It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
Sujets similaires

Partagez

jazz&manuela - let's get back to work

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
MessageSujet: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyVen 25 Oct - 23:06

JAZZ&MANUELA - let's get back to work ►
En me levant ce matin-là, je m’étais attendue à tout, sauf peut-être à me retrouver dans un avion qui allait m’emmener à l’autre bout du monde. Abandonner ma fille (ne serait-ce que quelques jours) avait été extrêmement difficile pour moi, mais compte tenu des récents événements, j’avais soudainement ressenti le besoin de me changer les idées. Qui plus est, je savais que Soraya était entre de bonnes mains. Avec un peu de chance, sa simple présence parviendrait peut-être même à rapprocher Anna et Hayden. Ils traversaient des moments difficiles, mais j’étais intimement convaincue que tout finirait par s’arranger pour eux. Pourquoi tant d’optimisme ? Parce que, contrairement à moi, ils avaient trouvé la bonne personne, celle avec qui passer le restant de leur jour. Ils avaient tout simplement trouvé l’amour. Quant à moi, je ne l’avais pas connu depuis Adan. J’avais cru tomber amoureuse, le dernier en date étant mon voisin de palier, mais j’avais eu tort. Ou peut-être pas… Allez-savoir… Toujours est-il que les choses étaient bel et bien terminées entre Jeremiah et moi. D’ailleurs, elles n’avaient jamais vraiment commencé. Un mal pour un bien me direz-vous, car sans cette déception amoureuse, je n’aurais probablement jamais saisi l’opportunité que Jazz m’offrait. La chanteuse, actuellement en tournée, m’avait téléphoné en catastrophe pour que je vienne la rejoindre. Il lui fallait une styliste à tout prix et elle avait cru bon de faire appel à moi. De mon côté, je n’étais pas sincèrement convaincue du bien fondé de cette « collaboration ». Ce n’était un secret pour personne, Jazz et moi avions toujours eu beaucoup de mal à nous entendre. Souvent en désaccords, il nous arrivait régulièrement de nous disputer, au point même d’annuler certains de nos « contrats ». Mais je ne croulais pas vraiment sous les gros clients… Et comme je n’avais pas encore à ma disposition les fonds nécessaires pour lancer ma toute première collection, je partais du principe que toute publicité était bonne à prendre. Et quoi de mieux pour faire parler de soi que de travailler sur la tournée d’une superstar?

Quand j’arrivai sur place, Jazz était en pleine répétition, si bien qu’elle ne prit pas la peine de m’accueillir. Si j’étais vexée ? Pourquoi ? J’aurais dû ? Jazz et moi n’étions pas vraiment les meilleures du monde et puis elle avait des obligations. « Je vais vous conduire à son hôtel. Mademoiselle Dallaway insiste pour que vous l’attendiez dans sa chambre… Elle doit vous parler de certaines choses. » Par certaines choses, elle entendait bien sûr les modalités de notre collaboration, mais comme ce chauffard n’avait pas la moindre idée de ce qu’il avançait, je me contentai d’acquiescer. Nous arrivions à l’hôtel vingt minutes plus tard et c’est là qu’on m’apprit que la grande star était de retour dans ses appartements.

« Jazz… C’est moi, Manuela ! Je peux entrer ? » demandai-je après avoir frappé à la porte.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptySam 26 Oct - 3:53

TAGGED : #manuela ayxeres #jazz dallaway


WHEN : beginning of november
WHERE : Antalya, Turquie
ABOUT THAT : Jazz is in the middle of her « Princess of China » tour when her fashion designer falls really sick and has to be left behind. While her manager is trying to find someone with the appropriate background, they decided to call for Manuela to help for a couple of days.
PROGRESS : rp#1
ET SINON : je viens de réaliser que Manuela = Kat = Brennan  = Jazz's Mom, how weird x)
❝ let's get back to work ❞
Faire une tournée mondiale était épuisant. Pour être tout à fait franche, Jazz doutait toujours d'être capable d'arriver jusqu'au bout, et pourtant elle relevait toujours le défi. Pourtant, ce n'était pas faute d'être fatiguée ! Pour le peu de temps qu'elle réussissait à passer au calme, la jeune femme ne pouvait pas vraiment considérer ses jours sans concerts comme des jours off. Il y avait toujours des répétitions, des interviews, des coups promotionnels à assurer, et si elle pouvait se féliciter d'avoir su s'entourer d'une équipe efficace, le contre-coup était un travail encore plus imposant pour elle... Mh, mais elle aimait ça. Elle voulait chanter et en faire son métier depuis toute petite, depuis la première fois que son regard s'était posé sur l'un des clips de sa mère & sa tante, lorsqu'elles étaient jeunes, et à vingt-trois ans, la jamaïcaine pouvait se vanter d'avoir accompli beaucoup plus que ce dont elle avait pu rêver étant enfant. Alors, quand elle sentait son corps ou son mental faiblir, que des courbatures déchiraient ses muscles à chaque mouvement brusque ou que le jet-lag constant la rendait malade et qu'elle devait quand même assurer un concert, elle se raccrochait à ce rêve, à ce qu'elle aimait, & ça lui permettait d'assurer sur scène. Ça, et beaucoup d'entraînement. Du coup, dès que la jeune femme avait aperçu le lit de cette chambre qu'elle n'avait même pas encore pu voir depuis qu'elle était arrivée, la veille dans la nuit, elle s'était vautrée dessus en n'écoutant son attachée de presse que d'une oreille. Sentant qu'elle ne lui donnerait pas toute son attention, son employée s'était éclipsée et la chanteuse s'était autorisée quelques instants d'un silence qui, avec un quotidien rempli de bruits d'avions & de sa propre voix, était une bénédiction.

« Jazz… C’est moi, Manuela ! Je peux entrer ?  » Retour à la réalité. En un instant, l'intéressée était sur ses pieds, presque fraîche & dispo. Oui, Manuela ; elle lui avait demandé de la rejoindre, après que son styliste soit tombé malade lors de leur dernière escale, une sale bête l'avait piquée & il s'était mis à gonfler comme un ballon, l'équipe avait dû le laisser aux bons soins de l'hôpital local et des médecins qui allaient le rapatrier aux États-Unis. Si son manager était en train d'étudier les gros contrats qu'ils pouvaient signer avec cette opportunité, Jazz ne comptait pas se balader à poil en attendant, et devant l'urgence de la situation, elle n'avait pu se tourner que vers une seule personne : Manuela. Pas vraiment de bon cœur, à vrai dire, mais avec tout ce qu'elle avait à gérer, elle n'avait vraiment pas le temps de chipoter sur le fait qu'elle n'était pas particulièrement fan de la jeune femme, et il fallait avouer qu'elle faisait du plutôt bon travail. « J'arrive ! » s'exclama Jazz en allant prendre un redbull dans le mini-bar ; vu l'heure et son emploi du temps pour le reste de la journée, elle n'allait de tout façon pas dormir avant un bon moment. « Entre. Merci d'être venue dans de si brefs délais. » déclara-t-elle dès qu'elle ouvrit la porte, s'effaçant pour laisser la brune entrer.  « How long can you stay ? » demanda-t-elle immédiatement, histoire d'être fixée.


Dernière édition par Hazel "Jazz" Dallaway le Ven 1 Nov - 23:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyLun 28 Oct - 15:28


Je m’étais rarement sentie aussi angoissée que ce jour-là. Quand des bruits de pas se firent entendre derrière la porte, je sentis mon cœur battre à tout rompre, une vague de stress me parcourant tout le corps. Je n’avais pas l’habitude de collaborer avec des célébrités. La chanteuse jamaïcaine était la seule qui eut jamais fait appel à mes services, mais notre relation était si tendue que ça m’avait en quelques sortes refroidie. J’ignorais si elle se comportait toujours de cette manière ou bien si c’était moi qui l’agaçais au-delà-des mots, mais il m’arrivait parfois de la trouver détestable. Je n’aurais peut-être pas été jusqu’à la qualifier de diva, mais par le passé, si cela avait été possible, je lui aurais bien mis une paire de baffes. D’un autre côté, je savais qu’elle avait les mêmes griefs à mon encontre. Elle avait dû prendre sur elle pour me demander mon aide et rien que pour ça, j’étais disposée à faire des efforts. A sa place, je n’aurais probablement jamais pu faire preuve d’une telle clairvoyance, je n’aurais pas été capable de mettre mon orgueil de côté, juste comme ça. Je ne m’en vantais pas, mais la fierté était un de mes plus gros défauts. Peu de personnes avaient eu l’occasion de me voir m’abaisser devant elles et je me confondais rarement en excuses. Beaucoup prenaient ça pour de l’égocentrisme, mais ce n’était pas le cas. Disons simplement que ça faisait partie de mon tempérament. J’avais toujours eu plus ou moins de mal à me remettre en question et même si je travaillais là-dessus, changer prenait du temps. « Entre » dit-elle en s’écartant légèrement pour me laisser entrer. « Merci d'être venue dans de si brefs délais. » Pour toute réponse, je me contentai de lui adresser un sourire bref. Au diable les courbettes et autres formules de politesse, si j’étais venue jusqu’ici ce n’était pas pour me faire une amie, mais bien pour le business. « How long can you stay ? » Jazz l’avait compris et je fus soulagée qu’elle aille droit au but. Honnêtement, je me voyais assez mal tenir une conversation anodine avec elle ou lui parler de la pluie et du beau temps. « Tout dépend de toi à vrai dire... » répondis-je simplement. « Je me suis organisée de mon côté. Ma fille est chez des amis et j’ai laissé la boutique aux soins de mes employés. Ton styliste va être absent combien de temps ? » Je n’étais pas très enchantée à l’idée de passer mon temps à la suivre, mais j’avais vraiment besoin de ce contrat. Que ce soit au niveau financier ou relationnel, je savais que travailler pour Jazz allait m’être bénéfique. Evidemment, je ne comptais pas la suivre jusqu’à la fin de sa tournée, mais quelques semaines, voire peut-être un mois, ça me semblait faisable. Hayden était tellement gaga de sa filleule qu’il était prêt à la garder toute une année s’il le fallait. Mais je n’avais pas l’intention de me passer de mon bébé aussi longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyMer 30 Oct - 2:18


La grande majorité des personnes qui entrevoyaient la vie que menait Jazz pensaient qu'elle débarquait sur scène au début du concert, la quittait à la fin & rentrait à son hôtel ou allait faire la fête dans des boîtes, pour le fun. C'était l'image qu'elle donnait, celle qu'elle & ses attachés de presse voulaient qu'elle dégage, parce que c'était ce qui faisait du buzz, et c'était aujourd'hui le buzz plus que le talent qui rapportait plus d'argent. Se faire prendre en photo ici & là, promouvoir les pays où elle passait était une façon comme une autre de se montrer & de donner envie aux gens de la voir en personne, de savoir ce qu'elle allait leur réserver, elle, la reine de la provocation lorsqu'elle le voulait. Alors oui, bien sûr, elle s'amusait ! Sincèrement, elle n'avait pas le boulot le plus difficile du monde, elle en avait conscience & elle en profitait totalement, parfois même un peu trop en voulant jouer sur tous les terrains. Seulement, peu de personnes pouvaient comprendre la douleur qui pouvait parfois habiter ses membres, ses règles qui pouvaient la meurtrir et avec lesquelles elle devait faire, des trucs aussi cons que ça, jusqu'aux grippes qu'il lui arrivait d'attraper dans ces avions beaucoup trop climatisés et avec lesquelles elle devait quand même assuré plusieurs heures de chant de suite – parce que oui, elle s'échauffait & répétait avant de jouer la reine sur scène. Si elle était la star d'une génération, elle était la patronne d'une entreprise qui nourrissait des milliers de bouches, et il n'y avait pas une décision qui ne passe pas par sa validation.

« Tout dépend de toi à vrai dire...  » reprit Manuela lorsque Jazz lui demanda combien de temps elle pouvait rester sur sa tournée. « Je me suis organisée de mon côté. Ma fille est chez des amis et j’ai laissé la boutique aux soins de mes employés. Ton styliste va être absent combien de temps ?   » Rien que d'y penser, Jazz soupira ; elle fit volte-face, s'attendant à ce que Manuela la suive où qu'elle décide d'aller, et se dirigea vers sa chambre en reprenant la parole. « Urh, pretty much forever. » déclara-t-elle, ne cachant pas son agacement. Bien sûr, elle était embêtée & inquiète pour son styliste, mais ça n'arrangeait pas ses plans et pour le coup, elle se serait bien passée de cette mésaventure. « Il s'est fait piquer par un sale truc et il doit être en train d'être rapatrié as we speak. » l'informa-t-elle avant de prendre une feuille qui l'attendait, comme prévu, sur sa table basse. « Là-dessus, quelques pistes sur les « thèmes » de chaque tenue. » expliqua-t-elle en n'adressant que de brefs regards à la jeune femme, concentrée sur son explication. « Je pourrais pas tout essayer, mais tu auras des modèles si t'en as besoin. Il y a des vêtements qui me suivent, tu pourras intégrer les tiens à tout ça. » Elle continua son explication pendant une bonne minute en passant en revue les exigences, son salaire et tous les détails, avant de retourner dans le salon. « Alors, je partirais sur... cette semaine. Mon manager est en train de chercher un remplaçant permanent, j'ignore combien de temps ça va prendre, mais ça devrais pas excéder plus d'un mois. » l'informa-t-elle encore avant de lui adresser un regard interrogatif, lui demandant vraiment pour la première fois – silencieusement certes, mais tout de même – son avis sur le sujet.


Dernière édition par Hazel "Jazz" Dallaway le Ven 1 Nov - 23:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyVen 1 Nov - 18:32


Lorsque je lui demandai combien de temps son styliste allait être absent, la chanteuse ne put s’empêcher de soupirer. « Urh, pretty much forever. » Je me pinçai aussitôt les lèvres, consciente que cette collaboration risquait de durer un peu plus longtemps que nous ne l’aurions voulu. « Il s'est fait piquer par un sale truc et il doit être en train d'être rapatrié as we speak. » Pauvre homme, songeai-je en la regardant progresser dans la pièce. Sans mot dire, je lui emboîtais le pas et attendis patiemment qu’elle me donne ses directives. « Là-dessus, quelques pistes sur les « thèmes » de chaque tenue. Je pourrais pas tout essayer, mais tu auras des modèles si t'en as besoin. Il y a des vêtements qui me suivent, tu pourras intégrer les tiens à tout ça » m’expliqua-t-elle en m’adressant de brefs regards auxquels je répondis par de petits hochements de tête. Si j’étais anxieuse ? Un peu, il faut l’avouer. Ces derniers temps, je n’avais pas vraiment eu l’occasion de travailler sur de nouveaux modèles. Nous étions littéralement débordées à la boutique et les ventes sur mon site connaissaient un tel succès que je n’avais malheureusement pas eu le temps de songer à de nouvelles tenues. Alors, même si j’avais le talent et les capacités pour répondre à ses demandes, je ne pouvais m’empêcher de me mettre la pression. Jazz était une cliente exigeante qui ne laissait jamais rien au hasard. Véritable artiste et businesswoman de talent, elle avait même tendance à stresser son monde. En tout cas, c’est ce qui se passait avec moi. Même si nous n’étions pas les meilleures amies du monde et que je ne tolérais pas toujours son comportement, la jamaïcaine m’impressionnait beaucoup. Elle dégageait une prestance et une assurance qui ne laissaient pas indifférent. Quand on parlait avec elle, il était aisé de remarquer à quel point sa carrière était importante. Il aurait sans doute été exagéré d’affirmer que c’était toute sa vie, mais à mon sens, son métier de chanteuse tenait une place de choix dans son existence.

S’en suivit ensuite un second monologue durant lequel elle m’exposa les modalités du contrat : salaire, horaires, formalités diverses. Puis elle rebondit sur la durée du contrat en lui-même. « Alors, je partirais sur... cette semaine. Mon manager est en train de chercher un remplaçant permanent, j'ignore combien de temps ça va prendre, mais ça devrais pas excéder plus d'un mois. » J’acquiesçai. Le délai était raisonnable. « Je devrais pouvoir m’arranger, même pour un mois. J’aurais juste quelques questions si tu le permets » Elle hocha la tête pour m’inciter à poursuivre. « Donc si j’ai bien compris, ton styliste n’a pas eu le temps de bosser sur tous les thèmes… Du coup, comment ça se passe au niveau des tissus etc. J’imagine bien que t’as pas le temps de t’occuper personnellement de ça, mais si tu pouvais me dire à qui m’adresser, ça me ferait gagner un temps considérable. Il n’est pas impossible que je fasse venir une stagiaire pour me seconder si jamais le contrat excédait effectivement une semaine. Rassure-toi, je m’occuperai de la rémunérer, elle ne dépendra en rien de toi. Ça ne te pose pas de problème ? Et enfin, où sont tes prochaines dates ? » Non, je n’avais pas pris le temps de regarder le planning de la tournée, mais on pouvait difficilement m’en vouloir étant donné que j’étais venue en catastrophe. De même, je l’avouais sans aucune pudeur, je ne m’intéressais pas spécialement à la carrière de la jeune femme. Ça ne m’empêchait pas de la trouver talentueuse, mais j’avais comme qui dirait d’autres priorités.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyVen 1 Nov - 23:49


Sincèrement, là, Jazz était fatiguée, elle avait mal aux articulations, au dos, et elle rêvait de retirer ses chaussures. Si elle n'avait pas considéré que les tenues qu'elle portait sur scène et le fait d'en informer Manuela n'était pas quelque chose d'absolument important, elle aurait sûrement fait faire ça par quelqu'un d'autre, vraiment. Si elle appréciait Manuela ? Non, pas vraiment ; mais celle-ci le lui rendait bien, ça s'était fait dès le début, Manuela n'avait pas eu l'air emballée par les premiers mots que lui avaient dit Jazz, elle l'avait sûrement trouvée trop antipathique, elle faisait cet effet à beaucoup de monde – et pour le coup, elle ne pourrait pas plus s'en tamponner, que Manue ne la porte pas dans son cœur, c'était une styliste, elle était disponible, leur relation ici était strictement professionnelle. « Je devrais pouvoir m’arranger, même pour un mois. J’aurais juste quelques questions si tu le permets  » Ne la quittant pas des yeux, Jazz hocha la tête pour l'inciter à continuer. « Donc si j’ai bien compris, ton styliste n’a pas eu le temps de bosser sur tous les thèmes… Du coup, comment ça se passe au niveau des tissus etc. J’imagine bien que t’as pas le temps de t’occuper personnellement de ça, mais si tu pouvais me dire à qui m’adresser, ça me ferait gagner un temps considérable. Il n’est pas impossible que je fasse venir une stagiaire pour me seconder si jamais le contrat excédait effectivement une semaine. Rassure-toi, je m’occuperai de la rémunérer, elle ne dépendra en rien de toi. Ça ne te pose pas de problème ? Et enfin, où sont tes prochaines dates ?  » « Je ferais venir quelqu'un dans l'heure pour te guider dans ce qui concerne les tissus. » déclara-t-elle tout de suite en attrapant son portable, tapotant quelques mots dans un message qu'elle envoya, avant de continuer. « Done. Pour l'assistante, tant que tu t'en occupes, j'y vois pas de soucis... Mais quelqu'un qui sait ce qu'il fait, je t'engage toi & je veux ton travail. » déclara-t-elle presque comme un automate ; parce que vraiment, ça semblait être la chose la plus logique au monde. Elle aurait pu être plus gentille, plus douce, mais... Pf, elle faisait ça tellement souvent, elle n'avait vraiment pas envie de se forcer lorsqu'elle n'en avait pas envie et là, non, elle n'avait pas envie, pas devant quelqu'un qui n'avait pas vraiment fait d'efforts non plus. « Et pour les dates, Africa it is ! Kelly, la fille qui va venir pour les tissus, lle a la liste totale de toutes les dates, et elle te tiendra aussi au courant des... demandes de certains pays maghrébins. » déclara la jeune femme en levant brièvement les yeux au ciel. « I can tell you you'll have at least 2 days off in Egypt, if you stay 'til then, I have... a friendly contract to honor over there, and another stylist will take care of that. » Elle se demandait encore comment elle avait pu être aussi détachée en répondant un simple « yeah, sure, anything to help a friend out, see you there ! » à Ben lorsqu'il lui avait demandé d'apparaître avec lui dans la prochaine campagne de la marque d'alcool dont le jeune homme portait le nom.  « Anything else ? » continua-t-elle, toujours aussi monotone.

Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyMar 12 Nov - 22:18


Même si je ne portais pas la chanteuse dans mon cœur, je prenais mon travail très au sérieux et c’est en partie pour ça que j’avais tenu à mettre les choses au clair dès le départ. Lorsque je m’occupais d’un client, je me montrais toujours très consciencieuse et m’assurais bien évidemment que chacune des tenues portées par celui-ci reflète au mieux sa personnalité. Jusqu’à preuve du contraire, Jazz n’avait encore jamais eu à se plaindre de mon travail, raison pour laquelle je tiquai lorsqu’elle prononça ces quelques mots.  « Pour l'assistante, tant que tu t'en occupes, j'y vois pas de soucis... Mais quelqu'un qui sait ce qu'il fait, je t'engage toi & je veux ton travail. » Non, mais pour qui me prenait-elle au juste ? Une espèce de bonne à rien prête à déléguer des tâches à tout va ?! Je n’avais déjà pas beaucoup de contrats de ce genre, ce n’était pas pour saper mes chances de réussite en me déchargeant de mes responsabilités. Inutile d’être diplômée en psychologie pour comprendre que sa réflexion m’avait irritée, mais soit, j’allais faire comme si de rien n’était. « Et pour les dates, Africa it is ! Kelly, la fille qui va venir pour les tissus, elle a la liste totale de toutes les dates, et elle te tiendra aussi au courant des... demandes de certains pays maghrébins » dit-elle en levant les yeux au ciel. Même si sa remarque m’intriguait, je décidai de passer outre. L’atmosphère s’était légèrement refroidie et quelque chose me disait qu’elle était à deux doigts de la crise de nerfs –ce qui était parfaitement compréhensible. La jamaïcaine avait un emploi du temps infernal. Elle passait son temps à parcourir le globe et on ne lui laissait pas une seconde de répit. Toutefois, je n’avais pas spécialement envie de faire office de souffre-douleur –ce qui allait probablement finir par arriver étant donné la relation qui nous unissait. Mais le plus tard serait le mieux… « I can tell you you'll have at least 2 days off in Egypt, if you stay 'til then, I have... a friendly contract to honor over there, and another stylist will take care of that. » Un autre styliste?! Je n’étais pas assez bien pour son ami peut-être?! Whatever! Au moins, ça me permettra de souffler un peu. Quelque chose me disait que j’allais en avoir besoin. Et puis avec un peu de chance, j’en garderai de beaux souvenirs. « I don’t think so, thank you for you time… » lâchai-je en tournant les talons. J’étais même sur le point de sortir lorsqu’une jeune femme fit irruption dans la pièce. « I’m gonna go… If you need me, let me know » dis-je en me dirigeant vers la porte d’entrée. « J’espère que ce n’est pas moi qui vous fait fuir… » me demanda la jeune femme en question. « Absolument pas, nous avions fini… » Et je n’avais aucune envie de m’éterniser dans cette pièce. Quinze minutes, c’était déjà pas si mal, non ?! « Stay... » souffla-t-elle de manière presque autoritaire. Surprise, je me tournai vers Jazz et commençai à la fixer, désireuse de savoir ce qu’elle attendait de moi. Il aurait été grossier de m’éclipser maintenant, mais je ne voulais surtout pas m’imposer.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyLun 18 Nov - 0:19


Maintenant que le sujet avait été abordé, il avait été presque trop facile pour les centaines de questions qu'elle retenait de se déverser dans l'esprit de Jazz, la perturbant juste un peu plus. Depuis des mois, Ben vivait avec elle, et... pendant un temps, elle avait pensé que les choses reprendraient entre eux – oui, ils avaient eu leurs hauts & leurs bas, mais elle avait clairement toujours des sentiments pour lui, même si elle n'était pas vraiment du genre à les montrer, et elle avait vraiment pensé que... mais ça ne s'était pas fait, Ben n'avait pas montré d'intérêt particulier envers sa nouvelle « colocataire » et de peur de perdre ce nouveau lien qu'ils s'étaient construits, elle n'avait pas osé faire le premier pas. Pendant qu'elle était en tournée, il avait l'appartement à lui seul, et elle mentirait si elle niait s'être demandé si, contrairement à cette retenue dont il avait fait preuve quand ils vivaient sous le même toit, il avait laissé une – ou des – filles passer dans son lit. La mise en place du clip promotionnel en Égypte s'était fait étonnamment vite (Jazz savait parfaitement que les attachés de presse, autant la sienne que celui de la marque, rêvaient de quelque chose qui élargisse la clientèle Smirnoff et qui fasse encore le buzz) et pour le coup, elle ne s'était pas attendue à revoir Ben aussi vite, encore moins dans ces conditions, et... elle n'était pas sûre de savoir à quoi s'attendre. Un stress supplémentaire dont, sincèrement, elle se serait bien passée. « I don’t think so, thank you for you time… » la sortit Manuela de ses pensées. Jazz se contenta de hocher la tête dans un bref sourire, interrompue par la porte qui s'ouvrit brusquement. « I’m gonna go… If you need me, let me know » reprit subitement Manuela, se sentant subitement de trop ; l'entrée dévoila une jeune femme brune, au teint aussi hâlé que celui de la chanteuse, et cette dernière s'exclama avec excitation « Oh my god, Char ! » en traversant les mètres qui les séparaient en même temps que la jeune femme pour la serrer dans ses bras avec force – plus qu'elle pensait d'ailleurs encore en avoir. «J’espère que ce n’est pas moi qui vous fait fuir… » reprit-t-elle dès que Jazz la laissa respirer. « Absolument pas, nous avions fini… » « Stay... » Et c'était dans ces moments-là, quand Charlie ouvrait la bouche et qu'il en sortait une sorte d'autorité implacable, aussi douce que terrifiante, qu'on ne pouvait pas douter que ces deux-là étaient liées par le sang. « Mh, Char, this is Manuela Ayxeres, my new stylist. » « Yeah, I heard ! What happened to Adam ? » demanda-t-elle en tendant sa main vers Manuela tout en posant la question à Jazz. « Urh, long story, but he's gonna be off for quite some time. » soupira Jazz avant de se tourner vers sa styliste, presque étonnée d'être plus civilisée que Charlie. « Manuela, this is Charlie, my cousin. » présenta-t-elle sa cousine avant de se tourner vers cette dernière. « What are you doing here ? I mean I'm happy but, don't you have like a VS show to prepare or something ? » enchaîna la chanteuse avant de remettre une mèche rebelle de Charlie en place. Sa cousine était... comme sa sœur, vraiment. D'ailleurs, elles avaient longtemps joué de leur ressemblance lorsqu'elles étaient plus petites ; née quelques mois à peine après Hazel, Charlie – nommée après la guitare fétiche de la mère de Jazz, oui, son père était poétique à sa façon & savait rendre hommage à sa sœur jumelle – avait été élevée en Louisiane, elle aussi au rythme de la musique ; si sa voix ne valait pas celle d'une otarie, elle avait des doigts magiques et maîtrisait parfaitement le piano, le violon, la guitare et la batterie. Oui, chez les Dallaway, on produisait des génies, c'était comme ça. « Well I have a week off and I was thinking, what's my best cousin doing these days ?! Turns out, he's the guitarist of your tour ! » Jazz lui tapa immédiatement dans l'épaule, ayant vu sa moquerie venir – effectivement, c'était son petit frère Junior (prénommé pour sa part Barney, comme le père de Charlie, yep, they kept it in the family) qui l'accompagnait à la guitare, comme toujours depuis qu'elle était sur scène. « Anyway, I was thinking playing a couple songs with you ? Which brings me to you, Manuela – can I call you Manuela ?» enchaîna Charlie. « I obviously need some dope-ass outfit to get out there, and you're the sherif in town in that matter so ! Make me pretty too, please. Prettier than the bitch, not that it would be hard. » « Really ?! You wish, little monkey ! » Et voila, elles avaient dix ans de nouveau.

that's charlie (:
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyVen 22 Nov - 17:41


Je n’avais rien à faire là et la situation me mettait affreusement mal à l’aise. Alors, pourquoi être restée ? Je ne voulais pas passer pour quelqu’un de grossier et n’avais aucune envie de compromettre mes rapports avec Jazz. Nos relations étaient déjà suffisamment compliquées sans qu’un faux-pas avec une tierce personne ne vienne ajouter de l’huile sur le feu. D’ailleurs qui était cette fille ? Hormis m’intimer l’ordre de leur tenir compagnie, elle ne m’avait rien dit à son sujet. Ce qui était certain, en revanche, c’est qu’elle était très proche de la chanteuse. Jazz lui avait littéralement sauté dessus et pour avoir travaillé plusieurs fois avec elle ; ce n’était pas le genre de choses qu’on voyait tous les jours. Jazz était plutôt distante en temps normal (pour ne pas dire glaciale) –mais d’un autre côté, je n’étais peut-être pas très objective. Quoi qu’il en soit les deux jeunes femmes se ressemblaient beaucoup et il ne me fallut pas plus de quelques minutes pour comprendre qu’elles avaient un lien de parenté. « Mh, Char, this is Manuela Ayxeres, my new stylist. » « Yeah, I heard ! What happened to Adam ? » demanda-t-elle en me tendant la main. « Urh, long story, but he's gonna be off for quite some time » répliqua Jazz, qui avait toujours l’air aussi contrarié par la situation. « Manuela, this is Charlie, my cousin. » Je tendis la main à la dénommée Charlie qui me sourit brièvement. D’une certaine façon, je la trouvais sympathique. Légèrement condescendante, sans doute un peu autoritaire, mais sympathique. « Nice to meet you… » soufflai-je, dans le vide, car les deux cousines étaient déjà en grande discussion. Je secouais la tête et fis un pas en arrière pour m’adosser contre l’un des murs de la suite. « What are you doing here ? I mean I'm happy but, don't you have like a VS show to prepare or something ? » Je ne l’avais encore jamais vu comme ça. Jazz avait l’air tellement plus… abordable lorsqu’elle était avec Charlie. D’un autre côté, elle aurait sans doute pensé la même chose si la situation avait été inversée. Comme tout le monde, la chanteuse avait ses humeurs et lorsqu’elle se retrouvait en face de quelqu’un qu’elle n’aimait pas, elle se montrait tout de suite plus exécrable. Même si ça m’embêtais de l’admettre, au final, nous n’étions pas si différentes. Nous avions toutes deux de grandes perspectives d’avenir, de l’ambition et un caractère bien trempé. A bien considérer la chose, ces trop grandes similarités étaient très probablement à la base de nos différents. « Well I have a week off and I was thinking, what's my best cousin doing these days ?! Turns out, he's the guitarist of your tour ! » L’industrie musicale était donc une affaire d’une famille? « Anyway, I was thinking playing a couple songs with you ? Which brings me to you, Manuela – can I call you Manuela ? » J’acquiesçai, après tout c’était mon prénom et puis, je détestais qu’on m’appelle mademoiselle, encore moins madame… Tout ça était beaucoup trop formel ! « I obviously need some dope-ass outfit to get out there, and you're the sherif in town in that matter so ! Make me pretty too, please. Prettier than the bitch, not that it would be hard. » J’étouffai un rire, profitant du fait que Jazz soit en charmante compagnie pour faire du zèle. Elle méritait qu’on la remette à sa place, ne serait-ce que pour plaisanter ! « Really ?! You wish, little monkey ! » On aurait dit deux gamines en train de se disputer pour une broutille, mais la scène était attendrissante –d’autant que ça me changeait des discours froids auxquels j’avais normalement le droit avec Jazz. « No problem, it’ll be a pleasure » m’exclamai-je avec enthousiame. J’adorais créer de nouveaux modèles et j’en avais justement un ou deux en réserve pour elle. « I'm just gonna need your measurements... And... do you want something specific? » Charlie haussa les épaules. « 'Cause I might have something for you! It's an item of my new collection…! It has never been worn, never been seen by anyone except me... It'd be perfect for you! Jazz, I hope you don’t mind? » Je la voyais mal s’y opposer, mais je préférais tout de même poser la question.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work EmptyMar 3 Déc - 1:09


Jazz était sincèrement surprise que Charlie ai décidé de lui rendre visite, même si, finalement, ça ne l'étonnait pas tant que ça que sa cousine ai ce genre d'idées soudaines et farfelues. Et puis, lorsque l'américaine lui avait proposé de jouer avec elle pour quelques chansons, Jazz jubila – elles partageaient vraiment une passion commune pour la musique et, si la voix de Brennan laissait vraiment à désirer, ses doigts étaient tout simplement magiques. Bien vite, d'ailleurs, sa cousine se tourna vers Manuela pour lui demander, comme elle était la nouvelle styliste de la star, de quoi s'habiller pour la scène. « No problem, it’ll be a pleasure  » répondit bien vite l'intéressée, que Jazz avait surpris un peu plus tôt riant à la blague de Charlie. Pour le coup, elle ne lui en tenait pas rigueur, mais... Sa famille avait le droit de l'insulter gentiment, Manuela, c'était... totalement différent. Pour cette fois, et parce que Charlie était là, elle n'aurait aucun mal à sortir ce petit instant de son esprit, elle avait tellement à penser ! « I'm just gonna need your measurements... And... do you want something specific?  » « Oh, un truc ultra-éblouissant fera l'affaire ! » plaisanta immédiatement Charlie. Elle avait l'air hautaine aux premiers abords, mais Jazz savait qu'elle n'était pas vraiment comme ça. Depuis qu'elle était célèbre, c'était comme ça que sa cousine, solitaire par nature, se protégeait des autres, parce qu'elle en avait d'abord eu très peur. Avec le temps, elle avait réussi à s'extravertir, ce qui expliquait qu'elle plaisante désormais avec tous ceux avec qui elle travaillait, mais il y avait toujours cette petite carapace de diva qu'elle ne pouvait pas retirer lorsqu'elle ne connaissait pas vraiment quelqu'un. « 'Cause I might have something for you! It's an item of my new collection…! It has never been worn, never been seen by anyone except me... It'd be perfect for you! Jazz, I hope you don’t mind?  » L'intéressée haussa les épaules, souriante, et adressa un bref regard à sa cousine pour s'assurer qu'elles étaient sur la même longueur d'onde. « Oh no, go ahead ! » s'exclama-t-elle, espérant vraiment qu'elle n'aurait pas à bouger pour accompagner Charlie & Manuela – même si elle savait que si sa jumelle le lui demandait, elle le ferait. « And my body is yours for all the measurements ! » renchérit Charlie en écartant dramatiquement les bras. « Typical Char, offering her body to the first one coming ! » se moqua Jazz, se prenant bien vite un petit coup de poing dans l'épaule – leur meilleure répartie.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: jazz&manuela - let's get back to work jazz&manuela - let's get back to work Empty

Revenir en haut Aller en bas

jazz&manuela - let's get back to work

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Flower, gleam and glow. Let your power shine. Make the clock reverse, bring back what once was mine. Heal what has been hurt. Change the Fate's desing. Save what has been lost, bring back what once was mine.
» florie & jazz ❝ last wish ❞
» florie & jazz ❝ news ❞

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i have a dream ::  :: Archives :: Anciennes Archives-