It's New York City bitches ! And it's my motherfucking dream
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Mei&Az •• It's a joke, isn't it??

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MessageSujet: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMer 24 Juil - 18:50

« Attends, tu dois y aller maintenant ? Kendra, tu ne peux pas me lâcher comme ça ?! Et je fais quoi maintenant ? » Soupirais-je alors que j’avais ma meilleure amie au téléphone. Génial, j’étais dans un bar en train de me demander ce que j’allais bien pouvoir faire désormais, plantée comme une malpropre dans un bar où il valait mieux ne pas être seule. Je ne sais même pas pourquoi j’avais atterrie dans cet endroit de malheur mais une chose était certaine, il était hors de question que je reste une seconde de plus dans ce…. Karaoké ! Pourtant, une heure plus tard, j’y étais toujours et pire, j’avais déjà chanté trois fois ! Je n’étais pas peu fière de mes prestations –mais soulagée de constater que je ne connaissais personne car s’il y avait bien deux talents que je préférais garder pour moi c’était ma voix et mon coup de pinceau. Je ne sais pas, j’étais habituée à ce qu’on me prenne pour la moins que rien, seulement capable de jouer à l’assistante de direction ou d’écarter les cuisses pour de riches clients. Alors peut-être que Kendra m’avait planté mais je m’éclatais comme une folle toute seule comme une grande. Avec le recul, je crois que je m’étais toujours plus ou moins gérée toute seule. Mon frère avait été présent, je ne le niais pas mais notre mère avait toujours eu sa préférence pour lui-même si dorénavant, ils se tiraient dans les pattes. Pour ma part, je n’avais plus de signes de vie de la part des deux. Sullivan m’avait semble-t-il rayé de son existence et ma mère, n’en parlons même pas. Ce n’était pas grave ! Je pouvais très bien survivre sans eux –du moins, c’était ce que je me plaisais à croire ; D’ailleurs, j’avais réussi à me sevrer complétement même si la tentation était dès fois intolérable mais je tenais bon depuis deux semaines et c’était le principal pour moi. Je pouvais y arriver et j’y arriverai car dans le fond, j’obtenais toujours ce que je voulais par des chemins détournés, à bout de patience mais j’y arrivais. Je quittais donc la scène sous les applaudissements pour me rendre aux toilettes histoire de me refaire une beauté. C’est qu’on cramait sous les projecteurs ! « Bonsoir » saluais-je la jeune femme qui s’y trouvait déjà, posant mon sac à main qui contenait toute ma vie sur le rebord du lavabo quand un bruit sourd comme un pétard éclata. « C’était quoi ? On aurait dit un coup de feu ! » Marmonnais-je en grimant sur l’imposant bac contenant une plante, rapidement suivie par l’inconnue. De notre perchoir, nous avions une vue large de la ruelle où un homme était en train de courir en titubant, poursuivi par un homme à l’allure mafieux. Et soudain sous nos yeux, il tirait à nouveau, tuant l’homme qui s’effondra. « Oh bordel de merde ! » murmurais-je n’en croyant pas mes yeux.
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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMer 24 Juil - 21:40


AZKADELIAH & MEI
It's a joke, isn't it??




Leçon numéro une ? Faire craquer Jade ! Leçon numéro deux… Le mettre à ma botte… Leçon numéro trois ? Le chauffer comme lui l’avait fait, lui faire des choses malsaines et dormir par la suite. Oui… tout pour me venger comme il l’avait fait… M’exciter comme un taré pour… Pour… dormir. Tss. Il me rendait chèvre… Sale Coréen ! Sale Coréen qui détestait les Japonais ! On lui avait rien fait que je sache ! Et puis j’étais aussi chinoise de par ma mère. Bon quand ça m’arrangeait ! Mais là, si ça pouvait m’arranger, ça serait bien ! Tss. Soupirant faiblement, je me frottais le nez en réfléchissant comment je pourrais faire pour faire tout ça ? Surtout que là, il bossait… Foutu boulot, il bossait de nuit je bossais de jour… Pourquoi était-il barman d’abord ? Ça nous éloignait encore plus tout ça… Raclant faiblement ma gorge, je me grattais lentement le menton, avant de filer dans ma chambre. Au grand mot les grands moyens. Sortant une mini robe, je pris un string et ma paire de talon aiguille. J’allais le tuer en allant au boulot. Me changeant, je filais à la salle de bains pour me maquiller. Ouais, on va mettre le paquet. Merde c’était loin d’être moi ça… Mais je devais bien faire quelque chose. Non ? Et ça commencé par là. Tout bonnement. Une fois maquillée je pris le temps de me coiffer, laissant alors mes cheveux bouclant le long de mon dos détaché. Bon… frange coiffé, j’étais prête. Un peu de parfum, une veste et le tour était joué. En plus la robe remontait ma poitrine quasi inexistante pour monsieur Nam-Kyu. Baka… Ma poitrine était parfaite. Pff. Passant par la case de ma chambre, je pris tout de même de quoi me défendre, au cas où. L’habitude, c’était ça d’être dans une famille de Yakuza… J’avais pas mal d’ennemis… On savait qui j’étais… On n’était jamais à l’abri surtout dans cette grande ville… Une fois dehors, je marchais dans les rues de Brooklyn, filant alors en direction de fameux bar. Il allait en baver. J’allais m’amuser, danser avec des mecs, tout sauf lui. Haha. Bien fait. Une fois dans le bar, je fis en sorte qu’il me voit. Oh ça oui, il allait me voir. Filant vers un serveur qui bossait avec lui je commandais une Margarita avant de faire comme si Nam-Kyu n’existait pas. La prenant, je payais avant de la boire d’un coup sec. Croisant son regard, je lui fis un faible sourire provocateur avant de filer en direction de la piste sans me soucier du fait qu’il m’appelait. Rira bien qui rira le dernier. Dansant alors, je me défoulais, faisant tout de même bien attention au pervers. Le premier qui me touchait, il allait être castré… On ne touchait pas la bête… Pourtant rapidement un homme vint danser avec moi. Je le laissais faire, tant qu’il ne me touchait pas… Au bout de deux chansons, celui-ci me murmura d’aller alors dans les salles de Karaoké à côté. Pourquoi pas. J’aimais bien chanter. Narguant Nam-Kyu je filais avec l’inconnu avant qu’il ne se jette sur moi. Aigo… Fichu mâle en chaleur. Va faire dodo. Petite prise de ninja, avec ça, il allait dormir un petit peu… L’abandonnant là, je soupirais avant de filer en direction des toilettes. J’avais besoin un peu de rafraichissement. Me lavant les mains, je me passais un faible coup d’eau dans la nuque avant qu’une fille ne débarque. « Bonsoir. » « Bonsoir. » soufflai-je en souriant franchement. Me sachant les mains, j’entendis alors… un bruit que je connaissais que trop bien. Oh… Merde ! « C’était quoi ? On aurait dit un coup de feu ! » Lui lançant un regard un peu perdu, je m’approchais du balcon, ça venait de dehors. Tout ceux à l’intérieur du bar, n’entendait rien. Mais ici… « C’était un coup de feu oui… » Marmonnai-je en me mettant à côté d’elle au cas où. Une fois sur le balcon, je posais une main sur son bras, avant de voir un homme marcher en titubant poursuivi par un homme. Un mafieux ? Pointant son arme, il tira avant que l’autre ne tombe à terre. WHAT ? « Oh bordel de merde ! » Ma gorge se nouant, je regardais le mec à terre avant de regarder l’autre, le tueur, qui leva le regard vers nous. Ecarquillant les yeux, je poussais l’inconnu à terre pour qu’on s’allonge. « Merde ! Il nous a vus ! Il nous a vus ! » soufflai-je à voix basse assez choquée. Même quand je n’étais pas en mission on était dans la merde ! Il fallait qu’on bouge et vite… Sinon il allait venir nous buter ! « Écouter… Faut qu’on se planque… Il va surement venir… » marmonnai-je en rampant vers le balcon pour tenter de voir la ruelle. Il n’y avait plus personne… était-il déjà dans le bar ? on était dans le pétrin…


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyJeu 25 Juil - 17:42

La solitude quand on y repensait, ce n’était pas si malsain que ça. Je disais souvent qu’il valait mieux être seule que mal accompagnée et pour l’être, je l’étais. Ma meilleure amie venait tout simplement de me poser un lapin et qu’est-ce que c’était que c’était histoire de l’armée ?! Elle abusait, je n’avais qu’elle pour me soutenir dans ma compagne contre William Slayers ? Qu’est-ce qu’il avait fait ? A part me rendre dingue de lui, il n’avait rien fait. Le pire dans tout cela, c’était que je trouvais son comportement de petit con des plus attachants. Dire qu’il en était même venu à me payer durant mes activités extraprofessionnelles pour regarder la télévision. Sa dernière lubie était de vouloir une soirée comme si nous étions un couple des plus normales. Franchement, c’est sûr qu’on était un couple normal : assistante le jour, prostituée la nuit, dans le premier cas il était mon patron, dans le second, il était mon client. Oui, tout à fait dans les normes actuelles en matière de couple. Je t’en fouterai ! J’avais beau avoir supplié Zydler –mon mac ; de refuser les demandes de William, rien n’y faisait, il continuait à me le coller dans les jambes. D’après lui, cela ne pouvait que me faire du bien et puis c’était quoi cette histoire d’avoir le droit au bonheur ? Une pute, ça a le droit d’être heureuse ? J’avais foutu mon frère ainé dans un fauteuil roulant et j’avais le droit au bonheur ? Non ! Le plus dur dans tout cela, c’était de supporter que d’autres hommes puissent me toucher, me baiser. Je le supportais de moins en moins et sans la drogue, c’était presque devenu mission impossible. Mon dernier client avait fini à l’hôpital car j’avais eu un réflexe instinctif ! Il était peut-être tant que je mette fin à cette comédie avec Slayers avant qu’il ne soit trop tard. Oui, c’était mieux pour tous les deux. Je ne pouvais pas tomber amoureuse, les femmes dans mon genre ne font pas long feu quand l’amour s’en mêle car cela finit toujours par la même chose : la jalousie, la possessivité, la tristesse, l’amertume, la colère puis la violence et enfin le drame. Bien sûr, normalement, une escort ne couche pas, elle se contente de jouer les potiches de service mais quand un client fortuné demandait un extra contre compensation pécuniaire, je ne pouvais guère refuser. J’avais trop besoin de ce fric. Allez, ce soir, je n’avais pas à penser à ce genre de chose, j’avais la soirée devant pour… Assister à un meurtre en compagnie d’une parfaite étrangère. Merde et re-merde, il était dit que je ne passerai pas une seule soirée tranquillement. « Comment ça il nous a vu, vous êtes certaine ?? » demandais-je avec empressement tout en la couvant d’un regard inquiet. Non, ce n’était pas possible, c’était une plaisanterie ! « C’est là que la caméra débarque et qu’on me crie surprise ? » demandais-je à tout hasard mais il n’y avait aucune caméra, rien si ce n’est cet effroyable silence. « Et on va se cacher où ?? Sur la lunette des chiottes comme au lycée ? Pitié, je n’ai pas envie de crever dans des toilettes d’un karaoké, je voyais ma mort avec un plus grand standing ! » Râlais-je tout en la rejoignant pour regarder dans la ruelle. « Le corps… il a disparu ! » clignais-je des yeux. Seule une marque sombre attestait qu’il y avait eu un meurtre. « Dites je ne sais pas vous mais j’ai aucune expérience en la matière mais ce n’est pas dans ces moments-là que nous sommes sensées appeler la police et nous carapater le plus loin possible ? » demandais-je en désespoir de cause. La porte des toilettes s’ouvrit à la volée et je poussais un cri –dont j’aurais encore sûrement honte des années durant. Ce n’était juste qu’une cliente qui devait se demander ce qu’on foutait à ramper comme des connes sur le sol. « Quoi ? J’ai perdu une lentille, on va pas en faire un drame ?! » Grognais-je froidement à destination de la nouvelle venue qui préféra reporter sa pause pipi sûrement le temps que nous quittions les toilettes. « Alors on fait quoi ? On va se cacher dans un abri antiatomique ? »

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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyJeu 25 Juil - 18:48


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It's a joke, isn't it??




« Comment ça il nous a vu, vous êtes certaine ?? » Bien sûr que j’étais certaine ! Je l’avais vu ! vu de mes propres yeux… On était dans la merde pour le coup… [color:72d8=8e3557]« C’est là que la caméra débarque et qu’on me crie surprise ? » Tournant le regard pour voir une quelconque caméra dans la pièce, je n’en vis aucune. Ils n’avaient pas le droit d’en mettre dans les toilettes en même temps… C’était strictement interdit… Un peu d’intimité que diable ! « Et on va se cacher où ?? Sur la lunette des chiottes comme au lycée ? Pitié, je n’ai pas envie de crever dans des toilettes d’un karaoké, je voyais ma mort avec un plus grand standing ! Le corps… il a disparu ! » Hein ?! Tournant à mon tour le regard, je fixais la rue. Il n’y… était plus ? Comment ça se faisait ? il était si balèze que ça pour porter un corps ? Sachant qu’un corps mort pèse le double du poids du corps ? Putain, il n’était pas seul… vu son allure de mafieux, ils étaient surement plusieurs… Peut-être que je devrais prévenir mon père…. « Dites je ne sais pas vous mais j’ai aucune expérience en la matière mais ce n’est pas dans ces moments-là que nous sommes sensées appeler la police et nous carapater le plus loin possible ? » si nous appelions la police, ils me feraient chier… Non pas qu’on soit des criminelles, mais si… Nous étions des yakuza… Je ne pouvais en aucun cas faire appel à la police… Fais chier, je ne pouvais pas lui dire, hey sorry beauté, je suis une Yakuza… alors la police on s’en passera, elle aura encore plus peur et en plus de moi… « Non… La police ne va servir à rien là… » marmonnai-je avant d’hurler à mon tour quand la porte s’ouvrir à la volé. Putain la délicatesse les gens ne connaissaient pas ?! On n’entrait pas dans un lieu public de la sorte enfin ! « Quoi ? J’ai perdu une lentille, on va pas en faire un drame ?! » Bonne idée ! Le coup de la lentille ça marchait ! Surtout que vu nos positions, on pourrait se demander ce que nous faisions là, par terre comme deux abruties… Sur le coup, la fille parti. Tant mieux. « Alors on fait quoi ? On va se cacher dans un abri antiatomique ? » me levant rapidement sur mes deux pieds, je me penchais dans le vide pour bien regarder dans la rue, pour voir s’il y avait du monde, mais non pas grand monde. « Je ne sais pas trop… ça me laisse per… » me stoppant de parler, je fronçais les sourcils en voyant deux types habillé en noir vers une ruelle en face qui parlait et qui… Nous… Fixait ? Je ne rêvais pas. Fais chier. « Levez-vous on est épiais ! » soufflai-je avant de tirer un rideau pour ombrager un peu la pièce histoire qu’on ne nous voit pas trop. Que faire… Que faire ? Si on sortait là, dans la rue, on était faite comme des petits poulets frits… C’était pas du tout mon jour fallait croire…Je ne pouvais pas mêler Jade à la situation non plus… « Écoutez… Je m’appelle… Haineko… je suis un peu comme de la police d’accord ? Mais en compte privé… J’ai l’habitude de ce genre de situation. » marmonnai-je en ouvrant toutes les portes des toilettes au cas où, il y aurait une femme qu’on aurait pas entendu, mais non rien. Je pris le temps de les refermer à chaque fois… Sait-on jamais. Il fallait que je voie par ou nous pouvions sortir. Une sortie de secours ? Celle du personnel ? Peut-être ! Faisant signe à la femme de me suivre j’ouvris la porte des toilettes, avant de voir au loin, le type qui avait tiré dans la rue et qui avait l’air de chercher par ou nous rejoindre. Fermant la porte aussi rapidement je fis de gros yeux à l’inconnu. « Il est là ! Il arrive ! » Pas de panique… Tournant sur moi-même, je levais la tête au plafond, au-dessus du mur gauche avant de pointer du doigt. « La bouche d’aération ! On peut y entrer ! Montez sur mes épaules vite ! Je vous rejoindrais ! » Soufflai-je en la tirant. On avait moins d’une minutes même pas pour nous cacher, ou c’était foutu.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyVen 26 Juil - 21:55

La logique voudrait que nous appelions la police, qu’il y ait une enquête et surtout de prier pour qu’ils n’aient pas des chiens renifleurs sinon en prime d’être témoin de meurtre, j’allais me faire coffrer pour détention d’héroïne. Pourquoi garder une dose dans le fond de ma poche ? Simplement pour me rappeler l’enfer que j’avais vécu, que je pouvais toujours retomber dans mes travers. Cette dose était aussi là pour me tenter comme un pyromane jouerait avec un briquet, je voulais tester ma volonté, l’éprouver même. Pour le moment je tenais bon mais je savais qu’il suffisait que je sois dans une mauvaise période pour replonger dans cet enfer. Or, je voulais me prouver que je pouvais m’en sortir et qui sait, un jour si mon frère se rappelait qu’il avait une sœur, que j’avais réussi à me soigner. Seule. Enfin ce n’était pas tout à fait exact, je devais une fière chandelle à Manuela qui m’avait épaulé durant cette lente agonie qu’avait été mon sevrage brutal. Je sais que j’avais été inconsciente sur le moment mais qu’importe, je vivais toujours sur la tangente. Pour preuve, voilà que je me retrouvais en plein cœur d’un crime. « Epiées ? Mais c’est de pis en pis cette histoire, on va pas se la jouer aux fugitives de bas étage quand même » rechignais-je tout en me levant car elle semblait bien plus douée que moi pour gérer ce genre de choses. Avait-elle l’habitude de ce genre d’événement si tant est que l’on pouvait être habituée à ça. « En tant que privée ? Genre détective privée ? » Lui demandais-je ce qui expliquerait son aisance dans ce bourbier alors que je me faisais l’impression d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine. « Azkadeliah… Je m’appelle Azkadeliah ! » Précisais-je en nous épargnant le enchantée de vous rencontrer car pour l’heure, nous avions d’autres chats à fouetter que d’échanger des banalités ou des politesses. A la place, je regardais Haineko ouvrir puis fermer les portes de toutes les toilettes avant d’ouvrir la porte de sortie qu’elle referma bien vite. « On va finir déchiqueter dans une poubelle au pire, les pieds dans le ciment et jetées à la mer ! » paniquais-je légèrement avant de la regarder comme si elle était folle. « Oh pitié pas ça » gémis-je sans pour autant me dégonfler pour autant. « Désolée si je vous écrase » marmonnais-je tout en grimant ou plutôt escaladant Haineko pour mieux m’engouffrer dans la bouche d’aération. « Merci à mes séances de sport intensives ! » murmurais-je en rampant sur quelques mètres dans l’étroit conduit afin de laisser suffisamment de place à ma comparse de galère pour qu’elle se hisse à son tour. Je ne savais pas trop comment elle allait faire toute seule mais force était de constater qu’elle avait réussi puisque une main se posa sur ma cheville pour me faire signe d’avancer. « Et on va ramper jusqu’où comme ça ?? » demandais-je en m’essuyant le front car mine de rien, il faisait une chaleur quasi étouffante dans cet espace réduit. La porte des toilettes pour femme claque bruyamment et je retins mon souffle. « Je t’assure qu’elles étaient ici !! » fit une première vois masculine. « Elles ne doivent pas être très loin, elles doivent être dans le coin bon sang, le patron va nous tuer si tout ça s’ébruite dans la presse » lui répondit une seconde. Le silence fut à nouveau maitre de l’ambiance et je posais ma tête contre la paroi. On y avait échappé belle. « Il est peut-être temps que je t’avoue quelque chose : je suis claustrophobe » gémis-je en sentant les parois se refermer sur moi, me donnant l’impression de manquer d’air.
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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptySam 3 Aoû - 13:02


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« Epiées ? Mais c’est de pis en pis cette histoire, on va pas se la jouer aux fugitives de bas étage quand même » ça ne m’enchantée pas non plus… mais on ne pouvait pas faire grand-chose… Il fallait à tout prix qu’on se sorte de là, saine et sauve… Sans encombre sans souci… je ne voulais vraiment pas mourir moi, ou devoir me battre devant elle et lui montrer alors ce que j’étais vraiment… « J’aurai du rester chez moi… » soufflai-je en me frappant le front. Oui j’aurai vraiment dû… ça m’aurait permis de ne pas vivre pareil situation… mais bon je la rassurais tout de même en lui annonçant que j’avais l’habitude de ce genre de situation, elle ne devait pas paniquer… « En tant que privée ? Genre détective privée ? » Hm… « Moui. » oui, c’était un peu ça dans un sens. « Azkadeliah… Je m’appelle Azkadeliah ! » Oh chouette prénom ! Mais l’heure n’était pas aux politesse, si je m’étais présenté, c’était surtout pour qu’elle sache comme m’appeler et inversement, c’était bien plus pratique non ? Par la suite, j’ouvris la porte pour partir, mais fit demi-tour. Ils étaient là ! Ils montaient ! On était dans la merde ! Mais il fallait trouver une solution. Et la solution je l’avais sous les yeux. Monter dans la bouche d’aération… « On va finir déchiqueter dans une poubelle au pire, les pieds dans le ciment et jetées à la mer ! » « Ne parlez pas de malheur ! La vie est devant nous, allez ! » soufflai-je en lui faisant signe de monter sur moi pour filer en haut. « Oh pitié pas ça » et si… Il le fallait ! Rapidement elle commença à grimper sur moi. « Désolée si je vous écrase » « Pas de souci. » soufflai-je doucement. Elle n’était pas si lourde que ça franchement. « Merci à mes séances de sport intensives ! » souriant en coin, je me mordis les lèvres avant de faire craquer ma nuque deux fois. Me baissant pour plier bien mes genoux, je posais mes doigts au sol, fermant les yeux avant de sauter aussi vite et rapidement que possible. Sans un seul bruit, j’attrapais le bas de la bouche d’aération, me glissant dedans sans souci. J’avais l’habitude… la fermant pour ne pas montrer que nous étions passé par là, j’avançais doucement avant de poser ma main sur sa cheville, signe que j’étais là. « Et on va ramper jusqu’où comme ça ?? » Bonne question, jusqu’à la prochaine salle où l’on pourra descendre et prendre la fuite… Allant pour répondre, la porte des toilettes s’ouvrit et claqua d’un coup. de quoi vous faire peur, surtout dans notre position… « Je t’assure qu’elles étaient ici !! » fermant les yeux, je ne bougeais plus, me concentrant pour ne pas nous faire repérer… « Elles ne doivent pas être très loin, elles doivent être dans le coin bon sang, le patron va nous tuer si tout ça s’ébruite dans la presse » Ils étaient donc bien deux… Quel patron ? Mafia ? Autre ? Ils avaient des vois bien d’ici, l’accent démontrait par a plus b, qu’ils étaient Américain. Le premier venait du sud, au vu de son accent. L’autre était d’ici… Mais ça ne m’avançais pas à savoir dans quel truc illégal ils pourraient appartenir. Ils auraient eu l’accent russe ou italien ça aurait été plus simple bordel ! « Il est peut-être temps que je t’avoue quelque chose : je suis claustrophobe. » Quoi ?! Ah non ! Moi j’étais habitué à vivre dans ce genre de chose pour espionner… Donc la question ne c’était jamais posé… Merde… Raclant faiblement ma gorge, je restais silencieuse pour savoir s’ils étaient reparti ou pas. On dirait bien. Ils devaient surement fouiner le bâtiment entier… L’agrippant aux chevilles je les lui massais l’air de rien, comme pour la détendre un peu. On ne dirait pas mais, les chevilles pouvaient être un point de relaxation quand on s’y prenait bien. « Détend toi, on va sortir de là. Regarde, à gauche, on peut tourner il doit y avoir une bouche d’aération, on va sortir dans l’autre pièce. » soufflai-je en parlant de façon apaisante. Ce n’était pas le moment qu’elle fasse un malaise, dans ce genre d’endroit, j’aurai du mal à la trainer moi… J’étais musclée mais pas non plus superwoman… L’incitant à avancer plus que nécessaire, pour qu’on sorte vite de là, j’essayais de faire le moins de bruit possible. Et surtout je ne voulais pas la brusquer pour autant. « Ça va ? On y est presque, inspire et expire doucement, on est vite sorti de là. » soufflai-je pour tenter un tant soit peu de la rassurer.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyLun 5 Aoû - 18:39


Peut-être aurais-je fallu que je mentionne ce problème de claustrophobie avant qu’elle ne me force à grimper dans cet espace réduit. La logique aurait voulu que mais voilà j’étais une fille tout sauf logique. Pire, j’étais le genre de fille à m’attirer que des emmerdes ou même à les provoquer comme des appels à l’aide. On peut dire que c’était ça, du moins, c’était l’avis de ma psychiatre que ma mère m’avait forcé à voir quand j’étais tombée dans la drogue. Pour elle la drogue n’était qu’un caprice de petite fille pourrie gâtée. Elle n’avait jamais su ce qui m’était arrivée mais de tout de manière, je n’étais pas très certaine que cela aurait changé grand-chose dans la mesure où à cette époque, mon frère comptait plus que moi. J’étais certainement très injuste avec elle car elle m’avait donné de l’amour mais j’aurais aimé qu’elle m’en donne davantage. J’aurais aimé pouvoir être en sécurité et savoir que malgré ce qu’on m’avait fait, je restais celle que j’étais avant. Or, ma mère n’avait jamais compris ma détresse la prenant pour des caprices. Alors oui, j’avais fait en sorte que la psy ne me cherche pas trop sur ce terrain-là, refusant tout bonnement de lui parler alors que peut-être cela aurait pu m’aider et m’empêcher d’être celle que j’étais devenue des années plus tard. Je ne m’aimais pas et ce n’était pas près de changer. Comment s’aimer quand on savait pertinemment que pour de l’argent, vous étiez prête à écarter les cuisses ? Comment s’aimer quand on avait fait du mal à la seule personne qui vous importait ? Non c’était impossible. « Détend toi, on va sortir de là. Regarde, à gauche, on peut tourner il doit y avoir une bouche d’aération, on va sortir dans l’autre pièce. » Me souffla Haineko dont les massages sur mes chevilles commençaient à me détendre progressivement. Ce n’était pas encore la panacée mais c’était tout mieux que si elle n’avait rien fait. Le tout était que je ferme les yeux et que j’avance sans faire à attention où j’allais. « Ça va ? On y est presque, inspire et expire doucement, on est vite sorti de là. » M’encouragea-t-elle et je me mis à avancer, doucement mais sûrement vers cette fichue sortie dont elle venait de me parler. Je n’avais qu’une hâte c’est qu’elle arrive cette connerie de sorite. « Je ne vois pas ta foutue sortie ! » grognais-je mais il est vrai que les yeux fermés, je n’allais pas voir grand-chose ! Soudain, le vide fut et je me sentis tombée en avant, retombant durement sur le dos. Heureusement un bureau vide amortit ma chute. « Trouvée » marmonnais-je tout en ouvrant les yeux et en glissant pour revenir sur le plancher des vaches. « Je sens qu’un bon massage ne sera pas de refus si on s’en tire vivante. A ton avis, ils vont nous chercher encore longtemps ? » Lui demandais-je en frottant le bas du dos. Je n’étais quand même mécontente d’être sortie de cette bouche d’aération. « Merci… Pour la haut » marmonnais-je peu habituée à me montrer reconnaissante.

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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMer 7 Aoû - 14:01


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« Je ne vois pas ta foutue sortie ! » Hein ? Comment ça se faisait ? Pourtant plus on avançait et plus on voyait le chemin s’éclaircir dû à la bouche d’aération qui se rapprochait. Enfin, nous, qui nous rapprochions d’elle surtout. Et puis on la voyait bien… Je voulais dire, elle était sur le sol et non sur le côté… Me stoppant, je la regardais avancer avant de tendre le bras pour l’attraper mais trop tard. Elle était par terre. Me tapant le front, je m’avançais pour la voir sur le bureau. Au moins, elle est tombée de moins haut, si je puis dire… « Trouvée. » Hum moui… Par contre moi… Je préférais descendre normalement. M’accrochant à al paroi, je me laissais tomber dans le vide avant de lâcher pour atterrir sans mal su mes pieds. « Je sens qu’un bon massage ne sera pas de refus si on s’en tire vivante. A ton avis, ils vont nous chercher encore longtemps ? » je me posais exactement la meme question… Mais s’il s’agissait réellement d’un clan mafieux… Alors oui… là ils ne lâcheraient pas l’affaire… Quitte à voler les bandes vidéo du bar pour voir nos moindre faits et gestes… La mafia était prête à tout… et n’avait peur de rien… restant silencieuse je fronçais les sourcils tout en remettant la bouche d’aération à sa place. C’était bien aussi si on passait inaperçu… car là j’avais plus l’impression qu’on était dans un endroit où on ne devrait pas être du tout… « Merci… Pour la haut » Souriant en coin je me tournais vers elle avant de me frotter les mains sur mon haut. « Pas de quoi, c’est normal… Maintenant, faudrait qu’on sorte de la… je doute que d’en bas… ils aient bien vu nos têtes… » soufflai-je en réfléchissant. Car si on tombait sur eux une fois en bas… on n’était pas dans la merde… Filant vers la porte, je l’ouvris doucement, pour regarder à l’extérieur, rien, ni personne. La voie était totalement libre, chose bizarre. Mais si on était dans un secteur privé… « La voie est libre… Au pire du pire… S’ils nous trouvent… On court… J’espère que tu as de l’endurance… » soufflai-je en ouvrant totalement la portière pour sortir de la salle sans pour autant faire de bruit. On déboutait dans un couloir, petit, et une porte se trouvait à genre cinq mètre de nous. Ça devait être le coin du boss… enfin, c’est ce qui me venait à la tête du moins… Ouvrant l’autre porte, on tomba alors dans le grand hall en haut, non loin des toilettes. Là il y avait du monde. Regardant un peu partout, j’attrapais la main d’Az avant de la diriger avec moi dehors dans la foule. Je priais fortement… Pour qu’il n’y ait pas les deux types dedans… Sinon… On allait devoir nous époumoner… et en talon… ça valait son pesant d’or… « N’oublie pas… Si tu les vois, court aussi vite que tu peux… et s’ils m’attrapent, ne t’arrête pas. Ne te retourne pas, tu cours. » oui… Car moi à la rigueur, je savais me battre et j’avais deux trois armes sur moi. J’étais entrainée à ça. Et si jamais y’avait un souci, avec son prénom si peu commun, il me serait facile de la retrouver pour la protéger, c’était loin d’être un souci…


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyJeu 8 Aoû - 11:48


« Pas de quoi, c’est normal… Maintenant, faudrait qu’on sorte de la… je doute que d’en bas… ils aient bien vu nos têtes… » Lâcha Haineko ce qui eut le don de me rassurer un peu. S’ils n’avaient pas pu voir nos têtes correctement, nous avions peut-être une chance de sauver nos peaux et je promettais d’être pire qu’une nonne au moins trois jours si nous y arrivions. Il n’empêche que je devais avoir une saleté de karma pour attirer les emmerdes à ce point-là même si dans le fond, c’était peut-être égoïste mais je ne regrettais pas qu’elle soit dans la même galère que moi. Haineko gérait bien mieux la situation, je devais bien le reconnaître. D’ailleurs, je la suivais docilement –chose très rare dans le quotidien des choses puisque j’avais une sainte horreur qu’on me dirige « La voie est libre… Au pire du pire… S’ils nous trouvent… On court… J’espère que tu as de l’endurance… » Souhaita-t-elle et j’hochais la tête « Sans être sportive assidue, je suis la reine du footing donc ça devrait le faire ! Au pire, ça me fera un entrainement pour le marathon de New York » plaisantais-je mi-figue, mi-raisin avant que la jeune femme ne me donne un nouveau conseil qui me laissa perplexe « N’oublie pas… Si tu les vois, court aussi vite que tu peux… et s’ils m’attrapent, ne t’arrête pas. Ne te retourne pas, tu cours. » Elle ne songeait tout de même pas à ce que je l’abandonne derrière moi ? J’étais peut-être une garce avec ceux qui me cherchait et j’avais tendance le plus souvent à fuir mes responsabilités mais jamais je pourrais me tirer en la sachant aux mains de ces tarés. « Hors de question, on est dans la galère toutes les deux, on s’en sortira toutes les deux et ce n’est même pas la peine de me faire changer d’avis, je suis aussi têtue qu’un troupeau de mule » lui assurais-je « OK je ne sais pas me battre mais j’ai une bonne droite quand on m’énerve et je casse les bras des hommes comme pas deux… » confiais-je sans pour autant lui dire que c’était surtout à des clients un peu trop entreprenant que je cassais des bras. Je me demandais si elle serait si prompte à m’aider si elle apprenait qui j’étais réellement. Les femmes avaient tendance à me traiter un peu comme de la merde lorsqu’elles apprenaient que certaines nuits, je me prostituais. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de me raccrocher à elle, serrant sa main dans la mienne comme si cela pouvait nous empêcher d’être séparées, tout en avançant dans la foule pour réussir finalement à sortir de ce fichu bar mais une lourde main s’abattit alors sur mon épaule me faisant pousser un cri à m’en coller la honte. Dans un vieux réflexe, je dessinais un arc de cercle avec mon bras, décollant une bonne droite à l’homme avant d’être tirée par Haineko qui s’était mise à courir le plus vite possible. Gosh mes pieds allaient m’en vouloir des jours entiers car courir avec des talons n’étaient furieusement pas évident mais nous arrivâmes à les semer au bout d’un temps qui me parut une éternité. « Merde ! J’ai oublié mon sac !! Ils vont savoir où j’habite » m’écriais-je essoufflée tandis que je m’adossais au mur de la ruelle qui nous abritait. « Plus jamais je veux assister à un meurtre de ma vie, c’est trop d’emmerdes après »


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyVen 16 Aoû - 13:25


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« Sans être sportive assidue, je suis la reine du footing donc ça devrait le faire ! Au pire, ça me fera un entrainement pour le marathon de New York. » Oui… Bon peut être pas le marathon, car c’était quand même un parcours important, mais l’idée était bonne… Car si nous devions courir, à mon avis, nous allions courir longtemps… « En espérant ne pas avoir à courir… » marmonnai-je en grimaçant faiblement. Ça serait le top … Mais nous n’étions pas à l’abri de quoi que ce soit alors… Par la suite, je lui annonçais l’idée du fait que si on se faisait chopper, qu’elle court loin sans m’attendre. Je saurais me débrouiller seule, je présume… « Hors de question, on est dans la galère toutes les deux, on s’en sortira toutes les deux et ce n’est même pas la peine de me faire changer d’avis, je suis aussi têtue qu’un troupeau de mule. OK je ne sais pas me battre mais j’ai une bonne droite quand on m’énerve et je casse les bras des hommes comme pas deux… » Surprise, je me mis doucement à sourire. C’était cool de rencontrer ce genre de personne. Ce n’était pas tous les jours qu’on en rencontrait… D’autre aurait hoché la tête pour dire oui, et m’aurait laissé dans la merde. Beaucoup préfère fuir. Peut-être que si je ne savais pas me battre je ferai la même chose. Qui sait. « Je t’apprendrai à te battre si on se revoit après ce soir… J’suis une experte pour ça. » soufflai-je en riant faiblement. Ce n’était pas le moment de se vanter dans ce genre de situation mais bon… Marchant tranquillement, guettant un peu partout, histoire de ne pas avoir de surprise, mon cœur battait la chamade, dû à l’adrénaline qu’autre chose. Sa main se serrait bien contre la mienne, signe surement qu’elle avait peur, ou alors qu’elle ne voulait pas me perdre de vue. Une fois sortie du bar, et que l’air frais de la nuit, caressa mon visage je sentis comme un gros poids en moins sur moi. Mais il fallait se méfier dans tous les coups. L’entendant tout à coup, hurler, je me retournais au même moment où elle décrochait un coup de poing à un mec. Courant aussi vite que possible toutes les deux, je ne cherchais même pas à savoir où je courais, je courais c’était tout ce qui comptait. J’avais l’impression de courir depuis des heures quand enfin, on s’arrêta. On les avait semés. « Merde ! J’ai oublié mon sac !! Ils vont savoir où j’habite. » Quoi ? J’avais envie de m’effondrer pour le coup… courir avec ce genre de chaussure m’avait plus épuisé qu’autre chose… Ce n’était pas des chaussures faite pour la course, mais alors pas du tout… Mes poumons me disaient clairement de les laisser respirer. Soupirant longuement mon cœur, lui tambourinait ma cage thoracique. Même si j’avais l’habitude de courir ou de faire du sport, il était clair que mon cœur, lui n’avait pas l’air d’aimer. « Plus jamais je veux assister à un meurtre de ma vie, c’est trop d’emmerdes après » Si elle savait que j’avais déjà tué des gens dans le cadre de mon boulot, peut-être qu’elle prendrait ses jambes à son coup, et partirait aussi vite que possible… Mais je n’allais pas le lui susurrer, je n’étais pas folle non plus… essuyant rapidement mon front, car en plus avec cette foutue chaleur, on transpirait comme jamais… « Tu crois qu’ils l’auront vu ? Je peux toujours aller le chercher… Je cours plus vite, et j’ai l’habitude… Ou tu l’as oublié ? » demandai-je avant de me laisser tomber sur le sol pour m’assoir et reposer un peu mes jambes. On avait surement gagné le record de temps pour la course là…. « Si ça peut te rassurer, je pense que la probabilité, pour que tu tombes à nouveau sur un meurtre doit être de zéro virgule, zéro, zéro, zéro, un ! Sauf si tu es du métier, fin, qui touche au mort quoi… » soufflai-je en soupirant longuement, mon cœur s’étant enfin mis à un rythme normal.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptySam 17 Aoû - 18:12


Il parait que nous sommes tous plus ou moins prédestinés à avoir une vie merdique et bien dans mon cas, je crois que je battais les records. Non mais il fallait être honnête et regarder la vérité en face : ma mère sautait tout ce qui bougeait si cela pouvait la servir dans ses affaires si bien que je m’étais retrouvé à naitre sans savoir qui était mon géniteur. A seize ans, j’avais subi un viol en réunion durant plusieurs heures –de quoi foutre votre vie en l’air en un rien de temps ; J’avais sombré dans la drogue et le soir où je fêtais ma première année clean, j’avais eu un accident condamnant mon frère ainé à la chaise roulante. Je ne parlais même pas du fait que j’avais replongé dans la drogue et que je me prostituais pour payer les frais médicaux sans que mon frère ne le sache car je n’étais pas assurée le soir de l’accident. Génial ! Alors finalement assister à un meurtre et être poursuivie avec une parfaite inconnue, c’était limite de la routine si on y réfléchissait bien. Toutefois, je ne m’attendais pas à me sentir si courge. C’est vrai en temps normal, j’étais la première à frapper avant de poser des questions mais là, quelque chose s’était bloquée, me ramenant à cette époque douloureuse où je me sentais impuissante et prise au piège alors le soutient d’Haineko était comme une bouffée d’oxygène. « Je t’apprendrai à te battre si on se revoit après ce soir… J’suis une experte pour ça. » Me proposa-t-elle et je lui offrais un léger sourire. « Pourquoi pas, ça peut toujours être utile… Tu as appris à te battre où, si ce n’est pas indiscret ? » Lui demandais-je sur le ton de la conversation avant de me traiter d’idiote. Nous avions tout sauf le temps de discuter mais peut-être après lorsque nous rirons de toute cette histoire –si tant est que nous en soyons capable un jour où l’autre. Je pensais toutefois que dans la ruelle, nous étions saines et sauves, que le cauchemar était ce qu’il était : un mauvais souvenir à oublier le plus rapidement possible mais c’était sans compter la lourde main qui se posa sur mon épaule et qui me fit hurler alors que je me tournais vers l’homme pour abattre mon poing sur sa mâchoire. Finalement, cela me rassurait, même transie de peur, je conservais de sacrés réflexes, c’était toujours bon à savoir. Haineko me tira rapidement au pas de course et je lui emboitais le pas, priant pour ne pas me tordre la cheville en prime car douée comme j’étais aujourd’hui, il ne manquerait plus que cela. Non à la place, je me rendis compte que j’avais oublié mon sac avec tous mes papiers. Génial ! J’étais la pire acolyte à avoir en cas de danger de mort et j’en ressentais que plus de honte. « Bon sang, je suis qu’une empotée !! » râlais-je après moi. « Tu crois qu’ils l’auront vu ? Je peux toujours aller le chercher… Je cours plus vite, et j’ai l’habitude… Ou tu l’as oublié ? » me demanda-t-elle avant de se laisser tomber au sol. La proposition était tentante mais j’éprouvais des remords à l’idée de lui faire courir pareil danger alors que tout était de ma faute. « C’est étrange de se dire que tu as l’habitude de ce genre de choses, je crois que je ne pourrais pas vivre continuellement dans le danger sans piquer une crise de nerf. Je l’ai oublié à ma table, la deuxième en partant sur la droite après le bar » lui expliquais-je avant de soupirer « Je ne veux pas que tu te mettes en danger par ma faute, c’est à moi d’aller chercher mon foutu sac » grognais-je à moitié avant de laisser une réflexion m’échapper quant au fait de ne plus vouloir être témoin d’un meurtre. Comme si nous pouvions choisir. « Si ça peut te rassurer, je pense que la probabilité, pour que tu tombes à nouveau sur un meurtre doit être de zéro virgule, zéro, zéro, zéro, un ! Sauf si tu es du métier, fin, qui touche au mort quoi… » Fit-elle comme réflexion et je laissais un rire sans joie secouer mes épaules. « Non mon milieu, c’est plus le sexe » confessais-je sans honte. Chez les Novak, on assumait toujours nos conneries et dieu seul savait que toute ma vie était qu’une connerie. « Tu es sûre que tu ne veux pas que je t’accompagne ? En tout cas si je ne te vois pas revenir, je m’en fous, je viens te rechercher ! »

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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMar 20 Aoû - 14:58


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« Pourquoi pas, ça peut toujours être utile… Tu as appris à te battre où, si ce n’est pas indiscret ? » Souriant faiblement, je ne pouvais pas le lui dire, sinon le secret de la famille serait découvert, et mon père aurait qu’une envie, me tuer. « Je suis japonaise, j’ai appris très tôt, les arts martiaux ancestrales et tout ça… C’est une passion. » soufflai-je pour évincer un peu le sujet. Tant que je ne parlais pas de la famille tout allait pour le mieux. Mais rapidement, alors qu’on avait réussi à quitter les lieux, elle se mit à crier, puis courir. Ils nous avaient repérés. Courant comme jamais, au point ou mes poumons étaient presque en feu, on se stoppa au bout de plusieurs minutes, qui me paraissaient des heures… et le comble, c’est qu’une fois loin, elle s’aperçut qu’elle avait oublié son sac là-bas. Il était clair qu’ils pouvaient nous retrouver… C’est pour cela, que je me proposais, pour aller le chercher, j’avais plus l’habitude qu’autre chose de ce genre de situation alors… « Bon sang, je suis qu’une empotée !! » « Ça arrive à tout le monde, ne t’inquiète pas. » soufflai-je pour la rassurer plus qu’autre chose, il ne fallait pas qu’elle culpabilise pour ça. Ce qui était fait, était fait. On ne pouvait pas revenir en arrière… « C’est étrange de se dire que tu as l’habitude de ce genre de choses, je crois que je ne pourrais pas vivre continuellement dans le danger sans piquer une crise de nerf. Je l’ai oublié à ma table, la deuxième en partant sur la droite après le bar. Je ne veux pas que tu te mettes en danger par ma faute, c’est à moi d’aller chercher mon foutu sac » Oh, moi j’étais habituée… J’avais grandi dans le milieu, alors ça changeait surement la donne. Mais pour moi c’était loin d’être dérangeant, au contraire. « Ne t’inquiète pas. Hum, tant que ce n’est pas les toilettes… on devrait pouvoir faire quelque chose… » soufflai-je en me grattant le menton, en réfléchissant. Oui on pouvait le récupérer sans souci, je crois. « Non mon milieu, c’est plus le sexe. » relevant le regard, je la scrutais longuement sans rien dire. Je n’étais pas dupe… Si son monde c’était le sexe, j’osais à peine imaginer ce qu’elle faisait. Ce n’était pas ma vie, elle faisait ce qu’elle voulait, mais il y avait mieux… Comme boulot, à mes yeux. C’est dommage, car elle avait l’air très adorable comme fille... Bon peut-être que ça lui plaisait… Mais bon ça c’était le genre très rare de tomber sur une nana qui aime faire ça… « Tu es sûre que tu ne veux pas que je t’accompagne ? En tout cas si je ne te vois pas revenir, je m’en fous, je viens te rechercher ! » Me frottant les yeux, je réfléchis un instant avant de me souvenir d’une chose que j’avais oublié. La chose en question c’était Nam-Kyu. Comment j’avais pu l’oublier ? J’étais idiote ou quoi ? Me tapant le front, je me levais d’un bond avant de fouiller dans mon sac. « Je suis complètement conne ! » Soufflai-je avant de composer son numéro. « Mon ami ! Il est barman dans ce bar ! Il peut récupérer le sac sans qu’on le soupçonne ! » soufflai-je fière de moi. Et puis comment pourraient-ils savoir que ce sac appartient à l’une des femmes qui était témoin du meurtre. C’était tiré par les cheveux, alors autant dire qu’il n’y avait pas beaucoup de chance pour qu’ils y tombent dessus. Ça sonnait, sonnait, mais il ne décrochait pas. Il le faisait exprès ou quoi ? Il se vengeait du haut fait que j’avais dragué son pote en arrivant. Tss ! Il y avait plus important pour le moment. Rappelant une seconde fois, il décrocha rapidement cette fois. Lui expliquant alors la situation, je raccrochais fière de moi avant de souffler un bon coup. « Mon ami récupère le sac… Le mieux c’est de retourner là-bas… par un autre chemin, et de le récupérer, je te raccompagnerai chez toi, je pense qu’on ne risque plus rien… on est parti, faudrait être folle pour revenir, voilà ce qu’ils se diront… » ce qui était vrai, si elle n’avait pas oublié son sac, on y retournerait pas là…


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyJeu 22 Aoû - 13:37


Il était étonnant de voir que malgré le danger, je conservais cette apparente curiosité qui m’avait toujours foutu dans les ennuis jusqu’au cou. Je ne savais pas pourquoi, je continuais à être curieuse des personnes m’entourant puisque je n’arrivais jamais à lier le moindre contact. Je ne savais pas faire confiance aux gens –du moins en temps normal ; et voilà que cette inconnue arrivait à faire l’impensable : me faire obéir. Si mon frère était là, je crois qu’il lui décernerait une médaille pour avoir réussi le toupet de me claquer le beignet et de me faire avancer sans broncher. Ce n’était tout de même pas ma faute si j’étais méfiante et froide au premier abord. J’en avais trop pris dans la gueule pour continuer à sourire à la face du monde. « Je suis japonaise, j’ai appris très tôt, les arts martiaux ancestrales et tout ça… C’est une passion. » Me répondit-elle, me ramenant quelque peu sur Terre par la même occasion. « J’ai toujours voulu apprendre à me battre mais finalement, j’ai abandonné l’idée au profit de ma véritable passion pour la peinture » m’entendis-je répondre alors que je me claquais mentalement. Comment faisait-elle pour m’arracher de telles confidences alors que mes plus proches amis voire ma famille, ignorait que je peignais et même que j’étais exposée dans une toute petite galerie sans prétention. Mais bon pour l’heure, ma maladresse parlait pour moi et je ne pouvais que m’en prendre à moi-même d’être une telle empotée. Heureusement Haineko n’était pas du genre rancunier et me trouvait toujours des excuses. Elle était gentille avec moi, c’est le moins qu’on puisse dire et c’était étrange. Les femmes n’étaient guère aimables avec moi comme si elles savaient que j’étais susceptible de me taper leur mari. C’est sûr que j’adorais ça, de coucher avec les hommes soupirais-je avec une certaine ironie. Je n’avais pas le choix, point final ! D’ailleurs, je continuais à m’épancher auprès de ma comparse avec l’envie de me taper la tête contre les murs pour me faire taire. Pour une fois qu’une personne se montrait gentille avec moi, il fallait que je gâche tout en révélant mes pires secrets. L’intelligence ne semblait pas ma principale qualité actuellement ! La jeune femme ne répondit rien et je détournais le regard, gênée. Elle allait être moins prompte à m’aider maintenant, j’en étais certaine et bien je me trompais lorsque je l’entendis s’exclamer que son ami pouvait récupérer mon sac. « Mon ami récupère le sac… Le mieux c’est de retourner là-bas… par un autre chemin, et de le récupérer, je te raccompagnerai chez toi, je pense qu’on ne risque plus rien… on est parti, faudrait être folle pour revenir, voilà ce qu’ils se diront… » Proposa-t-elle et je clignais des yeux, un peu éberluée. « Attends, tu veux qu’on y retourne alors qu’on vient de battre Bolt au cent mètre et sur des talons ? » lui demandais-je totalement incrédule mais il est vrai qu’ils ne devaient pas s’attendre à ce qu’on revienne sur nos pas. « Mais on est folle de retourner là-bas » m’exclamais-je avec une certaine force avant de secouer la tête. « Ok… va pour l’autre chemin mais je maintiens que c’est une mauvaise idée seulement si je veux rentrer chez moi, il me faut mes clés et mes clés sont comme tu t’en doutes dans mon sac ! » râlais-je à moitié avant de me relever et d’épousseter mon jean. Je lui tendis la main pour l’aider à se relever avant de murmurer « Tu sais, tu n’es pas obligée de venir avec moi. Inutile de prendre ce risque, tu en as déjà fait beaucoup pour moi et je comprendrais très bien que tu veuilles retourner à ta propre vie » Oui, je comprendrais tout à fait. Après tout, elle n’était pas responsable de mes conneries et puis à quoi bon se mettre en danger pour une personne qu’elle ne connaissait pas. C’était tout à fait illogique dans un sens.

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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyVen 23 Aoû - 15:37


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« J’ai toujours voulu apprendre à me battre mais finalement, j’ai abandonné l’idée au profit de ma véritable passion pour la peinture » Oh la peinture, c’était un art que j’aimais, puisque j’en faisais à l’école. Si elle aimait la peinture qui était sa véritable passion, elle devait avoir un bon niveau je présume, non ? Enfin, chacun avait son style. « Alors comme ça tu peins ? Moi aussi. Tu expose ou pas ? » demandai-je pour en savoir plus. Ce n’était pas tous les jours que l’on rencontrait quelqu’un qui peignait, malgré ce que les gens pouvaient croire c’était rare même. Par la suite¸ j’appelais Nam-Kyu pour qu’il récupère le sac sur la table, mais nous devions quand même aller le chercher. Ce n’était pas gagné mais au moins, je savais qu’on aurait pas de souci, pas vrai ? « Attends, tu veux qu’on y retourne alors qu’on vient de battre Bolt au cent mètre et sur des talons ? » On n’avait pas le choix… Nam-Kyu ne bougerai jamais son cul jusqu’ici pour me remettre un sac… Il était déjà gentil de l’avoir récupéré… Alors je ne pouvais pas lui en demander trop non… « Mais on est folle de retourner là-bas. Ok… va pour l’autre chemin mais je maintiens que c’est une mauvaise idée seulement si je veux rentrer chez moi, il me faut mes clés et mes clés sont comme tu t’en doutes dans mon sac ! » Je m’en doutais bien oui… Mais ce n’était pas un souci, on les avait semé ce qui était en soi une bonne chose, car avec nos talons ce n’était pas gagné d’avance, alors franchement, la probabilité que nous puissions revenir là-bas, était de zéro virgule des poussières… Jamais, non jamais ils ne nous attendraient là-bas. Pas vrai ? « Tu sais, tu n’es pas obligée de venir avec moi. Inutile de prendre ce risque, tu en as déjà fait beaucoup pour moi et je comprendrais très bien que tu veuilles retourner à ta propre vie » Secouant la tête, je l’attrapais par le bras avant de la trainer avec moi pour qu’elle me suive. N’importe quoi, comme si je voulais revenir à ma vie normale après ce que nous venions de vivre. C’était impossible. Nous étions liée elle et moi à présent, par ce meurtre, alors nous devions nous serrer les coudes, j’avais l’esprit de camaderie quand même. Bon je pouvais remercier Renji, car sans lui je n’aurai jamais fait ce que j’avais fait aujourd’hui, il m’avait changé du tout au tout. « Ne dit pas de bêtise ! On est dans la même merde je ne vais pas t’abandonner ! Le premier qui te touche, je le bute. » soufflai-je l’air de rien alors que nous marchions dans les rues de Brooklyn pour rejoindre le fameux bar. Je ne la lâchais pas, lui tenant le bras, sans force, juste comme une amie le ferait. Je voulais simplement lui montrer que je n’allais pas l’abandonner. Après plusieurs minutes de marches, je soupirais longuement. Il n’y avait pas l’air d’avoir les types qui nous cherchaient dans les alentours, on avait un peu de chance dans notre malheurs si je puis dire. « Je te donnerai mon numéro de téléphone. Si jamais tu vois quoi que ce soit de suspect autour de chez toi, ou si tu es suivis, n’importe quoi, contact moi. Je viendrai t’aider. » soufflai-je en lui lançant un regard franc et sincère. Tournant sur la droite, on arriva alors sur la grande rue du bar. C’était maintenant ou jamais que tout ce jouait. Nous devions chercher Nam-Kyu du regard. « Si tu vois un type asiatique grand, c’est mon ami. Il nous attend dehors. » marmonnai-je en plissant les yeux. Il y avait pas mal de monde devant le bar, impossible de le voir. Quel crétin, il ne c’était même pas mis à part…


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyDim 25 Aoû - 22:42


« Alors comme ça tu peins ? Moi aussi. Tu expose ou pas ? » Me demanda-t-elle et j’esquissais un rapide sourire. Parler de peinture m’avait toujours rendue heureuse alors que je ne pensais pas avoir quelque chose dont je pourrais me sentir fière. Pourtant, peindre et être exposée même dans une petite galerie de quartier me faisait du bien et me redonnait confiance en moi car à force de me considérer comme de la merde, j’avais l’impression d’en être devenue une. J’avais commencé à peindre après mon viol, c’était une façon pour moi d’exprimer ma rage mais aussi mon dégout ainsi que ma peur. Mes premiers tableaux ne furent guère des réussites mais ils avaient eu le mérite d’agir comme une thérapie et me permettre de me relever suffisamment pour pouvoir avancer à nouveau dans la vie malgré mon addiction pour les drogues dures. Puis, petit à petit, cela m’était apparu comme une manière de vivre, de parler, de me confier à défaut de m’exprimer oralement avec un proche. Je crois que mes toiles étaient devenues mes meilleures amies. Mes peintures étaient devenues moins tristes, plus lumineuses au fil des années avant de s’assombrir à nouveau après l’accident. Cependant, une légère éclaircie était apparue, une toute petite mais qui avait su taper dans l’œil d’un galeriste. « Oui, dans une petite galerie très peu connue mais j’ai déjà vendue deux œuvres » partageais-je avec une certaine fierté dans la voix bien qu’il était pour moi très difficile de me dire que mes peintures si chères à mon cœur appartenaient désormais à d’autres. « Et toi ? » lui demandais-je par curiosité avant que tout nous revienne en pleine tête et que nous soyons obligées de revenir sur nos pas pour aller chercher mon sac à main. Je me sentais idiote d’être empotée mais il était inutile de revenir dessus car je sentais que de tout de manière, elle ne me laisserait pas avoir raison sur la question. « Ne dit pas de bêtise ! On est dans la même merde je ne vais pas t’abandonner ! Le premier qui te touche, je le bute. » Souffla-t-elle et j’esquissais un deuxième sourire des plus sincères. « Merci, je crois qu’en dehors de mon frère, on ne s’était jamais montré aussi protecteur, je vais finir par y prendre goût » plaisantais-je sincèrement touchée de sa réaction mais j’étais une Novak, je ne pouvais pas le montrer, cela nuirait forcément à ma réputation.   « Je te donnerai mon numéro de téléphone. Si jamais tu vois quoi que ce soit de suspect autour de chez toi, ou si tu es suivis, n’importe quoi, contact moi. Je viendrai t’aider. » Ajouta-t-elle et j’hochais la tête. Je crois que dans le fond, j’espérais sincèrement que nous pourrions garder contact sans pour autant que cela ne soit lié à ce meurtre. J’appréciais vraiment sa compagnie et puis, réussir à lier une amitié féminine ne me ferait pas de mal non ?! Haineko me fit une rapide description de son ami et je passais directement en tête chercheuse.  A force de chercher mes clients, j’étais passée maitre dans cette discipline « Cela ne serait pas lui par hasard ? » lui demandais-je et effectivement c’était bien lui car je finis par retrouver mon sac mais c’était sans compter sur nos gaillards. « Hey vous !! Non partez pas, on ne vous veut pas de mal !! » s’écria le plus grand tandis qu’il plongeait sa main dans sa veste de costume pour en ressortir une carte de visite. « Mesdemoiselles, s’il vous plait, nous voulons simplement vous parler… Tenez, voici ma carte » ajouta-t-il avant que je la prenne avec précaution, les yeux écarquillés. « C’est pas vrai ! J’y crois pas » énonçais-je avant de la  tendre à ma camarade. Cet homme était soit un mafieux qui voulait nous attirer dans un piège soit réellement producteur de film.
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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyLun 30 Sep - 15:08


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« Oui, dans une petite galerie très peu connue mais j’ai déjà vendue deux œuvres » Oh, ça c’était super ! J’aimerai bien exposer un jour… Mais ce n’était pas encore le moment, je n’étais qu’une simple étudiante… avant de pouvoir exposer, je me devais de me perfectionner. Même si je pouvais le faire je préférais attendre. « Et toi ? » « Non, pour ma part je n’ai jamais exposé, je préfère attendre de finir mes études… Pourquoi tu n’exposes pas dans des galeries un peu plus connue ? » Je ne connaissais pas ses œuvres, mais je restais persuadé que ça devait être de très belle œuvres. Obligé de revenir sur ns pas pour récupérer son sac à main, je contactais Jade pour qu’il le récupère tout en annonçant que si jamais il y avait un souci je la protégerai. J’étais plus apte qu’elle à pouvoir nous défendre. « Merci, je crois qu’en dehors de mon frère, on ne s’était jamais montré aussi protecteur, je vais finir par y prendre goût » Oh elle aussi avait un frère protecteur ? Je me sentais moins seule, mais dans un sens sans mon frère, peut-être que je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui. Même si notre mode de vie m’avait renfermé et que ça m’avait empêché de profiter de ma vie avec Renji au moins j’en ressortais plus forte. Même si la douleur était littéralement insupportable. « Je vois que toi aussi tu as un frère protecteur ? J’espère qu’il n’est pas aussi possessif que le mien sinon je te plein. Je veux bien te bichonner de temps en temps ça te changera de ton mâle de sang ! » soufflai-je en souriant faiblement. Je l’aimais bien moi cette fille, et notre rencontre, hors du commun on pouvait le dire, me plaisait bien. Mais pour l’heure, il nous fallait retrouver Jade et dans cette foule de bain de gens autant dire que c’était dur. Surtout que j’étais petite. C’est dans ces moments-là que je regrettais de faire un mètre cinquante… « Cela ne serait pas lui par hasard ? » Tournant mon regard vers là où elle regardait, je vis alors Jade. Oui c’était bien lui ce con là, qui ne dédaignait même pas me chercher du regard. Il pourrait quand même faire un effort mais non même pas qu’il me cherchait du regard. Ce type je vous jure, toujours les même. En plus il était là à minauder devant toutes ces filles pour leur plaire. Espèce de sale casanova ! « Hey vous !! Non partez pas, on ne vous veut pas de mal !! » Sursautant, je regardais le type qui la main dans sa poche s’apprêtait à sortir quelque chose. Prête à sortir mes fléchettes je plongeais ma main dans ma poche avant de voir une simple carte de visite. « Mesdemoiselles, s’il vous plait, nous voulons simplement vous parler… Tenez, voici ma carte » Je laissais Az la récupérer, c’était quoi cette entourloupe encore ? « C’est pas vrai ! J’y crois pas » Fronçant les sourcils je pris la carte qu’elle me tendit avant d’hausser un sourcil. Un producteur de film ? Je n’y crois pas… Riant faiblement, je levais les yeux vers le type avant de lui donner un coup de pied dans le tibia. « Ya ! Vous avez un peu idée comment on a flippé ! On a cru que vous étiez des mafieux qui voulaient nous tuer ! » Crachai-je en tapant ma poitrine. On avait donc fait tout ça pour rien ? On a fui en ayant peur pour notre propre vie pour des prunes ? On avait battu le record du sprint pour rien et en talon aiguille attention ! « On y peut rien si vous vous êtes fait tout un film ! En tout cas ce qu’on peut dire c’est que vous savez fuir… » Lâcha-t-il en se frottant la jambe. Il méritait des coups lui.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMar 1 Oct - 21:12


Parler de moi en tant que peintre était quelque chose de nouveau en tant que tel même si je peignais depuis mes seize ans. Toutefois, à aucun moment, je me suis dit que je deviendrais célèbre ou que je serais reconnue par mes pairs. Je souhaitais simplement m’exprimer comme jamais par l’intermédiaire de ma peinture et j’étais donc la première surprise d’être exposée même dans une petite galerie sans prétention. « Non, pour ma part je n’ai jamais exposé, je préfère attendre de finir mes études… Pourquoi tu n’exposes pas dans des galeries un peu plus connue ? » me demanda-t-elle et je lui souriais doucement, pensive. « Et bien je crois que l’occasion ne s’est pas encore présentée et puis, je n’ai peut-être pas le talent pour viser plus haut à moins que ce soit pas encore mon heure. Je vais te dire, je suis la première étonnée de voir que cela intéresse autrui alors je préfère voir comment les choses vont évoluer. En tout cas, ce n’est pas une mauvaise idée d’attendre la fin de tes études ! » répondis-je en ajoutant mentalement, tu finiras peut-être pas comme moi, c’est tout le bien que je te souhaite. En tout cas, cela me faisait un drôle d’effet d’être ainsi protégée et je ne pus m’empêcher de lui faire la remarque entrainant sans le vouloir le sujet sur nos frères respectifs. « Je vois que toi aussi tu as un frère protecteur ? J’espère qu’il n’est pas aussi possessif que le mien sinon je te plein. Je veux bien te bichonner de temps en temps ça te changera de ton mâle de sang ! » souffla-t-elle faiblement. J’éclatais brusquement de rire car on ne pouvait pas dire que ma relation avec mon frère était simple. « En fait, je suis en froid avec mon frère mais oui, il est possessif à sa manière mais ce n’est pas étouffant et je crois que j’aime ça… même si pour le moment, nous nous parlons plus trop » soupirais-je car cela me pesait beaucoup de ne pas lui parler, de ne pas le voir, le toucher etc. J’avais besoin de Sully comme de respirer et j’avais l’impression d’être en apnée depuis notre dispute. « Ton frère est si possessif que ça ? Si ça continue, je vais t’offrir l’asile politique dans mon petit studio » plaisantais-je pour lui remonter le moral. En tout cas mafia ou non aux fesses, j’appréciais beaucoup cette femme et je pense que si elle était d’accord, j’apprécierai grandement de la revoir –en essayant cette fois-ci de ne pas risquer nos vies ; C’est que cela unifie de se faire courser par des mafieux qui en réalité et nous le découvrions, n’étaient que des producteurs de films. Mon dieu la honte ! Je me sentais plus bas que terre avant de tout simplement éclater de rire aux vues du ridicule de toute cette histoire. « Ecoutez, on vous offre un pass VIP lorsque ce sera la première du film mais en échange, vous ne direz rien à la presse ! » s’exclama l’homme, celui qui parlait pour deux. « Parce que vous pensez que je vais aller raconter à la presse la plus grosse honte de ma vie ? Il parle de quoi votre film ? » leur demandais-je et ils s’empressèrent de nous en faire un résumé avant de nous laisser après avoir pris nos coordonnées. « Tu leur as donné ta véritable adresse toi ? » demandais-je avec un sourire malicieux à ma nouvelle camarade. « Je ne sais pas toi mais j’irais bien boire quelque chose pour me remettre de mes émotions. Cela te tente ? » ajoutais-je après coup en croisant les doigts pour qu’elle accepte même si elle avait peut-être tout simplement envie d’oublier toute cette pagaille.




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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyDim 6 Oct - 17:53


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« Et bien je crois que l’occasion ne s’est pas encore présentée et puis, je n’ai peut-être pas le talent pour viser plus haut à moins que ce soit pas encore mon heure. Je vais te dire, je suis la première étonnée de voir que cela intéresse autrui alors je préfère voir comment les choses vont évoluer. En tout cas, ce n’est pas une mauvaise idée d’attendre la fin de tes études ! » hum, elle avait surement raison. « Bah tu sais, rien ne t’empêche d’essayer de viser plus haut, pas trop non plus, mais un cran au-dessus. Ça te permettra de voir ou tu en es et si tu peux vendre plus. Après tout la peinture, ça vaut de l’or… Quand tu vois le prix que certains mettent pour un trait sur la toile. Je me demande pourquoi je ne me mets pas aux traits. » soufflai-je en riant faiblement. Je gagnerai même peut-être pas mal d’argent. Par la suite, on se mit à parler de nos frères, apparemment le sien était tout aussi possessif que le mien. Ça nous faisait un point en commun. « En fait, je suis en froid avec mon frère mais oui, il est possessif à sa manière mais ce n’est pas étouffant et je crois que j’aime ça… même si pour le moment, nous nous parlons plus trop » Souriant faiblement, je comprenais parfaitement ou elle voulait en venir, de toute façon, comment pouvait-on détester son propre frère ? C’était… Je ne sais pas, c’était un peu bizarre, même si parfois c’était chiant, on ne pouvait que l’adorer. « Ton frère est si possessif que ça ? Si ça continue, je vais t’offrir l’asile politique dans mon petit studio » Riant franchement, j’adorais l’idée, elle était sincèrement gentille de proposer cela, alors que nous ne nous connaissions que depuis peu. « J’espère que ça s’arrangera quand même avec ton frère… » soufflai-je, on ne savait jamais de quoi était fait demain… « Je ne vis plus avec lui, mais il continue toujours à m’étouffer, s’il apprenait que je vis avec un homme j’ose imaginer la scène. » soufflai-je en pensant à Jade. Il aurait intérêt à courir très vite d’ailleurs… Vraiment vite oui… Sinon, il allait avoir le cul qui chauffe hahah. Une fois devant le bar, on trouva Jade du moins elle, avant que les autres ne nous rattrape pour nous dire que… Ce n’était que du cinéma. Cette honte… « Ecoutez, on vous offre un pass VIP lorsque ce sera la première du film mais en échange, vous ne direz rien à la presse ! » Comme si on avait que ça a foutre, à nous donner nous-même la honte de notre vie en public. Puis moi il valait mieux pour moi que je ne me fasse pas remarquer. Mon père me tuerait à coup sûr. « Parce que vous pensez que je vais aller raconter à la presse la plus grosse honte de ma vie ? Il parle de quoi votre film ? » Exactement ! C’était exactement ce que je pensais ! On n’était pas bête quand même ! Même pas le temps de répliquer, qu’il se mit à nous expliquer le pourquoi du comment, avant de nous abandonner suite à une demande de nos coordonnées. Comme si j’allais lui donner mes coordonnées. Du moins, j’avais donné celle de Jade. Certes c’était mon voisin, mais de toute façon, je n’avais pas peur d’eux… Je savais parfaitement me défendre si besoin… Les regardant partir, je soupirais avant de me tourner vers Az. « Tu leur as donné ta véritable adresse toi ? » « Hum, celle de mon voisin, mais, je ne pense pas qu’on ait un quelconque souci… et toi ? » demandai-je en croisant son regard. Elle avait un beau regard tout de même. « Je ne sais pas toi mais j’irais bien boire quelque chose pour me remettre de mes émotions. Cela te tente ? » Oh ? Hochant la tête, moi j’étais pour, je n’avais pas forcément envie de rentrer maintenant. Même s’il était déjà tard, je ne voulais pas rentrer, autant profiter de la clarté sélénique que cette magnifique nuit nous offrait. La lune était magnifique et pleine. Les étoiles se montraient un peu, c’était une belle nuit. « Ouais pourquoi pas ! Maintenant que nos vis, ne sont plus en danger… » soufflai-je en riant faiblement. Me tournant je lui fis signe de m’attendre avant d’aller vers Jade et récupérer le sac. Je lui expliquais rapidement la situation, avant de lui dire de rentrer seul à la maison, car j’allais rentrer bien plus tard pour ma part. L’abandonnant là, je retournais auprès d’Azkadeliah et lui tendit alors son sac. « Voilà, regarde qu’il ne manque rien, mais je doute que quelqu’un ai fouillé dedans, sinon il aurait volé ton sac tout court… » soufflai-je en fronçant les sourcils. Ça me paraissait plus logique en tout cas vu de la sorte. « Tu veux aller où ? N’importe où moi ça me va, mais je ne connais pas trop les endroits où aller… » précisais-je pour lui faire comprendre que c’était à elle de choisir.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMer 9 Oct - 22:52


Nous étions en train de discuter de mes œuvres exposées lorsqu’elle me demanda pourquoi je n’étais pas dans une galerie ayant plus de renommée. A cela, je ne pouvais que lui répondre que pour l’heure, je n’avais certainement pas le talent ni même eu l’occasion de briller plus fortement. Je ne voulais ni être prétentieuse ni même modeste juste raccord avec mon état d’esprit. J’avais pour principe de penser que rien n’avait jamais par hasard et que quelque part, nous avions tous plus ou moins une destinée dont il nous tenait d’en écrire les petites lignes. « Bah tu sais, rien ne t’empêche d’essayer de viser plus haut, pas trop non plus, mais un cran au-dessus. Ça te permettra de voir ou tu en es et si tu peux vendre plus. Après tout la peinture, ça vaut de l’or… Quand tu vois le prix que certains mettent pour un trait sur la toile. Je me demande pourquoi je ne me mets pas aux traits. » me répondit-elle en riant faiblement. Elle n’avait pas tort, des fois, c’était à se demander si on ne nous prenait pas pour des billes. « J’avoue que je ne suis pas très fan de la peinture déstructurée ou avant-gardiste. Je préfère de loin quand un tableau exprime une émotion au travers d’un paysage ou d’un personnage » répondis-je avec un sourire amusé. « D’ailleurs ça me fait penser que la première fois que j’ai visité la galerie où j’expose, comment dire, j’ai vécu un grand moment de solitude avec un artiste exposé car je ne comprenais rien à son œuvre et il a été plus que vexé qu’une amatrice juge son chef d’œuvre. Je n’ai qu’une seule chose à dire : si un jour, je deviens comme ce type qu’on m’achève dans la seconde ! » Rigolais-je avant que le sujet ne parte sur nos frères respectifs. Je lui expliquais donc être en froid avec Sullivan bien que cette situation me pesait mais que pouvais-je y faire ? Nous étions bien trop fiers pour que l’un de nous face le premier pas vers la réconciliation mais j’en étais à un moment dans ma vie où j’avais besoin de ses conseils, qu’il me dise même merde s’il le fait. Sullvian était la personne la plus importante dans ma vie et je ne savais que penser ne serait-ce que de ma relation avec William Slayers. Oui, mon crétin d’enfoiré de frère me manquait atrocement mais c’était la vie qui voulait ça et puis, pour une fois, me confronter à moi-même n’était peut-être pas une si mauvaise chose. J’avais vingt-quatre ans, il était peut-être temps que je m’assume moi-même et que je me débrouille sans me dire : pas grave, Sully passera derrière moi si besoin. « J’espère que ça s’arrangera quand même avec ton frère… » Souffla-t-elle et je lui souriais. Etrange quand même que j’arrive à être aussi agréable avec elle car j’étais plutôt du genre garce et insensible mais il y avait un bon feeling entre nous… « Je ne vis plus avec lui, mais il continue toujours à m’étouffer, s’il apprenait que je vis avec un homme j’ose imaginer la scène. » poursuivit-elle et je grimaçais. Ah oui, effectivement, valait peut-être mieux pas. « J’espère qu’il se calmera avec le temps ou alors s’il est célibataire, trouve lui une petite-amie, ça l’occupera peut-être » rigolais-je doucement avant de me relever pour rejoindre son fameux amis qui avait récupéré mon sac oublié dans la précipitation. Qui aurait pu croire à cet instant précis que les deux hommes nous retrouveraient et qu’il s’agirait simplement de producteurs bien désireux de garder le tournage de leur film sous silence ?! Certainement pas moi et je me cachais pas de leur dire que je ne serais pas la première à me vanter de ma connerie du jour. Les deux hommes prirent congé de nous après avoir pris nos coordonnées –fausses bien sûr car je n’avais nullement l’intention de voir ce film. Je ne pus d’ailleurs m’empêcher de demander à ma comparse si elle leur avait fourni sa bonne adresse. « Hum, celle de mon voisin, mais, je ne pense pas qu’on ait un quelconque souci… et toi ? » « Celle de mon patron ! Au moins, il pourra croire qu’il est VIP au moins une fois dans sa vie » me moquais-je gentiment de William car il possédait quand même un des clubs les plus en vue du moment. D’ailleurs en parlant de club, je lui proposais d’aller boire un verre histoire de nous remettre de nos émotions. « Ouais pourquoi pas ! Maintenant que nos vis, ne sont plus en danger… » me répondit-elle en riant faiblement avant de s’excuser pour rejoindre son ami, revenant quelques minutes après avec mon sac. « Voilà, regarde qu’il ne manque rien, mais je doute que quelqu’un ai fouillé dedans, sinon il aurait volé ton sac tout court… » Me conseilla-t-elle et je regardais vite fait dedans « Non c’est bon, il y a tout ! En même temps vu mon compte en banque, ils ne videraient pas grand-chose » plaisantais-je tandis qu’elle enchainait « Tu veux aller où ? N’importe où moi ça me va, mais je ne connais pas trop les endroits où aller… » Et je compris que c’était à moi de choisir –en même temps, c’était normal étant donné que j’avais proposé de poursuivre la soirée. « Eh bien si je suis l’assistante de direction du club le Dream si tu connais donc nous pourrions boire à l’œil surtout que mon patron me mange dans la main sinon, je connais un bar sympa, le Pete's candy store. C’est un ancien magasin de bonbons transformé en scène live. Ils y passent des artistes sympas ! »




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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyVen 25 Oct - 13:56


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« J’avoue que je ne suis pas très fan de la peinture déstructurée ou avant-gardiste. Je préfère de loin quand un tableau exprime une émotion au travers d’un paysage ou d’un personnage. D’ailleurs ça me fait penser que la première fois que j’ai visité la galerie où j’expose, comment dire, j’ai vécu un grand moment de solitude avec un artiste exposé car je ne comprenais rien à son œuvre et il a été plus que vexé qu’une amatrice juge son chef d’œuvre. Je n’ai qu’une seule chose à dire : si un jour, je deviens comme ce type qu’on m’achève dans la seconde ! » Riant faiblement, je me mordis les lèvres. Je pouvais parfaitement comprendre son ressentis. A qui ça n’était pas arrivé ce genre de chose ? De se retrouver face à quelque chose qui nous échappe ? Qui démontre simplement une facette qu’on ne peut pas découvrir. Je doute que quiconque puisse réellement desseller réellement ce que le peintre a exprimé à faisant son tableau. Qui sait, peut-être que le tableau reflétait de la tristesse alors que le peintre lui-même était joyeux à ce moment. Personne ne saura. « Je pense que je peux comprendre, c’est assez complexe le monde de l’art… Mais c’est ce qui rend la chose encore plus intéressante, je pense. » soufflai-je en fronçant les sourcils. « Je veux bien t’achever si besoin. » soufflai-je avant de rire. C’était bien sûr pour rire, je n’allais pas la tuer, je ne tuais pas les gens comme ça. Par la suite on se mit à parler de nos frères, qui avaient l’air tous les deux pareils. Soit le fait qu’ils étaient possessifs avec nous. « J’espère qu’il se calmera avec le temps ou alors s’il est célibataire, trouve lui une petite-amie, ça l’occupera peut-être » Oh… rien que le fait d’imaginer mon frère avoir une copine était un poil bizarre… Il n’avait jamais ramené quelqu’un à la maison, et je me demandais même quand est-ce qu’il pourrait avoir le temps d’avoir une petite amie… « Lui trouver une petite copine risque d’être dur mais, ça n’a pas l’air d’être son trip… Enfin, je n’en sais rien, je ne l’ai même jamais vu avec une nana de ma vie. » Marmonnai-je faiblement. Ni avec d’homme. Enfin bref, je n’avais jamais vu mon frère fricoter tout court. Par la suite, alors qu’on apprit réellement qu’en fait c’était un tournage de film et non un vrai meurtre, on se senti réellement conne. Vraiment conne. Mais ce qui était fait été fait de toute façon. Suite à cela, elle me proposé d’aller boire un coup, ce que j’acceptais sans aucun regret, mais avant tout elle devait vérifier qu’il ne lui manquait rien dans son sac, puisque nous étions venus ici pour le récupérer. « Non c’est bon, il y a tout ! En même temps vu mon compte en banque, ils ne videraient pas grand-chose » Je pouvais comprendre, ça serait la même chose si on me volait mon portemonnaie… Il n’y aurait vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent. « Bon tant mieux alors. Enfin, qu’on ne t’ait rien volé, pas qu’il n’y ait rien dans ton compte en banque. » marmonnai-je en fronçant les sourcils. Ça pourrait paraitre méchant. Enfin, ce n’était pas moi qui dirais ce genre de chose. Par la suite, je lui annonçais que moi je ne connaissais pas trop les lieux branchés, donc c’était à elle de choisir pour savoir où on allait finir la soirée. « Eh bien si je suis l’assistante de direction du club le Dream si tu connais donc nous pourrions boire à l’œil surtout que mon patron me mange dans la main sinon, je connais un bar sympa, le Pete's candy store. C’est un ancien magasin de bonbons transformé en scène live. Ils y passent des artistes sympas ! » oh ça semblait bien ça d’être l’assistante de direction d’un club. Et encore plus si le patron te mangeait dans la main comme elle venait de me le dire. Ça voulait dire que le patron avait l’air de l’apprécier ? Ou qu’ils sortaient ensemble un truc du genre ? Enfin bref, ce n’était pas mon problème ça. « Comme tu veux, de toute façon, je ne vais pas boire beaucoup, je ne tiens pas trop l’alcool. Alors l’un ou l’autre moi… On va là où ça t’arrange. » soufflai-je en souriant faiblement. Je ne voulais pas non plus trop dépenser, je n’avais pas des masses d’argent, la faute à qui ? Jade bien sûr. Il me pompait l’argent comme une sorte de sangsue… C’était de plus en plus affolant…


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptySam 26 Oct - 23:32


« Quand tu dis que ce n’est pas son trip, ça veut dire qu’il est plus branché homme ou il est asexué ton frangin ? » lui demandais-je avec un léger sourire. Oh ce n’est pas moi qui serais la plus choquée par l’homosexualité de son frère étant donné que j’étais moi-même bisexuelle. Mon passé avec les hommes ne m’aidait en rien pour leur faire confiance ou apprécier leur compagnie mais je n’étais pas tombée dans le vieux cliché de la femme s’étant tournée vers le même sexe par dépit ou pour se rassurer. Non, j’étais toujours partie du principe que l’amour n’avait pas de sexe et comme techniquement, je désespérais de le trouver un jour, je ne m’étais fermée aucune porte. Bien sûr, mon viol ne m’avait pas rendu des plus ouvertes vis-à-vis du sexe opposé et peut-être qu’inconsciemment, ma relation avec Kelly avait été une sorte de soutien à un moment donné dans ma vie où je manquais cruellement d’affection. Aujourd’hui, la donne était différente, j’avais un petit-ami dont j’étais tombée amoureuse sans réellement savoir où je mettais les pieds. William était adorable et je voyais bien qu’il faisait des efforts mais il avait un passé de coureur de jupon qui me poussait à rester méfiante. Seulement, je ne pouvais pas lui jeter la pierre car je ne pouvais me passer financièrement de jouer les escortes quelques nuits par semaine. La seule chose qui avait changé, c’était que je ne prenais plus d’extra. Mon petit-ami acceptait et je pense que le fait que je ne couche plus avec certains clients participait à cela. Je rigolais à sa remarque sur mon compte en banque. « Ne t’inquiète pas, j’avais bien compris » la rassurais-je avec un sourire taquin. Je me sentais bien en sa présence et c’était amusant de voir combien cette mésaventure nous avait rapproché car en temps normal, j’éprouvais des difficultés à me lier d’amitié que ce soit avec les hommes ou les femmes. En tous les cas, je me faisais un plaisir que de continuer à passer du temps avec elle et c’est pour cela que je m’exclamais : « Alors va pour le bar dont je t’ai parlé. Les consommations ne sont pas chères et puis ça évitera d’avoir mon patron sur le dos » lui souriais-je avec malice car si William apprenait toute l’histoire, il était certain qu’il allait se fiche de moi pour des siècles et des siècles et comment dire, je n’avais pas furieusement envie qu’il porte plainte pour coups et blessures. « Avec un peu de chance, il y aura les green gallow mais je ne suis pas certaine que tu apprécies ce genre de musique » la taquinais-je. Pour ma part, j’étais relativement ouverte même s’il y avait des genres musicaux qui m’agressaient les oreilles. « D’ailleurs, tu es plutôt branchée sur quelle musique ? » lui demandais-je par curiosité tandis que nous remontions la rue. Le pub dont je lui avais parlé n’était qu’à quelques rues de là où nous nous situons du coup, en dix minutes à pied, nous y serons.




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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyLun 4 Nov - 14:38


AZKADELIAH & MEI
It's a joke, isn't it??




« Quand tu dis que ce n’est pas son trip, ça veut dire qu’il est plus branché homme ou il est asexué ton frangin ? » Le rire de Mei résonna dans la rue sans pouvoir s’en empêcher. Si elle s’attendait à ce genre de question, dieu non ! Et Az venait de lui donner le fou rire. Elle était en train d’imaginer son frère dans les deux situations, non. Enfin, merde, elle n’en savait rien. Ça foutait un peu le doute dans sa tête pour le coup. Mais elle savait pertinemment, elle se doutait, que le fait qu’il soit le second dans le clan contribuait au manque de temps. Pas le temps de sortir se trouver une nana, pas le temps pour flirter… avait-il le temps de tirer un coup ? Ah, Mei ne voulait même pas savoir cela. « Je ne pense pas qu’il soit asexué, après pour ce qui est de l’homosexualité je ne sais pas, fin, ce n’est pas ce qui me dérangerait. Je pense qu’il n’a simplement pas le temps…Il a beaucoup de travail, alors sortir pour fricoter, et tout… Je devrai peut-être lui en toucher deux mots… »[/color] Peut-être bien. Mei voulait le bonheur de son frère après tout ! Ce qui était normal. Par la suite, elles parlèrent du fameux bar ou elles devaient se rendre pour passer la soirée ensemble, Mei lui fit part du fait qu’elle n’avait pas beaucoup d’argent donc autant aller dans un bar ou les prix seraient abordable. « Ne t’inquiète pas, j’avais bien compris » Le sourire de Mei s’étira longuement sur son visage. Elle commençait sérieusement à apprécier la compagnie de cette jeune femme. Et s’en voulait presque de ne pas lui avoir donné son prénom mais son surnom pour le travail. Mais c’était un cas de force majeur. Elle n’avait franchement pas eu le choix. Ce n’était pas sa faute. « Alors va pour le bar dont je t’ai parlé. Les consommations ne sont pas chères et puis ça évitera d’avoir mon patron sur le dos » « すごいね » Lâcha-t-elle sur le coup. Trop contente de ne pas devoir payer des masses pour les consommations et de ne pas avoir le patron sur le dos. L’enthousiasme dans sa voix démontrait bien qu’elle venait simplement de lâcher un super dans sa langue natale. A savoir le Japonais. « Si parfait ! On ne se ruinera pas ! »[/color] Ajouta-t-elle quand même. Parfois Mei se surprenait à parler Japonais comme si elle était en train de parler anglais. Il lui était plus facile dans sa langue natale, même si elle avait grandi en Australie et parlait anglais depuis sa naissance. Elle parlait plus souvent Japonais qu’anglais. « Avec un peu de chance, il y aura les green gallow mais je ne suis pas certaine que tu apprécies ce genre de musique » Mei n’était pas compliquée avec la musique. Elle aimait absolument tout. Elle n’écoutait pas forcément tous les genres, mais quand elle était en soirée elle aimait tout, elle aimait découvrir les différents groupes et styles de musique. C’était une bonne auditrice pour ce genre de chose. Vraiment. « D’ailleurs, tu es plutôt branchée sur quelle musique ? » Mei se mordit la lèvre tout en réfléchissant un peu. Qu’est-ce qu’elle écoutait le plus comme musique ? Du rock et beaucoup de pop asiatique. Elle aimait aussi beaucoup le visual kei. Mais elle doutait que sa jeune compagne connaisse ce genre de musique puisque c’était assez restrictif, on en trouvait plus principalement qu’au Japon. Lorsque l’envie lui prenait, Mei écoutait Antic Cafe en boucle. Ce groupe de Visual Kei la rendait folle, dans tous les sens du terme. Leur musique coulait dans son sang à la moindre note. « Tu sais, je suis ce qu’on appelle une bonne auditrice. J’écoute absolument de tout. Fin, je suis surtout branchée rock, pop et visual Kei. Mais j’aime absolument tout. Le groupe dont tu me parles fait quel style de musique ? » demanda-t-elle tout de même curieuse alors qu’elle regardait autour d’elles pour voir ou elles étaient. « Tu sais je suis Japonaise alors j’écoute beaucoup de musique asiatique, mais j’écoute aussi les musiques Américaine, mais je ne connais pas beaucoup de groupe… » ajouta-t-elle en fronçant les sourcils.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyLun 4 Nov - 19:13


Les hommes ayant un travail prenant et peu de temps étaient pour une bonne partie de ma clientèle. Ils venaient en quête d’une compagnie féminine, parfois d’une simple oreille attentive. Heureusement pour moi, je n’étais pas souvent sollicitée sexuellement parlant mais de tout de manière, je n’avais plus l’intention d’écarter les cuisses pour un autre homme que celui qui partageait ma vie. Ce n’était pas une situation très évidente mais William semblait bien vivre la chose. Du moins, il ne m’avait pas demandé d’arrêter alors je prenais cela pour un consentement. La seule chose qu’il avait exigé –et je la comprenais, c’était justement de ne plus coucher avec mes clients. Le reste, il devait certainement me faire confiance. Du moins, étaient-ce les conclusions que je tirais de tout ce joyeux bordel. « Je vois. Je ne sais pas si ton frère serait heureux que tu lui demandes de but en blanc : tu es gay ou asexué ? » rigolais-je de bon cœur, prenant de plus en plus de plaisir à la côtoyer. Nous décidâmes de partir nous détendre dans un petit bar que je connaissais plus que bien étant donné que j’aimais passer la plupart de mes vendredis soirs là-bas sauf autre plan de prévu. D’ailleurs, ce simple choix entraina Mei à s’exprimer en ce qui semblait être du japonais mais je ne connaissais pas du tout la langue alors je m’avançais peut-être enfin peu importe, je trouvais cela amusant qu’elle en oublie l’anglais. Peut-être s’amusait-elle sincèrement en ma présence –oui, j’avais toujours cruellement manqué de confiance en moi alors j’avais toujours ce besoin viscéral de me rassurer, de me conforter dans mes opinions mais peu importe. Je profitais de notre marche pour lui poser des questions sur ses goûts musicaux histoire d’apprendre à la connaître mais aussi de faire passer le temps en faisant la conversation. « Tu sais, je suis ce qu’on appelle une bonne auditrice. J’écoute absolument de tout. Fin, je suis surtout branchée rock, pop et visual Kei. Mais j’aime absolument tout. Le groupe dont tu me parles fait quel style de musique ? » me répondit-elle avant de finir sur une question. « En fait, je ne suis pas très sûre d’avoir cerné à peu près leur style de musique mais il me semble que c’est un mélange de musique indou et de rock folk » lui répondis-je avec un léger sourire. « J’aime beaucoup leur musique ! Ils sont trois sur scène et ils dégagent quelque chose de vraiment sympa » ajoutais-je même avant qu’elle ne reprenne la parole. « Tu sais je suis Japonaise alors j’écoute beaucoup de musique asiatique, mais j’écoute aussi les musiques Américaine, mais je ne connais pas beaucoup de groupe… » Ceci expliquait sans doute cela. « Je te rassure de suite, ils ne sont pas encore très connus. D’ailleurs c’est pour cela que je vais souvent dans ce pub au moins, on découvre des artistes et des fois, certains sortent du lot. Tu joues d’un instrument ? » lui demandais-je par curiosité.



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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyVen 8 Nov - 20:18


AZKADELIAH & MEI
It's a joke, isn't it??




« Je vois. Je ne sais pas si ton frère serait heureux que tu lui demandes de but en blanc : tu es gay ou asexué ? » Imaginant la scène je me mis à grimacer sans pouvoir m’en empêcher. Nom d’un chien, j’imaginais déjà son regard noir et choqué avant de me foutre une raclée pour me remettre les idées en place. Non vraiment je n’allais pas m’y risquer, je tenais un peu à ma vie. Oui un tout petit peu quand même… « Je doute que ça soit une bonne idée… Je crois que rien que ces deux mots, me vaudrait une mort assurée. » soufflai-je en riant sur le coup. Oh ça oui. Duh, non, mon frère n’avait pas un humour très développé en plus. Il était parfois pire que mon père. Pas avec moi, mais sur les règles… Outch oui. Par la suite, on parla musique, sur le fait qu’il y aurait un petit groupe de musique au bar ou elle m’amenait et qu’elle espérait que j’aimerai. Comme je lui fis part, je n’étais pas difficile pour ça. « En fait, je ne suis pas très sûre d’avoir cerné à peu près leur style de musique mais il me semble que c’est un mélange de musique indou et de rock folk. J’aime beaucoup leur musique ! Ils sont trois sur scène et ils dégagent quelque chose de vraiment sympa » Oh j’aimais bien ce genre de musique moi. C’était assez sympa dans ce genre de soirée, je trouvais qu’il y avait des musiques qui étaient tout de même adéquate pour les soirées, et qu’on écoutait que pendant ce genre de moment. « Ouais je vois, j’aime bien ce genre de musique, puis tu sais en général quand tu vas dans un bar, bizarrement, ils pourraient passer la pire musique que tu détestes que tu vas l’adorer. Ça doit être l’ambiance. » soufflai-je en riant faiblement. Oui ça y jouait beaucoup. Enfin, moi je n’allais pas souvent dans les bars non plus, il fallait dire que je n’avais pas trop le temps c’était rare, ce soir j’étais venue ici à la base pour narguer Nam-Kyu… Rien de plus mais il y avait eu ce contre temps. Mais dans un sens c’était plaisant, j’avais rencontré quelqu’un de fabuleux. « Je te rassure de suite, ils ne sont pas encore très connus. D’ailleurs c’est pour cela que je vais souvent dans ce pub au moins, on découvre des artistes et des fois, certains sortent du lot. Tu joues d’un instrument ? » Ce n’était pas plus mal et je comprenais parfaitement son choix. Je pense que c’est ce qu’il faut faire envers les nouveaux groupes afin qu’ils se fassent connaitre. Sinon sans ça, personne ne se ferait connaitre, et puis il fallait bien débuter, non ? Et je pense que tous les groupes passaient plus ou moins par là… Les débuts un peu sans être connu, puis après tout vient avec croissance. « Ce n’est pas plus mal. En Australie il y a de nombreux bars comme ça aussi, petit ou tu as le groupe de la ville qui vient jouer et faire sa musique pénarde, ça permet de découvrir d’autre groupe et style. » soufflai-je en souriant en coin. « J’ai appris au collège à jouer du piano, je joue aussi un peu de la guitare et toi ? » Demandai-je en fouillant dans mon sac avant de sortir un paquet de cigarette pour m’en mettre une entre les lèvres. « T’en veux une ? » Demandai-je en lui tendant le paquet pour qu’elle se serve si besoin.


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MessageSujet: Re: Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? Mei&Az •• It's a joke, isn't it?? EmptyMar 12 Nov - 16:38


« Ouais je vois, j’aime bien ce genre de musique, puis tu sais en général quand tu vas dans un bar, bizarrement, ils pourraient passer la pire musique que tu détestes que tu vas l’adorer. Ça doit être l’ambiance. » souffla-t-elle et j’hochais la tête pour signaler que j’étais tout à fait d’accord avec ses propos. Dès fois, vous pouviez détester une musique à la radio parce qu’à ce moment-là, vous n’étiez pas du tout réceptif mais l’adorer parce qu’elle était jouée en live, alors que vous étiez détendu. Pour ma part, j’étais ouverte à toutes les chansons mais il y en avait que je ne pouvais décemment plus écouter de peur de fondre en larmes car cela me faisait penser à quelque chose de triste ou à mon passé. Je préférais de ce fait, les musique attrayantes, rythmées surtout en ce moment où je me retrouvais à un carrefour de ma vie. Je lui demandais néanmoins si elle jouait d’un instrument car ce n’était pas illogique en soit vu sa manière de parler de la musique et mine de rien, j’avais réellement envie de la connaitre davantage. « Ce n’est pas plus mal. En Australie il y a de nombreux bars comme ça aussi, petit ou tu as le groupe de la ville qui vient jouer et faire sa musique pénarde, ça permet de découvrir d’autre groupe et style. J’ai appris au collège à jouer du piano, je joue aussi un peu de la guitare et toi ? » me retourna-t-elle la question et j’hochais à nouveau la tête. « Ma mère voulait absolument que j’apprenne d’un instrument pour me montrer utile et pourquoi pas apprendre à faire quelque chose de mes doigts. A cette époque, j’aurais fait n’importe quoi pour la satisfaire alors j’ai appris à jouer du violon. J’aime beaucoup cet instrument, il m’apaise réellement mais j’ai dû vendre mon violon, il y a quelques mois du coup, cela fait un moment que je n’ai pas pratiqué »haussais-je les épaules. Je déclinais toutefois par la suite sa proposition de cigarette « Je n’ai pas le droit de fumer. Ancienne junkie » avouais-je sans aucune honte. J’étais même fière d’avoir réussi à passer outre mon addiction même si c’était encore un combat de tous les instants. « Tiens nous y sommes par contre, c’est non-fumeur donc profite bien de ta clope »plaisantais-je tandis que nous traversions pour reste un moment sur le trottoir histoire qu’elle puisse finir de fumer en paix. « N’empêche quand je pense qu’on a crapahuté dans un conduit d’aération, la honte quand même ! » éclatais-je de rire en repensant à nos mésaventures.





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