Sujet: S&N - soirée confidences Dim 14 Juil - 11:22
NASTAZIA & SOLANA
soirée confidences
Vendredi soir, enfin, la fin de semaine, et le début du week-end débutait pour moi, et même pas mal de monde sur terre. Enfin, j’allais pouvoir me reposer et faire la grâce matinée demain. Il me tardait vraiment, j’étais sur les rotules. Une fois le boulot terminée, je quittais le building pour filer à pied vers chez moi. Je n’avais pas pris la voiture à cause du trafic, et je n’avais pas l’envie de prendre le métro, surement bondé à cette heure de pointe. Affreux. Heureusement, j’avais une paire de ballerines et non pas des talons je ne savais pas si j’aurai eu le courage de marcher… M’arrêtant dans un supermarché, j’attrapais un panier avant de faire quelques courses. J’avais aussi le poids de faire la cuisine. Faisant le tour à l’allure d’escargot, je bayais comme jamais, tout en remplissant le panier. Des choses qui se faisaient simplement réchauffer, c’était bien plus simple comme cela. Et puis je doutais que ma sœur ait l’envie de faire le repas, la connaissant. Elle allait plus attendre qu’on le fasse alors… Autant prévoir le coup, non ? Une fois les courses faite, je rentrais à la maison, non sans fumer une petite cigarette sur le chemin du retour. Les gens rentraient, certains parlaient de la soirée à venir. C’était l’été il faisait chaud, il faisait beau, je pouvais comprendre qu’on ait envie de sortir, moi j’avais strictement pas l’envie. Une fois à l’appartement, je remarquais que j’étais la première à etre rentrée. Posant les courses sur la table, je rangeais les glaces au congélateur avant de filer dans ma chambre. Me mettant nu comme un ver je filais direction la douche avant de faire couler l’eau à peine tiède, il faisait trop chaud pour moi, pour prendre une douche brulante. Restant sous l’eau pendant plus de vingt minutes, je pris mon temps pour me laver. J’avais toujours du mal à quitter la douche. C’était un ami fidèle. Haha. M’enveloppant dans mon peignoir une fois sortie, je filais dans le salon avant de m’affaler sur le canapé et allumer la télévision. C’était les news, toujours les news, soupirant, je zappais les chaines non-stop avant de me stopper sur une qui diffusait une série. Posant la dite télécommande sur le canapé, je bayais avant d’entendre la porte d’entrée s’ouvrir puis se refermer. Au vu de la façon de faire, c’était Solanà, ma sœur cadette. « Ta journée c’est bien passé ? » demandai-je en levant le bras, pour montrer que j’étais caché dans l’un des canapé du salon histoire qu’elle puisse me voir. Mais bon, avec la télévision allumée, je me doutais bien qu’elle saurait ou j’étais.
'avais besoin de prendre l'air, disons que parfois je me sens renfermée et j'ai cette envie de respirer l'air frais de dehors, me retrouver seule, en harmonie avec moi-même, penser à tout et à rien à la fois, à ma mère défunte, mon père que j'ai laissé en Russie, je me demande parfois ce qu'il est devenu, s'il pense à moi comme je pense à lui en ce moment, s'il a refait sa vie, était-il toujours en vie ?.. Je n'en savais strictement rien, je me sentais coupable, je culpabilisais de l'avoir laissé seul dans un moment pareil, il venait de perdre sa femme comme je venais de perdre ma mère et j'avais besoin du réconfort de ma famille, lui n'étant jamais présent je ne pouvais pas rester dans cette immense maison là-bas. Enfin, le temps passe et les souvenirs restent malgré tout, mais je finirais par ne plus y penser, par passer à autre chose. J'étais assise sur un banc, au fond d'un parc, il se faisait tard, la nuit commencée à tomber, je n'allais pas tarder à rentrer on ne sait jamais sur qui je peux tomber. Ici, à New York on peut facilement faire de mauvaises rencontres. Sur ces pensées je me relevais et avancé doucement vers la sortie du parc, heureusement j'avais ma voiture, je ne me voyais absolument pas prendre les transports en commun à cette heure-ci, non merci. Arrivée à la voiture j'entrais, attachée ma ceinture et je partis en direction de la maison, ma soeur a sûrement dû rentrer depuis un moment déjà, quand j'étais sortis elle n'était toujours pas là, j'espère qu'elle m'aura concocté un bon petit plat, parce que toute ces réflexions ont finis par me creuser l'appétit. Je poussais la porte d'entrée qui grinçait un petit peu d'ailleurs il faudra songer à mettre de l'huile ça devient désagréable ce bruit. A peine la porte poussée, ma soeur m'adressa immédiatement la parole, elle était avachie sur le canapé, sûrement épuisé par le boulot. - Parfaitement bien, enfin je me suis bien fait chier comme tous les jours quoi.. Hâte mon prochain défilé pour pouvoir m'occuper ! Et toi ? Pas trop fatiguée ? Sur ces mots je sautais sur le canapé où elle était, m'allongeant sur elle, ma tête sur sa poitrine. - Dit moi Nasty s'teuplait que tu as fait à manger ? Je pourrais bouffer un ogre là, tout de suite ! Je souris légèrement en attendant sa réponse, en espérant qu'elle soit positive.
Une soirée avec ma sœur, sa faisait longtemps, vraiment longtemps. Surtout que Dimitri ne rentrait pas je crois ce soir. Enfin, il pouvait rentrer, ce n’était pas le souci, mais il me semblait qu’il nous avait prévenu. Il avait une copine si mes souvenirs étaient bons. Sérieux ou pas ? Je ne savais pas, il ne nous l’avait pas présenté alors… enfin, si on devait présenter, tout ceux avec qui nous sommes sortis… on ne s’en sortirait plus du tout… surtout moi avec ma sale période depuis la mort de Camylia, j’avais tellement cumulé… mais maintenant, ça allait mieux. Oui. Beaucoup mieux même. Mais pour le moment, Solanà venait de rentrer, je le savais, on avait tous une façon différente de marcher, ou bien même d’ouvrir la porte. Et elle, elle n’avait pas encore trouvé le coup pour ne pas faire grincer la porte. Je l’avais trouvé pour ma part. Mais oui, il faudrait tout de même un jour la changer. Mais pour ça je devais voir aussi avec le proprio de l’immeuble, vu que nous louions l’appartement. Nous ne l’avions pas acheté. Un jour nous aurions une maison, oui, mais pour le moment-là, c’était parfait, nous n’étions pas loin de nos lieux de travail. « Parfaitement bien, enfin je me suis bien fait chier comme tous les jours quoi.. Hâte mon prochain défilé pour pouvoir m'occuper ! Et toi ? Pas trop fatiguée ? » Si j’étais horriblement fatigué, et moi aussi, diable, il me tardait déjà un défilé pour avoir de quoi m’occuper. Parce que là, ça devenait vraiment fatiguant. Mais pas le temps de lui répondre qu’elle me sauta dessus s’allongeant tranquillement sur moi, alors que sa tête se lova sur ma poitrine, quasi inexistante ceci dit. « Dit moi Nasty s'teuplait que tu as fait à manger ? Je pourrais bouffer un ogre là, tout de suite ! » hahaha j’aurai du le parier ! Je la connaissais la petite sœur ! Je savais qu’elle n’aurait jamais eu l’envie de faire à manger ! J’avais bien fait de prévoir le coup et d’avoir acheté plein de bonne chose à manger, qui nécessité, simplement de se réchauffer, au moins, on pourra faire nos pacha sur le canapé, sans rien faire de plus que manger. Manger et encore manger. C’était le bon programme du vendredi soir. Lui tapotant doucement la tête, je me mis alors à rire. « Aish, tu pèses une tonne Lala ! Mais non j’ai strictement rien préparé, mais j’ai acheté de quoi manger, y’a plus qu’à réchauffer ! » soufflai-je en lui appuyant sa tête bien contre ma poitrine quasi inexistante pour faire mine de l’étouffer avant de sourire faiblement en coin. Fourrageant se cheveux je baissais un regard vers elle avant de me mordiller les lèvres. « Fatigué aussi, bosser chez Dior, ça prend énormément du boulot, j’aurai jamais cru… » soufflai-je en faisant mine de râler.
epuis longtemps je n'avais pas fait de soirée vraiment seule à seule avec ma soeur, ce soir notre frère Dimitri m'avait parlé d"un dîner avec sa nouvelle copine, peut-être la première ou la deuxième je ne sais pas, il aime beaucoup trop les femmes ce mec il est intenable c'est grave. Enfin, ce soir j'avais besoin de passer une soirée tranquille devant la télé à boire du coca et manger comme une vraie grosse, sans trop abuser quand même, les kilos en trop il faudra que je les perds après et ça c'est beaucoup moins drôle. « Aish, tu pèses une tonne Lala ! Mais non j'ai strictement rien préparé, mais j'ai acheté de quoi manger, y'a plus qu'à réchauffer ! » Je regardais ma soeur avec une tête de chien battue, en plissant légèrement les yeux pour essayer je dis bien essayer de l'amadouer en utilisant pour l'instant seulement la manière douce. - Tu ne veux pas aller les faire chauffer par hasard ? Je n'avais vraiment plus la force à me lever, il faut dire que j'étais une flemmarde pure, il ne fallait pas trop m'en demander. Elle pressa ma tête contre sa poitrine pour faire mine de m'étouffer. - Arrête Nasty c'est inutile ce que tu fais, t'as des cacahuètes à la place des seins ! Je lâchais un rire moqueur, rien de bien méchant, j'aimais bien la taquiner sur sa poitrine, il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment les seins à Pamela Anderson ah ça non ! « Fatigué aussi, bosser chez Dior, ça prend énormément du boulot, je n'aurai jamais cru... » Je riais à sa remarque, elle n'était vraiment pas crédible à se plaindre de sa place chez Dior, surtout que certains tueraient pour être où elle est. J'arquais un sourcil avant de lui répondre en souriant. - Tu sais personne ne t'obliges à y aller, tu peux très bien démissionner hein.. Après moi je dis ça je ne dis rien, mais voilà c'est une idée comme une autre, au cas où ça te fatiguerait trop tu vois.
« Tu ne veux pas aller les faire chauffer par hasard ? » Pourquoi ça ne m’étonnait pas ça ? Roulant des yeux je lui donnais une faible frappe sur ses fesses avant de soupirer fortement pour qu’elle l’entende. « Que ferais-tu sans ta grande sœur ? Parfois, je me le demande bien, tu sais… » soufflai-je d’un ton moqueur, ça c’était la pure vérité, ou alors c’était moi qui l’avait trop gâté et couvé depuis qu’on vivait tous les trois ensemble ? Je ne savais pas trop pour ça… Mais c’était ma sœur, alors pour moi il était normal, de la protégé, c’était mon petit bébé… je la voyais encore avec ses yeux d’enfant… même si c’était une adulte aujourd’hui… le temps passait trop vite… « Arrête Nasty c'est inutile ce que tu fais, t'as des cacahuètes à la place des seins ! » qu… quoi ?! Des cacahuètes ?! Elle abusait un peu là… mes seins était tout de même un poil plus gros que des œufs au plat… c’était méchant. Pourquoi elle, elle avait une belle petite poitrine et pas moi ? C’était injuste tout ça d’abord ! « Hého ! Ce ne sont pas des petites cacahuètes ! Mes seins sont plus gros que ça ! » soufflai-je en faisant une moue boudeuse. C’était vrai quoi… puis j’avais eu deux enfants… encore heureux, ça m’a permis de grossir de la poitrine… sinon…. Ouais, elle aurait eu raison… pff ! « Tu sais personne ne t'obliges à y aller, tu peux très bien démissionner hein.. Après moi je dis ça je ne dis rien, mais voilà c'est une idée comme une autre, au cas où ça te fatiguerait trop tu vois. » Faisant ressortir faiblement mes lèvres, je lui levais la tête avant de la lui secouer sans la quitter du regard. Appuyant bien sur ses joues, je fis ressortir ses lèvres avant de lui faire une tête, comme si je parlais un bébé. Le genre de tête de maman gâteuse avec son nouveau-né. « J’y songe, un jour j’arrêterai tout, j’ai de quoi vivre pour trois décennies. Je vais me consacrer à la peinture, quand j’en aurai marre. Peut-être dans quatre ans, pour mes trente ans… » marmonnai-je avant de la pousser contre le dossier du canapé pour me lever. Ce n’était pas cette feignasse qui allait se lever pour faire réchauffer la nourriture. Mais avant tout je passais par ma chambre pour m’habiller. Pyjama. Petit short et débardeur. Une fois fait j’allais dans la cuisine pour sortir le repas, j’avais acheté du poulet déjà cuit, il suffisait de le faire réchauffer, et à côté j’avais acheté des nouilles chinoises. Pas trop calorique tout ça… mais on s’en foutait, pour une fois… « Je te préviens sœurette, c’est poulet et nouilles chinoise ce soir ! » lâchai-je avant d’apporter les serviettes sur la table basse du salon et les sauces pour le poulet.
« ue ferais-tu sans ta grande soeur ? Parfois, je me le demande bien, tu sais... » Elle n'avait pas tort sur ce coup- là, sans elle je ne sais pas où je serais à cette heure-ci. Elle prend soin de nous, comme une deuxième maman en faite.. Elle est toujours là pour nous malgré les hauts et les bas qu'il peut y avoir entre nous, mais bon ça c'était tout à fait normal entre frères et soeurs, ça ne peut pas toujours être tout rose, mais au fond de nous on s'aime plus que tout et je n'ai pas besoin de lui dire pour qu'elle le sache. - J'sais pas du tout c'que je ferais sans toi, mais bon pendant que t'es là autant en profiter ! Lui lançais-je en rigolant, encore une petite pique pour lui dire de lever ses grosses fesses et de préparer le dîner. Mon ventre criait famine et il se faisait entendre avec ses gargouillements depuis tout à l'heure. Je n'avais pas mangé grand-chose de la journée, je n'avais pas très faim à midi, sûrement mes pensées qui m'ont coupé la faim. « Hého ! Ce ne sont pas des petites cacahuètes ! Mes seins sont plus gros que ça ! » Bon d'accord, j'abusais un peu mais bon pas trop non plus, elle n'avait pas une poitrine qu'on remarquait de loin, heureusement qu'elle a les fesses et le visage au moins ça compensait pour ses petits seins. - Ouais j'abuse, c'est vrai mais bon t'as des fesses à croquer au moins ! Je grimaçais pendant qu'elle torturait mon pauvre visage entre ses mains, elle compressait mes petites joues, à croire que j'étais sa fille et que j'avais encore deux ans alors que je suis largement plus vieille, enfin, j'ai pris l'habitude de son instinct maternelle avec moi et la laisse faire sans broncher. « J'y songe, un jour j'arrêterai tout, j'ai de quoi vivre pour trois décennies.Je vais me consacrer à la peinture, quand j'en aurai marre. Peut-être dans quatre ans, pour mes trente ans... » Elle disait sûrement ça comme ça, sans vraiment le penser, à mon avis elle aime trop le mannequina, cela a toujours fait partie de sa vie et tout laisser tomber ce serait dur pour elle.. Ça lui formerait un vide dans son quotidien, elle qui a l'habitude des shootings, des défilés et autres.. Je ne répondis pas à sa remarque, elle me renversa sur le canapé pour pouvoir se lever, j'étais pieuté au fond de celui-ci comme un lapin dans son terrier. Je me relevais et m'asseyais sur le bout du fauteuil face à la table basse qui commençait à se garnir petit à petit. « Je te préviens soeurette, c'est poulet et nouilles chinoise ce soir ! » Poulet et Nouilles ? Ça me va, j'aurais pu manger n'importe quoi ce soir ! Je la regarde faire des allers-retours de la cuisine au salon, ramenant notre repas. - Merciiii Nasty d'amour !
« J'sais pas du tout c'que je ferais sans toi, mais bon pendant que t'es là autant en profiter ! » Roulant des yeux je me mis doucement à rire. Oui… on se le demande encore… une vraie petite fille. Même Marilys n’était pas aussi attaché à moi. Débrouillarde comme jamais ma fille. Elle devait surement tenir ça de son père… que je ne connaissais pas. Bah tant mieux pour elle dans un sens. « Tu pleurerais à chaude larmes si je n’étais pas là va ! » je l’espère en tout cas. M’amusant un peu avec elle, elle annonça que ma poitrine était égale à des cacahuètes ce que je n’adhérais pas. Oh, il ne fallait pas déconner, ce n’était pas aussi petit que ça tout de même… c’était un peu plus gros… « Ouais j'abuse, c'est vrai mais bon t'as des fesses à croquer au moins ! » Oh ça oui, j’avais un bon fessier, mais pas autant que le sien, qui était encore plus volumineux, et plus croquant à souhait. Solanà, avait un plus beau corps que moi, mais bon ça ne me dérangeait pas du tout. C’était notre morphologie, nous n’y pouvions rien. Même si j’étais surement trop maigre pour certaines personnes. C’était vrai d’ailleurs… quand on voyait mon corps nue, et les os qui en dépassaient… c’était un tout petit peu affolant quand même… « C’est pour ça qu’au lit, les hommes se concentre plus sur mes fesses que mes seins… » soufflai-je comme si je venais de comprendre la chose. Soupirant en lui tirant la langue, je filais m’occuper du diner. Solanà, savait que moi et les aventures d’un soir, c’était… beaucoup… je ne comptais plus le nombre d’homme que j’avais eu dans mon lit… impossible à compter… « Merciiii Nasty d'amour ! » Oui… Merci… alala, si je n’étais pas là, elle serait aussi maigre qu’un clou, ou alors l’inverse car elle ne ferait que manger des fastfoods, ou dieu sait quoi qui ne nécessité pas de faire la cuisine. J’avais une sœur désespérante à souhait, mais c’était comme ça que je l’aimais… être comme une maman pour elle était devenue une habitude. Au fond, nous n’avions pas eu réellement de mère… Physiquement parlant, alors si je pouvais l’être pour ma sœur et mon frère, ça me faisait plaisir… Une fois tout posé sur la table, je me laissais tomber à ses côtés en souriant en coin. « A tableeee ! » soufflai-je en attrapant une aile de poulet pour croquer dedans sans plus attendre. Le poulet c’était la vie après tout ! la meilleure volaille au monde ! restant silencieuse tout en mangeant, je fixais la télévision avant de froncer les sourcils. « Dis Lala… T’as déjà été amoureuse ? » demandai-je l’air de rien.