Je n'ai jamais connu mon père. Ma mère ne m'en parler pas..Tout simplement car ma mère ne me parler pas. Elle ne m'aimait pas vraiment, chaque regard qu'elle poser sur moi est plein de reproche, de haine...comme si c'était ma faute qu'il l'avait abandonné. Mais je ne comprenait pas ça à l'époque. Je ne comprenait rien. Je pensais souvent à mon père, je le voyais toujours en héro. Le héro qui allait me sauver de ma misère. Ma mère se remaria avec quelqu'un d'encore plus pauvre..lors de mes..10ans. Je le haïssait. Je ne voyait qu'en lui un idiot qui essaye de remplacer mon héro de papa. J'étais innocente et un peu idiote à cette époque...et si je pouvais vraiment dire "j'étais"... 31 ans, maman à mon tour, plus de nouvelle de ma famille que je hais mais toujours le même rêve...Retrouver mon père. Avec internet et lives je recherche mon père. AU bout d'un an je le retrouve enfin. Son adresse est indiqué sur mon écran et avec de la chance inouïe il se trouve qu'il habite à New York. Dans L'est bronx. Toute excité je fais garder Rose, ma petite fille à une élève rencontré à la columbia université, et pars en voiture. Sur la route, je grille els feux, klaxonne et provoque un accident mais peu importe. Arrivé devant sa maison j’attends. Je stresse...et si c'était un criminel, un fou, un malade, un violeur, un flics, un voleur, un tueur...Je ne suis plus sure. Es que je veux vraiment rencontré l'homme qui m'a abandonné. Que va t-il dire? " Vraiment? Rien à foutre dégage"? Va t-il m'aimer? Est-il comme moi? A t-il oublié ma mère? Mais malgré tout je sonne. J'attend encore priant et un homme ouvre. Il est grand, brun, avec des lunettes amusante. Il est assez beau pour son âge. Ses yeux me disent quelque chose...c'est exactement les miens...Pas de doute c'est lui. Je prend mon inspiration et prononce mes première paroles à mon père. " Bonjour je suis Riley Mayer...vous avez connu une Lana Mayer lors de votre jeunesse? Et bien...je suis sa fille...votre fille. "
Un énième mégot de cigarette fini sa course dans le cendrier de verre posé sur ma table basse de salon. Cendrier qui était tant rempli, que plusieurs cadavres de clopes dégringolèrent sur la table en étant une traînée de cendres grises et froides. Je n'y prêtai guère attention, trop occupé que j'étais à broyer du noir. Je regardais le parrain pour la cent cinquantième fois au moins. Et ça me faisait toujours le même effet. Putain que ça me manquait. C'était atroce. Horrible. Insupportable ! Et je me laissais aller à ma déprime le plus normalement du monde. Je fumais clope sur clope. Je buvais verre sur verre. Et j'ingurgitais somnifère sur somnifère. Tout allait bien. Tout allait très bien même. Non en fait, plus rien n'allait. J'avais les doigts qui me démangeaient de ne plus avoir tenu d'armes depuis fort longtemps. Mon cerveau ne trouvait plus le repos devant le manque évident de violence dans ma vie. J'étais là, sur mon canapé, à me laisser pourrir de jour en jour. Ah il était tombé bien bas le chef de la mafia russe. Il était tombé trop bas. Impossible de se relever désormais. De toute façon, je ne pouvais rien faire. Mon identité était une fausse et quelqu'un pourrait bien finir par s'en rendre compte un beau jour. Quand bien même je tentais de me faire le plus discret possible. Ce n'était pas forcément la chose la plus simple de la terre. C'était même sacrément compliqué. Perdu dans mes songes, je mis plusieurs secondes avant d'entendre des coups frappés à la porte. Je fronçai les sourcils et baissai le son de la télévision pour m'assurer que je n'avais pas rêvé. Qui pouvait bien passer ici hein ? Personne à part les flics eux mêmes, ne savaient qui j'étais. Je fis malgré tout l'effort d'aller ouvrir la porte et tombai finalement nez à nez avec une jeune femme, inconnue au bataillon. Et pas la gueule d'une flic. " Bonjour je suis Riley Mayer...vous avez connu une Lana Mayer lors de votre jeunesse? Et bien...je suis sa fille...votre fille. " Je demeurai parfaitement immobile, silencieux et sans aucune expression, durant de longues secondes. A simplement la regarder le plus sérieusement du monde. Avant d'éclater franchement de rire. Oui bien sûr. Et moi j'étais roi d'Angleterre ? Elle se trompait. Elle me confondait avec un autre Brown. Personne ne connaissait ma véritable identité. " C'est une caméra cachée ? "
J'avais très peur de sa réaction. Je n'avais pas franchement réfléchis à ce que je devais dire. Ce n'étais peut-être pas très intelligent de tout déballer ainsi. Plus je réfléchissais plus je me demandais pourquoi mon "papa" habitait ici... Un des quartier les plus sombres de la Grosse Pomme. L'endroit bien flippant qu'on ne veux pas y aller seule. Je n'avais pas réfléchit mais plus je le faisait plus je flippais. J'étais même effrayé. Mon père mit un temps de réaction. Il n'émit aucune expression, limite blasé. Je lui en voulait un peu de sa futur réaction; Un éclat de rire bruyant. Je regardais autour de moi apeuré...que faire...c'était peut-être pas une si bonne idée. " "C'est une caméra cachée? " dit-il le sourire toujours au lèvre. Que répondre à ça? Oui et partir en courant? Non, je n'étais pas du tout ce genre de fille par malheur. J'étais un chercheuse, une curieuse qui n'abandonnais pas aussi facilement. "Non...Écoutez..c'est très dur à croire mais je suis bel et bien votre fille...Je vous connais, vous êtes Theodore Brown. Ma mère vous a évoquer une fois accidentellement et j'ai continué mes recherches et j'en est conclus que vous étiez mon père...ma mère a conclu que oui, vous l'étiez bien, je ne pense pas qu'elle se trompe...mentis-je. Je passa une main dans les cheveux. Je pensais à Rose...sa petite fille. Cet homme là, si jeune était grand père...Je pris mon temps. S'il ne m'acceptait toujours pas, mieux valait rentrer et faire comme si je m'étais trompé et de continuer de rechercher ce père introuvable.[/color]
New-York et ses habitants, était définitivement étrange. Qu'une parfaite inconnue vienne frapper à ma porte en prétendant que j'étais son père, c'était vraiment juste incroyable. Et elle avait l'air tellement sérieuse, que j'ignorais si je devais vraiment rire d'une telle annonce ou plutôt en pleurer. Honnêtement. C'était presque effrayant de voir qu'une personne pouvait avoir l'air si sérieuse en annonçant à un illustre inconnu, qu'il était son père. "Non...Écoutez..c'est très dur à croire mais je suis bel et bien votre fille...Je vous connais, vous êtes Theodore Brown. Ma mère vous a évoquer une fois accidentellement et j'ai continué mes recherches et j'en est conclus que vous étiez mon père...ma mère a conclu que oui, vous l'étiez bien, je ne pense pas qu'elle se trompe..." Un sourire ironique et sans la moindre joie, fendit mon visage. Quelle pauvre idiote qui venait de frapper à la mauvaise porte.
Si elle réalisait quel genre d'homme j'étais, aucun doute qu'elle prendrait la fuite sur le champ. Ce serait d'ailleurs une bonne idée de lui lâcher l'information pour m'en débarrasser une bonne fois pour toutes. Malheureusement, je n'avais pas le droit de révéler ma véritable identité à qui que ce soit. Ce n'était vraiment pas juste. Mais ma vie erratique du passé, ne pouvait redevenir présente. Ce qui était fort dommage. Mais je risquais de me faire simplement descendre si l'on apprenait qui j'étais et où j'étais. Or, je ne tenais pas à mourir. Pas encore tout du moins. "Sauf que mon vrai nom n'est pas Brown. Tu t'es trompée de porte ma jolie." Finit-il néanmoins par rétorquer, sur un ton pour le moins ironique. Elle s'était lourdement trompée. Elle n'avait plus qu'à faire demi tour et reprendre ses vaines recherches pour retrouver son vrai père. Soit, je me fichais un peu de savoir ce qu'elle allait faire ou ne pas faire.
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