Irina avait décidé de passer un week-end en dehors de New-York pour être un peu plus tranquille. Et bien sûr, si elle avait décidé ça, ce n'était pas pour passer le week-end toute seule, elle avait amené Anthony avec elle. Enfin, elle ne l'avait pas forcé ni rien, elle lui avait gentiment proposé et il ne s'était pas trop fait prier pour accepter de venir avec elle. En même temps, c'était une offre qui ne se refusait pas. Après tout, c'était un week-end tout frais payé par la russe. Et puis, elle savait bien aussi qu'il aimait beaucoup passer du temps avec elle (parce qu'elle était merveilleuse, c'était évident). Elle-même en fait aimait bien passer du temps avec lui (au moins un peu et elle n'aimait pas trop le répéter à haute voix, surtout pas devant Anthony, c'était mauvais pour son égo). Ils avaient donc pris l'avion en direction du Canada où Irina avait loué un chalet pour le week-end. Ils avaient voyagé en première classe bien sûr et Irina était certaine que c'était la première fois qu'Anthony voyageait aussi bien. C'était peut-être même une des premières fois de sa vie qu'il prenait l'avion en fait.

Ils étaient maintenant arrivés au chalet, depuis assez longtemps pour avoir déjà découvert la chambre. Ils n'avaient pas perdus trop de temps à faire le tour du propriétaire en fait. Ca n'intéressait pas vraiment Irina. Elle avait beau relativement apprécié Anthony, ses conversations avec le jeune homme ne la passionnait pas en général. Loin de là, il passait tellement de temps à la contredire que ça finissait toujours par l'agacer. Quand il couchait ensemble en revanche, c'était beaucoup mieux. Quand elle disait qu'il gagnerait à être muet, elle avait bien raison. La jeune femme se redressa légèrement avant de se pencher vers le jeune homme pour l'embrasser. « T'es content d'être là alors ? » demanda-t-elle avec un petit sourire. Elle était à peu près sûr que c'était le cas oui. Elle en tout cas, elle était contente. « Tu sauras qu'en plus, j'ai veillé à ce que le frigo soit plein. Je pense à tout comme ça. » Surtout qu'elle avait déjà pu constater que l'estomac du jeune homme était quelque chose de très important.

A sa grande surprise, Anthony se retrouvait dans un chalet au Canada. Il n’avait pas encore compris ce qui avait poussé Irina à le kidnapper comme ça mais il ne pouvait pas dire que cela ne lui plaisait pas de s’éloigner un peu de New York et de laisser derrière lui tous ses soucis. Bien sûr, une part de lui s’en voulait d’abandonner Shanice comme ça mais il n’en avait que pour un week-end, il serait rentré le lendemain au soir. Puis bon, il avait bien le droit d’être égoïste un peu, depuis quelques mois il faisait tout pour sa famille et vivait un peu moins pour lui. Cela ne le dérangeait pas sinon il n’aurait pas accepté de le faire, il aurait simplement laissé Shanice se débrouiller toute seule et aurait arrêté de se battre contre ses réticences quant à sa capacité à bien à avoir un travail en plus de ses études.

Arrivés au chalet choisi par Irina, ils n’avaient pas mis longtemps avant de se retrouver au lit tous les deux. C’était le seul moment où ils arrivaient à s’entendre parce qu’il y avait toujours un truc qui ne convenait pas à la jeune femme quand il parlait ou agissait et vice versa. Ce n’était certainement pas très sain comme relation mais ça convenait à Anthony pour le moment, Irina avait au moins le mérite de lui changer les idées. Puis elle avait bien changé, elle n’était plus aussi horrible avec lui. « T'es content d'être là alors ? » lui demanda la jeune femme après un moment de calme bienvenu. « Je mentirais si je disais que non. C’est… Parfait, merci. » Comme il le lui avait déjà fait savoir, il en avait vraiment eu besoin. Puis le fait que ce soit elle qui en ait eu l’idée rendait le tout encore plus appreciable. « Tu sauras qu'en plus, j'ai veillé à ce que le frigo soit plein. Je pense à tout comme ça. » Oh… Décidément ! Le jeune homme afficha un sourire en coin. « Tout ça pour moi… Je suis flatté. Ca ne te coute pas trop j’espère ? » Pour sa fierté ou il ne savait trop quoi… « Tu fais vraiment beaucoup d’efforts pour moi et j’apprécie vraiment. » ajouta-t-il en lui caressant doucement la joue.

Irina n'avait eu aucun mal à convaincre Anthony de l'accompagner ce week-end. Ca avait été très facile. Trop facile même. Elle s'était attendue à devoir argumenter un peu plus qu'elle ne l'avait fait et à entendre tout un tas d'excuses plus ou moins bidons. Mais elle avait été agréablement surprise. C'était mieux en fait. Elle avait beau avoir très envie de passer du temps avec lui, elle n'aurait pas non plus voulu se montrer trop insistante. A cause de ce qu'il aurait pensé après surtout. Enfin le problème ne s'était pas posé et ils étaient maintenant dans un lit du chalet qu'elle avait loué pour ce week-end. « Je mentirais si je disais que non. C’est… Parfait, merci. » C'était la réponse qu'Anthony lui avait faite après que la russe ait voulu vérifier s'il était content d'être là. « En même temps, je suis parfaite, ça ne pouvait donc pas être autrement. » l'informa-t-elle. Il avait juste eu la chance d'entrer enfin dans ses bonnes grâces en vérité. Il pouvait la voir sous son meilleur jour maintenant donc il était mieux de ne pas s'en plaindre. Peu de personnes pouvaient se vanter d'être autant privilégié que lui. Il était tellement privilégié d'ailleurs qu'elle avait même veillé à ce que le frigo soit rempli. Rien que pour lui. C'est dire comme elle était pleine de bonnes intentions. « Tout ça pour moi… Je suis flatté. Ca ne te coute pas trop j’espère ? » La jeune femme le fixa songeuse, réfléchissant très sérieusement à la question. « Pour être tout à fait honnête, et aussi surprenant que cela puisse paraître... non. Ca ne me coûte même pas du tout. » avoua-t-elle. Elle pinça ensuite les lèvres, pas certaine d'avoir bien fait de lui dire ça, même si c'était la vérité. Le fait était qu'elle était moins sur la défensive qu'avant avec le jeune homme mais elle savait bien que ce n'était pas forcément une bonne chose. Ca se retournerait peut-être contre elle un jour ça. « Tu fais vraiment beaucoup d’efforts pour moi et j’apprécie vraiment. » La jeune femme se mit à rire. « J'ai presque failli dire que tu le méritais mais... je n'en suis pas persuadée encore. » fit-elle moqueuse. Certaines choses restaient toujours les mêmes et elle n'était pas non plus prête de cesser de se moquer de lui comme elle le faisait si souvent. « Est-ce que je t'ai parlé du jacuzzi ? » demanda-t-elle avec un petit sourire en coin. « Non parce que tu vas pouvoir continuer avec les compliments quand tu l'auras vu. J'aime beaucoup les compliments. » Au cas où, il ne l'aurait pas remarqué.

Anthony ne pouvait décemment pas prétendre qu’il n’était pas content de ce petit séjour improvisé. Il avait eu plus que besoin de s’éloigner de New York un peu et le fait qu’il soit avec Irina ne gâchait rien. C’était parfait, vraiment, il n’y avait pas d’autre mot et Irina méritait bien des compliments de temps en temps. « En même temps, je suis parfaite, ça ne pouvait donc pas être autrement. » Comme il ne voulait pas gâcher le moment et risquer de ne plus jamais avoir de telles surprises si agréables à l’avenir, le jeune homme décida de ne pas la contredire. « C’est vrai. » Puis vraiment, il aurait été stupide de ne pas lui reconnaitre ça parce qu’elle faisait vraiment des efforts… Il n’aurait jamais pensé que leur relation irait jusque là – toute personne saine d’esprit aurait fui à grandes enjambées – mais pourtant c’était le cas et il se sentait réellement privilégié. Elle avait même pensé à remplir le frigo juste pour lui, c’est dire ! Il espérait que ça n’ait pas trop touché son égo ou quoi, parce qu’il s’en serait voulu pour le coup. « Pour être tout à fait honnête, et aussi surprenant que cela puisse paraître... non. Ça ne me coûte même pas du tout. » Well c’était vraiment étonnant oui mais là encore il n’allait pas se plaindre. Ca le touchait vraiment qu’elle ait des attentions comme ça pour lui, ça prouvait qu’elle tenait à lui quelque part… Au moins un peu. Il aimait bien que ce soit réciproque comme ça même si ça n’allait pas forcément durer. Il pourrait au moins en profiter le temps que ça durait. Il jugea alors bon de la remercier pour tout ça. « J'ai presque failli dire que tu le méritais mais... je n'en suis pas persuadée encore. » « Le simple fait que tu l’aies fait prouve que je le mérite. Tu ne te serais pas donnée cette peine sinon. » C’était logique quand même. Lui ne l’aurait pas fait s’il n’avait pas estimé que la personne le méritait. « Est-ce que je t'ai parlé du jacuzzi ? » Anthony haussa un sourcil d’intérêt avant de redresser un peu. « Non parce que tu vas pouvoir continuer avec les compliments quand tu l'auras vu. J'aime beaucoup les compliments. » Evidemment, tout était question de compliments. En même temps il ne l’avait pas tellement habituée à ça. « Pourquoi tu ne l’as pas mentionné plus tôt ? » Cela ne rendrait que le séjour plus intéressant selon lui. « Tu comptes me le montrer ou tu veux juste m’en parler et me laisser l’imaginer ? » Si c’était ça elle pouvait toujours attendre pour les compliments.

Lorsqu'Irina voulut savoir s'il était content d'être là, Anthony voulut bien reconnaître que c'était parfait. Certes, il ne parlait que du week-end et du chalet mais la russe prenait déjà ça comme un compliment. Ca ne l'empêcha néanmoins pas de lui signaler au passage qu'il n'aurait pas pu en être autrement parce qu'elle était elle-même parfaite. Et elle était juste réaliste quand elle disait ça, elle refusait donc de le laisser prétendre le contraire. Ce qu'il ne fit bizarrement pas. « C’est vrai. » La jeune femme fronça les sourcils. « Really ? Je devais t'inviter en week-end plus souvent je pense. » Ou pas forcément en fait. Même si en vrai, ça ne lui coûtait pas du tout d'être là. Elle en était même plutôt heureuse. Ils étaient tranquilles et tellement loin de New-York et de tout le reste que la jeune femme avait même baissé sa garde en se montrant moins sur la défensive. C'était un net progrès venant de sa part. Le jamaïcain fit d'ailleurs une remarque au sujet des efforts qu'elle faisait justement. Elle eut presque envie de dire qu'il le méritait. Mais c'était peut-être un peu exagérer que d'aller jusqu'à dire ça. « Le simple fait que tu l’aies fait prouve que je le mérite. Tu ne te serais pas donnée cette peine sinon. » « Oui, peut-être. » répondit simplement Irina en haussant les épaules. Elle changea ensuite de sujet aussitôt en évoquant le jacuzzi. Elle s'était dit que comme le jeune homme avait l'air bien parti pour lui faire des compliments comme ça, ce serait peut-être un bon moyen pour qu'il continue. Well, et si ça pouvait lui faire plaisir aussi de savoir qu'il y avait un jacuzzi, c'était bien pareil elle supposait. « Pourquoi tu ne l’as pas mentionné plus tôt ? » Irina le regarda longuement comme elle avait l'habitude de le faire quand il disait quelque chose de stupide (ce qui arrivait quand même plutôt souvent). « Parce qu'on était un peu occupé. » lui fit-elle remarqué. Mais maintenant qu'ils ne l'étaient plus, elle lui avait dit donc il n'avait pas vraiment de raison de se plaindre. « Tu comptes me le montrer ou tu veux juste m’en parler et me laisser l’imaginer ? » La jeune femme roula des yeux. « Je voulais juste t'en parler et te le décrire pour te faire enrager. » fit-elle avec un petit sourire. « Ca ne te convient pas comme idée ? » Elle se redressa ensuite et quitta le lit. « Allez viens gros malin, je vais te montrer. »

Anthony était tellement content de ce week-end surprise qu’il ne chercha pas une seule fois à contredire Irina. Il était même prêt à lui accorder tout un tas de qualités qu’elle ne possédait pas pour la peine. Il ne voulait pas prendre le risque que ce genre de choses ne se reproduise pas, il voulait continuer à passer des moments comme ça, simples et sans prises de tête avec la jeune femme et il savait que ça reposait en partie sur sa bonne volonté. « Really ? Je devais t'inviter en week-end plus souvent je pense. » Un large sourire se dessina sur ses lèvres, il avait obtenu exactement ce qu’il voulait là, c’était bien, donc il n’avait pas fait autant d’efforts pour rien. Sauf que rien ne garantissait qu’elle allait vraiment le faire mais tout espoir était permis. « Tu devrais oui. Je suis capable d’être encore plus docile et agréable même. » C’était donnant-donnant. Elle faisait un effort, il faisait un effort en retour. Elle en avait fait un autre en pensant à remplir le réfrigérateur rien que pour lui. Pour se justifier, elle lui fit savoir qu’elle n’était pas sure qu’il le mérite… Mais pourtant, elle s’était donnée la peine de le faire alors c’était bien qu’il le méritait. Les gestes voulaient parfois dire bien plus que des mots et c’en était la preuve. « Oui, peut-être. » « Oui, c’est sûr. » la corrigea-t-il avec un sourire en coin. Il ne devait peut-être pas trop lui en demander mais bon, il tenait à préciser ça. Si elle se voilait encore la face il était grand temps qu’elle arrête ça. Cela dit elle se rattrapa une nouvelle fois bien vite en lui parlant du Jacuzzi. Tout de suite Anthony était plus intéressé et il se demandait pourquoi elle ne lui en avait pas parlé plus tôt alors qu’il était evident que c’était un atout majeur du côté de la jeune femme. « Parce qu'on était un peu occupé. » Il pinça les lèvres, well, effectivement… Ils avaient été pas mal occupé. « On aurait pu être occupies dans le Jacuzzi, ça aurait été une bonne occupation. » Il n’était entré dans un Jacuzzi de sa vie, il n’avait jamais eu la chance de connaitre ce luxe. Alors bon, il avait hate d’essayer maintenant. Mais Irina ne semblait pas vouloir bouger, elle se contentait de lui en parler pour le moment. « Je voulais juste t'en parler et te le décrire pour te faire enrager. Ca ne te convient pas comme idée ? » Le jeune homme fit la moue et secoua légèrement la tête. « Tu es en train de tout gâcher, c’est dommage. » Et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Heureusement, elle se leva juste après et quitta le lit. « Allez viens gros malin, je vais te montrer. » Il ne se fit pas prier pour se lever à son tour et la suivre jusqu’au jacuzzi en question. Une fois arrivé devant, il s’approcha d’elle pour l’embrasser rapidemment avant de s’écarter, le sourire aux lèvres. « J’ai beau être souvent mécontent à cause de toi mais… Je te trouve quand même parfaite. » Il était fou sans doute mais il voulait bien l’être, ça valait le coup selon lui.

Irina était en train de penser qu'elle devrait sûrement emmener Anthony plus souvent en week-end. Après tout, ce ne serait pas un trop gros sacrifice. Surtout qu'il se montrait particulièrement aimable là, il ne l'avait pas encore contredit une seule fois (c'était pour dire, elle aurait presque pu croire qu'il était malade). « Tu devrais oui. Je suis capable d’être encore plus docile et agréable même. » Irina lui lança un regard un peu moqueur. Il faisait à peine sa pub là. Enfin, ça voulait au moins dire qu'il avait envie de repartir avec elle donc elle supposait que c'était une bonne chose. « C'est bon à savoir ça. J'y songerais alors. » Enfin elle verrait si il le méritait. Parce qu'il fallait bien qu'elle se pose la question un peu. Elle ne l'avait pas fais avant de remplir le frigo pour lui (en même temps, elle avait juste chargé quelqu'un de s'en occuper pour elle donc bon, ça ne lui avait pas réclamé trop d'efforts. Mais il avait l'air de dire qu'elle avait fait ça parce qu'il le méritait effectivement. Well, c'était peut-être le cas. « Oui, c’est sûr. » Il était inutile de plus débattre à ce sujet. Surtout qu'Irina avait quelque chose de plus important à dire maintenant, elle devait lui parler du jacuzzi et c'est ce qu'elle fit aussitôt après. Anthony avait l'air intéressé lorsqu'elle évoqua aussi mais il lui reprocha aussi de ne pas lui en avoir parler avant. Sauf qu'ils étaient occupés avant donc ce n'était pas de sa faute à elle. « On aurait pu être occupies dans le Jacuzzi, ça aurait été une bonne occupation. » « Mais on peut encore le faire maintenant ça. » fit-elle remarquer. A moins qu'elle ne se contente de lui parler du jacuzzi et de lui décrire pour le faire rager. C'était bien comme idée aussi, non ? Après tout, elle s'était montrée très gentille jusque là, il fallait bien qu'elle reprenne un peu un comportement plus normal. Elle en fit par au jamaïcain et la moue qu'il fit alors l'amusa beaucoup. « Tu es en train de tout gâcher, c’est dommage. » Irina eut un petit sourire et se pencha vers lui pour l'embrasser. « Pauvre petit. Tu ne devrais pas être surpris pourtant. » lâcha-t-elle après s'être écarter de lui. Elle se redressa quand même finalement avant de quitter le lit. Elle lui demanda alors de la suivre, elle voulait bien lui montrer le jacuzzi finalement. Ca eut l'air de plaire à Anthony parce qu'arrivés devant le jacuzzi, il l'embrassa une fois de plus. « J’ai beau être souvent mécontent à cause de toi mais… Je te trouve quand même parfaite. » Entendre ça n'avait pas de prix. Irina prit aussitôt un air arrogant. « Tu sais que je risque de te rappeler ça jusqu'à la fin de ta vie hein ? » demanda-t-elle alors. Il ne pourrait plus jamais la critiquer sans qu'elle lui rappelle qu'il la trouvait parfaite. Elle entra ensuite dans le jacuzzi. « Et je te retournerais bien le compliment, mais je pense que tu n'est pas assez net dans ta tête pour être parfait. » Parce que elle, bien sûr, était une référence en la matière.

Irina était apparemment en train de considérer l’option d’emmener Anthony en week end plus souvent. C’était une idée qui plaisait beaucoup à l’intéressé et il tenta de faire valoir ses qualités pour la convaincre définitivement. « C'est bon à savoir ça. J'y songerais alors. » Le jeune homme hocha la tête d’un air satisfait. Il ne lui avait pas donné de raison d’être mécontente en plus, il ne la contredisait pas et était plus qu’agréable. En retour, c’était à elle de faire des efforts maintenant, il voulait bien en faire mais il estimait mériter la même chose. Irina ne tarda pas à évoquer le jacuzzi que possédait le chalet. Ça c’était parfait, vraiment et le jeune jamaïcain trouvait que ça valait bien encore plus de gentillesse de sa part. Sauf si elle se bornait à juste lui en parler plutôt que de le lui montrer et le lui faire essayer. Il allait donc réserver son jugement jusqu’à ce qu’elle daigne l’y conduire. Enfin avant il voulait savoir pourquoi elle ne lui en avait pas parlé avant et le fait qu’ils aient été occupés n’était pas suffisant selon lui, parce qu’ils auraient pu tout à fait être occupés de la même façon dans le jacuzzi. « Mais on peut encore le faire maintenant ça. » « Encore faut-il que tu m’y emmènes. » répliqua-t-il en faisant la moue, c’était vraiment mal parti là. Elle était vraiment en train de tout gâcher. « Pauvre petit. Tu ne devrais pas être surpris pourtant. » Il soupira. « Je ne le suis pas du tout, j’avais juste espoir que tu continues sur ta lancée de bonnes surprises. » Mais il supposait qu’il ne pouvait pas tout avoir et qu’il ne pouvait trop lui en demander. C’était bien triste. Finalement, la jeune femme le conduit jusqu’au Jacuzzi et en voyant ça, Anthony décida de l’embrasser et de l’avouer qu’il la trouvait parfaite. Quand elle était normale et attentionée comme ça elle l’était réellement. « Tu sais que je risque de te rappeler ça jusqu'à la fin de ta vie hein ? » Le jeune homme haussa les épaules. Il connaissait ce risque, il avait décidé de lui dire ça en toute connaissance de cause. « Et je ne te contredirai pas. » lui assura-t-il alors. Il ne faisait jamais preuve de mauvaise foi lui. « Et je te retournerais bien le compliment, mais je pense que tu n'es pas assez net dans ta tête pour être parfait. » Anthony se mit à rire avant de secouer la tête. « Well, si tu es capable de ne pas être nette dans ta tête, pour reprendre tes mots, et d’être parfaite en même temps je ne vois pas pourquoi je ne peux pas l’être non plus. » Mais bon c’était encore un débat qu’il allait perdre ça alors autant ne pas trop insister. A la place, il entra dans le Jacuzzi sans se faire inviter.

Irina avait fini par évoquer le jacuzzi. C'était juste histoire de montrer à Anthony à quel point le chalet était vraiment bien et à quel point elle n'avait rien laissé au hasard. Elle n'aurait pas vraiment eu besoin de ça parce que le jamaïcain était déjà très content d'être là mais bon, si elle pouvait entendre encore plus de compliments, c'était très bien. Sauf que le jeune homme lui reprocha juste de ne pas lui en avoir parlé plus tôt. Mais elle avait une très bonne raison pour ça, ils étaient un peu occupés avant. Comme il avait réponse à tout, Anthony déclara qu'ils auraient pu s'occuper dans le jacuzzi aussi. Ce qui n'était pas faux et en fait, il n'était toujours pas trop tard pour aller faire ça. « Encore faut-il que tu m’y emmènes. » C'est vrai. Parce que pour se moquer de lui, Irina avait vaguement laissé entendre qu'elle allait juste lui en parler et lui décrire. C'était amusant de le faire rager aussi après tout. Surtout qu'elle était à peu près certaine qu'il n'avait jamais du voir de jacuzzi de sa vie. Il n'en fallut pas plus pour que le jeune homme décrète qu'elle gâchait tout mais Irina ne voyait pas en quoi ça le surprenait. C'est les efforts qu'elle faisait pour lui qui n'avait rien de normal parce que quand elle se comportait comme là, elle était juste fidèle à elle-même. « Je ne le suis pas du tout, j’avais juste espoir que tu continues sur ta lancée de bonnes surprises. » « Tu sauras que je comptais le faire monsieur mais j'ai trouvé que tu te montrais trop impatient. » l'informa-t-elle alors. Mais elle décida quand même de se lever ensuite pour prendre la direction du jacuzzi en question même si pour le coup elle n'était plus du tout sûre qu'il le méritait. Il cessa de lui faire regretter dès qu'ils arrivèrent au jacuzzi et qu'il alla lui dire qu'il la trouvait parfaite. C'était vraiment plaisant à entendre ça surtout que pour une fois, elle n'avait vraiment rien réclamé. Enfin du coup, elle allait sûrement lui rappeler jusqu'à la fin de sa vie. « Et je ne te contredirai pas. » La russe plissa les yeux. « Tu saurais ne pas me contredire... » commença-t-elle un peu sceptique. « C'est assez difficile à imaginer. » Même si elle devait bien avouer qu'aujourd'hui, elle n'avait pas encore trop eu à se plaindre. Elle ajouta ensuite qu'elle ne pouvait pas lui retourner le compliment parce qu'il était un peu trop fou pour ça. « Well, si tu es capable de ne pas être nette dans ta tête, pour reprendre tes mots, et d’être parfaite en même temps je ne vois pas pourquoi je ne peux pas l’être non plus. » « Il y a deux raisons à ça. » fit-elle en penchant la tête. « La première c'est que je suis la personne la plus parfaite au monde donc tu ne peux juste pas rivaliser. » C'était juste logique. Surtout qu'en plus, il ne fallait pas oublier qu'Anthony était juste un paysan. « Et c'est aussi parce que je ne suis pas folle moi. » Accessoirement, ça comptait un peu comme raison.

Depuis qu’Irina lui avait parlé de jacuzzi Anthony avait hâte qu’elle ne l’y emmène. Il ne comprenait pas pourquoi elle ne lui en avait pas parlé plus tôt d’ailleurs, c’était clairement le principal atout de ce week end – ou peut-être que c’était Irina mais ça le jeune homme n’était pas prêt à lui avouer. Quoi qu’il en soit il n’avait encore jamais eu la chance de tester un tel objet même s’il savait que c’était très agréable. Du coup maintenant qu’il savait ça il avait hâte de l’essayer, d’autant plus avec Irina. Sauf que celle-ci ne faisait que parler, parler encore et le faire languir. « Tu sauras que je comptais le faire monsieur mais j'ai trouvé que tu te montrais trop impatient. » Le jamaïcain se mit alors à soupirer. Ca l’arrangeait bien hein, mais il estimait que ce n’était pas de sa faute à lui peu importe ce que dirait la brune. Il voulait bien être gentil et ne pas trop la contredire pour la remercier de l’avoir emmené en week end mais il ne fallait pas non plus trop en attendre de sa part. Heureusement, la jeune femme s’exécuta presque immédiatement et le conduit jusqu’au jacuzzi. Il lui avoua alors qu’il la trouvait parfaite quand elle était comme ça, normale et attentionnée… Et pour l’inciter à faire plus souvent des efforts comme ça il lui promit de ne plus la contredire. Il savait ce qu’il avait dit là, et si elle voulait lui rappeler pour toujours qu’il avait dit qu’elle était parfaite, qu’elle fasse. Il l’assumait et il n’était pas comme elle à être de mauvaise foi tout le temps. « Tu saurais ne pas me contredire... » Anthony hocha vivement la tête pour confirmer. « C'est assez difficile à imaginer. » Par contre là il fronça les sourcils. « Well je ne pense pas t’avoir donné une quelconque raison de te plaindre pour le moment. » Il s’estimait parfait et honnêtement il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire de mieux. Mais bon elle allait encore le contredire vu qu’elle disait encore qu’il n’était pas parfait parce qu’il n’avait pas toute sa tête. Well… C’était son cas à elle aussi alors il ne voyait pas pourquoi ce se rait différent pour lui. « Il y a deux raisons à ça. La première c'est que je suis la personne la plus parfaite au monde donc tu ne peux juste pas rivaliser. » Anthony fit la moue avant d’afficher un léger sourire en coin. Il ne répondit rien parce qu’il ne voulait encore pas la contredire mais il n’en pensait pas moi. « Et c'est aussi parce que je ne suis pas folle moi. » Là par conte il ne put pas s’empêcher de rire légèrement. « On ne doit pas avoir la même définition de la folie alors. » Mais tant pis, elle le contredirait aussi alors il n’allait pas trop insister. Il entra ensuite dans le jacuzzi et attrapa la main d’Irina pour l’attirer vers lui. « Mais je ne t’en veux pas, on va dire que je peux passer là-dessus au moins pour cette fois. » Il était tellement généreux.

Irina avait quand même finit par montrer le jacuzzi à Anthony. Elle aurait pu lui décrire encore longtemps mais le jamaïcain se montrait un peu trop impatient et elle passait un trop bon moment pour vouloir tout gâcher (comme il l'avait si bien dit). Elle ne regretta pas de l'avoir conduit jusque là quand le jeune homme déclara qu'elle était parfaite. Lui en revanche allait peut-être regretter d'avoir dis ça parce qu'elle risquait fort de lui rappeler ça pour l'éternité. Elle était trop fière pour le coup. Bien sûr, il ne lui avait rien apprit parce qu'elle savait bien qu'elle était parfaite mais il le reconnaissait tellement peu que c'était inespéré. Il lui apprit qu'il ne la contredirait pas si (ou plutôt quand) elle lui rappellerait ça, ce qui était assez difficile à imaginer pour le jeune femme. « Well je ne pense pas t’avoir donné une quelconque raison de te plaindre pour le moment. » La jeune femme prit un air pensif avant de finalement hocher la tête. « C'est vrai ça. Mais j'aime bien me plaindre alors ça me rendrait presque triste. » fit-elle en portant une main sur son cœur. Le mot important dans sa phrase, c'était quand même le presque. Donc elle préférait qu'il ne lui donne pas de raison de se plaindre maintenant quand même. Il ne tarda quand même en sous-entendant qu'elle pouvait ne pas être très saine d'esprit. C'était un peu exagéré. Tout ça parce qu'elle n'était pas toujours des plus sympathiques, ça ne faisait pas forcément d'elle quelqu'un de dérangé. Pas selon son point de vue en tout cas. Elle se défendit un peu mais Anthony semblait avoir retrouver sa fâcheuse habitude de la contredire puisqu'il se mit aussitôt à rire. Ca ne laisserait rien présager de bon pour ce qu'il allait dire ensuite. « On ne doit pas avoir la même définition de la folie alors. » Irina hocha la tête. C'était clairement le cas en effet. « La mienne est la bonne. » Elle tenait à préciser ça parce qu'elle aimait bien avoir le dernier mot comme ça. Le jeune homme attrapa ensuite sa main avant de l'attirer vers lui. « Mais je ne t’en veux pas, on va dire que je peux passer là-dessus au moins pour cette fois. » « Juste pour cette fois ? » demanda-t-elle en faisant la moue « Je te pensais plus généreux. » Elle passa les mains autour de son cou et l'embrassa longuement. « Je saurais te convaincre de passer là-dessus plus souvent. » souffla-t-elle ensuite très sûre d'elle. Et si ça ne marchait pas avec ses baisers, elle y arriverait en s'écartant de lui, parce qu'il ne savait pas lui résister bien longtemps.

Irina avait enfin conduit Anthony jusqu’au fameux Jacuzzi. Quoiqu’il arrive le jeune homme ne serait pas déçu vu qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’essayer un tel objet, mais vu comme elle l’avait fait languir, ça avait intérêt de valoir le coup. Il était tellement content qu’il n’hésita pas à avouer à la jeune femme qu’il la trouvait parfaite. En temps normal il préférait ne pas lui dire de telles choses mais là, bon, elle le méritait quand même pas mal. Puis la situation n’avait rien de normal – tout ce qui aurait dû être normal ne l’était pas avec Irina, et vice versa – donc il ne voyait pas de raison de s’en priver. Bien sûr, la brune fut ravie et elle lui fit savoir qu’elle allait lui rappeler ça dès qu’il tenterait de dire le contraire. Well, il l’assumait alors bon, il n’allait pas s’amuser à la contredire là-dessus. Il n’était pas stupide. Cela étonna la jeune femme qui ne le pensait apparemment pas capable de ne pas la contredire. Il pensait pourtant ne pas lui avoir donné beaucoup de raisons de se plaindre aujourd’hui. « C'est vrai ça. Mais j'aime bien me plaindre alors ça me rendrait presque triste. » Le jamaïcain leva les yeux au ciel. Qu’elle était dramatique quand même. « Il faudrait savoir ce que tu veux hein. » Il s’était dit qu’il ferait un effort pour ne pas tout gâcher mais si elle insistait… « Eclaire-moi donc un peu que je sache comment agir. » Elle allait définitivement lui faire perdre la tête. Enfin, il était déjà fou de toute façon… Comment aurait-il pu tomber sous son charme autrement ? Fou et faible, c’était bien les deux adjectifs qui lui correspondaient le plus en ce moment. Mais bon, heureusement, elle était folle aussi. Et il se risqua même à lui dire sauf que bien sûr elle n’était pas d’accord avec ça. Ils ne devaient pas avoir la même définition de la folie alors. « La mienne est la bonne. » « Sure sure. » répliqua-t-il d’un air moqueur avant d’entrer dans le bain à remous. Il attira ensuite la jeune femme vers lui avant de lui préciser qu’il voudrait bien lui donner raison pour cette fois. Et un effort de plus, un ! « Je te pensais plus généreux. » Sauf qu’apparemment ça ne lui convenait pas. Il soupira tandis qu’elle s’approcher de lui pour l’embrasser. S’il avait su il n’aurait pas soupiré. « Je saurais te convaincre de passer là-dessus plus souvent. » Il s’écarta quelque peu et la regarda en souriant. « C’est tout ce que tu as ? Parce qu’il va falloir un peu plus que ça hein. » En fait non, elle n’avait malheureusement pas besoin de faire grand-chose pour l’affaiblir mais bon elle n’était pas obligée de le savoir, au contraire.

Ca avait été au tour d'Anthony de surprendre Irina. Il avait en effet laisser entendre qu'il n'irait pas prétendre le contraire quand Ia russe lui rappellerait qu'il avait dit qu'elle était parfaite (parce que c'était trop beau pour qu'elle ne lui répète jamais). Et well, c'était assez difficile d'imaginer le jeune homme en train de ne pas la contredire en fait. Il semblait ne savoir faire que ça. Même quand elle n'était pas encore 'gentille' avec lui, il la contrariait sans cesse et peu importe les menaces qu'elle pouvait proférer à son encontre. Devant le fait qu'elle se montrait si sceptique, le jamaïcain crut bon qu'elle n'avait pas encore eu de raison de se plaindre de lui depuis qu'ils étaient arrivés là. Il marquait un point là. Mais comme elle aimait beaucoup se plaindre, il fallait bien qu'elle invente une raison. Elle en était rendue à être presque triste là. « Il faudrait savoir ce que tu veux hein. » La jeune femme lui adressa un regard moqueur. « Eclaire-moi donc un peu que je sache comment agir. » « J'ai dis presque. » lui rappela-t-elle alors. Elle avait un peu trop tendance à oublier qu'il fallait tout expliquer à Anthony. Ce n'était pas qu'il était stupide mais... il avait juste tendance à ne pas trop réfléchir. « Continues t'es depuis qu'on est là. » ajouta-t-elle en lui tapotant l'épaule. Il ne sembla néanmoins pas avoir vraiment écouter son conseil puisqu'ils se chamaillèrent ensuite un peu au sujet de la définition de la folie. Parce que le brun avait l'air de trouvé Irina folle, pour pas grand-chose. Elle fut donc dans l'obligation de lui faire savoir qu'elle était celle qui avait la bonne définition à ce sujet mais il n'eut pas l'air vraiment convaincu. « Sure sure. » Il n'y avait pas grand-chose à ajouter à ça. Surtout qu'en fait, le jamaïcain entra ensuite à son tour et attira Irina contre lui. Inutile de dire qu'elle n'avait plus très envie de se disputer avec lui alors. Il devait en être de même pour le brun qui, très généreusement, voulait bien passer là-dessus et lui donner raison pour cette fois. Mais juste pour cette fois, ce n'était quand même pas beaucoup. Elle tenta bien de le convaincre en l'embrassant mais elle se doutait bien que ce ne serait pas si simple. Il confirma ce qu'elle avait pensé en reprenant la parole après s'être écarté un peu. « C’est tout ce que tu as ? Parce qu’il va falloir un peu plus que ça hein. » Elle fit la moue. « D'accord. » fit-elle en pinçant les lèvres. Elle espérait ne pas avoir à en arriver jusque là mais puisqu'il la forçait. Elle se redressa et s'approcha de la sortie de jacuzzi. « Je vais te laisser. » fit-elle avec un sourire malin. « C'est pas très intéressant d'être là avec toi. » Elle mentait légèrement, parce que si vraiment elle avait pensé ça, elle ne se serait pas donné tant de mal pour organiser ça mais elle n'était pas forcé de l'admettre.