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« Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway

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MessageSujet: « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway EmptyMar 18 Aoû - 19:10

  • Depuis qu'elle avait reçu ce mystérieux coup de fil tôt le matin, Shyenilayne était excitée comme une puce. Elle parlait vite, se dépêchait de faire ce qu'elle avait à faire dans l'appart' et quand elle eut sa grande soeur au téléphone, elle se montra très agaçée par son appel alors que d'habitude c'était le premier coup de fil qui la faisait sourire. Elle enfila sa paire de ballerines noires qu'elle sortit attivement de la commode tout en tenant son téléphone coincé entre son épaule et son oreille. Sa soeur baragouinait quelque chose, et en plus de lui faire perdre son temps elle l'embêtait aussi. Shye reprit le téléphone entre ses mains et se dirigea vers la cuisine tout en fronçant les sourcils, tentant de comprendre ce que lui disait Psychalya. Elle ouvrit les placards, attrapa le nutella et le pain de mie et se tartina un pain en essayant de faire tenir le téléphone coincé encore une fois et qui doucement glissait vers le bas.

    Shye - « Quoi ? Non ! Non ! Je n'ai pas besoin de légumes pour le moment, je te remercie. La voisine d'en dessous fait carrément un potager dans son minuscule balcon et elle m'a rapporté des tomates et des poivrons encore hier après-midi. Oui ... oui d'accord ! Bon je dois te laisser Psy', j'ai vraiment pas le temps là. Oui ok, bisous ! »

    Elle ferma le clapet de son motorola en râlant et croqua dans son minuscule bout de pain de mie qu'elle avait plié en deux et se concentra deux secondes sur la vue de sa grande baie vitrée. Ce qui était génial avec cet appartement, c'était que tout un mur du salon était remplacé par une grande vitre qui donnait accès à la vue de tout Brooklyn. Non pas qu'elle soit si magnifique que ça mais pour une fille qui visait le plus petit des appartements avec seulement une fenêtre par pièce, elle avait eu de la chance. Lorsqu'elle eut terminé de se remplir le ventre, elle jeta un coup d'oeil à sa montre et sursauta en voyant l'heure qu'elle affichait, elle accouru jusqu'à la salle de bain pour se brosser les dents et dès qu'elle eut fini, attrapa son sac et ses clés et quitta l'appartement en claquant la porte. Elle dévala les escaliers, marcha rapidement tout le trottoir de sa rue et emprunta un taxi une fois arrivée dans la rue principale.

    Shye - « Central Park, s'il-vous-plait ! »

    s'écria-t-elle en rentrant à l'intérieur, légèrement essouflée. Elle tendit entre son index et son majeur un billet de cinq dollars et le chauffeur la toisa du regard depuis son rétroviseur.

    Chauffeur - « Pour quitter Brooklyn, c'est plus cher que ça jeune fille ! »

    La jeune blonde leva les yeux au ciel et rajouta un billet de cinq dollars dans la main du chauffeur qui commença le trajet avec un sourire au coin de ses lèvres. Shye quitta un instant ses yeux de la vitre et lança un regard noir au rouquin qui conduisait, et qui l'avait bien arnaqué. Mais elle s'en fichait, elle n'allait pas faire d'histoires pour cinq malheureux dollars, en plus de ça elle était en retard et si elle commençait à faire des histoires, il était possible que le taxi ne continue pas sa route. Elle reconcentra son attention sur les rues de Brooklyn qui défilaient à toute vitesse avec en arrière fond une chanson de Elvis Presley, puis ils passèrent le pont et se retrouvèrent à Manhattan et enfin, devant le grand Central Park. Elle salua le chauffeur et sortit en courant, traversa l'allée centrale du parc, descendit un peu au fin fond du lac et se retrouva dans un endroit isolé près du Réservoir. Soudain, ses yeux s'agrandirent lorsqu'elle aperçu de grandes blondes et brunes habillées dans de somptueuses robes rouges et à leur opposé, les garçons en jeans de la même couleur avec une chemise blanche rentrée à l'interieur. A petit pas, choquée, elle avança vers tout ce petit monde et se posta devant l'homme qui lui avait passé ce mystérieux coup de fil ce matin. Shyenilayne se trouvait à présent à côté du Réservoir dans Central Park, entourée de mannequins qui étaient là pour une séance photo qui normalement devait se faire avec les propres habits de chacun pour le moment, les vraies photos ne devaient se faire que dans une semaine quand le temps serait un peu plus clément.

    Mr Pones - « Ah te voilà ! Mais ... mais pourquoi n'es-tu pas en tenue ? »
    Shye -« Comment ça fallait venir en tenue ?! Vous aviez dit ce matin-même au téléphone que les véritables photos se feraient dans une semaine, quand le temps serait plus ensoleillé, etc ...
    »
    Mr Pones - « Personne ne t'as prévenue chérie ? Eh bien je suis désolé mais je ne peux pas te laisser poser, chacun est venu avec sa tenue qui lui a été fournie à onze heures ce matin, je pensais que tu l'avais eu toi aussi ! »
    Shye - - « Je n'ai rien eu du tout, et pourtant je n'ai pas quitté mon appartement ce matin. »
    Mr Pones - « Comme c'est dommage, eh bien excuse-moi mais tu ne peux pas poser, nous te rappelerons. »
    Shye - « Mais je croyais que ... »
    Mr Pones - « Nous te rapellerons !! »

    Shyenilayne poussa un cri de rage et tourna les talons, furieuse. Elle commença à quitter l'endroit, le nez vers le sol lorsqu'elle se retrouva face à un jeune homme habillé avec ses propres vêtements qui regardait avec un sourcil arqué, le petit groupe aux couleurs rouge et blanc.

    Shye - « Si t'es là pour poser pour les photos, fallait venir avec sa tenue, du moins si tu en as reçu une. »
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MessageSujet: Re: « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway EmptyMar 18 Aoû - 21:31

- Ne me remercie pas -


    Jules se réveilla assez tardivement. Il fut d’ailleurs très surpris de voir qu’il y avait une charmante demoiselle dans son lit. Le jeune homme regretta d’ailleurs que ce ne fût pas Juliet. Oui, la jolie Juliet, la fille de son cœur, enfin leur relation n’est pas exclusive. Pourtant, lui qui est le premier à être infidèle, ne le serait plus, si la jolie brune était à lui exclusivement. Jules tient toujours ses promesses, donc il ne l’aurait jamais trompé. Pour elle, elle préférait voir ailleurs, peut-être que Jules ne la satisfaisait pas, ou encore qu’elle avait peur d’une routine, ils n’en avaient jamais vraiment parlé. Dans tous les cas, la situation devait pesante pour le mannequin, malgré qu’il soit intouchable, comme certaines personnes le disent, il avait un cœur et son cœur commençait à vraiment avoir mal, enfin, c’était une autre histoire. Le jeune homme se décida enfin à se lever de son lit, il regarda la jeune femme avec une sorte de dégoût. Il prit alors les affaires de la demoiselle et lui jeta à la figure, cela voulait dire qu’elle devait partir, sans un mot, c’était clairement mieux. Il était carrément plus cruel que sa copine, elle, elle aurait sûrement donner son numéro, enfin un faux, histoire d’être tranquille. Jules, était totalement différent, c’était salut, et à la prochaine, ou pas… La plus part du temps, le jeune homme ne reprenait jamais la même demoiselle, sauf une, la femme de sa vie, Juliet ! Il devait avouer que sans elle, il n’avait plus grande vie. Il était comme perdu sans elle, mais il savait qu’il ne pourrait jamais l’avoir pour lui, elle ne voulait pas être avec un homme, dommage pour lui. Le jeune homme regarda autour de lui, c’était le grand bordel, c’était un désastre, il rangerait plus tard. Jules n’avait pas trop la motivation, il ne savait que faire aujourd’hui, l’envie de sortir faire la fête une fois de plus n’était pas présente, il alla s’asseoir sur son canapé et regarda dans le vide. Pleins de questions venaient dans sa tête, bien entendu sans réponse, la plus part, était basées sur la relation qu’il avait avec Juliet. C’était si compliqué alors que cela pouvait tellement être plus simple, mais non, hélas…

    Soudain, son téléphone sonna. Il avait reçu un message, il mit quelques minutes avant de prendre son téléphone, il fallait qu’il revienne à la réalité, la vie n’était pas tout rose, il fallait faire avec. C’était un message d’un inconnu, un sourire intérieur s’afficha, il ouvrit rapidement le message et lu rapidement le contenu, en même temps, il n’y avait qu’un mot. ‘’Réservoir’’. Disait le message. Il voulu sûrement qu’il vienne le rejoindre, d’ailleurs, il ne répondit pas car elle savait déjà qu’il viendrait, comme un maître qui appelle son chien, c’était bizarre, lui, le don juan, le macho, il ne pouvait rien refuser, c’était ainsi et pas autrement. Jules se motiva et fonça à la douche, il fallait qu’il se dépêche ou sa place allait être prise. Le mannequin se lava rapidement puis se rinça, de la même vitesse que le savonnage. Une fois cela fait, il alla en direction de son armoire pour choisir des fringues, cela devait être le moment le plus dur de la journée, il avait tellement de fringues, donc tellement de choix. Pourtant, après quelques secondes de réflexion, il opta pour un jean troué aux genoux, un tee-shirt col en v blanc et un blazer de barman gris. Celui-ci enfila tout cela, puis enfila ses chaussures pointues pour finir son habillage complet. Il était prêt, Jules se passa un dernier coup de serviette sur les cheveux pour les séchés, puis c’est l’air qui finira le travail. Le beau brun ne se coiffa pas, c’était une habitude pour lui de laisser ses cheveux en bataille, un style pour certains, de la négligence pour d’autres. Pour lui, c’était les deux, comme cela, pas de jaloux !

    Jules ferma la porte de chez lui et alla dans son garage. Il prit alors une de ses voitures, il opta pour la Ferrari jaune. Callaway monta dedans et partit comme une balle. Il roula à grande vitesse, son amour de toujours attendait avec impatience, ou plutôt énervement. En quelques minutes, le jeune homme arriva chez à destination. Celui-ci regarda une femme qui venait vers lui, elle se stoppa et adressa la parole au jeune homme. Il fit un petit sourire en coin et sortit un paquet de derrière son dos. Il lui tendit et répliqua du tac o tac.


    Jules – Tiens, j’ai ton habit ! Une belle robe. Dit-il calmement.

    Le beau brun prit la demoiselle par la main et alla vers la séance photo.
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MessageSujet: Re: « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway EmptyMar 18 Aoû - 23:19

Si Shyenilayne a accepté de poser pour des photos de modes, ce n'est pas principalement pour l'argent que cela apporte et qui aide à payer le loyer de l'appartement, c'est tout simplement parce qu'elle aime ça. Depuis toute petite, elle a toujours aimé être devant l'objectif et prendre des tonnes et des tonnes de poses, son père les a pris avec quand il a divorcé et sa mère en a gardé une dizaine qu'elle n'a jamais accroché nulle part, sauf une où Shye pose avec sa grande soeur devant une plage au Mexique alors que celles-ci avaient respectivement quatres et sept ans. Le reste des photos qu'il reste chez la mère à Shye ont sûrement été recyclée ou alors elles ont été prises par Psychalya lors de son départ. Et comme malheureusement Shye n'a plus jamais revu de son père qui habite maintenant à l'autre bout du continent, elle ne peut revoir ses photos où rire et émotions doivent être au rendez-vous : Shye au zoo en train de poser avec un singe, à la piscine d'un hôtel Californien, à la mer, en train de pêcher, en train de promener le chien de la voisine, calfeutrée entre tout ses gros nounours bref, des photos qui ont le chic de vous rendre nostalgique pendant toutes la journée ... Ce pourquoi elle était aussi excitée ce matin, c'est parce que c'est la première fois qu'on la choisi pour poser pour un photographe qui va soit disant afficher ces photos pour une pub importante, espérons que ce ne soit pas un truc pour les verrues ou une bêtise de ce genre, même si c'est les risques du métier et que chaque modèle a du commencer par une pub médiocre, il vaut mieux éviter de voir son visage étalé sur tout les panneaux publicitaires de tout New York posant à côté d'une crême anti-verrues.

La jeune fille s'était dépêché pour arriver à l'heure pour son premier photoshoot, même qu'elle savait que ce n'était que les photos d'essai, elle s'était bien habillée et maquillée, pour ressortir sur les photos qu'ils allaient prendre d'elle. Elle n'avait oublié aucun détail de son apparence, elle voulait être parfaite devant les photographes, elle voulait leur taper à l'oeil et avoir la possibilité de faire une carrière à la Gisele Bündchen. Mais lorsqu'elle était arrivée, et qu'elle avait vu que la seule qui n'était pas en tenue était elle, c'était comme si tout s'écroulait autour d'elle. Elle savait ce qui allait se passer, et elle voyait son rêve s'écrouler devant ses yeux comme on voit la vie défiler lorsqu'on pousse notre dernier souffle. Et le pire dans tout ça, c'était qu'elle n'en savait rien que les tenues avaient été livrées le matin, personne ne l'avait prévenu et elle s'était retrouvé comme une conne qui n'avait rien compris à la vie. Le " Ma chérie " qu'avait ajouté le photographe à la phrase qu'il adressait à Shye sonnait aussi faux que les propos de Robert Pattinson et Kristen Stewart qui démentent être en couple. Elle avait tourné le dos au photographe, elle avait tourné le dos à son rêve et tandis que la rage, le dégoût et la tristesse s'emparait d'elle, elle se retrouvait devant un jeune homme qui se retrouvait au même cas que elle. Du moins pas vraiment ...

Elle le scruta de haut en bas lorsqu'il sortit de derrière son dos une robe identique à celle que les autres filles portaient et qui était protegée dans un plastique transparent. Surprise, Shye avait ouvert grand ses yeux bleux et avait regardé la robe de haut en bas, comme si le jeune homme l'avait fait apparaître comme par magie et encore plus belle qu'elle ne le paraissait sur les mannequins près du Réservoir. Elle l'attrapa par le ceintre et la posa sur son avant-bras :

Shye - « Co...comment vous l'avez ... ? Hum et bien, merci beaucoup. Mais ... je vais me changer où maintenant ? »

Elle regarda autour d'elle où ne se trouvaient que des gros arbres et un vieux toilette publique posté en plein milieu d'un passage devant Le Réservoir. Elle grimaça mais ne trouva pas d'autre choix que de rentrer enfiler cette belle tenue dans les toilettes du parc. Mais avant, elle rapella le photographe et lui désigna la robe, celui-ci n'en eut strictement rien à faire mais Shye ne comptait pas passer inaperçu à ses yeux, elle voulait faire ses preuves et réussir, l'impressioner. Avait-elle déjà réussi en oubliant de se ramener en robe rouge ?
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MessageSujet: Re: « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway EmptyMer 19 Aoû - 2:43

- Le temps passe -


    Le jeune homme regarda vers la séance photo. Il y avait beaucoup de jolie fille à vrai dire, il allait sûrement se plaire ici. Jules jubilait à la vue de futures conquêtes. Il restait fidèle à lui-même, c'est-à-dire de mettre le plus de filles dans son lit douillet, c’était pour lui quelque chose de naturel, le jeune homme n’avait jamais vraiment cru en l’amour, pour lui, seul le plaisir comptait ! D’ailleurs, celui-ci avait carrément un tableau de chasse, et oui, pour lui, il fallait que cela claire, net et ordonner. Après avoir jeter un coup d’œil rapide, le regard du beau brun se replaça sur la jolie blonde en face de lui. A première vue, elle avait l’air très surprise, comme si elle venait de voir un tour de magie, comme si la robe avait apparu comme un enchantement dans les mains de Jules. C’était assez drôle et touchant à voir. La demoiselle prit alors la robe comme quelque chose de très précieux, au contraire de celle-ci, Jules savait qu’il fallait être bien sur soit, il savait aussi qu’une fille ne serait pas au courant, c’est pour cela qu’il avait acheté la robe, bien entendu, personne ne le savait, et la demoiselle en question, ne le sera sans doute jamais non plus. Elle était heureuse, c’était le principale, Jules est sans doute un salaud, mais il n’allait pas lui faire cela alors qu’il ne la connaît pas. La jeune femme, s’empressa d’aller voir le photographe et alla lui dire qu’elle pouvait faire la séance photo, enfin c’était ce qu’avait compris le mannequin. Elle revint alors en direction du jeune homme et continua rapidement de scruter les environs à la recherche d’un coin tranquille pour se changer. Jules sortit alors les clés de sa voiture et lui tendit naturellement, c’était son jour de bonté, c’était mieux d’en profiter, ce n’était pas tous les jours ainsi à vrai dire.

    Jules – Tiens, prend mes clés de voiture, tu y seras sans doute bien pour te changer et enfiler cette robe magnifique. Déclara t’il avec gentillesse. Par contre n’abîme pas mes sièges, c’est du vrai cuir. Dit-il en rigolant.

    Pendant que la jeune femme partait en direction de son bolide, celui-ci allait dans le sens inverse. Il allait en direction du photographe, d’un pas tranquille, en ayant les mains dans les poches. Jules était une personne extrêmement sur de lui, cela faisait partit de son caractère et c’est d’ailleurs ce qu’aimait certaines femmes chez lui. Le photographe faisait déjà quelques photos avec un peut-être futur mannequin. C’est vrai qu’elle n’était pas mal du tout, elle avait un joli corps et des formes assez belles. Le photographe devait bien se rincer l’œil quelques fois, cela fit d’ailleurs sourire le mannequin. Et oui, il était mannequin depuis peu mais personne ne le savait pour le moment, il voulait d’abord finir sa carrière de comédien avant d’entamer autre chose, ce qui était tout à fait normal à vrai dire. Après quelques photos, le photographe fit une pause. Jules en profita pour aller le voir, il donna quelques billets pour qu’il fasse des photos avec la jolie blonde et bien entendu qu’il l’ a choisisse. Le beau brun avait beaucoup d’influence sur les gens, mais surtout, il savait comme l’avoir. L’homme accepta sans hésitation, Jules n’en fut pas surpris d’ailleurs, c’était une offre qu’il ne pouvait pas refuser. La séance photo reprit alors son cours, le jeune homme était fier de lui, il savait qu’il avait fait une bonne action, de plus, Jules sentait un réel potentiel pour la jeune femme, et cela, dès le premier regard. C’était comme un sixième sens chez lui, et cela ne l’a jamais trahi, il avait toujours eu raison. Maintenant, reste à voir si son flair ne l’a pas trompé, reste à voir si la blondinette ne lui ferait pas défaut. Il avait envie de faire un test avec elle, voir si le métier de mannequin était pour elle. En parlant de celle-ci, Callaway trouvait qu’elle en mettait un temps pour s’habiller, sa curiosité avait pris le dessus, c’est pour cela qu’il alla voir ce qu’il se passait dans son véhicule. Il tapa alors sur le toit doucement, il ne voyait rien car les vitres étaient teintées. Il prit alors la parole.

    Jules – Alors, tu viens ou quoi ? Déballa t’il rapidement. Le photographe t’attend ma belle, il est très presser de voir ce que tu vaut !

    D’ailleurs, ce n’était pas le seul, lui aussi voulait voir si son choix avait été le bon. Mais bon, de ce côté-là, celui-ci ne se faisait pas trop de soucis. Il avait eu comme une sorte de flash, une sorte de rêve hier et c’était exactement la fille qui avait hanté son rêve si doux. Si son rêve était un rêve prémonitoire, la jeune femme allait avoir une carrière plus que remarquable, elle allait être au sommet, d’ailleurs, Jules sera là pour voir son élève, enfin s’il pouvait dire cela comme cela. En attendant la demoiselle, le mannequin s’alluma une clope et se posa contre le capot de sa magnifique Ferrari jaune, elle était tellement belle et propre qu’il pouvait s’en servir comme un miroir, le pire, c’est qu’il le faisait souvent.
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MessageSujet: Re: « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway « Comment ça fallait venir en tenue ?! » | Jules j. Callaway EmptyJeu 20 Aoû - 14:25

  • Si le jeune homme à qui Shyenilayne s'était adressé voulait profiter des jolies mannequins qui rigolaient comme des pies par petit groupe, elle n'en avait que faire des garçons qui étaient de l'autre côté et qu'on entendait également bavarder à cause de leur grosse voix. Ils étaient tous quelconques, du moins ceux qu'elle avait déjà rencontré et avaient pour habitude de prendre soin d'eux et monopoliser la salle de bain encore pire que les filles. Bon, il faut avouer que celui qui lui tendait maintenant ses clés de voiture avait un certain charme qui ne laissait pas les femmes indifférentes, voilà pourquoi il savait bien ce qu'il avait à faire à pars poser pour le photographe ici. En parlant de ses clés de voitures, alors que Shye grimaçait à l'idée de devoir entrer dans les toilettes publics, elles se retrouvèrent pendue à l'index du jeune homme au visage plutôt confiant, ce qui fit sourire la belle blonde. Et vu comme il était fringué, c'était sûr que ce n'était pas dans une Cavillac que réparaient ses amis à Brooklyn que Shye allait se changer. Avant de le remercier, elle jeta un coup d'oeil au jeune homme qui souriait, à son tour elle lui fit un sourire en coin et demanda :

    Shye - « T'es sûr que t'as pas caché des caméras dans ta voiture pour pouvoir me regarder après ? »

    Alors que le jeune homme laissa échapper un rictus, elle s'empara des clés avant qu'il ne change d'avis et remonta la pente pour se retrouver sur le chemin principal. Qu'il ne se fasse aucun soucis, Shye allait faire attention à ses sièges en cuir comme si la voiture lui appartenait, hélas elle n'avait pour l'instant encore aucun moyen de locomotion personnel et devait se contenter d'aller à l'école en bus et de se rendre à New-York en métro ou en taxi. Elle marcha à grand pas vers le petit parking où le mannequin avait probablement stationné sa voiture et lorsqu'elle découvrit toute une panoplie de belles voitures garées les unes à côtés des autres, elle déglutit péniblement. Laquelle allait être la sienne ? Elle s'approcha un peu plus des voitures et à l'aveuglette, appuya sur le boîtier qui servait à ouvrir la voiture à distance et une magnifique Ferrari jaune alluma ses phares dans la seconde qui suivit à quelque pas de la jeune femme. Toujours accompagnée de son sourire, elle rentra dans la voiture avec la robe précieusement tenue entre ses mains et se positionna sur le siège passager tout en regardant autour d'elle voir si le jeune homme n'avait vraiment pas installé de caméra, on sait jamais ce qui peut se cacher dans ces voitures si perfectionnées. Une fois la robe enfilée, ses cheveux remis en place grâce au rétroviseur, elle regarda le côté conducteur un instant et s'aventura de ce côté. Elle tâtonna le guidon, alluma la voiture pour regarder le tableau de bord puis alluma la musique. Une panoplie de cd devaient se trouver à l'intérieur puisqu'il y avait on ne sait combien de boutons sur la chaîne. Encore une fois à l'aveuglette, elle se mis à appuyer sur des boutons et activa un cd qui laissa s'échapper du RnB. Shye monta le volume et commença à chantonner, oubliant complétement que de l'autre côté du parc un photographe l'attendait pour prendre des photos. Cette voiture était magnifique, ça ne faisait aucun doute. Tout à coup, quelqu'un frappa contre la carosserie de la voiture et surprise, Shye laissa glisser sa main droite du guidon et activa un bouton dont elle n'avait aucune idée de son utilité. Alors que le propriétaire de la voiture lui demandait si elle comptait venir, elle sentit de la chaleur s'échapper du dossier de son siège et à l'endroit où elle était assise et se mordit la lèvre en ouvrant la porte passagère qui dévoila la tête du jeune homme dont elle ne conaissait même pas le prénom et qui venait de l'appeler ma belle, ajoutant que le photographe était pressée de voir ce qui se cachait derrière cette jeune femme maladroite.

    Shye - « Excuse-moi, je découvre les joies d'avoir une Ferrari, même si elle n'est pas à moi ! Je teste les sièges chauffant là, très agréable .... Et sinon, comment je suis ? »

    La jeune femme fixa son interlocuteur avec un sourire tout en tournant son buste vers lui histoire qu'il voit un peu mieux, attendant toute sorte de réaction, même la plus mauvaise. Elle sortit ensuite de la voiture et se montra un peu mieux. Elle portait encore ses ballerines de tout à l'heure mais puisque le photoshoot comptait se faire pieds-nus pour les dames, ça ne faisait rien. Elle rendit les clés de la voiture à son propriétaire et lui demanda si ses affaires pouvaient rester dans la voiture jusqu'à ce qu'elle vienne les rechercher tout à l'heure. Il accepta. Ils reprirent le chemin du Réservoir d'une marche assez rapide, alors qu'elle balançait ses mains d'avant en arrière lui les avait nonchalement dans sa poche, elle se tourna tout à coup vers lui :

    Shye - « Tu ne poses pas ? »
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