Je donnais donc cours au dojo où j’enseignais, et je ne m’attendais pas à voir des nouveaux dans le cours des débutants. J’avais donc mis ma tenue pour enseigner et je me demandais bien comment est-ce qu’il fallait que je fasse par la suite avec autant de nouvelles têtes. Je regardais donc autour de moi et je me présentais :   « Je me nomme Cixi Maeda et je vais donc vous enseigner le cours d’art martiaux pour les débutants.  » J’avais dit cela avec patience, et je regardais donc les nouveaux élèves qui étaient donc présent pour la salle de classe. Je leurs disais en souriant : « Allez-vous changer et on se retrouve sur le tatami par la suite. »  Je prenais donc le temps de rester deux secondes devant eux avant de les voir s’en aller pour les vestiaires. Je prenais alors le temps de voir ce que je pouvais faire en attendant. Et tout en rangeant un peu la salle, je regardais donc le tout, et je me disais que ma sœur C’Ian aurait bien aimé être là avec moi. Qu’elle aurait aimé donc me voir ici et qu’elle aurait sans doute apprécié avoir un cours en plus avec moi. Je m’arrêtais un peu plus pour voir le reste de la pièce et je m’apercevais que j’avais oublié donc de faire la suite des présentations. J’entendais des pas, et je voyais donc mes élèves venir vers moi, je leurs demandais : « Une simple petite présentation de vous, pour savoir la raison de votre venue ici et ce que vous espérez apprendre durant le cours. » Je les observais attentivement et je patientais le temps de voir lequel d’entre eux allaient se présenter en premier. Bien entendu les autres aller suivre et je pourrais donc commencer le cours par la suite.

« Enchantée David, bienvenue au cours pour les débutants. » Je ne disais rien de plus et attendant la fin des présentations, je disais tout simplement : « Bon on va se mettre en place, en lignes, on va commencer le cours. » Tout en me plaçant par la suite dos à eux, je commençais donc à montrer les mouvements qu’il fallait faire. Je soufflais doucement et tout en bougeant les bras, je finissais le geste et je disais : « Maintenant on va le décomposer pour que vous puissiez le faire par la suite. » Le faisant afin qu’il puisse bien voir, je commentais à chaque phase et j’espérais bien que tout cela soit fait correctement. Je m’arrêtais une fois cela fait, et donc, je finissais par reprendre ma position du début et alors que je retrouvais donc mes élèves, je leurs disais en souriant : « C’est à vous, essayer, je vais passer vous voir un par un. » Tout en continuant de voir les élèves un par un, je montrais donc ce qu’il fallait changer, un bras plus ferme, un pied plus à gauche, un autre un peu plus à droite, etc. Néanmoins, je me rendais compte qu’ils étaient un peu plus fermes et pas très souples. Je m’apercevais donc qu’il fallait que je fasse attention à ce qu’ils ne fassent pas mal. « Attention, n’y allait pas trop fort, il ne faudrait pas que vous vous fassiez mal. Il faut commencer en douceur et après on ira plus vite.» Je comprenais donc que par la suite, il fallait que je ne me trompe pas, mais j’avais toujours un médecin dans ma salle, mais bon, un mouvement était si vite fait.

« Pour le moment, c’est bon, pensez que pour le moment, on trouve les points faibles de son adversaire tout en essayant de le respecter. » Je plaçais son bras droit au bon endroit, et je lui disais : « La musculation a fait son effet, il vous manque juste la souplesse. » Je lui remontrais alors le bon geste, et je l’observais tout en essayant de voir ce qui n’allait pas dans son mouvement. Je suivais donc des yeux ce qu’il faisait, et je passais aux autres élèves. Il ne fallait pas que j’en privilégiais. Je montrais donc à chaque élève ce qu’il n’allait pas, et je réalisais qu’il fallait juste que je ne me trompe pas par la suite. Je reprenais ma place devant eux, et je regardais que tout se passe bien, et je voulais juste que cela dure le plus longtemps possible. Sauf qu’un élève en retard, faisait son apparition avec une telle arrivée qu’elle me déconcentra un peu plus. Je me dirigeais vers lui : « Vous êtes en retard Arthur, vous avez eu un souci ? » J’apprenais donc qu’il avait eu une panne de voiture et que le téléphone sonnait dans mon bureau. Je ne l’avais pas pris et donc, il était logique que cela ait sonné comme ça longtemps. Je lui disais donc : « Allez-vous échauffer ici et venez-vous mettre en bout de ligne. » Je l’observais donc se déplacer, et je reprenais donc mon cours.