire que les ennuis étaient terminés. Bien au contraire, ils ne faisaient que commencer car Katniss allait être dure à gérer dans les semaines à venir. Je ne savais d’ailleurs toujours pas comment j’allais lui annoncer que j’avais une petite-amie. Les guerres mondiales ne seraient rien comparées à ma fille en colère mais j’étais adulte et j’avais des envies et des besoins d’homme. Ma fille devrait le comprendre mais je le lui ferais comprendre en douceur. Hors de question que de rendre mon petit trésor malheureux mais je m’étais juré aussi de rendre Savannah heureuse. Bon sang, je n’étais pas au bout de mes peines. « Mais je compte bien faire que cela fonctionne querida » avouais-je en souriant tout en la soulevant dans mes bras pour qu’elle enroule ses jambes autour de ma taille. Mon air se fit plus canaille que sérieux. Je ne voulais plus penser aux choses négatives même s’il restait quelques petits points à régler comme notre relation d’un point de vue professionnel. « On fera un essai mais il va falloir que tu apprennes à différencier Javier le petit-ami et Javier le garde du corps si on veut que cela fonctionne entre nous professionnellement parlant. Sinon, je te confierai à un de mes hommes » soufflais-je contre ses lèvres avant de l’embrasser passionnément.

Pour moi, la conversation était close et j’avais hâte de passer à des retrouvailles plus sensuelles mais avant, une dernière chose : « Tu t’approches plus à moins de deux cents mètres de ce milliardaire sinon je lui casse la gueule ! » marmonnais-je « je ne partage pas en amour » terminais-je avant de l’embrasser et de la conduire dans sa chambre pour lui montrer au combien nous deux cela pouvait fonctionner.

Hrj : On conclut avec mon post ou tu conclus ?