Fureur. Cela faisait de nombreuses heures que l’impétueuse Morgana Wolf regardait son mari ronfler comme un bienheureux après sa murge monumentale de la veille, à ronger son frein, à ruminer le comment du pourquoi ils en étaient arrivés là. Le message vocal qu’il lui avait laissé la veille sur son répondeur de téléphone portable tournait en boucle dans sa tête, sans qu’elle ne puisse se l’ôter. Finalement, ce fut sous les coups de midi tapantes – la brunette n’était pas inhumaine au point de le réveiller à sept heures du matin, bien qu’il l’aurait somme toute mérité – Morgana passa à l’offensive, le réveillant sans douceur aucune, à l’aide du bon vieux sceau d’eau glacée qu’elle déversa sur leur lit conjugal. Vu la dose de glaçons qu’elle avait mise, l’eau devait vraiment être frisquette. « DEBOUT WOLF ! » hurla-t-elle à nouveau sans la moindre once de douceur, ne quittant pas une seconde son masque de froideur ni sa position debout bras croisés juste devant le lit. Impossible pour elle de se détendre sans avoir dormi, et en prime en ruminant le fait que son mari la croit capable d’avoir un amant. Ca, c’était vraiment le pompon au top cent, au point qu’elle ne se croie dans une mauvaise comédie burlesque des années cinquante. « Tu as très exactement trente secondes pour lever ton cul de ce lit et m’expliquer pourquoi tu m’as laissé ce message pourri sur mon répondeur avant de rentrer à moitié ivre mort ! » Afin d’appuyer ses propos, au cas où il ait oublié le pourquoi du quoi t’est-ce, elle mit son répondeur en haut parleur pour lui faire écouter ledit message. « Tu peux m’expliquer c’est quoi cette histoire de fleurs, de chocolats et encore mieux, CETTE PUTAIN D’HISTOIRE D’AMANT DE MERDE DILLON WOLF ! JE T’ECOUTE !! »

« HEIN ?! » vociféra-t-elle comme si elle nageait en plein cauchemar et que crier plus fort que Dillon était décidément la seule solution pour la sortir de cette situation insupportable. « Non mais t’as craqué ton boxer Dillon Wolf ma parole !! » se contenta-t-elle de répondre, se retenant de lui rire au nez et de le massacrer sur place car dieu sait combien elle en avait envie. Morgana, avoir un amant ?! Bonjour la confiance ! A vrai dire, la jolie monégasque ne savait pas ce qui la blessait le plus : qu’il la croit capable d’une telle trahison ou bien qu’il ne lui en parle que maintenant, car de toute évidence cela devait chauffer depuis un moment dans l’esprit du sénateur… surtout qu’elle n’avait jamais vu la moindre trace des cadeaux. Elle le laissa donc vider son sac, ses tympans saignant littéralement à cause de la crise de nerfs que se tapait actuellement son mari, jusqu’à ce qu’elle n’y tienne plus et lui mette une gifle monumentale histoire de faire retomber le soufflé… radical, cela dit en passant. « C’est bon, t’as fini de harceler mes tympans, je peux en place une ? Je sais pas c’est quoi ta tchouchouka avec les fleurs, les cadeaux et que sais-je encore, j’en sais rien et tu sais quoi, limite j’en ai rien à taper. En revanche ce qui me donne réellement envie de te massacrer c’est qu’en plus de m’avoir offert une formidable nuit blanche à ruminer pour rien J’AI PAS D’AMANT BORDEL DE DIEU ! » Finalement, Morgana utilisa la même façon de s’exprimer que Dillon, puisqu’il n’y avait que ce procédé qu’il semblait bien vouloir entendre. « Non mais sérieux, tu me prends pour qui ?! Une vulgaire pute qui s’envoie en l’air dès que t’as le dos tourné ?! Depuis quand je suis plus comblé avec toi, non mais on marche sur la tête là !! Au lieu de cramer tes neurones à t’alcooliser jusqu’à la moelle, t’aurais mieux fait de venir m’en parler mais non, forcément, le grand et puissant Dillon Wolf préfère ne faire aucune confiance à sa femme ! J’PEUX PAS L’AVALER CELLE LA ! C’est quoi la prochaine étape ? Tu vas me foutre dehors, demander le divorce et jouer les célibataires éplorés parce que j’aurais fait un sourire au voisin ?! MERDE DILLON JE SUIS PAS UNE PUTE !! »

« NON MAIS T’AS VRAIMENT CRAMÉ MA PAROLE !! » hurla-t-elle dans l’espoir qu’il ne finisse par l’entendre mais autant pisser dans le Rhône pour en augmenter le niveau, une fois que Dillon avait une idée dans la tête, il ne l’avait pas à l’intérieur de son séant musclé. Hélas, Morgana n’eut même pas le temps de répliquer autre chose que déjà, son mari l’embarquait par le poignet jusqu’à la montagne de cadeaux, de lettres et de fleurs qu’il avait dû jeter au fur et à mesure et qui lui arracha une large expression surprise. La jolie monégasque n’étant pas une as du mensonge, difficile de feindre autre chose que de l’étonnement, surtout qu’elle avait une envie folle de massacrer le commanditaire de cette dispute ridicule. « Donc un abruti de connard de mes couilles sur son front m’envoie des lettres d’amour, des fleurs et des chocolats et je suis forcément tombée dans ses bras ? MAIS T’ES CON OU QUOI ?! Vu la signature c’est mon client actuel, et oui il lui arrive de me faire du gringue mais je l’ai toujours envoyé péter alors je suppose qu’il a dû passer à la vitesse supérieure, non content de ma réponse… bordel de merde Wolf il faut que je te le dise en quelle langue que je ne vois personne d’autre ? Qu’il n’y a que toi, que toi, que toi ! Que je préfèrerais m’arracher le cœur à la tenaille incandescente plutôt que de te trahir ou même te faire du mal ? Que je préfèrerais recevoir ce genre de trucs de ta part plutôt que d’un inconnu, INSUPPORTABLE EN PLUS ! Tu veux que je te le fasse en langage des signes ?! EN RUSSE ?! Bordel mais c’est toi que j’ai épousé, c’est à toi que j’ai donné trois enfants ! Manifestement ça n’a pas beaucoup de valeur à tes yeux pour qu’à la première mini preuve ridicule tu me pètes une durite entre les pattes !! MAIS RENSEIGNE TOI PUTAIN ! DEMANDE DES CAMERAS DE SURVEILLANCE, DES TÉMOIGNAGES ET TU VERRAS TA CONNERIE ! » Morgana balança la carte qu’elle avait lue pour voir de qui il s’agissait pour mieux fermer le container avec une extraordinaire violence. Tout ceci était en train de lui prendre la tête mais aussi de lui faire mal, indiciblement mal. Il n’imaginait pas ce que cela provoquait chez elle un tel manque de confiance. « Tu sais quoi Wolf ? Va te faire foutre ! Si tu penses ne serait-ce qu’une seconde que j’ai pu m’envoyer en l’air avec mon client, alors TRÈS BIEN ! PENSE CE QUE TU VEUX ! J’en ai ras le bol de me justifier alors que je n’ai strictement rien fait de mal à part me casser le cul pour rentrer chaque soir suffisamment tôt pour profiter de nos enfants ET DE TOI quand tu es là ! » Morgana contourna Dillon, la rage au ventre et incapable de penser à autre chose qu’à cette dispute sordide qui n’avait même pas lieu d’être. Voilà pourquoi, fatiguée de s’époumoner devant son mari, elle se rendit manu militari dans la salle d’entraînement pour mieux essayer d’enfiler ses gants de boxe… sans y parvenir tellement ses mains tremblaient de colère. « PUTAIN ! »

Pourquoi elle ne lui avait rien dit ?! Parce qu’à ses yeux c’était inutile, sans conséquence, et qu’il avait déjà tellement morflé pendant son accouchement qu’elle voulait lui offrir une accalmie nettement méritée et ce avec altruisme. Morgana n’avait aucune envie de lui voir lui claquer entre les doigts parce qu’il se serait énervé au-delà des mots à cause d’un type dont elle n’avait de toute façon rien à péter ! « POURQUOI TU N’AS PAS INSISTÉ POUR QUE JE REVIENNE BOSSER AUSSI ! » hurla-t-elle à son tour, car Dillon ne serait définitivement pas le dernier à s’époumoner au cours de cette histoire sans queue ni tête. « JE TE L’AI PAS DIT PARCE QUE JE M’EN COGNE !! Je m’en cogne triplement et avec une biscotte moisie en dansant la macarena à poil en prime ! Merde Dillon, t’as tellement eut les jetons à cause de moi pendant mon accouchement que oui, j’ai préféré garde le silence sur un truc pas important pour t’éviter de t’énerver en voulant lui péter le dentier ! C’est peut-être con mais je voulais que pour un temps, on évite les drames, les cris et surtout les crises cardiaques ! » s’expliqua-t-elle avant de soupirer mais l’américain ne s’arrêtait pas, poursuivant sa diatribe infernale sans lui laisser cette fois le temps d’en placer une. Morgana avait l’impression qu’il allait lui faire une syncope mais non, il eut comme un regain d’énergie sur la fin pour lui hurler son amour avec désespoir et lui offrir de multiples baisers à l’en laisser sans souffle. Mais à aucun moment la monégasque eut la volonté de le repousser. Le désespoir de son mari faisait écho au sien, à un point tel qu’elle finit par le plaquer contre le mur à proximité histoire de le maintenir contre elle mais aussi d’avoir l’opportunité d’en placer une. « LA FERME WOLF ! La ferme parce que tu dis que des conneries alors tu vas te la fermer et me laisser parler, tu vas museler ta colère et ton désespoir parce qu’il n’est pas question que je divorce et que crois-moi, tu vas m’avoir sur le poil jusqu’à ce que tu réclames grâce ! Je vais le répéter à nouveau pour que t’imprime : NON je n’ai pas d’amant, NON il n’y a aucun homme entre nous, ET NON TU N’ES PAS LE PIRE DES MARIS ! C’est bon t’as imprimé ? Good boy ! Merde Dillon, quand est-ce que tu vas comprendre que j’en ai rien à carrer des fleurs, des chocolats ou des mots d’amour si c’est pas toi qui me les envoie ? Y’a que toi qui me fait vibrer, bébé. Alors ouais je dis pas que je crise pas des fois quand tes réunions s’éternisent alors que j’attends depuis des plombes sur le lit en tenue affriolante histoire de te faire un câlin crapuleux et c’est vrai, tu m’offres jamais de fleur, tu m’emmènes pas au restau et je suis plus souvent seule qu’avec toi C’EST VRAI. Mais c’est aussi un détail par rapport à ce qu’on vit toi et moi… et je t’accepte comme tu me viens parce que je t’aime et que je t’ai dis oui pour les bons comme les mauvais côtés, jusqu’à ce que la mort nous séparent, ça te rappelle quelque chose ? Tu ne vas pas me perdre alors ôte toi ces conneries de la tronche ou je le fais à coup de pied de biche et ça va te faire bobo ! Bon… maintenant trois étapes : un, tu me fais furieusement l’amour pour te faire pardonner ta connerie ; deux, tu m’emmènes à Hawaï puisque tu l’as manifestement prévu, et trois, tu m’embauches, comme ça si tu trouves que t’as un garde du corps chiant comme la pluie, tu sauras pourquoi tu te plains ! »

Pour la première fois depuis ce qui lui semblait être une éternité, Morgana fut en mesure d’éclater de rire. « Tu pourras te venger de toutes les manières que tu veux je m’en tape, c’est un connard » lui énonça-t-elle contre les lèvres juste avant que Dillon ne la soulève pour la mener à leur chambre conjugale, histoire de tenir sa première promesse bien que celle-ci, menée avec une passion on ne peut plus furieuse, ne manqua pas de faire craquer le sommier par la même occasion. Oh bien sûr, la monégasque ne fut pas la dernière à rire mais elle ne manqua pas tout de même de lui prendre son téléphone des mains d’un air désapprobateur non plus. « Que nenni mon ami, tu vas pas balancer un texto à tes potos – je m’aime j’arrive même à faire des rimes quand j’t’engueule ! – parce qu’on a pété le lit, c’est privé bordel de merde !! » maugréa-t-elle sans lui rendre son appareil car de toute manière, il n’était pas question qu’il l’utilise pour quoi que ce soit, y compris pour appeler ses potes. A partir de maintenant et jusqu’à ce qu’elle en ait décidé autrement, Dillon Wolf demeurait aux abonnés absents ! « Je vais le savoir encore plus que tu m’aimes parce que tu vas être à moi, rien qu’à moi personnel ! Alors tu oublies ton putain de portable ou j’te jure que j’en fais des confettis avec un marteau, vu ? » Morgana avait conservé un air presque sérieux tandis qu’elle inversait leurs positions, lui maintenant les poignets au dessus de la tête alors qu’un air malicieux se mettait à étirer désormais ses traits. « Je confirme, t’as agis comme un con et t’as intérêt à m’en parler si tu ne veux pas que je t’éjecte de mon lit à grands coups de pompe dans le cul mais il n’y aura pas de prochaine fois puisque tu vas m’avoir tout le temps sur le dos, remember ? Permission accordée de faire de moi une femme supra gâtée, couillon de mon cœur… »

Morgana était prête à rétorquer quelque chose de peu sympathique au sujet de son téléphone portable mais par chance, Dillon lâcha l’argumentation avant. De toute façon, le jour où elle ne serait pas capable de mettre ses menaces à exécution, les poules auront des dents ! « T’attacher au lit ? Naaan tu serais capable d’aimer ça puis c’est emmerdant, je devrais partir seule en voyage et m’acheter un sextoy sur le chemin… pas un bon investissement tout ça ! » Comme elle s’y attendait, l’américain ne manqua pas de lui faire une réflexion des plus provocatrices et autant dire qu’elle s’occupa de le torturer d’un sournois mouvement de bassin contre sa virilité avant qu’il n’oriente la conversation vers quelque chose de plus sérieux, lui faisant lâcher prise et s’allonger sagement sur le côté, tandis qu’elle tenait sa tête d’une main pour continuer à le regarder. « J’ai bien peur d’être une femme compliquée… mais je ne connais pas grand-chose non plus de ce point de vue là je te signale. Mais je suis comme toutes les nénettes, forcément ça me fait plaisir d’être courtisée de cette manière, ça me prouve que je me sens voulue… tu n’es pas le seul à avoir peur de l’abandon, Dillon. Tu as eu une enfance craignos et moi, ma mère m’a abandonnée à la naissance, on peut pas dire qu’on a été gâtés ! Mais on peut aussi être moins cons qu’eux… t’as pas de raison de me « craindre » ou de ne pas pouvoir me poser une question genre : « si je t’offre des chocolats chaton, ça va te faire fondre et te donner envie de faire à dada pouet pouet ? » Tu vois le style ? Pas besoin d’être quelqu’un d’autre… moi c’est Dillon Wolf que j’ai épousé, pas le Pape ! Mais j’ai deux questions sympa pour toi : d’une : tu voulais vraiment me reconquérir à Hawaï ? Et de deux : pourquoi tu ne m’as pas dit que tu voulais rebosser avec moi ? Je pensais que tu me considèrerai comme un poids mort à vrai dire, pas comme un atout. »

« Forcément si tu me sors ça sur le ton de la plaisanterie, comment tu veux que je décrypte le message ?! » s’indigna-t-elle quelques secondes durant avant de ne hausser les épaules. « Je le savais que c’était pour ma combi ! Hein qu’elle t’a souvent fait fantasmer ! Mais plus sérieusement, si tu voulais que je revienne, il suffisait de le demander. Personnellement je ne voulais pas m’imposer dans ton staff, je sais trop bien ce qu’un poids mort peut faire risquer à ta carrière de sénateur alors je suis restée en retrait, mais ça ne voulait pas dire que je ne voulais pas, au contraire… je voulais juste que bordel, tu prennes le taureau par les cornes et que tu le revendiques, je suis ta femme, impose toi, porte le string de la victoire masculine putain ! Faut pas croire, je fous les jetons comme ça mais j’aime bien quand on s’impose à moi, surtout pour des trucs comme ça. D’autant qu’au moins je serai sûre que tu ne seras pas protégé par un blanc bec quelconque sans expérience mais bien par quelqu’un qui a déjà servi un certain nombre d’années… puis j’en ai marre de devoir te faire des surprises en étant juste habillée d’un impair, je me suis trop souvent gelée le cul à attendre que môssieur finisse sa réunion ! En bref, prépare un contrat et je passerai le signer, boss. » Étonnant de la part de l’impétueuse Morgana que de l’entendre dire qu’elle voulait qu’il soit le mâle du couple au sens propre comme au figuré. Dillon était surtout resté en retrait jusqu’à aujourd’hui et il était plus que temps que ça change, quitte à ce qu’elle ne le secoue comme un palmier pour en faire tomber… on ne savait pas quoi mais quelque chose. « Imagine que je suis une femme ultra vexée : tu as intérêt à me reconquérir donc… on ne va pas laisser périr les billets d’avion, surtout que je me suis brossée pour mon voyage de noces ! »

Morgana ne put décemment s’empêcher d’éclater de rire alors que Dillon continuait en plaçant ses paroles sous le signe de la connerie mais elle s’en tamponnait, parce qu’elle adorait ça. Mettre de la folie dans sa vie avait toujours été son objectif, ce n’était pas pour rien qu’elle avait choisit le métier de garde du corps ! Impossible de s’ennuyer avec un job pareil, surtout si Dillon la reprenait à son service en prime. « Voilà ! Reprends le boxer et je veux bien t’en offrir un différent chaque jour pour marquer le coup ! Ceci dit tu n’as pas tort, je déteste l’autorité et j’ai fais choper les pires sueurs froides à mon père en fuguant un nombre incalculable de fois mais devenir garde du corps m’a mis du plomb dans la cervelle et devenir maman aussi, tu n’as donc pas grand-chose à craindre. Je dis pas qu’il n’y aura pas des fois où je vais péter une durite, partir courir comme ça sans prévenir histoire de lâcher du lest mais tu m’as définitivement accrochée Wolf, tu es donc assuré que je revienne envers et contre tout ! » Morgana était une louve toujours en cavale, voilà pourquoi Sera s’entendait si bien avec elle mais la monégasque n’éprouvait plus le besoin indicible de fuir, pas depuis qu’elle avait épousé Dillon. Il avait mis de la sécurité dans sa vie, elle qui n’en n’avait jamais connu aucune. Cela la changeait, à n’en point douter… « Tu sais qu’il y a une invention qui s’appelle le transat’ quand on veut faire des galipettes sur une plage ? Vraiment, faut tout t’apprendre ! Et puis le coup de la grossesse pour t’éviter le voyage de noces… merde t’aurais pu m’emmener quelque part dans les USA ! Aucune imagination des fois, va vraiment falloir que je te donne des cours… ceci dit blague dans le groin, ON PART QUAND ?! » Morgana se serra tout contre son corps délicieusement chaud pour lui offrir un baiser des plus furieux et passionnés. Il ne fallait pas croire, elle aussi avait morflé dans cette dispute. « Dillon… promets-moi de jamais divorcer… tu m’as foutu les jetons tout à l’heure j’ai vraiment cru que t’allais m’éjecter… »