It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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La journée idéale

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MessageSujet: La journée idéale La journée idéale EmptyMer 12 Aoû - 19:06

La journée idéale Amandabynesh||La journée idéale Amandabynes2



--Un vent doux soufflait légèrement dans les cheveux d'Hilary. Le soleil tapait et une chaleur insupportable règnait sur la ville de New-York. Mais ce n'est pas cela qui allait arrêter la jeune fille et sa folle envie de faire du shopping. L'été arrivait à grands pas et le besoin de remplir sa garde-robe avec nouveaux vêtements à la pointe de la mode se faisait de plus en plus pressant. De plus, elle n'avait pas eu énormément de termps pour elle. Elle était plongée dans le nouveau livre qu'elle était entrain d'écrire. C'était bien une des première fois où elle était totalement investie dans un ouvrage. Peut-être était-ce parce que l'histoire ressemblait étrangement à la sienne. L'héroïne était elle aussi délaissée par sa famille, recueillie par deux jeunes et vivant par la suite une belle histoire d'amour avec son meilleur ami. Mais ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler une auto-biographie. Hilary a modifié quelques évènements en bien, comme en mal, créant ainsi une histoire qui soit différente de la sienne.
--Hilary décida de se rendre à pied plutôt qu'en voiture. Il faisait beau alors, autant en profiter. De plus, Hilary fait partie de ces gens qui détestent conduire mais qui possèdent tout de même une voiture au cas où. A vrai dire, la jeune fille se sent nerveuse derrière un volant et on la qualifie souvent de danger public. Alors, autant épargner toutes sortes de blessures à de pauvres innocents.

--Sac à main au bras, lunettes de soleil sur le nez, la jeune fille arpenta les nombreuses rues bondées de New-York en direction du Rocketfeller Center Le shopping étant la principale occupation de la journée, Hilary avait proposé à Jaelynn de l'accompagner. Jaelynn était une bonne amie. Les deux filles sont toutes deux folles de shopping et elles aiment faire des emplettes ensemble. Hilary ne put s'empêcher de sourire en repesant à leur recontre. Une recontre des plus bestiales vu qu'elles s'étaient arrachées un paire de chaussures et étaient sorties du magasin toute décoiffée. Au final, aucune des deux ne l'avaient eue, cette paire pourtant tant désirée. Elles avaient de loin préférer boire un verre tout en riant de cette scène. Depuis, elle se revoient assez souvent pour une bonne séance de shopping entre filles. Mais leur égoïsme, grâce auquel elles se sont rencontrées, prend la majeure partie du temps le dessus. Leurs critiques ou avis sur un vêtement qu'elles aiment mais que l'autre à malheureusement pris en première ne sont toujours pas des plus fidèles. Ou si dans le cas contraire, un habit totalement ridicule ou dépassé a été choisi par l'autre, elles en viennent à dire que c'est tout à fait ravissant, ce qui n'est pas le cas du tout. Peut-être aujourd'hui, Hilary devra-t-elle mettre en oeuvre cette tactique pour récupérer ce qu'elle veut ??
--La jeune fille n'était plus très loin de leur point de rendez-vous. Elles devaient se retrouver au Rockefeller Center. Hilary regardait chaque passant qui la dépassait, étudiant chacun de leurs traits. Elle s'arrêtait devant une vitrine quand elle voyait quelque chose qui lui plaisait. Mais en aucun cas elle rentrait dans la boutique. Bizarrement, fouiller parmi tous les rayons sans être accompagnée était beaucoup moins attrayant La jeune fille reprit sa marche. Elle arriva bien vite au Rocketfeller Center.

--Hilary s'arrêta net en voyant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux horrifiés. Des vaches, chèvres, veaux, cochons et autre animaux de la ferme déambulaient dans les rues accompagnés d'agriculteurs enragés? Ceux-ci agitaient des panneaux au-desssus de leurs têtes, craient et sifflaient pour faire du bruit et attirer l’attention. La jeune fille se boucha les oreilles. Elle qui détestait le bruit et l'agitation, elle était servie aujourd'hui. Son moral baissa d'un coup à la vue de cette foule en délire qui gâchait sa journée. Ils ne pouvaient pas choisir un autre jour ou alors un autre endroit pour exprimer leur colère vs-à-vis de la société ?! Hilary leur lança un regard noir avant de se diriger vers le premier magasin qu'elle voyait. Elle n'hésita pas et entra sans plus attendre.
La cimatisation était mise à fond et le changement de température brutal fit frisonner Hilary. Elle rangea ses lunettes de soleil dans son sac et commença à farfouiller parmis les nombreux rayons du magasin. Elle savait très bien que Jaelynn n'allait pas tarder, mais peut-être que ce rassemblement allait la bloquer. Hilary tenta désespérement d'oublier le bruit insupportable qui résonnait dehors en portant toute son attention sur de jolies robes qui se trouvaient devant elle.
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MessageSujet: Re: La journée idéale La journée idéale EmptyJeu 13 Aoû - 16:27

« OH MON DIEU C’EST QUOI ÇA ? »

Plusieurs passants se retournèrent sur leur passage. Je leur jettai un regard des plus noirs, affolée. Cette journée était une journée digne de l’été, tout ce qu’il y a de plus ensoleillé et de chaud. L’astre jaune tappait sur la ville, et j’avais été obligée de m’appliquer une certaine dose de crème solaire sur tous les endroits visibles de mon corps avant de sortir. La chaleur était caniculaire et j’avais du mal à comprendre tous ces hommes vêtus de costumes noirs – ne dit-on pas que le noir attire à la chaleur ?, manches longues et pantalons. La nuit avait été très chaude, et bien que j’avais dormi comme un bébé, comme à mon habitude, j’avais ressenti ses effets. Premièrement, j’avais dormi dans une simple chemise de nuit en soie blanche courte. Deuxièmement, j’avais laissé la fenêtre de ma chambre, qui donnait pourtant sur la rue de Washington Heights, ouverte toute la nuit. Et troisièmement, je m’étais réveillée en sueur, les dras et couvertures tirées à l’extrème le plus loin possible de moi. Malgré l’heure matinale – dix heures seulement, la chaleur était déjà pesante et mon appartement bouillonait littéralement. J’avais donc ouvert rapidemment toutes les fenêtres et allumé les ventilateurs et autre climatisation. Puis, j’avais pris une bonne douche froide et revigorante. Au moment de choisir ma tenue, j’oubliai toutes les possibilités de petits pulls, jeans épais et autres vêtements réservés à la saison la plus froide. Je choisis donc, sans tergiverser pendant des heures, un mini-short en coton blanc très léger, un débardeur à grosses bretelles bleu océan, et des spartiates plates blanches. Je m’attachai les cheveux en une queue de cheval bien haute, posai mes lunettes de soleil Chanel sur le sommet de mon crâne, et me saississai de mon sac à main Longchamps blanc aux poignées de cuir noir. Je sortis de chez moi pour héler un taxi qui me conduisit à la cinquième avenue, au Rockefeller Center, sans voir l’affligeant spectacle qui se déroulait sous mes yeux.

Les passants se retournèrent donc sur mon passage. Car ce n’était pas un petit cri, mais presque un hurlement d’horreur. Comme si un meurtre venait d’être commis, là, sous mon nez (quoique, non, ne parlons pas de cela, je sais très bien comment je réagis dans ce genre de situation, je n’ai même pas assez de force pour ouvrir la bouche et émettre un son). Seigneur. Des vâches. Des moutons. Des chèvres. DES COCHONS. Le soleil était tellement puissant qu’il me donnait des hallucinations. Et pas de moindres. Parce que pour voir des cochons en pleines Cinquième avenue, j’avais du me prendre une sacrée insolation. Je me risquai à rouvrir les yeux, effarée, pour voir qu’en fait, les cochons et autres animaux – sals, d’après moi, de la ferme étaient accompagnés par des bonhommes répugnants aux grosses moustaches et aux habits tout droits sortis… du douzième siècle. Bientôt, on verrait un tracteur en plein Manhattan. Je fronçai les sourcils, secouai la tête, indignée. Où étions-nous, pour que des papis gâteaux viennent en pleine Cinquième avenue pour faire un défilé d’animaux en tout genre. Comme si Manhattan avait décidé de célébrer la journée de la ferme ! Cette ville n’est pas un zoo, bon sang ! Je ne comprenais même pas ce qu’il faisait là, et n’avait pas le courage d’essayer d’en savoir plus. Je m’en fichais éperduemment, tant qu’une poule ne se cachait pas dans un magnifique pantalon de chez Macy’s, et qu’une vache ne faisait pas sa bouse chez Barney’s. Enfin. J’étais arrivée au Rockefeller Center, mon lieu de rencontre avec Hilary. Nous avions décidé d’aller faire un peu de shopping, pour nous trouver de magnifiques tenues pour l’été. Mes shorts se faisaient un peu sérré, parfois. Bon, d’accord, l’été était déjà bien entâmé. Mais bon, s’il faisait beau en septembre et octobre, tout irait bien, n’est-ce pas ? De plus, nous avons toujours besoin de tenues d’avance. Je serais prête pour l’année prochaine. Et puis, je n’ai pas à me justifier. Les filles font tout le temps du shopping, c’est comme ça. Je pénétrai dans le Rockefeller Center, espèrant vivement que ce ne serait pas un cochon qui ferait l’hôtesse d’accueil de chez Saks. Je cherchai du regard Hilary. La connaissant, elle faisait déjà le tour des boutiques pour repérer les plus beaux modèles avant moi. Je la réperai tout d’un coup dans une boutique, et remontait mes lunettes de soleil sur le sommet de mon crâne. Je pénétrai dans la boutique de luxe, et me dirigeai vers elle, un sourire aux lèvres, observant des yeux l’endroit familier regorgeant de vêtements.

« Hey Hily ! lui dis-je tout en lui faisant la bise. Comment ça va ? Dis, hum… je fronçais les sourcils et plissai le nez, me remémorant l’horreur que j’avais aperçu dehors. C’est quoi, tous ces papis et ces bêtes qui se promènent sur la Cinquième ? Non mais, il se croient où ? C’est une blague, j’espère ? Il y a des caméras cachées derrière les feux rouges, hein ? Je ne veux pas retrouver une seule bouse de vache sur le trottoir, mon dieu ! Je m’énervai toute seule, mais je ne supportai pas ce manque de respect par rapport à la belle ville de New-York. Tout à coup, je retrouvai mon calme et tirai une robe de son portant. Ravissante cette robe, tu ne trouves pas ? »
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