Les réunions de famille étaient des moments plein d’allégresse mais aussi de tensions. Oh pas des histoires de secret de famille mais disons que les plus vieux adoraient jouer à un seul jeu : les entremetteurs. Ma cousine Savannah et moi étions les cibles favorites. Quand est-ce que nous allions nous caser ? Quand est-ce que nous fondrions une famille chacun de notre côté ? Pour ma part, j’avais Connor, mon fils et puis avec l’échec de mon mariage, j’évitais de trop me lier aux femmes. Il faut dire aussi que dès que mon ex-femme croisait une de mes petites-amies, je ne voyais plus mon fils durant un mois au minimum. Ce chantage m’agaçait prodigieusement mais je lui avais fait trop de mal que je prenais cela pour de la pénitence. Je remontais l’allée boisée menant à la petite maison où mes parents avaient élu domicile. Ils habitaient depuis quelques années dans le New Jersey et j’essayais de le rendre visite. Aujourd’hui, c’était une réunion de famille et mon frère ainsi que ma sœur serait ici, ainsi que la plupart des mes oncles, tantes et compagnies. J’y retrouverais également ma cousine adorée : Savannah. Ce petit bout de femme était insaisissable en ce moment si bien que même habitant dans la même ville, nous n’avions pas réussi à nous trouver un moment pour discuter. Je souriais toujours en sortant de ma voiture quand j’entendis : « Oncle Caine !!! » Deux petites furies vinrent s’écraser contre mes jambes. Les filles de mon frère. Je les adorais. « Connor n’est pas avec toi ?? » demandèrent-elles. « Non, il est avec sa maman mes princesses. » Elles soupirèrent et partirent dessus. Au moins, cette fois-ci mon fils échappera à la torture de la poupée barbie. Je rigolais doucement tout en montant les marches du perron et pénétrait dans la maison. L’ambiance était chaleureuse à souhait et je me surpris à repenser à ma petite serveuse. Il me tardait tant de la revoir. Je remarquais ma cousine un peu à l’écart et me glissait dans son dos, plaquant puérilement mes mains sur ses yeux : « devine qui c’est ! »

Reunion de famille. Ma tante m'avait appelé afin de faire un repas entre nous avec la famille. Bien sure mon père n'était pas la sinon je ne serais pas venu. Puis depuis que tout le monde avait appris pour moi, tout le monde avait tourné le dos à mon père pour prendre parti avec moi.

J'avais pris ma voiture après mettre habillé d'un jean et d'un haut. J'étais alors arrivé et j'avais saluais tout le monde sans oublier mes petites cousines que j'aimais plus que tout. Ces deux petites monstres me donnaient toujours envie de sourire mais aussi d'avoir des enfants. Elle étaient si adorables. Elle m'avait redonné le sourire car à vrai dire je ne l'avais pas du tout après ce qui s'était passé avec Javier. Pourquoi ca me fessait si mal alors qu'on avait été clair depuis le début.

J'étais tranquillement dans mon coin à regarder dehors par la fenetre avec mon verre de vin roug quand je sens un torse contre moi et deux mains se posaient sur mes yeux. Je riais doucement et réponds à mon cousin Caine

_ Je dirais mon cher cousin qui me manque énormément. Je sais pas si tu le connais

Puis je ris doucement pose mes mains sur ses yeux avant de me tourner et de le prendre dans mes bras pour l'enlacer tendrement

La grande maison de mes parents se présentait devant moi. Majestueuse, chaleureuse et je me sentis aussitôt bien. Cette bâtisse avait toujours eu ce pouvoir magique sur ma personne. Lorsque j’allais mal ou quand l’absence de mon fils devenait trop pesante, je venais ici et tout s’éclairait comme par magie. Bien sûr, je ne doutais pas que cette impression venait surtout de l’amour de mes parents. Ils avaient réussi l’exploit durant tant d’années de communiquer leur amour aux autres. C’est pourquoi je ne m’étais pas fait d’idée : Cassidy n’était pas la femme de ma vie. Elle était quelque part dans la nature et je devais la trouver. L’image d’une petite brune s’imposa à moi et je souris. Lisa. Ma belle et amusante serveuse. Je me secouais la tête histoire de ne pas afficher un sourire niais (je n’avais absolument pas envie de subir un interrogatoire en règle surtout) et entrais dans la maison. Aussitôt, mon regard fut attiré par une jeune femme : Savannah. Ma cousine que je considérais comme une petite sœur à plusieurs titres. Nous avions été en froid quelques mois mais notre relation n’avait fait que se renforcer mais je fronçais les sourcils. Elle semblait triste, mélancolique. Étrange.

Je m’approchais d’elle et me glissais dans son dos pour lui faire le coup de : devine qui c’est. « Hum laisse-moi réfléchir. Un mec super mignon, un corps de rêve et une intelligence hors du commun ? Je crois que je connais ce type » rigolais-je tout en retournant pour qu’elle me fasse face. Aussitôt, je l’étreignais avec tendresse. « Tu m’as manqué aussi cousine » lui confiais-je avant de déposer un baiser sur son front. Le plus gros de la famille devait se trouver dans le salon. Pourtant, elle restait dans son coin. Quelque chose clochait. « Dis-moi, qu’est-ce qui te rend si triste ? Ne fais pas celle qui ne sait pas, tu es assise dans ton coin et donne l’impression que tous les malheurs du monde viennent de te tomber dessus » lui demandais-je tout en la berçant dans mes bras. J’étais très protecteur avec Savannah mais elle n’avait pas eu un passé facile et il était hors de question qu’elle souffre encore aujourd’hui.

Ces repas étaient toujours les mêmes à vrai dire. On revoyait la famille et on passait du temps ensemble à table à manger des plats et des plats encore. Bien sure tout le monde discutait de tout. Certains se disputaient pour qui allaient ils voter. La politique. D'autres parlaient de sport quel équipe allait etre premier au football américain. Pour ma part, je me mettais toujours avec mon cousin et on discutait vraiment de tout sans se prendre le chou. Parfois j'allais aider ma tante à faire le service ou un plat qui manquait de quelque chose.
Mais aujourd'hui je n'avais pas du tout le moral. Non je pensais trop à Javier et ce qui s'était passé dernièrement.

Les mains de mon cousin sur mes yeux je souris et le reconnais assez vite et j'en rigole à ses paroles.

_ OH tu as pas les chevilles qui enflent dis moi.

Puis je me retourne et le regarde alors avec un très léger sourire avant d'aller le prendre dans mes bras et de le serrer.

_ Moi aussi faut qu'on arrete de pas se voir pendant un moment. Car à force ca traine de trop

Mon cousin avait vite vu que quelque chose n'allait pas. Normal puisqu'à chaque repas j'avais le large sourire et pas aujourd'hui. Je le regarde et me recule avant de reprendre ma place. Mais celui ci me prends dans ses bras et me berce

_ Non tu me connais trop bien toi. C'est pas juste

« OH tu as pas les chevilles qui enflent dis-moi. » me taquina-t-elle et je fis mine de réfléchir à sa réponse. « Hum non, je suis même assez modeste je crois bien ! Avoues quand même que je suis bâti comme un dieu grec » continuais-je sur ma lancée pour la faire rire et chasser la tristesse que je voyais dans son joli regard. Savannah était réellement comme ma petite sœur et cela depuis notre rencontre. Elle avait douze ans et moi seize et tout de suite, je me suis senti comme investi du devoir de la protéger. C’était plus fort que moi, je ne supportais que rarement ses petits-copains car admettons-le : c’est une chanteuse qui devient de plus en plus célèbre et donc attise les convoitises de personnes pas très recommandable. Ajoutez à cela son passé des plus chaotique et vous comprendrez que je veuille la protéger. Même d’elle-même. « C’est pas moi qui ait un emploi du temps de ministre mademoiselle la chanteuse ! La dernière fois, c’était limite si ton manager ne me demandait pas de prendre rendez-vous. Je te jure, je ne sais pas où tu l’as déniché celui-là mais c’est un cas. » râlais-je pour la forme. Cet homme faisait bien son travail mais des fois, il était un véritable pitbull qui m’agaçait furieusement. Dommage que je n’ai plus ma plaque de flic sinon je lui collerai sous le nez. Enfin, ce n’était pas le sujet du jour. Non ce qui me préoccupait le plus à l’instant, c’est de découvrir ce qui l’attristait. « Ma petite Savonnette, tu sais que je lis en toi comme dans un livre ouvert » la taquinais-je en employant ce petit surnom qu’elle n’appréciait pas. « Plus sérieusement, si tu disais à ton cousin préféré ce qui ne va pas ? Des fois, ça fait du bien d’en parler » je la conduisis dans mon ancienne chambre afin que nous ne soyons pas dérangés par les espions en herbe qu’étaient nos autres cousins en culotte courte.

_ Oh oui comme le dieu grec Dionysos, tu sais le dieu du vin

dis je en riant doucement avant de me calmer. Caine était pour moi comme un frère, il avait toujours été la depuis que j'avais 12 ans, je me soutenais à lui et pendant un moment, c'est lui qui me permettait de vivre et d'être la en ce moment à ses cotés.
Un jour, alors que mon père venait de me violer, mon Caine adoré était venu me voir et m'avait remonté le moral alors que sans le savoir, j'avais failli me tailler les veines pour ne plus vivre cet enfer auprès de mon père. Il n'avait jamais su ce que fessait mon père. A l'époque, je ne pouvais pas en parler, mon père avait été clair, si je le racontais il me tuait et tous mes proches. Je mettais alors sacrifier pour eux.

Enfin bref.C'est vrai qu'on ne se voyait pas beaucoup, ma carrière décollait alors c'est vrai que je passais beaucoup de temps pour la faire décoller.

_ Je sais je sais mais quand ma carrière sera moins compliqué et active autant. Promis on ira se faire une journée rien qu'à nous deux ou un week end. Comme la dernière fois tu te souvient.

Oui on était partis tous les deux à la mer, on avait alors loué une petite villa et on avait passé du temps ensemble. On avait bien rigolé il faut dire beaucoup nous avait pris pour un couple en lune de miel. On n'en avait un peu jouer.
C'est vrai que Caine savait lire en moi et avait vite tout découvert. Je le suis alors et me dirige dans son ancienne chambre où j'avais passé des jours et des jours à jouer avec lui et faire des conneries.

_ Un garcon qui me plait et qui m'est inaccessible...

« Je sais je sais mais quand ma carrière sera moins compliqué et active autant. Promis on ira se faire une journée rien qu'à nous deux ou un week-end. Comme la dernière fois tu te souviens » Je souris en me rappelant ce fameux week-end où nous avions fait les fous comme à notre habitude. Auprès de ma cousine adorée, j’avais souvent l’impression de retomber en enfance. On se gavait de cochonnerie, on faisait les cons, on refaisait le monde et surtout, on se fichait de l’Oncle Arty, le frère de mon père. Ce dernier avait la fâcheuse manie de répéter quarante-six-fois la même chose alors à la fin, c’était devenu un jeu entre nous de parier sur le nombre de fois qu’il raconterait la fameuse histoire de ses vacances en Egypte. « Tiens moi au courant mais tu sais, je suis fier de toi, tu deviens célèbre chaque jour davantage et je peux frimer devant les potes » rigolais-je avant de prendre un air sérieux « D’ailleurs, y a la petite sœur de Jo’ qui aimerait un autographe » puis je lui souris avec tendresse tout en l’étreignant dans mes bras pour lui pose la question qui me brûlait les lèvres. Je ne m’attendais pas à apprendre qu’elle avait un problème de cœur. En fait, à tout bien y réfléchir, je n’avais jamais entendu parler Savannah d’une quelconque liaison comme si elle avait fait vœu de célibat bien que dernièrement, sa mère avait hurlé au scandale en voyant des photos de sa nièce adorait avec un riche homme d’affaires. Ce jour-là, j’avais bien cru qu’elle m’avait percé le tympan au téléphone car bien sûr, j’en étais le responsable ! Ma mère avait tendance à me considérer réellement comme le grand frère de Savannah et en tant que tel, j’avais des devoirs à respecter. Veiller sur elle en était un. « Comment ça ? Et si tu me racontais tout depuis le début… Comment un homme peut se détourner d’une déesse comme toi ? » Essayais-je maladroitement de lui remonter le moral tout en ayant le fin mot de l’histoire.

A ce bon oncle Arty, on l'adorait et on le détestait à la fois. Combien de fois je regardais mon coussin et un seul regard suffisait pour qu'on éclate de rire tous les deux. Car il faut avouer une personne qui rit ca fait assez louche mais deux ca passe. Nos repas de famille c'était toujours quelque chose. On ne s'ennuyait jamais non jamais. Y avait toujours quelque chose qui fessait qu'on rigolait. Je me souviens de la fois où ma tante cherchait désespérément son morceau de gâteau alors que l'un de nos coussins lui avait piqué et manger. On avait bien rien comme toujours.

« Tiens moi au courant mais tu sais, je suis fier de toi, tu deviens célèbre chaque jour davantage et je peux frimer devant les potes »

_Promis je te tiens au courant je vais essayer de me débrouiller pour rapidement car nos balades me manquent énormément. C'est gentil de dire ca. Ca me va droit au coeur cousin.

« D’ailleurs, y a la petite sœur de Jo’ qui aimerait un autographe »

_ J'irais le voir t’inquiète pas je lui ferrais un magnifique autographe qui vaudra de l'or

Puis je ris doucement. On va dans son ancienne chambre et je m'assois sur le lit avec un léger soupire.

« Comment ça ? Et si tu me racontais tout depuis le début… Comment un homme peut se détourner d’une déesse comme toi ? »

_ Je sais pas si tu me surveille avec les tabloids mais j'ai un garde du corps enfin j'avais un garde du corps du nom de Javier. Alors qu'un soir je voulais sortir, je lui ai demandé de venir avec moi pour ma protection. On est sorti dans un bar de danse latino. Et on a dansé ensemble c'était torride j'ai adoré. Y a eu un baiser, mais je suis parti tu me connais parfois je fais ca. J'ai eu un petit accident et je me suis retrouvé à l’hôpital. T’inquiète pas rien de grave plus de peur que de mal. Ben on a fini la nuit ensemble dans le même lit si tu vois ce que je veux dire...

« Je sais pas si tu me surveille avec les tabloïds mais j'ai un garde du corps enfin j'avais un garde du corps du nom de Javier. Alors qu'un soir je voulais sortir, je lui ai demandé de venir avec moi pour ma protection. On est sorti dans un bar de danse latino. Et on a dansé ensemble c'était torride j'ai adoré. Y a eu un baiser, mais je suis parti tu me connais parfois je fais ca. J'ai eu un petit accident et je me suis retrouvé à l’hôpital. T’inquiète pas rien de grave plus de peur que de mal. Ben on a fini la nuit ensemble dans le même lit si tu vois ce que je veux dire... » me raconta-t-elle. Dans un premier temps j’arquais un sourcil quand elle m’expliqua qu’il s’agissait de son garde du corps. Pour moi, cela sortait trop d’un film à l’eau de rose pour être vrai mais la tristesse de ma cousine me rappelait que tout cela était bien arrivé. Ma deuxième réaction fut un froncement des sourcils quand elle me raconta qu’elle avait été à l’hôpital. Apparemment ce n’était rien de grave mais des fois, je me disais qu’elle allait finir par se tuer tant elle était maladroite. Ainsi, elle avait couché avec lui. Est-ce qu’il était le genre de mec à coucher et après à se tirer ? J’avoue qu’il m’arrivait d’avoir des relations sans lendemain mais c’était pour le moins assez rare. Je n’étais pas du genre coureur de jupons et puis dernièrement, je n’avais qu’une seule femme en tête : Lisa. « Et après que vous ayez couché ensemble ? Il s’est passé quoi ? Il t’a jeté ? Il s’est montré irrespectueux ? » l’assaillais-je de question en songeant que je rencontrerai bien ce Javier pour lui faire passer l’envie de faire du mal à ma petite sœur de cœur. « Tu veux que j’aille lui casser la gueule ? Tu sais, nous les Irlandais, on ne rigole pas avec ça ! » Ajoutais-je bien décidé à aller casser la gueule de ce type si elle me le demandait. De toute de manière je ne savais rien lui refuser. Pourtant, quelque chose me chiffonnait dans toute cette histoire. « Dis-moi Sav’ tu as décrété qu’il était inaccessible ou tu lui as quand même laissé une petite chance ? »

Cette nuit avait été magique pour moi. Il avait été doux et tendre. Le mec parfait qui prends soin de vous et qui sait comment vous faire du bien et du plaisir.
Caine me demande ce qui s'était passé par la suite s'il m'avait jeté ou s'il avait été irrespectueux

_ Oh non au contraire. On a dormi ensemble et au petit matin après un petit déjeuner il est reparti faire son petit train train quotidien. Tout a été parfait oh oui.

dis je en souriant rien qu'en y pensant. Mon cousin qui devait surement me regarder ne m'avait jamais vu sourire autant et pourtant rien qu'en y pensant je souriais comme jamais. Il me demande s'il devait aller lui casser la gueule ce qui sur le coup me faire mais en faite je savais qu'il ne le ferrait pas si je lui demandais

_ Ne vas pas lui casser la gueule il n'y est pas directement pour quelque chose. Et toi tu va tout de suite comprendre quand je vais te dire pour la suite... Javier a une fille. Et alors que j'avais besoin de lui et que je n'arrivais pas à le joindre. Je suis allé chez lui attendant qu'il arrive. Sauf que j'ai vu sa fille qui m'a fait comprendre que je n'étais pas la bienvenue chez elle et donc dans la vie de sa fille.

dis je avant de prendre une pause et de regarder mon cousin vraiment mal par rapport à ca

_ Je le vois avec toi ton fils c'est tout pour toi comme tu es tout pour lui. Mais je sais une chose c'est que si ton fils n'accepte pas la personne que tu lui présentera. Tu auras de l'hésitation et au bout d'un moment ton fils ferra tout pour te faire séparer. Et ca.. ca j'en ai pas envie tu comprends me battre pour quelqu'un et allait dans un mur je veux pas ...

J’écoutais ma cousine adorée me parler de cet homme. Apparemment, le problème venait plus de l’entourage que de l’homme en lui-même. Je soupirais en l’écoutant. Si j’étais célibataire, c’était bel et bien parce que le plus souvent, je me faisais jeter à cause de mon fils. Il était tout pour moi, je ne le niais pas. J’avais quitté les forces de police pour justement espérer obtenir sa garde car Cassidy commençait à le délaisser. Néanmoins, je restais un homme et je trouvais injuste que Savannah reste sur cette mauvaise impression. Mettez cela sur le compte de la solidarité entre pères célibataires ou tout simplement en tant qu’homme mais je n’avais plus réellement envie de lui casser la gueule. En fait, j’avais surtout envie de la secouer elle. Savannah pouvait être aussi têtue qu’une mule quand elle le voulait et je souhaitais bon courage à ce gars. Cependant, je ne pouvais que me laisser attendrir par son regard triste et perdu. La pauvre n’avait jamais eu aucune chance en amour et encore moins avec les hommes en général. Il était donc, de mon devoir de lui apporter une lumière sur cette réaction masculine et qui sait, peut-être que tout n’était pas perdu entre eux. « Savy, tu te rends compte que tu l’as condamné avant même de lui avoir laissé une chance ? Ok c’est un père de famille et sa gamine à l’air d’être une petite peste mais je t’assure que Connor fait pareil avec mes petites amies. Quand tu es enfant, tu as peur qu’on te vole l’affection de ton parent alors tu rejettes la personne mais ton mec là… Il est aussi un homme qui a besoin d’une femme. Je parle par expérience, je me suis souvent fait larguer par des femmes qui ne voulaient pas essayer de se faire une place auprès de Connor. Alors, je vais te dire franchement : ces femmes-là, je les évite. » lui expliquais-je maladroitement.

Son garde du corps avait le même problème que moi. Dès que tu es père, t’es tout de suite catalogué comme mec à emmerde car peu de femmes désirent être la belle-mère d’un gosse déjà assez grand pour se faire ses propres opinions. « Si tu n’as pas envie de te battre pour lui, c’est que tu n’y es pas attachée donc arrête d’être triste, souris et passe au suivant ! » lui dis-je pour la faire réagir. « Après tout, il y a plus d’une nana à New York qui serait prête à le consoler ton garde du corps pourquoi tu te ferais chier avec un mec qui a déjà une gosse sérieux ? Oublie-le, passe au suivant et il fera de même » terminais-je tout en affichant un air moqueur.

Assise sur ce lit avec mon coussin proche de moi qui me disait
que je condamnais Javier lui laissant aucune chance et que je pensais pour lui sans lui laisser une chance de s'expliquer ou autre chose. Je soupire doucement et ferme les yeux tout en l'écoutant m'expliquer ce que lui pensait et faisait avec les femmes qui désiraient faire un petit bout de chemin avec lui.

_ Tu sais mon père a peut etre été le salop qu'il est mais j'ai réagi comme Connor ou la fille de Javier donc je sais comment ca se déroule.Quand mon père me présentait une de ses futurs prétendantes, je lui en fessais voir des vertes et des pas mures. Katy a eu vraiment de la chance et a su me faire comprendre des choses, elle a été la pour moi et m'a fait découvrir mon talent de chanteuse. Mais je suis pas comme Katy, pas du tout sa fille ne m'aimera jamais

dis je en soupirant doucement et regardant à nouveau Caine qui me disait que je n'avais surement pas envie de me battre car je ne l'aimais pas tant que ca. Pourtant je savais que c'était faux j'avais des sentiments pour lui et pas n'importe lequel, je savais qu'au fond de moi un amour naissait mais vu tout ce qu'il m'avait dis et ce qu'il se passait j'en déduisais des choses sans prendre le risque d'en parler à Javier.

_ Tu me connais depuis petite et tu sais très bien que je ne ressens pas des sentiments pour un mec sur un coup de tête, je sens que j'ai des sentiments pour lui Caine, je le sens. Depuis la découverte de mon secret par rapport à mon père, il est celui qui m'a fait revivre qui a été la dans des moments éprouvants. Il a tout ce que je reve d'avoir chez un mec peut etre à part sa fille mais je sais pas je suis perdu Caine vraiment perdu et c'est la première fois que pour un mec je suis autant perdu...

Je ferme les yeux et me laisse tomber sur le lit passant mes mains sur mes yeux en soupirant doucement. Je repensais alors à ce moment qu'on avait passer tous les deux dans ce lit d'amour

« Tu me connais depuis petite et tu sais très bien que je ne ressens pas des sentiments pour un mec sur un coup de tête, je sens que j'ai des sentiments pour lui Caine, je le sens. Depuis la découverte de mon secret par rapport à mon père, il est celui qui m'a fait revivre qui a été la dans des moments éprouvants. Il a tout ce que je rêve d'avoir chez un mec peut être à part sa fille mais je sais pas je suis perdu Caine vraiment perdu et c'est la première fois que pour un mec je suis autant perdu... » m’expliqua ma cousine. Oui, je la connaissais suffisamment pour savoir que je m’étais montré injuste à son égard mais j’avais l’impression de m’identifier à son garde du corps. Peut-être à tort. Je me laissais tomber sur le lit et m’installais sur un coude pour pouvoir la regarder puis tendrement, je la forçais à me regarder. « Hey, si j’ai un conseil à te donner, arrête de réfléchir avec ça » en tapotant son front avec mon index « pour mieux penser avec ça » en indiquant son cœur. Deux coups à la porte résonnèrent bientôt et la voix de ma mère se fit entendre : « On va bientôt passer à table alors lavez-vous les mains et venez nous rejoindre ! »

Un sourire amusé, je levais les yeux au ciel avant de me lever et de lui tendre la main pour l’aider à en faire de même. « Le chef a parlé » m’exclamais-je en lui faisant un dernier câlin. C’est fou ce que j’étais câlin avec ma cousine. Elle était réellement comme ma petite sœur ! Je l’adorais tellement que cela me faisait mal de la voir ainsi. Je voulais tant la voir à nouveau sourire mais j’ignorais comment m’y prendre. « J’ai une idée. Tu paries combien que l’oncle Arty nous ressorte sa vieille histoire de ses vacances au Maroc ? Allez, je table sur 15$ » la provoquais-je avec ce pari. Foi de McDouglas, j’allais la dérider avant la fin du repas. Nous allâmes donc nous laver les mains avant de nous diriger vers les tables. D’office, nous fûmes placés l’un à côté de l’autre. C’était la tradition ! En même temps, la dernière fois que ma tante nous avait mis à chaque bout d’une table, nous avions fait tout un cirque, à la limite de l’incident diplomatique. « Ça va bien Oncle Arty ? » demandais-je au vieil homme tout en lançant un clin d’œil à Savannah avec un grand sourire.

Mon cousin vient se mettre à coté de moi sur le lit posant son coude afin de pouvoir me forcer à me regarder. Je le regarde alors et souris que très légèrement. Puis je ris doucement et lui tire la langue en me disant ca

_ Tu sais très bien que je réfléchis de trop cher Caine. Tu le sais très bien. Je vais surement demandé au père Noël de me l'enlever cette réflexion abusif.

Il me montre mon coeur et je souris que très légèrement, il n'avait pas tort ce cousin, je devrais l'écouter mais celui ci était un peu brisé sur les bords. Je ris alors doucement, j'étais prête à prendre un cousin et lui balançais dans le visage afin de commencer une bataille de polochon. Mais malheureusement, deux coups à la porte m’empêchent de prendre le cousin, je me redresse tout en soupirant. Caine me tends sa main et je la prends avant de me lever et de le remercier. Quel dommage moi qui aurait tant voulu une petite bataille de polochon, en plus j'étais sure que je ne serais pas la seule à vouloir le faire et les petits cousins nous auraient surement rejoins eux qui adoraient faire des bêtises avec nous. Âme d'enfant quand tu nous prends. Caine me propose un pari et je ris doucement avant de lui proposer

_ Moi je te paris 30$ qu'il sort celle d'Egypte

dis je avant d'aller en direction du bas pour qu'on aille manger ensemble avec la famille. Ma tante s'était demandé ce qui se passait à mon oreille et je lui avais informé que tout allait parfaitement bien, je ne voulais pas lui raconter mes problèmes de cœur, mais celle ci s’inquiète tellement depuis qu'elle avait appris que mon père me violait, qu'elle était devenu comme une mère pour moi. Je m'installe alors à coté de mon cousin et je fais attention en souriant.
Caine demande alors à Oncle Arty si celui ci allait bien, ce qui voulait dire qu'il allait surement nous raconter une de ses aventures qui lui manquait tellement. Je regarde mon cousin et ris légèrement ne pouvant pas m'en empêcher, c'était habituel. A chaque fois dans ses moments la on se regardait et on éclatait de rire mais la un pari avait été mis en jeu.

Pari pris, nous allions à tour de rôle nous laver les mains puis, nous rejoignons la tablée où toute la famille était rassemblée. Qu’il était bon d’être dans cette ambiance familiale. Je regrettais simplement que Connor n’ait pas pu se joindre à nous. Mon fils me manquait toujours un peu plus chaque jour et j’avais l’impression qu’il allait devenir adulte avant que je ne puisse dire « ouf ». Le pire dans cette histoire était qu’il désirait vivre avec moi et que je devais à chaque fois subir sa déception dès que sa mère venait le reprendre mais foi de Caine McDouglas, j’obtiendrais sa garde. Pour le moment, j’étais plus occupé à rendre le sourire à ma cousine chérie et surtout à gagner un pari. C’est pourquoi, je lançais notre vieil oncle Arty. Ce dernier tapota sa bedaine avec un air renfrogné. Je lançais un autre regard à Savannah. Quand il avait cet air-là, c’était assuré que nous allions entendre ses péripéties de voyage mais lesquelles ? Celles qui revenaient le plus souvent était celle en Egypte (l’équipe Savannah) ou celles au Maroc (l’équipe Caine). Ma mère me donna un coup de pied sous la table qui me fit grimacer. A son regard mi- réprobateur, mi- amusé, je sus qu’elle n’ignorait rien de notre pari et de ma façon peut discrète de le lancer. Je lui lançais donc un sourire le plus innocent du monde, celui qui me donnait un air de petite canaille comme elle le disait si bien. « Mon bon vieux Caine ! Je me souviens qu’à ton âge, j’étais allé en Egypte avec ma bonne vieille Mary-Sue » commença-t-il à débiter m’ôtant mon sourire de mes lèvres. Et merde, j’avais perdu. En soupirant, je glissais la main dans ma poche arrière de mon jean et en sorti mon bon vieux portefeuille en cuir. Toujours en faisant la gueule, je sortis trois billets de dix que je fourrais dans la main tendue de ma cousine tout en écoutant distraitement mon ainé continuer de nous raconter ses vacances « et ce rustre a fait une blague comme quoi je ressemblais à un Pharaon… comme si j’avais la tête d’une momie vieille de plusieurs siècles. T’ais-je dit combien tout le monde s’est moqué de moi devant ma magnifique Mary-Sue ? » et il continua, et il continua pendant au moins une demi-heure, indifférent que tout le monde avait commencé à manger. Puis, les conversations reprirent jusqu’à ce que mon père ne nous raconte une blague. Comme à son habitude. « Comment tu fais pour toujours deviner de quelle vacance il va parler ?? Je gagne jamais contre toi pff » murmurais-je en me penchant vers Savannah tout en lui tendant le plat de patate chaude.

Ps: dsl pas terrible !