Irina était rentrée chez elle un peu plus tôt après sa journée. Journée où elle n'avait rien fait de très important ni de remarquable d'ailleurs. Elle s'était plus ennuyé qu'autre chose et ça promettait d'être la même chose là. Elle allait peut-être sortir et trouver de quoi s'amuser, il fallait qu'elle y réfléchisse un peu. En attendant, elle s'était servi un verre et était passé sur son balcon pour le boire. C'était tellement agréable que les température se rafraîchissent et que l'été soit fini. On entrait dans la période de l'année que la russe préférait. Elle regretterait peut-être un peu moins son pays. Quoiqu'en fait, ce n'était vraiment pas sûr. La jeune femme entendit sonner à la porte et elle fronça les sourcils. Elle n'attendait pas spécialement quelqu'un maintenant. Elle lâcha un soupir avant de se diriger vers l'entrée, elle espérait très sincèrement que ce ne serait pas un membre de sa très chère famille. Elle n'avait vraiment envie de voir aucun d'eux là. Elle n'avait jamais envie de les voir en fait pour faire simple. En arrivant hauteur de la porte, la jeune femme vérifia d'abord dans le judas pour voir de qui il s'agissait. La bonne nouvelle, c'était qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un de sa famille. En fait... c'était Anthony. Et la jeune femme devait bien avouer qu'elle état surprise de le trouver là. Surprise mais pas mécontente. Elle n'avait plus vu e jeune homme depuis sa fameuse première non-leçon pour apprendre à se défendre. Ce n'était pas il y a si longtemps tout bien réfléchi mais elle était contente quand même. Si elle était surprise par contre, c'était parce qu'en général, s'ils se voyaient c'était parce qu'elle l'avait décidée et qu'elle venait le retrouver (qu'il soit d'accord ou non d'ailleurs), cela faisait donc changement que ce soit lui qui vienne là. Soit, Irina ouvrit la porte avant de lui adresser son habituel regard moqueur. « Tiens... Anthony. Qui est-ce qui manque à l'autre maintenant ? » fit-elle en lui adressant un petit sourire. Elle pencha ensuite la tête et l'observa un peu. « Quel bon vent t'amènes là ? »

Pour une fois Anthony n’allait pas garder ses frères et sœurs après les cours. Il n’allait pas non plus aller trainer avec ses amis, n’allait pas aller jouer au basket comme il le faisait habituellement ou encore au travail. Il comptait aller voir Irina. Pour une fois c’était lui qui allait la voir. D’habitude c’était toujours elle qui l’attendait à la sortie de ses cours eh bien pour une fois il avait décidé qu’un peu de changement ne ferait pas de mal. La jeune femme apprécierait en plus, pour une fois elle n’aurait pas à subir les pressions du jamaïcain pour qu’elle avoue qu’il lui avait manqué et qu’elle avait vraiment eu hâte de le revoir. Lui, il ne serait pas si difficile. Il n’aurait aucun problème à avouer qu’il avait eu très envie de la revoir et qu’elle lui avait manqué. Il savait être contrariant quand il le voulait mais il avait de moins en moins envie d’être comme ça avec Irina. C’était étrange mais… Il ne se l’expliquait pas vraiment. Peu importe à quel point elle était désagréable avec lui, il ne voulait plus tellement lui rendre la pareille. Déjà parce que c’était impossible mais il voulait croire qu’ils pouvaient réellement s’entendre et avoir une relation beaucoup plus normale.

Depuis qu’il avait commencé à travailler au Scorpio le jeune avait accumulé bon nombres de pourboires. Son salaire était déjà pas mal mais avec les pourboires, il pouvait se permettre d’en garder une partie pour lui sans tout donner à sa famille. C’était bien sûr pour eux qu’il travaillait là-bas mais il avait bien le droit de se la jouer un tout petit peu égoïste. La dernière fois, il avait fait faire quelque chose à Irina dont elle avait eu du mal à se remettre et il n’avait pas trouvé comment se rattraper. Seulement après avoir réfléchi un peu, il avait eu quelques jours pour ça, il avait trouvé un moyen potentiel pour ça. Il avait décidé de lui acheter… du homard. Oui ça pouvait paraitre quelque peu ridicule mais cela faisait référence à la conversation qu’ils avaient eu la dernière fois. Il n’avait plus tellement peur d’être ridicule face à elle de toute façon, au point où il en était… Puis c’était un clin d’œil sympathique selon lui. « Tiens... Anthony. Qui est-ce qui manque à l'autre maintenant ? » lui fit Irina avec cet air moqueur qui la caractérisait si bien. Le jeune homme afficha lui un grand sourire sincère. « Je plaide coupable. » fit-il à son tour avant d’hausser les épaules. « Quel bon vent t'amènes là ? » Le jeune homme lui tendit le sac dans lequel se trouvait le homard tout prêt à être mangé qu’il venait d’acheter. « Je tenais à t’apporter ça. Comme je dois toujours me rattraper… »

Finalement, Irina n'avait pas eu besoin de sortir chez elle pour pouvoir se distraire. En effet, on avait sonné à la porte de chez elle et il n'avait pas fallut bien longtemps à la russe pour constater qu'il ne s'agissait pas de quelqu'un d'indésirable mais d'Anthony. Pour être tout à fait honnête, Irina devait bien avouer qu'elle ne se serait jamais attendu à le trouver devant sa porte comme ça. C'était toujours elle qui allait le voir normalement et même si elle savait qu'il l'aimait bien maintenant, c'était quand même surprenant. Elle avait dut lui manquer. Ca ne pouvait être que ça. Ils ne s'étaient pas revus depuis qu'il avait été incapable de la récompenser pour le sacrifice qu'elle avait fait en acceptant de mettre les pieds dans un fast-food. « Je plaide coupable.  » La jeune femme se mit à rire. « J'aime entendre ça.  » dit-elle finalement. Pour une fois, il ne la contredisait pas, ça changeait agréablement. Parce qu'il pouvait la trouver contrariante autant qu'il le voulait, il n'était pas mal non plus dans ce genre-là. Elle lui demanda ensuite la raison de sa présence exactement, en dehors du fait qu'il ne pouvait plus se passer d'elle. Il lui tendit alors un sac que la jeune femme attrapa en fronçant les sourcils. « Je tenais à t’apporter ça. Comme je dois toujours me rattraper…  » Elle jeta un coup d'oeil curieux à l'intérieur et vit qu'il s'agissait d'un homard. Elle se mit à nouveau à rire. « Je le sens très flattée par cette intention.  » fit-elle alors. Elle s'approcha ensuite de lui et l'embrassa. « C'était ma manière de te remercier.  » A défaut de vraiment savoir dire merci. C'était mieux qu'un simple merci de toute manière, il pouvait s'estimer heureux. Après ça, elle s'écarta de la porte pour lui laisser le passage. « Tu veux entrer ?  » Elle espérait qu'il n'était pas venu juste pour lui donner ça parce qu'elle voulait qu'il reste un peu. « Il faut bien que tu me le cuisines ce homard. » ajouta-t-elle moqueuse.

Anthony n’aurait jamais cru qu’il serait allé voir Irina chez elle de lui-même. C’était toujours elle qui venait le voir habituellement et il n’avait jamais été spécialement content de le voir jusqu’à la dernière. Et c’était cette dernière fois particulièrement qui l’avait conduit ici. Depuis qu’ils s’étaient embrassés, plusieurs fois, il voyait d’un tout autre œil leur « relation ». Puis il la voyait d’un autre œil elle aussi. Elle était moins horrible, il avait même l’impression qu’elle se laissait un peu plus aller avec lui. Elle était plus… normale sans doute. Quoique la normalité n’était pas sans doute la meilleure chose qui puisse la définir et ce ne serait sans doute jamais le cas. Le jeune homme devait se faire pardonner de lui avoir fait manger un hamburger. Puis rééquilibrer ça il avait décidé de lui acheter un homard. C’était plus une blague qu’autre chose, en référence directe à la conversation qu’ils avaient eu. Il espérait vraiment qu’elle allait apprécier le clin d’œil parce que cette plaisanterie lui avait quand même couté cher. Ce n'était pas pour rien qu’il n’en avait jamais mangé de sa vie… La russe ne tarda pas à lui ouvrir et il ne chercha pas à la contredire lorsqu’elle tira la conclusion qu’elle lui avait manqué. « J'aime entendre ça.  » « Le contraire aurait été étonnant. » Et un peu blessant aussi. Mais il restait convaincu qu’il lui avait manqué aussi. Naturellement, elle lui demanda ce qui l’amenait ici et il lui tendit le homard. « Je me sens très flattée par cette intention.  » Well, ça avait plus l’air de l’amuser qu’autre chose pourtant. « Heureusement, ça m’aurait fait chier d’avoir dépensé tout cet argent pour rien. » Il ne savait pas comment cuisiner homard –cuisiner tout court en fait –alors il aurait vraiment été gâché. Irina s’approcha ensuite de lui pour l’embrasser. « C'était ma manière de te remercier.  » « Plus besoin de me dire merci, maintenant, ça suffira amplement. » Il n’allait jamais dire non à un de ses baisers, il aimait tellement ça. « Tu veux entrer ?  » « Seulement si tu veux bien de moi. » Il n’était jamais sur de rien avec elle. « Il faut bien que tu me le cuisines ce homard. » Il fit une légère grimace. « Je viens de te dire que je ne voulais pas l’avoir acheté pour rien… Et clairement si tu veux que je le cuisine ce sera du vrai gaspillage. » Vraiment une mauvaise idée.

L'avantage là que c'était Anthony qui était venu chez elle, c'est qu'il ne pouvait plus faire le malin en prétendant qu'il lui manquait. Il aimait bien le faire d'habitude, tout le temps et c'était un peu agaçant tbh. Du coup, Irina fit comme le jeune homme faisait d'habitude et fit aussitôt remarquer qu'elle devait beaucoup lui manquer pour qu'il en vienne à venir jusque chez elle (elle eut la gentillesse de ne pas relever à quel point c'était étrange et à quel point il devait être dérange vu comment elle était avec lui la plupart du temps). Le jeune homme ne chercha même pas à nier à propos de ce qu'elle venait lui dire et Irina était très satisfaite pour le coup. C'était bien qu'il ne la contredise pas tout le temps. « Le contraire aurait été étonnant. » La jeune femme haussa les épaules. Ca aurait pu arriver, comme elle aimait bien le contrarier aussi exprès. Soit, Anthony lui tendit ensuite un homard et Irina fut très amusée par ça. Il était cute parfois comme ça. C'est pour ça qu'elle ne le détestait pas dans le fond. Il avait beau être un paysan, il restait 'mieux' que la moyenne. « Heureusement, ça m’aurait fait chier d’avoir dépensé tout cet argent pour rien. » « Pauvre petit. » lâcha-t-elle d'un ton moqueur. Elle reprit ensuite un air un peu plus sérieux. « T'es cute tu sais. » Un peu comme un petit chiot. Enfin non, s'il avait été cute comme un petit chiot elle ne l'aurait pas embrasser comme elle le fit juste près 'en guise de remerciement'. C'était déjà pas mal. Même si elle pouvait faire plus encore pour le remercier. « Plus besoin de me dire merci, maintenant, ça suffira amplement. » « Well, je n'ai jamais eu l'intention de te dire merci de toute manière. » Ce n'était pas un mot qui faisait vraiment parti de son vocabulaire tout ça. Elle s'était déjà excusé plusieurs fois auprès de lui, c'était juste énorme. La jeune femme lui proposa ensuite d'entrer. Parce qu'elle s'en serait voulu de le laisser sur le pas de la porte et aussi parce qu'elle avait envie de le voir plus longtemps un peu. « Seulement si tu veux bien de moi. » La russe leva les yeux au ciel. « Je ne t'aurais pas invité à entrer si je ne voulais pas de toi. Tu devrais le savoir ça. » Il devait quand même commencer à connaître certaines choses sur elle, dont ça. Elle prétexta ensuite qu'il devait bien lui cuisiner le homard. A la grimace qu'il fit ensuite, elle se douta qu'elle n'allait pas recevoir une réponse favorable. « Je viens de te dire que je ne voulais pas l’avoir acheté pour rien… Et clairement si tu veux que je le cuisine ce sera du vrai gaspillage. » La jeune femme pencha la tête et prit un air déçu. « Bon, je crois qu'on ne mangera pas de homard ce soir alors. » fit-elle alors. « Parce que je ne sais pas cuisiner ça non plus. » Cuisiner n'était pas digne d'elle de toute manière.

Irina aurait pu juste se moquer de lui, lui tapoter la tête et le renvoyer chez lui – lui fermer la porte au nez en tout cas. Parce que c’était quand même ridicule le fait qu’il lui apporte un homard même pas cuisiné. Mais non, elle semblait amusée mais en aucun cas elle ne semblait vouloir le virer pour le moment. En même temps elle ne devait pas avoir l’habitude de recevoir de telles attentions. Mine de rien, Anthony était sincère et ne faisait pas ça pour se moquer d’elle non plus. Il voulait juste essayer de lui faire plaisir mais si elle était très difficile. Il voulait même faire l’effort de supporter son caractère pour passer du temps avec elle. Il était fou comme ça. Soit. Il était content qu’elle ne rejette pas son cadeau parce que ça l’aurait vraiment emmerdé qu’il ait dépensé tout cet argent pour rien. Il n’aimait même pas le homard pour ce qu’il en savait. « Pauvre petit. » « Si tu ne l’avais pas encore remarqué l’argent et moi on n’est pas très amis. » Il galérait tellement pour gagner à peine de quoi nourir sa famille, alors bon… « T'es cute tu sais. » Le jeune homme fit la moue. Etre cute n’avait pas tellement été son objectif, quoiqu’il n’avait pas vraiment eu d’objectif en venant ici. Il en avait juste eu envie. Cela dit, son « cadeau » et sa visite eurent un autre effet puisque la jeune femme finit par l’embrasser pour le remercier. C’était très bien comme manière de remercier ça, elle n’aurait plus jamais besoin de prononcer le mot merci en sa présence – il doutait qu’elle connaissait la signification de ce mot même. « Well, je n'ai jamais eu l'intention de te dire merci de toute manière. » Anthony leva les yeux au ciel. « Et tu as peur de te mettre à brûler si jamais tu le fais ? Rassure-toi, ça n’est pas si terrible que ça. » M’enfin, il n’allait pas se plaindre, il préférait nettement qu’elle l’embrasse. Il accepta ensuite d’entrer et fut même étonné qu’elle l’y ait invite. « Je ne t'aurais pas invité à entrer si je ne voulais pas de toi. Tu devrais le savoir ça. » Ouais, il aurait dû le savoir. Il haussa alors les épaules. « C’est juste que ça me surprend toujours autant de voir que tu aimes ma presence. » Ca aussi c’était loin d’être gagné quand on prenait leur relation du depart. La jeune femme lui demanda ensue quand il comptait cuisiner le homard. Sauf qu’en fait il ne savait absolument pas comment ça se cuisinait – il avait du mal avec le fait de cuisiner tout court en fait – et il ne voulait pas avoir dépensé son argent pour un homard rate qui finirait juste à la poubelle. « Bon, je crois qu'on ne mangera pas de homard ce soir alors. Parce que je ne sais pas cuisiner ça non plus. » Le jeune homme pinça les lèvres. « Du coup on dirait que tu vas avoir un homard de compagnie. » C’était original au moins. Il se mit à sourire tout en la regardant d’un air malicieux. « On va devoir trouver autre chose à faire du coup. Et à manger. » C’était terriblement embêtant.

T'as vu j'ai réussiiiiiiiii o/ en 20 minutes en plus :v bon j'ai galéré à m'y mettre mais une promesse est une promesse now tu dois me remercier -> t'aime

« Si tu ne l’avais pas encore remarqué l’argent et moi on n’est pas très amis. » La jeune femme se mit à rire. Oh, il était vraiment très difficile de passer à côté de ça. « Sans blagues ? J'avais à peine put remarqué ça. » fit-elle alors. Elle lui fit ensuite savoir qu'elle le trouvait cute. Non parce que franchement, c'était le seul qualificatif qui lui était venu à l'esprit en le voyant avec son homard à la main comme ça. A la moue qu'arbora alors Anthony, elle devina bien qu'il n'avait pas forcément voulut s'entendre dire qu'il était cute comme ça mais bon, tant pis pour lui. Elle l'embrassa par la suite, pour le remercier mais elle était sûre que ça rattrapait aussi un peu ce qu'elle venait de dire ça. Lorsqu'elle s'éloigna de lui, il lui apprit qu'un tel baiser valait largement un merci et elle lui informa gentiment qu'elle n'aurait pas eu l'intention de lui dire merci de toute manière. Il ne fallait pas non plus trop en attendre d'elle. « Et tu as peur de te mettre à brûler si jamais tu le fais ? Rassure-toi, ça n’est pas si terrible que ça. » Irina prit un air dubitatif. « Je ne sais pas. Tu apprendras qu'on est jamais trop prudent. » Et si ça ne risquait pas de lui brûler la langue, dire ça était juste contraire à ses principes. Comme passer trop de temps en présence d'un paysan en fait. Mais ce principe là, elle semblait l'avoir momentanément oublié comme souvent quand elle était avec Anthony. La preuve, là, elle venait de l'inviter à entrer. Et celui-ci avait l'air un peu surpris d'ailleurs. « C’est juste que ça me surprend toujours autant de voir que tu aimes ma presence. » La jeune femme tiqua un peu sur le mot aimer quand même. « C'est pas que j'aime ça. Mais je m'ennuie là et tu es très bien comme distraction. » Enfin passable. Elle aurait mieux de dire passable quand même. Elle l'informa également qu'il fallait bien qu'il entre pour cuisiner le homard mais apparemment, il ne savait pas vraiment cuisiner ça. Elle non plus en fait, ils allaient donc juste pouvoir admirer le homard. « Du coup on dirait que tu vas avoir un homard de compagnie. » La jeune femme se mit à rire. « Mon plus grand rêve. C'est tellement décoratif aussi et ça sent tellement bon. » Elle allait être bien avec ça du coup. L'hypothèse la plus probable était qu'elle allait devoir le jeter. Mais elle le ferait quand Anthony ne serait plus là pour ne pas le blesser. Il prit ensuite un air malicieux et la jeune femme lui lança un regard interrogateur, voulant savoir ce qui pouvait bien lui passer par la tête. « On va devoir trouver autre chose à faire du coup. Et à manger. » La jeune femme fit la moue. « Oh please, tu ne vas pas me dire que tu as encore faim ? Tu passes ta vie à manger ? Ou tu ne manges que quand tu es avec moi ? » Elle espérait pour lui que la première hypothèse était celle qu'il était vrai parce que sinon, il ne devait pas manger si souvent que ça. « Enfin ça devrait pouvoir se faire. » fit-elle au bout d'un moment avec un petit sourire. « Mais si tu as peur de t'ennuyer, tu peux toujours repartir. »

« Sans blagues ? J'avais à peine put remarqué ça. » Elle se moquait de lui mais parfois il avait vraiment l’impression qu’elle était réellement à l’ouest. Enfin, elle devait juste le faire exprès vu comme elle était avec lui mais bon il préférait quand même re préciser les choses. « Ouais bah essaye de t’en rappeler la prochaine fois. » Il commençait à en avoir marre de se repeter comme ça, elle avait l’air suffisament intelligente pour pouvoir s’en souvenir pourtant. Le jeune homme décida de ne pas lui en tenir rigueur principalement parce qu’elle l’embrassa juste après et que ça le rendait juste trop faible. De toute façon il ne serait jamais en position de lui en vouloir et de lui faire payer quoi que ce soit. Il voulait bien qu’elle le remercie comme ça tout le temps, il voulait bien faire disparaitre le mot merci de son vocabulaire même. Mais il ne comprenait pas quell était son problème avec ce mot, elle n’allait pas prendre feu si elle avait le mlaheur de le prononcer. « Je ne sais pas. Tu apprendras qu'on est jamais trop prudent. » Well, justement, il ne l’était pas assez lui. S’engager dans une telle… relation ? Il ne savait même pas ce qu’ils faisaient, là, mais il savait que ce n’était pas forcément bon pour lui. Mais bon il aimait ça alors il préférait ne pas se poser de questions pour le moment et en profiter tant que ça durait, il aurait tout le temps de s’en mordre les doigts après. Surtout qu’elle aussi semblait aimer sa compagnie, ce qui l’étonnait toujours. Du coup, bien sûr qu’il allait entrer, il n’avait pas fait tout ce chemin pour rien. « C'est pas que j'aime ça. Mais je m'ennuie là et tu es très bien comme distraction. » Le jamaïcain se mit à rire. « Une distraction, hein. » Evidemment qu’elle n’allait pas confirmer ce qu’il venait de dire. Il fallait toujours qu’elle le contredise. « Je ne peux que te retourner le compliment. » Il n’était pas stupide de toute façon, il savait que leur relation ou peu importe ce qu’ils avaient en resterait à ce stade et il supposait que ça lui allait. Il fut ensuite établi qu’aucun des deux ne savait cuisiner de homard. Du coup, Irina allait avoir un homard de compagnie. « Mon plus grand rêve. C'est tellement décoratif aussi et ça sent tellement bon. » « Tu peux le garder dans un aquarium jusqu’à ce que tu trouves comment le cuisiner. On pourrait lui trouver un nom du coup. » lui fit-il sur un on moqueur. « Anthony Junior, c’est bien non ? » Mais du coup s’ils gardaient le homard en vie ils allaient devoir trouver autre chose à faire et à manger. « Oh please, tu ne vas pas me dire que tu as encore faim ? Tu passes ta vie à manger ? Ou tu ne manges que quand tu es avec moi ? » Anthony secoua doucement la tête. « Non, c’était juste au cas où je restais assez longtemps pour qu’on en vienne à avoir faim quoi. » se justifia-t-il en haussant les épaules. « Enfin ça devrait pouvoir se faire. Mais si tu as peur de t'ennuyer, tu peux toujours repartir. » « Oh non, tu as trop envie que je reste pour que je veuille partir. Tu ne m’aurais pas proposé de rester sinon. » Il avança alors un peu plus dans l’appartement et se permit de s’asseoir sur le canapé. « Tu proposes quoi alors ? »

Irina avait été obligée une fois de plus de rétablir la vérité. Elle avait l'impression de faire ça très souvent avec Anthony mais ça avait rarement beaucoup d'effet. Tant pis, elle allait se répéter une énième fois et elle l'informa qu'elle ne l'invitait pas à entrer parce qu'elle aimait sa présence (même si dans le fond, il y avait un peu beaucoup de ça) mais parce qu'elle s'ennuyait et qu'Anthony était très bien comme distraction. « Une distraction, hein. » La jeune femme hocha la tête. « C'est exactement ce que je viens de dire oui. » Mais elle était heureuse de constater que parfois, il comprenait bien ses paroles. C'était un peu rassurant. « Je ne peux que te retourner le compliment. » Irina eut un petit sourire moqueur. Elle ne savait pas depuis combien de temps, il était en mesure de lui retourner le compliment mais sûrement pas très longtemps. « Merci, merci. » fit-elle avant de faire une légère révérence. Il apparut par la suite qu'il n'allait pas pouvoir manger le homard ce soir. Parce qu'Anthony n'avait pas l'air plus capable qu'elle de le cuisiner (ça n'avait rien d'étonnant en fait). Il suggéra donc qu'elle le garde comme animal de compagnie. Il était vrai que c'était tellement beau un homard. Et ça sentait tellement bon. Tout le monde devait en vouloir comme ça. « Tu peux le garder dans un aquarium jusqu’à ce que tu trouves comment le cuisiner. On pourrait lui trouver un nom du coup. Anthony Junior, c’est bien non ? » La jeune femme se mit à rire. « Oh oui, Anthony Junior c'est parfait. » fit-elle moqueuse. « Et tellement original en plus. » Il avait dut aller chercher ça très loin pour le coup. Finalement, le jeune homme mentionna le fait qu'ils allaient devoir manger autre chose. Il fallait croire qu'il n'avait pas d'autres priorités dans la vie que son estomac, c'est en tout cas ce qu'Irina avait put constaté au fil du temps. « Non, c’était juste au cas où je restais assez longtemps pour qu’on en vienne à avoir faim quoi. » « Oh... » souffla-t-elle alors. « On verra en temps voulu ça. » Elle haussa les épaules avant d'ajouter que s'il avait trop peur de s'ennuyer, il pouvait s'en aller maintenant. Ce n'était pas un problème elle. Enfin... si, peut-être légèrement mais bon, elle ferait avec. « Oh non, tu as trop envie que je reste pour que je veuille partir. Tu ne m’aurais pas proposé de rester sinon. » « J'avoue. » consentit-elle à admettre. Il avait intérêt à savourer ce qu'elle venait de dire parce que ce n'était vraiment pas souvent que ça arrivait. Le jeune homme s'installa ensuite sur le canapé et la russe s'installa près de lui. « Tu proposes quoi alors ? » « On peut s'occuper d'Anthony Junior. » se moqua-t-elle d'abord. « Or... » Elle se pencha ensuite vers lui pour l'embrasser avant d'ajouter à voix basse. « We can do something more... fun. »

Anthony était donc une distraction pour Irina. C’était bien, il ne l’ennuyait plus comme avant au moins. A chaque fois qu’ils se voyaient leur relation évoluait dans le mieux. C’était bien parce qu’il appréciait de plus en plus être avec la jeune femme et elle était sans doute bien plus qu’une distraction pour lui. Il n’aurait pas gaspillé tant d’argent pour elle sinon, juste pour lui offrir un homard qu’ils ne mangeraient même pas au final. Mais ça ne l’embêtait même pas tant que ça au fond, cela le faisait plutôt rire. Irina n’aurait qu’à le garder en tant qu’animal de compagnie, ce serait original au moins. Puis elle pouvait l’appeler Anthony Junior, c’était génial comme nom, et il lui évitait de devoir réfléchir à ça, il était tellement généreux. « Oh oui, Anthony Junior c'est parfait. Et tellement original en plus. » Anthony hocha la tête d’un air très convaincu. « Comme ça tu auras toujours un Anthony avec toi, et tu seras moins triste à cause de mon absence. » Il était evident que maintenant elle pleurait à chaude larmes à chaque fois qu’ils n’étaient pas ensemble. Ah ah ah. Mais du coup s’ils ne le mangeaient pas ce homard ils allaient devoir trouver quelque chose d’autre à manger. Pas qu’il avait déjà faim mais il comptait bien rester assez longtemps pour être encore ici quand ce serait le cas. « On verra en temps voulu ça. » Ca convenait au jamaïcain. Surtout que d’ici qu’ils auraient le temps de changer d’avis une bonne cinquantaine de fois d’ici là, vu qu’il leur serait impossible de se mettre d’accord sur quoi que ce soit… « On peut s'occuper d'Anthony Junior. » proposa la russe en le rejoignant sur le canapé alors qu’ils cherchaient quoi faire. « Ce n’est pas très passionant…» répondit-il en faisant la moue. « Or... » Irina se pencha ensuite vers lui et l’embrassa sans prévenir. « We can do something more... fun. » Il arqua alors un sourcil d’un air très intéressé avant de l’attirer à nouveau contre lui pour l’embrasser à nouveau. « I don’t really care about Anthony Junior anyway. » L’embrasser était franchement plus intéressant. « J’espère juste que ça suffira à nous occuper jusqu’à l’heure du repas. » ajouta-t-il d’un air moqueur comme il savait qu’elle se lassait assez vite.

Comme ils ne pouvaient pas manger le homard (faute de savoir le cuisiner), Anthony suggéra que la russe le garde comme animal de compagnie. Il lui trouva même un prénom fort original pour l'appeler : Anthony Junior. Il avait été cherché ça tellement loin du coup. « Comme ça tu auras toujours un Anthony avec toi, et tu seras moins triste à cause de mon absence. » La jeune femme se mit à rire. « Et puis cet Anthony là sera bien moins pénible. » ajouta-t-elle en hochant la tête. Il ne savait pas parler, il ne pourrait jamais la contredire. Non franchement, il n'y avait pas à dire, c'était l'idée du siècle. « Mais tu seras triste si je te remplace par un homard. » fit-elle ensuite remarquer. C'était obligé, il aimait tellement sa présence (ce qui n'était pas toujours très compréhensible mais soit). Ils éliminèrent ensuite l'idée de manger tout de suite et il fallut trouver une occupation. Ceci, ne fut en aucun cas un problème pour Irina. Elle avait plusieurs idées et après avoir pris place sur le canapé près de lui, elle lui fit part de la première. Il s'agissait de s'occuper d'Anthony Junior. « Ce n’est pas très passionant… » Elle était bien d'accord là-dessus. C'est pour ça qu'elle avait gardé une autre idée en réserve et elle lui fit comprendre de quoi il s'agissait en l'embrassant et en déclarant qu'il pouvait faire quelque chose de plus fun. Elle s'était un peu écarté de lui après ça et le jamaïcain l'attira aussitôt contre lui pour l'embrasser à nouveau. Pour une fois, il semblait qu'il ait compris ce qu'elle voulait assez facilement. « I don’t really care about Anthony Junior anyway. » Ca tombait bien parce qu'elle aussi en fait. « J’espère juste que ça suffira à nous occuper jusqu’à l’heure du repas. » La jeune femme se mit à rire aussitôt. « Oh, je ne me fais pas trop de soucis là-dessus. » souffla-t-elle en passant les mains sous son tee-shirt pour caresser son torse et en l'embrassant encore plus longuement.

Il avait bien su s'occuper jusqu'à l'heure du dîner. Enfin, Irina ne savait pas vraiment quelle heure il était vraiment et ne s'en souciait pas trop en fait. Elle avait encore la tête posé sur le torse du jeune homme mais finit par se redresser, le sourire aux lèvres. « Tu ne dois pas trop prendre la tête à cause de ce que je vais te dire mais tu es plutôt pas mal dans le genre paysan. » eut-elle la gentillesse de lui dire alors. Il avait de la chance parce qu'elle ne lui faisait pas souvent des compliments comme ça. Elle attrapa son tee-shirt qui traînait non loin et l'enfila rapidement. « Et tu as le droit de dire que je suis parfaite là. »

Franchement, Anthony Junior c’était parfait comme prénom pour un homard de comapgnie. D’autant plus pour celui d’Irina : de cette façon elle aurait toujours un Anthony avec elle, pour combler l’absence du vrai parce qu’il était évident que la jeune russe pleurait tout le temps qu’ils étaient séparés. Elle faisait la fière comme ça mais le jamaïcain savait ce qu’il en était en vrai – ou en tout cas c’était ce qu’il voulait croire et rester dans son illusion lui irait bien. « Et puis cet Anthony là sera bien moins pénible. » Anthony hocha la tête à son tour d’un air très convaincu. « Aucun risque qu’il te contredise celui-là. » C’était ce qu’elle lui rapprochait tout le temps avec stupidité alors… « Mais tu seras triste si je te remplace par un homard. » « Dévasté même. » Blague à part, si elle en venait à se satisfaire de la compagnie d’un homard, il se ferait plutôt du souci pour elle. Pas qu’elle soit déjà vraiment normale mais ce n’était encore pas pareil. « Mais toi aussi hein. Je suis bien plus distrayant qu’un homard quand même. » Ce fut rapidemment confirmé lorsqu’elle se mit à l’embrasser. C’était la meilleure occupation qu’elle aurait pu trouver d’ailleurs.

Au final, Anthony et Irina avaient fait plus que s’embrasser. Le jeune homme n’en revenait toujours pas d’ailleurs, il avait l’impression de l’avoir rêvé. Déjà qu’il ne s’habituait pas à ses baiser, mais coucher ensemble c’était inespéré. Il ne pouvait pas affirmer ne jamais en avoir eu envie, elle était belle, magnifique même et avoir envie d’elle même si elle lui faisait peur ou quoi était logique quelque part. Il n’était qu’humain et les humains avaient des envies parfois étranges. « Tu ne dois pas trop prendre la tête à cause de ce que je vais te dire mais tu es plutôt pas mal dans le genre paysan. » Jusqu’ici toujours allongée contre lui, Irina venait de se redresser. Anthony afficha alors un large sourire. « C’est un peu ce que je m’acharne à te faire comprendre depuis qu’on se connait. Content que tu le reconnaisses enfin. » Il avait vraiment l’impression que c’était son anniversaire pour le coup, tellement elle lui donnait aujourd’hui. « Et tu as le droit de dire que je suis parfaite là. » Le jeune soupira alors qu’elle s’était encore écartée de lui. Ils étaient bien là tous les deux, il aurait préféré qu’elle reste encore contre lui. « Tu l’es. » Il pouvait bien lui accorder ça quand même. « Et tu le serais encore plus si tu allais chercher à manger. » ajouta-t-il d’un air innocent. Il avait eu le temps d’avoir faim là.

L'avantage avec Anthony Junior, c'est qu'au moins, il ne pouvait pas parler. En ça, il était d'ailleurs bien mieux que le vrai Anthony. La russe avait toujours su qu'il aurait beaucoup gagné à être muet. Elle aurait été bien plus tranquille ainsi. « Aucun risque qu’il te contredise celui-là. » Et oui effectivement, la seule raison pour laquelle elle souhaitait ça était celle-ci. « C'est exactement ce que je pensais. » fit-elle avec un petit sourire. Parce que le jamaïcain n'avait pas l'air d'avoir d'autres buts dans la vie que celui de la contredire tout le temps. C'était un peu fatiguant à la longue mais elle ne devait pas détester totalement ça sinon elle aurait fait ce qu'il fallait depuis longtemps pour qu'il arrête. Soit, il devait quand même bien faire gaffe à ce qu'elle ne la remplace pas par le homard. Elle était sûre que ça le rendrait très malheureux si ça venait à arriver un jour. « Dévasté même. » Elle hocha gravement la tête. « Je m'en voudrais beaucoup si une telle chose arrivait. » Il allait sûrement encore mettre sa parole en doute. Il avait fait exactement la même chose la dernière fois. Mais bon, tant pis pour lui s'il ne voulait pas la croire. « Mais toi aussi hein. Je suis bien plus distrayant qu’un homard quand même. » La jeune femme pencha la tête. « C'est vrai. Je veux bien t'accorder ça au moins. » Principalement parce qu'elle se voyait mal embrasser un homard alors qu'elle pouvait faire ça autant qu'elle le voulait avec Anthony.

Après qu'ils aient couchés ensemble, il y avait autre chose qu'Irina devait reconnaître au jeune homme. Il était plutôt pas mal. Enfin, dans le genre paysan quoi. « C’est un peu ce que je m’acharne à te faire comprendre depuis qu’on se connait. Content que tu le reconnaisses enfin. » La jeune femme secoua la tête. « N'en fais pas trop non plus. » fit-elle en lui tapotant gentiment l'épaule. Elle savait bien qu'elle aurait mieux fait de se taire, il prenait vraiment trop facilement la grosse tête après. Elle l'autorisa ensuite à lui dire qu'elle était parfaite. C'était un honneur ça et elle espérait qu'il le verrait bien. « Tu l’es. » Un large sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. « Good. » Pour la peine, et alors même qu'elle s'était écartée de lui, elle consentit à s'approcher un peu pour l'embrasser à nouveau rapidement. « Et tu le serais encore plus si tu allais chercher à manger. » Ah bah oui tiens. La jeune femme roula des yeux. « Tu gâches tout là. » se plaignit-elle en faisant la moue. Elle attrapa alors son téléphone. « What do you want to eat ? » Elle plissa les yeux en se souvent à la réponse à laquelle elle avait eu le droit la dernière fois qu'elle lui avait laissé un tel choix. « Well non, en fait, oublies, je vais appeler le traiteur. » C'était une décision bien plus sage.

Finalement, Anthony et Irina avaient fini par trouver une occupation. A en juger par la nuit qui tombait dehors, elle les avait même occupé toute l’après-midi. C’était bien, Anthony se sentait bien en tout cas, il pouvait rester encore longtemps comme ça avec la jeune femme contre lui. Seulement il fallut qu’elle s’écarte… Il tenta de ne pas montrer son mécontentement, surtout vu ce qu’elle lui dit juste après. Il était flatté qu’elle reconnaisse enfin le fait qu’il n’était pas trop mal. A chaque fois elle lui offrait un peu plus et le surprenait en bien, honnêtement il ne lui en avait pas demandé tant. Comme il ne savait pas ce qu’il pouvait attendre de plus maintenant, il allait juste prendre les choses comme elles venaient parce qu’il savait qu’avec elle tout pouvait changer en un claquement de doigts. « N'en fais pas trop non plus. » Le jeune homme afficha une petite moue. Elle exagérait quand même, il n’avait rien dit. Pas rancunier, il accepta de reconnaitre qu’elle était parfaite. Parce que c’était la vérité tout simplement, dans un tel moment il ne voulait pas lui mentir juste pour la contarier. « Good. » Elle l’embrassa à nouveau rapidement et quand elle s’écarta encore, beaucoup trop vite, le jeune homme laissa tomber sa tête en arrière, désespéré. Heureusement, son estomac attira toute son attention et lui fit oublier son désespoir pour quelques instants. Il réclama alors à manger à la jeune femme. « Tu gâches tout là. » « Va dire ça à mon estomac. » Vraiment, il allait le torturer dans pas longtemps s’il ne le satisfaisait pas rapidemment. Il la vit ensuite attraper son telephone. « What do you want to eat ? » Le jeune homme se mit à réfléchir à la question. Vu sa scène de la dernière fois, il allait choisir des choses qu’elle était plus capable d’apprécier. Mais elle ne lui en laissa pas le temps. « Well non, en fait, oublies, je vais appeler le traiteur. » Anthony se mit alors à soupirer. « Quelle confiance. J’allais te proposer quelque chose de plus convenable que la dernière fois mais well, je t’en prie, commande ce que tu veux. » N’importe quoi lui irait à ce stade. « Tu pourrais commander du homard histoire de rattraper mon cadeau raté. »

Anthony avait enfin consentit à reconnâitre devant Irina qu'elle était parfaite. C'était une grande victoire pour la jeune femme parce que même si elle était certaine qu'il pensait depuis un moment,, jusqu'ici il avait juste continuer à toujours la contredire à ce sujet. Donc bon, elle était très satisfaite pour le coup. En même temps, il était mieux d'être gentil avec elle parce qu'elle avait quand même reconnu aussi qu'il était pas mal dans son genre. La russe ne resta tout de même apas satisfaite bien longtemps parce qu'Anthony ne tarda pas à lui réclamer à manger. Il venait de tout gâcher en moins de trente secondes. Quel cas décidément. « Va dire ça à mon estomac. » Irina fit la moue. « Je n'aime pas beaucoup ton estomac. » crut-elle alors bon de l'informer. Mais, trop généreuse, elle attrapa quand même son téléphone pour commander à manger et elle demanda même au jamaïcain ce qu'il voulait. Enfin, au début. Elle changea néanmoins très vite d'avis en se rappelant quels étaient les goûts culinaires du jeune homme et prit la décision d'appeler le traiteur. Il n'en fallut pas plus pour que le jeune homme soupire. « Quelle confiance. J’allais te proposer quelque chose de plus convenable que la dernière fois mais well, je t’en prie, commande ce que tu veux. » Irina le fixa avec un air dubitatif. « Vraiment ? » demanda-t-elle pas vraiment convaincu. « Excuse-moi d'être méfiante hein. Mais comme tu n'as toujours pas réussi à me faire manger de hot-dogs, j'avais peur que ça n'arrive aujourd'hui. » Or, elle refusait que ce soit le cas. Elle avait déjà fais un énorme sacrifice avec les hamburgers la dernière fois et elle avait juré que ce n'était pas prêt de se reproduire. Il ne fallait pas non plus abuser. « Tu pourrais commander du homard histoire de rattraper mon cadeau raté. » La jeune femme se mit à rire. « Ton cadeau n'était pas raté. » précisa-t-elle d'abord. Ca l'avait beaucoup amusé même si elle se retrouvait maintenant avec un pauvre homard sur les bras. « Et ok, je vais commander ça. » Elle composa ensuite le numéro du traiteur afin de passer la commande que le jamaïcain avait réclamé. Après avoir raccroché, elle revint s'asseoir près de lui. « J'espère que ton estomac peut patienter encore un petit peu quand même. » fit-elle en prenant un air désolé.

Anthony avait apparemment gâché le moment. Mais ce n’était pas de sa faute s’il avait faim, il ne pouvait pas contrôler son estomac malheureusement. « Je n'aime pas beaucoup ton estomac. » Le jeune homme haussa les épaules. « Ce n’est pas ça qui le fera se calmer tu sais. » Parce que pour le coup lui aussi il n’était pas content, il ne “gâchait” pas tout de gaieté de coeur. Mais encore une fois ce n’était pas lui qui commandait. Irina sortit tout de même son telephone pour vraisemblablement commander à manger. Elle lui demanda ce qu’il voulait mais changea d’avis rapidement. Et dire qu’il comptait faire un effort et demander quelque chose de plus convenable pour elle ! Il faisait des efforts et il était remercié comme ça. « Vraiment ? » Le jamaicain hocha la tête. Tant pis hein. « Excuse-moi d'être méfiante hein. Mais comme tu n'as toujours pas réussi à me faire manger de hot-dogs, j'avais peur que ça n'arrive aujourd'hui. » « Pas aujourd’hui, mais un jour… Je ne désespère pas. » Vu tout ce que la jeune femme faisait pour lui il était convaincu qu’il finirait par y arriver même si ça prenait du temps. Mais voilà, aujourd’hui ce n’était pas ce qu’il aurait voulu. Il lui avait apporté un homard quand même, il ne voulait pas encore plus gâcher le moment, déjà que son cadeau était raté. « Ton cadeau n'était pas raté. » « Ah oui ? » demanda-t-il en arquant un sourcil, soudainement intéressé. Il sourait même à present, c’était rare que la jeune femme fasse preuve de gentillement gratuitement. « Et ok, je vais commander ça. » Le brun hocha la tête et la regarda passer commande jusqu’à ce qu’elle ne revienne vers lui. « J'espère que ton estomac peut patienter encore un petit peu quand même. » Il se mit à rire avant d’hocher vigoureusement la tête. « Le simple fait de savoir qu’il va être satisfait l’a calmé déjà. » C’était déjà ça. Puis il n’aurait pas le temps d’y penser s’ils s’occupaient comme ils l’avaient fait jusque là. Il se pencha alors pour embrasser rapidemment Irina, s’écartant d’un air soucieux. « J’espère juste que c’est bon. » Parce que pour le coup ce serait exactement la même chose qu’avec les hamburgers la dernière fois.

Si Irina appréciait beaucoup plus Anthony depuis quelques temps et supportait mieux sa présence, elle n'aimait pas beaucoup l'estomac du jeune homme. Parce que bien sûr, le jamaïcain avait tenu à rejeter toute la responsabilité dessus pour expliquer le fait qu'il ait faim là et vienne de tout gâcher en lui demandant de lui ramener à manger. « Ce n’est pas ça qui le fera se calmer tu sais. » « Ca craint. » fit-elle en secouant la tête. Et bizarrement, elle voulut bien faire l'effort de lui commander à manger. Il aurait juste mériter de mourir de faim pour l'avoir pris pour sa bonne comme il l'avait fait. Parce que c'était ni plus ni moins ce à quoi ressemblait la manière dont il lui avait demandé à manger. Soit, elle allait fermer les yeux sur ça. Elle voulait même bien le laisser choisir ce qu'il voulait manger. Enfin... ce fut le cas pendant trente secondes en tout cas. Après ça, elle se ravisa et décida qu'elle allait appeler le traiteur. Elle se souvenait bien qu'il n'avait pas toujours encore réussi à lui faire manger des hot-dogs et tant qu'à faire, elle préférait éviter que ça n'arrive pas aujourd'hui. Jamais en fait. Ce serait aussi bien. « Pas aujourd’hui, mais un jour… Je ne désespère pas. » Irina secoua la tête. « Ca, n'arrivera pas. » Enfin elle n'espérait pas trop mais avec Anthony, sa générosité l'emportait trop souvent. Tellement qu'elle reconnut juste après que son cadeau n'était pas raté. Pour une fois qu'elle lui reconnaît quelque chose de positif, il était mieux d'en profiter (même si c'était quand même la deuxième fois que ça arrivait aujourd'hui). « Ah oui ? » Il fallait croire qu'en plus, il fallait qu'elle se répète. « Oui. » fit-elle en haussant les épaules. « J'ai trouvé ça amusant. Et cute un peu. » Même si, pour son plus grand désespoir, elle n'avait pas pu manger le homard. Mais ce n'était plus un problème parce qu'elle allait appeler le traiteur. Elle passa son coup de fil rapidement avant de revenir vers le jamaïcain pour vérifier s'il pouvait quand même attendre un peu avant de mourir de faim. « Le simple fait de savoir qu’il va être satisfait l’a calmé déjà. » La jeune femme fronça les sourcils. « Si tu le dis. » dit-elle alors qu'elle trouvait ce qu'il venait de dire juste stupide et dénué de toute logique. Il se pencha par la suite vers Irina pour l'embrasser et elle trouva ça nettement mieux que de l'entendre parler de son estomac. Sauf qu'il s'écarta trop vite d'elle et elle poussa un soupir agacé. « J’espère juste que c’est bon. » Well, comme quoi, même quand il l'embrassait, il ne pouvait pas s'arrêter de penser à la bouffe. « Tu sais que c'est limite vexant? » Enfin pas juste limite en fait, ça l'était carrément. « Oui c'est bon. » daigna-t-elle quand même l'informer avant de s'éloigner à nouveau de lui.

« Ça craint. » Encore une fois ce n’était absolument pas de la faute d’Anthony si son estomac réclamait à manger. S’il avait faim comme ça c’était en partie à cause d’Irina, elle l’avait tenu occupé pendant si longtemps qu’il n’avait pas pensé à se nourrir afin d’éviter le moment critique. Moment critique qui était arrivé, ce qui n’était pas du tout agréable. Le jeune homme afficha alors un air désolé même s’il ne l’était pas tellement au fond. Il aimait beaucoup manger, c’était important… Et ce peu importe à quel point il était content d’être avec la jeune femme, là. Faisant preuve d’une générosité qu’il ne lui connaissait pas, la brune accepta de lui commander à manger. Elle lui demanda même ce qu’il voulait avant de se raviser, mais elle y avait pensé et c’était ça qui comptait. Surtout que pour une fois il avait prévu de lui faire plaisir en commandant quelque chose qui serait plus susceptible de lui plaire qu’un hamburger, parce qu’il ne voulait pas torturer son palais. Cela dit, il ne désespérait pas de lui remanger de la malbouffe un jour, comme c’était son truc à lui. « Ca, n'arrivera pas. » La jamaïcain afficha un sourire malin avant d’hocher doucement la tête. « C’est ce qu’on verra. » Elle avait fait tellement de sacrifices pour lui jusqu’ici qu’il ne voyait pas ce qui l’empêchait d’en faire un de plus. Il s’excusa ensuite pour son cadeau raté. Il aurait vraiment aimé pouvoir le manger ce homard… Etonnament, Irina avoua qu’elle ne l’avait pas trouvé si raté que ça. « J'ai trouvé ça amusant. Et cute un peu. » « J’avoue que c’était cute. » fit le jeune homme d’un air fier. « Je voulais juste… Je sais pas, te montrer que je n’était pas si irrécupérable que ça. » Parce qu’il avait tenu compte de ce qu’elle aimait et il s’était quand même ruiné pour elle, ce n’était pas rien. La jeune femme commanda ensuite du homard avant de revenir vers lui. Elle lui annonça qu’il devrait patienter avant de pouvoir manger mais cela ne le dérangeait pas, il n’aurait pas le temps d’y penser s’il s’occupait convenablement. Quoi que… Il avait entreprit de se rapprocher de la brune pour l’embrasser encore mais en fait, il pensait encore à la nourriture. En effet, il n’avait jamais mangé de homard avant et il avait peur de ne pas aimer… « Tu sais que c'est limite vexant? » « Quoi ? » demanda-t-il en fronçant les sourcils. Il ne voyait pas ce qu’il avait encore faire de mal. Elle s’éloigna encore un peu de lui, visiblement très vexée pour il ne savait quelle raison. « Oui c'est bon. » « Ce qui te plait à toi ne te plait pas forcément à moi. » crut-il bon de souligner. Du coup, il aurait attendu pour rien et il préférait ne pas manger que de manger quelque chose qu’il n’aimait pas.

Irina venait de se montrer particulièrement gentille en acceptant de commander à manger à Anthony. Bon, elle abandonna bien vite l'idée de lui laisser choisir cependant. Elle avait vraiment voulu au début mais elle avait eu peur qu'il ne veuille encore lui faire manger des hot-dogs. Bon, il avait l'air de croire que ce n'était pas parce que ça n'arrivait pas là que ce serait toujours vrai. Il fallait croire qu'il ne perdait pas espoir encore. La russe tenta bien de le ramener à la réalité mais elle devinait que ça ne servirait pas à grand-chose. « C’est ce qu’on verra. » Elle avait vu juste. Enfin c'était de sa faute, elle lui avait trop cédé récemment pour qu'il la prenne au sérieux maintenant. Et le pire dans tout ça, c'était sûrement qu'elle ne le regrettait pas tellement. La russe se montra par la suite très sincère en apprenant à Anthony qu'elle n'avait vraiment pas trouvé son cadeau raté. Enfin c'est vrai que comme ça, un homard c'était un peu ridicule. Surtout qu'ils ne le mangeaient même pas au final. Mais bon, comme ça venait du jeune homme, elle avait trouvait ça amusant. Et cute surtout. « J’avoue que c’était cute. » Le jeune femme se mit à rire devant son petit air fier. « Je voulais juste… Je sais pas, te montrer que je n’était pas si irrécupérable que ça. » « J'ai vu, j'ai vu. Je vais essayer de retenir ça. »

La jeune femme commanda finalement à manger chez le traiteur et revint vers Anthony en espérant qu'il pourrait patienter encore un peu. Elle s'inquiétait un peu à cause de son estomac super chiant. Le jamaïcain l'embrassa alors mais il se détacha bien vite d'elle pour s'inquiéter de savoir si le homard allait être bon. Gosh, finalement, il restait irrécupérable ça. C'était vexant de se dire que même pendant qu'il l'embrassait il n'était pas capable de penser à autre chose qu'à la bouffe. « Quoi ? » Elle se demandait s'il ne voyait vraiment pas ce qu'elle avait voulu dire ou s'il le faisait exprès. « Bah que tu ne cesses jamais de penser à la bouffe même en m'embrassant. » fit-elle en levant les yeux. Bien qu'elle aurait pu ne pas le faire, la risse daigna ensuite lui répondre et l'informa que c'était effectivement bon. « Ce qui te plait à toi ne te plait pas forcément à moi. » « Mais ça va te plaire là. Crois-moi pour une fois au lieu de me contredire. » De toute façon, il ne pourrait être fixé que quand la nourriture arriverait, si elle ne le mettait pas à la porte avant. Et elle ne comptait pas le faire. Elle aimait bien être avec lui comme ça finalement, peu importe à quel point il pouvait être une plaie.